(19)
(11) EP 0 089 905 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
28.09.1983  Bulletin  1983/39

(21) Numéro de dépôt: 83420047.9

(22) Date de dépôt:  16.03.1983
(51) Int. Cl.3E04B 5/60, E04B 5/62
(84) Etats contractants désignés:
BE DE GB IT LU NL

(30) Priorité: 18.03.1982 FR 8204801

(71) Demandeur: Perradin, Guy
F-01140 Thoissey (FR)

(72) Inventeur:
  • Perradin, Guy
    F-01140 Thoissey (FR)

(74) Mandataire: Monnier, Guy et al
Cabinet Lavoix Lyon 62, rue de Bonnel
69448 Lyon Cédex 03
69448 Lyon Cédex 03 (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Faux-plafond


    (57) Le faux plafond est constitué par une série de bandes parallèles (4) de tissu, avantageusement en fibres de verre, raidies transversalement à leur extrémités et fixées individuellement sous tension à deux parois (1) du local, au-dessous du plafond (2). Le brevet décrit en détail les mécanismes prévus aux extrémités de chaque bande pour assurer le raidissement des bandes, leur tension longitudinale individuelle et leur fixation à des crémaillères (3) fixées aux parois (1). Entre leurs extrémités les bandes (4) peuvent être renvoyées par des barres verticales pour l'obtention de dessins.




    Description


    [0001] La présente invention a trait aux faux-plafonds ou plafonds dits "techniques" qui, dans l'aménagement des magasins ou autres locaux similaires, sont fréquemment installés au-dessous du plafond réel de la construction et qui sont destinés soit à réduire la hauteur apparente de la pièce considérée tout en créant un volume supérieur formant logement pour les appareillages d'éclairage, de ventilation et de sonorisation, soit à assurer l'ornementation de la partie supérieure du local ou de corriger les caractéristiques acoustiques de celui-ci.

    [0002] Le document FR-A- 1 464 883 (POMMERA) décrit un faux-plafond de ce type qui est composé d'une succession de bandes de tissu de coton plastifié et ignifugé dont les extrémités sont rendues solidaires de barrettes en matière synthétique reliées entre elles par des chaînettes et montées à coulissement dans un rail métallique. Chacun des deux rails latéraux est fixé aux murs opposés du local par l'intermédiaire d'un système de serrage du type à boulon-écrou et ressort de façon à opérer la tension longitudinale de l'ensemble des bandes portées par le rail considéré.

    [0003] Cette disposition n'est pas de nature à donner entière satisfaction car les essais ont démontré qu'il était en pratique malaisé d'assurer la tension régulière de toutes les bandes fixées à un même rail. Bien mieux la tension simultanée de toutes les bandes, même effectuée de manière approximative et irrégulière, devient radicalement impossible dans le cas des plafonds à profil en plan non rectangulaire.

    [0004] C'est à cet inconvénient qu'entend principalement remédier la présente invention, laquelle consiste à assurer la tension individuelle de chaque bande, indépendamment de celles qui l'entourent.

    [0005] Conformément à un mode de mise en oeuvre préféré de la disposition qui précède, on a recours à un tissu à base de fibres de verre, lequel se révèle particulièrement avantageux par suite de ses caractéristiques de luminosité et d'ininflammabilité et en raison de son aspect soyeux. Les bords transversaux de chacune des bandes sont rendus solidaires d'une armature à section polygonale, introduite à l'intérieur d'un tube fendu longitudinalement pour laisser passage à la bande ; la paroi de l'ouverture de ce tube est crénelée ou présente une série de dents de rochet de façon à permettre la tension de la bande par simple enroulement à force et l'arrêt automatique du tube et de son enroulement, l'immobilisation définitive pouvant être opérée à l'aide d'une vis transversale de blocage. Chaque tube porte une tige transversale tournée vers l'extérieur afin de coopérer avec l'une de deux crémaillères fixées en vis-à-vis contre deux parois opposées du local ; chaque crémaillère est percée d'une série d'ouvertures régulièrement espacées pour assurer la retenue des tubes de l'ensemble des bandes qui forment le faux-plafond, chacune de ces ouvertures présentant un profil en forme de meurtrière en vue de faciliter le montage des différents tubes.

    [0006] On conçoit qu'entre les deux crémaillères latérales les bandes de tissu ont tendance à s'infléchir légèrement vers le bas en dépit de leur tension longitudinale. Pour éviter ce fléchissement qui nuirait à l'esthétique du faux-plafond, on a avantageusement recours à des porteurs intermédiaires orientés de manière substantiellement transversale par rapport aux bandes précitées. Ces porteurs sont susceptibles d'être constitués par de simples fils métalliques tendus, auxquels les bandes sont fixées à l'aide de pinces ou autres agrafes.

    [0007] On comprend par ailleurs que la portion des bandes comprise entre les deux crémaillères est susceptible d'être renvoyée, une ou plusieurs fois, au moyen de barres verticales fixées parallèlement les unes aux autres au plafond réel du local ; les bandes de tissu forment alors un dessin ornemental dans la partie supérieure du local considéré. Il va en outre de soi que chaque bande peut évidemment présenter tout colori désiré, ou même comporter par impression un dessin ou motif décoratif.

    [0008] On notera encore qu'au lieu d'être disposées de manière strictement verticale, les bandes de tissu tendu peuvent être orientées de façon plus ou moins oblique, ce qui permet l'obtention d'effets décoratifs nouveaux.

    [0009] L'invention a également pour objet les faux-plafonds obtenus par mise en oeuvre du procédé sus-mentionné.

    [0010] Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer :

    Fig. 1 illustre schématiquement en perspective l'installation d'un faux-plafond suivant l'invention.

    Fig. 2 montre à plus grande échelle, préalablement à leur montage, les pièces des mécanismes qui assurent le raidissement, la tension et la fixation des extrémités des bandes du faux-plafond suivant fig. 1.

    Fig. 3 reproduit fig. 2 après montage des pièces.

    Fig. 4 est la coupe horizontale correspondante.

    Fig. 5 et 6 représentent deux dessins susceptibles d'être obtenus.

    Fig. 7 montre en perspective une barre de renvoi propre à être utilisée pour la réalisation des faux-plafonds suivant fig. 5 et 6.



    [0011] En fig. 1 la référence 1 désigne deux parois murales opposées d'un local commercial dont le plafond a été indiqué par la référence 2. Pour réaliser dans un tel local un faux-plafond suivant l'invention, on fixe contre chaque paroi 1, à la hauteur désirée pour le faux-plafond, un profilé horizontal 3 agencé à la manière d'une crémaillère, afin de permettre le montage, à l'état tendu longitudinalement, d'une série de bandes de tissu 4 régulièrement espacées horizontalement. Chaque bande 4, orientée suivant un plan vertical, présente une hauteur réduite (en pratique de l'ordre de 10 à 20 cm) et comporte au niveau de chacun de ses bords transversaux un mécanisme qui assure son raidissement et qui permet d'obtenir sa tension longitudinale individuelle préalablement à sa fixation contre la crémaillère 3 considérée. Des fils porteurs 5, mis sous tension à l'aide de tendeurs classiques 6, et orientés transversalement aux bandes 4, sont disposés au-dessus de celles-ci et leur sont fixés à l'aide d'attaches appropriées, afin d'éviter tout fléchissement desdites bandes entre les crémaillères 3.

    [0012] Comme montré en fig. 2 et 3 le mécanisme prévu au niveau de chacune des extrémités de chaque bande 4 comprend d'une part une armature verticale 7 rendue solidaire du bord transversal libre considéré de cette bande, et d'autre part un tube 8 découpé d'une fente ou ouverture longitudinale 8a. L'armature 7, à section carrée dans l'exemple de réalisation envisagé, est propre à être introduite avec la bande 4 dans le tube 8, la paroi intérieure de celui-ci présentant une série de dents de rochet 8b ; l'on conçoit qu'une fois mise en place dans ce tube 8, l'armature 7 peut être manoeuvrée en rotation afin d'opérer par enroulement la tension convenable de la bande 4 envisagée, étant observé qu'il suffit évidemment de manoeuvrer l'un seul des deux mécanismes associés à chaque bande. Quand la tension maximale a été atteinte, l'opérateur immobilise l'armature 7 dans le tube 8 en manoeuvrant au vissage une vis transversale 9 qui applique ladite armature contre les dents 8b, comme illustré en fig. 4.

    [0013] A l'opposé de son ouverture ou fente 8a chaque tube 8 porte une tige filetée 10 qui lui est fixée radialement par soudure et qui est pourvue à son extrémité libre d'une tête élargie 10a, propre à être engagée dans la partie supérieure à grand diamètre d'une ouverture 3b, en forme de meurtrière, pratiquée verticalement dans la crémaillère 3 correspondante. Chaque crémaillère 3, percée en 3a pour le passage des vis qui assurent sa fixation contre la paroi murale 1, présente en effet une série d'ouvertures ou meurtrières 3b régulièrement espacées le long de la partie centrale de son profil en forme de U. Après engagement de la tête 10a dans la partie inférieure à petit diamètre de l'ouverture 3b considérée, la tige 10 est bloquée à l'aide d'un écrou 11 et l'on conçoit que les tubes 8, les ferrures 7 et les bandes 4 du faux-plafond sont ainsi susceptibles d'être immobilisés, non seulement à l'orientation verticale représentée en fig. 3, mais également à des orientations plus ou moins obliques, telles que celles matérialisées par les axes X-X' et Y-Y'.

    [0014] Comme indiqué plus haut, il n'est nullement obligatoire que les bandes 4 soient disposées de manière rectiligne. Fig. 5 et 6 montrent deux variantes dans lesquelles les bandes 4 du faux-plafond sont renvoyées pour définir un profil brisé, ce renvoi étant assuré à l'aide de barres verticales 12 (fig. 7) portées par des poutrelles 13. Celles-ci sont fixées au plafond 2 de la construction à l'aide de tiges 14 qui permettent le réglage aisé de leur hauteur. Il va de soi qu'on peut imaginer tout dessin décoratif désiré.


    Revendications

    1. Procédé pour la réalisation de faux-plafonds comprenant une série de bandes parallèles de tissu de largeur réduite, armées transversalement, tendues longitudinalement et orientées verticalement dans un plan horizontal moyen situé à une hauteur appropriée au-dessous du plafond de la construction, caractérisé en ce qu'on tend chaque bande de façon individuelle indépendamment de celles qui l'entourent.
     
    2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'on prévoit entre les bords transversaux des bandes au moins un porteur intermédiaire orienté de manière sensiblement perpendiculaire auxdites bandes, lesquelles sont convenablement attachées à ce porteur en vue d'éviter tout fléchissement.
     
    3. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'entre les extrémités des bandes on renvoie celles-ci à l'aide de barres verticales fixes en vue d'obtenir un dessin particulier.
     
    4. Faux-plafond fait d'une série de bandes parallèles de tissu de largeur réduite, armées transversalement et orientées verticalement dans un plan horizontal moyen situé à une hauteur convenable au-dessous du plafond de la construction, les extrémités de ces bandes étant rendues solidaires de mécanismes appropriés, propres à assurer leur tension entre des points fixes du local, caractérisé en ce qu'il comprend un mécanisme tendeur individuel pour chacune de ces bandes afin que celle-ci puisse être tendue indépendamment de celles qui l'entourent.
     
    5. Faux-plafond suivant la revendication 4, caractérisé en ce que chaque bande est formée par un tissu en fibres de verre.
     
    6. Faux-plafond suivant l'une quelconque des revendications 4 et 5, dans lequel il est prévu des dispositifs propres à assurer le raidissement transversal des bandes et leur fixation à une paroi murale, caractérisé en ce que les mécanisme tendeur individuel associé à l'une au moins des deux extrémités de chaque bande réalise simultanément le raidissement de l'extrémité considérée, sa tension longitudinale et sa fixation.
     
    7. Faux-plafond suivant la revendication 6, caractérisé en ce que le mécanisme comprend d'une part une armature rendue solidaire du bord transversal libre de la bande considérée et d'autre part un tube fendu longitudinalement afin de recevoir ladite armature, lequel tube est pourvu de moyens propres à permettre sa fixation contre la paroi murale.
     
    8. Faux-plafond suivant la revendication 7, caractérisé en ce que la paroi intérieure du tube présente une série de dents de rochet tandis que l'armature est établie à une section polygonale, le tube étant pourvu d'une vis radiale de serrage propre à assurer l'immobilisation angulaire de l'armature une fois la tension longitudinale obtenue.
     
    9. Faux-plafond suivant l'une quelconque des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que chaque tube est pourvu d'une tige radiale dont la tête épanouie est propre à être engagée et retenue dans l'une d'une série d'ouvertures en forme de meurtrières pratiquées à des intervalles réguliers dans une crémaillère rapportée contre l'une des parois murale du local, un écrou de blocage permettant l'immobilisation angulaire du tube à toute orientation désirée.
     
    10. Faux-plafond suivant l'une quelconque des revendications 4 à 10, caractérisé en ce qu'entre ses extrémités chacune des bandes est renvoyée par au moins une barre verticale convenablement fixée au plafond du local.
     




    Dessins
















    Rapport de recherche