[0001] La présente invention a pour objet un casque de protection, utilisable en combinaison
avec un masque respiratoire, ce casque comprenant lui-même une calotte rigide et une
coiffe intérieure comportant des bandes transversales souples dont les parties latérales
convergent en des points symétriques par rapport au plan médian longitudinal du casque.
Ce casque est destiné plus particulièrement, quoique non exclusivement, aux sapeurs-pompiers,
aux militaires, aux préposés au maintien de l'ordre et à la protection civile...,
et de façon plus générale à toutes les personnes susceptibles d'utiliser un masque
respiratoire simultanément à un casque.
[0002] Il a déjà été proposé de fixer un masque respiratoire sur un casque, et non pas sur
la tête, par l'intermédiaire d'un système d'amarrage, mais cette idée ne peut être
valablement mise en oeuvre que si le casque a été précédemment positionné avec une
très grande précision sur la tête de son utilisateur, afin que le masque respiratoire
ne vienne pas chevaucher le casque et que l'étanchéité soit correctement assurée sur
le pourtour du masque, ce qui ne peut être garanti avec les casques actuels. D'autre
part, on ne connaît pas de système permettant l'adaptation du masque respiratoire
sur le casque en un temps très court, d'une manière simple et sûre, et sans qu'il
soit nécessaire de retirer le casque.
[0003] La présente invention remédie à ces inconvénients, en prévoyant que la calotte du
casque de protection est pourvue extérieurement et de chaque côté, dans la zone de
convergence des parties latérales des bandes transversales de Ja coiffe, de crans
d'accrochage pour l'amarrage de bras de fixation articulés de part et d'autre d'un
masque respiratoire et munis d'un système tendeur réarmable, les extrémités libres
de ces bras étant pourvues de crochets coopérant respectivement avec lesdits crans
. Ces moyens permettent la mise en place rapide du masque respiratoire sur le casque
qui reste en place sur la tête et est simplement pourvu de deux crans pouvant venir
de moulage dans les zones latérales de la calotte. En variante, les crans d'accrochage
peuvent résulter de pièces rapportées sur la calotte du casque, réalisées en une matière
résistant à l'usure, et éventuellement interchangeables.
[0004] Dans tous les cas, la concordance des points d'amarrage des bras de fixation du masque
respiratoire avec les points de convergence des directions de tension des bandes transversales
de la coiffe permet d'obtenir une tension constante des bras, donc une étanchéité
constante du masque respiratoire, même en cas de mouvements violents de l'utilisateur
ou de chocs sur le casque qui pourraient occasionner un déplacement du casque vers
l'avant ou l'arrière par rapport à la tête. En pivotant autour de l'axe déterminé
par les points de convergence, le casque, dans son mouvement, ne change pas la longueur
des bras amarrés aux mêmes points. L'effort avec lequel le masque est plaqué sur le
visage, et par conséquent l'étanchéité de ce masque, seront constants.
[0005] Suivant une forme de réalisation particulière, chaque bras de fixation du masque
respiratoire comprend deux éléments tubulaires montés coulissants l'un dans l'autre
et reliés entre eux par un ressort intérieur tendant à les faire pénétrer l'un dans
l'autre, l'élément tubulaire extérieur étant articulé au masque et son extrémité éloignée
du masque constituant une butée d'armement, tandis que sur l'élément tubulaire intérieur
est articulé le crochet, prolongé au-delà de son articulation par une patte avec une
partie qui est prévue pour coopérer avec la butée d'armement et une autre partie qui,
coopérant avec la paroi du casque, constitue profil de déclenchement.
[0006] Le mécanisme tendeur avec son système d'armement est ainsi porté par le masque, afin
de dépouiller le casque au maximum, l'utilisation du masque restant occasionnelle.
Pour effectuer l'armement, l'utilisateur étire les deux bras jusqu'à ce que la patte
du crochet soit retenue sur la butée d'armement ; un câble interne peut limiter l'étirement
des bras et éviter la séparation des deux éléments tubulaires. En rabattant les deux
bras contre les côtés du casque, l'utilisateur provoque le déclenchement, qui permet
aux bras de se rétracter sous l'effet de leurs ressorts de sorte que les crochets
viennent coopérer avec les crans correspondants. Des moyens d'arrêt, prévus d'une
part sur le tube extérieur et d'autre part sur la patte prolongeant le crochet, peuvent
alors bloquer le masque.
[0007] D'autres caractéristiques de l'invention décrites ultérieurement concernent la structure
de la coiffe, permettant son positionnement précis sur la tête de l'utilisateur et
assurant un excellent maintien dans une position précise, afin que le masque respiratoire
ne vienne pas buter contre les bords avant du casque et que l'étanchéité soit correctement
assurée.
[0008] De toute façon, l'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit,
en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif,
quelques formes d'exécution de ce casque de protection, utilisable avec un masque
respiratoire :
Figure 1 est une vue de côté d'un casque de protection conforme à la présente invention,
utilisé en même temps qu'un masque respiratoire retenu sur ce casque ;
Figure 2 est une vue en coupe longitudinale du casque de figure 1, et figure 3 en
est une vue en coupe transversale, montrant les particularités de la coiffe ;
Figure 4 est une vue de côté partielle illustrant une variante de cette coiffe ;
Figure 5 est une vue en coupe suivant 5-5 de figure 1, et à échelle agrandie, montrant
le détail de l'un des bras de fixation du masque, représenté en position armée ;
Figure 6 est une vue similaire à figure 5, montrant le bras de fixation à l'instant
du déclenchement, au cours de la mise en place du masque ;
Figure 7 est une vue similaire aux figures 5 et 6, montrant le bras de fixation du
masque accroché sur le cran correspondant du casque ;
Figure 8 est une vue de côté relative à une autre forme de réalisation du casque de
protection selon la présente invention ;
Figure 9 est une vue en coupe longitudinale du casque de figure 8.
[0009] Sur les figures 1 à 3 est représenté un casque de protection, par exemple un casque
destiné aux sapeurs-pompiers, qui comprend une calotte protectrice rigide (1) à l'intérieur
de laquelle est disposée une coiffe (2) déformable, qui est la partie s'adaptant sur
la tête de l'utilisateur. Ce casque de protection est prévu pour pouvoir être utilisé
en même temps qu'un masque respiratoire (3) recouvrant l'ensemble du visage et comportant
une lunette (4) - voir figures 1 et 2.
[0010] Comme le montrent les figures 2 et 3, la coiffe (2) du casque comprend un porte-bandeau
(5), fixé à l'intérieur de la calotte (1) en six points (6) et comportant entre ces
points des guides (7) traversés par un bandeau (8) de longueur réglable par un moyen
quelconque en fonction du tour de tête de l'utilisateur. La coiffe (2) comprend encore
un ensemble déformable composé de trois bandes transversales (9,10,11) et d'une bande
longitudinale (12), cet ensemble étant réalisé en matière souple mais non élastique
: tissu, cuir, ou combinaison de tissu et de cuir.
[0011] La bande souple longitudinale (12), destinée à envelopper exactement la tête de l'utilisateur
en suivant son profil, a son extrémité antérieure amarrée de façon réglable, par exemple
par l'intermédiaire d'une boucle autobloquante (13) - voir figure 3, à celui des points
de fixation (6) situé dans la zone frontale de la calotte (1) et du porte-bandeau
(5). L'extrémité postérieure de la bande souple longitudinale (12), dépourvue de moyens
de réglage, est fixée dans la zone occipitale de la calotte (4) par l'intermédiaire
d'une pièce de liaison semi-rigide (14), pouvant être maintenue sur la calotte (1)
en utilisant le point de fixation (6) arrière du porte-bandeau (5). Cette pièce semi-rigide
(14) évite le retournement partiel de la coiffe (4) et notamment de la bande transversale
postérieure (11), lors de la mise en place du casque sur la tête.
[0012] Les parties médianes des trois bandes souples transversales (9,10,11) croisent à
angle droit la bande souple longitudinale (12), à laquelle elles sont liées de manière
à ne former qu'une seule pièce. Dans la forme d'exécution ici considérée, et comme
le montre plus particulièrement la figure 2, les parties latérales des trois bandes
souples transversales (9,10,11) aboutissent de chaque côté à trois boucles autobloquantes
(respectivement : 15,16,17), fixées individuellement à l'intérieur de la calotte (1).
Les trois boucles (15,16,17) sont disposés suivant un arc de cercle, de telle sorte
que les directions des trois bandes (9,10,11) dans les parties latérales convergent
en un même point (18), situé légèrement en avant de l'oreille dont la région reste
dégagée, ce qui permet d'équiper le casque avec des écouteurs. Toute cette disposition
et en particulier la position des deux points (18), est évidemment symétrique par
rapport au plan médian longitudinal du casque.
[0013] Grâce aux boucles respectives (15,16,17), les trois sangles transversales (9,10,11)
sont réglables en longueur à gauche et à droite, ce qui permet en particulier :
- par action simultanée sur le réglage de la bande transversale antérieure (9) et
de la bande transversale centrale (10), d'élever ou d'abaisser le casque par rapport
à la tête ;
- par action simultanée sur le réglage de la bande transversale centrale (10) et de
la bande transversale postérieure (11), d'avancer ou de reculer le casque par rapport
à la tête.
[0014] Ces réglages, effectués une fois pour toutes avec ceux du bandeau (8) et de la jugulaire
(19), permettent un maintien optimum du casque, notamment pour l'adaptation du masque
respiratoire (3) par les moyens qui seront décrits plus loin.
[0015] Dans une variante permettant d'obtenir les mêmes résultats, les paties latérales
convergentes des trois bandes souples (9,10,11) de la coiffe ne sont pas amarrées
individuellement à la calotte (1), mais traversent de chaque côté, comme le montre
la figure 4, deux lumières autobloquantes concentriques (20,21) ménagées dans un disque
latéral rigide (22), par exemple un disque métallique, présentant une ouverture centrale
(18') par laquelle il est fixé à l'intérieur de la calotte (1). Chacun des deux disques
(22) peut encore comporter, dans sa partie tournée vers le bas, une autre lumière
en arc de cercle (23) permettant l'amarrage et l'orientation de la jugulaire (19).
[0016] La calotte (1) du casque comporte extérieurement, pour l'adaptation du masque respiratoire
(3), deux crans d'accrochage sensiblement verticaux (24) formés de chaque côté de
cette calotte, dans la zone de convergence des parties latérales des trois bandes
transversales (9,10,11) de la coiffe (2). Pour pouvoir être amarré sur ces crans (24),
le masque respiratoire (3) est muni de deux bras de fixation (25), articulés respectivement
sur deux pièces (26) fixées de part et d'autre du cerclage (27) de sa lunette (4)
; la longueur des pièces (26) est telle qu'elle fixe l'écartement des deux bras (25)
à une valeur leur permettant de passer facilement de part et d'autre de la calotte
(1) du casque.
[0017] La structure de chacun des bras de fixation (25) est plus particulièrement représentée
aux figures 5 à 7. Le bras (25) comprend deux éléments tubulaires (28,29), dont l'un
est monté coulissant à l'intérieur de l'autre d'où une structure télescopique. L'élément
tubulaire extérieur (28) est situé en avant et articulé, suivant un axe (30), sur
la pièce (26) tandis que sur l'élément tubulaire intérieur (29), situé en arrière,
est articulé un crochet (31), pivotant autour d'un axe (32). Les deux axes (30,32)
sont reliés entre eux par un ressort hélicoïdal (33), logé à l'intérieur des deux
éléments tubulaires (28,29) et tendant à faire pénétrer ces deux éléments l'un dans
l'autre. Un câble interne (34) relié aussi les deux axes (30,32), en traversant le
ressort (33), de manière à limiter la sortie de l'élément (29) hors de l'élément (28),
donc l'étirement du bras (25).
[0018] Initialement, chaque bras (25) est "armé" en tirant l'élément tubulaire intérieur
(29) hors de l'élément tubulaire extérieur (28), ce qui tend le ressort (33), et en
immobilisant les deux éléments (28,29) l'un relativement à l'autre grâce aux moyens
suivants : l'extrémité de l'élément tubulaire extérieur (28) éloignée de l'axe (30)
forme une butée d'armement (35), qui coopère avec un cran de retenue (36) appartenant
à une patte (37) qui prolonge le crochet (31) au-delà de son axe articulation (32)
- voir figure 5. Les deux bras (25) se trouvant ainsi armés, l'utilisateur les rabat
simultanément contre les deux côtés du casque, comme indiqué par une flèche (38).
A l'instant où chaque bras (25) vient en contact avec la paroi du casque, une partie
(39) de la patte (37) du crochet (31), constituant profil de déclenchement, coopère
avec cette paroi de manière à faire pivoter le crochet (31) dans le sens indiqué par
une flèche (40) - voir figure 6. Le cran de retenue (36) échappe alors à la butée
d'armement (35) et, sous l'effet de la traction exercée par le ressort (33), le bras
de fixation (35) se rétracte comme indiqué par une flèche (41), jusqu'à ce que le
crochet (31) vienne coopérer avec le cran (24). Dans cette position définitive, illustrée
par la figure 7, des moyens d'arrêt tels que des crans avec rampes (42,43), prévus
d'une part sur l'élément tubulaire extérieur (28) et d'autre part sur la patte (37)
qui prolonge le crochet (31), assurent un blocage du masque respiratoire (3).
[0019] Le masque (3) est ainsi bloqué sur le casque, et il se trouve correctement positionné
par rapport au visage grâce aux réglages préalablement effectués sur la coiffe (2)
du casque. On obtient de cette manière une étanchéité correcte, en évitant au masque
(3) et en particulier au cerclage (27) de sa lunette (4) de buter contre le bord du
casque, avantageusement pourvu d'un joint souple (44), tel qu'un joint tubulaire en
caoutchouc mousse, qui venant s'appuyer sur le masque assurera une protection contre
les projections diverses risquant de pénétrer à l'intérieur du casque, ce joint souple
(44) ne gênant pas le passage de la lèvre périphérique du masque (3) lors de sa mise
en place.
[0020] Dans une autre forme de réalisation, illustrée par les figures 8 et 9, la coiffe
(2) est simplifiée et constituée d'une part d'un coussinet ou plus avantageusement
de deux demi-coussinets (45) sur lesquels viennent prendre appui le front et une partie
des tempes de l'utilisateur, et d'autre part, associées à ces coussinets (45) trois
bandes transversales (9,10,11) réglables en périmètre par des boucles ou des rubans
auto-agrippants (15,16,17) qui permettent d'ajuster la coiffe à la taille de l'utilisateur
et la position du casque en hauteur par rapport à la tête.
[0021] Grâce à l'appui frontal sur les coussinets (45), quel que soit le tour de tête de
l'utilisateur, son visage aura toujours sensiblement la même position par rapport
à la face avant (46) du casque.
[0022] On évite ainsi, en particulier pour les petits tours de tête, un recul du visage
à l'intérieur du casque qui risque de faire buter le masque respiratoire (3) par sa
partie rigide (27) sur la face avant (46) du casque, nuisant ainsi à l'étanchéité
du masque respiratoire.
[0023] En agissant sur la réglage des bandes transversales antérieure (9) et centrale (10),
on élève ou on abaisse le casque. En agissant sur le réglage de la bande postérieure
(11) qui enserre la nuque, on fait plaquer le front sur les coussinets (45) règlant
ainsi en même temps le tour de tête et assurant grâce à cette bande (11) en appui
sur la nuque une bonne résistance du casque au déchaussement.
[0024] Ces trois bandes transversales (9,10,11) remplacent donc ici efficacement la coiffe
plus complète avec bandeau et bande longitudinale de la première forme de réalisation,
mais elles concourent toujours sensiblement en un même point (18) qui correspond à
la zone d'amarrage des bras tendeurs (25) de fixation du masque respiratoire (3) adaptable
sur le casque. On notera que les crans d'accrochage (24) que comporte la calotte (1)
du casque, pour l'amarrage des bras (25), forment dans le cas présent un certain angle
avec la verticale. La structure des bras (25) et leur fonctionnement ne sont pas modifiés.
[0025] Ce casque peut encore comporter, comme le montre la figure 9, un double écran mobile
escamotable, à savoir : un premier écran (47) dit écran oculaire susceptible d'être
amené par pivotement devant les yeux de l'utilisateur, et un second écran (48) dit
écran facial susceptible d'être amené par pivotement dans une position abaissée recouvrant
entièrement le visage de l'utilisateur. Lorsqu'ils sont relevés, les deux écrans (47,48)
se logent sous la calotte (1), entre celle-ci et une partie interne (49) ; l'écran
facial (48) demeure alors partiellement en saillie à l'avant du casque pour former
une visière, tandis que l'écran oculaire (47) est entièrement escamoté, entre l'écran
facial (48) et la partie interne (49) solidaire de la calotte (1).
1. Casque de protection, utilisable avec un masque respiratoire (3), comprenant une
calotte rigide (1) et une coiffe intérieure (2) comportant des bandes transversales
souples (9, 10, 11) dont les parties latérales convergent en des points (18, 18')
symétriques par rapport au plan médian longitudinal du casque, caractérisé en ce que
sa calotte (l) est pourvue extérieurement et de chaque côté, dans la zone de convergence
des parties latérales des trois bandes transversales (9,10,11) de la coiffe (2), de
crans d'accrochage (24) pour l'amarrage de bras de fixation (25) articulés de part
et d'autre du masque respiratoire (3) et munis d'un système tendeur réarmable (33
à 37), les extrémités libres de ces bras (25) étant pourvues de crochets (31) coopérant
respectivement avec lesdits crans (24).
2. Casque de protection selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux crans
d'accrochage (24) pour l'amarrage des bras de fixation (25) du masque respiratoire
(3) viennent de moulage avec les zones latérales de la calotte (1) du casque.
3. Casque de protection selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux crans
d'accrochage (24) pour l'amarrage des bras de fixation (25) du masque respiratoire
(3) résultent de pièces rapportées sur la calotte (1) du casque.
4. Casque de protection avec masque respiratoire selon l'une quelconque des revendications
1 à 3, caractérisé en ce que chaque bras de fixation (25) du masque respiratoire (3)
comprend deux éléments tubulaires (28,29) montés coulissants l'un dans l'autre et
reliés entre eux par un ressort intérieur (33) tendant à les faire pénétrer l'un dans
l'autre, l'élément tubulaire extérieur (28) étant articulé au masque (3) et son extrémité
éloignée du masque (3) constituant une butée d'armement (35), tandis que sur l'élément
tubulaire intérieur (29) est articulé le crochet (31), prolongé au-delà de son articulation
(32) par une patte (37) avec une partie (36) qui est prévue pour coopérer avec la
butée d'armement (35) et une autre partie qui, coopérant avec la paroi du casque,
constitue profil de déclenchement (39).
5. Casque de protection avec masque respiratoire selon la revendication 4, caractérisé
en ce que chaque bras de fixation (25) du masque respiratoire (3) comprend un câble
interne (34), reliant l'articulation (30) de l'élément tubulaire extérieur (28) au
masque (3) avec l'articulation (32) de l'élément tubulaire intérieur (29) au crochet
(31), en traversant le ressort précité (33), ledit câble (34) limitant l'étirement
du bras (25).
6. Casque de protection avec masque respiratoire selon la revendication 4 ou 5, caractérisé
en ce que des moyens d'arrêt, tels que crans avec rampes (42,43), sont prévus d'une
part sur l'élément tubulaire extérieur (28) et d'autre part sur la patte (37) prolongeant
le crochet (31), pour bloquer le masque respiratoire (3).
7 . Casque de protection selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé
en ce que sa coiffe intérieure (2) comporte, outre les bandes transversales (9,10,11)
qui convergent en des points (18,18') où se situent les crans d'accrochage (24) pour
l'amarrage des bras de fixation (25) du masque respiratoire (3), une bande longitudinale
(12) croisant les bandes transversales (9,10,11) ainsi qu'un bandeau (8).
8. Casque de protection selon l'une quelconque des revendication 1 à 6, caractérisé
en ce que sa coiffe intérieure (2) comporte, outre les bandes transversales (9,10,11)
qui convergent en des points (18,18') où se situent les crans d'accrochage (24) pour
l'amarrage des bras de fixation (25) du masque respiratoire (3), au moins un coussinet
(45) prévu pour l'appui du front et d'une partie des tempes de l'utilisateur.
9 . Casque de protection selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé
en ce qu'il comprend en outre un double écran mobile escamotable sous sa calotte (1),
à savoir un écran oculaire (47) et un écran facial (48).