[0001] La présente invention se rapporte à un procédé d'impression magnétographique qui
permet d'obtenir des images en couleurs sur un support d'impression. Elle concerne
également une machine pour la mise en oeuvre de ce procédé .
[0002] On connaît des machines imprimantes magnétographiques qui, en réponse à des signaux
reçus provenant d'une unité de commande , permettent de former des images, telles
que des images de caractères par exemple, sur un support d'impression constitué généralement
par une bande ou une feuille de papier. Dans ces machines imprimantes, de type analogue
à celle qui a été décrite dans la demande de brevet français publiée sous le N° 2.305.764,l'impression
des images est réalisée en formant d'abord à partir des signaux reçus , une image
magnétique latente sur la surface d'un élément d'enregistrement magnétique ayant généralement
la forme d'un tambour rotatif ou d'une courroie sans fin, cette image étant constituée
d'un ensemble de zones magnétisées de très petites dimensions . Cette image latente
est ensuite développée en déposant sur cette surface un révélateur pulvérulent contenant
des particules magnétiques qui ne restent appliquées que sur les zones magnétisées
de l'élément d'enregistrement pour former une image de poudre à la surface de cet
élément. Après quoi, cette image de poudre est transférée sur le support d'impression.
[0003] Pour certaines applications particulières, il peut être souhaitable que l'image qui
est ainsi formée sur le support d'impression apparaisse en plusieurs couleurs différentes.
Dans un procédé connu qui a été notamment décrit dans le brevet français N° 1.053.634,
l'impression d'une image en couleurs sur le support d'impression est réalisée en formant
d'abord sur l'élément d'enregistrement une image magnétique latente correspondant
aux parties d'une même couleur de l'image à imprimer , en développant cette image
latente au moyen d'un révélateur ayant cette couleur, en transférant sur le support
d'impression l'image de poudre ainsi obtenue, et en répétant cette opération autant
de fois qu'il y a de couleurs dans l'image à imprimer . Un tel procédé présente cependant
l'inconvénient d'exiger un temps particulièrement long pour sa mise en oeuvre . En
outre, malgré tout le soin apporté pour cadrer les différentes images de poudre lors
de leur transfert sur le support d'impression, il est pratiquement impossible d'éviter
que des décalages , même légers, se produisent entre les différentes parties d'image
ainsi imprimées , ce qui, naturellement, nuit à la netteté de l'image finalement formée
sur le support d'impression.
[0004] Pour remédier à ces inconvénients, on a proposé un procédé d'impression magnétographique
qui a été décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique N° 3.965.478 et qui consiste
à former sur la surface de l'élément d'enregistrement une pluralité d'aires élémentaires
magnétisées, l'ensemble de ces aires élémentaires constituant une image magnétique
latente, chacune de ces aires élémentaires étant obtenue en excitant une tête d'enregistrement
magnétique au moyen d'un courant électrique dont la fréquence est choisie en fonction
de la couleur que doit donner cette aire élémentaire lorsqu'elle est développée les
dimensions et la force d'attraction magnétique de cette aire élémentaire étant d'ailleurs
déterminées par la valeur de la fréquence utilisée . Dans ce procédé , le développement
de l'image latente formée sur l'élément d'enregistrement est réalisé au moyen d'un
seul révélateur contenant des particules de différentes couleurs et de différentes
grosseurs, les particules de même grosseur étant cependant toutes d'une même couleur
. Lors du développement de l'image latente , les particules qui ont une grosseur déterminée
(et par conséquent, une couleur donnée) sont attirées préférentiellement par les aires
élémentaires dont les dimensions répondent à une force d'attraction donnée, de sorte
que, après développement , chaque aire élémentaire est recou- verte de particules
dont la couleur correspond à la fréquence qui a été utilisée pour former cette aire
élémentaire . Pour la mise en oeuvre d'un tel procédé , il est cependant nécessaire
d'utiliser un révélateur dont les particules, de différentes couleurs et de différentes
grosseurs , doivent être soigneusement calibrées , les particules de même couleur
devant en effet avoir toutes rigoureusement la même grosseur. De plus, ces particules
doivent être conditionnées pour ne pas s'agglomérer entre elles, sous peine de provoquer
des erreurs de teinte lors du développement de l'image latente magnétique. Dans ces
conditions, la fabrication d'un tel révélateur est particulièrement longue, délicate
et relativement coûteuse . D'autre part, étant donné que, suivant la couleur qui leur
est attribuée, les aires élémentaires formées sur l'élément d'enregistrement n'ont
pas toutes les mêmes dimensions, les images ou portions d'images dont la teinte correspond
aux aires élémentaires de grandes dimensions présentent une définition, c'est-à-dire
un degré de finesse, moins bonne que celles dont la teinte correspond aux aires élémentaires
de petites dimensions. Enfin, alors que les aires élémentaires de petites dimensions
sont capables, lors du développement,de n'attirer que les particules les moins grosses
du révélateur, il est impossible d'empêcher que les aires élémentaires de grandes
dimensions attirent, non seulement les grosses particulesdu révélateur, mais également
les particules plus petites,ce qui naturellement provoque une altération des couleurs
.
[0005] La présente invention remédie à ces inconvénients et propose un procédé d'impression
magnétographique,ainsi qu'une machine utilisant ce procédé, qui permet d'obtenir sur
un support d'impression, en un temps relativement réduit , des images en couleurs
de haute qualité , tout en ne nécessitant que des révélateurs présentant le même état
granulométrique et les mêmes caractéristiques magnétiques .
[0006] Plus précisément, l'invention concerne un procédé d'impression magnétographique consistant
à magnétiser la surface d'un élément d'enregistrement magnétique, suivant une direction
perpendiculaire à cette surface,. de façon à former un ensemble de points magnétisés
constituant une image latente magnétique, à déposer ensuite sur cette surface un révélateur
pulvérulent établi pour ne rester appliqué que sur les points magnétisés de ladite
surface et former ainsi une image de poudre, et à transférer enfin cette image de
poudre sur un support d'impression, ledit procédé étant caractérisé en ce que , pour
permettre d'obtenir sur ce support une image en-p couleurs préalablement choisies
, p étant un nombre entier au moins égal à 2 , il consiste : - à magnétiser d'abord
la surface de l'élément d'enregistrement pour former des points magnétisés présentant
la même polarité magnétique, mais des intensités d'aimantation différentes , de valeurs
J
1, J
2, J
3,.....,J
p telles que J
1) J
2 > J
3 > ....>J
p, chacune de ces valeurs étant associée à l'une respective des p susdites couleurs,
les points magnétisés destinés à la formation des images ou parties d'image qui, sur
le support doivent apparaître en une même couleur ayant tous la même intensité d'aimantation,
- à déposer ensuite sur cette surface un premier révélateur pulvérulent dont la teinte
est celle d'une première desdites couleurs,
- à éliminer ce premier révélateur des points magnétisés dont les intensités d'aimantation
sont inférieures à J1,
- à répéter cette opération de dépôt sur cette surface avec, successivement , chacun
de (p-1) autres révélateurs pulvérulents de teintes différentes , chacune de ces opérations
de dépôt étant immédiatement suivie, à l'exception de la dernière opération de dépôt,d'une
opération d'élimination de révélateur , les points magnétisés concernés par cette
élimination étant, au cours de chacune respectivement de ces (p-2) opérations d'élimination
, ceux dont l'intensité d'aimantation est inférieure à , respectivement , J2, J3,....,Jp-1, de sorte que , après la dernière opération de dépôt, chaque point magnétisé ayant
une intensité d'aimantation égale à J1 est recouvert de p couches desdits p révélateurs, chaque point magnétisé ayant une
intensité d'aimantation égale à J2 est recouvert de (p-1) couches superposées desdits (p-1) autres révélateurs, et ainsi
de suite, chaque point magnétisé dont l'intensité d'aimantation est égale à Jp étant
alors uniquement recouvert d'une seule couche du pième révélateur,
- et à effectuer enfin un transfert total de toutes ces couches de révélateurs sur
le support d'impression afin de former sur celui-ci une image de poudre constituée
d'une pluralité de taches ponctuelles, chacune de ces taches résultant du transfert
des couches de révélateurs qui ont été déposées sur chacun respectif desdits points
magnétisés et ayant la couleur du révélateur qui, juste avant l'opération de transfert
, se trouvait directement en contact, en ce point, avec la surface de l'élément d'enregistrement
.
[0007] L'invention concerne aussi une machine d'impression magnétographique pour la mise
en oeuvre du procédé indiqué ci-dessus, cette machine comprenant un élément d'enregistrement
pourvu d'une surface d'enregistrement magnétique, une pluralité de têtes magnétiques
commandées par des impulsions électriques et établies pour, en réponse à ces impulsions
, magnétiser ladite surface d'enregistrement, suivant une direction perpendiculaire
à cette surface, pour former sur celle-ci un ensemble de points magnétisés constituant
une image magnétique latente, des moyens d'entraînement pour provoquer un déplacement
relatif entre l'élément d'enregistrement et les têtes magnétiques , une source d'impulsions
établie pour envoyer sélectivement des impulsions électriques auxdites têtes et un
dispositif applicateur permettant de déposer un révélateur pulvérulent sur ladite
surface d'enregistrement, ce révélateur ne restant appliqué que sur les points magnétisés
de cette surface pour former une image de poudre, ladite machine étant caractérisée
en ce que, ledit révélateur com- pprenant des particules dont la teinte est d'une
première de p couleurs préalablement choisies , elle comprend en outre :
- des moyens de calibrage de courant interposés entre la source d'impulsions et chacune
des têtes pour permettre à chacune des impulsions de courant envoyées par cette source
d'être ajustée sélectivement à l'une de p valeurs d'amplitude prédéterminées_et former
ainsi sur la surface d'enregistrement une image magnétique latente dont les points
magnétisés présentent la même polarité magnétique, mais ont des intensités d'aimantation
différentes, de valeurs J1,J2,.....,Jp telles que J1 > J2 > ..... > J , chacune de ces valeurs étant associée à l'une respective des p susdites
couleurs, les points magnétisés destinés à la formation des parties d'image qui, sur
le support, doivent apparaître en une même couleur ayant tous la même intensité d'aimantation
;
- (p-1) autres dispositifs applicateurs répartis le long du trajet suivi par la surface
d'enregistrement au cours de son déplacement , chacun de ces dispositifs applicateurs
permettant de déposer chaque point magnétisé de cette surface une couche de chacun
respectif de (p-1) autres révélateurs pulvérulents chacun de ces (p-1) révélateurs
ayant pour teinte l'une respective desdites couleurs autres que la première couleur,
- (p-1) dispositifs de retouche placés chacun en aval, par rapport au sens de déplacement
de la surface , de chacun respectif desdits dispositifs applicateurs, à l'exception
du dernier, le premier de ces dispositifs de retouche étant établi pour retirer le
premier révélateur des points magnétisés dont l'intensité d'aimantation est inférieure
à J1, le deuxième dispositif de retouche étant établi pour retirer le deuxième révélateur
des points magnétisés dont l'intensité d' aimantation est inférieure à J2, et ainsi de suite ,
- et un dispositif de transfert disposé en aval du dernier dispositif applicateur
pour transférer en totalité sur le support d'impression les différentes couches de
révélateurs qui recouvrent les points magnétisés de la surface lorsque ces points
sont passés devant ledit dernier dispositif applicateur .
[0008] L'invention sera mieux comprise et d'autres buts , détails et avantages de celle-ci
apparaîtront mieux dans la description suivante, donnée à titre non limitatif, et
en se référant aux dessins annexés sur lesquels :
Les figures lA à 1G : illustrent les différentes phases du procédé d'impression magnétographique
selon l'invention ,
La figure 2 : représente un mode de réalisation d'une machine imprimante qui met en
oeuvre le procédé d'impression de l'invention ;
La figure 3 : est une vue montrant le principe de magnétisation transversal de l'élément
d'enregistrement faisant partie de la machine représentée sur la figure 2 ,
La figure 4 : représente un schéma des circuits électriques utilisés pour commander
les différentes têtes magnétiques d'enregistrement de la machine représentée sur la
figure 2 ,
La figure 5 : est une vue montrant la disposition des points magnétisés qui ont été
formés sur l'élément d'enregistrement pour constituer l'image magnétique latente d'un
caractère ,et
La figure 6 : montre des courbes illustrant la façon dont varie la force d'attraction
magnétique exercée par chaque point magnétisé formé sur l'élément d'enregistrement
faisant partie de la machine représentée sur la figure 2 .
[0009] La figure 1A montre, en coupe agrandie, un élément d'enregistrement 10, de type connu,
qui peut être utilisé pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention. On considèrera
dans l'exemple décrit , que cet élément d'enregistrement magnétique est de type analogue
à celui qui a été décrit et représenté dans le brevet français N° 2.402.921 et qu'il
comprend un support 11 formé d'un matériau présentant une haute perméabilité magnétique,
tel que le fer ou l'acier doux, ce support étant revêtu d'une couche de matériau magnétique
à haute coercivité tel que, par exemple, l'alliage magnétique nickel-cobalt. Dans
le mode de mise en oeuvre du procédé d'impression selon l'invention, cet élément d'enregistrement
10 est magnétisé transversalement au moyen d'une cu de plusieurs têtes d'enregistrement
13 du type de celle qui a été représentée sur la figure 3. Si on se réfère à la figure
3, on voit que cette tête d'enregistrement 13 comprend un noyau magnétique 14 sur
lequel est bobiné un enroulement E connecté à un circuit d'excitation électrique qui
sera décrit un peu plus loin. Ce noyau magnétique 14 a sensiblement la forme d'un
TjTet il est profilé de manière à présenter à ses extrémités un pôle d'enregistrement
15 et un pôle de fermeture de flux 16 . Ces deux pôles sont disposés , comme le montre
la figure 3, à proximité de la surface de la couche magnétique 12, de sorte que le
noyau magnétique 14, le support 11 et les deux régions 100 et 101 qui sont comprises
entre ce noyau et ce support et qui sont situées respectivement à l'aplomb des pôles
15 et 16 forment un circuit magnétique fermé. Il faut signaler ici que, bien que dans
le cas illustré par la figure 3, les pôles 15 et 16 se trouvent à proximité de la
surface de la couche magnétique 12, on pourrait adopter une autre disposition dans
laquelle ces deux pôles seraient placés au contact de cette surface .
[0010] La figure 3 montre encore que la largeur d du pôle d'enregistrement 15 est très petite
par rapport à celle D du pôle de fermeture de flux 16. Dans ces conditions, si on
envoie dans l'enroulement E un courant électrique d'intensité I, ce courant créé,
à l'intérieur du noyau magnétique 14, un flux magnétique dont la ligne de force moyenne
est représentée par la ligne en traits interrompus l7.Dans la portion de la couche
magnétique 12 qui se trouve dans la région 100 du pôle d'enregistrement 15, le champ
magnétique est perpendiculaire à la surface de cette couche 12, de sorte que, dans
cette portion, la magnétisation de la couche magnétique 12 s'effectue bien transversalement
. Dans cette portion, le champ magnétique créé par la tête 13 est supérieur au champ
de saturation de la couche magnétique 12 et provoque donc, dans cette portion, l'apparition
d'une zone magnétisée pratiquement ponctuelle , habituellement appelée point magnétisé
, cette zone magnétisée subsistant même lorsque l'enroulement E cesse ensuite d'être
parcouru par un courant . Au contraire, dans la portion de la couche magnétique 12
qui se trouve dans la région 101 du pôle de fermeture de flux 16,du fait que la largeur
de ce pôle estbien plus grande que celle du pôle d'enregistrement 15, la valeur du
champ magnétique créé par la tête
13 est très inférieure à celle du champ de saturationde la couche magnétique 12,si
bien que ce pôle de fermeture_de flux
16 ne peut provoquer,ni la formation d'une zonemagnétisée dans la couche l2,ni une
modification des zonesmagnétisées déjà formées dans cette couche.Dans ces conditions,on
peut magnétiser la couche magnétique 12 de manière que les zones magnétisées ainsi
formées constituent une image magnétique latente ayant une configuration déterminée,par
exemple, la configuration d'un caractère.A titre d'exemple, on a représenté sur la
figure 5 un ensemble de zones magnétisées A disposées suivant une matrice rectangulaire
comprenant sept lignes et cinq colonnes et réparties,à l'intérieur de cette matrice,de
façon à constituer l'image du caractère"H".Il faut signaler ici que le pas P d'espacement
des lignes et des colonnes de cette matrice est au moinségal à la dimension L d'une
zone magnétisée.Dans ces conditions,on a trouvé que, même dans le cas où ce pas
P était sensiblement égal à cette dimension L,les aimantations présentées par deux
zones magnétisées voisinesn'avaientpratiquement aucune influence l'une sur l'autre.On
rappelle maintenant que, dans les procédés connus,l'image magnétique latente qui a
été ainsi formée sur la surface de l'élément d'enregistrement est ensuite développée
en déposant sur la surface de la couche magnétique 12 un révélateur pulvérulent comprenant
des particules finement divisées formées chacune d'une résine organique thermoplastique
dans laquelle ont été incorporés un pigment et des particules magnétiques. Après quoi,
la surface de la couche magnétique 12 est soumise à une opération de retouche qui
permet d'éliminer les particules de révélateur se trouvant en excès sur cette surface,
de sorte que, à la fin de cette opération,seules les zones magnéti- séesde cette couche
restent recouvertes d'une pellicule de révélateur,formarrt ainsi sur la surface de
la couche 12 une image de poudre dont la configuration correspond à celle des zones
magnétisées. Cette image de poudre est ensuite transférée sur un support d'impression
constitué généralement par une bande de papier .Dans la présente invention, au contraire,
afin que l'image qui est formée sur le support d'impression apparaisse en p couleurs
préalablement choisies, p étant un nombre entier au moins égal à 2 , on utilise le
procédé suivant, dont les différentes phases vont être maintenant décrites en se référant
aux figures 1A à 1G.
[0011] Dans la phase illustrée par la figure lA, l' élément d'enregistrement 10 est magnétisé
de façon à former à sa surface des zones magnétisées qui ont toutes les mêmes dimensions
et qui présentent des aimantations orientées toutes dans le même sens . Sur la figure
1A, trois seulement de ces zones, référencées respectivement Al,A2,et A3 ont été représentées
pour des raisons de simplification, mais il est entendu que le nombre de ces zones
magnétisées peut être absolument quelconque. Sur la figure lA, on a également représenté
les polarités magnétiques nord (N) et sud (S) ainsi que les aimantations respectives
J
1, J
2 et J
3 des zones A1,A2 et A3 , chacune de ces aimantations étant représentée par une flèche
dont la longueur est proportionnelle à la valeur de cette aimantation . On voit alors,
sur la figure 1A, que les aimantations J
1, J
2 et J
3des zones respectives A1,A2 et A3 sont bien toutes orientées dans le même sens, mais
ont des valeurs différentes , l'aimantation J
2 ayant en effet , sur cette figure, une valeur supérieure à celle de l'aimantation
J
3, mais inférieure à celle de l'aimantation J
1. D'une manière générale, les zones magnétisées qui sont destinées à former, sur le
support d'impression, des images ou parties d'image devant apparaître en une même
valeur déterminée présentent des aimantations ayant toutes la même valeur .Cependant,
l'aimantation de ces zones a une valeur différente de l'aimantation des zones destinées
à former , sur le support d'impression , des images ou parties d'image devant apparaître
en une autre valeur déterminée . Il y a,par conséquent, autant de valeurs d'aimantation
qu'il y a de couleurs différentes dans l'image ou les images à former sur le support
d'impression, c'est-à-dire,dans le cas le plus général , p valeurs d'aimantations
J
1, J
2, ..... Jp. C'est ainsi , par exemple, que les zones A1 , A2 et A3 qui ont été représentées
sur la figure 1A et qui ont toutes des aimantations de même sens, mais de valeurs
différentes, sont destinées à former sur le papier d'impression trois taches ponctuelles
ayant toutes des couleurs différentes . On considèrera , par exemple, que la zone
magnétisée Al est destinée à former une tache ponctuelle de couleur rouge , que la
zone magnétisée A2 est destinée à former une tache ponctuelle de couleur noire et
que la zone magnétisée A3 est destinée à former une tache ponctuelle de couleur jaune
. D'autre part, on considèrera,dans l'exemple illustré par la figure lA, que les valeurs
des aimantations J
1 et J ont été préalablement choisies et sont telles que l'on a J
1 = 1,6.J
3 et que J
2 = 1,25.J
3. Pour former ces trois zones magnétisées Al,A2 et A3 on peut utiliser trois têtes
d'enregistrement identiques, du type de celle qui a été représentée sur la figure
3, et exciter ces trois têtes avec des courants circulant dans le même sens dans chacun
respectif des enroulements de ces têtes, mais ayant des intensités respectives I
1, I
2 et 1
3 différentes telles que ces courants provoquent la formation,dans l'élément d'enregistrement,de
zones magnétisées d'aimantations respectives J
1,J
2 et J
3.
[0012] L'élément d'enregistrement 10 ayant été magnétisé de la manière qui vient d'être
indiquée, on dépose alors sur la surface de cet élément un premier révélateur pulvérulent
dont la teinte est de l'une de p couleurs préalablement choisies. Dans l'exemple décrit
, on considèrera que ce premier révélateur pulvérulent est de couleur rouge . Ce premier
révélateur, qui est mis en contact avec toute la surface de l'élément d'enregistrement
10, n'est cependant attiré que par les zones magnétisées de cet élément , de sorte
que, si on s'arrange pour ne laisser subsister ce révélateur que sur ces zones magnétisées
, par exemple en déposant l'élément d'enregistrement de manière que, au moment de
l'application du révélateur sur cet élément, chaque particule de révélateur soit soumise
à l'action d'une force de gravité orientée en sens inverse de la force d'attraction
magnétique exercée par les zones magnétisées chacune de ces zones magnétisées se trouve
alors revêtue , comme le montre la figure 1B, d'une couche 18 de premier révélateur,
l'épaisseur de cette couche étant d'autant plus importante que l'aimantation de la
zone magnétisée sur laquelle elle est déposée a une valeur plus élevée . Il faut en
effet signaler que la force avec laquelle est attirée chacune des particules de révélateur
qui ont été déposées sur une même zone magnétisée de l'élément d'enregistrement 10
dépend , non seulement de la valeur de l'aimantation de cette zone et de la distance
h qui sépare chaque particule de cette zone , mais également des caractéristiques
physiques de ce révélateurtelles que l'état granulométrique et le pourcentage en particules
magnétiques de ce révélateur . Dans ces conditions, la force magnétique F
m qu'exerce chacune des zones magnétisées sur chacune des particules de révélateur
qui ont été déposées sur cette zone varie, en fonction de la distance h qui sépare
cette particule de cette zone, suivant une loi de variation illustrée par les courbes
qui ont été représentées sur le diagramme de la figure 6, la courbe en traits interrompus
60 représentant les variations , en fonction de h, de la force magnétique exercée
par une zone magnétisée de forte aimantation , telle que Al, la courbe en traits pleins
61 représentant les variations en fonction de h, -de la force magnétique exercée par
une zone magnétisée de moyenne aimantation telle que A2, et la courbe en traits mixtes
62 représentant les variations, en fonction de h, de la force magnétique exercée par
une zone magnétisée de faible aimantation , telle que A3. Sur la figure 6, on n'a
représenté que les trois courbes correspondant aux trois valeurs
J1,
J2 et J
3 des aimantations des zones qui sont destinées à former, sur le support d'impression,
une image comprenant, dans l'exemple décrit, trois couleurs différentes. Cependant,
on comprendra aisément que, dans le cas le plus général , il y a autant de courbes
que de couleurs dans l'image à imprimer, c'est-à-dire p courbes si cette image comporte
p couleurs , chacune de ces p courbes correspondant à l'une respective des p valeurs
d'aimantations J
1, J
2, J
3,.........Jp des zones magnétisées. Sur la figure 6 , on a également représenté la
valeur F
G de la force de gravité dont on a parlé plus haut, cette force s'exerçant sur chaque
particule de révélateur lors de l'application de ce révélateur sur la surface de l'élément
d'enregistrement . On voit alors qu'il existe , pour chaque zone magnétisée , une
valeur particulière de la distance h pour laquelle cette force de gravité F
G est égale à la force d'attraction magnétique exercée par cette zone magnétisée ,
cette valeur particulière déterminant ainsi l'épaisseur de la couche de ce révélateur
subsistant sur cette zone . C'est ainsi que , dans l'exemple décrit ,cette valeur
particulière pour chacune des zones magnétisées A1,A2 et A3 est égale , respectivement
à e
o,e'
o et e"
o, de sorte que l'épaisseur de la couche de révélateur qui subsiste sur la zone A1
est égale à e , celle de la couche qui subsiste sur la zone A2 est égale à e'
o et celle de la couche qui subsiste sur la zone A3 est égale à e" , ces épaisseurs
ayant sensiblement,dans le cas illustré par la figure 6, les valeurs suivantes : e
o = 100 microns , e'
o= 65 microns, e" = 33 microns . 0
[0013] Les zones magnétisées Al,A2 et A3 ayant été ainsi revêtues d'une couche 18 de premier
révélateur , on soumet alors l'élément d'enregistrement 10 à une opération de retouche
destinée , non seulement à éliminer les particules résiduelles de premier révélateur
subsistant en dehors des zones magnétisées de l'élément d'enregistrement 10, mais
également à retirer toutes les particules de premier révélateur sur les zones magnétisées
dont l'aimantation est inférieure à la valeur de la plus forte aimantation, ces zones
magnétisées étant, dans l'exemple décrit, les zones A2 et A3 dont les aimantations
respectives J
2 et J
3 ont chacune une valeur inférieure à l'aimantation J
1 de la zone Al. Lors de cette opération de retouche, qui peut être effectuée par voie
magnétique électrostatique ou pneumatique (aspiration ou soufflage d'air), chaque
particule de révélateur subsistant sur la surface de l'élément d'enregistrement 10
est soumise à une force constante de valeur F
1, s'exerçant à l'encontre de la force magnétique F
m qui maintient chaque particule appliquée sur la zone magnétisée sur laquelle elle
a été déposée . Sur le diagramme de la figure 6, la valeur F
1 de cette force a été représentée , cette valeur étant choisie de manière que la droite
d'ordonnée F
1 ne coupe que la courbe représen - tant les variations en fonction de la distance
h, de la force magnétique exercée par les zones magnétisées présentant la plus forte
aimantation , cette courbe étant, dans l'exemple décrit,la courbe 60. Sur le diagramme
de la figure 6, on a également désigné par e
1 l'abscisse du point d'intersection I
1 de la courbe 60 avec la droite d'ordonnée F . On voit ainsi que,pour les particules
de révélateur qui ont été déposées sur chacune des zones magnétisées de plus forte
aimantation telles que Al et qui sont situées à une distance inférieure à e
l, la force magnétique exercée par cette zone est supérieure à la force de retouche
F
1, de sorte que ces particules subsisteront sur cette zone . Au contraire, pour les
particules qui ont été déposées sur chacune des zones magnétisées de plus forte aimantation
et qui sont situées à une distance supérieure à e
l, la force magnétique exercée par cette zone est inférieure à la force de retouche
F
1 , de sorte que ces particules seront éliminées de cette zone . En conséquence, il
subsistera ,sur chacune des zones magnétisées de plus forte aimantation (telles que
Al) une couche de premier révélateur ayant pratiquement une épaisseur égale à e
l. Quant aux particules de premier révélateur qui ont été déposées sur chacune des
autres zones magnétisées (telles que A2 et A3), étant donné que la force magnétique
exercée par chacune de ces zones est toujours inférieure à la force de retouche F
1, ces particules seront totalement éliminées de ces zones . Dans ces conditions, seules
les zones magnétisées de plus forte aimantation (telles que Al) apparaîtront revêtues,
comme on peut le voir sur la figure 1C, d'une couche de premier révélateur d'épaisseur
e
1 .
[0014] Les opérations de dépôt de révélateur et de retouches qui viennent d'être décrites
sont alors répétées avec un deuxième révélateur pulvérulent dont la teinte est de
l'une des p couleurs choisies, mais autre que celle du premier révélateur . Dans l'exemple
décrit, on considèrera que ce deuxième révélateur pulvérulent est de couleur noire.
Le dépôt de ce deuxième révélateur est réalisé dans les mêmes conditions que celles
qui ont été décrites pour le dépôt du premier révélateur, de sorte que, lorsque ce
dépôt est terminé, chacune des zones magnétisées de l'élément d'enregistrement 10
est revêtue , comme le montre la figure 1D, d'une couche 19 de deuxième révélateur
. Sur les zones magnétisées de plus forte aimantation, telles que la zone Al, cette
couche 19 se trouve ainsi superposée à la couche 18 du premier révélateur . Après
quoi, l'élément d'enregistrement 10 est soumis à une seconde opération de retouche
, analogue à celle décrite précédemment, mais dont la force de valeur F
2 constante est inférieure à la force de la première opération de retouche . Sur le
diagramme de la figure 6, la valeur F
2 de cette force a été représentée , cette valeur étant choisie de manière que la droite
d'ordonnée F ne coupe aux points 1
2et I'
2queles deux courbes 60 et 61 qui représentent, respectivement,l'une,les variations,
en fonction de la distance h, de la force magnétique exercée par les zones magnétisées
de plus forte aimantation, c'est-à-dire d'aimantation J
1, l'autre les variations, en fonction de h, de la force magnétique exercée par les
zones magnétisées dont l'aimantation a dans la suite des valeurs d'aimantation successives
J
1 , J
2 ,J
3.....,J
p, la valeur J
2. On voit alors , sur la figure 6, qu'il existe une valeur e
2 de l'abscisse h pour laquelle la force magnétique exercée par chacune des zones magnétisées
d'aimantation J
1 est égale à la force F
2, et qu'il existe également une valeur e'
2 de l'abscisse h pour laquelle la force magnétique exercée par chacune des zones magnétisées
d'aimantation J
2 est égale à cette force F
2. Sans reprendre toutes les explications détaillées qui ont été données ci-dessus,on
comprend que cette valeur e
2 représente, comme on peut le voir sur la figure lE, l'épaisseur totale des tas constitués
par la superposition des couches 18 et 19 sur chacune des zones magnétisées d'aimantation
J
1, et que cette valeur e'
2 représente l'épaisseur de la couche 19 de deuxième révélateur sur chacune des zones
magnétisées d'aimantation J
2'
[0015] Ces opérations de dépôt et de retouche sont répétées ainsi autant de fois qu'il y
a de couleurs dans l'image à imprimer .Clest ainsi que,dans l'exemple décrit où cette
image comporte trois couleurs, on dépose donc, sur chacune des zones magnétisées de
l'élément d'enregistrement, un troisième révélateur pulvérulent dont la teinte diffère
de celle des deux révélateurs précédemment déposés. Dans l'exemple décrit où le nombre
de couleurs est égal à trois, ce troisième révélateur pulvérulent est donc le dernier
à être déposé sur l'élément d'enregistrement lO.On considèrera ici que ce troisième
révélateur pulvérulent est de couleur jaune.Lorsque ce dépôt est terminé,chacune des
zones magnétisées de l'élément 10 apparaît revêtue, comme le montre la figure 1F,d'une
couche 20 de troisième révélateur,cette couche 20 étant ,sur les zones magnétisées
dont l'aimantation est supérieure à J
3tc'est-à-dire sur les zones Al et A2),superposée à la couche 19 de deuxième révélateur.
Après quoi,l'élément d'enregistrement 10 est soumis à une troisième opération de retouche,analogue
à celles effectuées précédemment ,la valeur F
3 de la force mise en oeuvre au cours de cette troisième opération étant inférieure
à celle,F
2, mise en oeuvre lors de la deuxième opération de retouche. Sur le diagramme de la
figure 6, la valeur F
3 de cette force de retouche a été représentée,cette valeur étant choisie de manière
que la droite d'ordonnée F
3 coupe toutes les courbes représentatives des variations, en fonction de h,des forces
magnétiques exercées par les zones magnétisées.Il faut cependant signaler ici que,
étant donné que, dans l'exemple décrit,le troisième révélateur est le dernier à être
déposé sur les zones magnétisées de l'élément d'enregistrement 10,cette dernière force
de retouche est destinée,d'une part à retirer les particules de révélateur qui subsistent
en dehors des zones magnétisées de l'élément d'enregistrement 10,d'autre part, à limiter
les épaisseurs des couches de troisième révélateur qui ont été déposées sur ces zones.
Cette dernière opération de retouche
[0016] qui se différencie des opérations de retouche précédentes par le fait qu'elle ne
provoque pas une élimination totale des particules qui se trouvent sur certaines des
zones magnétisées, n'est donc pas une opération d'élimination de particules sur certaines
zones magnétisées de l'élément d'enregistrement 10.Dans l'exemple illustré par la
figure 6, on comprend alors que l'épaisseur de la couche totale des trois révélateurs
qui subsiste sur chaque zone d'aimantation J
1 est donnée par l'abscisse e
3du point I
3 où la droite d'ordonnée F
3 coupe la courbe 60,que, de même,l'épaisseur de la couche totale de deux révélateurs
qui subsiste sur chaque zone d'aimantation J
2 est donnée par l'abscisse e'
3 du point I'
3 où la droite d'ordonnée F
3 coupe la courbe 61,et que l'épaisseur de la couche de troisième révélateur qui subsiste
sur chaque zone d'aimantation J
3 est donnée par l'abscisse e"
3 du point I"
3 où la droite d'ordonnée F
3 coupe la droite 62.
[0017] Il faut encore signaler que les révélateurs pulvérulents qui sont utilisés dans le
procédé de l'invention présentent pratiquement les mêmes propriétés physiques, notamment
le même état granulométrique,le champ coercitif,la même aimantation à saturation,la
même densité et le même point de fusion,de sorte que la force magnétique F qu'exerce
chacune des zones magnétisées sur chacune des particules,quelles qu'elles soient,situées
à une même distance h,varie seulement en fonction de la valeur de l'aimantation de
cette zone.Lorsque le dernierrévélateur a été déposé sur l'élément d'enregistrement
et que la dernière opération de retouche a été effectuée, on amène alors,comme le
montre la figure 1G,une bande de papier 21 destinée à être imprimée,soit à proximité
de cet élément d'enregistrement lO,soit en contact avec cet élément d'enregistrement
10,et on réalise alors le transfert sur cette bande de papier des couches de révélateurs
qui se trouvent sur les zones magnétisées de cet élément 10. Ce transfert peut d'ailleurs
être effectué de manière connue,soit par application de pression, soit par des moyens
magnétiques ou électrostatiques.Toutefois,les conditions de ce transfert sont établies
de telle façon que toutes les couches de révélateurs se trouvent transférées en quasi
totalité sur la bande de papier 21.Ainsi dans l'exemple illustré par la figure 1G,
la couche 20 de troisième révélateur qui se trouvait sur la zone A3 est transférée
sur la,bande 21 où elle forme alors un tas qui, constitué de ce troisième réuélateur,a
une couleur jaune.De même les couches 19 et 20 de deuxième et troisième révélateurs,qui
étaient superposées sur la zone A2,se retrouvent sur le papier en formant un tas 22
dans lequel la couche 19 du deuxième révélateur recouvre alors la couche 20 du troisième
révélateur. Enfin, les couches 18 ,19 et 20 de premier , deuxième et troisième révélateurs,
quiiétaient superposées sur la zone Al, se retrouvent sur le papier en formant un
tas 23 constitué de la couche 18 du premier révélateur qui recouvre la couche 19 du
deuxième révélateur , laquelle , à son tour recouvre la couche 20 du troisième révélateur
.
[0018] Les couches de révélateurs qui ont été ainsi transférées sur la bande de papier 21
sont alors soumises à une opération de fixation, cette opération étant effectuée à
une température permettant d'amener les trois révélateurs à l'état visqueux., mais
non liquide, ce qui évite aux différents révélateurs constituant les tas 22 et 23
de se mélanger . Dans ces conditions après cette opération de fixation, la couche
20 du tas 22 se trouve masquée par la couche 19 qui forme alors sur le papier une
tache ponctuelle ayant la teinte du deuxième révélateur, c'est-à-dire noire dans l'exemple
décrit . De même, les couches 19 et 20 du tas 23 se trouvent masquées par la couche
18 qui forme alors sur le papier une tache ponctuelle ayant la teinte du premier révélateur
, c'est-à-dire rouge dans l'exemple décrit. Enfin,la couche unique 20 du troisième
révélateur forme, lorsqu'elle est fixée sur le papier, une tache ponctuelle qui a
la teinte jaune de ce troisième révélateur .
[0019] Sur la figure 2, on a représenté une machine d'impression magnétographique qui réalise
une impression en couleurs selon le procédé d'impression qui vient d'être décrit .
La machine qui est représentée sur cette figure comprend un élément d'enregistrement
magnétique se présentant sous la forme d'un tambour magnétique 10 analogue à celui
qui a été décrit et représenté dans le brevet français précité N° 2.402.921, ce tambour
étant entraîné en rotation, dans le sens indiqué par la flèche R , par un moteur électrique
25. La magnétisation de la couche magnétique de ce tambour est assurée par un ensemble
de n têtes magnétiques 13-1 à 13-n disposées les unes à côté des autres et alignées
parallèlement à l'axe de rotation du tambour.Ces. têtes,qui sont du type de celle
qui a été représentée sur la figure 3, sont excitées sélectivement par des impulsions
électriques envoyées par une source d'impulsions 26 et appliquées aux enroulements
de ces têtes par l'intermédiaire d'un dispositif de calibrage de courant 27 dont la
structure a été représentée en détail sur la figure 4.
[0020] Si on se réfère à la figure 4, on voit que chacun des enroulements respectifs E-1
à E-n des têtes magnétiques 13-1 à 13-n est connecté, à l'une des extrémités,à la
lame de contact mobile de l'un respectif de n premiers commutateurs à plots K-1 à
K-n et,à l'autre extrémité, à la lame de contact mobile de l'un respectif de n seconds
commutateurs à plots L-1 à L-n , par l'intermédiaire de l'un respectif de n contacts
CB-1 à CB-n. Chacun des contacts CB-1 à CB-n est commandé par l'une respective de
n bobines de relais B-1 à B-n. La figure 4 montre que, dans l'exemple décrit, chacun
des commutateurs à plots K-1 à K-n et L-1 à L-n comporte trois plots ou bornes d'entrée
désignées, sur la figure , par 1,2 et 3. La borne d'entrée 1 de chacun des premiers
commutateurs K-1 à K-n est connectée à la borne positive (+) d'un premier générateur
de courant Gl,tandis que la borne d'entrée 1 de chacun des seconds commutateurs L-l.à
L-n est connectée à la borne négative (-) de ce générateur Gl. La borne d'entrée 2
de chacun des premiers commutateurs K-1 à K-n est connectée à la borne positive (+)
d'un deuxième générateur de courant G2, tandis que la borne d'entrée 2 de chacun des
seconds commutateurs L-1 à L-2 est connectée à la borne négative (-) de ce générateur
G2.Enfin, la borne d'entrée 3 de chacun des premiers commutateurs K-1 à K-n est connectée
à la borne positive (+) d'un troisième générateur de courant G3, tandis que la borne
d'entrée 3 de chacun des seconds commutateurs L-1 à L-n est connectée à la borne négative
(-) de ce générateur G3. La figure 4 montre que les lames de contacts mobiles des
commutateurs K-1 et L-1 sont couplées mécaniquement afin de pouvoir être placées simultanément
sur une même borne d'entrée . Il en est de même des lames de contacts mobiles de commutateurs
K-2 et L-2,....., K-n et L-n . Ainsi qu'on le voit sur la figure 4, les bobines de
relais B-1 à B-n peuvent être excitées par des impulsions électriques délivrées sur
les sorties SI à S
n de la source d'impulsions 26, chacune de ces bobines B-1 à B-n étant, à cet effet
,connectée à l'une respective des sorties SI à Sn par l'intermédiaire de l'un respectif
de n conducteurs Wl à Wn.
[0021] La structure de la source d'impulsions 26 ne sera pas décrite ici pour la raison
que cette structure est de type connu. On considèrera ici que, dans l'exemple décrit,
la structure de cette source 26 est analogue à celle du dispositif de commande d'enregistrement
qui a été décrit et représenté dans le brevet français N°2 443 335 . On rappellera
simplement que, dans le cas où la machine qui est représentée sur la figure 2 est
utilisée pour imprimer des caractères constitués de points localisés à l'intérieur
d'une matrice rectangulaire comprenant sept lignes et cinq colonnes, les lignes de
cette matrice s'étendant suivant une direction parallèle à l'axe de rotation du tambour
10, l'image magnétique latente nécessaire à l'impression d'un caractère est obtenue
en excitant sélectivement , à sept reprises différentes, cinq têtes contigües prises
parmi l'ensemble des têtes magnétiques 13-1 à 13 -n
J cette excitation étant effectuée au moyen d'impulsions délivrées, à des instants
successifs t
1,t
2,t
3,t
4't
5't
6' et t
7,sur cinq correspondantes des sorties S1 à Sn de la source d'impulsions 26. C'est
ainsi, par exemple, que pour former, au moyen des têtes magnétiques 13-1 à 13-5 ,
l'image magnétique latente nécessaire à l'impression du caractère "G", la source d'impulsions
26 délivre,à l'instant t
1 une impulsion sur chacune de ses sorties S2 à S4, à l'instant t
2 une impulsion sur chacune de ses sorties S1 à S5 , à l'instant t
3 une impulsion sur sa sortie S5 , à l'instant t
4 une impulsion sur chacune de ses sorties S1,S2,S3, et S5 , à l'instant t
5 une impulsion sur chacune de ses sorties S1 et S5 , à l'instant t
6 une impulsion sur chacune de ses sorties S1 et S5 et enfin à l'instant t
7 une impulsion sur chacune de ses sorties S2 à S4.
[0022] Les commutateurs K-1 à K-n et L-1 à L-n sont destinés à déterminer l'amplitude des
aimantationsdes zones magnétisées sur le tambour 10, cette amplitude conditionnant
la couleur de la tache ponctuelle qui sera ultérieurement formée sur le papier par
chacune des zones magnétisées . A cet effet, les premiers commutateurs K-1 à K-n ,
les seconds commutateurs L-1 à L-n , les contacts de relaisCB -1 àCB -n et les enroulements
E-1 à E-n des têtes magnétiques sont répartis comme le montre la figure 4, de manière
à constituer n portions de circuits C-1, C-2,....., C-n associées chacune à l'une
respective des n têtes 13-1 à 13 -n,chacune de ces portions comprenant , en série,
l'un respectif des premiers commutateurs K-1 à K-n,l'un respectif des enroulements
E-1 à E-n, l'un respectif des contacts de relais CB-1 à CB-n et l'un respectif des
seconds commutateurs L-1 à L-n .
[0023] Dans le cas où les deux commutateurs d'une même portion de circuit sont placés en
position 1 , c'est-à-dire lorsque la lame de contact mobile de ces deux commutateurs
est placée sur la borne d'entrée 1, le courant qui circule dans l'enroulement de la
tête associée à cette position de circuit, lorsque le contact de relais qui est en
série avec cet enroulement est fermé, est celui délivré par le générateur G1, ce courant
ayant une intensité I
1. Si ces deux commutateurs sont placés en position 2 le courant qui circule dans cet
enroulement, lorsque ce contact de relais est fermé, est celui délivré par le générateur
G2, ce courant ayant une intensité I
2. Enfin, si ces deux commutateurs sont placés en position 3, le courant qui circule
dans cet enroulement lorsque ce contact de relais est fermé, est celui délivré par
le générateur G3, ce courant ayant pour intensité I
3. Ainsi par exemple, si, au moment où une impulsion est délivrée sur la sortie Sn
de la source 26, les deux commutateurs K-n et L-n sont placés en position 3, cette
impulsion provoque, en arrivant, sur la bobine B-n, l'excitation momentanée de cette
bobine. La bobine B-n ferme alors pendant un court instant son contact CB-n, de sorte
qu'un courant continu d'intensité I
3 circule momentanément dans- le circuit fermé constitué par le générateur G3, le commutateur
K-n en position 3, l'enroulement E-n de la tête 13-n, le contact fermé CB-n et le
commutateur L-n en position 3.De ce fait, cette tête magnétique 13-n forme sur la
surface du tambour 10, une zone magnétisée pratiquement ponctuelle, cette zone présentant
une aimantation J
3 qui subsiste après la disparition du courant d'intensité I
3 dans l'enroulement E-n.
[0024] Il faut encore signaler que les générateurs de courant G1, G2 et G3 sont établis
pour délivrer des courants d'intensité respectives I
1, I
2 et I
3 telles que les zones magnétisées formées sur la surface du tambour 10 par ces courants
présentent des aimantations de valeurs respectives J
1,J
2, J
3 prédéterminées .
[0025] On comprend, dans ces conditions, que si on veut, par exemple , obtenir sur le tambour
10 une image magnétique latente dans les zones magnétisées présentant une aimantation
J
1, il suffit, avant que les têtes magnétiques nécessaires à la formation de cette image
ne soient excitées, de placer les commutateurs K et L correspondants sur la position
1. De même, si on veut que les zones magnétisées de cette image présentent une aimantation
J
2, il suffit,avant que ces têtes ne soient excitées , de placer ces commutateurs sur
la position 2. Enfin, si on veut que les zones magnétisées de cette image présentent
une aimantation J
3, il suffit, avant que ces têtes ne soient excitées, de placer ces commutateurs sur
la position 3. Le positionnement des commutateurs K-1 à K-n et L-1 à L-n peut d'ailleurs
être effectué , soit manuellement par l'opérateur avant toute opération d'impression,
soit de manière entièrement automatique par des moyens d'actionnement de type connu
excités par la même unité de commande que celle qui contrôle le fonctionnement de
la source d'impulsions 26. Il est même possible , selon les cas et applications, de
placer certains des commutateurs K-1 à K-n et L-1 à L-n sur une position déterminée,
par exemple, sur la position 2 , alors que d'autres commutateurs sont placés sur une
autre position. Cette disposition permet, lors de l'impression d'une ligne de caractères
par exemple, d'obtenir des caractères imprimés en une couleur , alors que les autres
caractères de cette ligne sont imprimés en une autre couleur .
[0026] Il y a lieu d'indiquer que le dispositif de calibrage de courant 27 qui a été représenté
sur la figure 2 est constitué, dans l'exemple décrit , par l'ensemble comprenant les
bobines de relais B-1 à B-n et leurs contacts CB-1 à CB-n , les commutateurs K-1 à
K-n et L-1 à L-n , et les générateurs G1 à G3, tous ces éléments étant connectés entre
eux de la manière illustrée surla figure 4 Il faut cependant signaler que, bien que
le dispositif de calibrage qui est représenté sur la figure 4 ne comporte que trois
générateurs de courant et des commutateurs ne comportant que trois positions, ce dispositif
de calibrage ,1 orsqu'il est utilisé dans une machine destinée à l'impression d'images
en p couleurs, comporte p générateurs de courant Gl,G2,....,Gp et des commutateurs
K-1 à K-n et et L-1 à L-n comprenant chacun p positions. Dans ces conditions, les
intensités I
1,I
2,I
3,....., I
p délivrées par chacun respectif des p générateurs Gl,G2,G3,....,Gp sont ajustées de
manière à provoquer la formation,dans l'élément d'enregistrement,de zones magnétisées
d'aimantations respectives J
1,J
2,J
3,.....,J
p.
[0027] Si on revient maintenant à la figure 2,on voit que la machine d'impression réalisée
selon l'invention comprend encore un premier dispositif applicateur 40,de type connu,
qui permet d'appliquer sur la surface du tambour 10 des particules d'un premier révélateur
pulvérulent contenu dans un réservoir 49.On considèrera,dans l'exemple décrite que
ce premier révélateur est de couleur rouge.Ce premier dispositif applicateur 40 est
établi pour déposer sur chacune des zones magnétisées du tambour 10 une couche de
premier révélateur dont l'épaisseur est sensiblement égale à 100 microns pour les
zones magnétisées d'aimantation J
1, à 65 microns pour les zones magnétisées d'aimantation J
2 et à 33 microns pour les zones magnétisées d'aimantation J
3.On considèrera que ce dispositif applicateur 40,est,préférablement,du type de ceux
qui ont été décrits et représentés dans les brevets français N°2.4O8.462 et 2.425.941,ce
dispositif comprenant,d'une part un élément magnétique en rotation qui amène les particules
de révélateur du réservoir 49 jusqu'au voisinage de la surface du tambour,d'autre
part un déflecteur interposé entre cet élément et le tambour pour constituer un auget
dans lequel viennent s'accumuler les particules recueillies par le déflecteur,ce déflecteur-laissant
entre lui et le tambour une ouverture très petite,de l'ordre de 1 millimètre, par
laquelle passent les particules qui sont venues s'appliquer contre la surface de ce
tambour.Les zones magnétisées du tambour 10 qui ont été ainsi revêtues d'une couche
de premier révélateur passent alors devant un premier dispositif de retouche 41 destiné
à éliminer les particules de premier révélateur qui ont été déposées sur les zones
magnétisées d'aimantations J
2 et J
3. Ce dispositif de retouche peut être de type magnétique, électrostatique ou pneumatique
. On considèrera, que , dans l'exemple décrit, ce dispositif de retouche 41 est du
type de celui qui a été décrit et représenté dans le brevet français NO 2.411. 435
et qu'il est réglé de manière à ne laisser subsister , sur les zones d'aimantation
J
l,qu'une couche de premier révélateur ayant une épaisseur voisine de 20 microns. Les
zones magnétisées du tambour 10 qui ont défilé devant le dispositif de retouche 41
passent alors devant un deuxième dispositif applicateur 42 de type analogue à celui
du premier dispositif applicateur, ce deuxième dispositif permettant de déposer sur
le tambour 10 des particules d'un deuxième révélateur pulvérulent qui, étant de couleur
noire, dans l'exemple décrit, est contenu dans un réservoir 50. Ce deuxième dispositif
applicateur 42 est établi pour déposer une couche de deuxième révélateur , d'une part
sur chacune des zones magnétisées d'aimantations J
2 et J
3 , l'épaisseur de cette couche étant sensiblement égale à 65 microns pour les zones
d' aimantation J
2 et à 33 microns pour les zones d'aimantation J
31 d'autre part sur chacune des couches déjà déposées de premier révélateur, l'épaisseur
totale des couches ainsi superposées des deux révélateurs sur les zones d'aimantation
J
1 étant sensiblement égale à 100 microns . Après quoi, les zones magnétisées du tambour
10 passent devant un deuxième dispositif de retouche 43 analogue au premier dispositif
de retouche 41 et disposé en aval du deuxième dispositif applicateur 42 par rapport
au sens de défilement du tambpur . Ce deuxième dispositif de retouche 43 qui est destiné
à éliminer les particules de deuxième révélateur qui ont été déposées sur les zones
magnétisées d'aimantation J
3, est réglé de manière à ne laisser subsister , sur les zones d'aimantation J
2, qu'une couche de deuxième révélateur ayant une épaisseur voisine de 23 microns,
et , sur les zones d'aimantation J
1, une couche composite comprenant deux couches superposées de premier et de deuxième
révélateur, l'épaisseur de cette couche composite étant sensiblement égale à 40 microns
. Les zones magnétisées du tambour 10, qui ont défilé devant le deuxième dispositif
de retouche 43 passent alors devant un troisième dispositif applicateur 44 qui , étant
de type analogue aux précédents, permet de déposer sur le tambour 10 des particules
d'un troisième révélateur pulvérulent ,de couleur jaune, contenu dans un réservoir
51. Ce troisième dispositif applicateur 44 est établi pour déposer une couche de troisième
révélateur sur chacune des zones d'aimantation J
3, l'épaisseur de cette couche étant sensiblement égale à 33 microns , ainsi que sur
chacune des couches de deuxième révélateur déjà déposées sur chacune des zones d'aimantation
J
1 et J
21 l'épaisseur totale des trois couches ainsi superposées sur les zones d'aimantation
J
1 étant voisine de 100 microns , alors que l'épaisseur totale des deux couches ainsi
superposées sur les zones d'aimantation J
2 est voisine de 65 microns . Les zones magnétisées du tambour qui ont été ainsi revêtues
passent ensuite devant un troisième dispositif de retouche 52 qui est destiné essentiellement
à retirer les particules de révélateur qui subsistent sur le tambour en dehors des
zones magnétisées . Dans l'exemple décrit, ce troisième dispositif de retouche 52
est réglé de telle sorte que les zones d'aimantation J
3 qui sont passées devant ce dispositif 52 apparaissent revêtues d'une couche de troisième
révéléteur dont l'épaisseur est voisine de 20 microns tandis que les zones d'aimantation
J
2 qui sont passées devant ce dispositif 52 apparaissent revêtues d'une couche composite
comprenant deux couches superposées de deuxième et troisième révélateur, l'épaisseur
de cette couche composite étant sensiblement égale à 40 microns . Enfin, les zones
d'aimantation J
1, qui sont passées devant ce dispositif 52 apparaissent revêtues d'une couche composite
comprenant trois couches superposées de trois révélateurs, l'épaisseur de cette couche
composite étant sensiblement égale à 60 microns .
[0028] Les zones magnétisées du tambour 10 qui ont subi toutes ces opérations de dépôt et
de retouche sont alors mises en contact avec une bande de papier 21 qui est appliquée
sur le tambour
10, comme le montre la figure 2, sous l'action exercée par un rouleau presseur 45. La
force avec laquelle la bande 21 est appliquée contre le tambour 10 par le rouleau
presseur 45 peut être ajustée, par des moyens connus, (non représentés) de manière
à provoquer un transfert total de toutes les couches de révélateurs qui subsistent
sur le tambour 10 après le passage devant le dispositif de retouche 52 . La valeur
F
t de cette force est, comme le montre la figure 6 , supérieure à celle F
1 dont on a parlé plus haut, de sorte que, finalement , la totalité de la couche composite
qui se trouvait sur chacune des zones magnétisées d'aimantation J1 est transférée
sur le papier, formant ainsi des taches ponctuelles ayant une épaisseur de l'ordre
de 60 microns et présentant la couleur rouge du premier révélateur . De même la totalité
de la couche composite qui se trouvait sur chacune des zones magnétisées d'aimantation
J
2 est transférée sur le papier, formant ainsi des taches ponctuelles ayant une épaisseur
voisine de 40 microns et présentant la couleur noire du deuxième révélateur . Enfin,
la totalité de la couche de troisième révélateur qui se trouvait sur chacune des zones
magnétisées d'aimantation J
3 est transférée sur le papier , formant ainsi des taches ponctuelles, de couleur jaune,
ayant une épaisseur voisine de 20 microns .
[0029] La machine qui a été représentée sur la figure 2 comporte encore un dispositif de
fixation de révélateur 46 sous lequel passe la bande de papier 21 lorsque l'opération
de transfert qui vient d'être décrite a été exécutée . Ce dispositif de fixation 46
qui est constitué , dans l' exemple décrit , par un élément chauffé électriquement,
est destiné à fixer de manière permanente les révélateurs qui ont été transférés sur
la bande de papier 21. Il faut signaler ici que ce dispositif de fixation 46 est réglé
de façon que ces révélateurs ne subissent pratiquement aucune fusion, mais seulement
un ramollissement suffisant pour assurer leur fixation sur le papier . Dnas ces conditions,
aucun mélange de couleurs ne risque de se produire dans les tas de révélateurs qui,
tels que 22 et 23,comportent plusieurs couches de révélateurs de teintes différentes
. Ainsi, chacun des tas de révélateurs, tel que 22, forme , lorsqu'il est refroidi
sur le papier, une tache ponctuelle ayant la teinte du deuxième révélateur. De même
chacun des tas de révélateurs , tel que 23,forme, lorsqu'il est refroidi sur le papier,
une tache ponctuelle ayant la teinte du premier révélateur. Enfin, chacun des tas
qui ne comportent qu'une seule couche de troisième révélateur forme, lorsqu'il est
refroidi sur le papier , une tache ponctuelle ayant la teinte de ce troisième révélateur
.
[0030] La machine représentée sur la figure 2 comprend en outre un dispositif de nettoyage
qui, constitué par une brosse 47 dans l'exemple décrit, assure le nettoyage des parties
de la surface du tambour qui sont passées devant le poste de transfert. Après ce nettoyage
ces parties passent devant un dispositif d'effacement 48, de type électromagnétique,
qui réalise l'effacement des images magnétiques latentes portées par ces parties ,
de sorte que ces parties sont à nouveau capables d'être magnétisées lorsqu'elles se
présentent ensuite devant l'ensemble des têtes magnétiques 13-1 à 13-n.
[0031] Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de mise en oeuvre décrits
et illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple . Au contraire, elle comprend
tous les moyens constituant des équivalents techniques de ceux décrits et illustrés,considérés
isolément ou en combinaison,et mis en oeuvre dans le cadre des revendications qui
suivent .