[0001] La présente invention résulte de recherches ayant pour but de perfectionner la construction
des boîtes de montre à différents points de vue : réduction de la hauteur totale de
la boîte, amélioration de l'esthétique, augmentation de la sécurité et notamment de
la résistance aux chocs, simplification de la construction.
[0002] La tendance à la réduction de l'épaisseur totale des montres pousse actuellement
les constructeurs à utiliser des verres en matière minérale plats et à réduire autant
que possible leur épaisseur. Les limitations dans ce sens dépendent de la résistance
du verre aux chocs et aux contraintes thermiques.
[0003] D'autre part, les recherches dans le sens de l'amélioration de l'esthétique sont
orientées vers la réalisation de verres en matière minérale dure qui s'étendent jusqu'à
la périphérie de la boîte, de sorte que leur tranche est visible sur toute sa hauteur.
Ceci pose le problème de la liaison de la matière minérale avec la pièce annulaire
destinée à la supporter, lunette ou corps de boîte. Cette dernière pièce peut être,
soit en métal, soit en une autre matière relativement dure et généralement opaque.
[0004] On a déjà prévu dans.la construction horlogère des éléments amortisseurs de chocs
utilisant des anneaux en un élastomère vulcanisable mis en place entre deux bagues
métalliques et liés à ces deux bagues par vulcanisation de l' anneau en place entre
les deux bagues. Le brevet CH 499 148 notamment, décrit une réalisation de ce genre.
La technique de liaison d'une pièce en élastomère sur un support rigide, notamment
en métal, est bien connue. Les surfaces des deux pièces à assembler sont enduites
de liants organiques en dissolution, appropriés aux matières des deux pièces. Celles-ci
sont placées dans un moule à la température de vulcanisation. L'élastomère porté à
la température nécessaire à son écoulement est ensuite amené sous pression par un
ou plusieurs canaux dans l'espace compris entre les deux pièces à assembler et vulcanisé
en même temps que les liants organiques à une température comprise entre 200 et 300
C selon l'élastomère utilisé. La vulcanisation a pour effet de donner à l'élastomère
sa structure définitive, notamment son élasticité, tout en réalisant une adhérence
interface très efficace entre l'élastomère et les supports.
[0005] La résistance en traction obtenue est de l'ordre de 5
0 à 100 kg/cm
2. Les élastomères utilisables peuvent être, par exemple, le nitrile, le butyl, le
néoprène, le polyuréthane, etc.
[0006] La même application peut également être envisagée avec un plastomére. L'épaisseur
du joint ainsi adhérisé doit être de l'ordre de 0,30 à 0,50 mm, le polyuréthane permettant
même des épaisseurs de l'ordre de 0,10 mm.
[0007] Dans le domaine des boites demontre, la vulcanisation d'éléments en élastomères sur
des supports métalliques est également connue. Selon la demande de brevet anglais
GB-2 039 099, on sait lier des garnitures d'étanchéité sur des épaulements des pièces
qui les supportent, par cette technique, et la demande de brevet français FR-2 463
437 décrit un procédé consistant à revêtir l'intérieur de la carrure d'une boîte de
montre par un joint adhérant à la carrure par vulcanisation.
[0008] Toutefois, ces applications connues ne représentaient une amélioration ni au point
de vue de la réduction de l'épaisseur de la boite ni au point de vue de l'esthétique
ni au point de vue de la simplification. Or, on s'est aperçu que la vulcanisation
permettait de réaliser des liaisons fiables sur des verres métallisés et que les résistances
obtenues était compatibles avec les exigences posées aux boîtes de montres.
[0009] Dans le but d'atteindre les améliorations et les perfectionnements mentionnés au
début, la présente invention a pour objet une boîte de montre-bracelet, caractérisée
en ce qu'une partie de cette boîte comprenant le verre est reliée à une autre partie
par un anneau intercalaire en une matière vulcanisable qui présente des surfaces de
liaison adhérant à des surfaces correspondantes de chacune des dites parties, l'adhérence
étant établie par vulcanisation.
[0010] Ce mode de liaison entre la partie de boîte comportant le verre et l'autre partie
de la boîte a pour effet que le verre est suspendu élastiquement, de sorte que sa
résistance aux chocs est grandement améliorée. De plus, les contraintes, notamment
d'origine thermique, ne se transmettent plus au verre. Ce dernier peut être réalisé
sous forme d'une plaque de matière minérale très mince. On peut ainsi réduire l'épaisseur
du verre jusqu'à une valeur de l'ordre de 0,4 mm sans encourir les risques qu'offrent
avec des verres aussi minces les modes de fixation connus jusqu'à maintenant.
[0011] On va décrire ci-après, à titre d'exemple, différentes formes de réalisation possibles
de l'objet de l'invention en se référant au dessin annexé dont :
les fig. 1 et 2 sont des vues en coupe axiale partielle de deux formes de réalisation
de la boîte de montre selon l'invention, et
les fig. 3 à 6 des vues en coupe fragmentaires de variantes d'exécution.
[0012] A la fig. 1, la boîte de montre-bracelet comporte une première partie formée d'un
corps de boîte annulaire 1 et d'un fond 2 fixé au corps de boîte par un cran ménagé
sur le bord supérieur de sa paroi latérale 3. Le corps de boîte peut être en acier
ou en or, ou encore en un métal différent ou toute autre matière stable propre à la
réalisation des boites de montres.Le fond 2 sera en règle générale en acier. Sa paroi
périphérique 3 est engagée à cran sur le rebord inférieur 4 du corps de boite l, ce
qui enferme entre les deux pièces une garniture d'étanchéité 5. Le corps de boite
1 est muni de moyens de fixation à un bracelet. Il comporte également un passage transversal
pour l'engagement d'un moyen de commande. Toutefois, ces moyens ne sont pas visibles
à la fig. 1.
[0013] A sa partie supérieure le corps de boite 1 présente une face plane annulaire 6 dont
la largeur est de l'ordre de 2,5 mm à 3 mm. Le corps de boîte 1 peut être circulaire
ou de forme. Dans l'exécution de la fig. 1, la face 6 s'étend du bord extérieur au
bord intérieur. Dans le cas d'une réalisation pour montre d'homme dont le diamètre
est de l'ordre de 30 mm, l'aire de la face supérieure 6 atteint ainsi 2 à 3 cm .
[0014] La boite comporte une seconde partie qui, dans la forme d'exécution de la fig. 1,
est constituée exclusivement par une-plaque plane mince 7, d'une matière minérale
transparente comme le verre ou d'un cristal tel que le saphir. Ce verre 7 présente
donc une face inférieure plane 8 qui recouvre le mouvement 9, le cadran 10, les canons
d'aiguillage 11 et 12. La périphérie de cette face 8 reçoit une couche mince d'un
revêtement opaque 13 constitué d'un métal adhérant au verre. Le dépôt de ce revêtement
peut être réalisé par exemple par métallisation sous vide. On notera qu'en variante,
la périphérie de la face inférieure du verre 8 pourrait également être dépolie.
[0015] La liaison entre le verre 7 et le corps de boite 1 est assurée par un anneau intercalaire
14 en une matière vulcanisable, par exemple un élastomère qui est lié par adhérence,
d'une part, par sa face inférieure à la face supérieure 6 du corps de boîte 1 et,d'autre
part, par sa face supérieure au revêtement métallisé 13 ou à la partie périphérique
dépolie de la surface 8. L'anneau 14 a une épaisseur de l'ordre de 0,3 à 0,5 mm. Sa
section, obtenue grâce à la forme des moules qui contiennent les parties 1 et 7 lors
de la réalisation de la liaison, est rectangulaire, la surface extérieure s'étendant
dans le prolongement de la surface latérale externe du corps 1. On a rappelé au début
comment l'opération de vulcanisation en place est réalisée et il n'est pas nécessaire
de revenir ici sur cette opération. On voit que la couche métallisée opaque 13 a pour
effet de masquer l'anneau 14 et que le verre 7 s'étend grâce à cette réalisation jusqu'à
la périphérie de la boîte où il est visible sur toute son épaisseur et tout son pourtour.
[0016] Le mouvement 9 est fixé à l'intérieur du corps 1 par un cercle d'encageage 15 qui
soutient à la fois le cadran 10 et le filet de platine du mouvement 9.
[0017] Dans la forme de réalisation représentée à la fig. 2, on retrouve le verre 7 qui
est également de préférence en saphir et qui s'étend jusqu'à la périphérie de la boîte.
Le corps de boîte est ici une pièce annulaire 16 dont la partie supérieure présente
un rebord saillant 17 qui forme le réhaut de la boîte. Extérieurement, ce rebord 17
est entouré par un épaulement 18 qui est plan et qui s'étend jusqu'à la surface latérale
19 du corps de boîte 16. Comme la coupe représentée à la fig. 2 est orientée sur 3
h, on voit la constitution du passage de tige dans lequel est engagée une tige de
commande (non représentée) disposée radialement et permettant d'agir sur des éléments
d'un mouvement 20 fixé par le cercle d'encageage 21 à l'intérieur du corps de boîte
16. Sur l'orientation de 3 h, un logement 22 est ménagé dans la paroi du corps 16
depuis l'épaulement supérieur 18. Le fond de ce logement peut avoir une allure en
U. D'autre part, une forure 23 traverse la paroi du corps 16 de part en part, son
axe coincidant avec celui du fond semi-circulaire du logement 22.
[0018] La liaison entre le verre 7 et le corps de boite 16 étant réalisée dans cette forme
d'exécution par un anneau intercalaire 24 en un élastomère vulcanisable, on voit que
cet anneau peut être rendu solidaire d'un remplissage 25 formé de la même matière
et jouant le rôle d'une garniture d'étanchéité assurant le passage de la tige de commande.
Lors de la mise en place de l'anneau 24, on engage également de la matière non vulcanisée
dans le logement 22 en prenant soin au préalable de placer dans la forure 23 une tige
présentant une gorge en regard du logement 22 afin que le remplissage 25 forme, après
vulcanisation, un bourrelet en saillie dansle passage 22. Comme dans la première forme
d'exécution, la périphérie de la face inférieure 26 du verre 7 peut'être métallisée
ou dépolie. Elle peut aussi, le cas échéant, être maintenue dans son état lisse naturel.
A sa partie inférieure, la boite décrite est fermée par un fond 2 qui peut avoir la
même constitution que dans la première forme d'exécution, la garniture 5 étant logée
au même endroit.
[0019] Avec les deux formes d'exécution décrites ci-dessus, les moules destinés à contenir
les masses d'élastomère formant l'anneau 14 ou l'anneau 24 doivent, comme on l'a dit,
présenter des dégagements afin de permettre les dilatations de l'élastomere et son
déoazage au cours du traitement de vulcanisation. La variante de la fig. 3 montre
une conformation du logement destiné à recevoir l'anneau intercalaire de liaison qui
permet de simplifier la réalisation des moules. Le corps de boite 27 présente ici
un rebord saillant intérieur 28 et un rebord saillant extérieur 29 entre lesquels
s'étend un épaulement 30 qui forme une surface de liaison à l'anneau intercalaire.
Dans cet épaulement sont percées diverses forures 31 s'étendant dans le sens axial,
de sorte que lors de la mise en place de l'anneau intercalaire 32, le surplus de matière
33 peut s'engager dans les forures 31. Le verre 34, visible à la fig. 3, est donc
lié au corps de boite 27 par la périphérie de sa face inférieure 35 qui peut être
métallisée ou dépolie et qui est en contact avec la face supérieure de l'anneau 32,
alors que cet anneau est masqué aussi bien vers le haut par le revêtement métallisé
36 que latéralement à l'extérieur et à l'intérieur par les rebords saillants 28 et
29.
[0020] Dans une variante comme celle de la fig. 4, l'anneau intercalaire désigné ici par
37 lié à un corps de boîte 38, comme dans le cas de la première forme d'exécution,
est lié par sa face supérieure à une pièce mince 39 qui peut être, soit une plaque
transparente couvrant toute la boîte, soit une pièce annulaire, le constituant supérieur
de la glace étant réalisé par une plaque 40 en verre minéral ou en saphir collée sur
la pièce 39. Cette plaque supérieure 40 peut, elle, porter le revêtement métallisé
41 si la pièce 39 est transparente et si elle est vulcanisée directement sur l'anneau
37 sans revêtement métallisé.
[0021] On peut imaginer encore d'autres formes de réalisation d'une boîte de montre dans
laquelle la partie comportant le verre est liée à la partie principale, notamment
à la partie comportant les moyens de liaison au bracelet
/par un anneau vulcanisé. Alors que dans les formes d'exécution décrites, l'anneau
intercalaire est vulcanisé sur un corps de boîte, il pourrait aussi être vulcanisé
sur une lunette. Le rebord de celle-ci pourrait aussi entourer le verre.
[0022] Dans une forme d'exécution comme celle de la fig. 2, on pourrait prévoir plusieurs
passages transversaux, par exemple pour plusieurs poussoirs dans le cas d'une montre
digitale en vulcanisant en place la matière des bagues d'étanchéité comme représenté
à cette figure.
[0023] D'autre part, on a décrit des verres plats, mais, bien entendu, le moyen de liaison
que constitue l'anneau vulcanisé serait applicable très avantagusement à des verres
cintrés dans le cas, par exemple, où l'on désire réaliser des boltes épousant la forme
du poignet.
[0024] Le moyen de fixation décrit ci-dessus peut aussi s'appliquer à des verres organiques.
Quant au matériau de la couche métallisée, ce peut être n'importe quel métal utilisé
pour ces opérations, par exemple le chrome.
[0025] Il découle des explications précédentes qu'une forme d'exécution telle que celle
de la fig. 5, donnée également à titre d'exemple, entre encore dans le cadre de l'invention.
Ici, l'anneau intercalaire 42 entoure et recouvre une bague de carrure 43 qui sera
de préférence en métal et dont la surface interne est polie dans sa partie supérieure,
de manière à former le réhaut 44 de la boite, tandis que sa partie inférieure est
usinée de manière à pouvoir porter un cercle 52, engagé dans la boîte par le côté
arrière, et portant un mouvement 54 et un cadran 55.
[0026] Le moule destiné à recevoir la gomme crue sera équipé des éléments 7 et 43 à relier.
Il retiendra ces éléments pendant l'opération de vulcanisation et sera conformé de
manière à donner à l'anneau intercalaire 42 les dimensions et la forme extérieure
d'une carrure pourvue d'un rebord saillant 45 qui entoure le verre et de cornes (non
représentées) assurant la liaison de la boîte au bracelet. Sur la bague 43, un cran
47 permet la fixation amovible d'un fond 48. Le bord inférieur de l'anneau 42 joue
le rôle de garniture d'étanchéité.
[0027] On sait que la technologie des élastomères et celle des plastomères qui peuvent être
transformés en une masse solide par vulcanisation ou procédé analogue, permet aujourd'hui
d'obtenir un corps annulaire tel que l'élément 42 avec une allure et des dimensions
extérieures, ainsi que des propriétés de dureté et d'élasticité qui répondent avec
précision et fiabilité à des exigences très variées.
[0028] L'agencement selon la fig. 5 peut donc être réalisé en de multiples variantes en
ce qui concerne la forme et l'aspect des surfaces de même que la dureté et la résistance
du matériau. La forme du rebord 45 ou des cornes peut faire l'objet de nombreuses
variantes. Le rebord 45 pourrait aussi être entièrement supprimé. L'anneau 42 pourrait
ne couvrir que la face latérale de la pièce 43, une garniture distincte étant prévue
entre cette pièce et le fond.
[0029] Le bracelet lui-même ou une partie de celui-ci pourrait être en élastomère, sa mise
en forme ayant lieu en même temps et dans le même moule que la boite, afin de lui
être liée.
[0030] La fig. 6 représente une des variantes évoquées plus haut. Dans cette variante, la
bague de carrure 43 présente un cran 49 et l'anneau intercalaire 42 forme un revêtement
surmoulé d'épaisseur sensiblement constante dont la partie 56 qui recouvre le cran
49 adhère à la face latérale et à la périphérie de la face inférieure du verre 7.
[0031] D'autre part, l'anneau 42 ne s'étend vers le bas que sur la face latérale de la bague
43, de sorte qu'une garniture d'étanchéité distincte 50 doit être prévue entre l'épaulement
périphérique du fond 48 et la bague de carrure 43. La fig. 6 montre encore des moyens
de liaison entre la boite et un bracelet. L'élément saillant 51 est formé de la même
matière que l'anneau 42. Il est solidaire de cet anneau. Cet élément peut être une
corne, un gond central ou un moyen de toute autre forme.
[0032] Comme dans le cas de la fig. 5, on a encore prévu un cercle d'engageage indépendant
52 qui peut être fixé à la paroi interne de la bague 43 ou maintenu entre le rebord
53 du fond et l'épaulement inférieur du réhaut 44.
1. Boite de montre-bracelet, caractérisé en ce qu' une partie de cette boîte comprenant
le verre est reliée à une autre partie par un anneau intercalaire
vulcanisés
contre des surfaces correspondantes de chacune des dites parties.
2. Boîte de montre selon la revendication 1, caractérisée en ce que le verre est une
pièce en matière minérale et en ce qu'il est lié à l'anneau intercalaire par une partie
annulaire périphérique de sa face inférieure.
3. Boîte de montre selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite autre partie
de boîte comporte un corps de boîte destiné à porter le mouvement, ce corps de boîte
ayant une face supérieure annulaire qui constitue la surface de liaison du corps de
boîte à l'anneau intercalaire.
4. Boîte de montre selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que le verre présente à la périphérie de sa face inférieure une zone métallisée
agencée de façon à masquer l'anneau intercalaire.
5. Boîte de montre selon la revendication 4, caractérisée en ce que l'anneau intercalaire
est lié par vulcanisation directement à ladite zone métallisée du verre.
6. Boîte de montre selon la revendication 1, caractérisée en ce que ledit anneau intercalaire
est lié par vulcanisation à une surface annulaire dépolie du verre.
7. Boîte de montre selon la revendication 1, caractérisée en ce que ledit anneau intercalaire
est lié par vulcanisation directement sur une surface polie du verre.
8. Boîte de montre selon . la revendication 1, dans laquelle le corps de boîte comporte
une paroi annulaire qui entoure le mouvement, qui présente dans son épaisseur un ou
plusieurs logements que traversent des trous radiaux destinés au passage d'une tige
de commande, caractérisée en ce que l'anneau intercalaire est solidaire d'une masse
de matière vulcanisable qui remplit partiellement le ou les dits logements de façon
à constituer une garniture d'étanchéité en contact avec la tige.
9. Boite de montre selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'anneau intercalaire
s'étend entre deux rebords saillants venus d'une pièce extérieurement et intérieurement
avec un corps de botte, et en ce que celui-ci présente des dégagements permettant
l'amenée de la matière vulcanisable, son dégazage et son expansion au moment de la
réalisation de la fixation du verre.