[0001] L'invention a pour objet un procédé et une installation de pose sur un fond immergé
d'un tapis de protection formé d'un grand nombre de gabions posés côte à côte. Il
est parfois nécessaire, pour arrêter une érosion excessive et, d'une façon générale,
pour protéger le fond d'une réserve d'eau, d'une rivière ou de la mer, de poser sur
celui-ci un grand nombre de gabions accolés de façon à constituer un tapis de protection.
[0002] On sait bien qu'un gabion est constitué d'une enveloppe souple en forme de panier
ayant ou non un fond et rempli de pierres ou d'une autre matière solide. L'enveloppe,
constituée par exemple en oeier ou en un grillage de fil métallique ou plastique peut,
du fait de sa souplesse, être repliée pour en diminuer l'encombrement. Au moment de
d'usage, on déploie l'enveloppe, on la met en place et on la remplit de piecres. En
plaçant un grand nombre de gabions remplis de pierres côte à côte on peut par conséquent
constituer un tapis de protection sur le sol. F cas de besoin, il est possible de
disposer sous l'ensemble des gabions une surface de protection en matière plastique
ou non tissée.
[0003] Si la pose des gabions est facile à l'air libre, il n'en est pas de même lorsque
le terrain à protéger est constitué par le fond d'une réserve d'eau immergée éventuellement
sous une hauteur d'eau importante. Dans ce cas, les gabions doivent être posés par
un plongeur et cette opération est longue et parfois dangereuse.
[0004] L'invention a pour objet un nouveau procédé une installation de mise en oeuvre de
celui-ci qui permettent une pose fceile des gabions à partir de la surface de l'eau,
avec une grande précision et sans l'intervention de plongeurs.
[0005] Conformément à l'invention, on réalise tout d'ahord un par un, le long de la berge
sur une aire de préfabrication, des éléments de tapis préfabriqués de forme polygonale,
constitué chacun d'un ensemble de gabions accolés reliés entre eux et remplis de pierres,
chaque élément étant muni d'une pluralité d'organes d'ancrage répartis régulièrement
sur toute sa surface, puis l'on accroche l'élément préfabriqué sur un palonnier muni
d'une pluralité d'organes d'accrochage en nombre égal aux organes d'ancrage de l'élément
et positionnés de façon à s'engager sur ces derniers à la descente du palonnier, celui-ci
étant suspendu à cet effet à un appareil d'enlèvement comprenant au moins un treuil
monté sur un chariot déplaçable le long d'une passerelle de lancement surélevée s'étendant
d'un côté au dessus de l'aire de préfabrication et prolongée de l'autre côté au dessus
de l'eau, on hisse alors le palonnier fixé à l'élément préfabriqué au moyen de l'appareil
d'enlèvement que l'on amène ensuite au dessus de l'eau par déplacement du chariot
sur la passerelle et l'on dépose l'ensemble du palonnier et de l'élément préfabriqué
sur une barge placée au dessous du prolongement de la passerelle puis on déplace la
barge ainsi chargée pour l'amener au dessous d'un appareil de pose comprenant au moins
un treuil monté surélevé sur un ponton muni de moyens de positionnement par rapport
au fond et placé sensiblement à l'aplomb de l'emplacement de pose, on accroche le
treuil de l'appareil de pose sur le palonnier, on hisse l'élément préfabriqué pour
retirer la barge puis on le descend jusqu'à une faible distance du fond, on vérifie
alors le positionnement du ponton et l'on commande enfin le décrochage simultané de
tous les organes d'accrochage du palonnier, l'élément préfabriqué étant ainsi posé
en bloc à l'emplacement voulu.
[0006] _ De préférence, pour réaliser un élément de tapis, on déploie d'abord les enveloppes
souples des gabions et on les accole en nombre suffisants pour former un élément de
forme voulue sur l'aire de préfabrication, on relie entre elles les enveloppes et
l'on pose les organes d'ancrage aux emplacements voulus puis on remplit de pierres
tout l'ensemble des enveloppes de gabions constituant l'élément.
[0007] L'installation pour la mise en oeuvre du procédé comprend une aire de préfabrication
des éléments de tapis, une passerelle de lancement surélevée s'étendant d'un côté
au dessus de l'aire de préfabrication et prolongée de l'autre côté au delà de la berge
et au dessus de l'eau sur une longueur supérieure à celle d'un élément de tapis et
sur laquelle peut se déplacer longitudinalement un appareil d'enlèvement comprenant
au moins un treuil monté sur un chariot et auquel peut être suspendu un palonnier
constitué d'un cadre de forme polygonale correspondant à celle des éléments du tapis
et sur lequel sont montés une pluralité d'organes d'accrochage répartis de façon identique
à celle des organes d'ancrage de chaque élément de façon à s'engager sur ceux-ci à
la descente du palonnier, ce dernier étant muni d'un dispositif de commande du décrochage
simultané des organes d'accrochage, un ponton de support d'un appareil de pose comprenant
au moins un treuil de suspension du palonnier et muni de moyens de positionnement
par rapport au fond, et une barge de transport, de dimension supérieure à celle d'un
élément et munie de moyens de déplacement entre une position de chargement par l'appareil
d'enlèvement, placée au dessous du prolongement de la passerelle et une position de
déchargement par l'appareil de pose, placée au dessous de celui-ci.
[0008] De préférence, le ponton de support comprend deux flotteurs parallèles écartés d'une
distance supérieure à la largeur de la barge de transport et l'appareil de pose comprend
un portique surélevé s'étendant entre les deux flotteurs et au centre duquel est placé
le treuil de suspension du palonnier.
[0009] Selon une caractéristique essentielle, chaque organe d'ancrage est constitué d'une
épingle formée d'une armature rigide comportant une boucle d'accrochage en forme de
U renversé s'étendant verticalement au dessus du niveau supérieur du gabion correspondant
et dont les branches sont coudées à l'horizontale dans la partie inférieure du gabion,
chaque épingle étant posée dans l'enveloppe ouverte,fixée provisoirement puis bloquée
par les pierres après la mise en place de celles-ci. En pratique, les branches horizontales
des épingles sont posées et fixées sur le fond des gabions.
[0010] Selon une autre caractéristique importante, l'appareil d'enlèvement et l'appareil
de pose comprennent chacun deux treuils de suspension du palonnier en deux points
écartés l'un de l'autre, les treuils de l'appareil d'enlèvement sont déplaçables en
synchronisme le long de la passerelle et le déroulement des deux treuils de l'appareil
de pose peut être commandé séparément et à des vitesses différentes.
[0011] L'invention couvre également un palonnier de manutention spécialement mis au point
pour la manoeuvre des gabions.
[0012] Conformément à l'invention, le palonnier comprend deux châssis plats superposés,
un châssis de suspension muni sur sa face supérieure dé moyens de fixation sur l'appareil
de levage et un châssis de verrouillage monté coulissant sur le châssis de suspension
par translation rectiligne le long d'une direction perpendiculaire aux plans des épingles
et un moyen de commande du coulissement du châssis de verrouillage sur le châssis
de suspension ; chaque organe d'accrochage est constitué par un verrou comprenant
une partie mobile formant pêne s'étendant horizontalement sur un côté du plan de l'épingle
correspondante, perpendiculairement à celui-ci et susceptible de passer dans l'épingle
par coulissement axial et de s'engager dans un orifice ménagé dans une partie fixe
formant gâche et constituée d'au moins un plat disposé de l'autre côté du plan de
l'épingle dans un plan p
a- rallèle à celui-ci ; les parties mobiles formant les pênes et les parties fixes
formant les gâches desdits verrous sont fixées sur les faces inférieures, respectivement,
du châssis de verrouillage et du châssis de suspension et le coulissement de ce dernier
s'effectue sur la distance nécessaire dans un sens ou dans l'autre pour la fermeture
ou l'ouverture simultanée des verrous avec verrouillage ou libération de toutes les
épingles en même temps.
[0013] L'invention sera mieux comprise par la description d'un mode de réalisation particulier,
donné à titre d'exemple et représenté sur les dessins annexés.
[0014]
La figure 1 représente schématiquement, en perspective, une partie d'un élément préfabriqué
constitué de gabions accolés.
La figure 2 est une vue schématique en élévation de la passerelle de lancement et
de la barge de transport.
La figure 3 est une vue de dessus de l'installation représentée sur la figure 2.
La figure 4 est une vue de dessus du ponton de support de l'appareil de pose.
La figure 5 est une vue en élévation du ponton de support au cours de la pose d'un
élément sur le fond.
La figure 6 est une demi-vue de dessus schématique d'un palonnier de manutention des
gabions.
La figure 7 est une vue en coupe longitudinale selon la ligne I-I de la figure 6.
La figure 8 est une vue en coupe transversale selon la ligne II-II de la figure 6.
La figure 9 représente à échelle agrandie et en vue de dessus un détail du palonnier.
Les figures 10 et 11 sont des vues de détails en coupe longitudinale selon les lignes
III-III et IV-IV de la figure 9.
[0015] Pour simplifier, la figure 1 ne représente qu'une partie d'un ensemble préfabriqué
constitué de gabions accolés.
[0016] Chaque gabion tel que 10 est constitué d'une enveloppe grillagée 11 munie d'un fond
110 et formant un panier de section rectangulaire ; l'ensemble est généralement fabriqué
en usine. Les côtés a et b du gabion peuvent avoir une longueur assez importante,
par exemple de plusieurs mètres et, dans ce cas, l'intérieur du gabion est avantageusement
divisé en plusieurs cases par des cloisons verticales 12.
[0017] De façon bien connue, l'enveloppe grillagée 11 est livrée pliée sur le chantier.
Elle est alors dépliée sur une aire de préfabrication, pour prendre sa forme rectangulaire
et accolée, le long de ses parois latérales, à d'autres gabions 101, 102, 103 qui
n'ont été représentés que partiellement sur la figure.
[0018] Les gabions sont alors reliés entre eux par exemple au moyen de liens souples 13
qui passent dans les parois grillagées accolées de façon à les coudre entre elles.
[0019] On place ensuite à l'intérieur des enveloppes vides les organes d'ancrage qui, dans
l'exemple représenté, sont constitués chacun d'une épingle 14 constituée d'un fer
telle qu'une armature à béton, plié de façon à former un U renversé dont le sommet
est placé au dessus du niveau supérieur des enveloppes 11 alors que, à sa base, les
deux branches 15 sont coudées et s'étendent à l'horizontale dans la partie inférieure
du gabion, normalement le long du fond 110 de celui-ci.
[0020] Chaque gabion 10 est ainsi muni d'une ou plusieurs épingles dont le nombre et la
répartition dépendent de leur résistance mécanique et du poids total atteint après
remplissage par les pierres. En outre, les épingles placées dans les gabions accolés
peuvent être disposées dans des plans parallèles et leurs branches horizontales soudées
bout à bout.
[0021] De la sorte, chaque élément préfabriqué comprendra un grand nombre de points d'ancrage
répartis sur toute sa surface et constitués par les boucles en U renversé écartées
l'un de l'autre et ménagées à intervalles réguliers sur les fers parallèles.
[0022] Après mise en place des épingles aux endroits voulus dans les gabions et soudure
éventuelle, on les fixe sur le fond 110 des gabions 10 pour les maintenir en place
provisoirement et on remplit l'ensemble de pierres en procédant par rangées parallèles
successives. Par leur poids et en se bloquant entre elles, les pierres assurent la
fixation définitive des épingles d'ancrage 14 dans les gabions.
[0023] On forme ainsi en accolant un nombre déterminé de gabions, un élément préfabriqué,
généralement de forme rectangulaire, et qui peut couvrir par exemple une surface d'environ
100 m2.
[0024] Toutes ces opérations ont été réalisées sur une aire de préfabrication qui, comme
on l'a représenté sur la figure 2, est surmontée par une passerelle de lancement 2.
[0025] La passerelle de lancement 2 représentée sur les figures 2 et 3 est constituée de
deux poutres parallèles 20 montées sur des piliers 21 de façon à s'étendre au dessus
de l'aire de préfabrication A, à une hauteur suffisante, de l'ordre de plusieurs mètres,
pour permettre le passage de la flèche d'une pelle 22 qui, après la mise en place
des enveloppes des gabions et leur liaison par les liens 13, assure le remplissage
de ceux-ci par rangées parallèles perpendiculaires à la direction des poutres 20.
[0026] Celles-ci s'étendent ainsi dans une direction sensiblement perpendiculaire à la berge
B et sur une longueur suffisante pour couvrir soit au moins un emplacement de préfabrication
A, soit, comme on l'a représenté sur la figure, plusieurs emplacements de préfabrication
par exemple A et A' disposées côte à côte perpendiculairement à la berge et qui permettent
de continuer la préparation d'un ou plusieurs autres éléments préfabriqués pendant
la pose d'un élément déjà préparé. D'autre part, les poutres 20 sont prolongées au
delà de la berge B et au dessus de l'eau C de façon à couvrir un emplacement de chargement
de dimensions supérieures à celles de l'élément 1.
[0027] Le long des poutres 2 peut se déplacer un appareil d'enlèvement constitué, dans l'exemple
représenté, de deux chariots 23 portant chacun un treuil 24. Les câbles des deux treuils
peuvent s'accrocher de façon amovible sur deux points de suspension 45 d'un palonnier
4 qui vient se placer au-dessus de l'élément préfabriqué 1.
[0028] Le palonnier 4 comprend un cadre rigide rectangulaire supportant une pluralité d'organes
d'accrochage 32 qui se répartissent de façon identique à celle des organes d'ancrage
14 de l'élément préfabriqué de façon à venir s'engager sur ceux-ci à la descente du
palonnier.
[0029] Pour la sécurité des opérations de pose, il est nécessaire que les organes d'accrochage
8 soient verrouillés pendant le déplacement et surtout la pose de l'élément préfabriqué
et, en outre, le palonnier 4 doit être muni d'un dispositif permettant de commander
simultanément et instantanément le décrochage de tous les organes d'accrochage 8.
[0030] D'autre part, il est intéressant que les organes d'accrochage se mettent en place
et s'engagent automatiquement sur les épingles sans avoir à accrocher celles-ci l'une
après l'autre.
[0031] Les figures 6 à 11 représentent à titre d'exemple un palonnier spécialement mis au
point dans ce but.
[0032] Sur les figures 7 et 8 on a représenté schématiquement le gabion 1 rempli de pierres
et muni des épingles 10 qui sont disposées, dans le sens longitudinal en rangées parallèles
telles que Al, A
2 ... (figure 3) et alignées, dans le sens transversal, le long de plans parallèles
Pl,
P2 ... (figure 2) de façon à former un quadrillage régulièrement réparti sur toute
la surface de la charge 1.
[0033] Le palonnier selon l'invention, représenté en vue de dessus sur la figure 6 et en
coupe sur les figures 7 et 8 est constitué de deux châssis superposés montés coulissants
l'un sur l'autre, un châssis de suspension 4 et un châssis de verrouillage 3.
[0034] Le châssis de suspension est constitué par une pluralité de poutres longitudinales
parallèles 4 fixées sur la face inférieure de deux profilés 40 formant des entretoises
transversales perpendiculaires aux poutres 4 et reliées entre elles par des tirants
croisés de contreventement, de telle sorte que l'ensemble forme un cadre rigide.
[0035] Les poutres longitudinales 4 sont parallèles et leurs axes régulièrement espacés
de la distance (e) entre les rangées parallèles d'épingles 14 de telle sorte que,
à la descente du palonnier, chaque poutre longitudinale 4 vienne se placer au dessus
d'une rangée d'épingles telle que A
1 ou
A2.
[0036] Par ailleurs, le châssis 4 peut être suspendu à un appareil de levage non représenté,
par exemple au moyen de deux poutres 44 munies chacune en son centre d'un organe 45
de suspension à l'appareil de levage et portant à leurs extrémités deux caissons 46
qui viennent coiffer les entretoises 40 et dans lesquels sont placés des axes de suspension
47 passant dans des orifices ménagés dans l'âme des profilés 40 de telle sorte que
la suspension soit articulée.
[0037] Dans l'exemple représenté, chaque poutre longitudinale 4 est constituée de deux profilés
parallèles 44 entre lesquelles est laissé un intervalle de largeur (i).
[0038] Le châssis de verrouillage 3 comprend une pluralité de barres parallèles 31 qui sont
placées chacune dans l'intervalle (i) entre les deux parties 4, 4' d'une poutre 4
et en outre, comme on l'a représenté sur la vue de détail de la figure 4, les barres
longitudinales 31 sont maintenues avantageusement par des plots de guidage 43 fixés
sur les faces en regard des profilés 4, 4' de telle sorte que les barres 31 puissent
coulisser longitudinalement dans l'axe des poutres longitudinales 4.
[0039] D'autre part, les barres 31 sont fixées à leurs deux extrémités sur deux traverses
32 qui sont guidées horizontalement dans des chapes de maintien 42 constituées par
des cornières fixées aux extrémités des poutres longitudinales 4 au-dessus et en-dessous
des traverses 32.
[0040] Sur la face inférieure des deux entretoises 40 du châssis de
sus-pension sont fixées également deux longerons 41 parallèles aux poutres 4 et s'étendant
jusqu'à une certaine distance des deux traverses 32. Chaque l
on- geron 41 porte à ses extrémités deux vérins 6 et 7 dont les corps sont fixés sur
un plat formant la tête du longeron 41 et dont les tiges 61, 71, sont articulées chacune
sur une chape 33 fixée sur la traverse correspondante 32.
[0041] Les vérins 6 et 7 sont à simple effet et sont commandés alternativement de telle
sorte qu'en alimentant soit les vérins 6 soit les vérins 7, on peut commander le coulissement
du châssis de verrouillage 3 par translation rectiligne dans un sens ou dans l'autre
parallèlement à la direction des poutres 4, les barres longitudinales 31 étant, pendant
ce déplacement, guidées par les plots 43 des poutres 4.
[0042] Selon une caractéristique essentielle de l'invention, le palonnier est muni d'une
pluralité de verrous 8 répartis sur sa face inférieure de façon à correspondre chacun
à une épingle 10. Chaque verrou 8 comprend une partie fixe 81 formant gâche et une
partie mobile 82 formant pêne.
[0043] Les parties fixes 81 sont constituées par des paires de cornières écartées de façon
à former une chape et fixées sur le dessous des poutres longitudinales 4 en étant
alignées selon les plans Pl, P2, ... des épingles 14. De la sorte, les chapes 81 forment
des rangées écartées d'une distance d correspondant à l'écartement des plans Pl P2
des épingles 14.
[0044] D'autre part, les pênes 82 des verrous sont fixés le long des barres longitudinales
31 du châssis de verrouillage 3 et sont écartées les uns des autres de la même distance
d, chaque pêne 82 étant constitué d'une broche horizontale fixée par un pied 83 à
la barre longitudinale 31 et s'étendant en porte à faux parallèlement à la barre 31
et dans.la direction de la chape 81.
[0045] Celle-ci est munie sur ses flancs de deux orifices alignés 84 (figure 10) dans lesquels
peut s'enfiler la broche 82 lorsque l'on fait coulisser le châssis de verrouillage
3.
[0046] L'invention qui vient d'être décrite fonctionne de la façon suivante :
Lorsqu'un élément préfabriqué 1 est terminé, on vient placer au dessus de lui les
deux chariots 23 de l'appareil d'enlèvement, et l'on descend le palonnier 4 de façon
que les organes d'accrochage 8 s'engagent sur les épingles 14 dont le nombre et la
répartition sont prévus pour pouvoir soulever en bloc tout l'élément préfabriqué sans
risque de rupture des liens qui relient entre eux les gabions 10.
[0047] A la descente du palonnier, celui-ci est donc centré sur la charge et orienté de
telle sorte que les poutres longitudinales 4 se trouvent placées au dessus des rangées
A
2 A
2 ... et que les chapes 81 soient alignées le long des plans Pl, P2, ... des épingles
14. Lorsque le palonnier descend sur la charge, les épingles 14 viennent donc se placer,
pour la plupart, à l'intérieur des chapes 81. Il est possible de donner aux épingles
14 une hauteur suffisante pour qu'elles gardent une certaine souplesse de façon que
celles qui ne se seraient pas placées d'elles-mêmes dans la chape correspondante puissent
y être engagées manuellement.
[0048] Pendant cette opération, les vérins 6 sont étendus et les vérins 60 sont rétractés,
dans la position représentée sur les figures 6 et 7, les verrous étant ainsi en position
ouverte.
[0049] Lorsque toutes les épingles 14 sont engagées dans les chapes 81, on alimente les
vérins 60 et l'on met à la bâche les vérins 6. Le châssis de verrouillage 3 coulisse
alors jusqu'à son autre position, représentée sur la figure 10, et pendant, ce déplacement,
les pênes 82 s'engagent simultanément dans les épingles 14 et dans les orifices 84
des chapes 81. Ainsi, toutes les épingles 14 sont accrochées et l'on peut soulever
le gabion au moyen du palonnier.
[0050] Entre temps, on a amené une barge de transport 26 au dessous du prolongement 25 de
la passerelle 2. Cette barge, normalement de forme rectangulaire, a des dimensions
supérieures à celles d'un élément et peut passer entre les piliers 21 de la passerelle.
Les deux chariots de l'appareil d'enlèvement 23 arrivent donc dans la position 231
au dessus de l'emplacement de chargement et, grâce aux deux treuils 24, on dépose
l'élément 1 sur la barge 26. On peut alors décrocher les deux treuils 24, le palonnier
4 restant fixé à l'élément 1.
[0051] Comme on l'a représenté sur la partie droite des figures 2 et 3, un ou deux remorqueurs
27 peuvent alors prendre en charge la barge 4 et la conduire jusqu'à l'emplacement
de pose.
[0052] A cet emplacement est placé un ponton 5 constitué de deux flotteurs 51 écartés l'un
de l'autre et pouvant être reliés entre eux d'un côté seulement de façon à lui donner
une forme en U comme on le voit sur la figure 4.
[0053] Le ponton 5 est relié à des points fixes, par exemple quatre corps morts 52 par des
câbles s'enroulant chacun sur un treuil 53 de telle sorte qu'en agissant judicieusement
sur les treuils 53 on puisse positionner avec exactitude le ponton 5 à l'emplacement
voulu. A cet effet, par exemple, on peut placer sur la berge ou sur tout autre point
fixe un theodo- lite 54 permettant de mesurer avec précision l'azimut et la distance
d'une mire 55 placée sur le ponton et en même temps de vérifier l'alignement de celui-ci.
[0054] Les deux flotteurs 51 du ponton sont écartés d'une distance supérieure à la largeur
de la barge 26 de telle sorte que celle-ci, amenée par le remorqueur 27, peut venir
se placer entre les deux flotteurs 51 au dessous d'un appareil de pose 50 constitué,
comme on le voit sur la figure 5, de deux treuils 56 écartés l'un de l'autre et montés
sur une traverse horizontale 57 s'appuyant sur deux portiques 58 dont les pieds sont
placés sur les deux flotteurs 51 et qui enjambent l'espace placé entre ceux-ci de
telle sorte que les deux treuils 56 peuvent s'accrocher sur les deux points de suspension
33 ménagés sur le palonnier 3.
[0055] Dans un mode de réalisation préférentiel, les deux treuils 56 de l'appareil de pose
peuvent être commandés séparément et, en outre, l'un au moins des deux treuils 56
peut être monté sur un chariot déplaçable le long de la traverse 57 de façon à pouvoir
faire varier légèrement l'écartement des deux treuils.
[0056] Lorsque la barge 26 a été amenée à l'intérieur du ponton 5, au dessous des deux treuils
56, ceux-ci s'accrochent sur les points d'ancrage 45 et soulèvent <l'élément préfabriqué
1. La barge 26 peut alors être retirée et l'on procède ensuite à la descente de l'élément
préfabriqué.
[0057] Lorsque le fond de la réserve d'eau est sensiblement horizontal, l'élément préfabriqué
1 est descendu jusqu'à une faible distance, par exemple, 10 cm du fond et, à ce moment,
on ajuste avec précision l'alignement et le positionnement du ponton de façon à ce
que l'élément 1 suspendu au treuil 56 se trouve bien placé à l'aplomb de l'emplacement
voulu. Après échouage on commande le décrochage simultané de tous les crochets 32
du palonnier, l'élément préfabriqué étant ainsi placé exactement à l'emplacement voulu.
[0058] A cet effet, les broches 82 des verrous étant déchargées, on commande le coulissement
du châssis de verrouillage 3 dans le sens de décrochage au moyen des vérins 6, de
telle sorte que les pênes 82 libèrent tous en même temps les épingles 10. Pour faciliter
cette opération, la face supérieure des pênes 82 peut être inclinée, comme on l'a
représenté sur la figure 6.
[0059] Etant donné que les pênes 82 sont fixés rigidement aux barres 31 et par conséquent
actionnés tous en même temps, aucun ne risque de rester engagé sur une épingle après
le coulissement du châssis de verrouillage et l'on peut alors remonter l'ensemble
du palonnier 43.
[0060] L'installation qui vient d'être décrite permet également de placer des éléments préfabriqués
sur un fond incliné comme on l'a représenté sur la figure 5 en exagérant l'inclinaison.
En effet, du fait que l'on peut commander séparément le déroulement des deux treuils
56, il est possible de donner à l'élément préfabriqué 1 une inclinaison égale à celle
du fond si les points d'ancrage 45 du palonnier 4 sont écartés l'un de l'autre suivant
la ligne de pente. Il suffit pour cela de choisir un positionnement adéquat du ponton
de support. Lorsque l'inclinaison est relativement importante, il en résulte une variation
sensible de l'écartement horizontal des deux points d'ancrage 33 et c'est pourquoi
il peut être préférable que l'un au moins des deux treuils 56 soit placé sur un chariot
déplaçable le long de la traverse 57 de façon à permettre un rapprochement des deux
treuils. On descend alors l'élément préfabriqué jusqu'à une faible distance du fond
et, comme indiqué précédemment, on vérifie le positionnement du ponton et l'on déclenche
alors le décrochage simultané de tous les crochets 32.
[0061] L'installation qui vient d'être décrite permet donc de poser avec précision les uns
à côté des autres des éléments de tapis préfabriqués sur la terre ferme et il semble
inutile d'insister sur les avantages d'un tel procédé par rapport à la méthode classique
consistant à faire poser les gabions un par un sur le fond par des plongeurs.
[0062] Bien entendu, le mode de réalisation qui vient d'être décrit pourrait faire l'objet
de variantes employant des moyens équivalents, sans sortir du cadre de protection
revendiqué. C'est ainsi que, en cas de besoin et par exemple si la pose des éléments
se fait en un endroit trop éloigné de points de repères fixes, ou à une trop grande
profondeur, on pourrait assurer le positionnement de l'élément par d'autres moyens
par exemple en montant sur le palonnier des caméras de télévision permettant de vérifier
le positionnement de l'élément préfabriqué par rapport aux éléments voisins au moment
de la pose.
[0063] D'autre part, il est bien évident que l'élément préfabriqué pourrait être constitué
d'une autre façon et complété par exemple par une enveloppe en matière plastique ou
en Non Tissé placée sur l'aire de préfabrication avant la pose des gabions et fixée
sur les fonds de ceux-ci de façon à recouvrir la face inférieure de l'élément.
[0064] De même on pourrait imaginer d'autres moyens pour commander l'accrochage et le décrochage
simultanés des épingles de suspension.
1. Procédé de pose sur un fond immergé d'un tapis de protection formé d'un grand nombre
de gabions (10) posés côte à côte et constitués chacun d'une enveloppe souple (11)
en forme de panier et remplie de pierres,
caractérisé par le fait que l'on réalise le long de la berge, sur une aire de préfabrication,
des éléments (1) de tapis préfabriqués de forme polygonale, constitués chacun d'un
ensemble de gabions accolés (10,101,102,103), reliés entre eux et remplis de pierres,
chaque élément étant muni d'une pluralité d'organes d'ancrage (14) répartis régulièrement
sur toute sa surface, puis l'on accroche l'élément préfabriqué (1) sur un palonnier
(4) muni d'une pluralité d'organes d'accrochage (8) en nombre égal aux organes d'ancrage
(14) de l'élément (1) et positionnés de façon à s'engager sur ces derniers à la descente
du palonnier (4), celui-ci étant suspendu à cet effet à un appareil d'enlèvement comprenant
au moins un treuil (24) monté sur un chariot (23) déplaçable le long d'une passerelle
de lancement surélevée (2) s'étendant d'un côté au dessus de l'aire de préfabrication
(A) et prolongée de l'autre côté au-dessus de l'eau, on hisse alors l'élément préfabriqué
(1) au palonnier (4) fixé au moyen de l'appareil d'enlèvement (23) que l'on amène
ensuite au-dessus de l'eau, par déplacement du chariot sur la passerelle (2) et l'on
dépose l'ensemble du palonnier (4) et de l'élément préfabriqué (1) sur une barge (26)
placée au-dessous du prolongement de la passerelle (2) puis on déplace la barge (26)
ainsi chargée pour l'amener au dessous d'un appareil de pose (50) comprenant au moins
un treuil (56) monté surélevé sur un ponton (5) muni de moyens de positionnement (53)
par rapport au fond et placé sensiblement à l'aplomb de l'emplacement de pose on accroche
le treuil (56) de l'appareil de pose (50) sur le palonnier (4), on hisse l'élément
préfabriqué (1) pour retirer la barge (26) puis on le descend jusqu'à une faible distance
du fond, on vérifie alors le positionnement du ponton (5) et l'on commande enfin le
décrochage simultané de tous les organes d'accrochage du palonnier, l'élément préfabriqué
étant ainsi posé en bloc à l'emplacement voulu.
2. Procédé de pose selon la revendication 1, caractérisé par le fait, que pour réaliser
un élément de tapis (1), on déploie d'abord les enveloppes souples (11) des gabions
(10) et on les accole en nombre suffisant pour former un élément (1) de forme voulue
sur l'aire de préfabrication (A), on relie entre elles les enveloppes (11) et l'on
pose les organes d'ancrage (14) aux emplacements voulus puis on remplit de pierres
tout l'ensemble des gabions (10) constituant l'élément.
3. Procédé de pose selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'aire de
préfabrication comprend plusieurs emplacements (A, A') de préparation chacun d'un
élément, disposés côte à côte perpendiculairement à la berge (B) et au dessus desquels
s'étend la passerelle de lancement (2).
4. Procédé de pose selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'appareil
d'enlèvement (23) et l'appareil de pose (50) comprennent chacun deux treuils écartés
l'un de l'autre, que les treuils (24) de l'appareil d'enlèvement se déplacent en bloc
le long de la passerelle et que l'on peut commander séparément le déroulement des
treuils (56) de 1' appareil de pose (50) pour donner à l'élément préfabriqué (1),
au moment de la pose, une inclinaison égale à celle du fond à l'emplacement de pose,
au moins l'un des treuils pouvant se déplacer latéralement pendant la descente de
l'élément (1).
5. Installation de pose sur un fond immergé d'un tapis de protection formé d'un grand
nombre de gabions (10) posés côte à côte et comprenant chacun une enveloppe souple
(11) en forme de panier et remplie de pierres, caractérisée par le fait qu'elle comprend
:
- une aire de préfabrication (A) d'éléments de tapis (1) de forme polygonale constitués
chacun d'un ensemble de gabions (10) remplis de pierres et dont les enveloppes (11)
sont accolées et reliées entre elles, par des liens (13), chaque élément (1) étant
muni d'une pluralité d'organes d'ancrage (14) régulièrement répartis sur toute sa
surface ;
- une passerelle de lancement surélevée (2), s'étendant d'un côté au-dessus de l'aire
de préfabrication (A) et prolongée de l'autre côté au delà de la berge et au dessus
de l'eau sur une longueur (25) supérieure à celle d'un élément de tapis (1) et sur
laquelle peut se déplacer longitudinalement un appareil d'enlèvement comprenant au
moins un treuil (24) monté sur un chariot (23) et auquel peut être suspendu un palonnier
constitué d'un cadre (4,3) de forme polygonale correspondant à celle des éléments de tapis et sur lequel sont
montés une pluralité d'organes d'accrochage (8) répartis de façon identique à celle
des organes d'ancrage (14) de chaque élément de tapis (1), de façon à s'engager sur
ceux-ci à la descente du palonnier (4,3), ce dernier étant muni d'un moyen (6,7) de
commande du décrochage simultané des organes d'accrochage (8) ;
- un ponton (5) de support d'un appareil de pose (50) comprenant au moins un treuil
(56) de suspension du palonnier (4) et muni de moyens de positionnement (53) par rapport
au fond ;
- une barge de transport (26), de dimensions supérieures à celles d'un élément (1)
et munie de moyens (27) de déplacement entre une position de chargement par l'appareil
d'enlèvement (23), placée au dessous du prolongement (25) de la passerelle (2) et
une position de déchargement par l'appareil de pose (50), placée au dessous de celui-ci.
6. Installation de pose selon la revendication 5, caractérisée par le fait que chaque
organe d'ancrage est constitué d'une épingle comportant une boucle d'accrochage (14)
en forme de U renversé s'étendant verticalement au dessus du niveau supérieur du gabion
(10) et dont les branches (15) sont coudées ; l'horizontale dans la partie inférieure
du gabion, chaque épingle étant posée dans l'enveloppe vide, fixée provisoirement
puis bloquée par les pierres après la mise en place de celles-ci.
7.Installation de pose selon la revendication 5,_ caractérisée par le fait que l'appareil
d'enlèvement (23). et l'appareil de pose (50) comprennent chacun une paire de treuils (24) (56) de suspension
du palonnier en deux points (45) écartés l'un de l'autre, les treuils de chaque paire
(24) (56) étant montés respectivement sur deux chariots déplaçables en synchronisme.
8. Installation de pose selon la revendication 7, caractérisée par le fait que le
déroulement des deux treuils (56) de l'appareil de pose (50) peut être commandé séparément
et à des vitesses différentes.
9. Palonnier de manutention pour la mise en oeuvre du procédé et de l'installation
selon les revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend deux
châssis plats superposés, un châssis de suspension (4) muni, sur sa face supérieure,
de moyens de fixation (45) sur l'appareil de levage et un châssis de verrouillage
(3) monté coulissant sur le châssis de suspension (4) par translation rectiligne le
long d'une direction perpendiculaire aux plans des épingles (14), et un moyen de commande
du coulissement du châssis de verrouillage (3) et que chaque organe d'accrochage est
constitué par un verrou (8) comprenant une partie mobile (82) formant pêne, s'étendant
horizontalement sur un côté du plan de l'épingle (14) correspondante, perpendiculairement
à celui-ci et susceptible de passer dans l'épingle (14) par coulissement axial et
de s'engager dans un orifice (84) ménagé dans une partie fixe (81) formant gâche,
constituée d'au moins un plat disposé de l'autre côté de l'épingle, dans un plan parallèle
à celui-ci, les parties mobiles (82) formant les pênes et les parties fixes (81) formant
les gâches desdits verrous étant fixées sur les faces inférieures, respectivement,
du châssis de verrouillage (3) et du châssis de suspension (4) et le coulissement
de ce dernier s'effectuant sur la distance nécessaire, dans un sens ou dans l'autre
pour la fermeture ou l'ouverture simultanée des verrous (8) avec verrouillage ou libération
de toutes les épingles (14) en même temps.
10. Palonnier selon la revendication 9, caractérisé par le fait que la partie mobile
de chaque verrou (8) se compose d'une broche horizontale (82) écartée de la face inférieure
du châssis de verrouillage (3) et fixée sur celle-ci par un pied (83) à partir duquel
ladite broche (82) s'étend en porte à faux dans le sens de fermeture des verrous (8)
et que la partie fixe de chaque verrou (8) comprend deux plats parallèles écartés
l'un de l'autre et formant une chape (81) qui vient coiffer l'épingle (14) correspondante
à la descente du palonnier (2, 3) lesdits plats étant munis respectivement de deux
orifices alignés (84) pour le passage du pêne (82) du verrou (8).
11. Palonnier selon la revendiction 9, caractérisé par le fait que le moyen de commande
du coulissement du châssis de verrouillage (3) comprend au moins deux paires de vérins
(6 et 7) dont les corps sont fixés pour chaque paire aux deux extrémités d'un longeron
(41) solidaire du châssis de suspension (4) et s'étendant suivant la direction de
coulissement et dont les tiges (61, 71) sont articulées sur deux traverses (32) solidaires
du châssis de verrouillage (3) et perpendiculaire.s à la direction de coulissement,
lesdits vérins (6, 7) étant à simple effet et commandant dans des sens opposés l'un
l'ouverture et l'autre la fermeture des verrous (8).
12. Palonnier selon l'une des revendications 9 à 11, caractérisé par le fait que le
châssis de suspension (4) est constitué par un cadre rigide comportant sur sa face
inférieure une pluralité de poutres longitudinales (4) dirigées suivant la direction
de coulissement et sur le dessous desquelles sont fixées les parties fixes (81) des
verrous (8) et que le châssis de verrouillage (3) comprend une pluralité de barres
parallèles de guidage (31) montées coulissantes chacune le long d'une poutre- longitudinale
(4) et sur lesquelles sont fixées les parties mobiles (82) des verrous (8), lesdites
barres de guidage (31) étant fixées à leurs deux extrémités sur deux traverses (32)
montées coulissantes parallèlement à elles mêmes sur les extrémités (42) des poutres
longitudinales (4), les moyens de commande du coulissement s'appuyant d'un côté sur
le cadre rigide (4) et de l'autre sur lesdites traverses (32).