[0001] Le secteur technique de la présente invention est celui des revêtements à base de
chrome pour acier à haute résistance à l'usure par frottement et des procédés mettant
en oeuvre une chromisation en phase vapeur.
[0002] Divers traitements de surface ont été proposés pour accroître la dureté, la résistance
à l'usure par frottement, la résistance à la corrosion etc... de pièces en métal ferreux
ou en acier et plus généralement pour améliorer les propriétés mécaniques des couches
superficielles. Ces principaux traitements sont notamment la nitruration, la boruration,
la chromisation.
[0003] Les brevets français 2 018 609 et 2 450 286 décrivent des procédés de boruration
selon lesquels on soumet une pièce métallique à un activateur borurant à une température
comprise entre 850°C et 1100°C pendant un temps suffisant. On obtient ainsi une couche
de borures de fer, ce qui améliore la résistance à l'usure de l'acier traité.
[0004] La chromisation des aciers par voie gazeuse est bien connue de l'homme de l'art.
Ainsi, le brevet français 1 012 401 et ses additions 60 539 et 60 686 décrivent des
traitements qui conduisent à la formation d'alliages de diffusion à base de chrome
sur la surface des aciers.
[0005] Le transport de chrome jusqu'à la surface du matériau à traiter se fait au moyen
d'halogènures qui sont les seuls composés au chrome se trouvant à l'état de vapeur
aux températures de diffusion.
[0006] Le dépôt de chrome sur l'alliage à traiter se fait selon deux réactions principales
:
soit par échange entre l'halogènure de chrome et le fer suivant une réaction qui,
dans le cas du chlorure, s'écrit :

soit par réduction de l'halogènure de chrome en milieu hydrogène suivant une réaction
qui, dans le cas des chlorures, s'écrit :

[0007] L'application de ces procédés de traitement à la surface d'aciers .doux conduit à
l'obtention de couches superficielles à forte teneur en chrome qui ont l'avantage
d'être inoxydables mais ne présentent pas de duretés élevées.
[0008] Dans le cas d'aciers dont la teneur en carbone est supérieure à 0,15% et sous réserve
d'effectuer le traitement à une température pour laquelle l'acier est à l'état austénitique,
la couche formée par chromisation se compose de carbures de chrome. Ces carbures sont,
dans la partie la plus superficielle, le carbure M
23C
6 et, dans les couches sous-jacentes, le carbure M
7C
3 M designe ici un métal qui, à part le chrome (Cr), peut être du fer (Fe), du molybdène
(Mo), du vanadium (V) etc... On sait que les duretés respectives de M
23C
6 et M
7C
3 sont de l'ordre de 1200 HV
0,01 et 2 100 HV
0,01.
[0009] Plus récemment, on a proposé des variantes de traitement pour augmenter la résistance
à l'usure des aciers.
[0010] Ainsi, le brevet français 2 439 824 propose un procédé selon lequel on réalise d'abord
une nitruration ionique d'un acier contenant au moins 0,2% de carbone puis une chromisation
classique par voie gazeuse à une température comprise entre 850°C et 1100°C. La nitruration
nécessite un bombardement ionique de l'échantillon à une température comprise entre
450 et 570°C à une pression de 2,5 à 8 millibar. Il est précisé qu'un tel traitement
permet d'éliminer presque totalement le carbure M
7C
3 à l'origine de la formation des fissures ou écaillages de l'acier. On formerait ainsi
une couche unique superficielle du carbure M
23C
6 supérieure à 30 µm.
[0011] Le traitement de nitruration objet du brevet français 2 454 471 donne lieu. à des
enrichissements limités en azote-(1 à 2 %). Après chromisation, ce traitement préalable
doit permettre, selon le brevet, d'obtenir des couches de carbures d'au moins 20 pm,
tout en conservant une taille de grain austénitique assez fine avec absence de décarburation
profonde.
[0012] Selon le brevet français 2 460 340, un traitement de nitruration suivi de chromisation
ne peut être appliqué qu'à des aciers ayant au moins 0,8 % de carbone (0,8 à 2 %).
Ce double traitement conduirait à la formation de "couches mixtes probablement constituées
de chromonitrures". Ces couches permettraient d'éviter l'usure par abrasion tout en
supprimant la fragilité des arêtes vives des pièces ainsi traitées. De plus, ces pièces
offriraient une bonne résistance à la corrosion sèche et humide.
[0013] Des études plus poussées tant métallurgiques que tribologiques ont été effectuées
sur ees différents revêtements et elles ont permis de préciser dans le cas de la chromisation,
la morphologie, la composition et la capacité de résistance à l'usure des couches
obtenues. Constituées des phases M
23C
6 et M
7C
3, les dites couches peuvent également contenir des 7 nitrures Cr
2 N lorsque l'halogène introduit dans le cément est le chlorure d'anmonium NH
4Cl. Ces revêtements ont une résistance à l'usure assez importante mais la morphologie
et les contraintes internes du carbure M
7C
3 en limitent leur capacité.
[0014] Dans le cas des traitcments séquences de nitruration suivie de chromisation, il a
été montré que le mode de nitruration (ionique ou gazeux) voire la présence de carbonitrures,
n'avaient pas d'influence majeure sur la nature des phases constitutives des couches
obtenues. Le critère prédominant s'avère être en fait l'épaisseur initiale de la couche
de nitrure. D'une façon générale, les revêtements obtenus se répartissent en deux
sous-couches principales. L'une, en surface, se compose de la phase majoritaire Cr
2 (C,N) et du carbure M
23C
6. L'autre, sous-jacente, se compose, pour la moitié de l'épaisseur du revêtement environ,
du carbure M
7C
3. Mais ce carbure conserve là encore une structure colonnaire néfaste à une bonne
résistance à l'usure.
[0015] En résumé dont, les couches obtenues par traitement de chromisation ou de nitruration
suivie de chromisation, selon l'art de la technique décrite dans les brevets ici référencés,
comprennent une sous-couche de carbure de chrome M
7C
3. Dans son état de cristallisation, ce carbure réduit la résistance à l'usure des
couches chromisées.
[0016] Le but de la présente invention est de mettre à la disposition de l'homme de l'art
un nouveau revêtement et un procédé d'obtention de celui- ci où on évite la formation
du carbure M
7C
3 avec sa cristallisation basaltique.
[0017] L'invention a donc pour objet un revêtement pour acier à haute résistance à l'usure
par frottement, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux couches superficielles
dont la première en surface est constituée essentiellement de la phase (Cr, Fe)
2B et l'autre interne constituée principalement par la phase (Fe,Cr)
2B, Cr, Fe, B, désignant respectivement le chrome, le fer, le bore.
[0018] Dans la formule (Cr, Fe) B, il faut comprendre que le fer substitue partiellement
le chrome dans son réseau et inversement dans la formule (Fe,Cr)
2B. Dans les deux cas, la substitution se fait selon un pourcentage inférieur à 18%,
en masse.
[0019] La phase (Cr,Fe)
2B peut contenir une autre phase du type M
23C
6 dans laquelle M représente principalement le chrome éventuellement substitué par
le fer, le vanadium, le molybdène, le nickel, le manganèse.
[0020] Avantageusement l'épaisseur de la première couche peut être au moins de 12 µm et
l'épaisseur de la seconde au moins de 18 pm.
[0021] Ce revêtement est préférentiellement appliqué à un acier dont la teneur en carbone
est au moins de 0,15%, en masse.
[0022] L'inventioin concerne également un procédé pour obtenir un revêtement sur un acier,
caractérisé en ce que dans une première étape on réalise une boruration de l'acier
à l'état austénitique à une température inférieure ou sensiblement égale à 950°C pendant
un temps supérieur ou sensiblement égal à 4 heures et en ce que dans une seconde étape
on réalise une chromisation à une température inférieure ou sensiblement égale à 980°C
pendant un temps supérieur ou sensiblement égal à 10 heures, étapes suivies éventuellement
d'un traitement thermique de trempe et de revenu.
[0023] La boruration peut être réalisée en présence d'un agent borurant du type B
4C
+ Na
2B
407 dans un liant vinylique pour réaliser une couche de borures de fer FeB et Fe
2B d'au moins 30 µm d'épaisseur.
[0024] La . couche de borures de fer a une épaisseur voisine de 40 µm.
[0025] La chromisation peut être réalisée en phase vapeur en présence d'un cément comprenant
une poudre fer-chrome 60-40, un antifrittant (Al
2O
3) un transporteur (NH
4Cl) et d'un débit d'hydrogène d'environ 300 litres par heure.
[0026] Plus particulièrement, la boruration est réalisée à 950°C pendant 4 heures et la
chromisation à 950°C pendant 15 heures.
[0027] Le procédé selon l'invention est appliqué à un acier faiblement allié du type 35
C D4.
[0028] Comme indiqué précédemment, l'avantage principal de l'invention est d'éviter pour
la première fois la formation du carbure M
7C
3 à la fois dans la couche superficielle et dans les couches plus profondes. Un autre
avantage réside dans le fait que l'invention permet de fournir des revêtements contenant
en surface une phase renfermant notablement du borure de chrome, ce qui n'a jamais
pu être obtenu antérieurement. Ainsi donc l'homme de l'art dispose pour la première
fois d'un revêtement contenant du borure de chrome dont les propriétés tribologiques
sont par ailleurs connues, sans pour autant modifier sensiblement le traitement de
chromisation. Le procédé selon l'invention peut être appliqué à tous les types d'acier
quel que soit leur teneur eh carbone.
[0029] Pour réaliser le revêtement objet de la présente invention on s'y prend comme suit
ou de manière équivalente.
[0030] Avec des aciers, alliés pu non alliés, dont la teneur en carbone peut être inférieure
à 0,10% si nécessaire, on effectue tout d'abord un traitement de boruration. Ce traitement,
indépendamment de la technique de mise en oeuvre employée (cémentation poudre, bains
de sel, EKABOR, slury coating, ionique...), doit conduire à une couche compacte de
borure de fer d'au moins 15 µm.
[0031] Après boruration préalable d'une pièce en acier, on cree en effet à la surface de
celle-ci une couche de composes à base des phases Fe
2B et/ou Fc B.
[0032] Ainsi est constituée la couche barrière qui, au cours de la chromisation, va permettre
d'édifier des sous-couches à base du borure de chrome Cr
2B et borure de Fer enrichi en chrome (Fc,Cr)
2B. En fonction de son épaisseur, la couche de borure de fer initiale limite plus ou
moins le flux de carbone qui peut, après avoir migré à travers.elle, se combiner avec
le chrome déposé en cours de chromisation. Conjointement au borure Cr
2 B, seul le carbure M
23C
6 peut alors être formé; mais cela à condition que la couche de borure de fer initiale
ait une épaisseur suffisante.
[0033] Après traitements thermochimiques, peuvent être effectués des traitements thermiques
nécessaires à l'acquisition des caractéristiques internes du substrat. A cet égard,
il est préférable de procéder à une nouvelle austénitisation après chromisation, en
évitant si possible la trempe à l'eau.
[0034] Afin de bien faire comprendre l'invention, on va donner à titre indicatif un exemple
de réalisation pour montrer l'importance prépondérante de l'épaisseur de la couche
initiale de borure de fer compacte. L'acier retenu est faiblement allié du type 35
C D4 largement utilisé dans les fabrications industrielles. Pour cela, on réalise
une boruration de trois échantillons, la première à 890°C pendant 1h30, la seconde
à 890°C pendant 4 heures et la troisième à 950°C pendant 4 heures.
[0035] Le procédé de traitement est conduit de façon classique, mais dans les conditions
précitées, par "slury-coating" en présence de B
4C
+ Ta
2B
4O
7 dans un liant vinylique. Après traitement, les trois échantillons comportent une
couche compacte de borures de fer FeB et Fe
2B avec des épaisseurs respectives de 4, 15 et 40 µm.
[0036] On soumet ensuite ces trois échantillons à une chromisation classique mais dans les
conditions suivantes :

des céments ne fait pas l'objet de l'invention puisque La nature des céments ne fait
pas l'objet de l'invention puisque ces céments relèvent de techniques connues. Hais
l'ordre des traitements et les températures atteintes conditionnent les résultats.
[0037] Après traitement de chromisation, les substrats en acier sont aus- ténitisés à 850°C,
trempés à l'huile et revenus à 250°C pendant 2 h.
[0038] Les phases ayant été déterminées par analyses diffractométriques X. et analyse à
la microsonde électronique de Castaing en corrélation avec les diagrammes d'équilibre,
on voit que :
Echantillon 1 - couche initiale de borures de fer de 4 pm
[0039] La couche de borure de fer a été consommée et a donné lieu à la formation d'un revêtement
à carbures de chrome M
23C
6 et M
7C
3 sans amélioration particulièrement sensible de l'état de cristallisation de ce dernier
carbure.
Echantillon 2 - couche initiale de borures de fer de 15 µm
[0040] Dans ce cas, la couche de carbure M
7C
3 a quasiment disparu. Son épaisseur est inférieure à 1 µm. Le carbure M
23C
6 sous forme d'une sous couche indépendante demeure. Mais il apparaît ici le borure
de chrome Cr
2B avec enrichissement en chrome du borure de fer Fe
2B.
Echantillon 3 - couche initiale de borures de fer de 40 µm.
[0041] Le système de revêtement est totalement différent. L'épaisseur de borure de fer initiale
ne laisse plus le carbone atteindre la surface avec une teneur suffisante par rapport
à la cinétique de transport du chrome. Et de ce fait, la formation de la couche de
carbure M
7C
3 est escamotée, le parcours de diffusion dans le système Fe, Cr,.B, C à l'isotherme
T de chromisation étant alors modifié.
[0042] La couche, sur une épaisseur de 16 µm environ, se compose des phases Cr
2 B et Cr
23 C
6 dans lesquelles est substitué du fer (Fe ≤ 18%). Sous- jacent à cette couche, se
trouve le borure de fer enrichi en chrome par diffusion (Fe, Cr)
2B.
[0043] Les caractéristiques en dureté de ces différentes phases sont les suivantes :

[0044] Ces trois échantillons ont subi un essai standard d'usure sur tribomètre en configuration
pion-disque, selon les paramètres d'essai suivants:
- échantillons 1, 2 et 3 sous forme de disques plans en acier 35 CD 4,
-pion cylindrique à bout plat de diamètre 1,5 mm en acier 35 CD 4, traité thermiquement
pour une dureté de 310 HV0,5 -,
- effort normal 1N, soit une contraintes statique normale apparente de 0,56 MPa,
- vitesse circonférentielle: 500 tr mn
- vitesse linéaire de contact : 41 m mn
- température laboratoire : 20°C,
- frottement sec,
- distance de sollicitation : 50 km.
[0045] Les résultats obtenus sont consignés au tableau suivant, ainsi que ceux obtenus avec
un échantillon de référence traité par chromisation classique. Il faut noter que les
pions n'ayant pas de traitement spécifique, subissent une usure importante. C'est
donc essentiellement l'usure des disques qu'il importe d'observer.

[0046] On peut remarquer que la configuration de couche pour laquelle la phase Cr
2B a été constituée, (échantillon 3) donne des résultats de résistance à l'usure particulièrement
intéressants comparativement à ceux obtenus après chromisation directe.
[0047] Dans le cas de la couche avec boruration initiale 15 µm, (échantillon 2) les résultats
d'essais présentés ici sont pénalisants, car en fait l'usure dans ce cas était limitée
à la couche M
7C
3, la couche Cr
2B n'ayant pu être atteinte.
[0048] Donc pour l'échantillon 3, des résultats se passent de commentaires; l'usure du disque
est pratiquement négligeable. Le revêtement selon l'invention peut donc être appliqué
à toute pièce métallique dont l'usure doit être négligeable par rapport à une autre
pièce dont l'usure est importante. C'est par exemple le cas d'un tube de canon et
de la ceinture d'un obus.
[0049] Quant à la morphologie des couches on peut préciser les points suivants : en surface
la morphologie des couchés est typiquement celle de la phase M
23C
6. Mais à la différence des couches obtenues par chromisation directe, les cristaux
de carbonitrure de chrome Cr
2(C,N) sont dans le cas de la borochromisation très rares.
[0050] En coupe, le revêtement de l'échantillon 1 se compose de deux sous-couches M
23C
6 et M
7C
3 de même aspect que les couches chromisées. Par contre, le revêtement de l'échantillon
2 se compose de trois sous-couches M
23C
6, M
7C
3 et (Cr,Fe)
2B avant de. retrouver la morphologie générale de la couche de borure de fer qui n'a
pas été totalement consommée au cours des échanges.
[0051] Quant à l'échantillon 3, on n'observe plus de sous-couches en tant que telles et
le revêtement se présente sous la forme d'un bandeau polyphasé de (Cr,Fe)
2B et M
23C
6 en dessous duquel se situe la couché de borure de fer initiale non consommée au cours
des échanges.
1- Revêtement pour acier à haute résistance à l'usure par frottement, caractérisé
en ce qu'il comprend au moins deux couches superficielles dont la première en surface
est constituée essentiellement de la phase (Cr, Fe 2B et l'autre interne constituée
principalement par la phase (Fe, Cr )2B, Cr, Fe, B désignant respectivement le chrome, le fer, le bore.
2- Revêtement selon la revendication 1, caractérisé en ce que la phase (Cr, Fe )2B contient une autre phase du type M23 C6 dans laquelle M représente principalement le chrome éventuellement substitué par
le fer, le vanadium, le molybdène, le nickel, le manganèse.
3 - Revêtement selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'épaisseur de
la première couche est au moins de 12 pm et l'épaisseur de la seconde au moins de
18 µm.
4 - Revêtement selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il est appliqué
à un acier dont la teneur en carbone est au moins de 0,15%.
5 - Procédé pour obtenir un revêtement sur un acier selon l'une quelconque des revendications
1 à 4 caractérisé en ce que dans une première étape on réalise une boruration de l'acier
à l'état austénitique à une température inférieure ou sensiblement égale à 950°C pendant
un temps supérieur ou sensiblement égal à 4 heures et en ce que dans une seconde étape
on réalise une chromisation à une température inférieure ou sensiblement égale à 980°C
pendant un temps supérieur ou sensiblement égal à 10 heures, étapes suivies éventuellement
d'un traitement thermique de trempe et de revenu.
6 - Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que la boruration est réalisée
en présence d'un agent borurant du type B4C + Na2B4O7 dans un liant vinylique pour réaliser une couche de borures de fer FeB et Fe2B d'au moins 30 µm d'épaisseur.
7 - Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que la couche de borures de
fer a une épaisseur de 40 µm.
8 - Procédé selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que
la chromisation est réalisée en phase vapeur en présence d'un cément comprenant une
poudre fer-chrome 60-40, un antifrittant (A1203), un transporteur (KH4Cl) et d'un débit d'hydrogène d'environ 300 litres par heure.
9 - Procédé selon l'une quelconque des revendications 5 à 8, caractérise en ce que
la boruration est réalisée à 950°C pendant 4 lieures et la chromisation à 950°C pendant
15 heures.
10 - Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il est appliqué à un acier
faiblement allié du type 35 C D4.