[0001] La présente invention se rapporte à un dispositif pour retirer les particules de
révélateur en excès sur la surface d'un élément d'enregistrement. Un tel dispositif
trouve plus particulièrement, quoique non exclusivement, son application dans les
machines imprimantes magnétiques.
[0002] Dans les équipements modernes utilisés pour le traitement de l'information, on utilise
de plus en plus des imprimantes rapides dans lesquelles l'impression des caractères
est réalisée sans pour cela faire appel à l'impact de types d'impression en relief
sur une feuille de papier réceptrice. Ces machines imprimantes, dites sans impact
ou encore à transfert sans frappe, comportent généralement un élément d'enregistrement,
constitué le plus souvent par un tambour rotatif ou une courroie sans fin, à la surface
duquel on peut former, par voie électrostatique ou magnétique, des zones sensibilisées
qui correspondent aux caractères ou images à imprimer et qui sont capables d'attirer
des particules solides de révélateur. Cet élément d'enregistrement est ensuite amené
au contact d'une feuille de papier réceptrice pour permettre aux particules solides
qui sont retenues par les zones sensibilisées de l'élément définitivement d'être transférées
sur cette feuille pour y être définitivement fixées.
[0003] Pour appliquer des particules solides de révélateur sur l'élément d'enregistrement
d'une machine imprimante de ce type, on peut utiliser divers dispositifs d'application
tels que, par exemple, celui qui a été accessoirement décrit et représenté dans le
brevet des Etats Unis d'Amérique N° 3. 161. 544. Cependant, malgré tout le soin apporté
à la réalisation de ces dispositifs, il est difficile d'éviter que les particules
de révélateur ne se déposent, non seulement en surabondance sur les zones sensibilisées
de l'élément d'enregistrement, mais aussi, même en très faible quantité, en dehors
de ces zones. On attribue ce phénomène au fait que les particules, lorsqu'elles se
chargent d'humidité ou d'électricité statique, ou encore lorsqu'elles subissent un
ramollissement qui, même faible, les rend plus ou moins collantes, adhèrent à la surface
avec laquelle elles ont été mises en contact. Le dépôt excessif .de particules de
révélateur sur les zones sensibilisées de l'élément d'enregistrement est indésirable
parce que, lors du transfert de ce révélateur sur la feuille . de papier réceptrice,
le révélateur qui a été déposé suivant la configuration de l'image formée par ces
zones sensibilisées risque de s'étaler et de brouiller l'image. D'autre part, le dépôt
de particules de révélateur en dehors des zones sensibilisées de l'élément d'enregistrement
est, lui aussi, indésirable du fait que ces particules, lorsqu'elles sont transférées
sur le papier, forment un fond qui réduit le contraste entre l'image transférée et
le fond original du papier.
[0004] Pour éliminer l'excès de révélateur sur la surface de l'élément d'enregistrement,
on a utilisé dans l'art antérieur divers dispositifs. C'est ainsi qu'on connaît un
dispositif de ce genre dans lequel une masse de particules de révélateur, placée en
contact avec la surface de l'élément d'enregistrement et en aval du dispositif d'application
des particules, décharge les particules qui adhèrent à cet élément en dehors des zones
sensibilisées, si bien que ces particules déchargées se détachent de l'élément d'enregistrement
et viennent s'agglomérer à cette masse. Toutefois un tel dispositif ne donne pas entière
satisfaction à l'usage du fait qu'il n'assure pas toujours une décharge électrique
complète des particules et qu'il ne permet pas, par conséquent, d'éliminer de façon
sûre, les particules de révélateur qui subsistent sur l'élément d'enregistrement,
en dehors des zones sensiblisées de celui-ci. En outre, un tel dispositif ne peut
être utilisé pour retirer l'excès de particules sur l'élément d'enregistrement d'une
imprimante électrostatique, car ce dispositif risquerait, en captant les charges électriques
de cet élément, d'effacer les zones sensibilisées de celui-ci.
[0005] Pour remédier à ces inconvénients, on a proposé un dispositif comprenant une chambre
qui, reliée à un organe pneumatique à pression, est pourvue, en regard de la surface
de l'élément d'enregistrement, d'une ouverture par laquelle s'échappe l'air qui est
envoyé sous pression dans la chambre, cette ouverture étant dimensionnée de manière
que l'échappement de l'air s'effectue sous la forme d'un jet d'air qui vient frapper
la surface et chasse ainsi les particules de révélateur en excès qui se trouvent sur
cette surface. Mais ce dispositif, qui donne de bons résultats, présente cependant
l'inconvénient de répandre dans l'atmosphère les particules qui ont été chassées par
le jet d'air, ce qui engendre une pollution qui finit toujours, par être indésirable
pour les personnes se trouvant à proximité de la machine.
[0006] On connait également un autre dispositif qui, fonctionnant à la manière d'un aspirateur,
permet de retirer les particules de révélateur en excès, sans provoquer une pollution
de l'atmosphère. Ce dernier dispositif, qui a été décrit et représenté dans la demande
de brevet français publiée sous le N° 2. 322. 395, comporte, d'une part une chambre,
de forme généralement cylindrique, pourvue d'une ouverture d'entrée et d'une ouverture
de sortie, chacune de ces ouvertures étant située à l'une respective des deux extrémités
de la chambre, l'ouverture de sortie étant reliée à une source de dépression d'air,
d'autre part un conduit ou buse, de section constante, qui communique, à l'une de
ses extrémités, avec l'ouverture d'entrée de la chambre, l'autre extrémité de ce conduit
présentant un orifice en forme de fente disposé à une très petite distance de la surface
de l'élément d'enregistrement. Dans ce dispositif l'orientation de la chambre est
telle que ses génératrices sont orthogonales à la direction d'allongement de l'orifice
en forme de fente du conduit. De plus, le rapport de la surface de section de l'ouverture
d'entrée à celle de l'ouverture de sortie de la chambre est très petit, c'est-à-dire
inférieur à 0,1, ce qui assure un débit d'air pratiquement uniforme sur toute la largeur
de l'ouverture d'entrée de la chambre. On a toutefois observé que, dans ce dispositif,
les particules de révélateur qui étaient aspirées, n'étaient pas toujours entraînées
convenablement lors de leur passage dans la chambre, de sorte qu'une accumulation
de particules finissait par apparaître sur les parois de cette chambre,provoquant,
à la longue, une diminution notable du débit d'aspiration de l'appareil et, par suite,
une obstruction plus ou moins importante du conduit.
[0007] La présente invention remédie à cet inconvénient et propose un dispositif qui permet
d'aspirer, de manière efficace, les particules de révélateur en excès qui se trouvent
sur la surface de l'élément d'enregistrement, sans que les particules ainsi aspirées
ne s'accumulent ailleurs que sur les filtres qui ont été prévus pour les recueillir.
Il en résulte que les risques d'encrassement de ce dispositif sont pratiquement éliminés,
ce qui permet à ce dispositif de fonctionner dans les conditions optimales qui, au
cours du temps, ne subissent au-cune modification.
[0008] Plus précisément, la présente invention concerne un dispositif pour retirer d'une
surface sur laquelle un révélateur pulvérulent a été déposé, les particules de révélateur
en excès qui adhèrent à cette surface, ce dispositif comprenant un conduit d'aspiration
présentant un orifice à chacune de ses deux extrémités, l'un de ces orifices, dit
d'entrée d'air, ayant la forme d'une fente et s'étendant parallèlement à ladite surface,
à proximité immédiate de celle-ci, tandis que l'autre orifice, dit de sortie d'air,
est relié à une source d'aspiration par l'intermédiaire d'une chambre cylindrique
solidaire dudit conduit d'aspiration, ledit dispositif étant caractérisé en ce que
ladite chambre est disposée de telle manière que ses génératrices sont parallèles
à la direction d'allongement de l'orifice d'entrée d'air du conduit, et en ce que
les deux parties latérales opposées de ladite chambre sont pourvues chacune d'une
ouverture dont l'une, dite d'admission d'air, débouche à l'air libre,tandis que l'autre,
dite d'aspiration, communique avec ladite source d'aspiration, ladite chambre étant
pourvue en outre, sur sa paroi cylindrique, d'une troisième ouverture qui correspond
avec l'orifice de sortie d'air, dudit conduit,le rapport de la surface de section
dudit orifice d'entrée d'air à celle de ladite ouverture d'aspiration étant compris
entre 0,3 et 0,7, et le rapport de la surface-de section dudit orifice d'entrée d'air
à celle de ladite ouverture d'admission d'air étant compris entre 2 et 20.
[0009] L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, détails et avantages de celle-ci
apparaîtront mieux dans la description suivante, donnée à titre d'exemple non limitatif
et en se référant aux dessins annexés sur lesquels :
La figure 1 : représente une vue schématique partielle d'une machine imprimante munie
d'un dispositif établi selon l'invention ;
La figure 2 : est une vue en coupe, montrant la structure interne du dispositif de
l'invention faisant partie de la machine représentée sur la figure 1 ;
La figure 3 :est une vue agrandie, en perspective, du dispositif de l'invention, cette
vue étant destinée à montrer la disposition des principaux éléments constitutifs de
la chambre qui fait partie de ce dispositif ;
La figure 4 :représente une variante de réalisation du dispositif de la figure 3 ;
La figure 5 :représente une vue de détail, en coupe, du dispositif de la figure 2
;
La figure 6 :est une photo montrant l'aspect présenté par un caractère imprimé par
la machine, lorsque le dispositif de l'invention ne fonctionne pas, et
La figure 7 :est une photo montrant l'aspect présenté par ce même caractère lorsque
le dispositif de l'invention est en fonctionnement .
[0010] La machine imprimante dont une partie a été schématiquement représentée sur la figure
1 comprend un élément d'enregistrement qui est constitué, dans l'exemple décrit, par
un tambour magnétique 10. Ce tambour magnétique 10 est entraîné en rotation, dans
le sens de la flèche F, par un moteur électrique (non représenté).L'enregistrement
des informations sur ce tambour est réalisé par un organe d'enregistrement magnétique
11 qui est disposé à proximité de la surface externe du tambour. Dans l'exemple décrit,
cet organe d'enregistrement 11 est formé d'un ensemble comprenant plusieurs têtes
d'enregistrement magnétique qui, placées les unes à côté des autres, sont alignées
parallèlement à l'axe de rotation 12 du tambour 10. Chacune de ces têtes engendre,
lorsqu'elle est excitée à différentes reprises par un courant électrique, un champ
magnétique variable,ce qui a pour effet de créer des domaines magnétisés ou "points
magnétiques", sur la surface du tambour qui défile devant l'organe d'enregistrement
11. Les instants d'excitations de ces têtes sont d'ailleurs établis, de manière connue,
de façon à obtenir sur la surface du tambour des ensembles de domaines magnétisés
13, appelés zones magnétisées ou images magnétiques latentes, dont la forme correspond
à celle des caractères à imprimer. Ces zones magnétisées 13 passent ensuite devant
un dispositif d'application 14 qui est disposé au-dessous du tambour 10 et qui permet
d'appliquer sur la surface du tambour des particules d'un révélateur pulvérulent contenu
dans un réservoir 15. Les particules de révélateur qui sont ainsi appliquées sur le
tambour 10 n'adhèrent, en principe, que sur les zones magnétisées de celui-ci, de
sorte que les zones magnétisées qui sont passées devant le dispositif d'application
14 apparaissent revêtues d'une couche de révélateur, cette couche formant, sur le
tambour 10, l'image des caractères qui doivent être imprimés. Dans l'exemple décrit,
ce révélateur est constitué de particules magnétiques enduites d'une résine qui, par
chauffage, est capable de fondre et de se fixer sur un papier sur lequel elle a été
déposée. Il faut cependant signaler que la nature de ce révélateur n'est pas spécifique
de l'invention et que, dans le cas d'une imprimante électrostatique à laquelle bien
entendu s'applique l'invention, ce révélateur pourrait très bien être constitué d'une
poudre connue ne comportant aucune particule magnétique. De même, pour l'application
de révélateur sur le tambour 10, on pourrait utiliser n'importe quel dispositif d'application
classique. Cependant, dans un mode de réalisation plus particulièrement avantageux,
le dispositif d'application 14 qui est montré sur la figure 1 est du type de celui
qui a été décrit et représenté dans la demande de brevet qui a été déposée en France,
par la Demanderesse, le 11 Février 1982 sous le N° 82. 02025. Le révélateur adhère
principalement sur les zones magnétisées 13, formant ainsi des dépôts 16 de particules
à la surface du tambour 10. Ces dépôts 16 passent alors devant un dispositif de retouche
17 qui a pour rôle d'éliminer les particules ayant adhéré ailleurs que sur les zones
magnétisées 13, ainsi que les particules qui se trouvent en surnombre sur ces zones.
Après quoi, les particules de révélateur qui subsistent sur le tambour 10 sont transférées,
en quasi totalité, sur une feuille de papier 18 qui est appliquée sur le tambour 10
grâce à un rouleau de pression 19. Les particules résiduelles de révélateur qui, lorsque
ce transfert est réalisé, se trouvent encore sur le tambour 10 sont alors enlevées
au moyen d'un dispositif de nettoyage 20, de type connu, par exemple à brosse. Après
quoi, les zones magnétisées qui sont passées devant le dispositif de nettoyage 20
défilent devant un dispositif d'effacement 21 où elles sont alors effacées, ce qui
permet aux portions démagnétisées du tambour 10 de pouvoir être à nouveau magnétisées
lorsqu'elles se présentent ensuite devant l'organe d'enregistrement 11.
[0011] Le dispositif de retouche 17 qui a été représenté sur la figure 1 comprend un conduit
d'aspiration 22 qui, comme le montrent les figures 2 et 3, se termine, à chacune de
ses extrémités par un orifice dont l'un, dit d'entrée d'air 23, est disposé à proximité
immédiate de la surface du tambour 10, et dont l'autre, dit de sortie d'air 24, communique
avec une chambre 25 dont il sera question plus loin. L'orifice d'entrée d'air 23 a
la forme d'une fente rectangulaire qui s'étend suivant une direction AA' parallèle
à l'axe de rotation 12 du tambour 10, la longueur L de cette fente étant sensiblement
égale à la longueur de ce tambour . La largeur e (figure 5) de cet orifice 23 est
toujours très petite par rapport à sa longueur L. Plus précisément, cette largeur
e est telle que le rapport e est inférieur à 0,006. La distance d (figure 2) qui sépare
l'orifice d'entrée d'air 23 de la surface du tambour est elle-même très faible et
est au plus -égale à 2mm . Ainsi qu'on peut le voir sur les figures 2 et 3, le conduit
d'aspiration 22 a pratiquement la forme d'un prisme droit limité d'une part par deux
plaques de base triangulaires 39 et 40 disposées parallèlement l'une à l'autre, d'autre
part par deux parois non parallèles 26 et 27 disposées perpendiculairement à ces plaques
39 et 40 et convergeant vers l'orifice d'entrée d'air 23, ces parois non parallèles
26 et 27 formant entre elles un angle inférieur à 30 degrés. Dans ces conditions,
la largeur de l'orifice de sortie d'air 24 est toujours supérieure à celle de l'orifice
d'entrée d'air 23. La distance D qui sépare les deux orifices 23 et 24 du conduit
d'aspiration 22 est établie de telle manière que la largeur de l'orifice de sortie
d'air 24 reste comprise entre 5e et 20e. C'est ainsi que, dans l'exemple décrit où
la largeur e de l'orifice d'entrée 23 est égale à 1 millimètre, la largeur de l'orifice
de sortie 24 est pratiquement égale à 15 millimètres .
[0012] Les figures 2 et 3 montrent encore que la chambre 25 se présente sous la forme d'un
cylindre limité, d'une part par une paroi cylindrique 28, d'autre part par deux parois
latérales opposées 29 et 30. Sur les figures 2 et 3 on peut remarquer que la paroi
latérale 29 de la chambre et la plaque 39 du conduit d'aspiration ne forment qu'une
seule pièce. Il en est de même de la paroi latérale 30 de la chambre et de la plaque
40 du conduit.Toutefois, dans le cas où la chambre 25 et le conduit d'aspiration 22
seraient fabriqués séparément, puis assemblés entre eux de manière connue, par exemple
par soudage, la paroi 29 et la plaque 39, tout comme d'ailleurs la paroi 30 et la
plaque 40, pourraient très bien être constituées de deux pièces différentes, fixées
l'une à l'autre lors de l'opération d'assemblage de la chambre et du conduit. Dans
l'exemple de réalisation illustré par les figures 1 à 3, le cylindre sous lequel se
présente la chambre est un cylindre de révolution, c'est-à-dire que la ligne obtenue
en coupant ce cylindre par un plan perpendiculaire aux génératrices de ce cylindre
est un cercle. Il faut toutefois signaler que cette disposition n'est pas spécifique
de l'invention et que la chambre cylindrique 25 pourrait également se présenter sous
une forme cylindrique différente, c'est-à-dire telle que la section du cylindre par
un plan perpendiculaire aux génératrices soit, non plus circulaire, mais limitée par
une courbe fermée non circulaire telle que, par exemple, une ellipse ou encore une
courbe constituée de deux segments de droite parallèles réunis, à leurs extrémités
par deux portions de ligne circulaire. Une chambre cylindrique 25 dont la section
présente précisément cette dernière particularité équipe le dispositif de retouche
qui a été représenté, à titre illustratif, sur la figure 4. Il faut cependant indiquer
que, comme on peut le voir sur les figures 3 et 4, la disposition de la chambre cylindrique
25, par rapport au conduit 22, est telle que ses génératrices sont prallèles à la
direction d'allongement AA' de l'orifice d'entrée d'air 23.
[0013] Les figures 3 et 4 montrent encore que la paroi latérale 30 de la chambre cylindrique
25 est pourvue d'une ouverture 31,dite d'admission, d'air, qui débouche à l'air libre,
et que la paroi latérale 29 de cette chambre présente une ouverture 32, dite d'aspiration,
munie d'une tubulure 33 sur laquelle est normalement fixée une canalisation flexible
34 assurant, comme le montre la figure 1, le raccordement de la chambre 25 à une source
d'aspiration 35 de type connu. D'autre part, ainsi qu'on peut le voir sur les figures
2, 3 et 4, la chambre 25 est pourvue, sur sa paroi cylindrique 28, d'une troisième
ouverture 36 qui correspond avec l'orifice de sortie d'air 24 du conduit d'aspiration
22 et qui a, par conséquent, les mêmes dimensions que celles de cet orifice de sortie.
Les dimensions de l'ouverture d'aspiration 32 sont établies de manière que le rapport
de la surface de section de l'orifice d'entrée d'aspiration reste compris entre 0,3
et 0,7. De même, les dimensions de l'ouverture d'admission d'air 31 sont établies
de manière que le rapport de la surface de section de l'orifice d'entrée d'air 23
à celle de cette ouverture d'admission reste compris entre 2 et 20. C'est ainsi que,
dans l'exemple de réalisation illustré par la figure 3, où la section de l'orifice
d'entrée d'air 23 est égale à 400 mm2, l'ouverture d'aspiration 32 est de forme circulaire
et a un diamètre de 30 mm,c'est-à-dire une section pratiquement égale à 706 mm2. De
même, dans l'exemple considéré,l'ouverture d'admission d'air 31 et de forme circulaire
et a un diamètre de 15mm,c'est-à-dire une section pratiquement égale à 176 mm2. Par
ailleurs, les dimensions de la troisième ouverture 36, et par conséquent, celles de
l'orifice de sortie 24 sont établies de manière que le rapport de la surface de section
de cette troisième ouverture à celle de l'orifice d'entrée d'air 23 reste compris
entre 5 et 20.C'est ainsi que, dans l'exemple considéré ci-dessus, cette troisième
ouverture a une section pratiquement égale à 6000 mm2.
[0014] Il faut encore signaler que les parois non parallèles 26 et 27 du conduit d'aspiration
22 ont une épaisseur relativement faible, généralement inférieure à lmm, et sont conformées
comme le montre la figure 2, de manière à présenter, de part et d'autre de l'orifice
d'entrée d'air 23, deux parties terminales 37 et 38 qui sont parallèles entre elles
et orientées perpendiculairement à la surface du tambour 10.En outre, dans un mode
préférentiel de réalisation qui a été illustré sur la figure 5, l'extrémité de ces
parties terminales 37 et 38 et biscautée suivant un angle ( ) au plus égale à 45°.Dans
ces conditions, le flux d'air qui est produit lorsque la source d'aspiration 35 est
mise en fonctionnement, suit un trajet, qui a été illustré schématiquement par des
flèches G sur la figure 5, et qui est tel que la longueur P, considérée dans une direction
parallèle au sens de défilement du tambour 10, de la surface de ce tambour qui est
soumise à l'action de ce flux d'air est relativement réduite et n'excède pas pratiquement
trois fois la largeur e de l'orifice d'entrée d'air 23. Il en résulte alors que ce
flux d'air travaille à la manière d'une lame d'air orientée perpendiculairement à
la surface du tambour, si bien que son action diffère totalement de celle du flux
d'air du dispositif décrit dans le brevet français précité N° 2.322.395,dans lequel
le flux d'air travaille par cisaillement, c'est-à-dire parallèlement à la surface
du tambour sur une longueur au moins égale à six fois la largeur de l'orifice d'entrée
d'air. Il faut encore signaler que le débit d'air de la source d'aspiration 35 est
ajusté par des moyens connus (non représentés) de manière que la valeur de la dépression
à l'intérieur du conduit d'aspiration 22 reste comprise entre 1 et 4 millibars. En
opérant dans ces conditions, on a observé qu'il ne se produisait aucun dépôt de particules
de révélateur à l'intérieur du dispositif qui vient d'être décrit, et que toutes les
particules recueillies par ce dispositif venaient s'accumuler sur les filtres prévus
à cet effet, en aval de la chambre 25. On a également constaté que ce dispositif assurait
une élimination pratiquement totale des particules de révélateur sur les zones de
fond du tambour 10, sans pour cela réduire notablement l'opacité des caractères formés
par le dépôt du révélateur sur les zones magnétisées de ce tambour . Ces résultats
sont illustrés par les valeurs figurant dans le tableau ci-dessous qui donne les valeurs
relevées de la densité optique du fond et de la densité optique au sein de chaque
caractère, en fonction de la valeur de la dépression p à l'intérieur du conduit d'aspiration,
cette dépression représentant l'écart entre la valeur de la pression atmosphérique
et la valeur de la pression (inférieure à celle de la pression atmosphérique) qui
s'établit à l'intérieur du conduit 22 lorsque la source d'aspiration 35 est mise en
fonctionnement .

[0015] Il convient de signaler ici que les densités optiques qui figurent dans ce tableau
sont celles qui ont été mesurées, au moyen d'un densitomètre de type connu, après
que l'image des caractères formée par le dépôt de révélateur sur le tambour ait été
transférée sur le papier, ce papier présentant lorsqu'il est vierge, une densité optique
pratiquement égale à 0,05. En outre, ces valeurs de densités optiques sont celles
que l'on obtient, pour une vitesse du tambour de 31,4 cm/s, lorsqu'on utilise, pour
le développement des images latentes de ce tambour, un révélateur du type de ceux
qui ont été décrits dans la demande de brevet qui a été déposée en France par la Demanderesse
le 20 Mars 1980 et publiée sous le N°2.478.839. On voit ainsi, d'après les valeurs
qui figurent dans le tableau ci-dsessus, que pour des valeurs de dépression comprises
entre 1 et 4 millibars, la densité optique du fond est voisine de celle que présente
le papier lorsqu'il est vierge. En particulier, pour les valeurs de dépression voisines
de 4 millibars, on obtient une élimination pratiquement totale du révélateur sur les
zones de fond du papier. On voit par ailleurs que, pour les valeurs de dépression
comprises entre 1 et 4 millibars, la densité optique au sein de chaque caractère varie
très peu, de sorte que les variations observées dans l'opacité de chaque caractère
sont pratiquement négligeables. Il faut encore signaler que le dispositif de l'invention,lorsqu'il
est utilisé dans les conditions qui viennent d'être décrites, améliore considérablement
la netteté des caractères ainsi qu'on peut le voir sur les photos des figures 6 et
7,la photo de la figure 6 montrant l'aspect, à grande échelle, présenté par un caractère
lorsque le dispositif de l'invention n'est pas mis en action, la photo de la figure
7 montrant l'aspect que présente ce même caractère lorsque ce dispositif est utilisé
dans les conditions décrites plus haut. Bien entendu, l'invention n'est nullement
limitée aux modes de mise en oeuvre décrits et illustrés qui n'ont été donnés qu'à
titre d'exemple. Au contraire, elle comprend tous les moyens constituant des équivalents
techniques de ceux décrits et illustrés, considérés isolément ou en combinaison et
mis en oeuvre dans le cadre des revendications qui suivent.
1. Dispositif pour retirer d'une surface sur laquelle un révélateur pulvérulent a
été déposé , les particules de révélateur en excès qui adhèrent à cette surface, ce
dispositif comprenant un conduit d'aspiration (22) présentant un orifice à chacune
de ses deux extrémités, l'un de ces orifices, dit d'entrée d'air (23), ayant la forme
d'une fente et s'étendant parallèlement à ladite surface,à proximité immédiate de
celle-ci, tandis que l'autre orifice, dit de sortie d'air (24) est relié à une source
d'aspiration (35) par l'intermédiaire d'une chambre cylindrique (25) solidaire dudit
conduit d'aspiration, ledit dispositif étant caractérisé en ce que ladite chambre
(25) est disposée de telle manière que ses génératrices sont parallèles à la direction
d'allongement (AA') de l'orifice d'entrée d'air (23) du conduit (22), et en ce que
les deux parois latérales opposées (29 et 30) de ladite chambre (25) sont pourvues
chacune d'une ouverture dont l'une ,dite d'admission d'air (31),débouche à l'air libre,tandis
que l'autre, dite d'aspiration (32), communique avec ladite source d'aspiration (35),ladite
chambre (25) étant pourvue en outre, sur sa paroi cylindrique (28) d'une troisième
ouverture (36) qui correspond avec l'orifice de sortie d'air (24) dudit conduit, le
rapport de la surface de section dudit orifice d'entrée d'air (23) à celle de ladite
ouverture d'aspiration (32) étant compris entre 0,3 et 0,7, et le rapport de la surface
de section dudit orifice d'entrée d'air (23) à celle de ladite ouverture d'admission
d'air (31) étant compris entre 2 et 20.
2.Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la chambre (25) a la
forme d'un cylindre de révolution.
3.Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 et 2 caractérisé en ce que
la distance séparant l'orifice d'entrée d'air (23) de la surface est au plus égale
à deux millimètres .
4.Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3,caractérisé en ce que
l'orifice d'entrée d'air (23) a la forme d'une fente rectangulaire le rapport de la
largeur (e) à la longueur (L) de cette fente étant inférieur à 0,006.
5.Dispositif selon la revendication 4 caractérisé en ce que le conduit d'aspiration
(22) a pratiquement la forme d'un prisme droit limité ,d'une part par deux plaques
de base triangulaire (39,40) placées parallèlement l'une à l'autre ,d'autre part par
deux parois non parallèles (26,27) disposées perpendiculairement à ces plaques et
convergeant vers l'orifice d'entrée d'air (23), ces parois non parallèles formant
entre elles un angle inférieur à 30 degrés.
6.Dispositif selon la revendication 5 caractérisé en ce que la largeur de l'orifice
de sortie d'air (24) est comprise entre 5e et 20e, e étant la largeur de l'orifice
d'entrée d'air (23).
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que
le débit de la source d'aspiration (35) est ajusté de manière que la valeur de la
dépression à l'intérieur du conduit d'aspiration (22) reste comprise entre 1 et 4
millibars .
8.Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que les parois non parallèles
(26,27) présentent deux parties terminales (37,38) dont l'extrémité est biscautée
suivant un angle au plus égal à 45°.