[0001] La présente invention concerne le pilotage automatique d'une machine de travail du
pourtour d'une feuille de verre, notamment d'une machine de meulage des bords, machine
dont la tête de travail portant l'outil de travail est montée sur un chariot qui se
déplace suivant deux directions X et Y rectangulaires pour suivre le contour de la
feuille de verre immobilisée sur un support.
[0002] Une machine de ce type pour meuler les bords de feuilles de verre est décrite par
exemple dans le document DE-OS 2 856 519. Dans cette réalisation connue, les moteurs
d'entrainenent du chariot suivant les directions X et Y sont commandés par un dispositif
de commande numérique dans lequel les informations sur le trajet du chariot sont enregistrées
sur une bande perforée. Dans une autre machine à meuler les bords de feuilles de verre,
du type précité, décrite dans le document DE-AS 1 950 819, le chariot est guidé par
un palpeur le long d'un gabarit dont la forme correspond à celle de la feuille de
verre à travailler.
[0003] Dans les machines connues destinées à meuler les bords d'une feuille de verre, le
trajet de l'outil de meulage est déterminé par le programme préétabli ou par le gabarit
rigide. Ceci a pour conséquence que ces machines sont prévues pour travailler des
feuilles de verre ayant une forme et une taille constante, et lorsqu'on désire travailler
des feuilles de verre différentes, il faut changer le programme ou le gabarit.
[0004] En outre, dans les deux cas, il faut positionner la feuille de verre à travailler
vis à vis de la machine, de façon très précise, ce qui constitue une opération longue
et nécessite un matériel sophistiqué.
[0005] La présente invention a pour but de piloter une machine de travail des bords d'une
feuille de verre, en particulier une machine à meuler les bords, pour laquelle aucun
programme préétabli n'est nécessaire. Cette machine est guidée par la feuille de verre
elle-même, quelle que soit sa forme, sans aucune intervention particulière lorsque
des feuilles de verre de formes différentes se succèdent, et sans aucun positionnement
précis du verre.
[0006] Suivant l'invention ceci est réalisé par le fait que le programme de pilotage du
trajet est déterminé, pour une distance définie, devant l'outil de travail, au moyen
d'un palpeur monté sur le chariot portant l'outil de travail, devant ledit outil,
et palpant les bords de la feuille de verre, les coordonnées X et Y des points du
bord repérés par le palpeur étant entrées dans le registre à décalage d'une mémoire
et étant utilisées après un certain décalage de temps pour commander les moteurs de
positionnement du chariot suivant les directions X et Y.
[0007] A l'inverse des dispositifs connus, le dispositif de l'invention n'exige ni programme
préétabli propre à chaque forme de vitrage, ni gabarit, le programme de trajet est
déterminé par le chariot porte-outil lui-même qui explore le contour de la feuille
à travailler.
[0008] Conformément à l'invention, seule une partie relativement courte du trajet située
immédiatement avant l'outil de meulage est explorée et les informations de trajet
de l'outil de meulage pour cette partie, sont introduites dans une mémoire de laquelle
elles sont extraites de manière continue après un laps de tenps faisant suite à leur
enregistrement, qui correspond au tenps de parcours par le chariot de la distance
séparant le palpeur de l'outil de meulage.
[0009] Etant donné que pour le premier segment du trajet qui correspond à la courte distance
entre le palpeur et l'outil, on ne dispose d'aucune information, un pilotage extérieur
est prévu ; mais dès que cette courte distance est franchie, le registre à décalage,
qui est alors rempli, prend en charge le pilotage ultérieur.
[0010] Grâce à l'invention, il devient possible de meuler successivement des feuilles de
verre de n'inporte quelle forme en n'importe quelle succession mais aussi de supprimer
des mises en référence de la feuille de verre. Ceci élargit considérablement le domaine
d'utilisation de la machine à meuler et supprime les temps d'arrêt dont il fallait
nécessairement tenir ccrrpte dans les machines à meuler connues de ce type pour le
passage d'un programme à un autre.
[0011] L'invention est prévue pour piloter une machine à meuler les bords d'une feuille
de verre mais elle peut également servir à piloter une machine quelconque de travail
des bords d'une feuille de verre ou de régions de sa surface repérables par rapport
aux bords.
[0012] Ainsi, par exemple, certaines feuilles de verre sont pourvues sur leurs bords ou
sur la région de leurs faces proche des bords, d'une bande conductrice de l'électricité
ou d'une bande décorative ; des machines du type de celle de l'invention équipées
d'un système de pilotage automatique, peuvent déposer de telles bandes.
[0013] Par ailleurs, l'invention peut également servir à simplement enregistrer le programme
du trajet que devrait effectuer un outil de meulage notamment pour contrôler la forme
d'un vitrage par comparaison des valeurs ainsi enregistrées avec des valeurs de référence
mises en mémoire.
[0014] Une première forme d'exécution d'un dispositif servant à réaliser l'invention au
moyen d'un outil monté sur un chariot déplaçable suivant deux directions X-Y, par
exemple d'une tête de meulage, est tel que, pour une vitesse résultante préétablie
de l'outil, c'est-à-dire pour une somme constante des vitesses du chariot dans la
direction X et dans la direction Y, le rapport des vitesses des deux moteurs d'entraînement
suivant X et suivant Y est réglé au moyen d'un palpeur qui comporte un bras pouvant
pivoter autour de l'axe de rotation de la tête de meulage et un galet palpeur monté
sur ce bras pivotant, précédant la tête de meulage, pressé contre le bord de la feuille
de verre et suivant ainsi son contour, étant entendu que les coordonnées des points
du trajet du galet palpeur sont relevées de manière continue converties en signaux
et que les signaux ainsi obtenus sont fournis au circuit de commande pour les moteurs
d'entraînement suivant les direction X et Y par l'intermédiaire d'une mémoire à registre
à décalage tenant compte de la distance séparant le galet palpeur et la meule.
[0015] Pour la mesure de la direction du déplacement du galet palpeur, il est prévu, dans
ce cas, un instrument de mesure de rotation couplé au galet palpeur, décrivant le
même trajet que le centre de ce galet palpeur, mais dont la position angulaire spatiale
est invariable, dont l'axe de rotation pourvu d'une ou de plusieurs prises d'information
est muni d'une roulette traînée qui roule contre une plaque plane et qui se règle
ainsi toujours dans la direction opposée à la direction du déplacement. Les informations
nécessaires concernant le trajet peuvent, dans ce cas, être obtenues par l'intermédiaire
des prises d'information de l'instrument de mesure de la rotation.
[0016] Dans une autre forme d'exécution d'un dispositif conforme à l'invention, le programme
du trajet est déterminé par le fait que, pour une vitesse résultante préétablie de
l'outil, un galet palpeur roulant sur le bord de la feuille de verre, précédant la
tête de meulage, est prévu sur le chariot sur un bras pouvant pivoter autour du centre
de la tête de meulage et un deuxième chariot déplaçable suivant deux directions perpendiculaires
est couplé à ce galet palpeur de manière à l'accompagner, les coordonnées des points
du trajet de ce dernier étant fournies par des générateurs de signaux numériques reliés
mécaniquement à ce second chariot, les signaux fournis par les générateurs de signaux
numériques étant transmis à une mémoire à registre à décalage ou à un micro-ordinateur
à caractéristique de registre à décalage. Au lieu d'utiliser un second chariot à mouvement
ccnposé pour actionner les générateurs de signaux numériques, on peut aussi obtenir
les coordonnées des points du trajet du galet palpeur par voie électrique à partir
de tensions électriques obtenues de deux potentiomètres de trajet disposés parallèlement
à l'axe X et à l'axe Y et indiquant le position du chariot à mouvement ccnposé et
d'un instrument de mesure de rotation à caractéristiques de sinus-cosinus qui est
couplé au bras portant le galet palpeur.
[0017] La tête de meulage portant la meule tournante peut en principe être montée fixe sur
le chariot à double mouvement. Il est cependant avantageux que la tête de meulage
soit montée sur le chariot à double mouvement de manière à pouvoir tourner autour
de l'axe de rotation de la meule de sorte que, pendant un déplacement autour de la
feuille de verre, elle effectue une rotation de 360°. On peut de cette façon monter
l'outil de meulage à l'intérieur de la tête de meulage sur un autre chariot pouvant
être déplacé perpendiculairement au bord de la feuille de verre et on peut presser
ce chariot avec une force réglable contre le bord de la feuille de verre. Les signaux
de commande obtenus lors du pilotage conforme à l'invention peuvent, pour une telle
tête de meulage tournante et dans une autre réalisation de l'invention, être utilisés
également pour la commande du mouvement de rotation de la tête de meulage.
[0018] Dans une réalisation avantageuse de l'invention, le diamètre du galet palpeur correspond
au diamètre de la meule. On simplifie de cette façon le circuit de commande pour les
moteurs d'entraînement.
[0019] Pour produire la pression avec laquelle le galet palpeur est pressé contre le bord
de la feuille de verre, un moteur électrique à couple constant est de préférence nonté
sur l'axe de pivotement du bras pivotant portant le galet palpeur.
[0020] D'autre particularités et d'autres réalisations avantageuses de l'invention ressortiront
clairement des revendications et de la description suivantes dans laquelle deux exemples
de réalisation préférés de l'invention sont décrits plus en détail avec références
aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 illustre la structure mécanique d'une première forme d'exécution de
la machine à meuler conforme à l'invention dont les éléments principaux sont représentés
schématiquement ;
- la figure 2 est une vue en élévation de côté du dispositif de palpage utilisé dans
le dispositif représenté sur la figure 1 ;
- la figure 3 est un diagramme destiné à expliquer les relations mathématiques entre
la position du galet palpeur et celle de la meule ;
- la figure 4 est le schéma de commtation pour le pilotage de trajet électronique
de la tête de meulage .
- la figure 5 est une vue schématique de la structure d'un micro-ordinateur pour le
pilotage de trajet électronique, y inclus les composants périphériques ;
- la figure 6 est une vue schématique de la construction et du circuit de commande
pour la régulation de la pression de meulage ;
- la figure 7 est un tableau schématique illustrant le déroulement des fonctions d'un
mécanisme de commutation de programme pour la commande par courant fort de la machine
;
- la figure 8 illustre le schéma de câblage pour la commande par courant fort de la
machine à meuler ;
- la figure 9 est une vue d'une deuxième forme d'exécution d'une machine à meuler
conforme à l'invention comportant un deuxième chariot à double mouvement couplé au
galet palpeur en vue de l'accompagner et dont la position est indiquée par des générateurs
de signaux numériques;
- la figure 10 illustre le système électronique d'exploitation et de commande pour
les moteurs de positionnement de la tête de meulage dans la forme d'exécution représentée
sur la figure 9 ;
- la figure 11 est une vue d'une autre forme d'exécution d'une machine à meuler conforme
à l'invention, dans laquelle la position du galet palpeur est déterminée à l'aide
de composants électriques ;
- la figure 12 illustre le système électronique de commande pour la détermination
de la positon du galet palpeur dans la forme d'exécution représentée à la figure 11
et le système électronique de commande pour les moteurs de positionnement de la tête
de meulage
- la figure 13 est le schéma de commutation d'une régulation préprogrammable de la
pression de meulage lors du passage autour des coins de la feuille de verre, cette
régulation pouvant être utilisée pour les deux formes d'exécution du dispositif représenté
aux dessins.
[0021] La structure mécanique de la machine à meuler conforme à l'invention est illustrée
dans ses parties essentielles sur la figure 1. La machine comporte un pont 1 déplaçable
dans la direction X sur des rails 2. L'entraînement du pont 1 s'effectue par l'intermédiaire
d'un moteur d'entraînement 3. Un chariot 4 est monté déplaçable dans la direction
Y le long du pont 1 sous l'action d'un moteur d'entraînement 5. Le moteur d'entraînement
3 peut être monté sur le pont 1 et le déplacement peut être transmis au pont par l'intermédiaire
d'une crémaillère disposée le long d'un des rails 2. En variante, le moteur d'entraînement
3 peut aussi être monté sur le bâti de la machine et le déplacement peut être transmis
au pont 1 par l'intermédiaire d'arbres ou de courroies dentées ou d'autres moyens
de transmission du même type. Le moteur d'entraînement 5 peut être monté d'une manière
analogue sur le pont 1 ou sur le chariot 4 et la transmission du mouvement peut également
être assurée par un pignon d'entraînement et une crémaillère ou par un arbre ou encore
par une courroie dentée.
[0022] Il est aussi possible de monter le moteur d'entraînement 5 sur le bâti de la machine
et de transmettre la force motrice au chariot 4 par un deuxième pont qui s'étend au-dessus
de la machine dans la direction X, comme dans le cas du dispositif décrit dans le
document DE-PS 26 46 062 (ou son correspondant français FR 2 367 710).
[0023] En ce qui concerne les moteurs d'entraînement 3 et 5, il s'agit de moteurs à courant
continu pilotés par inpulsions, avec générateur tachymétrique incorporé, d'une exécution
courante dans le commerce par exenple de moteurs du type M 19 P et F 12 T de la société
BBC.
[0024] Une tête de meulage 10 est montée tournante sur le chariot 4. La tête de meulage
10 peut, par exenple, être construite d'une manière telle que décrite dans le document
DE-AS 19 66 260 (ou son correspondant français FR 1 588 348). Cela signifie que dans
la tête de meulage tournante 10 est monté un chariot déplaçable dans une direction
et relié à un dispositif de pression réglable, qui porte l'outil de meulage proprement
dit avec le moteur de meulage. Une pression réglable de l'outil de meulage perpendiculairement
au bord du verre est ainsi possible. La rotation de la tête de meulage 10 est assurée
par un moteur 11 qui est aussi monté sur le chariot 4. Ce moteur 11 et son dispositif
de commande seront décrits plus loin.
[0025] A l'avant du chariot 4, l'avant étant déterminé par rapport à son sens de déplacement
(flèche F), un galet palpeur 15 est monté sur un bras 14 et roule sur le contour extérieur
de la feuille de verre 16 à meuler. Le bras 14 est monté pivotant auteur de l'axe
de rotation 18 de la tête de meulage 10. Le galet palpeur 15 est maintenu en contact
ininterrompu avec le bord de la feuille de verre 16 par l'effet du rotor 20 d'un moteur
à couple constant monté sur un arbre 19 relié rigidement au bras 14 et exerçant sur
le bras 14 un couple constant en direction de la feuille de verre (figure 2).
[0026] L'arbre 19 est prolongé vers le haut au-delà du bras 14 et son extrémité est reliée
à un bras 21 parallèle au bras 14 et de même longueur. Ce bras 21 porte à son autre
extrémité une roue dentée 22 pouvant tourner autour d'un axe vertical 25. Au dessus
de l'arbre 19, une roue dentée 23 est montée fixe sur le chariot 4 et est reliée à
la roue dentée 22 par l'intermédiaire d'une chaîne 24. Ce montage a pour conséquence
que l'axe de la roue dentée 22 décrit le même trajet que celui du galet palpeur 15,
la position angulaire de la roue dentée 22 lors du déplacement autour de la feuille
de verre restant toutefois inchangée.
[0027] Un instrument de mesure de rotation 29 constitué par un potentiomètre sinus-cosinus
est monté sur la roue dentée 22 centrée sur l'axe 25. Un prolongement de l'axe 25
est pourvu d'un bras 26 à l'extrémité duquel est montée une roulette dite roulette
traînante 27.
[0028] Cette roulette traînante 27 roule sur une plaque supérieure horizontale 30. Lorsque
le galet palpeur 15 roule sur le bord de la feuille de verre 16, le bras 26 pivote
toujours grâce à la roulette 27, dans le sens opposé à celui dans lequel le galet
palpeur se déplace, de sorte que le sens du déplacement du galet palpeur est établi
à tout moment. Le potentiomètre sinus-cosinus 29 convertit la position angulaire du
bras 26 en des grandeurs électriques qui sont utilisées pour la commande des moteurs
d'entraînement 3 et 5 et du moteur 11.
[0029] La figure 3 illustre les relations mathématiques qui existent entre l'emplacement
du galet palpeur 15 et celui de la tête de meulage 10, et qui sont à la base de la
construction de la machine. Sur la fi-
gure 3, désigne l'angle que le bras 14 forme avec l'axe X et qui correspond aussi à
l'angle que le bras 26 portant la roulette traînante 27 forme avec l'axe X. X
T et Y
T sont les coordonnées de l'emplacement du galet palpeur 15, X
K et Y
K sont les coordonnées de l'emplacement de la tête de meulage 10. A
T désigne la longueur du bras 14, c'est-à-dire la distance séparant le galet palpeur
15 de la tête de meulage 10. Entre l'emplacement de la tête de meulage et l'emplacement
du galet palpeur on peut établir la relation suivante :


[0030] Si l'on calcule les différentielles des valeurs X et Y, on obtient:

[0031] Etant donné que l'angle α est mesuré en continu par le système à galet palpeur décrit
plus haut et que les valeurs de sinus et de cosinus de l'angle 0( sont disponibles
directement comme tensions électriques grâce au potentiomètre sinus-cosinus 29, ces
tensions électriques peuvent être utilisées directement pour le pilotage du trajet
de la tête de meulage.
[0032] Le potentiomètre sinus-cosinus 29 est, par exemple, un potentiomètre tournant à quatre
cadrants du type SCB 50 de la société MEGA-TRON de Munich, Allemagne. En variante,
on peut aussi utiliser, par exemple, le générateur tournant de fonctions sinus-cosinus
Art. n° V 23 401 E 0012-B 001 de la société SIEMENS. Le potentiomètre 29 présente,
comme le montre clairement la figure 4, par l'intermédiaire des deux contacts coulissants
38, 39, une double prise de tension, les deux contacts coulissants 38, 39 formant
un angle de 90° l'un avec l'autre et étant reliés rigidement l'un à l'autre, de sorte
que la première prise donne directement la valeur du sinus de l'angle α et l'autre
prise donne directement la valeur du cosinus de l'angle α . La double prise 38, 39
tourne grâce à la roulette traînante 27 dont le mouvement est transmis par l'intermédiaire
de l'axe 25.
[0033] Un générateur tachymétrique 32 est monté sur l'arbre 19 (figure 2) en plus du moteur
à couple constant 20. Le générateur tachymétrique 32 fournit une tension électrique
qui est proportionnelle à la vitesse angulaire de l'arbre 19. En lieu et place d'un
générateur tachymétrique, on peut aussi utiliser un générateur de signaux numériques
qui fournit une tension d'une fréquence dépendant de la vitesse angulaire de l'arbre
19. Les signaux du générateur tachymétrique ou du générateur de signaux numériques
sont utilisés pour compenser les erreurs qui se produisent lors du passage du galet
palpeur, par exemple autour d'un coin à 90°. Cette conpensation s'effectue par l'expansion
du registre à décalage 42 au moyen du générateur tachymétrique 32. Si la vitesse périphérique
du galet palpeur correspond, par exemple, à la vitesse de meulage résultante, c'est-à-dire
à la somme géométrique des vitesses sur les axes X et Y, le nombre des emplacements
de stockage dans le registre à décalage de la mémoire 42 sur l'axe X ou sur l'axe
Y correspond avec précision à la longueur A
T du bras du galet palpeur. Lorsque, par contre, la vitesse du galet palpeur, par suite
du pivotement du bras 14, par exemple lors du passage autour d'un coin à 90°, devient
supérieure à la vitesse de meulage résultante, grâce à la tension fournie par le générateur
tachymétrique 32, le nombre des enplacements de stockage dans le registre à décalage
de la mémoire 42 est accru de manière correspondante. Les signaux correspondants aux
valeurs de sinus et de cosinus du potentiomètre 29 sortent alors déphasés du registre
à décalage et sont transmis avec ce déphasage en tant que valeurs de consigne par
l'intermédiaire des conducteurs 44 et 46 aux appareils de régulation 45 et 47 pour
les moteurs d'entraînement 3 et 5.
[0034] Pour les appareils de régulation 45 et 47, on peut, par exemple, utiliser des appareils
de régulation de régime à transistor à quatre quadrants rythmés par des inpulsions
d'horloge du modèle SMC, type 280 a, de la société HAUSER-ELEKTPONIK.
[0035] Les moteurs d'entraînement 3 et 5 sont couplés chacun, comme mentionné plus haut,
à un générateur tachymétrique 48 ou 49. Ces générateurs tachymétriques 48 et 49 fournissent
une tension correspondant à la vitesse réelle des moteurs 3, 5 et ces tensions sont
amenées par l'intermédiaire des conducteurs 50, 51 aux appareils de régulation 45,
47 où elles sont comparées aux tensions de commande de consigne provenant des conducteurs
44, 46 et sont utilisées pour la commande des moteurs 3 et 5.
[0036] Les signaux provenant des générateurs tachymétriques 48, 49 servent, en outre, à
commander le moteur 11 qui assure la rotation de la tête de meulage pour faire tourner
le chariot monté dans la tête de meulage et portant le moteur de meulage avec la meule
d'une manière telle que la pression de la meule soit toujours exercée perpendiculairement
au bord de la feuille de verre. A cet effet, les deux potentiomètres sinus-cosinus
54 et 55 sont activés par l'intermédiaire des conducteurs 52 et 53 et ces potentiomètres
sont couplés mécaniquement l'un à l'autre, par les liaisons 56, ou sont montés dans
un seul boîtier et comportent un seul axe de rotation commun. Ce potentiomètre sinus-cosinus
double est relié directement par la liaison 57 au moteur d'entraînement 11 de la tête,
de sorte que l'arbre du potentiomètre double tourne en synchronisme avec la tête de
meulage. Le moteur d'entraînement 11 est couplé à un générateur tachymétrique 59 qui,
par l'intermédiaire du conducteur 60, introduit la valeur réelle du régime de rotation
de la tête de meulage dans l'appareil de régulation 61.
[0037] Le potentiomètre 54 est connecté par l'intermédiaire du conducteur de commande 52
au générateur tachymétrique 48 de l'axe X et le potentiomètre 55 est connecté par
l'intermédiaire du conducteur de commande 53 au générateur tachymétrique 49 de l'axe
Y. Les deux potentiomètres sont reliés électriquement l'un à l'autre dans un circuit
de différence et la tension de consigne est obtenue sur la prise 63 du potentiomètre
54 et est amenée par l'intermédiaire du conducteur 62 à l'appareil de régulation 61.
Grâce à ce montage, le moteur 11 qui oriente la tête 10 tourne d'une manière correspondant
à la tension de consigne préétablie par l'intermédiaire du potentiomètre sinus-cosinus
double en liaison avec le générateur tachynétrique 59 formant la valeur réelle. Lors
d'un réglage de l'orientation de la tête, la tension de consigne provenant du potentiomètre
sinus-cosinus double est alors égale à zéro.
[0038] Le potentiomètre sinus-cosinus double 54, 55 a également pour tâche d'assurer la
correction de la vitesse de meulage effective et ce, en influençant la fréquence d'horloge
du registre à décalage 42 par l'intermédiaire du conducteur 68. Cette correction s'effectue
de la manière suivante : à partir de la tension fournie par le générateur tachymétrique
48 et par le potentiomètre 54 associé à ce générateur tachymétrique 48, pour le réglage
des prises 63, 73 provoqué par le moteur orientateur de tête 11, une tension électrique
est produite dans l'élément de commtation 70 et correspond à la valeur cos
2 U
X. Par ailleurs, la tension dans l'élément de commutation 72 correspond à la valeur
sin
2 Uy car la tension provenant du générateur tachymétrique 49 associé au potentiomètre
55 est multipliée par la tension provenant de la prise 74 dans le potentiomètre 55.
Les éléments de commutation 70, 72 sont des éléments de séparation galvaniques, c'est-à-dire
des transformateurs de courant continu, destinés à éviter des réactions dues à l'inter-connexion.
Les sorties des deux éléments de commutation 70, 72 sont connectées en série. La somme
des tensions qui en résulte correspond à la fonction cos
2 U
X + sin
2 Uy, ce qui, du point de vue résultat, n'est rien d'autre que la tension résultante
U
R correspondant à la vitesse de meulage résultante. La tension résultante U
R est présente à la sortie de l'élément de commutation 75. Elle est appliquée au générateur
de signaux d'horloge 76 dont la tension de sortie est amenée par l'intermédiaire du
conducteur 68 au registre à décalage 42 et sert de valeur de consigne pour la fréquence
d'horloge par laquelle le registre à décalage 42 est rythmé ou cadencé.
[0039] Lorsque la vitesse de meulage résultante se modifie, par exenple par réglage de la
donnée de valeur de consigne aux potentiomètres 34, 35 dont les contacts coulissants
sont connectés aux bornes 38, 37 du potentiomètre sinus-cosinus 29, la fréquence d'horloge
du registre à décalage 42 augmente ou diminue par suite de la commutation décrite
de sorte qu'en fin de conpte, le produit du temps et de la vitesse reste constant.
Le registre à décalage 42 représenté sur la figure 4 peut avantageusement faire partie
d'un micro-ordinateur.
[0040] La figure 5 est un schéma synoptique de la structure de base d'un tel dispositif
piloté par microprocesseur, y inclus les composants périphériques nécessaires à cet
effet. Le dispositif comporte l'unité centrale proprenent dite 80 du micro-ordinateur,
par exemple un microprocesseur du type 8085 de la société INTEL, l'unité d'entrée
et de sortie 81 avec la ligne de connexion E aboutissant à l'appareil de commande
et la ligne de connexion A aboutissant à l'unité d'affichage, la mémoire RAM 82 et
la mémoire EPROM 83. Au système de bus sont connectées l'unité d'extension de mémoire
84, qui est également une mémoire RAM, et l'unité de traitement d'interruptions 85.
Contrairement aux mémoires
RAM qui perdent les valeurs stockées lorsque la tension d'alimentation est interrompue,
la mémoire EPROM 83 conserve ses données même en cas d'interruption de la tension
d'alimentation. Cette mémoire 83 peut être effacée, par exemple par un rayonnement
UV.
[0041] Au système de bus sont, en outre, connectés les divers blocs d'interface 86 à 93.
Le bloc d'interface 86 assure l'adaptation de la valeur de tension sinus X qui est
amenée au bloc d'interface 86 à partir du potentiomètre sinus-cosinus 29 par l'intermédiaire
de la ligne 40 (figure 4) et par l'intermédiaire du convertisseur analogique-numérique
94. Le bloc d'interface 87 sert, d'une manière analogue, à l'adaptation de la valeur
de tension cosinus Y qui provient également du potentiomètre sinus-cosinus 29 et est
amenée au bloc d'interface 87 par l'intermédiaire de la ligne 41 et du convertisseur
analogique-numérique 95.
[0042] Le micro-ordinateur est programmé d'une manière telle qu'il présente les propriétés
d'un registre à décalage expansible. La fréquence d'horloge qui est produite par le
générateur de signaux d'horloge 76 (figure 4), est amenée par l'intermédiaire de la
ligne 68 au convertisseur analogique numérique 96 et est adaptée au micro-ordinateur
à l'aide du bloc d'interface 88. Cette fréquence d'horloge est identique à la fréquence
d'horloge d'entrée ou de sortie du micro-ordinateur. L'expansion du registre à décalage
est assurée par la tension électrique qui est fournie par le générateur tachymétrique
32 monté sur l'arbre 19 (figure 2). Cette tension est aussi digitalisée par un convertisseur
analogique-numérique 97 et est connectée par l'intermédiaire du bloc d'interface 97
au système de bus du micro-ordinateur.
[0043] En fonction de la séquence du registre à décalage qui correspond à la fréquence d'horloge,
une valeur de tension introduite à l'entrée X par l'intermédiaire de la ligne 40 apparaît
avec le retard correspondant à la sortie X (ligne 44) du micro-ordinateur, après que
la valeur numérique correspondante ait tout d'abord été convertie en une valeur analogique
dans le convertisseur numérique-analogique 98, car la commande suivante déjà décrite
exige des valeurs analogiques. Il en va de même pour la valeur de tension amenée à
l'entrée Y par l'intermédiaire de la ligne 41, qui apparaît après temporisation sous
la forme d'une valeur analogique dans la ligne de commande 46 après que la valeur
numérique ait tout d'abord été convertie en une valeur analogique dans le convertisseur
numérique-analogique 99.
[0044] Le signal destiné à effacer le registre à décalage est introduit dans le micro-ordinateur
par l'intermédiaire de l'entrée de commande suivante du bloc d'interface 92. Ce signal
d'effacement est déclenché par un contact sans potentiel 100 qui appartient au relais
d8 du schéma de câblage de la figure 8. Le bloc d'interface 93 fournit un signal de
commande qui commute le relais d2. Ce relais d2 est également représenté dans le schéma
de la figure 8 et a pour mission de signaler le reaplissage des axes du registre à
décalage, c'est-à-dire le fait que le registre à décalage soit prêt.
[0045] Comme déjà expliqué, le moteur de meulage proprement dit avec la meule située à l'intérieur
de la tête de meulage 10 est monté coulissant sur un chariot qui, par la rotation
de la tête de meulage 10 au moyen du moteur vireur de tête 11 (figure 4) est orienté
perpendiculairement au bord de la feuille de verre et est sollicité sous une pression
réglable. Ce montage est illustré schématiquement sur la figure 6. La figure 6 montre
le moteur 106 de la meule sur le chariot 107 qui peut être déplacé sur des rails 109
par l'intermédiaire de douilles à roulements à billes 108. La pression souhaitée de
la meule sur le bord de la feuille de verre est produite par un moteur à couple constant
110 qui agit sur le chariot 107 par l'intermédiaire d'un arbre 112. Pour régir la
force de pression, on utilise le régulateur 114 dans lequel la valeur de consigne
est introduite au moyen du potentiomètre 115. Pour le reste, une capsule dynamonétrique
117 est intercalée dans le système de transmission pour la force de pression afin
de fournir au régulateur 114, par l'intermédiaire de la ligne 119, une tension électrique
qui correspond à la valeur réelle de la pression mécanique.
[0046] Le mode de fonctionnement de la machine à meuler ainsi que sa commande seront à présent
décrits plus en détail avec référence à la figure 7 et au schéma de câblage de la
figure 8 en liaison avec les autres figures. Un élément essentiel du dispositif de
commande est un dispositif programmateur, par exemple un tambour programrable qui
est entraîné par un moteur d'entraînement P
m. Des disques formant cames sont montés sur la périphérie du tambour en vue d'actionner
les interrupteurs de fin de course P
o à P
6. Le déroulement dans le temps de l'actionnement des interrupteurs de fin de course
individuels est illustré dans le diagramme de la figure 7 en fonction de l'angle de
rotation du tambour programmateur.
[0047] Dans sa position de repos, le chariot 4 de la machine à meuler occupe une positian
dans laquelle l'interrupteur de fin de course b
1 actionné par le pont 1 et l'interrupteur de fin de course b
3 monté sur le pont 1 et actionné par le chariot 4, sont fermés. De plus, dans la position
de repos de la machine, le bras 14 portant le galet palpeur 15 est orienté dans le
sens X. Le moteur d'entraînement P
m du dispositif programmateur est mis en mouvement par actionnement de la touche de
démarrage lbl, à la suite de quoi le tambour programmateur se met à tourner. Lorsque
le tambour programmateur tourne, l'interrupteur Pl est d'abord fermé. Ceci a pour
effet d'actionner le relais dl qui met en route le moteur d'entraînement 3 pour le
déplacement du chariot 4 dans le sens X. La vitesse de déplacement dans le sens X
est déterminée par une tension de consigne préétablie par le micro-ordinateur qui
est am- menée au régulateur 45 par l'intermédiaire de la ligne 44 et des contacts
dl et d6 (figure 4). Le chariot 4 parcourt ainsi une distance dans le sens X qui correspond
au moins à la longueur A
T du bras 14 portant le galet palpeur.
[0048] Pendant le déplacement du chariot 4 et du galet palpeur 15 ainsi que du système de
galet palpeur auxiliaire 22 à 30 qui y est couplé, les signaux de tension fournis
par le potentiomètre sinus-cosinus 29 sont introduits par l'intermédiaire des lignes
40, 41 dans le registre à décalage 42 et le registre à décalage est rempli de ces
informations. Dès que l'axe X ou l'axe Y du registre à décalage est renpli, l'activation
du relais d2 est déclenchée par l'intermédiaire du bloc d'interface 93, ce qui a pour
effet de libérer la sortie de signal du registre à décalage 42. Pendant ce tenps,
le pont 1 qui se déplace dans le sens X a actionné l'interrupteur de fin de course
b2, grâce à quoi les contacts du relais dl sont ouverts et le relais d3 est activé.
Les dispositîfs de régulation 45 et 47 sont, de ce fait, séparés des tensions de consigne
préétablies et sont commutés sur les sorties du registre à décalage 42 qui, à présent,
prend en charge la commande ultérieure des moteurs d'entraînement 3 et 5. De plus,
le moteur à couple constant 20 (figure 2) est mis en activité pour faire pivoter le
bras 14 portant le galet palpeur 15 en direction du bord de la feuille de verre 16
et maintenir ce galet palpeur 15 continuellement en contact avec la feuille de verre.
[0049] Lors de la rotation du tambour programmateur, environ au moment où la commande est
prise en charge par le registre à décalage, le contact P2 est fermé par le tambour
et le moteur à couple constant 110 qui produit la pression de meulage est, de ce fait,
mis sous tension (figure 6).
[0050] Le contact P3 est ensuite fermé par le tambour programmateur qui tourne. Une ouverture
de P3 provoque, en outre, initialement l'immobilisation du moteur de programmateur
Pm, et ce jusqu'à ce que l'interrupteur de fin de course b2 soit à nouveau actionné
par le pont 1, étant entendu que l'actionnement de l'interrupteur de fin de course
b2 ne peut se produire que lorsque le pont 1 se déplace dans le sens du démarrage.
Le nouvel actionnement de cet interrupteur de fin de course b2 signifie donc que le
chariot 2 a parcouru tout le pourtour de la feuille de verre 16. L'interrupteur de
fin de course b2 actionne le contact d4, ce qui a pour effet de remettre en route
le moteur Pm du programmateur.
[0051] Le contact P4 qui est actionné pendant la poursuite de la rotation du tambour programmateur
actionne le relais d5, grâce à quoi le sens de rotation du moteur à couple constant
110 réglant la pression de meulage (figure 11) est inversé et la tête de meulage est
ramenée dans sa position de départ. De plus, le moteur à couple constant 20 du galet
palpeur est mis hors circuit par le contact P4 et le relais d3 est déclenché, ce qui
sépare les dispositifs de régulation 45, 47 du registre à décalage. Par la suite,
le contact P5 se ferme, ce qui immobilise à nouveau le moteur Pm du programmateur
et excite le relais d6. Le relais d6 connecte le dispositif de régulation 45 par l'intermédiaire
du relais d3 à une tension de consigne négative préétablie qui assure que le pont
1 revienne dans le sens X dans sa position de repos. Aussitôt que l'interrupteur de
fin de course bl est actionné par le pont 1 dans sa position de repos, le relais d6
s'ouvre à nouveau. Simultanément, le relais d7 est activé par bl, grâce à quoi le
dispositif de régulation 47 est connecté à une tension de consigne négative préétablie
qui provoque le retour du chariot 4 dans le sens Y jusqu'à ce que le relais d7 soit
déclenché par actionnement de l'interrupteur de fin de course b3 par le chariot 4.
[0052] Le moteur de programmateur Pm est alors remis en route par l'interrupteur de fin
de course b3. La fermeture du contact P6 a pour effet d'exciter le relais d8, grâce
à quoi, d'une part, par la sollicitation du moteur à couple constant 20 et d'un électro-aimant
non représenté, le bras 14 et ainsi le galet palpeur 15 sont amenés dans leur position
de repos et, d'autre part, par un autre contact du relais d8, le registre à décalage
42 est effacé. Le cycle du programmateur se poursuit jusqu'à ce que le contact Po
soit actionné ce qui termine le cycle de meulage et provoque la mise hors du circuit
du moteur du programmateur. La machine est ainsi prête pour un nouveau cycle de meulage.
[0053] Dans le dispositif décrit jusqu'à présent, le potentiomètre sinus-cosinus 29 sert
d'instrument de mesure pour déterminer le trajet du galet palpeur 15 et intervient
pour établir le rapport des vitesses dans le sens X et dans le sens Y, étant entendu
que les valeurs analogiques fournies par le potentiomètre sinus-cosinus sont stockées
après digitalisaticn dans le registre à décalage. Il est cependant aussi possible
de détecter les coordonnées du trajet du galet palpeur d'une autre façon. Ainsi, la
position du galet palpeur peut, par exemple, être déterminée au moyen d'un système
de coordonnées auxiliaire immédiatement par un générateur de signaux numériques. Un
dispositif fonctionnant selon ce principe est décrit avec référence aux figures 9
et 10. Il est également possible de déterminer les coordonnées de trajet du galet
palpeur en faisant appel à des composants électroniques. Une telle forme d'exécution
fonctionnant au moyen de composants électroniques est décrite en détail avec référence
aux figures 11 et 12.
[0054] Le dispositif fonctionnant au moyen d'un système de coordonnées auxiliaires et représenté
aux figures 9 et 10 sera décrit d'abord. La partie inférieure de la figure 9 est une
vue en plan des parties principales de la machine à meuler du type représenté sur
la figure 1, carportant le pont 1 qui peut se déplacer sur les rails 2, le chariot
4 qui peut se déplacer le long du pont 1 et le système de palpage formé du bras 14
et du galet palpeur 15. Le déplacement du pont 1 dans la direction X est commandé
par le moteur d'entraînement 3 et le déplacement du chariot 4 dans la direction Y
est commandé par le moteur d'entraînement 5 monté sur le chariot 4. Le moteur 11 qui
est aussi monté sur la chariot 4 sert à faire tourner la tête de meulage 10 de telle
façon que la pression soit toujours exercée perpendiculairement au bord de la feuille
de verre.
[0055] Dans un plan situé au-dessus de cette machine à meuler à chariot déplaçable dans
deux directions perpendiculaires et parallèlement à celui-ci est disposé un second
dispositif à chariot également déplaçable dans deux directions perpendiculaires dans
lequel le chariot 124 est monté déplaçable le long du rail 125 dans la direction X
et du rail 126 dans la direction Y. Le rail 125 suivant X est guidé sur la paire de
rails 128, 128' de manière à pouvoir se déplacer parallèlement à celle-ci, tandis
que le rail 126 suivant Y peut se déplacer sur la paire de rails 129, 129' parallèlement
à celle-ci. Le chariot 124 est couplé, par l'intermédiaire de la tringle de couplage
132 représentée schématiquement, au centre du galet palpeur 15 en vue de l'accompagner
de sorte que le chariot 124 décrit un trajet qui correspond au trajet du galet palpeur
15.
[0056] Un générateur de signaux numériques 134 pour la direction X est prévu sur le rail
126 et un générateur de signaux numériques 135 pour la direction Y est prévu sur le
rail 125. Les roues dentées d'entraînement des rotors des générateurs de signaux numériques
134, 135 engrènent chacune de crémaillères, non représentées, qui sont disposées le
long des rails 128', 129. Bien entendu, d'autres montages des générateurs de signaux
numériques sont également possibles, pour autant qu'ils soient reliés mécaniquement
au chariot 124.
[0057] En ce qui concerne les générateurs de signaux numériques 134, 135, ils fournissent
des impulsions de rotation à deux signes, c'est-à-dire que lorsque les générateurs
de signaux numériques se déplacent dans le premier sens, des impulsions de tension
positives sont produites et lorsqu'ils se déplacent dans le sens inverse, les impulsions
de tension produites sont négatives. Les impulsions provenant des générateurs de signaux
numériques 134 et 135 sont fournies à un micro-ordinateur 137 à caractéristique de
registre à décalage. Le micro-ordinateur fournit, avec le retard correspondant, des
impulsions de commande positives ou négatives, par l'intermédiaire du conpteur de
différence de marche avant - marche arrière 138, au convertisseur numérique-analogique
139, à partir duquel la valeur analogique correspondante parvient à l'anplificateur
140 qui, pour sa part, commande le moteur d'entraînement 3 destiné à déplacer la tête
de meulage dans le sens X. Le générateur tachymétrique 141 couplé au moteur d'entraînement
3 sert à conparer la valeur de consigne et la valeur réelle. Le générateur d'impulsions
142 également couplé à l'axe du moteur d'entraînement 3 a pour mission, à l'extrémité
du trajet de la tête de meulage, d'amener le compteur de différence de marche avant
- marche arrière 138 à zéro, c'est-à-dire que le moteur d'entraînement 3 tourne jusqu'à
ce que la position de départ réelle, dans laquelle le compteur 138 est à zéro, soit
à nouveau atteinte.
[0058] D'une manière analogue, la commande pour le moteur d'entraînement 5 est conçue pour
le déplacement de la tête de meulage dans le sens Y. Les signaux de commande provenant
du micro-ordinateur 137 sont fournis, par l'interniédiaire du compteur de marche avant
- marche arrière 148 et du convertisseur numérique-analogique 149, à l'amplificateur
150 qui, pour sa part, régit la vitesse de rotation et le sens de rotation du moteur
d'entraînement 5. Le générateur tachymétrique 151 qui est couplé à l'axe du moteur
d'entraînement 5 fournit la valeur réelle de vitesse et le générateur 152 fournit,
à la fin du trajet, si à ce moment le compteur 148 n'est pas revenu à zéro, autant
d'impulsions de comnande précédées du signe nécessaire qu'il en faut pour que le conpteur
148 revienne à zéro, de telle sorte que la posi- tien de départ exacte soit atteinte.
[0059] Pour le reste, le pilotage de la machine correspond au pilotage de la réalisation
décrite précédenment en relation avec les figures 4 à 8. En particulier, on utilise
les tensions fournies par les générateurs tachymétriques 141 et 151 pour la commande
du moteur vireur de tête 11 en activant, par l'intermédiaire des lignes 52, 53, le
potentiomètre sinus-cosinus double 54, 55 représenté sur la figure 4. Les tensions
sur ce potentiomètre sinus-cosinus double 54, 55 peuvent à nouveau servir à commander
le générateur de fréquence d'horloge 76 qui détermine le rythme ou la cadence du micro-ordinateur.
[0060] Dans cette forme d'exécution de l'invention décrite avec référence à la figure 9,
il convient de faire en sorte que le micro-ordinateur 137 à caractéristique de registre
à décalage comporte une suppression des emplacements de stockage vides simultanément
sur les deux axes. S'il n'en est pas ainsi, des oscillations pourraient apparaître
dans la vitesse d'avancement lorsque des emplacements vides apparaissent sinultanément
sur les deux axes.
[0061] Alors que dans la forme d'exécution décrite avec référence aux figures 9 et 10, un
dispositif mécanique auxiliaire ayant la forme d'un chariot composé X, Y supplémentaire
est nécessaire, il est possible d'atteindre le même but également par l'agencement
représenté aux figures 11 et 12, dans lequel de tels dispositifs mécaniques supplémn-
taires ne sont pas nécessaires, mais où la position du galet palpeur est obtenue par
voie électrique.
[0062] La machine à meuler, y compris le système palpeur, est fondamentalement construite
de la même façon que celle décrite à prcpos de la figure 9. Comme le montre la figure
11, le pont 1 peut être déplacé le long du rail 2 dans le sens X au moyen du moteur
d'entraînement 3 et le chariot 4 est déplacé le long du pont 1 dans le sens Y au moyen
du moteur d'entraînement 5. Le système palpeur monté sur la chariot 4 est à nouveau
fortré du bras 14 et du galet 15. Le rotor 20 d'un moteur à couple constant agissant
sur le bras 14 assure que le galet 15 reste en contact avec le bord de la feuille
de verre 16. Le moteur 11, qui est également monté sur le chariot 4, est prévu pour
tourner chaque fois la tête de meulage 10 de telle façon que la meule soit toujours
pressée perpendiculairement sur le bord du verre. Un potentiomètre à rotation sinus-cosinus
155 est, en outre, couplé à l'axe de rotation du bras 14 portant le galet palpeur
15. Un potentiomètre 156 est monté parallèlement à un rail 2 pour le sens X et un
potentiomètre 158 est prévu parallèlement au pont 1 pour le sens Y. Un contact glissant
159 est prévu sur le pont 1 ; la tension électrique obtenue du potentiomètre 156 constitue
une mesure de la position du centre de la tête de meulage 10 sur l'axe des coordonnées
X. Le contact glissant 160 qui est monté sur le chariot 4 prend, pour sa part, du
potentiomètre 158, une tension électrique qui constitue une mesure de la position
du centre de la tête de meulage 10 sur l'axe de coordonnées Y. Les coordonnées de
trajet du centre de la tête de meulage peuvent ainsi être déterminées simplement.
Le circuit électronique a, à présent, pour fonction de déterminer à partir de ces
données, les coordonnées de trajet du centre du galet palpeur précédant la tête de
meulage. On obtient ce but par les moyens cités sur la base de la relation mathématique
ci-après.
[0063] Lorsqu'on exprime la longueur du bras 14 à partir de son point de pivotement jusqu'au
centre du galet palpeur par AL, les coordonnées de trajet de la tête de meulage par
X
s, Y
s et les coordonnées de trajet du galet palpeur par X
T, Y
T et qu'on exprime l'angle de rotation du bras 14 par α , on peut, came le montre la
figure 11 en détail, exprimer les coordonnées X
T, Y
T de l'emplacement instantané du galet palpeur comme suit :

et

[0064] Les valeurs correspondant au sinus et au cosinus de l'angle α sont obtenues à partir
du potentiomètre sinus-cosinus 155. Ces valeurs permettent de calculer immédiatement
les coordonnées de trajet du galet palpeur de la manière indiquées par l'intermédiaire
de tensions correspondant aux coordonnées de trajet X
s et Y
s obtenues par l'intermédiaire des potentiomètres de trajet 156 et 158.
[0065] Le système analogique décrit ici et formé des potentiomètres 156 et 158 et du potentiomètre
sinus-cosinus 155 peut évidemment aussi être remplacé par un système numérique correspondant,
auquel cas on ut- lise au lieu des potenticnétres 156, 158, des éléments appelés "jauges
numériques" et au lieu du potentiomètre sinus-cosinus 155, un générateur de fonctions
angulaires numérique.
[0066] Le traitement électronique des signaux provenant des potentiomètres 155, 156 et 158
ressort du montage représenté à la figure 12. Pour l'axe X, la tension obtenue à la
prise de sinus 162 est combinée par l'intermédiaire de l'élément séparateur galvanique
163 avec la tension présente au contact glissant 159. La tension résultant de ces
deux tensions est amenée par l'imtermédiaire de la ligne 164 au servo-anplificateur
165 en tant que tension de consigne. Le servo-anplificateur 165 entraîne un système
de mesure combiné formé d'un moteur 166, d'un générateur tachymétriaue 167, d'un générateur
d'impulsion 168 et d'un patentiomètre à rotation 169. Le générateur tachymétrique
167 fournit la tension réelle qui est amenée au serve- amplificateur 165 par la ligne
161. Le potentiomètre à rotation 169 fournit par la ligne 170 le signal qualifié de
rétrosignal de trajet de sorte qu'il se forme avec la valeur de tension introduite
par la ligne 164 une différence de tension qui, en tant que telle, commande le moteur
166. Il s'agit dans ce cas, donc, d'une commande par inertie ; pour une inertie exacte
la différence 'de tension est égale à zéro. Le générateur de signaux numériques qui
est également couplé au moteur 166 correspond au générateur de signaux numériques
134 de la figure 10 et fournit les signaux de trajet qui sont alors utilisés ultérieurement
comme décrit à propos de la figure 10, à laquelle il convient de se référer pour cette
particularité.
[0067] Le traitement des tensions obtenues à partir du potentiomètre 156 au contact glissant
160 et à partir du potentiomètre à rotation sinus-cosinus 155 à la prise de cosinus
172 est exécuté de manière analogue par l'intermédiaire de l'éléimnt séparateur galvanique
173, du servo-anplificateur 175 et du système de mesure combiné formé du moteur 176,
du générateur tachymétrique 167, du générateur de signaux numériques 178 et du potentiomètre
à rotation 179. Le générateur de signaux numériques 178 correspond au générateur de
signaux numériques 135 de la figure 10 et fournit les signaux de trajet pour l'axe
Y qui sont traités comme décrit à propos de la figure 10.
[0068] Dans toute les formes d'exécution d'une machine à meuler conforme à l'invention,
il est possible de prévoir un développement supplémentaire qui réside dans le fait
que l'on ne règle pas la pression de meulage, comte décrit avec référence à la figure
6, uniquement sur une valeur déterminée, mais que l'on augmente ou que l'on diminue
la pression de meulage pendant le déplacement autour de la feuille de verre en des
endroits critiques, par exemple au niveau des coins aigus, pour produire en ces endroits,
d'une manière voulue, des arrondis de rayons souhaités. Pour la régulation du moteur
à couple constant 110 déterminant la pression de meulage, suivant cette forme de réalisation,
on utilise les signaux qui sont fournis par le générateur tachymétrique 32 et qui
représentent une mesure de la modification angulaire de la direction de meulage.
[0069] Un circuit de commande pour la régulation de la pression de meulage lors d'un déplacement
autour d'une feuille de verre en particulier pour la modification de la pression lors
du passage autour des coins est illustré sur la figure 11. Dans ce cas, le montage
du chariot déplaçable 107 avec la tête de meulage 106, le moteur à couple constant
110, la capsule dynamotnétrique 117 et le régulateur 114 correspond à celui représenté
sur la figure 6.
[0070] La programmation suivant le pourtour illustrée est prévue pour une feuille de verre
à plusieurs coins et elle comprend essentiellement un compteur numérique de présélection
courant 180 présentant dix possibilités de présélection grâce auxquelles la pression
de meulage peut être augmentée ou diminuée en cinq coins au maximum et, lorsque les
coins ont été franchis, cette pression peut être chaque fois ramenée à sa valeur normale.
Pour le réglage de la pression normale, on utilise le potentiaretre Rl, tandis que
le niveau de la pression de meulage sur les coins individuels de la feuille de verre
de la série est réglé au moyen des potentiomètres R2 à R6. La tension de commande
pour le régulateur 114 qui a avantageusement la forme d'un servo-anplificateur à quatre
quadrants, est amenée au régulateur 114 par l' intermédiaire de la ligne 182 et du
contact P2. Le patenticsriètre R7 sert à régler la valeur de la force de retrait du
moteur à couple constant 10 et la tension de commande ainsi réglée est fournie à l'amplificateur
114 par l'intermédiaire du contact d5.
[0071] Les signaux de commande pour la modification de la pression de meulage au niveau
des coins sont fournis par la machine tachymétrique 32 qui assure également l'expansion
du registre à décalage qui est camandé par l'intermédiaire de la ligne 183. Les signaux
fournis par la machine tachymétrique 32 correspondent à la vitesse angulaire du bras
14 sur lequel le galet palpeur 15 est monté. Etant donné que la pression de meulage
ne doit être modifiée que pour des angles relativement aigus, car seuls des angles
plus petits ou égaux à 90° sont critiques pour la pression de meulage, la tension
de la machine tachymétrique 32 est appliquée à un dispositif de déclenchement de mesure
184. Le point de commutation souhaité est réglé dans ce dispositif de déclenchement
de mesure à l'aide du potentiomètre 185, c'est-à-dire qu'il est ainsi établi à partir
de quel angle de coin une modification de la pression de meulage doit être effectuée.
Si lorsque le galet palpeur 15 atteint un coin, la machine tachymétrique 32 produit
une ten
- sion qui fait fonctionner le dispositif de déclenchement 184, le relais dl3 est actionné
pendant un court laps de temps.
[0072] Dans la zone du compteur de présélection 180, le relais dl4 est excité par le relais
dl3 et se maintient alors spontanément. Le relais dl4 alimente simultanément le compteur
numérique de présélection 180 qui, a ce moment, est encore à zéro, au moyen des impulsions
d'horloge de comptage prélevées sur le générateur de signaux d'horloge 76 qui commande
le registre à décalage. Le compteur de présélection 180 est programmé de telle façon
qu'après une distance de trajet constante, qui correspond à la longueur A
T du bras du galet palpeur 14, le relais Zl du compteur fonctionne. Le relais Zl assure
que le potentiomètre R2 présente la valeur de consigne, tandis qu'avant cela, c'était
le potentiomètre Rl qui en était chargé. Pendant la présélection suivante, on détermine
pour quelle distance de trajet le potentiotretre R2 reste enclenché. Cela signifie
que, lorsque le relais de conpteur Z2 fonctionne, la tension de commande est ramenée
sur le potentiomètre Rl, ce qui interranpt simultanément la chaîne vers l'élément
ou curseur de déclenchement dl5. Le relais dl4 est déclenché de ce fait, à la suite
de quoi le rythme de comptage est interrompu et le compteur de présélection est arrêté.
[0073] Si le galet palpeur 15 détecte ensuite le second coin critique, le relais d14 est
à nouveau fermé et l'opération que l'on vient de décrire se répète, cette fois par
l'intermédiaire des relais de présélection Z3 et Z4. Pour le troisième coin, l'opération
décrite se répète à nouveau, et ce par l'intermédiaire des relais de présélection
Z5 et Z6. La pression de meulage peut, de cette façon, et à l'aide de ce système,
être réglée sur une valeur souhaitée pour un nombre de coins pouvant aller jusqu'à
cinq, indépendamment pour chacun d'eux, c'est-à-dire que chaque coin peut être traité
au moyen d'une autre pression de meulage. Au terme de l'opération de moulage, le compteur
numérique de présélection 160 est remis à zéro par le dispositif de commande de la
machine à meuler par l'intermédiaire de l'entrée d'effacement 186.
1. Procédé pour le pilotage automatique d'une machine suivant un trajet, en particulier
d'une machine à meuler les bords de feuilles de verre comportant une tête de meulage
montée sur un chariot à double mouvement suivant deux directions X, Y, caractérisé
en ce qu'un organe palpeur monté sur le chariot portant la tête de meulage, précédant
cette tête et palpant le bord de la feuille de verre, détermine le programme de pilotage
de trajet pour une distance définie en avant de la tête de meulage, les coordonnées
X et Y des points du trajet étant stockées dans un registre à décalage biaxial et,
après avoir traversé le registre à décalage, étant utilisées pour comander les moteurs
d'entraînement du chariot portant la tête de meulage.
2. Dispositif pour l'exécution du procédé suivant la revendication 1, comportant un
outil de travail, par exenple une tête de meulage (10), monté sur un chariot à double
mouvement suivant deux directions X, Y, caractérisé en ce que pour une vitesse résultante
préétablie de l'outil, c'est-à-dire pour une somme des vitesses constante du chariot
(4) à double mouvement suivant les directions X et Y , le rapport des vitesses des
moteurs d'entraînement suivant X et Y (3, 5) est réglé à l'aide d'un organe palpeur
qui comporte un bras (14) pouvant pivoter autour de l'axe de rotation (18) de la tête
de meulage (10) et un galet palpeur monté sur ce bras (14), précédant la tête de meulage
(10) pressé contre le bord de la feuille de verre (16) et suivant ainsi son contour,
le sens du déplacement du galet palpeur (15) étant continuellement pris en compte
et les signaux ainsi obtenus étant amenés, par l'intermédiaire d'un registre à décalage
correspondant à la distance (AT) entre le galet palpeur (15) et la tête de meulage,
au circuit de commande des moteurs d'entraînement suivant X et Y.
3. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce que le galet palpeur (15)
monté sur le bras (14) pouvant pivoter présente un diamètre correspondant à peu près
au diamètre de la meule appartenant à la tête de meulage.
4. Dispositif suivant les revendications 2 et 3, caractérisé en ce que pour produire
la pression du galet palpeur (15) sur la feuille de verre (16), un moteur électrique
a couple constant (20) est prévu, moteur qui transmet un couple à l'arbre (19) auquel
est relié le bras (14) qui porte le galet palpeur.
5. Dispositif suivant les revendications 2 à 4, caractérisé en ce que pour déterminer
le sens de rotation du galet palpeur (15) un instrument de mesure de rotation (29)
couplé au galet palpeur et effectuant le même déplacement que le centre du galet palpeur
est prévu, l'axe de rotation (25) de cet instrument étant pourvu d'une roulette traînante
(27) disposée à distance de l'axe (25) et roulant sur une plaque plane (30).
6. Dispositif suivant la revendication 5, caractérisé en ce que l'instrument de mesure
de rotation (29) est monté sur un support (22) dont la position angulaire spatiale
reste constante.
7. Dispositif suivant les revendications 5 et 6, caractérisé en ce que le support
(22) de l'instrument de mesure de rotation (29) est une roue dentée (22) montée tournante
dont la position angulaire est déterminée par une autre roue dentée (23) à position
angulaire fixe et une chaîne (24) qui accouple la roue (23) à la roue dentée (22).
8. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisé en ce
que le support (22) de l'instrument de mesure (29) couplé au galet palpeur (15) de
manière à l' accmpagner est monté sur un bras (21) disposé au-dessus du plan de meulage
et relié cinématique- ment au bras (14).
9. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisé en ce
que l'instrument de mesure de rotation (29) est un générateur de signaux de rotation
par induction.
10.Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisé en ce
que l'instrument de mesure de rotation (29) est un potentiomètre sinus-cosinus.
11. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 5 à 10, caractérisé en
ce qu'un registre à décalage expansible comportant un nombre variable d'emplacements
de stockage est utilisé comme registre à décalage (42), le nonbre d'emplacements de
stockage chaque fois occupés pouvant être réglé en fonction de la vitesse angulaire
du bras (14) portant le galet palpeur (15).
12. Dispositif suivant la revendication 11, caractérisé en ce qu'une machine tachymétrique
(32) ou un générateur de signaux numériques dont la tension de sortie ou la fréquence
influence le nombre des enplacements du registre à décalage est couplé au bras (14)
portant le galet palpeur et tourne avec lui.
13. Dispositif suivant la revendication 12, caractérisé en ce que la machine tachymétrique
(32) ou le générateur de signaux numériques est monté sur l'arbre (19) portant le
bras (14) ou est couplé à cet arbre.
14. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 2 à 13, caractérisé en
ce que le registre à décalage (42) fait partie d'un micro-ordinateur.
15. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 2 à 14, caractérisé en
ce que deux potentiomètres (34, 35) précèdent l'instrument de mesure de rotation (29)
pour préétablir la vitesse de meulage résultante et déterminent les tensions maximales
fournies au moteur d'entraînement suivant X et au moteur d'entraînement suivant Y
(3, 5).
16. Dispositif pour l'exécution du procédé suivant la revendication 1, coicportant
un outil de travail, par exenple une tête de meulage, monté sur un chariot à double
mouvement composé suivant X et Y, caractérisé en ce que pour une vitesse préétablie
résultante de l'outil sur le chariot (4), un galet palpeur (15) roulant sur le bord
de la feuille de verre et précédant la tête de meulage (10) est prévu sur un bras
(14) pouvant pivoter autour du centre de la tête de meulage (10), et un deuxième chariot
à double mouvement (124) est couplé à ce galet palpeur (15) de manière à l'accompagner,
les coordonnées des points du trajet de ce dernier étant fournies par des générateurs
de signaux numériques (134, 135) reliés mécaniquement au deuxième chariot (124), étant
entendu que les signaux fournis par les générateurs de signaux numériques (134, 135)
sont amenés à un registre à décalage ou à un micro-ordinateur (13) à caractéristique
de registre à décalage.
17. Dispositif pour l'exécution du procédé suivant la revendication 1, comportant
un outil, par exemple une tête de meulage, monté sur un chariot à double mouvement
composé suivant X et Y (4), caractérisé en ce que pour une vitesse préétablie résultante
de l'outil sur le chariot (4) un galet palpeur roulant sur le bord de la feuille de
verre (16) et préoédant la tête de meulage (10) est prévu sur un bras (14) pouvant
pivoter autour du point de rotation de la tête de meulage et pour la détermination
des coordonnées des points du trajet de ce galet palpeur (15), est monté, d'une part,
parallèlement à l'axe X et à l'axe Y, respectivement un potentiomètre (156, 158) à
partir duquel des contacts glissants (159, 160) reliés au chariot (4) prélèvent des
tensions électriques qui correspondent à la position de la tête de meulage (10) et,
d'autre part, un instrument de mesure de rotation (155) à caractéristique de sinus-cosinus
couplé au bras pouvant pivoter, étant entendu que les informations de trajet pour
la position du galet palpeur (15) sont obtenues à partir des tensions résultant de
la cmbinaison des tensions prélevées aux patentiaretres (156, 158, 155).
18. Dipositif suivant l'une quelconque des revendications 2 à 17, caractérisé en ce
que la tête de meulage (10) est montée tournante sur le chariot à double mouvement
composé (4) et la position angulaire spatiale de la tête de meulage (10) est déterminée
par un moteur d'entraînement qui est commandé par les signaux électriques de réglage
de la vitesse d'entraînement des moteurs suivant X et Y.
19. Dispositif suivant la revendication 18, caractérisé en ce que les signaux utilisés
pour camander le moteur d'entraînement (11) de la tête de meulage, prélevés du registre
à décalage (42) ou des machines tachymétriques (48, 49, 141, 151) reproduisant la
position réelle des moteurs d'entraînement suivant X et Y (3, 5) sont fournis à un
potentiomètre sinus-cosinus double (54, 55) dont l'axe de rotation est couplé mécaniquement
à l'axe de rotation du moteur d'entraînement (11) et qui fournit la tension de commande
pour le régulateur (61) du moteur (11).
20. Dispositif suivant la revendication 19, caractérisé en ce que les tensions prises
du potentiomètre sinus-cosinus double (54, 55) sont utilisées pour la commande du
générateur de signaux d'horloge (76) qui détermine la fréquence d'horloge du regfistre
à décalage (42).
21. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 2 à 20, caractérisé en
ce qu'à l'intérieur de la tête de meulage tournante (10), l'outil de meulage (106)
est monté coulissant sur un chariot (107) et un moteur à couple constant (110) agissant
sur le chariot (107) est prévu pour le réglage de la pression de meulage.
22. Dispositif suivant la revendication 21, caractérisé en ce que la pression produite
par le moteur à couple constant (110) est transmise par l'intermédiaire d'une capsule
manométrique (117) au chariot (107) dont le signal électrique de sortie est fourni
au régulateur (114) agissant sur le moteur (110) pour régler la pression préétablie.
23. Dispositif suivant les revendications 21 et 22, caractérisé en ce que pour modifier
la pression de meulage lors du passage autour d'un coin, le régulateur (114) est activé
par les signaux produits par la machine tachymétrique (32) indiquant la vitesse angulaire
du bras de palpage (14).
24. Dispositif suivant la revendication 23, caractérisé en ce qu'un compteur de présélection
(180) comportant des potentiomètres de réglage (Rl à R6) associés à ses contacts,
précède le régulateur (114), pour la présélection de la pression souhaitée au niveau
de chaque coin de la feuille de verre.
25. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 2 à 24, caractérisé en
ce qu'un circuit prograinnateur est prévu pour commander le déroulement dans le temps
des fonctions individuelles.