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(11) |
EP 0 099 843 A1 |
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DEMANDE DE BREVET EUROPEEN |
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Date de publication: |
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01.02.1984 Bulletin 1984/05 |
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Date de dépôt: 18.07.1983 |
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| (84) |
Etats contractants désignés: |
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BE CH DE GB IT LI |
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Priorité: |
19.07.1982 FR 8212848
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Demandeur: STAUBLI-VERDOL S.A.R.L. |
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F-69680 Chassieu (FR) |
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Inventeur: |
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- Magat, Henri
F-69300 Caluire (FR)
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Mandataire: Karmin, Roger et al |
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Cabinet Lavoix Lyon
62, rue de Bonnel 69448 Lyon Cédex 03 69448 Lyon Cédex 03 (FR) |
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Mécanisme perfectionné pour l'entraînement du papier d'une mécanique d'armure |
(57) Les roues d'entraînement (3) du papier (7) sont calées sur un arbre (1) tourillonnant
dans des paliers (2a) de la coquille (2) qui supporte le papier. Cette coquille est
soumise aux mouvements de va-et-vient verticaux d'un dispositif de bielle et manivelle
(10, 11) qui soulève la coquille (2) pour qu'elle applique le papier (7) contre une
plaque-butée (6) chargée en direction du bas par des ressorts (9) à partir de la traverse
fixe (5) de la mécanique d'armure.
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[0001] La présente invention est relative à des perfectionnements apportés aux mécaniques
d'armure du genre Verdol et plus particulièrement à leur mécanisme d'entraînement
du papier.
[0002] Actuellement ce dernier coulisse dans un entrefer constitué par une coquille dans
laquelle tournent des roues à picots, et la traverse qui forme le guidage de la partie
inférieure des aiguillettes. Cet entrefer est maintenu constant à une valeur voisine
de 1 mm pendant toute la durée du passage du papier. Bien que celui-ci soit relativement
rigide, il se présente sous forme légèrement ondulée lorsque les aiguillettes viennent
le palper de manière soit à buter contre lui, soit à pénétrer dans ses perforations.
Dans ces conditions on assiste quelquefois à des erreurs de lecture et de toute manière
l'usure du papier est relativement rapide du fait des vibrations auquel il est soumis
à son entrée dans le mécanisme d'entraînement.
[0003] Les perfectionnements qui font l'objet de la présente invention visent à remédier
à ces inconvénients et à permettre de faire varier l'entrefer du passage du papier
de telle sorte qu'il passe librement lors de son avancement et qu'au contraire lors
de la lecture il soit pincé de manière à présenter une excellente planéité qui assure
une meilleure sélection.
[0004] A cet effet l'arbre sur lequel sont calées les roues d'entraînement est pourvu d'un
mouvement de va-et-vient vertical qui entraîne un déplacement simultané de la coquille
usuelle de guidage du papier pour amener celle-ci en contact avec une plaque-butée
chargée élastiquement en direction du bas de telle sorte que pendant la lecture le
papier soit pincé entre la coquille et la plaque-butée.
[0005] Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention,
les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de
procurer :
Fig. 1 est une coupe transversale d'un mécanisme suivant l'invention à la position
ouverte de son entrefer.
Fig. 2 est une vue semblable à celle de fig. 1 mais montrant le mécanisme lorsque
le papier est pincé.
[0006] On a illustré schématiquement en fig. 1 un mécanisme suivant l'invention comprenant
à la manière usuelle un arbre principal 1, tournant librement dans une coquille transversale
2 par l'intermédiaire de paliers 2a. Le papier défile sur le dessus de la coquille
entraînée par des roues à picots 3 qui coopèrent avec des perforations ménagées à
cet effet sur les deux bords du papier et qui sont calées sur l'arbre 1. L'entraînement
de ce dernier s'effectue de manière saccadée, c'est-à-dire,'qu'il tourne d'un certain
angle pour déplacer le papier puis s'arrête pendant le temps de lecture de ce dernier
par les aiguillettes qui ont été référencées 4. On observe que la partie inférieure
de celles-ci est guidée par une traverse fixe 5 pourvue de trous 5a, traversés par
lesdites aiguillettes.
[0007] La traverse fixe comporte un certain nombre de perforations 5c que traversent des
goujons 6a solidaires d'une plaque-butée 6 présentant la même largeur que la zone
du papier lue par les aiguillettes. On note toutefois que ses deux bords transversaux
6b, 6c sont relevés pour éviter d'endommager le papier 7.
[0008] L'extrémité supérieure des goujons 6a qui dépasse au-dessus de la traverse fixe 5
est pourvue d'un arrêtoir 8 constitué par exemple par une rondelle 8a placée en dessous
d'une goupille transversale 8b. Ainsi la course vers le bas de la plaque-butée est-elle
limitée par contact des arrêtoirs 8 contre la face supérieure de la traverse 5. De
place en place la traverse considérée comprend des ouvertures 5d au-dessus desquelles
est située une bride 5e contre laquelle bute l'une des extrémités d'un ressort de
compression 9 dont l'extrémité opposée prend appui sur le dessus de la plaque butée
de telle sorte que celle-ci est de manière constante chargée vers le bas. On observe
enfin la présence dans la plaque-butée de trous 6d, 6e disposés en vis-à-vis de ceux
5a, 5b de la traverse fixe de manière à permettre aux aiguillettes 4 de la traverser
librement.
[0009] La coquille 2 est associée à un mécanisme 11 de telle sorte qu'elle est soumise à
un mouvement vertical de va-et- vient d'amplitude déterminée. Bien que cette solution
soit la plus avantageuse on pourrait fort bien prévoir d'autres moyens de faire déplacer
verticalement l'arbre 1 qui entraînerait le mouvement similaire de la coquille 1.
Au point mort bas du_mécanisme 11, c'est-à-dire à la position illustrée en fig. 1
l'entrefer, c'est-à-dire la distance séparant le dessus de la coquille 2 au dessous
de la plaque-butée 6 située à sa position la plus basse, permet le passage libre du
papier 7 lorsque les roues 3 l'entraînent pour le déplacer sur la coquille. Lorsque
le déplacement est suffisant et que la plage de lecture se trouve située en dessous
des aiguillettes 4, le mécanisme 11 arrive dans la zone de point mort haut de telle
sorte que le dessus de la coquille plaque le papier contre la plaque-butée 6 qui se
déplace élastiquement vers le haut à l'encontre de la réaction du ressort 9, jusqu'à
ce que la coquille atteigne son point mort haut, la lecture s'effectuant pendant le
temps ou la coquille et la plaque butée sont en contact. On s'arrange pour que le
papier reste serré entre la coquille et la plaque-butée pendant un temps supérieur
à celui de sa lecture par les aiguillettes 4.
[0010] On aperçoit une échancrure 2b de la coquille 2 qui permet aux aiguillettes de traverser
la plaque-butée et les perforations du papier et de dépasser en dessous de celui-ci.
[0011] En vue de diminuer les inerties on réduit bien entendu le poids de la coquille 2
en ne lui faisant comporter que deux joues supportant chacune un palier 2a, et une
traverse 2c soutenant le papier à la sortie des roues 3.
1. Mécanisme d'entraînement de papier d'une mécanique d'armure du genre Verdol, caractérisé
en ce qu'il comprend des moyens (2, 10-11, 6) de pincer ce papier (7) au moment de
sa lecture par les aiguillettes (4).
2. Mécanisme suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la coquille usuelle
(2) de guidage du papier (7) est soumise à un mouvement de va-et-vient vertical pour
amener celui-ci en contact avec une plaque-butée (6) chargée élastiquement en direction
du bas.
3. Mécanisme suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la plaque-butée (6)
comporte des goujons verticaux (6a) qui coulissent librement dans une traverse fixe
(5) dans laquelle les aiguillettes (4) sont guidées, ces goujons (6) comportant des
arrêtoirs (8) propres à limiter la course vers le bas de ladite plaque-butée (6).
4. Mécanisme suivant la revendication 3, caractérisé en ce que des ressorts de compression
(9) chargent la plaque butée (6) en direction du bas leurs extrémités étant respectivement
en appui contre la plaque-butée (6) et contre des brides (5e) de la traverse fixe
(5).
5. Mécanisme suivant la revendication 2, caractérisé en ce qu'on ménage dans la plaque-butée
(6) des trous (5a, 5b) situés en vis-à-vis des aiguillettes (4).
6. Mécanisme suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que la coquille (2) est liée à un dispositif à bielle et manivelle (10, 11)
qui est agencé afin que le papier (7) reste serré entre la coquille (2) et la plaque-butée
(6) pendant un temps supérieur à celui de sa lecture par les aiguillettes (4).

