[0001] La présente invention concerne un procédé de montage de diode hyperfréquence en vue
de réaliser un module préadapté, par utilisation des dimensions du boitier d'encapsulation
de la diode. Le type de montage selon l'invention s'applique aux diodes à avalanche,
Gunn, Schottky et autres telles que varactors, varicap. L'objet de l'invention est
d'encapsuler une diode dans un boitier tel que l'on réalise un module préadapté, c'est-à-dire
un module permettant d'adapter l'impédance faible de la diode à l'impédance élevée
du milieu environnant, généralement l'air. L'encapsulation est faite avec un anneau
de diélectrique mince, le quartz convenant particulièrement bien, donnant une faible
capacité parasite, et une connexion de type faux beam-lead afin de minimiser l'inductance
parasite. La forme du beam-lead permet également de réduire la capacité parasite.
[0002] L'adaptation d'impédance est nécessaire en hyperfréquence, par exemple dans la bande
94 GHz, pour une diode qui doit rayonner dans l'espace qui l'entoure. Cette adaptation
est particulièrement intéressante sous une forme radiale car elle peut être obtenue
grâce à un boitier ad hoc. Au niveau de la pastille de semi-conducteur, une diode
dans le cas présent, l'impédance que présente celle-ci est du type R + jX, dans lequel
R représente la partie réelle de la résistance de la diode et X la partie imaginaire
de cette résistance, j étant égal par définition à j2 = -1 et est représentatif des
imaginaires. R est négatif pour une diode à avalanche ou une diode Gunn, et positif
pour une diode Schottky ou d'un autre type. La figure 1 aidera à mieux comprendre
l'importance de l'adaptation d'impédance pour l'encapsu- lation d'une diode.
[0003] Sur cette figure 1, soit A la diode dans laquelle la pastille de semiconducteur est
soudée sur une embase métallique et comporte une connexion supérieure. Soit Ø
i diamètre du plot métallique sur lequel est soudée la diode A, Ø
e diamètre de l'embase, c'est-à-dire également le diamètre intérieur de la cavité,
soit B la distance qui sépare la connexion supérieure de l'embase et C l'épaisseur
de la diode, ou encore la distance qui sépare la connexion supérieure du plot sur
lequel est soudée la pastille. La pastille de diode est entourée d'un diélectrique
de constante donnée, ou de plusieurs diélectriques de constantes différentes qui donnent
une constante équivalente moyenne. Selon les cas, le diélectrique qui entoure la pastille
est soit de l'air soit un isolant sous forme de résine. On démontre que l'impédance
de l'espace entourant la diode ayant une valeur R + jX ramené à la périphérie, il
existe un ensemble unique de valeurs de Ø
i, Ø
e, B, C tel qu'il y a adaptation d'impédance du dispositif semiconducteur, soit :

[0004] Cependant, dans la pratique, il suffit que k
1R et k
2X s'approchent suffisamment de R et X car alors les accords mécaniques classiques
dans la monture deviennent extrêmement aisés ; c'est pourquoi l'on dit préadaptation
et non pas adaptation.
[0005] Cette transformation d'impédance est extrêmement intéressante en particulier pour
les diodes à avalanche, car elle simplifie considérablement la cavité : par exemple
la polarisation sur l'électrode supérieure peut être réalisée par un simple fil fin.
En outre et ceci est montré sur la figure 2, la courbe de la puissance délivrée en
fonction d'une autre variable telle que le courant de polarisation I ou la température
ambiante T, est très propre et sans hystérésis, ou sans accroc. Ainsi sur la figure
2, la courbe 1 représente la courbe de puissance de diodes encapsulées dans un boitier
sans adaptation d'impédance : cette courbe ne connaît pas une variation régulière,
mais au contraire présente des décrochages, ceux-ci variant de plus d'une diode à
l'autre selon le boitier. Au contraire la courbe 2 qui présente une variation très
régulière correspond à une diode correctement encapsulée dans un boitier avec adaptation
d'impédance.
[0006] Ceci montre l'importance qu'il y a, surtout à de telles fréquences proches de 100
GHz, à ce qu'une pastille de diode soit correctement encapsulée et montée dans son
boitier, qui fait cavité, tout ceci de préférence à partir de pièces réalisées de
façon collective de façon à être plus industriel.
[0007] L'invention décrit le montage dans un boitier d'une pastille de diode réalisée de
façon collective, et avec des connexions telle que la transformation radiale d'impédance
obtenue atteigne le but fixé à savoir d'un réglage aisé et d'un fonctionnement propre.
Ceci est obtenu d'une part au moyen de connexions internes au boitier en forme d'étoile
métallique dite faux beam-lead parce que les bandes de métal qui constituent l'étoile
ne sont pas planes mais incurvées, l'ensemble de l'étoile formant en son centre un
tronc de pyramide, et d'autres part au moyen d'un anneau de quartz entourant la pastille
de diodes, cet anneau ayant une épaisseur inférieure à 120 microns. Le procédé de
connexion d'une pastille de semiconducteur par poutres métalliques dit beam-lead est
en soit connu, mais les poutres sont très généralement planes, c'est le cas du vrai
beam-lead, ce qui entraîne un effet de capacité parasite entre la connexion supérieure
de la pastille et l'embase sur laquelle celle-ci est montée. Les poutres incurvées
qui ne sont pas parallèles à la surface libre de l'embase mais qui au contraire s'en
éloignent, ainsi qu'un anneau de quartz d'épaisseur inférieure ou égale à 120 microns,
font que la diode est adaptée ou suffisamment adaptée en impédance à son environnement
extérieur, et que sa courbe de puissance en fonction d'autres paramètres telle que
l'intensité de polarisation ou la température ambiante est très propre et sans accroc.
De plus ce type de montage permet un ajustage de la fréquence par légère attaque chimique
de la pastille, avant fermeture du boitier par thermocompression.
[0008] De façon plus précise l'invention concerne un module préadapté pour diode hyperfréquence,
comportant une pastille de diode fixée à l'intérieur d'un boitier constitué par une
embase métallique, un anneau de quartz et un capot métallique, ce module étant caractérisé
en ce que, l'embase constituant une première connexion de la diode, la seconde connexion
est constituée par une étoile métallique, non plane, préformée en forme de corolle,
dont l'extrémité des branches s'appuie sur la face de l'anneau de quartz en contact
avec le capot de fermeture, et dont le centre est en contact avec la pastille de la
diode, la forme curviligne des branches réduisant l'inductance et la capacité parasites
entre cette seconde connexion et l'embase.
[0009] L'invention sera mieux comprise par la desription d'un exemple d'application, laquelle
s'appuie sur les figures annexées qui représentent :
- figure 1 : schéma d'adaptation d'impédance d'une diode à l'espace l'entourant.
- figure 2 : courbe de puissance d'une diode en fonction de sa transformation impédance.
- figure 3 : une diode encapsulée et adaptée en impédance selon l'art antérieur.
- figure 4 : une diode encapsulée et adaptée en impédance selon l'invention
- figures 5 à 8 : étapes de fabrication d'un faux beam-lead.
[0010] A partir des raisons fondamentales, exposées en s'appuyant sur les figures 1 et 2,
qui montrent l'intérêt de l'adaptation d'impédance d'une diode à son boitier d'encapsulation,
la figure 3 représente un exemple d'application selon l'art antérieur.
[0011] Une approche de ces problèmes d'adaptation d'impédance a déjà été faite par la Demanderesse
qui en particulier a déposé les demandes de brevet N° 76 11 442 du 16 Avril 1976 et
N° 78 07 800 du 17 Mars 1978. Ces demandes de brevet décrivent des procédés de montage
qui en fait ne sont pas suffisamment industriels pour beaucoup d'applications.
[0012] La figure 3 représente une partie d'un boitier d'encapsulation d'une diode travaillant
en hyperfréquence. Sur une embase métallique 3 en cuivre, doré et comportant un picot
central, est soudée une pastille de diode 4, sur laquelle a été déposée auparavant
une épaisseur d'or 5. Un disque de quartz 6 est collé autour de la pastille de diode
4 sur l'embase 3 et l'espace compris entre la pastille de diode 4 et l'intérieur du
disque de quartz 6 est remplie par une résine 7. Puis l'ensemble est rôdé jusqu'à
faire réapparaître par amincissement, l'épaisseur d'or 5 qui a été déposée sur la
pastille de diode 4. Une connexion supérieure 8, se présentant soit sous la forme
d'un disque métallique soit sous la forme d'une étoile métallique dite vrai beam-lead
est alors soudée sur l'épaisseur d'or 5, c'est-à-dire en contact avec la diode, et
repose à sa périphérie sur la face libre du disque de quartz 6. L'ensemble est ensuite
recouvert d'un capot, non représenté sur cette figure ou encapsulé dans une cavité
plus complexe si nécessaire.
[0013] Ce type de montage selon l'art connu présente plusieurs inconvénients. En premier
lieu, la connexion 8 qui est un ruban ou une plaque métallique est parallèle à la
face de l'embase sur laquelle est montée la diode et présente ainsi une certaine capacité
parasite, non négligeable à la fréquence de travail de la diode. Et surtout en second
lieu, ce type d'encapsulation est unitaire, nécessite un rôdage, et est donc longue,
coûteuse et peu industrielle. Enfin la diode est montée sans possibilité de réglage
ultérieur, par exemple par amincissement chimique, par une légère attaque acide, puisque
la diode est en fait noyée à l'intérieur d'une résine 7 et protégée sur ses deux faces
par l'embase de cuivre 3 et par l'épaisseur d'or 5 : puisqu'un ajustage n'est pas
possible une fois que l'opération d'encapsulation est effectuée, le réglage ou l'adaptation
en fréquence n'est pas non plus possible.
[0014] La figure 4 représente une diode encapsulée dans un boitier selon l'invention, et
adaptée ou préadaptée suffisamment en impédance.
[0015] La pastille 4 de la diode équipée d'une lamelle d'or 9 servant de radiateur intégré,
l'ensemble 4 et 9 étant découpé dans une rondelle qui en contient un très grand nombre,
est tout d'abord rapportée sur une embase 3 en cuivre nickelé et doré, généralement
par brasure ou par thermocompression de la lamelle 9. Un anneau de quartz 6 est thermo
-comprimé, collé ou soudé sur l'embase 3 au niveau du joint 12, puis la connexion supérieure
10 en forme de faux beam-lead est rapportée sur la pastille de la diode : elle s'appuie
sur la face supérieure 13 de l'anneau de quartz 6, et L l'ensemble est refermé par
un couvercle métallique 11 lui aussi thermocomprimé, collé ou brasé sur la face supérieure
de l'anneau de quartz.
[0016] La connexion 10 de la diode est, comme cela a déjà été dit, en forme d'étoile métallique
dont les branches ne sont pas planes, mais s'éloignent de l'embase 3, ce qui diminue
l'inductance et la capacité parasites. Le fait que la connexion de polarisation 10
se présente sour la forme d'une étoile permet, lorsque la diode a été fixée sur l'embase
et avant que le couvercle 11 ne soit rapporté, de procéder à un réglage de fréquence
d'oscillation du dispositif au moyen d'une légère attaque chimique, qui permet de
réduire le diamètre de la pastille de diode, l'introduction du liquide réactif étant
possible puisque la connexion 10 présente des orifices entre les bras de l'étoile.
[0017] La réalisation de ce type de montage présente peu de difficultés malgré les dimensions
très petites de l'ensemble. A titre d'illustration, non limitative de l'invention,
après découpe dans une rondelle, une pastille de semi-conducteur telle qu'une diode
hyperfréquence Impatt devant fonctionner à 94 GHz a un diamètre de 35 microns, une
épaisseur de 5 microns et se trouve thermocomprimée sur une pièce d'or 9, de 200 microns
de côté et de 50 microns d'épaisseur. L'anneau de quartz 6, métallisé sur ses deux
faces 12 et 13, a un diamètre extérieur compris entre 750 et 800 microns, un diamètre
intérieur compris entre 400 et 450 microns, et une épaisseur de l'ordre de 100 microns
si l'embase de cuivre 3 est plane, ou de l'ordre de 150 microns si l'embase 3 comporte
un plot sur lequel est fixée la diode. Ces dimensions sont citées afin de mettre en
évidence la difficulté qu'il y a à réaliser une étoile métallique qui ne soit pas
plane : sa fabrication échappe aux techniques connues de la métallurgie et est expliquée
au moyen des figures 5 à 8.
[0018] Pour réaliser une étoile en faux beam-lead, telle que la connexion 10 de la figure
4 il est nécessaire de réaliser d'abord une matrice à partir d'une tranche de silicium
- figure 5 - sur laquelle sont déposées successivement une couche de silice Si 0
2 de 0,2 micron d'épaisseur, une couche de nitrure de silicium Si
3N
4 de 0,15 micron d'épaisseur et une couche de silice Si 0
2 de 0,2 micron d'épaisseur. La figure 6 représente l'étape suivante de réalisation
du faux beam-lead. Sur la précédente tranche de silicium 14 recouverte par ces trois
couches de protection 15, on définit par photomasquage des zones 16, puis on attaque
chimiquement les couches de protection 15 jusqu'à mettre à nu la tranche de silicium
14. En poursuivant l'attaque chimique, le silicium est à son tour attaqué et comme
l'attaque chimique se prolonge sous les couches de protection 15, on obtient à l'issue
de cette opération un mésa dont les deux flancs 17 ont une forme légèrement arrondie,
qui donne ainsi une forme en corolle.
[0019] L'ensemble des couches de protection 15 et de la couche de résine de photomasquage
16 sont alors supprimées.
[0020] Après élimination de ces couches de protection, on réalise - figure 7 - un dépôt
18 de chrome/or sur le mésa ainsi formé. Puis après photomasquage pour obtenir la
forme d'étoile désirée, on effectue une croissance électrolytique d'or 19, d'une épaisseur
de 2 microns, ce qui permet de former les connexions en forme de faux beam-lead à
plusieurs branches.
[0021] La dernière opération pour récupérer des pièces 10 ayant une forme évasée et un dessin
d'étoile consiste à attaquer chimiquement le chrome or/18 non masqué et ce qui reste
du silicium 14 qui a initialement servi à former un mésa.
[0022] La figure 8 représente une telle connexion, et met en évidence la forme d'étoile
qui n'apparaît pas sur la figure 7. La partie centrale 20 de ce faux beam-lead est
celle qui est thermocomprimée sur la pastille de diode, tandis que l'extrémité de
chaque branche 21 est celle qui est thermocomprimée sur la face métallisée 13 du disque
de quartz 6.
[0023] L'étoile de la figure 8 est représentée avec 6 branches, et le nombre de branches
n'est pas déterminatif de l'invention, puisque ce qui est important est de réaliser
une connexion métallique qui ne soit pas plane de façon à s'éloigner du substrat,
et qui permette à un liquide tel qu'un acide de circuler entre les branches d'étoile
de façon à pouvoir attaquer chimiquement la pastille semiconductrice. De plus, sur
la figure 8 est représentée une forme particulièrement bien adaptée de beam-lead évasé,
c'est-à-dire que chaque branche d'étoile devient de plus en plus large au fur et à
mesure que l'on se rapproche du contour extérieur du boitier d'encapsulation : cette
solution permet de diminuer la self de la connexion. Cependant d'autres dessins d'étoile
avec des branches constituées par des bandes dont les côtés sont ou non parallèles
entre eux, ou avec un nombre de branches différent entrent dans le domaine de l'invention.
[0024] A titre d'exemple, et sans que ceci soit limitatif de l'invention, mais plutôt pour
montrer la difficulté qu'il y aurait à façonner une telle pièce par d'autres procédés
métallurgiques, le faux beam-lead de la figure 8 a de l'ordre de 720 microns de diamètre
; chacune de ces branches a 230 microns de longueur sur 120 microns de largeur dans
sa partie rectangulaire et. le coeur 20 de cette étoile métallique à 50 microns de
côté : il n'est pas possible de réaliser une telle pièce par exemple par emboutissage
d'une feuille d'or.
[0025] Lorsque cette connexion en forme de faux beam-lead est fixée par thermocompression
sur la pastille semiconductrice 4 de la figure 4, il est possible de tester les pastilles
en fréquence avant de refermer le boitier par un couvercle 11 de cuivre nickelé et
doré. Si la fréquence n'est pas exactement celle qui est désirée, et compte-tenu du
diamètre du capot 11 qui fixe la fréquence d'oscillation du module préaccordé, en
contribuant à la tranformation radiale d'impédance, il est alors possible d'effectuer
une légère attaque chimique de la pastille 4 par introduction d'acide entre les branches
de l'étoile de faux beam-lead 10 et rinçage. La fréquence étant ajustée au mieux le
couvercle 11 est rapporté sur la rondelle de quartz 6 et l'encapsulation est achevée
et étanche.
[0026] Eventuellement, et dans le but d'assurer une parfaite étanchéité entre la rondelle
de quartz 6 et le capot 11, la connexion en faux beam-lead 10 comporte, venant de
fabrication, un joint 22 qui réunit entre elle les différentes branches 21 du faux
beam-lead. Ce joint permet lorsque le boitier a été fermé par thermocompression d'assurer
plus facilement une étanchéité parfaite entre les branches du faux beam-lead, et par
conséquent l'absence de toutes fuites au niveau du couvercle 11.
[0027] Le procédé de montage de diode hyperfréquence selon l'invention permet donc d'obtenir
un semiconducteur, ajustable en fréquence par un procédé chimique, car il n'est pas
enrobé par un polymère ou une résine, et dont la transformation radiale d'impédance
est effectuée par les dimensions mêmes du boitier, celui-ci pouvant être thermocomprimé,
et non pas collé comme cela se fait généralement. Cette invention est précisée par
les revendications ci-après.
1. Module préadapté pour diode hyperfréquence, comportant une pastille de diode (4)
fixée à l'intérieur d'un boitier constitué par une embase métallique. (3), un anneau
de diélectrique (6) et un capot métallique (11), ce module étant caractérisé en ce
que, l'embase (3) constituant une première connexion de la diode (4), la seconde connexion
est constituée par une étoile métallique (10), non plane, préformée en forme de corolle,
dont l'extrémité (21) des branches s'appuie sur la face (13) de l'anneau de diélectrique
(6) en contact avec le capot (11) de fermeture, et dont le centre (20) est en contact
avec la pastille de la diode (4), la forme curviligne des branches réduisant l'inductance
et la capacité parasites entre cette seconde connexion (10) et l'embase (3).
2. Module préadapté selon la revendication 1, caractérisé en ce que, avant fermeture
du capot (11), la fréquence d'oscillation du module est préajustée par attaque chimique
de la pastille de diode (4), par introduction d'acide entre les branches de l'étoile
métallique (10).
3. Module préadapté selon la revendication 1, caractérisé en ce que, l'embase (3),
l'anneau de diélectrique (6), et le capot (11) étant métallisés par dorure sur leurs
faces (12, 13) en regard, le boitier du module est fermé par thermocompression (en
12) de l'anneau de diélectrique (6) sur l'embase (3) puis (en 13) du capot (11) sur
l'anneau de diélectrique (6).
4. Module préadapté selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'anneau de diélectrique
(6) a un diamètre compris entre 730 microns et 800 microns, et une épaisseur inférieure
ou égale à 120 microns, et en ce que le capot (11) assure, par son diamètre, la transformation
radiale d'impédance de la diode (4) à la fréquence d'oscillation du module.
5. Module préaccordé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'anneau de diélectrique
(6) est en quartz.
6. Procédé de réalisation de la connexion de polarisation d'une diode selon la revendication
1, caractérisé par la suite des opérations suivantes :
a) dépôt sur une tranche de silicium (14) de couches de silice, nitrure de silicium
et silice (15).
b) photomasquage par une résine (16) d'une zone circulaire constituant le sommet d'un
futur mésa.
c) attaque chimique du silicium (14) à l'entour de la zone masquée, avec formation
d'un mésa dont les flancs (17) sont incurvés.
d) élimination des couches de protection (15, 16) de la zone masquée et dépôt sur
toute la surface du mésa d'une couche de chrome - or (18).
e) photomasquage de la couche Cr - Au (18), en forme d'étoile centrée sur le mésa,
et dépôt électrolytique d'une couche d'or (19).
f) attaque chimique du Cr -Au (18) non masqué et du silicium (14), et récupération
d'une connexion en étoile, en forme de corolle (faux beam-lead).