[0001] Procédé et appareillage pour le moulage d'alliages métalliques à l'état thixotropique.
[0002] L'invention se rapporte au moulage des alliages métalliques qui ont été mis au cours
de leur élaboration à l'état de suspension thixotropique.
[0003] On réalise une suspension de ce genre en chauffant un alliage métallique jusqu'à
une température nettement supérieure à la température du liquidus afin qu'il soit
totalement à l'état liquide, puis on l'agite pendant qu'on laisse sa température s'abaisser
à une valeur intermédiaire comprise entre ladite température du liquidus et la température
du solidus. Les dendrites qui tendent à se former pendant ce refroidissement sont
transformées par l'agitation en globules de forme approximativement sphéroîdale.
[0004] Cet état de la technique est illustré par les brevets américains n
Os 3 902 544 et 3 948 650.
[0005] Dans le premier (n° 3 902 544) de ces brevets,il est indiqué que l'alliage métallique
thixotropique peut être coulé en continu sous forme d'un lingot, ou qu'il peut être
moulé sous pression dans un moule métallique sous l'effet d'un piston poussé par un
vérin, ou encore qu'il peut être mis à une forme définitive désirée par compression
entre les deux parties d'une matrice d'estampage.
[0006] Dans le second de ces brevets, il est envisagé de couler l'alliage thixotropi
que dans des lingotières afin d'obtenir des lingots. Ces derniers peuvent, ensuite,
être réchauffés à nouveau à une température intermédiaire comprise entre les températures
du solidus et du liquidus puis mis à la forme des pièces désirées par un procédé tel
que l'estampage ou le forgeage.
[0007] Il est avantageux de mettre les alliages métalliques à leur forme définitive à partir
d'une suspension thixotropique parce que le retrait entre la température intermédiaire
à laquelle ils sont mis en forme et leur température finale à l'état solide est moins
important, de sorte que l'on diminue considérablement le risque de retassure et de
fissuration au cours du refroidissement.
[0008] Le mérite de l'invention repose sur le fait d'avoir compris qu'il est possible de
couler un alliage à l'état thixotropique directement dans un moule sous l'effet de
la force centrifuge. On évite ainsi de passer par l'étape intermédiaire de la coulée
d'un lingot qui a les inconvénients suivants :
- consommation supplémentaire d'énergie pour réchauffer les lingots,
- lenteur du processus qui s'opère en deux étapes,
- mise en forme finale entrainant à nouveau une assez forte consommation d'énergie.
[0009] On évite aussi l'emploi de moyens de mise en forme qui nécessitent un outillage encombrant
et coûteux et qui sont consommateurs d'énergie, comme le moulage par injection sous
pression et l'estampage.
[0010] Conformément à l'invention, on combine dans un procédé nouveau une opération de préparation
dans un creuset d'un alliage à l'état thixotropique à l'aide d'un moyen d'agitation
de type mécanique ou autre; au creuset est associé un moule ayant une cavité qui représente
la pièce désirée; quand l'alliage est à l'état voulu, on entraine l'ensemble moule-creuset
en rotation à une vitesse qui provoque le transvasement de l'alliage entre le creuset
et le moule sous l'effet de la force centrifuge.
[0011] De préférence, on chauffe le moule à la température de l'alliage à l'aide d'un four
amovible que l'on écarte avant la mise en rotation de l'ensemble moule-creuset.
[0012] L'invention concerne aussi un appareillage permettant la mise en oeuvre du procédé
défini ci-dessus.
[0013] Cet appareillage est du type à centrifugation généralement appelé fronde comprenant
un creuset monté pour être entrainé en rotation autour d'un axe vertical, un moule
accolé à ce creuset au moins pendant la rotation; selon l'invention cet appareillage
comprend un moyen d'agitation de l'alliage contenu dans le creuset disposé avec une
possibilité de dégagement rapide hors de ce dernier; de préférence un four chauffant
mobile est disposé, en outre, pour contenir le moule et le chauffer avant la coulée
et pour être écarté de ce moule avant l'entraînement en rotation.
[0014] On donnera maintenant une description d'un exemple de réalisation de l'invention
et d'une variante qui peut lui être apportée. On se reportera aux dessins annexés
dans lesquels :
- la figure 1 est une vue générale d'un exemple préféré d'une installation conforme
à l'invention ,
- les figures 2 et 3 sont respectivement des vues agrandies de détail montrant deux
modes de réalisation d'éléments d'agitation utilisables dans l'installation de la
figure 1 ,
- les figures 4a, 4b, 4c sont des vues de détail montrant à diverses positions pendant
l'utilisation les pièces principales de l'appareillage de l'invention ,
- les figures 5a, 5b, 5c sont des vues analogues à celles des figures 4a, 4b, 4c montrant
une variante de réalisation,
- les figures 6a, 6b sont des vues respectives des deux noitiês d'un moule montrant
le résultat d'une coulée effectuée avec une machine de centrifugation classique sans
application du procédé de l'invention ,
- la figure 7 est une vue analogue à la figure 6a d'une moitié d'un moule montrant
le résultat d'une coulée effectuée avec la machine de centrifugation de la figure
1 avec application du procédé de l'invention ,
- la figure 8 est une vue en coupe selon VIII-VIII de la pièce retirée du moule de
la figure 7.
[0015] Un appareillage conforme à l'invention comprend une machine de coulée centrifuge
du type fronde, connue en soi, que l'on ne décrira donc pas en détail. Une telle machine
comprend un arbre 1 à axe vertical accouplé en rotation à un moteur électrique 2.
A l'extrémité supérieure de cet arbre 1 est calé en rotation dans un plan horizontal
un équipement tournant 3 qui présente sur un côté de l'arbre 1 un étrier 4 entre les
branches duquel un creuset 5 est supporté par un arbre transversal horizontal 6. Deux
contrepoids 7 s'élèvent à partir de l'arbre 6 à l'opposé du creuset-5. A l'extrémité
de l'étrier 4 est monté entre ses deux branches un moule 8 disposé horizontalement
avec son ouverture 10 tournée vers le creuset 5. A l'opposé de l'étrier 4, de l'autre
côté de l'arbre 1, l'équipement tournant 3 comprend un contrepoids général 11. Le
creuset 5 et le moule 8 sont disposés de façon que, quand l'équipement 3 est entrainé
en rotation par le moteur 2, les contrepoids 7 s'inclinent vers l'extérieur et font
prendre progressivement au creuset 5 une position horizontale avec son ouverture 12,
qui était tournée vers le haut, dirigée vers le moule 8 et se trouvant en face de
l'ouverture 10 de ce dernier. A ce moment, le contenu du creuset 5 est transvasé dans
le moule 8. Au creuset 5 est associé, en dessous de l'équipement tournant 3, un inducteur
13 qui met en fusion le contenu de ce creuset et qui peut être escamoté vers le bas
pour permettre la rotation et la coulée centrifuge décrite ci-dessus.
[0016] Pour mesurer la température de la masse en fusion à l'intérieur du creuset 5, on
peut se servir d'un pyromètre optique ou, comme le montre la figure 1, d'un thermocouple
14 rendu escamotable par rapport au creuset 5 grâce à un vérin pneumatique 15.
[0017] La machine classique que l'on vient de décrire sert couramment à la coulée par centrifugation
de pièces de prothèse dentaire, à une température supérieure à la température du liquidus
TE. Avec un alliage d'essai cuivre-étain à 11% d'étain, la température de coulée est
de 1200°C pour une température du liquidus Tt de cet alliage de 985°C, soit avec un
écart de 215°C au-dessus de cette température Tf. Un tel alliage a une température
du solidus Ts de 780°C . On a utilisé cette machine pour couler ce même alliage à
une température de 930°C intermédiaire entre T
p et Ts. Après avoir fondu cet alliage à une température de 1200°C on l'a laissé refroidir
jusqu'à 930°C et, alors qu'il était à l'état pâteux, on a provoqué la coulée centrifuge
par rotation.
[0018] Le résultat est illustré par les figures 6a, 6b qui montrent le moule 8 ouvert. La
cavité de ce dernier représentait l'empreinte d'une prothèse dentaire. On peut constater
qu'elle n'a pas été remplie. Une faible quantité de métal 16 est venue remplir la
cheminée 17 de la cavité 18 mais la plus grande partie du métal est restée dans le
creuset 5.
[0019] Selon l'invention, la machine décrite plus haut est équipée d'un moyen d'agitation
19 comprenant au moins un élément d'agitation susceptible d'être engagé dans le creuset
5 et d'en être dégagé facilement et rapidement. Ce moyen d'agitation 19 comprend un
moteur 20 à arbre vertical dirigé vers le bas et terminé par un mandrin de serrage
21 dans lequel est tenue solidement l'extrémité supérieure d'une tige 22. Celle-ci
est munie de plusieurs éléments d'agitation en nitrure de silicium. On peut monter
sur la tige 22 (voir la figure 2) plusieurs plaquettes diamétrales 23, étagées sur
une longueur sensiblement égale à la profondeur du creuset 5. Ces plaquettes traversent
la tige 22 dans des trous prévus à cet effet et sont immobilisées par des chevilles
transversales 24. La longueur de chaque plaquette 23 est fixée en fonction du profil
et de la dimension transversale du creuset 5.
[0020] En variante (fig. 3) la tige 22 est coulée en si
3N
4 en une seule pièce avec deux pales opposées 25 qui contiennent entre elles la partie
extrême inférieure de cette tige 22. Ces pales 25 ont un profil général qui correspond
au profil intérieur tronconique du creuset 5. Elles sont traversées en dehors de la
tige 22 par de nombreux trous 26. De préférence, les trous 26 sont en quinconce entre
un côté et l'autre de l'arbre 22; ils viennent de moulage avec la tige.
[0021] Le moteur 20 du moyen d'agitation 19 est lui-même fixé à l'extrémité de la tige de
piston d'un vérin supérieur 27 et il est pourvu latéralement de fourreaux espacés
28 qui entourent des glissières 29. De cette façon on peut faire descendre les éléments
d'agitation 23 ou 25 à l'intérieur du creuset 5 ou les en retirer, facilement et rapidement
quand ce creuset 5 occupe une position d'arrêt déterminée.
[0022] Dans cet exemple, le moyen d'agitation 19 est supporté par des supports (non représentés)
qui sont extérieurs à l'équipement tournant 3. On pourrait monter sur ce dernier un
moyen d'agitation, entre l'arbre 1 et le creuset 5, par exemple sur la face supérieure
de l'étrier 4. On réduirait ainsi l'encombrement en hauteur de la machine mais la
masse à entraîner en rotation serait plus importante.
[0023] Dans les deux cas, qui sont équivalents au point de vue de l'invention, la tige 22
et les éléments d'agitation 23, 25 doivent pouvoir être dégagés rapidement du creuset
5.
[0024] Selon l'invention, il est extrêmement souhaitable, bien que ce ne soit pas strictement
nécessaire en toutes circonstances, de chauffer le moule 8 à une température voisine
de la température intermédiaire de l'état thixotropique de l'alliage à mouler et de-préférence
égale à cette température. L'équipement tournant 3 a une position d'arrêt déterminée
dans laquelle un four 30 peut être avancé pour contenir presque totalement le moule
8. Ce dernier est porté entre les branches de l'étrier 4 et il s'étend au-delà de
leurs extrémités qui sont réunies par un anneau 31. Le moule 8 est engagé dans l'anneau
31 et s'étend au-delà de ce dernier. Le four 30 est creux; il est disposé horizontalement
avec son ouverture 32 tournée vers le moule 8. Il est monté sur un chariot 33 qui
est lui-même déplaçable sur des rails 34 au moyen d'un vérin 35 auquel il est attelé.
De préférence, le four 30 est du type à résistances électriques de chauffage et il
est muni d'un thermocouple 36 de contrôle de sa température intérieure. De cette façon,
on peut faire avancer le four 30 pour qu'il contienne et chauffe le moule 8 et le
faire reculer pour dégager ce dernier.
[0025] Dans cette même position déterminée d'arrêt, l'inducteur 13 entoure le creuset 5
pour y faire fondre l'alliage.
[0026] La machine de coulée centrifuge que l'on a décrite plus haut avec un creuset 8 basculant
sous l'effet de la force centrifuge peut être réalisée selon une variante connue en
soi illustrée par les figures 5a à 5c. Dans ce cas, le creuset 5 n'est pas basculant;
il reste toujours en position verticale mais il a une ouverture supérieure latérale
37 au point de sa paroi extérieure le plus éloigné de l'arbre 1.
[0027] Le moule 8 est accolé au creuset 5 avec son ouverture 10 abouchée avec l'ouverture
37. Pendant la rotation, le métal s'élève le long de la paroi du creuset 5 à l'opposé
de l'arbre 1 et il passe dans le moule 8 en empruntant l'ouverture 37 et l'entrée
10.
[0028] Cette variante ne modifie en rien par ailleurs l'appareillage de l'invention qui
comprend toujours le moyen d'agitation 19 suggéré par la tige 22 et les pales 25 sur
la figure 5a et le four 30 représenté seul par simplification sur la même figure 5a.
[0029] . On notera que d'autres variantes pourraient être apportées à la machine à mouler
sans que l'on sorte pour autant du cadre de l'invention.
[0030] Le fonctionnement de l'appareillage pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention
comprend les opérations successives suivantes :
1°/ (Figures 4a et 5a) - a) chauffage du moule 8 à une température Tm intermédiaire comprise entre la température du liquidus Tℓ et la température du solidus
TA de l'alliage métallique. T

< Tm < Tℓ. Le moule 8 peut être éventuellement préchauffé dans un four extérieur à l'appareillage
avant d'être maintenu à la température Tm par le four 30 ;
- b) fusion de l'alliage métallique à une température Tc1 supérieure à la température du liquidus Tc1 > Tℓ.
2°/ (Figures 4b et 5b) - a) descente de l'agitateur et mise en rotation des pales
25 pour brasser le métal à la température Tc1;
- b) refroidissement du creuset 5 à une température Tc2 tel que Tp < Tc2 < Tℓ, intermédiaire entre TA et Tℓ.
3°/ (Figures 4c et 5c) - Ensuite simultanément les opérations suivantes sont enclenchées
:
a) arrêt de l'agitateur,
b) remontée des pales 25,
c) escamotage du four 30 pour libérer le moule 8,
d) escamotage du moyen de chauffage par induction 13 vers le bas pour libérer le creuset
5,
e) escamotage vers le haut du thermocouple 14.
[0031] Aussitôt que les opérations a à e ont été exécutées, le moteur 2 entraîne en rotation
l'axe 1.
[0032] S'il s'agit d'un creuset 5 du type non basculant, le métal s'écoule par l'orifice
37 (figure 5c).
[0033] S'il s'agit d'un creuset 5 du type basculant, les contrepoids 7 l'inclinent horizontalement
grâce à la force centrifuge et le métal est projeté directement de l'orifice 12 du
creuset 5 à travers l'entrée du moule 8 dans la cheminée 17 de sa cavité (figure 4c).
[0034] Un essai a été effectué avec l'appareillage de l'invention pour couler le même alliage
cuivre-étain à 11% d'étain, mentionné.plus haut, dans un moule ayant la même empreinte
18 mais en appliquant le procédé de l'invention, à titre de comparaison avec l'essai
de coulée classique décrit plus haut illustré par les figures 6a, 6b.
[0035] Pour ce deuxième essai, conforme à l'invention, le moule 8 a été chauffé et maintenu
à la température T = 930°C par le four 30. L'alliage a tout d'abord été fondu à la
température T
f = 1200°C.
[0036] Les pales 25 de l'agitateur 19 ont été plongées dans le creuset 5 puis mises en rotation;
on a laissé la température du creuset 5 s'abaisser à la température de 930°C tout
en maintenant l'agitation.
[0037] Après brassage de quelques minutes, le four 30, l'agitateur 19, le thermocouple 14,
l'inducteur 13 ont été escamotés et la coulée centrifuge par rotation de l'axe 1 a
été exécutée aussitôt, à la vitesse de 400 t/mn.
[0038] Après démoulage il a été constaté que la cavité 18 du moule 8 était parfaitement
remplie comme le montre la figure 7.
[0039] La cavité 18 était l'empreinte d'une prothèse. dentaire 38 dont la coupe est représentée
sur la figure 8. Cette dernière montre que la pièce désirée était complète, totalement
saine, et que sa structure n'était pas dendritique mais composée de nombreux globules
de forme approximativement sphéroldale.
[0040] L'invention permet, à partir d'une machine classique de moulage par centrifugation,
d'apporter un perfectionnement qui rend cette machine apte à la réalisation de pièces
coulées à l'état thixotropique, avec tous les avantages qui en découlent. En outre,
on peut remarquer que la température de coulée pendant le deuxième essai conforme
à l'invention était inférieure de 270°C à la température de coulée classique.
[0041] L'invention démontre que, contrairement à ce que l'on croyait jusqu'à présent, la
mise en forme d'un alliage à l'état thixotropique ne nécessite pas une pression considérable
ni des organes puissants comme dans le moulage sous pression en moule fermé ou l'estampage
dans une matrice. La force centrifuge suffit à réaliser une pièce moulée saine dans
un moule ouvert d'un alliage à l'état thixotropique, à la vitesse normale habituelle
de rotation pour ce mode de moulage.
[0042] Dans l'exemple décrit ci-dessus, le moyen d'agitation est un moyen mécanique conçu
pour être retiré du creuset. Sous son aspect le plus général, l'invention prévoit
de combiner à une machine à mouler par centrifugation un moyen d'agitation approprié
qui n'est pas nécessairement mécanique. Dans certaines circonstances, le chauffage
et le maintien en fusion de l'alliage à l'aide de l'inducteur 13 créent dans cet alliage
une agitation qui suffit à le mettre à l'état thixotropique. Au besoin, un circuit
électromagnétique complémentaire peut être adjoint à l'inducteur 13 pour brasser le
métal à l'état mi-liquide mi-solide et donner naissance à l'état thixotropique. L'invention
couvre également ce moyen d'agitation non mécanique.
1. Procédé de moulage d'un alliage métallique à l'état thixotropique caractérisé en
ce qu'on transfère cet alliage à l'état thixotropique entre un creuset dans lequel
il a été préparé et un moule sous l'effet de la force centrifuge produite par la rotation
du creuset et du moule.
2. Procédé selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'on chauffe le moule avant
la coulée à une température voisine de la température de l'alliage à l'état thixotropique.
3. Appareillage pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1, comprenant
une machine à mouler par centrifugation ayant un creuset (5) et un moule (8) accolé
à ce creuset pendant la rotation pour le transfert de l'alliage, caractérisé en ce
qu'il comprend un moyen d'agitation du contenu en fusion du creuset (5), ce moyen
d'agitation étant d'un type quelconque approprié mécanique ou non mécanique.
4. Appareillage selon la revendication 3 caractérisé en ce que le moyen d'agitation
(19) comprend au moins un élément d'agitation mobile apte à être engagé dans le creuset
(5) et à être dégagé de ce dernier facilement et rapidement.
5. Appareillage selon la revendication 3 caractérisé en ce que le moyen d'agitation
est constitué par un circuit électromagnétique associé au creuset et apte à brasser
l'alliage à l'état mi-liquide mi-solide.
6. Appareillage selon la revendication 4 caractérisé en ce que les éléments d'agitation
comprennent une tige (22) à laquelle sont fixées des plaquettes diamétrales étagées
(23.
7. Appareillage selon la revendication 4 caractérisé en ce que les éléments d'agitation
comprennent une tige (22) moulée en Si3N4 qui fait corps avec deux pales opposées (25) traversées par des trous (26).
8. Appareillage selon l'une quelconque des revendications 6, 7 caractérisé en ce que
le profil général des éléments d'agitation (23, 25) correspond au profil intérieur
du creuset (5).
9. Appareillage selon la revendication 5 caractérisé en ce que le moyen d'agitation
(19) est monté déplaçable dans son ensemble en sens vertical au-dessus du creuset
(5) occupant une position d'arrêt déterminée.
10. Appareillage selon la revendication 5 caractérisé en ce que le moyen d'agitation
(19) comprend un moteur (20) ayant un arbre vertical dirigé vers le bas et muni d'un
mandrin de serrage (21) dans lequel on peut faire tenir une tige (22) munie d'éléments
d'agitation (23, 25).
11. Appareillage selon la revendication 5 caractérisé en ce qu'un four de chauffage
(30) conçu pour recevoir et contenir une partie substantielle du moule (8) est monté
mobile par rapport à ce dernier occupant une position d'arrêt déterminée.