(19)
(11) EP 0 101 332 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
22.02.1984  Bulletin  1984/08

(21) Numéro de dépôt: 83401213.0

(22) Date de dépôt:  14.06.1983
(51) Int. Cl.3F02P 7/06, F02P 3/04
(84) Etats contractants désignés:
DE GB IT

(30) Priorité: 28.07.1982 FR 8213195

(71) Demandeurs:
  • AUTOMOBILES PEUGEOT
    75116 Paris (FR)
  • AUTOMOBILES CITROEN
    92200 Neuilly sur Seine (FR)

(72) Inventeur:
  • Loth, Siri-Yuth
    F-95140 Garges les Gonesse (FR)

(74) Mandataire: Fabien, Henri (FR) et al
PSA Peugeot Citroen Département OPS/BPI 18, rue des Fauvelles
F-92256 La Garenne Colombes Cédex
F-92256 La Garenne Colombes Cédex (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Dispositif de synchronisation pour un système d'allumage électronique


    (57) L'invention se rapporte à un dispositif de synchronisation pour un système d'allumage électronique pour moteur multicylindres du type comportant une pluralité d'étincelles.
    Le dispositif comporte des moyens électromécaniques constitués d'un jeu de masselottes métalliques (m1 à m5) disposés sur un disque (60) face à un couple de détecteurs fixes (61, 62) et des moyens électroniques de traitement des signaux E1 et E2 de sortie des détecteurs qui fournissent un signal SO de référence du cycle d'allumage et un signal S1 de référence de l'allumage de chaque cylindre. Les signaux SO et S1 pilotent un block électronique de distribution.
    Le dispositif se caractérise en ce que le nombre de masselottes pour un tour moteur est égal au nombre moins 1 de cylindres à allumer pendant ce tour moteur. Il comporte en outre un dispositif de sécurité bloquant l'allumage en cas d'absence anormale d'une impulsion des signaux E1 ou E2.
    L'invention s'applique plus particulièrement aux moteurs à gaz à 4 temps sans dispositif d'avance variable.




    Description


    [0001] L'invention se rapporte à un dispositif de synchronisation pour un système d'allumage électronique destiné à un moteur à combustion interne multicylindres et plus particulièrement à un moteur à gaz à 4 temps.

    [0002] Le dispositif de synchronisation selon l'invention s'applique à un système d'allumage électronique du type comportant une pluralité de générateurs d'étincelles à secondaires commandant chacun l'allumage d'un ou de deux cyl indres et comprenant :

    - des moyens électromécaniques comportant un jeu de masselottes métalliques, toutes identiques, disposées sur un disque entraîné en rotation par un axe de sortie du moteur et un couple de détecteurs fixes disposés en regard de la course des masselottes ;

    - des moyens électroniques de traitement des signaux El et E2 de sortie du couple de détecteurs, qui fournissent un signal SO de référence du cycle d'allumage des cylindres du moteur et un signal S1 de référence de l'allumage de chaque cylindre.



    [0003] Un dispositif de ce type est connu par le brevet français 78 27 923. Dans ce dispositif connu il est prévu autant de masselottes que de générateurs d'étincelles et au moins une masselotte auxiliaire décalée angu- lairement, par rapport à l'une des masselottes principales, d'un angle égal à l'écartement angulaire des détecteurs. Cette disposition est nécessaire dans le cas d'utilisation de circuits d'avance automatique double canal ou l'écartement des détecteurs doit être au moins égal à l'angle d'avance maximale du moteur mais inférieur à l'angle séparant le point d'allumage de deux cylindres successifs.

    [0004] Dans le cas où on n'utilise pas un circuit d'avance de ce type ou lorsque simplement un dispositif d'avance variable n'est pas nécessaire (cas des gros moteurs à gaz) cette contrainte sur l'écartement des détecteurs est éliminée.

    [0005] Dans un dispositif selon l'invention au lieu d'ajouter une masselotte auxiliaire, on supprime une des masselottes principales correspondant à chaque tour moteur.

    [0006] Le but recherché est atteint par le fait que, selon l'invention, le nombre de masselottes pour un tour moteur est égal au nombre moins un de cylindres à allumer pendant ce tour moteur et que l'écartement angulaire des détecteurs est tel que pour chaque point d'allumage moins deux d'un même tour moteur les détecteurs sont simultanément excités alors qu'un seul détecteur est excité pour les deux autres points d'allumage et que les moyens électroniques comportent un circuit de coihcidence qui reçoit les deux signaux El et E2 et fournit lé signal SO lorsque ces signaux sont dans des états logiques différents et l'un des signaux E1 ou E2 est dans un état logique prédéterminé , et un circuit logique fournissant le signal S1 lorsque l'un au moins des signaux El ou E2 est délivré par les détecteurs.

    [0007] De préférence un dispositif selon l'invention s'applique à un système d'allumage comportant n générateurs chacun jumelé à 2 cylindres calés à 360° d'un moteur à 2 n cylindres. Le disque sur lequel sont disposées n-1 masselottes est entraîné directement par le vilebrequin, il peut cependant être entraîné par l'arbre à came et comporter alors 2 n-2 massetottes.

    [0008] Les signaux de référence SO et S1 peuvent être utilisés pour commander un dispositif de distribution séquentielle et cyclique des signaux de déclenchement des générateurs d'étincelles comportant un compteur programmable dont le nombre d'états est égal au nombre de générateurs d'étincelles, tel par exemple que celui décrit dans le brevet français 76 38 128.

    [0009] Il est particulièrement important que le signal SO ne soit pas perturbé par des défauts de forme et de synchronisation ou par l'absence accidentelle d'un des signaux des détecteurs.

    [0010] Pour éviter les défauts de forme du signal SO le circuit de coincidence comporte des moyens générant à partir du signal El deux signaux A et B dont le front montant coincide avec le front montant de El et de longueurs telles que B<A< E1 , des moyens fournissant une impulsion C dont le front montant correspond au front descendant de B et le front descendant au front descendant de A, des moyens délivrant un signal E2 inverse de E2, un opérateur logique de type ET délivrant le signal de référence SO lorsque l'impulsion C est dans le même état logique que le signal E2.

    [0011] Pour éviter l'effet de l'absence accidentelle d'un des signaux E1 ou E2 on prévoit un dispositif de sécurité bloquant l'allumage en cas d'absence anormale d'un de ces signaux. Ce dispositif de sécurité comprenant deux compteurs programmables comptant l'un les impulsions El, l'autre les impulsions E2, l'un et l'autre remis à 0 par le signal de référence SO et des moyens logiques délivrant un signal de sécurité qui. bloque l'allumage si le signal SO apparaît alors que le comptage est inférieur au nombre normal d'impulsions E i ou E2 : ce qui se trouve explicité ci-après.

    [0012] On obtient ainsi un dispositif de synchronisation particulièrement fiable qui ne nécessite pas une grande précision dans le positionnement des masselottes et des détecteurs.

    [0013] On va maintenant décrire un exemple de réalisation d'un dispositif de synchronisation selon l'invention en référence aux dessins annexés dans lesquels

    La Fig. 1 est un schéma général du dispositif

    La Fig. 2 représente le bloc 50 de distribution de la Fig. 1

    La Fig. 3 un adaptateur pour moteur à allumage symétrique

    La Fig. 4 les chronogrammes des signaux du capteur de la Fig. 3

    Les Fig. 5 et 6 des moyens d'élaboration des signaux SO et S1

    La Fig. 7 un adaptateur pour moteur à allumage non symétrique

    La Fig. 8 les chronogrammes des signaux du capteur de la Fig. 7.

    Les Fig. 9 à 11 les chronogrammes obtenus avec des signaux . défectueux

    La Fig. 12 un mode de réalisation du générateur de signaux de synchronisation 52

    Les Fig. 13 à 15 les chronogrammes des signaux correspondants du générateur de la Fig. 12(avec Fig.14 défaut de El ,Fig. 15 défaut de E2)

    La Fig. 16 le bloc de contrôle et de déclenchement 53

    La Fig. 17 le bloc de sécurité mise sous tension 55

    La Fig. 18 le bloc de sécurité capteurs 54

    Les Fig. 19 à 23 les chronogrammes des signaux du bloc de sécurité capteur de la Fig. 18.



    [0014] Le mode de réalisation que l'on va décrire s'applique à un moteur à 12 cylindres en V à points d'allumages successifs des cylindres équidistants ou non. L'invention peut bien entendu s'appliquer à un moteur à N cylindres, N étant un nombre supérieur à deux, pair ou impair. Chaque générateur d'étincelles est couplé à deux cylindres dont le point d'allumage est déphasé de 360° vilebrequin. On pourrait bien entendu dans certaines configurations avoir un générateur d'étincelles par cylindre.

    [0015] L'ensemble du dispositif est représenté schématiquement à la Fig. 1 . Six générateurs d'étincelles 21 à 26 distribuent chacun l'énergie d'allumage simultanément à un cylindre de la première rangée de cylindres (numérotés 1 à 6) et à un cylindre de la deuxième rangée de cylindres (numérotés 7 à 12). Le bloc de distribution 50 déclenche cycliquement les générateurs d'étincelles dans l'ordre 21 à 26 et on voit par les liaisons aux cylindres que l'ordre d'allumage réalisé est 1 - 8 - 5 - 10 3-7-6-11-2-9-4-12.

    [0016] Le bloc de distribution 50 élabore les ordres de déclenchement des générateurs d'étincelles en fonction essentiellement d'un signal de synchronisation SO fourni par un générateur de signaux de synchronisation 52 et d'un signal d'avancement S1 fourni par un bloc de contrôle et de déclenchement 53. Les signaux SO et S1 sont élaborés à partir de signaux E1 et E2 délivrés cycliquement au cours de chaque cycle du moteur par un adaptateur 51, un cycle moteur correspondant à l'allumage séquentiel de tous les cylindres du moteur.

    [0017] Le bloc de distribution 50 est représenté de façon détaillée en Fig. 2 - Il comporte un compteur programmable 100 dont l'entrée de remise à RZ reçoit le signal de synchronisation SO et l'entrée de comptage C le signal d'avancement 51.

    [0018] Le compteur 100 comporte six sorties de comptage (numérotées 1 à 6) reliées chacune respectivement à une entrée des six portes NON-ET 101 à 106 et une septième sortie 7 bouclée sur t'entrée de remise à zéro RZ. Les autres entrées des portes 101 à 106 reçoivent du bloc de contrôle et de déclenchement 53 un signal EC dit d'énergie contrôlée. Les sorties des portes 101 à 106 sont reliées chacune respectivement à une entrée des portes NON-OU 111 à 116 dont l'autre entrée peut recevoir un signal IA d'interdiction d'allumage provenant du bloc de sécurité 55. Chaque porte 111 à 116 délivre donc par l'intermédiaire des étages de puissance 121 à 126 à un générateur d'étincelles 21 à 26 un signal de niveau 1 lorsque la sortie correspondante 1 à 6 du compteur 100 est à l'état 1 et que EC = 1 et I A = O. La distribution cyclique est correctement assurée si un signal S1 est fourni au compteur à chaque passage au point mort haut d'un cylindre et un signal de synchronisation SO d'initialisation pour chaque tour moteur au compteur 100 (par ex. les cylindres 1 et 6).

    [0019] On va maintenant décrire en se référant aux Fig. 3 à 6 le principe de l'élaboration des signaux SO et S1 . La Fig. 3 représente les moyens électromécaniques les élaborant. Ils comportent un disque 60 solidaire en rotation de l'arbre moteur ou vilebrequin 59 qui tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Le disque 60 porte à sa périphérie 5 masselottes métalliques conductrices identiques ml à m5 espacées consécutivement d'un angle constant (60° dans l'exemple), les masselottes m5 et ml étant espacées de 2 . En regard de ces masselottes sont disposés deux détecteurs fixes 61 , 62. Les circuits constitutifs des détecteurs peuvent par exemple être du type décrit dans le brevet français 76 38 128 ci-dessus mentionné.

    [0020] Au passage d'une masselotte les détecteurs 61 , 62 émettent respectivement des signaux E1, E2 de niveau logique 1 . Le calage des détecteurs est tel que le signal E1 corresponde à chaque fois à un point mort haut. Les chronogrammes des signaux E1, E2, SO et S1 sont représentés sur la Fig. 4.

    [0021] Selon l'invention un circuit de coihcidence (Fig.5) reçoit les deux signaux E1 et E2 et fournit le signal SO lorsque E1 et E2 sont à l'état logique 1 et un circuit logique (Fig.6) fournit le signal S1 lorsque l'un au moins des signaux E1 ou E2 est à l'état logique 1. Le circuit de coincidence comporte une porte El 63 et un inverseur 64. Le circuit logique 65 est constitué d'une porte OU.

    [0022] Le capteur décrit à la Fig. 3 s'applique à un moteur à points d'allumages équidistants (cas d'un 12 cylindres en V à 60°). Dans le cas d'un moteur en V par exemple à 75° les points d'allumages ne sont pas équidistants, ils sont alternativement espacés de = 75° et de =45°. Les moyens habituels d'adaptation et filtrage des signaux n'ont pas été représentés.

    [0023] Un capteur de cettt configuration est représenté en Fig.7 et les chronogrammes correspondants en Fig.8. Les masselottes m5 et les détecteurs sont alors espacés de l'angle + = 120°.

    [0024] Les figures 9 à 11 représentent les perturbations du signal de synchronisation dûes à un mauvais calibrage et/ou un mauvais positionnement relatif des signaux E1 et E2. L'apparition de signaux SO parasites risque de perturber l'ordre de l'allumage des cylindres et de produire ainsi des avaries graves au moteur. La Fig. 9 représente le cas où les distances des détecteurs par rapport aux masselottes sont inégales, la Fig. 10 le cas où l'angle entre les détecteurs n'est pas égal à l'angle entre deux masselottes devant les exciter simultanément et la Fig. 11 le cas général d'une imprécision de détection conduisant à un écart des fronts montants ou descendants de deux impulsions E1 , E2 simultanées.

    [0025] Le principe des mesures prises pour remédier à ces défauts va être exposé en se référant aux chronogrammes de la Fig. 13 et à la réalisation du générateur de signaux de synchronisation 52 détaillé à la Fig. 12. On élabore des signaux A et B dont le front montant correspond au front montant du signal E1 et de durée telle que B < A <E1 . A partir des signaux A et B on élabore une impulsion C dont le front montant correspond au front descendant de B et le front descendant au front descendant de A. Pour chaque signal E1 on obtient ainsi une impulsion C calibrée de façon telle qu'elle sera toujours incluse dans l'impulsion E2 correspondante. Par une opération logique ET entre C et E2 on obtient une impulsion D correspondant à chaque signal E2. On obtient enfin le signal SO par une opération ET logique entre C et D.

    [0026] Pour réaliser ces fonctions logiques, le générateur de signaux de synchronisation 52 (Fig.12) comporte un premier circuit monostable constitué de façon classique de deux portes NON-ET 66 et 67, du condensateur C1 et de la résistance R1 . Ce monostable reçoit le signal El et délivre le signal A. Un deuxième monostable (68, 69, C2, R2) délivre le signal B. La durée des signaux A et B est respectivement réglée par le choix de C1 R1 et de C2R2. Une porte NON-ET 70 dont les entrées reçoivent les signaux A et B délivre l'impulsion C. Une porte NCN-ET 71 dont les entrées reçoivent le signal E2 et l'impulsion C délivre le signal D. Enfin une porte ET 72 délivre le signal SO à partir des impulsions C et D. Les signaux SO, C et D sont délivrés respectivement aux bornes 73, 74 et 75.

    [0027] Le dispositif fonctionne correctement si les détecteurs 61 , 62 fournissent bien un signal El ou E2 au passage de chaque masselotte. Si un signal E1 ou E2 est absent par suite de la défaillance d'un détecteur, on obtient selon le cas (Fig. 14 et 15) un signal SO excédentaire ou pas de signal SO au cours d'un cycle. Ceci conduit à un décalage de la distribution des étincelles pouvant provoquer des avaries graves au moteur.

    [0028] Le bloc de sécurité de mise sous tension 55 va maintenant être décrit en référence à la Fig. 17. L'amplificateur opérationnel 76 reçoit du bloc de contrôle et de déclenchement 53 une tension TV fonction de la vitesse du moteur. La sortie de l'amplificateur opérationnel 76 est reliée à la base d'un transistor T1 du type NPN dont l'émetteur est relié à la masse et le collecteur relié à la base d'un transistor T2 du type NPN. La base du transistor T2 est reliée à l'alimentation par une résistance R7, son émetteur à la masse et son collecteur d'une part à l'alimentation via une résistance R10 et d'autre part aux entrées R des deux bascules 77 et 78 du type RS (par exemple une 4013) par les résistances R8 et R9. L'entrée S de la bascule 77 reçoit le signal de synchronisation SO provenant de la sortie 73 du générateur de signaux de synchronisation 52. La sortie Q de la bascule 77 est reliée à l'une des entrées de la porte logique NON-OU 80, dont l'autre entrée est reliée à un inverseur 79 qui reçoit le signal D pris à la sortie 75 du générateur de signaux 52. La sortie de la porte 80 est reliée à l'entrée S de la bascule 78 dont la sortie Q délivre le signal IA d'interdiction d'allumage qui est appliqué à une entrée de chacune des portes 111 à 116 (Fig.2) du bloc de distribution 50. En outre, la base du transistor T2 reçoit le signal de sécurité SC provenant du bloc de sécurité capteur 54.

    [0029] Le but du bloc de sécurité 55 est d'interdire l'allumage tant qu'un premier signal de synchronisation SO n'est pas apparu car le compteur 100 n'est alors pas synchronisé. Tant que le signal TV parvenant à l'amplificateur opérationnel 76 n'est pas d'un niveau suffisant pour rendre passant les transistors T1 et T2, un niveau 1 est appliqué aux entrées R des bascules 77 et 78 qui restent insensibles aux signaux qu'elles reçoivent. La sortie Q de la bascule 78 délivre alors un signal lA de niveau 1 qui, appliqué aux portes 111 à 116 interdit l'allumage.

    [0030] Dès que les transistors T1 et T2 sont passants par suite d'un niveau suffisant du signal TV, les entrées R des bascules 77 et 78 reçoivent un signal O. Ceci permet à la bascule 77 de basculer en présence du premier signal SO appliqué à son entrée S et à la bascule 78 de basculer en présence du premier signal D arrivant par l'inverseur 79. La sortie Q de la bascule 78 étant à 0, les portes 1 1 à 116 recevant un signal lA = 0 autorisent l'allumage.

    [0031] Les bascules 77 et 78 sont utilisées de la même façon pour interdire l'allumage lorsqu'un signal de sécurité SC de niveau 1 provenant du bloc de sécurité capteur 54 est appliqué à la base du transistor T2.

    [0032] On va maintenant décrire le bloc de sécurité capteur 54 en référence à la Fig. 19. Destiné à éviter l'effet de l'absence accidentelle d'un des signaux El ou E2, ce bloc de sécurité comporte deux compteurs programmables 81 et 82 comptant l'un les impulsions E1, l'autre les impulsions E2, l'un et l'autre remis à 0 par le signal de synchronisation SO et des moyens logiques délivrant le signal de sécurité SC qui bloque l'aliumage si le signal SO apparaît alors que le comptage est inférieur au nombre normal d'impulsions E1 ou E2.

    [0033] L'entrée de comptage C du compteur 81 reçoit les signaux E1 provenant du générateur de signaux de synchronisation 52 et correspondant au signal El calibré. L'entrée de comptage C du compteur 82 reçoit les signaux E2 provenant du capteur 51.

    [0034] La remise à zéro des compteurs s'effectue par bouclage et envoie du signal de synchronisation SO sur leurs entrées RZ comme il a été décrit pour le compteur 100 (portes CU N°01, 02, 03, 04).

    [0035] Les moyens logiques comportent un premier groupe de deux bascules RS 83 et 84 testant les sorties A1 et B1 du compteur 81 et un deuxième groupe de bascules RS 85 à 89 testant les sorties B2 à F2 du compteur 82.

    [0036] Les entrées R et S des bascules 83 à 89 sont branchées sur les sorties des compteurs 81 à 82 tel qu'indiqué sur la Fig.18. Les sorties Q des bascules 83 et 84 sont reliées aux deux entrées d'une porte NON-OU 90 et les sorties Q des bascules 85 à 89 aux cinq entrées d'une porte NON-ET 91 pouvant être réalisées par un circuit du type 4068 de la Société MOTOROLA.

    [0037] La sortie de la porte NON-OU 90 est reliée à l'entrée S d'une bascule D 92 et la sortie de la porte NON- ET91 à l'entrée S d'une seconde bascule D 93 à travers le circuit inverseur 91a.

    [0038] Les sorties Q des bascules 92 et 93 contrôlent par l'intermédiaire des transistors T3 et T4 le signal de coupure SC délivré à la sortie 94 du bloc de sécurité capteur 54.

    [0039] On va maintenant décrire le fonctionnement du bloc de sécurité 54 en se référant aux chronogrammes des Fig. 19 à 23.

    [0040] Pour les signaux C (représentatifs du signal El) seule la disparition du 1er créneau du cycle peut entraîner le défaut d'aiguillage dans la distribution par absence du signal de synchronisation SO.

    [0041] Si les signaux A'1 (sortie de la bascule 84) et B' (sortie de la bascule 83) sont simultanément nuls, contrairement au chronogramme de la Fig.22, un état 1 apparaît à la sortie de la porte NON-OU 90, la sortie Q de la bascule 92 passe de l'état 0 normal à l'état 1 et le signal SC prend la valeur 0 qui entraîne le blocage du bloc de sécurité 55.

    [0042] Pour les signaux E2 la disparition de l'un des 4 premiers créneaux peut entraîner un défaut de distribution. Le chronogramme de l'état normal des entrées de la porte NON-ET 91 (sortie Q des bascules 85 à 89) est représenté en Fig. 23.

    [0043] Si l'un au moins des signaux B'2 à F'2 (sorties des bascules 85 à 89) ne se trouve pas à l'état 0 contrairement à ce chronogramme, la sortie de la porte NON-ET 91 bascule à l'état 0 ce qui porte après inversion par le circuit 91a l'entrée S de la bascule 93 à l'état 1 et comme précédemment le signal SC prend la valeur O qui entraîne le blocage du bloc de sécurité 55. On remarquera que la condition est possible grâce au fait que l'on utilise le front montant du signal C comme fin d'état 0 des sorties Q des bascules 85 à 89, alors que le début de l'état 0 de la

    [0044] bascule suivante est déclenché par le front montant du signal E2 correspondant qui est en avance sur le front montant de C.

    [0045] Enfin le reset des deux bascules 92 et 93 se fait automatiquement dès coupure et remise sous tension du dispositif par le transistor T4 dont la base et le collecteur sont reliés à l'alimentation.

    [0046] On va maintenant décrire le bloc de contrôle et de déclenchement 53 schématisé à la Fig. 16.

    [0047] Il est constitué d'une porte logique OU recevant les signaux E1 et E2, d'un circuit 96 constitué d'un monostable et d'un intégrateur et d'un circuit 97 de contrôle de la charge en fonction de la vitesse. Le circuit 97 reçoit via le transistor T7 un signal de déclenchement à chaque apparition d'un signal El ou E2 et le signal-tension TV fonction de la vitesse délivrée par le circuit 96. Il délivre à sa sortie 98a le signal dit d'énergie contrôlée EC appliqué aux entrées des portes 101 à 106 du bloc de distribution 50 et à sa sortie 98b via le transistor T6 le signal S1 appliqué à l'entrée C du compteur 100. Le signal TV utilisé par le bloc de sécurité 55 est prélevé à la borne 99.


    Revendications

    1 . Dispositif de synchronisation pour un système d'allumage électronique destiné à un moteur à combustion interne multicylindres, du type comportant une pluralité de générateurs d'étincelles (21 à 26) à secondaire commandant chacun l'allumage d'un ou de deux cylindres et comprenant :

    - des moyens électromécaniques (51) comportant un jeu de masselottes métalliques (ml à m5), toutes identiques, disposées sur un disque (60) entraîné en rotation par un axe de sortie (59), du moteur et un couple de détecteurs fixes (61, 62) disposés en regard de la course des masselottes ;

    - des moyens électroniques (52 à 55) de traitement des signaux E1 et E2 de sortie du couple de détecteurs, qui fournissent un signal SO de référence du cycle d'allumage des cylindres du moteur et un signal S1 de référence de l'allumage de chaque cylindre ;

    - un bloc de distribution (50) piloté par les signaux SO et S1 ; dispositif caractérisé en ce que :

    - le nombre de masselottes (ml à m5) pour un tour moteur est égal au nombre moins un de cylindres (1 à 12) à allumer pendant ce tour moteur et l'écartement angulaire des détecteurs (61 , 62) est tel que, pour chaque point d'allumage moins deux d'un même tour moteur, les deux détecteurs (61 , 62) sont simultanément excités alors qu'un seul des détecteurs est excité pour les deux autres points d'allumage

    - les moyens électroniques (52 à 55) comportent un circuit de coincidence (63, 64 ou 52) qui reçoit les deux signaux E1 et E2 et fournit le signal SO lorsque ces signaux sont dans des états logiques différents si l'un des signaux El ou E2 est dans un état logique prédéterminé, et un circuit logique (65 ou 53) fournissant le signal S1 lorsque l'un au moins des signaux El ou E2 lui est délivré par les détecteurs (61 , 62).


     
    2. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le disque (60) sur lequel sont disposées les masselottes (ml à m5) est entraîné directement par le vilebrequin (59), le nombre de cylindres étant égal à 2n et le nombre de masselottes à n-1 et le système d'allu- . mage comportant n générateurs (21 à 26), chacun jumelé à 2 cylindres calés à 360°.
     
    3. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le disque sur lequel sont disposées les masselottes (ml à m5) est entraîné par l'arbre à cames (19), le nombre de cylindres étant égal à 2, et le nombre de masselottes à 2n-2.
     
    4. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le circuit de coïncidence (52) comporte des moyens (66 à 69) générant à partir du signal El deux signaux A et B dont le front montant coincide avec le front montant de E1 et de longueurs telles que B<A< E1, des moyens (70) fournissant une impulsion C dont le front montant correspond au front descendant de B et le front descendant en front descendant de A, des moyens (71) délivrant un signal E2 (ou D) inverse de E2 (ou D), un opérateur logique de type ET (72) délivrant le signal de référence SO lorsque l'impulsion C est dans le même état logique que le signal E2 (ou D).
     
    5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de sécurité (54) bloquant l'allumage en cas d'absence anormale d'une impulsion E1 ou E2, ce dispositif comprenant deux compteurs programmables (81,82) comptant l'un les impulsions E1 , l'autre les impulsions E2, l'un et l'autre remis à 0 par le signal de référence SO, et des moyens logiques délivrant un signal de sécurité SC qui bloque l'allumage (83 à 93) si le signal SO apparaît alors que le comptage est inférieur au nombre normal d'impulsions E1 ou E2.
     
    6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comporte un circuit d'initialisation (55) qui délivre un signal d'interdiction d'allumage lA au bloc de distribution (50) au dessous d'une vitesse moteur prédéterminée ou lorsque le dispositif de sécurité (54) lui fournit le signal SC significatif d'une absence anormale d'une impulsion E1 ou E2.
     




    Dessins































    Rapport de recherche