[0001] La présente invention concerne une machine à laver le linge ou autre pourvue à la
base de la cuve de lavage d'un ensemble comportant un ensemble pompe moteur électrique
d'axe de rotation commun, sensiblement horizontal, couplé l'un à l'autre, le couplage
étant effectué en bout d'axe du rotor du moteur, lequel axe est mobile latéralement,
le mouvement de l'extrémité libre dudit axe servant par l'intermédiaire d'un contacteur
électrique à commander la marche de la pompe.
[0002] Dans les machines à laver le linge, la vidange de l'eau s'effectue au moyen d'une
pompe à eau de type centrifuge placée sous la cuve destinée à recevoir l'eau, ladite
pompe étant accouplée à un moteur électrique, le couplage s'effectuant le plus souvent
en bout d'axe du rotor de ce moteur.
[0003] Généralement, le programme de la machine prévoit un temps de fonctionnement de cette
pompe pour que la vidange de la pompe soit effective.
[0004] Une telle conception n'est pas sans conduire à certains inconvénients ou incidents
de marche de la machine. Ainsi, le temps alloué par le programme peut être soit trop
court, soit trop long. Dans le cas où il est trop court, la vidange est incomplète,
dans le cas où il est trop long, de l'énergie électrique est dépensée inutilement
et le cycle de lavage est plus long que nécessaire.
[0005] Un autre incident qui se rencontre fréquemment est que la pompe se désamorce au cours
de la vidange, ce phénomène trouvant sa cause dans une surabondance de mousse due
au détergent mélangé à l'eau ou encore à un bouchage à l'entrée des canalisations
par des saletés préalablement contenues dans le linge. Un autre incident peut encore
concerner une défectuosité de la pompe elle-même. Dans le cas où la pompe fonctionne
en relation uniquement avec un temps alloué par le programme, ces derniers incidents
peuvent passer inaperçus pendant le déroulement du lavage.
[0006] L'un des buts de l'invention est de faire en sorte que la vidange de la machine se
fasse le plus économiquement et complètement possible, c'est-à-dire que la pompe de
vidange ne fonctionne que pendant le temps strictement nécessaire à l'évacuation de
l'eau en dehors de la machine. Un autre but de l'invention est aussi que l'utilisateur
soit prévenu de la fin effective de la vidange quand celle-ci s'effectue sans incident.
Un autre but de l'invention est encore que l'utilisateur soit prévenu de l'existence
d'un incident qui empêche la réalisation ou l'achèvement de ladite vidange.
[0007] La machine à laver selon l'invention est pourvue à la base de la cuve d'un ensemble
comportant, comme selon l'art antérieur, un ensemble pompe moteur électrique de même
axe de rotation sensiblement horizontal couplé l'un à l'autre, le couplage étant effectué
en bout d'axe du rotor du moteur et d'organes de commande de cedit ensemble pompe
moteur électrique et de contrôle du fonctionnement de la machine. Elle est remarquable
en ce que l'axe du rotor et la pompe peuvent se déplacer latéralement parallèlement
audit axe et occupent essentiellement deux positions, l'une correspondant au fonctionnement
en charge de la pompe, c'est-à-dire avec admission d'eau dans la pompe, l'autre au
fonctionnement à vide de ladite pompe, c'est-à-dire sans admission d'eau dans la pompe
et en ce que les organes de commande et contrôle de fonctionnement comportent, outre
un organe central de commande, un détecteur de niveau d'eau dans la cuve de la machine
et un contacteur électrique à deux positions placé dans un circuit électrique et actionné
par l'extrémité libre de l'axe commun à la pompe et au moteur lors de son mouvement
latéral, le signal naissant dans le circuit électrique, en cas de non admission d'eau
dans la pompe, ordonnant, par l'intermédiaire de la centrale de commande, l'arrêt
de ladite pompe et simultanément, en cas d'indication par le niveau d'eau d'une vidange
inachevée, l'émission d'un signal d'alarme.
[0008] La conception de cette machine à laver permet ainsi de consacrer le minimum de temps
et d'énergie aux phases de vidange. Par ailleurs, elle renseigne sur la réalité de
la vidange, même en cas de non constatation de débit de la pompe. L'invention se fonde
sur l'effet bien connu dit "solénoîdal" du stator sur le rotor qui veut que celui-ci
se déplace axialement, si la construction mécanique du moteur le permet, à l'intérieur
du stator en fonction du flux magnétique dans le moteur donc de la charge mécanique
appliquée à celui-ci. Selon le cas de l'invention, cette charge varie entre deux valeurs
à savoir celles correspondant au couple résistant appliqué au moteur, respectivement
en cas d'admission ou de non admission d'eau dans la pompe.
[0009] D'une façon préférentielle, la centrale de commande est un microprocesseur.
[0010] L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante à titre d'exemple
d'un mode de réalisation, ladite description étant accompagnée de dessins qui représentent
:
Figure 1 : un schéma en coupe du principe de l'invention.
Figure 2 : un schéma synoptique de fonctionnement de l'invention.
[0011] Sur la figure 1, est représenté selon 11, le stator d'un moteur électrique et selon
12, son rotor. L'axe du rotor est 13 dont la rotation est assurée à l'aide des paliers
14 et 15. Cet axe peut également glisser longitudinalement dans ces paliers. A ce
rotor est accouplée en bout d'axe 16 la pompe de vidange de la machine à laver dont
la cuve de lavage est 18. Cet ensemble moteur et pompe accouplés est disposé en dessous
de cette cuve, la liaison entre cuve et pompe s'effectuant par le tuyau souple et
déformable 19. L'eau pompée est évacuée par le tuyau 20. Un ressort 49 hélicoïdal,
coaxial avec l'axe 13, est intercalé entre le palier 15 et le rotor 12 si bien qu'à
l'arrêt le rotor 12 est excentré par rapport au stator 11. L'autre extrémité 21 est
couplée à un interrupteur à deux positions introduit dans un circuit électrique. Ce
couplage est schématisé sur la figure à l'aide de la tige 22 liée à 13, supposée isolante
électriquement et articulée en 23 avec la tige 24 supposée conductrice et liée au
plot conducteur mobile 25. La tige 24 est mobile autour du plot 26 fixe si bien que,
lorsque l'axe se déplace, 25 peut venir être en contact avec l'un des plots fixes
27 ou 28 portés à des potentiels électriques différents, par exemple respectivement
+5V et 0 (potentiel de la masse de la machine). Un ressort 49 est intercalé entre
le palier 15 et le rotor 12 si bien, qu'à l'arrêt, et lorsque le moteur de pompe n'est
pas alimenté, le rotor se trouve repoussé vers la droite de la figure et que 25 est
en contact avec 28. Lorsque le moteur est alimenté, le rotor subit l'effet solénoïde
bien connu (voir par exemple le brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 2.869.008) selon
lequel le rotor se trouve attiré vers le centre du stator, le déplacement étant fonction
du flux magnétique à travers le moteur et la charge mécanique appliquée au rotor.
Dans le cas de l'invention, l'élasticité du ressort 49 est telle que, sans admission
d'eau dans la pompe, le rotor se centre au milieu du stator, 25 venant au contact
de 27, tandis qu'en cas d'admission d'eau et de la charge mécanique résistante apparaissant
sur l'axe du rotor, celui-ci reste décentré par rapport au stator, 25 et 28 restant
en contact. La fin d'une admission d'eau dans la pompe est donc marquée par une variation
du potentiel de 26 de la valeur 0 à 5V. Le signal issu de 26, dû au déplacement du
plot 25 de 28 à 27, est appliqué à l'organe central de commande 29 de la machine,
lequel interviendra sur l'alimentation du moteur de pompe.
[0012] Il va de soi que selon une variante du mode de réalisation décrit précédemment, le
décentrage du rotor peut être obtenu à l'aide d'un ressort identique à 49 qui, au
lieu d'être placé entre le palier 15 et le rotor 12, est placé entre le palier 14
et le rotor 12, le décentrage s'effectuant dans l'autre sens, l'interrupteur de commande
en bout d'axe ayant une configuration inversée par rapport à celle de la figure 1.
[0013] La figure 2, à l'aide du schéma synoptique, montre comment intervient le signal issu
de 26. Le rectangle 29 représente l'organe central de commande qui est par exemple
un microprocesseur. Le rectangle 17 représente la pompe de vidange couplée au rotor
du moteur 12 dont on a représenté l'axe 13. 32 représente l'interrupteur à deux positions
commandé par l'extrémité 21 de l'axe 13. A l'intérieur de ce boîtier, on a supposé
que les plots 27 et 28 sont portés au potentiel respectivement par exemple de +5V
et 0. Le rectangle 34 représente un enregistreur de niveau d'eau dans la cuve mesuré
à l'aide de la sonde 9 indiquée sur la figure 1 et d'un type connu de l'art antérieur.
Le rectangle 33 représente l'alimentation du moteur. Les lignes 35, 36, 37 indiquent
les liaisons électriques entre l'organe central de commande 29 et les autres éléments.
La ligne 41 indique la liaison électrique entre l'alimentation et le moteur de pompe.
Les flèches 39 et 38 dirigées vers le microprocesseur 29 indiquent que celui-ci reçoit
des informations, tandis que la flèche 40 issue de 29 indique que celui-ci émet un
signal de commande. Lorsque le moteur est en marche et que l'admission d'eau s'effectue
normalement dans la pompe, ce qui correspond à une vidange en cours, le rotor est
excentré dans le stator et 25 est en contact avec 28. Un signal au niveau logique
0 (masse) est envoyé selon 36 au microprocesseur 29. Si l'admission d'eau ne s'effectue
plus dans la pompe, le rotor se centre au milieu du stator et 25 est au contact de
27. Un signal logique 1 (+5V) est envoyé selon 36 au microprocesseur 29. Deux cas
peuvent se présenter : soit la vidange est effective, soit la pompe est désamorcée
par suite par exemple d'une surabondance de mousse due au détergent. Le doute est
levé à l'aide de 34 qui mesure le niveau d'eau dans la cuve et qui envoie l'information
concernant ce niveau à 29. Si cette information est que le niveau d'eau est voisin
de zéro, le microprocesseur envoie alors un signal selon 37 d'interruption de l'alimentation
33 du moteur de pompe. Si cette information est que le niveau d'eau n'est pas voisin
de zéro, c'est l'indication d'un incident de vidange. Le microprocesseur donnera par
exemple l'ordre, par l'intermédiaire de l'alimentation du moteur, de réduire la vitesse
de celui-ci pour tenter un réamorçage de la pompe, ou encore l'ordre à des moyens,
non figurés, de déclencher une alarme avertissant de l'incident de vidange.
1. Machine à laver le linge ou autre pourvue à la base de la cuve d'un ensemble comportant
un ensemble pompe moteur électrique de même axe de rotation sensiblement horizontal
couplé l'un à l'autre, le couplage étant effectué en bout d'axe du rotor du moteur
et d'organes de commande de cedit ensemble pompe moteur électrique et de contrôle
du fonctionnement de la machine, ,caractérisée en ce que l'axe du rotor et la pompe
peuvent se déplacer latéralement parallèlement audit axe et occupent essentiellement
deux positions, l'une correspondant au fonctionnement en charge de la pompe, c'est-à-dire
avec admission d'eau dans la pompe, l'autre en fonctionnement à vide de ladite pompe,
c'est-à-dire sans admission d'eau dans la pompe et en ce que les organes de commande
et contrôle de fonctionnement comportent, outre un organe central de commande, un
détecteur de niveau d'eau dans la cuve de la machine et un contacteur électrique à
deux positions placé dans un circuit électrique et actionné par l'extrémité libre
de l'axe commun à la pompe et au moteur lors de son mouvement latéral, le signal naissant
dans le circuit électrique, en cas de non admission d'eau dans la pompe, ordonnant,
par l'intermédiaire de la centrale de commande, l'arrêt de ladite pompe et simultanément
en cas d'indication par le niveau d'eau d'une vidange inachevée, l'émission d'un signal
d'alarme.
2. Machine à laver le linge ou autre, caractérisée en ce que l'organe central de commande
est un microprocesseur.