[0001] La présente invention a pour objet une clôture destinée notamment, mais non limitativement
à entourer des terrains de sport.
[0002] Les clôtures entourant les terrains de sport ou stades comportent habituellement
des poteaux verticaux et des lisses horizontales prenant appui sur les poteaux à leurs
extrémités. Pour permettre le passage des engins d'entretien du terrain ou du stade,
tels que tondeuse par exemple, cette clôture doit nécessairement présenter des interruptions
qui sont fréquemment obturées par des chaînes amovibles. On est donc obligé de déverrouiller
et de reverrouiller ces chaînes à chaque opération d'entretien du terrain, ou bien
de ne pas prévoir de chaînes du tout en laissant par conséquent l'ouverture de passage
constamment libre.
[0003] La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant une
clôture qui puisse être aisément ouverte et refermée pour laisser passer les engins
d'entretien, et ce sans nécessiter aucun élément annexe.
[0004] Suivant l'invention, la clôture comprend, au sommet de chaque poteau, une pièce saillante
solidaire de celui-ci, et les extrémités des lisses contiguës qui s'appuient sur ce
poteau présentent des évidements correspondant à la configuration de la pièce saillante
de façon que lesdites extrémités puissent venir s'emboîter sur la pièce saillante,
qui assure ainsi le maintien des lisses sur le poteau.
[0005] Les poteaux et les lisses peuvent être en béton et sont maintenus en place par gravité,
la pièce saillante pouvant être en métal (protégé contre la corrosion) ou en une matière
plastique appropriée telle que chlorure de polyvinyle extradé, polypropylène etc,
scellée dans le sommet du poteau par encastrement dans le béton.
[0006] De préférence, un joint de dilatation est réservé entre les faces terminales en vis-à-vis
des lisses contiguës, les évidements de celles-ci étant dimensionnés à cet effet en
fonction des dimensions de la pièce saillante.
[0007] Ainsi pour des lisses de béton de deux mètres de longueur environ et pesant 60 kg,
on peut prévoir un joint de0,5cm environ, permettant aux lisses de se dilater librement
et sans désordre.
[0008] Dans ces conditions, chaque lisse peut être aisément enlevée en la soulevant simplement
pour la dégager des pièces saillantes qui retiennent ces extrémités, et ce à un endroit
quelconque de la clôture. La structure prévue par l'invention présente donc une grande
souplesse puisqu'elle permet d'ouvrir aisément un passage en un endroit quelconque
de la clôture, et de refermer celui-ci tout aussi facilement en replaçant la lisse
sur les deux pièces de retenue.
[0009] D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description
qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels on a représenté
deux formes de réalisation non limitatives de la clôture selon l'invention.
[0010]
- La figure 1 est une vue en perspective d'une section de clôture selon l'invention,
susceptible d'être utilisée en particulier pour l'entourage de stades et de terrains
de sport.
- La figure 2 est une vue en élévation partielle à échelle agrandie avec arrachement,
montrant le sommet d'un poteau, la pièce saillante correspondante et l'extrémité d'une
lisse adaptable sur cette pièce.
- La figure 3 est une vue en perspective de la pièce saillante de la figure 2.
- La figure 4 est une vue de dessus du poteau de la figure 2.
- La figure 5 est une vue en perspective partielle du dessous de l'extrémité de la
lisse visible à la figure 2.
- La figure 6 est une vue de dessus avec arrachement d'une seconde forme de réalisation
de l'invention adaptée au raccordement de deux lisses perpendiculaires à un angle
de la clôture.
- La figure 7 est une vue en perspective d'un second mode de réalisation de la pièce
saillante encastrée au sommet du poteau, utilisée dans l'angle de la clôture visible
à la figure 6.
[0011] La section de clôture représentée à la figure 1 comporte deux poteaux verticaux 1
au sommet de chacun desquels prennent appui les extrémités en vis-à-vis de deux lisses
contiguës 2, 3 et 3, 4. Les poteaux 1 et les lisses 2, 3, 4 sont par exemple en béton,
les lisses présentant une section hexagonale, une telle clôture étant utilisable notamment
pour réaliser l'entourage de terrains de sport et de stades.
[0012] Pour assurer le maintien en place des lisses 2, 5, 4 sur les poteaux 1, l'invention
prévoit, au sommet de chaque poteau 1, une pièce saillante 5 solidaire de celui-ci
(figures 2 à 4), Les extrémités des lisses contiguës 2, 3 et 3, 4, qui s'appuient
sur ce poteau 1 présentent chacune un évidement 6 correspondant à la configuration
de la pièce 5, de façon que lesdites extrémités puissent venir s'emboîter sur la pièce
5 qui assure ainsi le maintien des lisses 2, 3, 4 sur le poteau 1 correspondant.
[0013] Dans le mode de réalisation illustré aux figures 2 à 5, la pièce saillante 5 a une
section en H et est scellée ou encastrée dans la partie supérieure du poteau 1. On
voit à la figure 3 que cette pièce peut avoir des hauteurs variables, la pièce 5 représentée
en trait continu ayant la hauteur minimum, tandis que la pièce 5a illustrée en traits
discontinus a une hauteur beaucoup plus importante. Cette pièce peut être noyée dans
le béton du poteau 1, la pièce 5a pouvant ainsi être encastrée sur la hauteur représentée
en traits discontinus, et faire saillie au-dessus du sommet du poteau 1 par sa partie
représentée en trait plein.
[0014] Chaque extrémité des lisses 2, 3 et 3, 4 est donc évidée de façon à présenter un
logement 6 ayant une section en T correspondant sensiblement à la moitié de la section
en H de la pièce 5, ce qui permet d'encastrer l'extrémité de la lisse sur la pièce
5; les deux extrémités en vis-à-vis des lisses contiguës ont des logements 6 complémentaires
pour venir s'encastrer sur la pièce 5 en H.
[0015] Un joint 7 (figure 1) de dilatation est réservé entre les faces terminales en vis-à-vis'des
lisses contiguës 2, 3 et 3, 4 etc.. dont les logements 6 sont à cet effet dimensionnés.
A titre d'exemple numérique, pour des lisses en béton d'une longueur de deux mètres
et d'un poids de 60 k
g, le joint 7 peut avoir une largeur de 0,5 cm comme indiqué ci-dessus.
[0016] Dans la réalisation représentée aux figures 6 et 7, le raccordement à angle droit
de deux lisses 8, 9 à un angle de la clôture est assuré tout d'abord en inclinant
parallèlement l'une à l'autre les faces terminales 11, 12 des lisses 8, 9, à 45 degrés
sur les axes de celles-ci. Complémentairement, le poteau 13 de soutien des lisses
8, 9 est pourvu à son sommet d'une pièce saillante 14 ayant dans cet exemple une section
sensiblement en S, ou plus précisément en forme de deux 1 raccordés par leurs extrémités.
La pièce 14 est. ainsi constituée de deux ailes verticales parallèles 14a et d'une
branche transversale de liaison 14b perpendiculaire aux ailes 14a. Elle peut avoir
une hauteur variable comme la pièce saillante 5, et être noyée dans le béton du poteau
13 sur une hauteur h égale à la hauteur de la partie de la pièce 14c représentée en
traits discontinus..
[0017] Complémentairement les extrémités biaises des lisses correspondantes 8, 9 présentent
des logements 15 en forme de L identiques, permettant d'emboîter lesdites extrémités
sur la pièce 14. Les logements 15 sont dimensionnés de façon à permettre de réserver
entre les faces terminales 11, 12 un joint de dilatation de largeur d.
[0018] L'aile 14a encastrée dans la lisse 9 perpendiculairement à l'axe de celle-ci, s'oppose
au retrait de cette lisse par une traction parallèle à son axe et maintient donc la
lisse 9 en place dans cette direction, tandis que la branche intermédiaire 14b maintient
la lisse 9 dans la direction perpendiculaire, et de même pour la lisse 8.
[0019] Comme dans la réalisation précédente, les lisses 8 et 9 peuvent être mises en place
très aisément et enlevées tout aussi facilement pour ouvrir un passage à l'angle de
la clôture.
[0020] Il est possible éventuellement de sceller les lisses sur les poteaux en coulant dans
les joints de dilatation un mortier liquide. On peut également laisser des anneaux
métalliques sur la face intérieure des lisses pour y passer les fils tendeurs d'un
grillage, ce qui présente un intérêt particulier pour les stades.
[0021] L'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation décrites et peut comporter
des variantes d'exécution. Ainsi il est évident que l'on peut donner aux pièces saillantes
de retenue installées au sommet des poteaux des sections différentes de celles illustrées
à titre d'exemples, les logements formés dans les parties terminales des lisses ayant
des sections correspondantes.
[0022] Dans le cas où l'on veut solidariser la lisse avec le poteau, cette solidarisation
peut être exécutée, soit à l'aide d'une clavette horizontale traversant l'âme de la
pièce 5, soit en faisant traverser la lisse par l'évidement 6, et en y coulant un
mortier de scellement après pose de la lisse.
[0023] La clôture selon l'invention est utilisable pour diverses applications, non seulement
pour des terrains de sport et des stades, mais aussi pour les champs de courses ou
pour fermer des terrains destinés à d'autres usages.
1 - Clôture destinée notamment à entourer des terrains de sport, comportant des poteaux
verticaux (1) et des lisses (2, 3, 4) horizontales prenant appui sur les poteaux (1)
à leurs extrémités, caractérisée en ce qu'elle comprend, au sommet de chaque poteau
(1), une pièce saillante (5) solidaire de celui-ci, et les extrémités des lisses contiguës
(2, 3) qui s'appuient sur ce poteau (1) présentent des évidements (6) correspondant
à la configuration de la pièce saillante (5) de façon que lesdites extrémités puissent
venir s'emboîter sur la pièce saillante (5), qui assure ainsi le maintien des lisses
(2, 3) sur le poteau (1).
2 - Clôture selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'un joint (7) de dilatation
est réservé entre les faces terminales en vis-à-vis des lisses contiguës (2, 3, 4)
les évidements (6) de celles-ci étant dimensionnés à cet effet en fonction des dimensions
de la pièce saillante (5).
3 - Clôture selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que la pièce
saillante (5) a une section en H et est scellée ou encastrée dans la partie supérieure
du poteau (1), et les évidements (6) correspondants des extrémités des lisses (2,
3, 4) ont des sections complémentaires en T.
4 - Clôture selon l'une des revendications 1 à 3, aux angles de laquelle les lisses
(8, 9) ont leurs extrémités en vis-à-vis inclinées pour permettre leur raccordement
sur un poteau (13), caractérisée en ce que la pièce saillante (14) est conformée de
façon à assurer la retenue des lisses correspondantes (8, 9) contre des tractions
parallèles à celles-ci, cette pièce étant ainsi par exemple à section sensiblement
en S tandis que dans les extrémités biaises des lisses (8, 9) sont formés des évidements
ou logements (15) pour recevoir la pièce (14), un joint de dilatation étant réservé
entre les deux lisses contiguës (8, 9).