[0001] La présente invention concerne un disque optique protégé destiné à l'enregistrement
d'information, cette information étant contenue dans une couche d'inscription constituée
d'un matériau sensible au rayonnement.
[0002] Les structures de disque pour enregistrement d'information par voie optique sont
généralement constituées d'une couche sensible à un rayonnement lumineux déposée sur
un support rigide. Afin de protéger cette couche sensible des dégradations mécaniques
pouvant être causées par un agent extérieur, il a été prévu de l'enfermer entre deux
plaques. Une première méthode consiste à déposer une couche de protection épaisse
sur la couche sensible elle-même supportée par un substrat. Cette manière de procéder
présente quelques inconvénients importants : la couche de protection épaisse déposée
sur la couche sensible entraîne une chute de la sensibilité au rayonnement d'inscription
; d'autre part, les produits de sublimation ou de décomposition éventuellement formés
ne peuvent se dégager ce qui nuit à la qualité de l'inscription. Ceci a conduit à
réaliser des disques optiques protégés selon une autre méthode. Cette seconde méthode
consiste à ménager au-dessus de la couche sensible un espace clos en forme de chambre
annulaire par l'intermédiaire d'entretoises ou par une forme en capot donnée à l'un
ou l'autre des éléments cités plus haut. Cet espace clos peut ou non contenir un gaz
neutre.
[0003] Si l'atmosphère contenue dans la chambre annulaire est humide, il peut se produire
des dégradations de la couche sensible. Pour éviter les conséquences nuisibles de
la condensation de l'humidité sur la couche sensible, il a été proposé de placer sur
la plage d'inscription une couche protectrice d'un polymère ou d'un élastomère de
plusieurs dizaines de microns d'épaisseur. L'humidité qui peut se déposer sur la face
supérieure de la couche protectrice sous forme de gouttelettes n'altère pas en principe
l'écriture ou la lecture car cette face se trouve à une distance du plan de focalisation
telle qu'elle n'affecte pas sensiblement le rayonnement de lecture ou d'écriture tombant
sur la couche sensible. Une telle solution est efficace mais ici encore elle affecte
la sensibilité de la couche d'enregistrement dans une proportion allant jusqu'à 50
% de la puissance du rayonnement optique par suite de l'effet mécanique de la couche
protectrice s'opposant au mécanisme de gravure.
[0004] Afin de pallier ces inconvénients, l'invention propose de laisser nue la couche et
de garnir une paroi de la chambre d'un matériau hydrophile qui fixe l'humidité empêchant
ainsi qu'elle ne se condense sur la couche sensible.
[0005] L'invention a donc pour objet un disque optique protégé destiné à l'enregistrement
d'information, comprenant un boîtier délimitant une chambre annulaire contenant une
couche sensible à un rayonnement optique ; ladite couche comportant une plage d'inscription
en contact direct avec l'atmosphère contenue dans ladite chambre et étant supportée
par l'une des faces internes dudit boîtier, ledit boîtier présentant au moins une
face perméable audit rayonnement et renfermant des moyens protecteurs destinés à combattre
l'altération de ladite couche par ladite atmosphère, caractérisé en ce que lesdits
moyens de protection comprennent un dépôt de matériau hydrophile effectué sur la paroi
interne du boîtier sans aucun recouvrement de la plage d'inscription.
[0006] D'autres objets et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide de la description
ci-après et des figures annexées parmi lesquelles :
- la figure 1 est une vue en coupe d'un disque optique protégé selon l'invention ;
- les figures 2 et 3 sont des vues en coupe d'une variante de disque optique protégé
selon l'invention ;
- la figure 4 est une vue en coupe d'un disque optique protégé comprenant un film
mince de fermeture.
[0007] Dans le cas où la lecture et l'écriture de l'information se font par réflexion, l'une
des plaques du disque protégé peut être opaque et par suite constituée d'un métal
massif formant ainsi une plaque imperméable à l'humidité. L'autre plaque est nécessairement
transparente et est alors généralement constituée d'un matériau plastique qui, par
nature, est perméable à l'humidité. Si le substrat recouvert de la couche sensible
est lui- même constitué d'un matériau plastique, il y a également une transmission
d'humidité à travers le substrat par l'intermédiaire des défauts du genre "trous d'épingle"
qui existent immanquablement dans la couche sensible.
[0008] L'humidité présente dans la chambre annulaire peut donner lieu à plus ou moins long
terme à une condensation sur la couche sensible si la température est abaissée au-dessous
du point de rosée. Cette humidité peut également agir comme catalyseur d'oxydation
de la couche sensible par l'oxygène présent dans la chambre annulaire. Elle peut engendrer
dans la couche sensible des contraintes mécaniques au cours de la condensation et
de l'évaporation ultérieure qui fissurent la couche si celle-ci est très mince.
[0009] La figure 1 est une vue en coupe d'un disque optique protégé selon l'invention. Cette
coupe a été effectuée selon l'un des diamètres du disque. Elle révèle un mode préférentiel
de réalisation. On remarque un substrat métallique 1. Il s'agit par exemple d'un disque
rigide en aluminium de 1 à 3 mm d'épaisseur percé en son centre d'un trou 6 permettant
le passage d'une broche d'entraînement d'axe zz' confondu avec l'axe du trou 6. Le
substrat 1 a reçu sur sa face interne un traitement consistant en une couche de lissage
afin de lui assurer une bonne planéité. Une couche sensible 3 est déposée sur le substrat
1 et définit une plage d'inscription annulaire centrée sur l'axe zz'. Sur le substrat
vient se fixer un élément 2 en forme de capot circulaire, percé en son centre d'un
trou 7 centré sur l'axe zz' et de même diamètre que le trou 6. La fixation du capot
2 sur le substrat 1 définit un boîtier comprenant une chambre annulaire 5 surplombant
la plage d'inscription. Dans l'exemple choisi, le substrat étant opaque, le rayonnement
optique 8 d'écriture ou de lecture accèdera à la plage d'inscription à travers le
capot 2 qui doit donc être transparent au rayonnement optique et sera en partie réfléchi
par la couche sensible. Le capot peut être réalisé en plastique, par exemple en chlorure
de polyvinyle et peut avoir une épaisseur de 1 mm ou moins. Il est scellé ou collé
sur le substrat 1 par les surfaces du capot en contact avec le substrat. L'humidité
pourrait donc pénétrer dans la chambre annulaire à cause de la perméabilité du capot.
Afin de lutter contre l'humidité, on introduit dans la chambre annulaire un matériau
hydrophile. Il est avantageux de disposer ce matériau en contact direct avec le capot.
Sur la figure 1, le capot est donc recouvert sur sa face interne d'un revêtement hydrophile
4 transparent au rayonnement optique. Ce revêtement peut être constitué par un polymère
hydrophile. Du fait de la présence d'un matériau hydrophile dans la chambre annulaire
5, et si la température est abaissée au-dessous du point de rosée, il se produit pour
l'humidité qui y est présente sous forme de vapeur d'eau, un changement d'état qui
se fait par un processus de nucléation et de croissance à partir des germes aqueux
absorbés à la surface du matériau hydrophile et qui aboutit à l'apparition de gouttelettes
d'eau.
[0010] La forme en boîtier donnée au disque optique protégé peut être réalisée par une forme
en capot donnée à la plaque ne portant pas la couche sensible comme représenté à la
figure 1. Un autre mode de réalisation du boîtier consiste à donner à la plaque supportant
la couche sensible elle-même la forme d'un capot comme le montre la figure 2 qui est
une variante de réalisation d'un disque optique protégé selon l'invention. Cette géométrie
donnée à l'élément rigide 9 qui peut être en aluminium délimite une chambre annulaire
12 qui est close lorsque la plaque 10 vient recouvrir l'élément rigide. Comme dans
le cas de la figure 1, l'élément de fermeture 10 doit être transparent au rayonnement
optique 15 de lecture ou d'écriture et peut être réalisé en plastique. Les éléments
9 et 10 sont respectivement percés en leur centre de trous 14 et 13 de même diamètre
et d'axe zz' qui permettent le passage d'une broche d'entraînement d'axe zz'. La couche
sensible 11 est déposée selon une plage annulaire sur le fond de l'élément 9. Dans
cet exemple, l'élément 9 étant opaque, la lecture se fait par réflexion. Les parois
de la chambre annulaire 12 formées par l'élément 9 qui est métallique sont imperméables
à l'humidité et il n'est pas nécessaire alors de les recouvrir de matériau hydrophile.
Dans ce cas, le matériau hydrophile, par exemple un polymère, peut ne revêtir que
la surface de l'élément 10 servant à fermer la chambre 12. Ce matériau peut éventuellement
ne pas couvrir toute cette surface puisqu'il est essentiellement un matériau capteur
d'humidité. Cependant, en couvrant toutes les parois perméables d'un tel matériau,
on obtient une plus grande efficacité. On peut utiliser comme matériau hydrophile
de l'alcool de polyvinyle, de l'acétate de polyvinyle ou de la nitrocellulose.
[0011] Une manière de lutter contre l'humidité est d'empêcher sa pénétration à travers les
parois perméables. On peut dans ce but, recouvrir toutes ces parois d'un matériau
barrière à l'humidité. Un revêtement efficace est constitué par une couche métallique
dont l'épaisseur est choisie, du moins sur les parties susceptibles d'être traversées
par le rayonnement optique de lecture ou d'écriture, suffisamment faible de façon
à ne pas perturber notablement la transmission du rayonnement optique. Pour être efficace,
cette couche doit cependant avoir une épaisseur d'au moins 50 angstrôms. Dans les
parties non traversées par le rayonnement optique, l'épaisseur peut être aussi élevée
que l'on veut.. Dans un mode de réalisation préférentiel, la couche métallique barrière
à l'humidité recouvrant la zone balayée par ledit rayonnement optique est choisie
inoxydable ou très faiblement oxydable de façon à ce que ses propriétés optiques (transmittance
et réflectance) soient constantes dans le temps et que l'écriture et la lecture ne
soient pas perturbées par une éventuelle oxydation de cette couche. Ce revêtement
peut être effectué par évaporation et peut être constitué par un alliage à base d'or,
d'argent, de platine ou de palladium, un alliage entre ces éléments ou l'un quelconque
de ces éléments.
[0012] Le matériau barrière à l'humidité peut être un matériau amorphe et isolant donc inoxydable,
par exemple un semiconducteur amorphe. On peut, par exemple, utilisé un revêtement
de 300 angstrôms de verre à base de sélénium présentant une largeur de bande interdite
suffisante pour ne pas absorber de façon notable les photons du rayonnement optique
de lecture ou d'écriture. Un autre matériau utilisable est un verre semiconducteur
à base d'arsenic.
[0013] La figure 3 est une vue en coupe d'une variante de disque optique protégé selon l'invention
et comprenant une couche barrière à l'humidité. L'exemple choisi porte sur un disque
lisible par transmission donc nécessitant la transparence du substrat supportant la
couche sensible mais l'invention peut s'appliquer à tout disque optique protégé. La
figure 3 révèle un disque optique protégé ayant des caractéristiques géométriques
analogues à celles des figures 1 et 2. Le disque optique protégé a la forme d'un boîtier
défini par le substrat 17 et l'élément 18 en forme de capot et délimitant une chambre
annulaire 19. Le disque possède un axe de symétrie zz' qui est l'axe des trous 26
et 27 permettant le passage d'une broche d'entraînement. Le substrat 17 est transparent
et constitué par exemple par un disque en chlorure de polyvinyle d'environ 1,5 mm
d'épaisseur, il supporte une couche sensible 20 inscriptible et lisible optiquement.
En admettant que la couche 20 empêche l'humidité de s'introduire dans la chambre 19
par le substrat 17, il convient de protéger les autres faces du boîtier. Le capot
18 est revêtu sur sa face interne d'une couche 23 barrière à l'humidité et s'étendant
sur une zone susceptible d'être traversée par le rayonnement optique de lecture 28
résultant d'un rayonnement incident 25 modulé par l'information contenue dans la couche
sensible 20. La couche 23 est du type décrit précédemment. Les zones du capot qui
ne sont pas traversées par le rayonnement optique de lecture ont été recouvertes d'une
couche d'un matériau facilement oxydable qui permet de protéger la couche sensible
des atteintes de l'oxygène. Cette couche de matériau oxydable agit comme un getter
d'oxygène et peut être choisie aussi épaisse que nécessaire pour protéger la couche
sensible pendant toute la durée de vie désirée pour le milieu d'enregistrement. Cette
couche facilement oxydable peut être constituée par une couche organique contenant
en suspension des particules métalliques ou des oxydes métalliques insaturés, par
exemple une peinture au minium. Sur la figure 3, on remarque que cette couche a été
déposée en deux anneaux concentriques 21 et 22 sur les zones de la face interne laissées
libres de matériau barrière à l'humidité. La face interne du capot a ensuite été recouverte
d'un matériau hydrophile 24 du type décrit précédemment. Ce matériau est perméable
à l'oxygène et n'empêche donc pas l'action de l'oxygène sur le matériau oxydable.
[0014] L'avantage de l'invention est qu'elle peut s'appliquer à tout type de disque optique
protégé et disposant d'une chambre annulaire surplombant la plage d'inscription. Elle
s'applique en particulier à des disques optiques protégés possédant un élément de
fermeture ayant la forme d'un film mince comme celui décrit à la figure 4. Ce dispositif
comprend un élément rigide 29 qui peut être en aluminium. Cet élément est circulaire
et est façonné en forme de capot ou de cuvette. Son fond possède une surface plane
qui reçoit une couche sensible 36. L'élément 29 est percé d'un trou central 31 d'axe
zz' confondu avec l'axe de la broche d'entraînement. Un élément souple 30 constitué
par un mince film de plastique transparent est légèrement tendu sur les rebords 34
et 35 de l'élément rigide 29. La face supérieure de ces rebords assurent la jonction
entre les éléments 29 et 30, qui se réalise suivant deux couronnes concentriques coplanaires
d'axe zz'. Comme il est indiqué sur la figure 4, l'élément souple 30 peut se rabattre
vers le dessous de l'élément rigide afin d'assurer une meilleure étanchéité de la
chambre annulaire 33. L'élément souple 30 est percé si nécessaire d'un trou central
32 pour permettre le passage de la broche d'entraînement. Du fait de sa minceur (quelques
dizièmes de mm au plus), le film 30 est relativement perméable à l'humidité et l'invention
s'applique particulièrement bien à ce cas. La face interne du film 30 est recouverte
sur la surface fermant la chambre annulaire 33 d'une couche 37 de matériau hydrophile
de type déjà décrit et transparent à un rayonnement optique 40 d'écriture ou de lecture.
L'épaisseur de la couche 37 est de l'ordre de 0,1 à 100 microns. L'interface film
30-couche 37 est constitué par une couche 41 de matériau barrière à l'humidité, par
exemple un revêtement d'or d'environ 50 angstrôms d'épaisseur déposé par évaporation.
L'élément rigide 29 supporte aussi un dépôt de matériau facilement oxydable. Ce dépôt
est par exemple effectué sous forme de deux couronnes concentriques 38 et 39 centrées
sur l'axe zz'. Elles peuvent être réalisées en un métal plus électropositif que le
métal entrant dans la constitution de la couche sensible, par exemple du zinc ou du
manganèse et déposées par évaporation ou par un procédé électrochimique.
[0015] Dans la description qui précède, on a indiqué la présence d'un revêtement imperméable
à l'humidité qui assure, en présence de la couche hydrophile, l'absence de condensat
sur la couche sensible. On a constaté expérimentalement que la seule présence d'un
revêtement imperméable à l'humidité permettait de garantir une forme inaltérable au
boîtier du disque dans le cas où ce boîtier est en deux parties faites de matériaux
hygroscopiques. En effet, sans ce revêtement, seule l'une des parties du boîtier est
munie d'une barrière à l'humidité constituée par la couche sensible. Il en résulte
une saturation de cette partie avec risque de gonflement ou de retrait plus important
que celui de l'autre partie. Pour équilibrer dimension- nellement les deux parties
de boîtier, il est avantageux de munir la partie qui ne porte pas la couche sensible
d'un revêtement imperméable très mince qui fait office de barrière à l'humidité. Ainsi,
lorsque les conditions atmosphériques ou thermiques varient, le boîtier du disque
subit des variations dimensionnelles similaires empêchant tout voile de la face portant
la couche sensible. Ce revêtement est particulièrement utile lorsque les éléments
du boîtier du disque sont faits de polyméthacrylate de méthyle.
[0016] L'invention s'applique également à tout autre disque optique protégé en forme de
boîtier, notamment aux dispositifs où la chambre annulaire est réalisée par deux lames
en forme de disques plats séparés par des entretoises circulaires concentriques.
[0017] L'invention permet donc de disposer de disques optiques dont la couche sensible est
protégée des poussières et des dégradations abrasives ainsi que de l'humidité et de
l'oxydation tout en conservant une sensibilité élevée à la lecture ou à l'écriture.
1. Disque optique protégé destiné à l'enregistrement d'information, comprenant un
boîtier délimitant une chambre annulaire (33) contenant une couche sensible (36) à
un rayonnement optique (40) ; ladite couche comportant une plage d'inscription en
contact direct avec l'atmosphère contenue dans ladite chambre et étant supportée par
l'une des faces internes (29) dudit boîtier, ledit boîtier présentant au moins une
face perméable audit rayonnement et renfermant des moyens protecteurs destinés à combattre
l'altération de ladite couche par ladite atmosphère, caractérisé en ce que lesdits
moyens de protection comprennent un dépôt de matériau hydrophile (37) effectué sur
la paroi interne du boîtier sans aucun recouvrement de la plage d'inscription.
2. Disque optique selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit matériau hydrophile
est un polymère hydrophile.
3. Disque optique selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit polymère hydrophile
est de l'alcool de polyvinyle.
4. Disque optique selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit polymère hydrophile
est de l'acétate de polyvinyle.
5. Disque optique selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit polymère hydrophile
est de la nitrocellulose.
6. Disque optique selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en
ce que lesdits moyens de protection comprennent un revêtement barrière à l'humidité
(41), ledit revêtement pouvant recouvrir toutes les parois du boîtier non recouvertes
par la couche sensible et étant essentiellement transparent au rayonnement optique
dans les parties traversées par ce rayonnement.
7. Disque optique selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit revêtement
barrière à l'humidité est constitué par une couche de matériau inaltérable ou très
peu altérable de ladite atmosphère. -
8. Disque optique selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit matériau inaltérable
est constitué par une couche métallique.
9. Disque optique selon la revendication 8, caractérisé en ce que ladite couche métallique
est une couche d'or.
10. Disque optique selon la revendication 8, caractérisé en ce que ladite couche métallique
est un alliage à base d'or.
11. Disque optique selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit matériau
inaltérable est un matériau amorphe isolant.
12. Disque optique selon la revendication 11, caractérisé en ce que ledit matériau
inaltérable est un verre semiconducteur présentant une largeur de bande interdite
telle que ledit rayonnement optique soit peu ou pas absorbé.
13. Disque optique selon la revendication 12, caractérisé en ce que ledit verre semiconducteur
est à base d'arsenic.
14. Disque optique selon la revendication 12, caractérisé en ce que ledit verre semiconducteur
est à base de sélénium.
15. Disque optique selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en
ce que lesdits moyens de protection comprennent un matériau facilement oxydable (38,
39).
16. Disque optique selon la revendication 15, caractérisé en ce que le matériau facilement
oxydable est un métal plus électropositif que le métal entrant dans la constitution
de ladite couche sensible.
17. Disque optique protégé destiné à l'enregistrement d'information, comprenant un
boîtier délimitant une chambre annulaire (33) contenant une couche sensible (36) imperméable
à l'humidité et réagissant à un rayonnement optique (40) de lecture et d'écriture
; ladite couche comportant une plage d'inscription en contact direct avec l'atmosphère
contenue dans ladite chambre et étant supportée par l'une des faces internes (29)
dudit boîtier, ledit boîtier étant perméable audit rayonnement, caractérisé en ce
que ladite face interne appartient à un premier élément dudit boîtier ; ledit boîtier
comportant un second élément reposant sur ledit premier élément ; un revêtement imperméable
à l'humidité étant disposé sur la face interne dudit second élément.
18. Disque optique suivant la revendication 17, caractérisé en ce que ladite couche
imperméable à l'humidité est perméable au rayonnement optique.
19. Disque optique selon la revendication 17, caractérisé en ce que ledit revêtement
imperméable à l'humidité est constitué par une couche métallique.
20. Disque optique selon la revendication 19, caractérisé en ce que ladite couche
métallique est une couche d'or.
21. Disque optique selon la revendication 19, caractérisé en ce que ladite couche
métallique est un alliage à base d'or.
22. Disque optique selon la revendication 17, caractérisé en ce que ledit revêtement
imperméable à l'humidité est constitué par une couche de matériau inaltérable en présence
de ladite atmosphère.
23. Disque optique selon la revendication 17, caractérisé en ce que ledit revêtement
imperméable à l'humidité est un verre semiconducteur présentant une hauteur de bande
interdite telle que ledit rayonnement optique ne soit pas absorbé.
24. Disque optique selon la revendication 23, caractérisé en ce que ledit verre semiconducteur
est à base d'arsenic.
25. Disque optique selon la revendication 23, caractérisé en ce que ledit verre semiconducteur
est à base de sélénium.