[0001] La présente invention concerne les harpes de concert et plus particulièrement le
mécanisme de la grande harpe de concert qui permet, par action sur l'une des sept
pédales, de raccourcir la longueur vibrante des cordes correspondant à la même note
sur toute l'étendue de l'instrument pour hausser l'échelle accordée de l'instrument.
Dans la harpe de concert à double mouvement de Erard, les pédales ont deux positions
actives et une position de repos et permettent de hausser d'un demi-ton ou d'un ton
entier la note accordée en bémol pour obtenir le bécarre ou le dièse.
[0002] Cette mécanique connue comporte sept pédales à trois positions montées sur la base
de l'instrument et rappelées élastiquement par des ressorts, sept tiges de tirage
montées dans le fut de l'instrument et quatorze tringleries commandant chacune la
rotation des fourchettes dont les deux dents qui sont normalement écartées de la corde
viennent prendre appui contre la corde et la tordent en créant ainsi un noeud de vibration.
Une grande harpe de concert comporte 94 fourchettes et chaque tringlerie est formée
par un levier coudé de renvoi du déplacement de la tige, des biellettes de liaison
agissant sur les manivelles des fourchettes et des balanciers de renvoi pour permettre
aux tringleries d'être logées dans la selle entre deux plaques de mécanisme.
[0003] L'inconvénient majeur de ce mécanisme est la complexité de sa transmission avec un
nombre de pièces, certaines de très petite dimension, voisin du millier. Cette complexité
entraîne un prix de revient élevé et une réparation nécessitant un démontage de la
mécanique est très onéreuse car il faut en pratique démonter toutes les pièces, ce
qui peut demander une centaine d'heures.
[0004] Un autre inconvénient est le bruit de fonctionnement résultant du nombre énorme des
pièces mises en mouvement et des jeux mécaniques qui apparaissent en raison du couple
élevé qu'il faut exercer simultanément sur six ou sept fourchettes pour tordre les
cordes tendues d'une manière suffisante pour créer un noeud de vibration.
[0005] Un troisième inconvénient est signalé dans le brevet français N° 2.229.108 et résulte
du mode d'action des fourchettes qui imposent aux cordes une contrainte se traduisant
par un allongement et une usure prématurée. En fait, cet inconvénient est accru par
le fait que, par suite des jeux, les rotations des sept fourchettes d'une même tringlerie
ne sont pas strictement du même angle et la contrainte de la corde la plus tordue
est obligatoirement supérieure à celle qui serait nécessaire pour assurer la formation
d'un noeud afin que la fourchette ayant le plus de jeu assure néanmoins sur sa corde
la contrainte nécessaire. Le brevet français ci- dessus propose de remédier à cet
inconvénient en pinçant la corde au lieu de la tordre mais ce pincement selon un principe
qui est bien connu dans les instruments à corde, n'est'pas réalisable en pratique
avec la mécanique actuellement connue de la harpe sans l'introduction pour chaque
pince de dispositifs de rattrapage de jeu qui compliqueraient encore le mécanisme
et ne pourraient être logés dans la selle. Un autre inconvénient encore de la commande
de la pince ou fourchette par un mouvement de rotation autour d'un axe perpendiculaire
à la corde est que l'écartement entre la corde et les éléments de la pince dans la
position de repos est limité et il risque de se produire un contact accidentel entre
la corde en vibration et ces éléments ce qui crée un bruit dit zinguage.
[0006] L'invention a pour but de remédier à ces divers inconvénients en créant une mécanique
plus simple facilement démontable avec possibilité de démontage et d'échange du mécanisme
d'une seule corde, cette mécanique étant parfaitement silencieuse et assurant sur
chaque corde une contrainte de valeur fixe, tarée individuellement et stable dans
le temps.
[0007] La présente invention a également pour but de réaliser une pince utilisable dans
ce mécanisme qui n'impose pas à la corde de contrainte de torsion et dont les branches
s'écartent à l'ouverture d'une manière suffisante pour éviter le contact avec la corde
produisant le zinguage.
[0008] L'invention permet en outre une programmation ou une sélection préalable de la modulation,
c'est-à-dire du changement de ton des cordes d'une note, l'exécution de la modulation
choisie ou le défilement du programme étant commandé par l'action de l'exécutant sur
une pédale contacteur unique. Ce perfectionnement qui simplifie l'exécution d'un morceau
n'a été rendu possible que du fait de la nouvelle mécanique et il n'est possible,
en raison notamment des contraintes à exercer sur les cordes,qu'avec cette nouvelle
mécanique.
[0009] Conformément à l'invention, la contrainte est exercée sur chaque corde par un élément
moteur animé d'un déplacement , perpendiculaire à la corde, selon une trajectoire
recoupant la corde sensiblement au point de pincement. Selon un mode de réalisation
préférentiel cet élément moteur est constitué par un micro-vérin hydraulique. La substitution
d'une commande par déplacement perpendiculaire à la corde notamment par un vérin hydraulique
à une commande mécanique se traduisant par une rotation, assure de nombreux avantages
qui n'étaient pas à priori évidents. Outre la simplification d'ensemble du mécanisme
les six ou sept micro-vérins des cordes d'une même note étant connectés sur une canalisation
d'alimentation unique dans laquelle la pression est contrôlée par une pédale de mise
en pression ou un dispositif équivalent, par exemple un compresseur hydraulique, les
contraintes sur les cordes sont absolument et précisément prédéterminées par les sections
du micro-vérin et la pression d'alimentation, nonobstant tout jeu qui peut apparaître
dans le mécanisme de torsion ou de pincement de la corde. La contrainte imposée à
la corde peut être élevée et ne dépend pas de l'action exercée par l'exécutant sur
la pédale sauf lorsque la pédale agit directement sur la pompe de mise en pression.
Le mécanisme est silencieux, l'action du vérin hydraulique pouvant être à la fois
rapide et progressive avec une mise en contact sous une pression pratiquement nulle
et en tous cas indépendante de la pression finale, ce qui évite les chocs. L'hydraulique
permet en outre une programmation ou sélection préalable de la modulation.
[0010] L'action de l'élément moteur animé d'un déplacement perpendiculaire à la corde, par
exemple la tige du piston du micro-vérin peut se traduire par une torsion de la corde,
par exemple par une fourchette de type connu animée d'un mouvement hélicoïdal ou par
un pincement qui peut être réalisé par une mâchoire en ciseaux dont l'ouverture et
la fermeture sont commandées par le déplacement de l'élément moteur, par une mâchoire
comportant une lunette et un presseur dont les éléments sont déplacés en sens inverses
par le déplacement de l'élément moteur. Dans le cas d'une mâchoire à lunette et presseur
ou en ciseaux, les deux éléments sont de préférence mis en oeuvre par des déplacements
de sens contraires symétriques par rapport à la position moyenne de la corde, ce qui
augmente l'espacement entre les éléments de pincement et la corde et réduit le risque
de "zinguage" de la corde. Un résultat analogue est obtenu dans le cas d'une fourchette
du fait que, simultanément à la rotation qui écarte les dents de la corde, la fourchette
est déplacée selon son axe de rotation pour l'écarter de la corde.
[0011] Selon un mode de réalisation préférentiel la pince est du type en ciseaux avec les
deux branches articulées autour d'axes fixés à leur extrémité opposée à la mâchoire
de pincement, le rapprochement ou l'écartement des mâchoires étant assuré par le déplacement
dans le plan axial d'un téton entraîné par l'élément-moteur engagé dans les lumières
réalisées à raison d'une dans chacune des branches selon la direction longitudinale
de la branche.
[0012] Dans le cas de l'alimentation des micro-vérins par une centrale hydraulique, les
pédales ou éléments ayant le même rôle à la disposition de l'exécutant, contrôlent
un distributeur qui envoie la pression dans la canalisation d'alimentation voulue
des micro-vérins. Le distributeur peut être contrôlé par un ordinateur programmable
dans lequel sont introduites en mémoire les modulations successives d'un morceau,
le passage d'une modulation à l'autre étant déterminé par l'action sur une pédale
contacteur unique.
[0013] D'autres caractéristiques de la présente invention apparaitront plus clairement à
la lecture de la description détaillée de différents exemples de réalisation, faite
ci-après avec référence aux dessins ci-annexés dans lesquels :
La figure 1 est un schéma de la commande des vérins des cordes correspondant à une
note d' une harpe de concert conforme à l'invention avec commande hydraulique par
les pédales agissant sur des maîtres cylindres hydrauliques;
la figure 2 est un schéma correspondant avec commande par un distributeur manuel et
centrale hydraulique; la figure 3 est un schéma analogue à la figure 2 avec programmation
de la modulation; la figure 4 est un schéma en position de repos d'un vérin hydraulique
commandant une fourchette de torsion d'une corde, la figure 5 correspond à la figure
4 pour la fourchette en position active, la figure 6 est un schéma d'un mode de réalisation
préférentiel d'une pince de pincement de la corde en position de repos; la figure
7 est une vue correspondant à la figure 6 de la pince en position active; la figure
8 est un schéma en position de repos d'un vérin hydraulique commandant un dispositif
de pincement à lunette et poussoir et la figure 9 est un schéma correspondant en position
active.
[0014] Dans les dessins, la référence 1 désigne d'une manière générale un micro-vérin et
son moyen de fixation de la corde correspondante des exemples de réalisation étant
décrits de façon plus détaillée avec référence aux figures 4 à 9. Avec chaque corde
coopérent deux micro-vérins la et lb qui permettent de relever la note d'un demi-ton
et d'un ton par rapport à l'accord de la corde. Dans les modes de réalisation illustrés
et comme dans la harpe classique, le changement de ton est effectué simultanément
pour toutes les cordes correspondant à la même note, par exemple les sept cordes "do".
Les sept micro-vérins la et les sept micro-vérins 16 sont connectés sur les deux canalisations
2a et 2b, l'ensemble de la harpe comportant quatorze telles canalisations dont deux
seulement sont représentées sur le dessin.
[0015] Dans le mode de réalisation de la figure 1, les sept pédales classiques 3 commandent
chacune deux maîtres cylindres 4a, 4
b qui sont connectés aux canalisations 2a et 2b respectivement L'exécutant crée la.pression
hydraulique de commande comme il crée, dans la harpe classique, la force mécanique
mais du fait du rattrapage automatique du jeu qu'assure la transmission hydraulique,
les forces exercées sur les cordes sont dans les rapports déterminés de construction
avec la pression hydraulique engendrée par l'action sur la pédale.
[0016] Dans le mode de réalisation de la figure 2, la pression est engendrée par une petite
centrale hydraulique 5 qui alimente, éventuellement par l'intermédiaire d'un accumulateur
6 un distributeur 7. Ce distributeur est représenté à la figure 2 sous forme d'un
distributeur manuel avec des manettes 8 à trois positions. Il est bien évident que
le distributeur 7 pourrait également être commandé par les pédales 3.
[0017] Dans le mode de réalisation de la figure 3, on retrouve la centrale hydraulique 5,
l'accumulateur 6 et le distributeur 7a mais dans ce cas le distributeur 7a est constitué
par exemple par des vannes électromagnétiques commandées par un ordinateur 9 dans
lequel est emmagasiné par l'un quelconque des moyens connus le programme temporel
des modifications de ton des cordes au cours d'un morceau. Avec cette réalisation
l'exécutant commande la modulation simplement en envoyant un signal de commande, à
l'aide d'une pédale 10, à l'ordinateur 9 qui envoie en réponse le signal de commande
à la vanne de commande du distributeur 7a qui correspond à la modification de note
programmée.
[0018] Dans les figures 4 à 9 la référence 11 désigne une corde de la harpe et la référence
12 la plaque de base de la selle sur laquelle sont montés les micro-vérins hydrauliques
et les dispositifs d'immobilisation de la corde qu'ils commandent.
[0019] Dans le mode de réalisation des figures 4 et 5, le dispositif d'immobilisation de
la corde est une fourchette à deux branches 13 analogue à la fourchette classique
qui est entraînée en rotation pour créer une torsion sur la corde. Dans ce mode ne
réalisation toutefois la fourchette est simultanément tournée et déplacée en direction
de la corde de sorte que dans la position inactive représentée à la figure 4 les dents
13 de la fourchette sont plus éloignées de la corde ce qui réduit les risques de "zinguage".
Ce mouvement est obtenu, à partir du vérin hydraulique à simple action 14 avec rappel
en position de repos par un ressort 15, en munissant la tige 16 du vérin qui porte
la plaque embase 17 de la fourchette, d'une rainure hélicoïdale 18 dans laquelle s'engage
une dent hélicoïdale 19 portée par la plaque couvercle 20 du vérin. Lors de l'envoi
de la pression au micro-vérin 14, la fourchette se déplace en tournant pour venir
tordre la corde 11 avec une force qui est fonction de la pente de la rampe 18, de
la section du vérin et de la pression hydraulique mise en oeuvre.
[0020] Dans les modes de réalisation des figures 6 à 9, la corde 11 est non plus tordue
mais pincée. Dans celui des figures 6 et 7 deux mâchoires 21 sont articulées en 22
sur une pièce embase 23 fixée sur la plaque 12 de manière que les deux encoches de
serrage 21' de la corde 11' des mâchoires soient de part et d'autre de la corde 11,
le point d'articulation 22 de chaque mâchoire étant situé au-delà du plan longitudinal
contenant la corde de manière que les mâchoires se recoupent en étant superposées
selon le plan axial. Les deux mâchoires comportent chacune une lumière 24 selon leur
direction longitudinale ces lumières se recoupant dans le plan axial. Dans les deux
lumières est engagé un téton 25 qui est porté par une tête 26 solidaire de la tige
27 du piston du micro-vérin 28 qui est un vérin à simple action avec ressort de rappel
29. Lorsqu'il n'y a pas de pression le ressort 29 fait rentrer la tige du piston dans
la position représentée dans la figure 6, les encoches de serrage 21' étant largement
écartées de la corde 11. Lorsque la pression est établie dans le vérin, le téton 25
en se déplaçant rapproche les mâchoires 21 jusqu'à les mettre en appui sur la corde,
la force de serrage étant d'autant plus élevée que les lumières forment à ce moment
un angle très aigu avec le plan axial, la force du vérin étant décuplée par un effet
de came.
[0021] Le mode de réalisation des figures 8 et 9 utilise le blocage de la corde 11 en position
altérée par une lunette 30, avec laquelle coopère un poussoir 31. Dans ce mode de
réalisation la lunette 30 est, pour le blocage de la corde (figure 9) déplacée vers
la plaque 12 pour venir s'appliquer par sa branche transversale sur la corde tandis
que le poussoir 31 est déplacé en sens inverse pour pincer fortement la corde contre
ladite branche transversale. La lunette 30 est d'autre part bloquée en position de
fin de course par emmanchement d'une cavité conique 32 entourant sa tige de commande
sur une saillie tronconique 33 solidaire de la plaque 12. Les déplacements en sens
inverses de la lunette 30 et du poussoir 31 sont réalisés par un vérin hydraulique
à double action 34. Ce vérin comporte un piston principal 35 dont la tige 36 est solidaire
de la lunette 30. La tige 36 est alésée axialement pour former le cylindre d'un second
piston 37 dont la tige forme le poussoir 31. La chambre du cylindre au-dessus du piston
35 est en communication avec la chambre en-dessous du piston 37 par un ou plusieurs
orifices 38 traversant la tige de piston creuse 36 au voisinage du piston 35. La chambre
du vérin 34 située au-dessus du piston 35 est alimentée par un raccord 39 et les pistons
sont rappelés l'un vers l'autre, pour écarter la branche transversale de la lunette
30 du poussoir 31 et libérer la corde par des ressorts 40 et 41. Lorsque la pression
est envoyée par le raccord 39, le piston 35 est poussé vers le bas contre l'action
du ressort 40 dont la puissance est telle par rapport à celle du ressort 41, compte
tenu des sections des pistons 35 et 37, que la lunette 30 descend d'abord et vient
s'emboiter sur l'embase tronconique 33 après quoi le poussoir 31 vient en appui sur
la corde 11.
1. Une harpe de concert comportant un mécanisme permettant de raccourcir la longueur
vibrante des cordes pour hausser. l'échelle accordée de l'instrument, caractérisée
en ce que la contrainte immobilisant un point de la corde (11) pour en modifier la
longueur vibrante est exercée sur chaque corde par un élément moteur (1a, 1b) animé
d'un déplacement perpendiculaire à la corde, selon une trajectoire recoupant la corde
sensiblement au point de pincement.
2. Une harpe selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément moteur est
constitué par un micro-vérin hydraulique.
3. Une harpe selon la revendication 2, caractérisée en ce que la pression hydraulique
commandant les micro-vérins (la, lb) des cordes d'une même note est engendrée par
l'action de celle des sept pédales (3) connues correspondant à la note sur un maître
cylindre (4a, 4b) connecté sur la canalisation (2a, 2b) alimentant les micro-vérins.
4. Une harpe selon la revendication 3, caractérisée en ce que la pression hydraulique
commandant les micro-vérins (la, Ib) est engendrée par un générateur de fluide sous
pression (5), la pression étant envoyée aux micro-vérins sous le contrôle d'un distributeur
(7).
5. Une harpe selon la revendication 4, caractérisée en ce que le distributeur (7)
est du type à sélection manuelle par manettes ou pédales (8).
6. Une harpe selon la revendication 4, caractérisée en ce que le distributeur (7a)
est contrôlé par un ordinateur programmable (9), le déroulement pas à pas du programme
étant contrôlé par un moyen de commande (10) à la disposition de l'exécutant.
7. Une harpe selon l'une quelconque des revendications 1 à 6 dans laquelle l'élément
moteur exerce une torsion sur la corde par l'intermédiaire d'une fourchette (13) entraînée
en rotation, caractérisée en ce que la fourchette est soumise simultanément à une
rotation et à une translation suivant la ligne d'action de l'élément moteur.
8. Une harpe selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérises en ce que
le déplacement de l'élément moteur (28) commande le rapprochement de deux mâchoires
(21) qui viennent serrer la corde.
9. Une harpe selon la revendication 8, caractérisée en ce que la pince est du type
en ciseaux avec les deux branches (21) articulées autour d'axes fixés (22) à leur
extrémité opposée à la mâchoire de pincement (21'), le rapprochement ou l'écartement
des mâchoires étant assuré. par le déplacement dans le plan axial d'un téton (25)
entraîné par l'élément moteur (26-27) selon sa trajectoire de déplacement et engagé
dans les lumières (24) réalisées à raison d'une dans chacune des branches selon la
direction longitudinale de la branche.
10. Une harpe selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce
que la corde est pincée entre la branche transversale d'une lunette (30) et un poussoir
(31) entraînés selon des sens inverses, le long de la trajectoire de déplacement de
l'élément moteur (31-41).
11. Une harpe selon la revendication 10, caractérisée en ce que la lunette (30) est
déplacée par la tige creuse (36) d'un vérin de traction (34-35), cette tige creuse
(36) formant le cylindre d'.un vérin de poussée (36-37) dont la tige de piston (31)
constitue le poussoir.