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(11) |
EP 0 094 859 A1 |
(12) |
DEMANDE DE BREVET EUROPEEN |
(43) |
Date de publication: |
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23.11.1983 Bulletin 1983/47 |
(22) |
Date de dépôt: 02.05.1983 |
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(84) |
Etats contractants désignés: |
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BE CH DE GB IT LI NL SE |
(30) |
Priorité: |
11.05.1982 FR 8208318
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(71) |
Demandeur: MERLIN GERIN |
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F-38050 Grenoble Cédex (FR) |
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(72) |
Inventeurs: |
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- De Robertis, Patrick
F-38050 Grenoble Cedex (FR)
- Cotte, Louis-Paul
F-38050 Grenoble Cedex (FR)
- Rousset, Patrick
F-38050 Grenoble Cedex (FR)
- Perret, Jacques
F-38050 Grenoble Cedex (FR)
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(74) |
Mandataire: Kern, Paul et al |
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Merlin Gerin
Sce. Brevets
20, rue Henri Tarze 38050 Grenoble Cédex 38050 Grenoble Cédex (FR) |
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Bouton test pour un déclencheur différentiel |
(57) L'invention est relative à un bouton test pour un dispositif de déclenchement d'un
interrupteur différentiel. Le contact mobile de l'interrupteur test est constitué
par une lame élastique (32) logée dans un évidement (20) du bouton poussoir (10),
de telle manière qu'en position de repos du bouton poussoir (10) cette lame soit entièrement
rétractée à l'intérieur de l'évidement (20). L'enfoncement du bouton poussoir (10)
provoque la déformation de la lame élastique (32) et la venue en saillie de l'extrémité
(38) formant contact pour fermer l'interrupteur test.
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[0001] L'invention est relative à un dispositif de déclenchement différentiel selon le préambule
de la revendication 1.
[0002] Un dispositif de déclenchement du genre mentionné, par exemple décrit dans le brevet
français N° 2.437.692, comporte un circuit de test actionné par l'enfoncement d'un
bouton poussoir. En enfonçant le bouton poussoir on ferme une dérivation comprenant
une résistance de contrôle qui shunte le transformateur de courant différentiel et
simule un défaut différentiel. Des moyens de sécurité limitent la durée de fermeture
de l'interrupteur pour éviter une destruction de la résistance. Les dispositifs connus
peuvent être à l'origine de déclenchements intempestifs, notamment lors d'une fermeture
intempestive, par exemple due à un amorçage entre les contacts de l'interrupteur du
circuit de test.
[0003] La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient en mettant en oeuvre
les particularités mentionnées dans les revendications.
[0004] En rétractant la lame élastique constituant le contact mobile à l'intérieur du bouton
poussoir en matière isolante les risques d'amorçage entre les contacts de l'interrupteur
de test sont sensiblement réduits oulet pratiquement exclus. La lame élastique s'étend
longitudinalement à l'intérieur d'un évidement allongé ménagé dans le bouton poussoir
en étant intercalée entre une butée fixe et le fond de l'évidement de telle manière
que l'enfoncement du bouton poussoir,se traduisant par un rapprochement du fond de
l'évidement et de la butée, provoque la déformation de la lame élastique et une venue
en saillie de l'extrémité libre de cette lame. Cette extrémité libre est avantageusement
recourbée pour faciliter la déformation et la sortie à travers une fente ménagée dans
le bouton poussoir au voisinage du fond de l'évidement. La lame élastique peut être
agencée en ressort de rappel ou être associée à un ressort de rappel logé à l'intérieur
de l'évidement du bouton poussoir. L'invention sera décrite par la suite en étant
appliquée à un dispositif de déclenchement du type décrit dans le brevet français
précité, mais il est clair qu'elle est applicable à tout dispositif de test d'un disjoncteur
différentiel.
[0005] D'autres caractéristiques et avantages ressortiront plus clairement de la description
qui va suivre d'un mode de mise en oeuvre de l'invention, donné à titre d'exemple
non limitatif et représenté aux dessins annexés, dans lesquels:
la figure 1 est une vue schématique en coupe d'un mécanisme d'un bloc différentiel
connu, équipé d'un bouton poussoir de test;
les figures 2 et 3 sont des vues en coupe, à échelle agrandie, montrant un bouton
poussoir de test selon l'invention, respectivement en position ouvert et en position
enfoncé.
[0006] La figure 1 correspond à la figure 6 du brevet français N° 2.437.692, auquel on se
référera avantageusement pour de plus amples détails, et il suffit de rappeler que
le bloc différentiel comporte un bouton test 10 dont l'enfoncement permet de simuler
un défaut différentiel par insertion d'une résistance électrique d'une manière bien
connue des spécialistes. Le bouton test 10 porte un contact mobile 12 venant au contact,en
position enfoncé du bouton 10,d'un contact semi-fixe 14 constitué par l'extrémité
d'un ressort en spirale 16 en appui d'une butée mobile 18. L'extrémité 14 accompagne
la butée 18 dans son mouvement et l'ensemble est agencé de telle manière que les contacts
12, 14 ne peuvent être fermés qu'à la double condition d'un enfoncement du bouton
10 et d'un pivotement de la butée 48 dans une position extrême correspondant à la
fermeture du disjoncteur accouplé au bloc différentiel. Lors d'un test de fonctionnement
par enfoncement du bouton poussoir 10, le contact 14 s'efface dès l'ouverture du disjoncteur
pour limiter la durée d'alimentation de la résistance de shun- tage. De tels dispositifs
de test sont bien connus, mais peuvent être à l'origine de déclenchements intempestifs,
la distance d'isolement entre les contacts 12, 14 étant relativement réduite.
[0007] En se référant aux figures 2 et 3, qui représentent l'interrupteur test selon l'invention,
on voit que le bouton poussoir 10 présente dans sa partie inférieure un évidement
longitudinal 20 ouvert à sa base 22. Dans l'exemple représenté sur les figures, le
bouton poussoir 10 est monté à coulissement en appui d'une face 24 du boîtier du mécanisme
et l'évidement 20 est ouvert du côté de la face 24, mais il est clair que l'évidement
20 peut être entièrement fermé sur tous les côtés. L'évidement 20 communique avec
une fente 26 ménagée sur la face du bouton poussoir 10 en regard du contact 14 au
voisinage du fond 28 de l'évidement 20. La fente 26 est confinée par un bec de guidage
30 dont la fonction ressortira de la description ci-dessous. Le contact mobile actionné
par le bouton poussoir 10 est constitué par une lame élastique 32 s'étendant longitudinalement
à l'intérieur de l'évidement 20 en étant fixée à sa base par une partie repliée 34
à un appui fixe 36 du boi- tier. L'extrémité opposée 38 de la lame élastique 32 est
recourbée le long du bec 30 pour pénétrer dans la fente 26. Un ressort spirale de
rappel 40 est intercalé entre le bec 30 et la butée fixe 36 pour solliciter le bouton
poussoir 10 en position de repos et d'ouverture de l'interrupteur test. L'ensemble
est agencé de telle manière qu'en position d'ouverture de l'interrupteur test l'extrémité
38 de la lame 32 constituant le contact mobile de l'interrupteur est rétractée à l'intérieur
de l'évidement 20 empêchant tout risque d'amorçage entre les contacts 14, 38.
[0008] La figure 3 représente l'interrupteur en position de fermeture et l'on voit que lors
de l'enfoncement du bouton poussoir 10 la lame élastique 32 en appui du fond 28 est
repliée pour faire saillir l'extrémité 38 qui vient au contact du contact 14. Là déformation
de la lame élastique 32 est facilitée et guidée par la forme arrondie du bec 30. Lors
de la flexion de la lame élastique 32, la partie rectiligne prend appui sur la face
adjacente 24, de manière à éviter les risques de flambage. La partie rectiligne de
la lame élastique 32 peut également être guidée par tout moyen approprié. Le ressort
de rappel 40 repousse le bouton poussoir 10 en position de repos et la lame élastique
32 revient automatiquement par sa propre élasticité et éventuellement par l'action
du bec 30 en sa position d'origine de rétraction. Il est inutile de noter que l'ensemble
est particulièrement simple et que l'encombrement de l'interrupteur selon l'invention
est comparable à celui des interrupteurs conventionnels.
[0009] Il est clair que le dispositif de contact à lame élastique rétractable peut être
utilisé avec des interrupteurs d'un autre type, par exemple dans lesquels l'extrémité
38 viendrait au contact d'une plage de contact fixe ou s'introduirait dans une pince
de contact.
[0010] L'invention n'est bien entendu nullement limitée au mode de mise en oeuvre plus particulièrement
décrit..
1. Dispositif de déclenchement différentiel ayant un dispositif d'essai actionné par
un bouton poussoir (10) pour simuler un défaut différentiel comprenant un interrupteur
à contact mobile (38) déplacé en position de fermeture par enfoncement du bouton poussoir,
caractérisé par le fait que le contact mobile (38) est constitué par une lame élastique
(32), disposée dans un évidement (20) ménagé dans le bouton poussoir (10) en étant
rétractée à l'intérieur de ce bouton en position de repos de ce dernier, ladite lame
(32) venant par déformation élastique en position de saillie au contact du contact
fixe (14) de l'interrupteur par enfoncement du bouton poussoir.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit évidement (20)
s'étend longitudinalement à l'intérieur du bouton poussoir (10) selon la direction
d'enfoncement du bouton, la lame (32) élastique logée longitudinalement dans l'évidement
(20) étant intercalée entre le fond (28) de l'évidement (20) et une butée fixe (36)
pour être déformée et poussée en position de saillie par rapprochement dudit fond
(28) et de la butée (36) lors d'un enfoncement du bouton (10).
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'extrémité (38) de
la lame élastique (32) susceptible de venir en saillie est recourbée latéralement.
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'extrémité recourbée
(38) de la lame élastique (32) traverse une fente (26) latérale ménagée dans le fond
(28) de l'évidement (20) pour venir en saillie latérale du bouton poussoir (10) en
position enfoncée de ce dernier.
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en
ce qu'un ressort de rappel (40) du bouton poussoir (10) est logé dans ledit évidement
(20).
6. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la fente (26) est délimitée
du côté opposé au fond (28) par un bec arrondi (30) de guidage.

