[0001] La présente invention concerne un perfectionnement aux techniques de filature permettant
de réaliser des filés de fibres comportant une âme interne, filés qui, dans la suite
de la description, seront désignés par l'expression "fils à âme".
[0002] Elle a trait plus particulièrement à un perfectionnement apporté à la technique faisant
l'objet du brevet français publié sous le n° 497 481.
[0003] Le document précité décrit une technique qui, d'une manière générale, consiste :
- à délivrer un fil destiné à former l'âme interne,
- à faire passer ce fil en contact tangentiel avec une surface mobile (tambour de
carde) sur laquelle des fibres élémentaires sont maintenues parallélisées et à plat,
ledit fil passant transversalement par rapport à ladite surface ;
- à communiquer audit fil d'âme une torsion qui tend à remonter sur la surface mobile
supportant les fibres élémentaires, cette torsion étant communiquée par un organe
agissant de manière intermittente de telle sorte que le fil formé puisse se détordre
automatiquement et instantanément, cette rapide rotation du fil en sens inverse n'ayant
pas d'effet sur les fibres déjà enroulées sur lui.
[0004] On conçoit aisément qu'un tel procédé, s'il peut permettre d'obtenir un filé de fibres
comportant une âme, ne permet pas d'avoir des vitesses de production élevées et surtout
ne conduit pas à des fils de bonne qualité étant donné que ces fibres ne sont pas
véritablement liées à l'âme mais forme en quelque corte un feutre autour de celle-ci
ainsi que cela est indiqué à la page 3 lignes 80 à 95 de la description de ce brevet.
Ces inconvénients peuvent expliquer le fait, qu'à la connaissance du Demandeur, une
telle technique n'a pas été utilisée industriellement.
[0005] Or on a trouvé, et c'est ce qui fait l'objet de la présente invention, un perfectionnement
au procédé précité, qui, non seulement en simplifie la mise en oeuvre et permet d'avoir
des vitesses de production très élevées mais qui, par ailleurs, permet de traiter
indifféremment tout type de fibres et, notamment, des fibres de laine (où fibres présentant
des propriétés de crochets similaires), matières difficiles à mettre en oeuvre jusqu'à
ce jour. Enfin, le procédé selon l'invention permet d'obtenir une très bonne cohésion
de la surface fibreuse avec l'âme interne ainsi que des filés à âme présentant des
caractéristiques textiles très régulières.
[0006] D'une manière générale, l'invention concerne donc un perfectionnement au procédé
faisant l'objet du brevet français 497 481, procédé rappelé ci-dessus, perfectionnement
qui se caractérise par le fait que :
- le passage du fil d'âme sur les fibres parallélisées est réalisé en biais par rapport
à la surface supportant lesdites fibres et ce, dans leur sens de déplacement ;
- la torsion communiquée au fil est donnée par une broche de fausse torsion, agissant
en permanence sur ledit fil et qui est disposée en aval de la surface mobile supportant
les fibres.
[0007] Dans la suite de la description, la surface mobile sur laquelle les fibres élementaires
sont maintenues parallélisées et à plat sera désignée par l'expression "surface de
guidage mobile".
[0008] Conformément à l'invention, le maintien des fibres sous forme parallélisée, à plat
sur la surface de guidage mobile, peut être réalisé soit en soumettant ladite surface
à une aspiration soit, de préférence, en utilisant une surface qui présente un état
superficiel qui assure le maintien des fibres par simple contact, voire même en combinant
ces deux possibilités.
[0009] Plusieurs types de dispositifs peuvent être utilisés pour la mise en oeuvre du procédé
selon l'invention.
[0010] Ainsi, la surface de guidage peut se présenter sous la forme d'un tambour cylindrique,
d'un tambour en forme d'hyperboloïde, d'une courroie sans fin ou de tout autre organe
équivalent.
[0011] Dans le cas où le maintien des fibres sur cette surface de guidage est obtenu sous
l'action d'un phénomène d'aspiration, la surface sera perforée ou poreuse et se présentera
soit sous la forme d'un tambour soit sous la forme d'une courroie sans fin.
[0012] Selon le mode préférentiel de mise en oeuvre de l'invention, selon lequel le maintien
des fibres sur la surface de guidage est assuré par simple contact mutuel, la surface
sera de préférence recouverte d'un matériau facilitant l'adhérence des fibres, par
exemple d'un matériau similaire à un velours. Il pourrait éventuellement être envisagé
d'utiliser une surface ayant la structure d'une brosse.
[0013] Cependant, quelque soit la surface utilisée, il est indispensable, non seulement
que les fibres soient maintenues parallélisées sous forme d'une bande mais également
que le fil destiné à former l'âme soit amené tangentiellement à ladite bande de fibres
et ce, de manière sécante, en biais dans le sens de déplacement des fibres.
[0014] L'invention et les avantages qu'elle apporte seront cependant mieux compris grâce
aux exemples de réalisation donnés ci-après à titre indicatif mais non limitatif et
qui sont illustrés par les schémas annexés dans lesquels :
- la figure 1 illustre schématiquement, vue de côté, une position de travail d'une
machine mettant en oeuvre le procédé selon l'invention afin de réaliser un fil à âme,
- la figure 2 est une vue en perspective d'une surface de guidage mobile, sous forme
de courroie, utilisée pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention,
- la figure 3 est une vue de face de la surface de guidage de la figure 2 montrant
de manière plus précise comment s'effectue la liaison fil d'âme/fibres sur une surface
de guidage conforme à l'invention,
- la figure 4 illustre une variante, également en perspective, d'une surface de guidage
sous forme de tambour utilisable pour la mise en oeuvre de l'invention,
- la figure 5 illustre une autre variante, également en perspective, d'une surface
de guidage sous forme de courroie associée à un système d'aspiration,
- la figure 6 est une vue schématique, partielle, en perspective montrant une surface
de guidage particulière permettant d'assurer le maintien des fibres par combinaison
d'une aspiration et d'un état superficiel particulier assurant le maintien par simple
contact,
- les figures 7 et 8 illustrent deux autres variantes d'un dispositif conforme à l'invention.
[0015] La figure 1 illustre, vue de côté, une position de travail d'une machine permettant
la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, c'est-à-dire permettant de réaliser,
en une seule étape, de véritables fils à âme.
[0016] Cette installation comporte une zone de stockage (1), cantre par exemple, où sont
disposées les bobines (2) de fils (3) destinées à constituer l'âme du fil à réaliser
conformément à l'invention. Ces fils (3) sont amenés par l'intermédiaire d'un délivreur
(4), qui éventuellement pourrâît être supprimé, à la zone de traitement proprement
dite, désignée par la référence générale (5) où ils seront recouverts et associés
à des fibres discontinues.
[0017] Cette zone de traitement (5) comprend un délivreur (6), une broche de fausse torsion
(7) de type connu, par exemple une broche à friction, à courroies croisées.
[0018] Un troisième délivreur d'appel (8) est disposé en aval de la broche (7) et le fil
formé est renvidé en (9) au moyen d'un système conventionnel de renvidage pouvant
ou non communiquer une torsion additionnelle au fil formé.
[0019] La distribution des fibres discontinues autour de l'âme (3) est réalisée en prévoyant,
en amont de la broche de fausse torsion (7), c'est-à-dire dans la zone de remontée
de la torsion, une surface de guidage mobile (10) sur laquelle les fibres (11) sont
délivrées tangentiellement et qui tend à exercer une force de traction sur l'extrémité
libre desdites fibres. Ces fibres (11) proviennent d'une mèche (12) qui subit un étirage
par exemple au moyen d'un système conventionnel à manchons (13) ou d'un grand étirage
du type à sélecteur. Par rapport aux enseignements du brevet français 497481 conformément
à l'invention, la surface de guidage (10) est à génératrice droite et présente un
état superficiel assurant le maintien des fibres par simple contact. Par ailleurs,
les fibres (11) sont maintenues parallélisées, sous forme de ruban sur la surface
(10). De plus, l'âme (3) est amenée tangentiellement à la surface (10) dans une direction
non seulement concourante avec la direction d'amenée des fibres (11) mais également
de manière sécante et tangentielle à ladite mèche plane (11). Enfin, la torsion communiquée
par la broche (7) et qui remonte sur la surface de guidage a un sens tel que, en combinaison
avec le sens d'avance de ladite surface de guidage, les fibres soient prises par l'âme
(3) en passant sous cette âme, c'est-à-dire que leur extrémité libre se trouve emprisonnée
entre l'âme et ladite surface de guidage.
[0020] Dans l'exemple de réalisation illustré par les figures 2, 3 et 7, la surface de guidage
(10) est constituée par une courroie sans fin supportée par deux galets (14-15). En
revanche, dans l'exemple illustré par la figure 5, la surface de guidage (10) est
également constituée par une courroie sans fin mais cette courroie est entraînée directement
par le dernier cylindre du train d'étirage.
[0021] Dans les exemples illustrés par les figures 4 et 8, la surface de guidage est constituée
par un tambour rotatif qui est de forme cylindrique à la figure 4 et en forme d'hyperboloïde
à la figure 8.
[0022] De préférence, ainsi que cela ressort clairement des figures 3,4 et 7, des guides
(16) et (17) sont prévus de chaque côté de la surface de guidage (10) afin que le
fil d'âme (3) soit présenté tangentiellement à ladite surface et vienne couper la
mèche de fibres (11) sur toute sa larqeur et en biais dans leur sens de déplacement.
[0023] Différents types de matériaux peuvent être utilisés pour la matière de recouvrement
de la surface de guidage (10). On a constaté que l'on obtenait de bons résultats en
utilisant comme matériaux de recouvrement de la surface, une matière textile ayant
la structure d'un velours à poils ras. Un tel matériau permet d'obtenir un bon maintien
des fibres parallélisées (11) qui, cependant, sont facilement décollées de ladite
surface lors du passage du fil d'âme (3) et distribuées autour de cet élément.
[0024] Bien entendu, d'autres types de matériaux peuvent être utilisés sans sortir du cadre
de l'invention.
[0025] Pour une bonne mise en oeuvre de l'invention, il a par ailleurs été déterminé qu'il
convenait, de préférence, d'avoir une distancejentre la sortie des derniers éléments
du train d'étirage (13) et le point où les fibres de la mèche (12) viennent en contact
avec l'âme supérieure à la longueur des fibres.
[0026] Par ailleurs, en ce qui concerne les vitesses des différents organes les uns par
rapport aux autres, on a constaté que l'on obtenait de bons résultats en ayant une
vitesse (V
2) supérieure ou égale à la vitesse (V 1) d'amenée des fibres (11) sur la surface de
guidage (10). De préférence, (V
2) est de l'ordre de 1,3 à 1,5 fois (
V1).
[0027] Dans les exemples qui précèdent, il peut être envisagé d'utiliser un galet presseur
additionnel, représenté en pointillés aux figures 2, 3 et 4, désigné par la référence
(20). Ce galet presseur est disposé sensiblement dans la zone où les fibres arrivent
en contact avec la surface mobile et favorise l'accrochage des fibres sur ladite surface.
[0028] Les figures 5 et 7 illustrent des variantes de mise en oeuvre du procédé selon l'invention
utilisant comme surface de guidage une courroie transporteuse (10).
[0029] Dans ces variantes, les mêmes références que celles .utilisées pour l'exemple illustré
par les figures 2 et 3, sont utilisées pour désigner les mêmes organes.
[0030] Dans le mode de réalisation selon la figure 5, par rapport à l'exemple décrit dans
la figure 2, la surface de transport (10) est également constituée par une courroie
sans fin, mais est montée directement autour d'un des cylindres moteur de la dernière
paire du train d'étirage (11). En conséquence, le galet support (14) de la figure
2 peut être supprimé. Dans ce mode de réalisation, les fibres sont amenées en-dessous
de la courroie (10) et leur maintien sur cette surface est assuré par un système d'aspiration
(21) disposés entre les deux brins de la courroie. Cette courroie doit bien entendu
permettre le passage de l'air et peut être soit perforée soit poreuse.
[0031] Une telle variante est particulièrement appropriée pour traiter des fibres de coton
mais bien entendu, cela n'est pas limitatif.
[0032] Dans la variante illustrée par la figure 8, la courroie transporteuse (10) est disposée
verticalement, de telle sorte que son brin rectiligne soit en regard des cylindres
de sortie du train d'étirage. Dans ce cas, les fibres sont distribuées sur ce brin
rectiligne, leur prise par l'âme (3) étant effectuée comme précédemment en amenant
cette âme tangentiellement à la surface, de manière concourante avec la mèche de fibres.
Ce mode de réalisation permet de diminuer au minimum l'espacement entre la sortie
du dispositif d'étirage et la surface de transport des fibres.
[0033] Si, dans les exemples précédents, le maintien des fibres était assuré soit par simple
contact mutuel desdites fibres avec la surface, soit par l'action d'un phénomène d'aspiration
sur cette surface, il peut être envisagé, comme cela est illustré à la figure 6, d'utiliser
comme surface de transport une surface permettant de combiner un phénomène d'aspiration
et un accrochage des fibres par simple contact mutuel. Dans ce cas, on peut, par exemple,
utiliser une courroie qui comporte une alternance de zones (22) de type velours similaire
à celui faisant l'objet de la figure 2 et de zones perforées (23). On a constaté que
l'on obtenait de bons résultats en ayant une longueur de zone perforée (23) inférieure
à la longueur moyenne des fibres destinées à être traitées.
Exemple 1 :
[0034] Sur une installation illustrée par la figure 1, et comportant comme surface de guidage
un tambour rotatif (10) du type illustré par la figure 4, on réalise un fil à âme
conformément à l'invention dans les conditions suivantes.
- fil d'âme (3) : fil polyester 167 Dtex,
- mèche de fibres (12) : laine 3300 Dtex - deux bouts - longueur moyenne des fibres
: 120 mm,
- étirage en (l3) : 18,73 ;
- titre du ruban à sa sortie d'étirage : 356 Dtex,
- vitesse (Vl) de sortie de la mèche (11) : 50m/mn,
- distance entre la sortie du train d'étirage (13) et le point de contact des fibres
(11) avec l'âme (3) : 240 mm,
- largeur de la mèche (11) sur le tambour (10) : environ 4 mm,
- vitesse (V2) du tambour (10) : 53 m/mn,
- surface du tambour (10) : velours à poils ras ayant une hauteur d'environ 2 mm,
- broche de fausse torsion (7) : broche à courroies croisées formant entre elles un
angle de 48° ayant une vitesse linéaire de 185 m/mn,
- tension du fil d'âme : 30 à 35 gr.,
- vitesse de renvidage (V3) : 48 m/mn.
[0035] En procédant de la manière précitée, on obtient un fil à âme ayant un titre final
de 534 Dtex dans lequel les fibres de laine sont parfaitement réparties autour de
l'âme (3) et qui présente une très grande régularité.
[0036] Un tel fil peut être utilisé tel quel en tissage ou en bonnetterie.
Exemple 2 :
[0037] On répète l'exemple 1 mais on remplace la surface de guidage constituée par un tambour
par une surface de guidage constituée par une courroie plane telle qu'illustrée aux
figures 2 et 3. Comme pour l'exemple 1, la courroie est revêtue d'une couche de velours
à poils ras.
[0038] On obtient un fil similaire à celui de l'exemple 1.
Exemple 3 :
[0039] On répète l'exemple 1, mais on remplace la surface de guidage constituée par un tambour
par une surface de guidage constituée par une courroie plane telle qu'illustrée à
la figure 5. Cette surface de guidage est montée sur le cylindre moteur supérieur
de la dernière paire de cylindres étireurs du système d'étirage (13).
[0040] On utilise comme courroie (10) une courroie perforée entre les brins de laquelle
est disposée une boite aspirante (21).
[0041] La mèche (11) est constituée par une mèche de coton de 30 000 Dtex étirée de 200
fois dans le système (13).
[0042] Les conditions opératoires sont les suivantes.
- vitesse (VI) = 75 m/mn,
- vitesse linéaire de la courroie (10) = 100m/mn,
- vitesse de passage de l'âme (3) : 150 m/mn,
- âme (3) : filé de polyester de 100 Dtex.
[0043] On obtient un filé à âme dans lequel les fibres de coton entourent parfaitement l'âme
interne, ce filé ayant un titre de 250 Dtex.
[0044] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits précédemment,
mais elle en couvre toutes les variantes réalisées dans le même esprit. Ainsi, il
peut être possible non seulement de réaliser des fils simples mais également de réaliser
des fils assemblés.
[0045] De même, les surfaces de guidage (10) peuvent être constituées par d'autres éléments
que des tambours ou courroies revêtus d'un velours.
1/ Procédé pour la réalisation d'un filé de fibres comportant une âme qui consiste
:
- à délivrer positivement un fil (3) destiné à former l'âme interne,
- à faire passer ce fil (3) en contact tangentiel avec une surface de guidage mobile
sur laquelle des fibres élémentaires (11) sont maintenues parallélisées et à plat,
le fil (3) passant transversalement par rapport à ladite surface,
- à communiquer audit fil d'âme (3) une torsion qui tend à remonter sur la surface
mobile (10) supportant les fibres élémentaires (11), caractérisé par le fait que :
- le passage du fil d'âme (3) sur les fibres (11) parallélisées est réalisé en biais
par rapport à la surface et dans le sens de déplacement des fibres,
- la torsion communiquée au fil (3) est donnée par une broche de fausse torsion, agissant
en permanence sur ledit fil (3) et qui est disposée en aval de la surface mobile supportant
les fibres.
2/ Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le maintien des fibres
(11) sur la surface (10) est assuré par simple contact mutuel des fibres avec ladite
surface.
3/ Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le maintien des fibres
(11) sur la surface de guidage mobile (10) est assuré en créant une dépression sous
ladite surface.
4/ Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que la fausse
torsion communiquée au fil (3) est telle que les fibres (11) ont tendance à s'enrouler
autour de l'âme (3) en passant sous cette âme.
5/ Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication l, caractérisé
par le fait que la surface de guidage (10) se présente sous la forme d'un tambour.
6/ Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que le tambour est
cylindrique.
7/ Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que le tambour a la
forme d'un hyperboloïde.
8/ Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des revendications 1 à
4, caractérisé par le fait que la surface de guidage (10) se présente sous la forme
d'une courroie sans fin.
9/ Dispositif selon l'une des revendications 5 à 8, caractérisé par le fait que la
surface de guidage (10) est recouverte d'un matériau similaire à un velours.
10/ Dispositif selon l'une des revendications 5 à 8, caractérisé par le fait que la
surface de guidage (10) est constituée par une surface perforée soumise à une dépression.
11/ Dispositif selon l'une des revendications 8 à 10, caractérisé par le fait que
la surface (10) est constituée par une courroie sans fin montée directement autour
d'un des cylindres moteur de la dernière paire de cylindres du train d'étirage (11),
les fibres étant amenées en-dessous de ladite courroie (10) et leur maintien sur cette
surface étant assuré par un système d'aspiration (21) disposé entre les deux brins
de la courroie.