[0001] La présente invention est du domaine des techniques de coiffure. Elle est principalement
destinée à faciliter la mise en forme des chevelures naturelles ou artificielles par
moyen combiné de séchage et de déformations mécaniques.
[0002] En général, toute mise en forme de la chevelure est précédée par un shampooing suivi
d'un rinçage destiné, d'une part, au lavage de la chevelure pour lui donner un aspect
brillant, d'autre part, pour faciliter le démêlage et, enfin, pour permettre une déformation
plastique du cheveu sous effet thermique, dans les détails théoriques desquels nous
n'entrerons pas.
[0003] Avant toute mise en forme, la chevelure se trouve donc moulllée. Elle est ensuite
travaillée mèche par mèche. Trois principales techniques sont actuellement connues
pour donner aux chevelures mouillées les ondulations et le volume souhaités, par procédés
physiques.
[0004] En effet, l'un des buts actuellement les plus recherchés de mise en forme de la chevelure
est de lui conférer un certain "volume". On parvient à ce "volume" de la chevelure
en imprimant un mouvement à la zone voisine de la racine des mèches, c'est-à-dire
en orientant cette racine selon un angle plus obtu que celui de la direction naturelle
des cheveux, généralement inclinés par rapport au cuir chevelu. Cet effet est particulièrement
délicat à obtenir par les méthodes mécaniques.
[0005] La technique la plus classique pour donner du volume à la chevelure, couramment appelée
mise en plis (ou permanente, lorsqu'elle est pratiquée conjointement à un traitement
chimique d'accentuation des déformations plastiques des cheveux), consiste tout d'abord
en une partition de la chevelure mouillée en mèches, à l'aide d'une main libre accompagnée
d'un peigne dans l'autre main. Chaque mèche est ensuite enroulée sur un rouleau, de
grosseur prédéterminée, en fonction du rayon de courbure désiré pour les ondulations
de la chevelure. Chaque rouleau est plaqué le plus près possible des racines de la
mèche. Un niveau de tension est par ailleurs habituellement conféré aux cheveux de
la mèche par une épingle traversant le rouleau et prenant appui, à l'une de ses extrémités,
sur le cuir chevelu. Lorsque toutes les mèches de la chevelure ont été enroulées dans
la direction souhaitée, on recouvre la chevelure d'un casque ventilé sous un jet d'air
chaud.
[0006] C'est la combinaison des effets de torsion, de cintrage et de tension des cheveux
sur les rouleaux et du procédé physique de chauffage et de vaporisation de l'eau recouvrant
les cheveux qui induit (selon des modifications mécaniques proches de celles entrant
en jeu dans le repassage à la vapeur des tissus) le phénomène de déformation plastique
du cheveu (évoqué plus haut) conduisant au "mouvement" de la chevelure. C'est la raison
pour laquelle le rouleau doit être placé le plus près possible des racines de la mèche
pour donner au cheveu un angle important vis-à-vis du cuir chevelu. Par ailleurs,
la tension sur chaque cheveu doit être extrêmement importante pour aboutir à un résultat
efficace et durable.
[0007] Ces contraintes sont très dommageables pour les cheveux et conduisent à une perte
importante de ceux-ci au cours de chaque opération de mise en plis. De plus, cette
technique est désagréable et douloureuse lorsqu'elle est pratiquée à même un cuir
chevelu vivant, car l'extrémité de l'épingle comprime et irrite ce dernier.
[0008] Selon une technique d'usage plus récente, appelée couramment "brushing", on effectue
la mise en forme de la chevelure par combinaison de l'action :
- d'une brosse à développement cylindrique et à poils durs placés radialement, tenue
dans une main,
- et d'un séchoir mobile manipulé par l'autre main.
[0009] Le principe théorique est le même que celui de la mise en plis. Les cheveux sont
enroulés mèche par mèche autour de la brosse. Un jet de chaleur appliqué à l'aide
du séchoir mobile, généralement à soufflante incorporée, est dirigé vers la brosse
de façon à instantanément déformer plastiquement la mèche. Le résultat est qu'une
direction d'enroulement est conférée à chaque mèche. Les effets possibles sont très
variés et très libres du fait que le coiffeur voit évoluer constamment devant lui
le résultat de son action. On aboutit à des ondulations, des frisages, des défrisages
ou des lissages, suivant la combinaison et l'orientation des actions de la brosse
et l'intensité du jet d'air chaud.
[0010] Cette technique de brushing est moins douloureuse pour le cheveu et pour le cuir
chevelu. Par contre, le degré de rémanence obtenu, c'est-à-dire la tenue de la coiffure
après mise en forme, est très inférieur à celui résultant d'une mise en plis. En effet
les tensions initiales communiquées aux mèches sont moins fortes et le chauffage est
plus brutal et moins uniforme, ce qui aboutit à des concentrations de contraintes
non libérées au sein des cheveux et conduit assez rapidement à une annulation des
effets de mise en forme de la chevelure.
[0011] Enfin, une technique en grande partie réservée à l'usage domestique consiste, après
partition classique de la chevelure en mèches à l'aide d'une main libre et d'un peigne
dans l'autre main, à enrouler chacune de ces mèches sur un fer à friser constitué
par un élément chauffant cylindrique recouvert d'une coiffe de cintrage des mèches
sur l'élément chauffant. Cette formule présente l'intérêt d'être d'une mise en oeuvre
aisée, à l'aide d'un matériel peu cher, à la portée de tout un chacun.
[0012] Néanmoins, la température atteinte par le fer, avoisinant 80° en surface, conduit
à des risques de brûlures du cuir chevelu en cas de fausse manoeuvre et à un endommagement
inévitable de la chevelure surchauffée.
[0013] En outre, les opérations aussi bien de brushing que d'utilisation de fer à friser
sont peu précises, car le poignet du coiffeur se fatigue rapidement du fait de la
difficulté de maintenir le séchoir ou le fer dans une position constante au-dessus
de la tête du patient.
[0014] Au surplus, le brushing est d'autant plus difficile à réaliser que la main ne maniant
pas la brosse est généralement mobilisée par un séchoir à moteur incorporé lourd et
encombrant et que l'opération consistant à régulièrement faire tourner la brosse pour
enrouler les mèches est extrêmement pénible. Ces difficultés ont pour conséquence
que les opérations de mise en forme des cheveux sont rarement effectuées sur soi-même
selon les techniques de brossage ou de fer à friser. La solution envisagée dans ce
cas est plus souvent la mise en plis.
[0015] Les durées moyennes d'une opération de mise en forme réalisée par un coiffeur sont
les suivantes :
- Pour une mise en plis, 20 mn pour la pose des rouleaux, 20 à 40 mn pour le séchage,
selon la longueur, et 20 mn pour le coup de peigne, soit environ 1 heure.
- Pour le modelage au fer, 10 à 40 mn pour le séchage selon la longueur et la densité
des cheveux, 30 mn à 1 h pour l'usage du fer, 10 à 30 mn pour le coup de peigne final
;
- Enfin, pour le brushing, 20 à 30 mn pour le séchage brushing proprement dit, 10
à 30 mn pour le coup de peigne final, éventuellement accompagné d'un modelage au fer
pour accroître les effets d'ondulation du brushing.
[0016] Il apparaît donc que selon les techniques classiques, la mise en forme de la chevelure
occupe un spécialiste pendant une période de l'ordre d'une heure. Ce qui explique
le coût extrêmement élevé de ce type de prestation.
[0017] En conséquence, on s'oriente de plus en plus vers des techniques de coiffure du type
brushing allégé et vers des coiffures du type court ou mi-long d'apparence dite "naturelle",
pour aboutir à des coûts de revient abordables par le grand public.
[0018] Néanmoins, outre la durée nécessaire à sa mise en oeuvre, la technique du brushing
pose de nombreux problèmes qui proviennent :
- d'une part, de la nécessité pour le coiffeur de mettre en oeuvre un nombre important
de brosses adaptées aux différents rayons de courbure des ondulations à donner à la
chevelure ;
- d'autre part, du souci d'assurer un état de propreté et d'hygiène satisfaisant de
ces différentes brosses malgré leur utilisation intensive sur des chevelures différentes
; ce qui conduit à des frais d'entretien importants ;
- et, enfin, comme nous l'avons vu plus haut, de la fatigue du coiffeur manipulant
la brosse.
[0019] La présente invention contribue à une amélioration dans la technique habituelle dite
de brushing. Elle est basée sur l'observation suivante :
Il arrive parfois, en cours de brushing, que le séchoir utilisé seul, d'une main et
à contre-courant de la chute naturelle de la chevelure, crée un effet de relisse des
mèches, résultant de la combinaison entre l'effet thermodynamique accompagnant le
séchage et un effet de tension longitudinale des mèches. Cependant, cet effet de "relisse"
est relativement désordonné du fait que, selon cette méthode, on se contente de disperser
les cheveux sans réellement les coordonner et les diriger dans un espace restreint.
[0020] La présente invention a pour objet de résoudre globalement les problèmes de coût
de revient et les difficultés de mise en oeuvre des procédés de mise en forme des
chevelures, en rationalisant et en complétant cet effet de "relisse".
[0021] Ainsi, un premier but de l'invention est de proposer une simplification dans le nombre
des outils manipulés par le coiffeur.
[0022] Un second but de l'invention est de décrire une méthode permettant d'aboutir à une
diversité quasi infinie des ondulations et de l'orientation de celles-ci dans une
chevelure, à l'aide d'un seul organe de mise en forme.
[0023] Un troisième but de l'invention est de proposer une méthode et des dispositifs de
mise en forme des chevelures, assurant un état d'hygiène parfait au cours du temps,
ceci malgré un entretien réduit.
[0024] Un quatrième but de l'invention est de décrire une telle méthode de mise en forme
des chevelures qui, malgré une extrême rapidité et simplicité, aboutit à des effets
durables de maintien en volume de la coiffure.
[0025] Un cinquième but de l'invention est de proposer une technique de mise en forme de
la chevelure qui soit extrêmement douce pour le traitement des cheveux et puisse ainsi
être employée de manière fréquente sans le moindre endommagement de la chevelure.
[0026] Un sixième but est d'accroître la robustesse du matériel utilisé par les coiffeurs
tout en diminuant son poids et les contraintes de maniement qu'il occasionne.
[0027] Au surplus, un septième but de l'invention est de proposer diverses variantes extrêmement
simples des matériels de coiffure ci-dessus qui soient en grande partie réalisés à
partir de dispositifs existants pour en diminuer le coût de revient et mettre en particulier
ces dispositifs à la portée du grand public pour un usage domestique.
[0028] Enfin et surtout, l'objet général de l'invention est d'amener, par des opérations
totales moins onéreuses du fait du gain de temps, des efforts épargnés par le coiffeur
et de la réduction du matériel mis en oeuvre, à un meilleur accès du grand public
aux prestations de la coiffure professionnelle.
[0029] A cet effet, l'invention propose tout d'abord un procédé de manipulation de la chevelure
mèche par mèche après lavage et rinçage. Celui-ci est de préférence mis en oeuvre
après un essorage grossier de la chevelure, notamment à l'aide d'un appareil classique
d'aspiration muni d'un embout à pincement de la mèche. Selon ce procédé, le coiffeur
sélectionne tout d'abord une par une, visuellement ou manuellement, les mèches à traiter.
[0030] Le procédé de l'invention est remarquable par le fait que le coiffeur met en oeuvre
un courant d'air d'aspiration délimité latéralement par les parois internes d'une
tubulure dite d'aspiration. Par ailleurs, il approche la première extrémité de cette
tubulure d'aspiration en regard et au voisinage du support de la chevelure et oriente
le flux du courant d'air au sein de ladite tubulure d'aspiration vers l'extérieur
du support de la chevelure (notamment le cuir chevelu dans le cas d'une chevelure
naturelle).
[0031] De la sorte, le coiffeur canalise successivement les mèches à l'intérieur de ladite
tubulure d'aspiration. Il peut ainsi sécher ces mèches, les tenir, les mettre en forme,
les déformer, les appliquer contre les parois de ladite tubulure, ceci sans les toucher.
[0032] Selon une variante particulièrement simple de mise en oeuvre de ce procédé de sollicitation
directionnelle par traction longitudinale des mèches de la chevelure en cours de séchage,
on crée le courant d'air à l'intérieur de la tubulure d'aspiration par branchement
de ladite seconde extrémité de celle-ci à l'entrée d'une source de dépression, tel
un aspirateur usuel.
[0033] L'effet de volume est donné à la chevelure en courbant longitudinalement les cheveux
en cours de séchage et en appliquant sur la longueur des mèches un effort de traction
et un couple de flexion d'axe incliné par rapport à la direction des mèches.
[0034] Pour accroître ce phénomène, il est en outre conseillé par l'invention de ménager,
à la première extrémité de la tubulure d'aspiration du courant d'air, une striction
présentant en bout une arête transversale de façon à constituer un organe de mise
en forme dont le fonctionnement apparaîtra ci-après.
[0035] On approche cet organe de mise en forme en regard et en direction de la racine d'une
mèche à traiter, de façon à engloutir celle-ci dans la gaine située dans le prolongement
de la striction. Ainsi, une partie dite aval de cette mèche est canalisée suivant
la direction du courant d'air à l'intérieur de la tubulure d'aspiration alors que
l'autre partie de la mèche située vis-à-vis du support de la chevelure, en amont de
l'organe de mise en forme, est tendue par traction sur la partie aval. Ensuite, on
donne à l'axe de l'organe de mise en forme, et par là même à la partie aval de chaque
mèche, une direction arbitraire vis-à-vis de ladite partie amont choisie en fonction
de l'effet désiré et l'on fait coulisser progressivement la mèche en direction de
l'extérieur de son support, contre et de part et d'autre de l'arête transversale de
l'organe de mise en forme. On conçoit que, lorsque l'on incline l'axe de l'organe
de mise en forme vis-à-vis de la partie amont de chaque mèche aspirée et plaquée à
l'intérieur de la tubulure, on cintre cette mèche contre et de part et d'autre de
l'arête transversale de l'organe de mise en forme. On réalise sans peine, d'après
ce qui précède, que ce cintrage combiné aux propriétés de rémanence occasionnées par
la phase de séchage des cheveux conduit après traitement à une déformation et à une
courbure locale durable de la mèche dans le sens du cintrage.
[0036] Bien entendu, on comprendra que la localisation successive de l'arête vis-à-vis de
la mèche, de même que la résultante de traction et le couple de flexion imprimés à
la mèche par l'organe de mise en forme peuvent être appliqués selon toute direction
et toute intensité utiles pour assurer le diamètre d'enroulement et l'orientation
voulue de la racine de la mèche vis-à-vis de son support.
[0037] En particulier, on conçoit que, si cette inclinaison est pratiquée suivant un angle
aigu, égal ou inférieur à celui des cheveux vis-à-vis du plan de support de la chevelure,
on obtient un étirement des cheveux selon leur pente naturelle et un aplatissement
de la mèche dans cette région. De même, si l'inclinaison est effectuée suivant un
angle supérieur à l'angle naturel de la mèche, on obtient un angle des mèches à leurs
racines supérieur à l'angle naturel et on aboutit à un redressement des racines conduisant
à un effet de volume supérieur à celui d'un séchage naturel.
[0038] On réalise également que le cintrage de la mèche vis-à-vis de l'arête transversale
combiné au glissement de la mèche vis-à-vis de cette arête occasionne un effet de
"papillote" de la mèche comparable à celui imprimé à un ruban de paquet cadeau raclé
par la lame d'une paire de ciseaux. Cet effet de papillote conduit, pratiquement,
à un bouclage des cheveux ou à des ondulations, suivant la rapidité de glissement
et l'angle de l'organe de mise en forme vis-à-vis de la partie amont de la mèche.
[0039] De plus, selon une variante complémentaire particulièrement avantageuse, on fait
varier l'intensité du flux du courant d'air d'aspiration à l'intérieur de sa tubulure
suivant plusieurs allures, afin :
- d'agir sur les forces aérodynamiques influençant la mèche et par là même sur l'intensité
du couple de cintrage et de l'effort de traction
- de moduler l'effet de papillotes et donc de faire varier le rayon de courbure des
ondulations.
[0040] On remarquera que, selon le procédé de l'invention, l'action du coiffeur sur une
mèche de la chevelure s'effectue donc selon quatre paramètres mécaniques indépendants,
à savoir :
- la longueur de la partie amont de la mèche à l'extérieur de l'organe de mise en
forme,
- la direction de la partie amont de la mèche vis-à-vis de son support,
- la direction de la partie aval de la mèche vis-à-vis de celle de la partie amont,
- l'intensité d'aspiration de l'intérieur de la tubulure d'aspiration,
- la vitesse de glissement de la mèche à l'intérieur de l'organe de mise en forme.
[0041] On conçoit ainsi que le coiffeur jouisse de grandes possibilités d'improvisation
et d'une grande liberté dans les effets de coiffure au fur et à mesure du déroulement
de l'opération de mise en forme. En particulier, il n'est nullement limité par un
choix dimensionnel absolu du diamètre des rouleaux, d'éléments chauffants ou de brosses
comme cela est le cas dans les procédés classiques.
[0042] Par ailleurs, on remarquera que selon les procédés classiques, la liberté de conformation
des mèches se réduit à deux degrés par outil de conformation utilisé, en particulier
:
- le coiffeur utilisant des rouleaux d'un diamètre déterminé aura simplement la liberté
de choisir l'orientation des rouleaux et leur tension, soit deux degrés de liberté
par type de rouleau, l'intégralité de chaque mèche subissant le même effet d'enroulement,
- De même le fer à friser, ou la brosse dans le cadre des brushing, laisse deux degrés
de liberté, l'un constitué par l'orientation de la mèche sur l'outil, et l'autre par
l'effort de traction ou de coincement de la mèche sur leur cylindre d'enroulement.
[0043] Au surplus, il apparaît que la conformation est effectuée, selon l'invention,
- par l'application de tensions très douces aux cheveux, puisqu'elles s'exercent par
effet aérodynamique sur la totalité de la surface latérale de la gaine aval du cheveu
dans la tubulure d'aspiration et non localement et agressivement comme c'est le cas
avec un fer ou des rouleaux ;
- de surcroît, cette tension est extrêmement continue au cours du coulissage de la
mèche le long de l'organe de mise en forme et son application s'effectue sur la totalité
des racines des mèches et est compensée par l'effort de la main du coiffeur et non
l'application d'une aiguille au travers d'un rouleau comme c'est le cas dans une mise
en plis: En conséquence, le risque de tirer douloureusement les cheveux d'une mèche
ou d'effectuer des endommagements du cuir chevelu par irritation ou par brûlure est
réduit par rapport aux techniques classiques.
[0044] Selon une variante particulièrement avantageuse du procédé de l'invention, on combine
la sollicitation directionnelle des mèches avec un séchage forcé. Pour ce faire, on
dirige un jet d'air directionnel de séchage vers la partie amont de chaque mèche au
voisinage de la section d'entrée de la striction de l'organe de mise en forme. De
cette façon, on conjugue :
- les effets de tension et de cintrage exercés par l'organe de mise en forme sur la
mèche
- avec les actions physiques (thermodynamiques et mécaniques) assurées sur les cheveux
par le jet de séchage, au voisinage et à l'intérieur de la striction, afin d'aboutir
à une déformation plastique plus intense.
[0045] Globalement, cette variante permet de sécher la mèche tout en la guidant, notamment
au niveau de sa racine, dans toute direction voulue et de surcroît de moduler l'intensité
de l'effet de déformation plastique par déplacement du point d'application vis-à-vis
de l'arête transversale de l'organe de conformation et d'accroître la rémanence du
phénomène d'ondulation par l'étalement du séchage dans le temps.
[0046] Selon une variante également préférée par l'invention, on donne à la tubulure d'aspiration
une longueur au moins égale à celle des cheveux à traiter, afin de pouvoir étaler
entièrement les différentes mèches à l'intérieur de la tubulure.
[0047] Par ailleurs, selon une mise en oeuvre avantageuse de cette variante, on confine
les mèches par aspiration à l'intérieur de la tubulure et on dérive une partie au
moins dudit jet de séchage au sein du courant d'air d'aspiration. De cette façon,
on conçoit que la mèche est séchée à l'intérieur d'un volume confiné, ce qui accroît
le rendement thermique du séchage.
[0048] Une variante simplificatrice de mise en oeuvre du procédé de l'invention consiste
à utiliser une seule et même source de mouvement d'air, en l'occurence un aspirateur,
pour effectuer :
- d'une part, la mise en mouvement du courant d'air d'aspiration à l'intérieur de
ladite canalisation d'aspiration ;
- et, d'autre part, la création du jet d'air de séchage.
[0049] Pour ce faire, on branche la seconde extrémité de la tubulure d'aspiration à l'entrée
d'air de l'aspirateur. De même, on branche la première extrémité d'une tuyauterie
souple à la sortie d'air de ce même aspirateur. On prolonge la seconde extrémité de
cette tuyauterie simple par une buse à orientation directionnelle. On place sur le
trajet du jet d'air de séchage un système de réchauffage. Et, enfin, on oriente ladite
buse en direction de la mèche au voisinage de la striction de l'organe de mise en
forme. Bien entendu, on placera de préférence ledit système de réchauffage le plus
près possible de la buse, et notamment à l'intérieur de celle-ci, - pour éviter l'échauffement
inutile de la tuyauterie.
[0050] Il apparaît à l'évidence que, selon cette méthode, on crée un flux partiellement
recyclé de chauffage et d'aspiration d'air autour des mèches, ce qui limite la puissance
nécessaire de chauffage et permet de n'utiliser qu'une seule unité d'aspiration.
[0051] Mais l'invention concerne également un dispositif adapté à la mise en forme extrêmement
rapide et simple selon les procédés décrits ci-dessus des mèches d'une chevelure.
Ce dispositif est remarquable par la combinaison caractéristique d'une source de dépression,
tel un aspirateur, munie d'une tubulure souple d'aspiration des mèches de cheveux
à mettre en forme, dont une dite seconde extrémité est branchée à l'entrée de la source
de dépression. La première extrémité libre de la tubulure est munie d'une striction
ménageant une arête transversale de conformation des mèches constituant l'organe de
mise en forme des cheveux.
[0052] Lorsque la source de dépression est en marche, une succion se développe au voisinage
de la première extrémité, en sorte qu'un courant d'air d'aspiration orienté est canalisé
dans cette tubulure et dirigé de la première extrémité vers la seconde. On conçoit
ainsi que, lorsqu'on rapproche la première extrémité d'une mèche, celle-ci se trouve
aspirée et saisie par l'organe de conformation et peut alors être traitée selon le
procédé de l'invention.
[0053] Bien entendu, on donnera préférentiellement à la tubulure une flexibilité suffisante
pour permettre une manipulation sans effort dudit organe de mise en forme vis-à-vis
de la chevelure.
[0054] De plus, selon une variante préférée, le dispositif de l'invention est en outre muni
de moyens manipulables manuellement, aptes à générer un jet d'air de séchage dans
une direction voisine de la racine des mèches et suivant une orientation variable.
[0055] Cette variante complémentaire permet d'assurer une mise en forme des mèches par combinaison
:
- de l'action mécanique résultant des efforts combinés de cintrage des mèches et de
traction longitudinale de celles-ci par rapport à l'arête de l'organe de conformation
prolongeant la tubulure d'aspiration et de séchage forcé à l'aide du jet d'air de
séchage
- et de l'action de déformation plastique rémanente résultant de l'action thermique
de séchage des cheveux.
[0056] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description
qui va suivre en regard des dessins annexés, lesquels descriptions et dessins ne sont
donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs.
[0057] Sur ces dessins :
- La figure 1 est une vue générale montrant, d'une part, les caractéristiques d'un
appareil combiné d'aspiration et de séchage, selon l'invention, pour effectuer la
mise en forme des chevelures ; et, d'autre part, son mode d'utilisation par le coiffeur
pour traiter la chevelure d'un de ses clients.
- La figure 2 expose schématiquement les principes de fonctionnement de l'appareil
de la figure 1, selon le procédé de l'invention, pour donner du volume à une mèche
d'une chevelure.
- La figure 3 représente le résultat obtenu après traitement selon le procédé de la
figure 2 de la mèche d'une chevelure.
- La figure 4 décrit schématiquement les constituantes essentielles du dispositif
de l'invention.
- La figure 5 représente une variante de l'organe de mise en forme du dispositif de
la figure 1, permettant un lissage des mèches en cours de traitement.
[0058] Sur la figure 1, on reconnait en 1, un dispositif combiné d'aspiration et de séchage
de chevelure conforme à l'invention. Celui-ci est amené par un aspirateur classique
2, du type constitué par un corps vertical, cylindrique, creux 3, muni à sa partie
inférieure de différentes roulettes 4-5-6 facilitant sa translation et sa mutation
multi-directionnelle au sol et bouché à sa partie supérieure par une plaque 7 démontable
à l'aide de crochets 9, disposés sur le pourtour du corps cylindrique 3.
[0059] On observera qu'à la partie supérieure de la plaque 7 débouche parallèlement, verticalement
et côte à côte :
- d'une part, une tubulure, dite d'aspiration 11 (située à gauche sur la figure 1)
- et, d'autre part, une tuyauterie 13, dite de séchage (située à droite sur la figure
1).
[0060] On remarque que la tuyauterie d'aspiration 11 est prolongée à la première extrémité
12 par un organe 15 et à sa seconde extrémité 16 par un manchon 17. De même, la tuyauterie
13 est munie à sa première extrémité 18 d'un manchon 19 du même type que 17 et prolongée
par ailleurs à sa seconde extrémité 20 par un organe 21. Il apparaît que la tubulure
d'aspiration 11 et la tubulure de séchage 13 sont constituées par une canalisation
annelée du même type, possédant une souplesse suffisante pour que les organes 15 et
21 les prolongeant, puissent être manipulés sans effort par les mains respectives
gauches 23, et droites 24 d'un coiffeur (non représenté).
[0061] Ce coiffeur est en train de mettre en forme, selon un procédé qui va maintenant être
décrit, la chevelure 30 d'une cliente 32 assise sur un siège 33.
[0062] Précédemment à la mise en oeuvre de ce procédé, la chevelure 30 a été lavée, rincée
et a subi un essorage grossier, selon tout procédé connu.
[0063] Le procédé de l'invention est décrit schématiquement dans ses principes en référence
à la figure 2.
[0064] On remarque en effet que l'organe 15 prolongeant la tubulure d'aspiration 11 se termine
à son extrémité 35 par une striction 37.
[0065] On établit, selon des moyens qui seront décrits plus loin, un courant d'air d'aspiration
A à l'intérieur de l'organe 15. Puis le coiffeur présente, en regard d'une mèche à
traiter 40 de la chevelure 30, l'extrémité 35 de l'organe 15 et il rapproche suffisamment
cette extrémité de façon à happer une partie 42 de la mèche 40 à l'intérieur 43 de
la striction 37 prolongeant la tubulure d'aspiration 11.
[0066] On remarquera que, du fait de la dépression entre l'extérieur 44 et l'intérieur 43
de l'organe 15, la partie aval 42 de la mèche 40 se trouve tirée dans le sens du courant
d'air A, dans la direction joignant la première extrémité 12 de la tubulure 11 à la
seconde 16.
[0067] Lorsque le coiffeur juge avoir rapproché suffisamment selon s, l'organe 15 de la
racine 45 des cheveux 46 de la mèche 40, il déplace l'organe 15 dans le sens vers
t de façon à tendre la partie amont 48 de la mèche 40 vis à vis du cuir chevelu 50.
Puis il incline, d'un angle a, l'axe xx' de l'organe 15 vis-à-vis de l'axe yy' de
la partie amont 48 de la mèche 40.
[0068] De ce fait, la partie aval 42 de la mèche 40 se trouve appliquée contre la paroi
interne 52 de l'organe 15 et la mèche 40 est cintrée contre et de part et d'autre
de l'arête extrême 54 de la striction 37.
[0069] Concomitamment, le coiffeur exerce à l'aide de sa main 23 une tension sur l'organe
15 qui tend selon u la partie amont 48 de la mèche 40. Ensuite, il fait coulisser
la mèche 40 sur l'arête 54, en direction de l'extérieur du cuir chevelu 50, en reculant
selon t l'organe 15.
[0070] On comprendra sans peine que ce déplacement du cintrage de la mèche 40, selon un
angle assez prononcé, conjugué avec les effets thermodynamiques et mécaniques provenant
du séchage progressif des cheveux 46 de la mèche 40, donne, après traitement c'est-à-dire
une fois que l'organe 15 a été complètement éloigné de la mèche 40, une conformation
du cheveu du type de celle décrite à la figure 3. On aboutit :
- d'une part, à une inclinaison i de la racine 45 des cheveux 46 de la mèche 40 vis-à-vis
de la normale locale u au cuir chevelu 50.
- D'autre part, à un effet de "papillotes" qui produit des boucles 60 et des ondulations
62 de la mèche 40.
[0071] On comprendra sans peine que tout effet de volume, c'est-à-dire toute action sur
l'angle 1 de la racine 45 des cheveux 46 de la mèche 40, peut être obtenu ainsi que
tout rayon de courbure r des boucles 60 et des ondulations 62 en jouant de façon combinée
sur :
- la distance d'application de l'arête transversale 54 vis-à-vis de la racine 45 de
la mèche 40,
- l'angle j donné à l'axe yy' de la partie amont 48 de la mèche 40 vis-à-vis de la
normale u au cuir chevelu 50,
- la direction zz' de la partie aval 42 de la mèche 40 à l'intérieur de l'organe 15
provenant de l'inclinaison a de cet organe 15 vis-à-vis de l'axe yy',
- et, enfin, la rapidité de la vitesse de glissement selon u de l'arête 54 sur la
mèche 40,
[0072] L'organe 15 constitue donc un dispositif de sollicitation et de conformation mèche
par mèche de la chevelure 30 en cours de séchage permettant d'aboutir à une diversité
quasiment infinie des ondulations et de l'orientation des mèches dans la chevelure.
Nous l'appellerons donc organe de mise en forme.
[0073] On se rend compte également que le procédé décrit ci-dessus de conformation des mèches
40 s'effectue à ['intérieur de l'organe de conformation 15 dont les parois intérieures
n'ont aucune particularité anguleuse en sorte que ce traitement est extrêmement doux
pour les cheveux.
[0074] La figure 4 décrit le mode de réalisation préféré par l'invention du dispositif 1.
On remarque sur cette figure que l'organe de conformation 15, prolongé par la tubulure
11 et par le manchon 17 débouche par un premier évidement 70 à la partie supérieure
de la plaque 7 surmontant l'aspirateur 2 dans une poche filtrante 72 (dont l'intérêt
apparaîtra plus loin).
[0075] Sur la partie gauche de la figure 4 apparaît également plus en détail l'organe 21.
Celui-ci est destiné à accentuer le séchage de la chevelure en cours de conformation
à l'aide de l'organe 15, afin de donner une plus grande rémanence aux effets de coiffure
obtenus. Pour ce faire, on effectue un séchage forcé en dirigeant un jet d'air S vers
la partie aval 42 de la mèche 40 au voisinage de la section d'entrée de la striction
37. On comprendra que l'orientation et le point d'application du jet d'air S peuvent
être choisis de façon à moduler les effets localisés de déformation plastique des
mèches 40 conduisant au volume de la chevelure 30.
[0076] Par ailleurs, il est préférable que la tubulure 11 possède une longueur au moins
égale à celle des cheveux 46 à traiter. En effet, on peut dans ce cas, engloutir entièrement
les mèches 40 à l'intérieur de l'organe 15 et dériver une partie du jet de séchage
S à l'intérieur de la tuyauterie 11 pour confiner les mèches en cours de traitement
et effectuer un séchage beaucoup plus efficace, libérant les contraintes mécaniques
résiduelles des cheveux 46 et n'occasionnant aucun trouble ou brûlure sur la chevelure
30 ou le cuir chevelu 50.
[0077] Le jet de séchage S peut, selon une variante très simple, être produit par un séchoir
autonome à résistances incorporées, du type de celui couramment utilisé par les coiffeurs
ou les particuliers. Le dispositif décrit figure 4 est plus spécialement destiné à
un usage professionnel. L'organe 21 est en fait constitué par une buse 75 à canalisation
directionnelle, prolongeant la tuyauterie 13; qui se trouve branchée à l'aide d'un
manchon 19 sur l'aspirateur 2.
[0078] En effet, selon cette variante, on utilise la même unité d'aspiration 2 pour créer
le courant d'air A à l'intérieur de la tuyauterie 11 et le jet d'air S à l'intérieur
de la tuyauterie 13. Ce mouvement d'air est produit par le groupe de ventilation 77
(constitué de manière connue par un moteur et un ventilateur) et alimenté électriquement
par le fil 79. Ce groupe 77 est placé verticalement dans le corps cylindrique 3 et
débouche par un évidement 80 au travers de la plaque 7 dans la tubulure 13. Le sens
de rotation du moteur est choisi en sorte que la tubulure 11 soit située du côté de
l'entrée d'air E et la tuyauterie 13 du côté de la sortie d'air S du groupe 77. Le
fonctionnement du dispositif est alors évident.
[0079] On remarquera, en outre, qu'à l'intérieur de l'organe 21, sur le trajet du jet d'air
S et quelque peu en amont de la buse 75, est situé un système de réchauffage d'air
classique 81, du type à résistances électriques, et que l'organe 21 (dit de ce fait
de séchage) est muni d'une poignée 82 de façon à pouvoir être manipulé aisément par
la main droite 24 du coiffeur. Cette disposition originale permet de n'utiliser qu'un
seul et même groupe d'aspiration 77 et abaisse le poids de l'organe de séchage 21
en lui soustrayant son ventilateur et en le rendant de ce fait plus mobile.
[0080] D'autres caractéristiques complémentaires du dispositif 1 lui donnent un emploi particulièrement
aisé et efficace.
[0081] On remarquera que l'extrémité 85 de la buse 75 possède des dimensions inférieures
à celles intérieures de la striction 37 en sorte que cette buse peut être engagée,
comme cela apparaît sur la figure 4, dans l'organe de mise en forme 15 afin que l'intégralité
du jet d'air S du séchage soit canalisée directement à l'intérieur de la tubulure
d'aspiration 11.
[0082] Selon cette variante, l'organe de chauffage 21 et l'organe de mise en forme 15 fonctionnent
en cycle fermé, ce qui accroît le rendement et les qualités thermiques du dispositif
1.
[0083] De préférence également, d'une part, l'organe de mise en forme 15, d'autre part,
la buse 75 sont montés de façon amovible et interchangeable respectivement sur la
tubulure 11 et sur l'organe 21 prolongeant la tuyauterie 13. De cette façon :
- le coiffeur peut adapter les caractéristiques géométriques et dimensionnelles des
organes actifs du dispositif 1 en fonction des effets de conformation qu'il recherche
pour la chevelure
- et, de plus, le nettoyage de ces dispositifs, qui seuls sont en contact avec les
différentes chevelures 30, est particulièrement aisé.
[0084] Ainsi, la figure 5 décrit l'aspect d'un des organes de conformation 15 que l'invention
conseille d'adapter à la tubulure d'aspiration 11. Celle-ci est constituée d'une tuyère
divergente dans le sens xx' du courant d'air d'aspiration A. La section de cette tuyère
est rectangulaire ainsi que cela apparaît à sa partie extrême 90. Les deux grands
côtés 91 et 92 de la section extrême 90 constituent deux arêtes transversales sur
lesquelles sont cintrées les mèches 40, selon le procédé de l'invention.
[0085] Selon la variante décrite figure 5, la section extrême 90 de la striction 37 est
fine et transversalement sensiblement linéaire selon w
wl.
[0086] La demanderesse a en effet remarqué qu'il était particulièrement avantageux de donner
à cette section 90 des dimensions d'environ 5 cm de longueur L sur environ 5 mm d'épaisseur
e. Dans ce cas, l'aspiration des mèches 40 à travers la striction 37 provoque leur
étalement selon ww' et leur lissage sur l'une des arêtes 91-92.
[0087] On remarquera également que la poche filtrante 72 décrite précédemment, placée à
l'intérieur du corps cylindrique 3 de l'aspirateur 2 entre la seconde extrémité 16
de la tubulure d'aspiration 11 et la première extrémité 18 de la tuyauterie de séchage
13, permet d'éviter la circulation interne et cyclique de cheveux 95 éventuellement
arrachés au cours de l'opération de coiffure et entraînés par le courant d'air d'aspiration
A.
[0088] Si l'on se réfère à la partie centrale de la plaque démontable 7 surmontant t'aspirateur
2, on remarque que celle-ci comporte une prise 97 sur laquelle est branchée une fiche
électrique 99, prolongée par un câble 102 pénétrant en 104, au voisinage du manchon
19, à l'intérieur de la tubulure 13 :
- d'une part, pour rejoindre en 105 les connexions 107-108 et 109 respectivement de
deux contacteurs 111 et 112 et d'une molette de réglage 114,
- et, d'autre part, pour alimenter électriquement le bloc chauffant 81 par l'intermédiaire
des câbles 117.
[0089] En effet, il est conseillé par l'invention de permettre au coiffeur, notamment à
l'aide de la molette 114, de commander par l'intermédiaire du câble 102 plusieurs
allures de débit du courant d'air d'aspiration A, dont on remarquera incidemment qu'il
est égal à celui de S.
[0090] Cette particularité permet au coiffeur de moduler les efforts de traction de flexion
et de cintrage appliqués aux mèches et, de ce fait, lui donne une plus grande liberté
créatrice.
[0091] Le bouton 111 est à plusieurs positions. Il permet également au coiffeur de jouer
sur l'alimentation électrique par le câble 102 de l'une ou plusieurs des résistances
120-121-122 constituant le corps chauffant 81. Le bouton 112 est un simple commutateur
marche-arrêt de l'ensemble du dispositif permettant de stopper instantanément sa fonction
en cas de problème.
[0092] On constatera enfin que le câble d'alimentation électrique 79 alimente les divers
boutons 111-112 et molette 114 agissant, par l'intermédiaire du fil 102, sur une centrale
de commutation dans les détails desquels nous n'entrerons pas, ce type de dispositif
étant parfaitement connu de l'homme de l'art.
[0093] Cette centrale de commutation met en oeuvre les commandes qui ont été évoquées ci-dessus.
[0094] Au surplus, on observera que le câble d'alimentation électrique 79 du dispositif
1 alimente, d'une part, le groupe 77, d'autre part, le corps chauffant 81 par l'intermédiaire
du câble auxiliaire 102. Ceci permet d'activer le dispositif à l'aide du seul câble
d'alimentation 79.
[0095] Enfin, on remarquera que la disposition verticale et quasi centrale des extrémités
16 et 18 de la tubulure 11 et de la tuyauterie de séchage 13, à la partie supérieure
du dispositif 1, conjuguée avec l'action des roulettes 4, 5, 6 facilitant la translation
et la rotation multi-directionnelle au sol du dispositif 1 rendent particulièrement
aisés les mouve
- ments du coiffeur. Les déplacements d'ensemble du dispositif 1, notamment lors de
son transport, peuvent être quant à eux effectués à l'aide de la poignée 125 (apparaissant
figure 1) qui surmonte la plaque 7. Pendant ces phases de transport, on constatera
qu'il est préférable de déboîter les manchons 17 et 19 des tuyauteries 11 et 13 afin
de diminuer l'encombrement du dispositif.
[0096] L'invention ayant maintenant été exposée et son intérêt justifié sur des exemples
détaillés, la demanderesse s'en réserve l'exclusivité pendant toute la durée du brevet,
sans limitation autre que celles des termes des revendications ci-après.
1. Procédé de sollicitation directionnelle par traction longitudinale des mèches (40)
d'une chevelure (30) en cours de séchage, en vue de leur mise en forme, selon lequel
on introduit l'extrémité libre de chaque mèche au sein d'un courant d'air d'aspiration
(A) orienté,
ledit procédé étant caractérisé en ce que
- d'une part, on délimite latéralement ce dit courant d'air d'aspiration (A) par les
parois internes d'une tubulure dite d'aspiration (11) dont on place une dite première
extrémité (15) en regard et au voisinage du support de la chevelure, notamment le
cuir chevelu (50)
- et, d'autre part, on oriente le flux dudit courant d'air d'aspiration (A), au sein
de ladite tubulure d'aspiration (11), vers l'extérieur dudit support de la chevelure,
de sorte que l'on aspire et l'on canalise successivement les différentes mèches de
la chevelure (30) à l'intérieur de ladite tubulure d'aspiration (11) et ainsi on les
saisit, on les tient et on les met en forme sans les toucher.
2. Procédé selon la revendication 1 de sollicitation directionnelle par traction longitudinale
des mèches (40) d'une chevelure (30) en cours de séchage, caractérisé en ce que, pour
établir ledit courant d'air d'aspiration (A) orienté à l'intérieur de sa tubulure
d'aspiration (11), on branche l'autre dite seconde extrémité (16) de cette tubulure
à l'entrée d'une source de dépression, notamment d'un aspirateur (2).
3. Procédé selon l'une des revendications 1 et 2, destiné à courber et à déformer
longitudinalement les cheveux en cours de séchage, en infligeant sur la longueur des
mèches de la chevelure (30) un effort de traction et un couple de flexion d'axe d'application
incliné par rapport à la direction des mèches,
ledit procédé étant caractérisé en ce que :
- d'une part, on ménage à l'extrémité de ladite tubulure d'aspiration (11) du courant
d'air (A)
. une striction (37) présentant à son extrémité au moins une arête transversale (54)
. et constituant un organe (15) de mise en forme,
- d'autre part, on présente en regard de chaque mèche à traiter ledit organe (15)
de mise en forme,
- au surplus, on rapproche suffisamment ledit organe (15) de mise en forme de la mèche
(40), en direction du support (50) de la mèche, de façon :
. à happer au moins une partie (42) (dite aval) de cette mèche (40) et à la canaliser
à l'intérieur de ladite tubulure d'aspiration (11)
. et à tendre, vis-à-vis de son dit support, l'autre partie dite amont (48) de cette
mèche (40), située à l'extérieur de ladite tubulure (11), entre ledit support (50)
de chevelure (30) et ladite arête transversale (54),
- enfin, on incline plus ou moins l'axe x-x' dudit organe (15) de mise en forme vis-à-vis
de la direction de la partie amont (48) de la mèche (40) et on fait coulisser progressivement
la mèche (40) en direction de l'extérieur de son dit support (50), de façon à la cintrer
contre et de part et d'autre de ladite arête transversale (54) de l'organe (15) de
mise en forme,
en sorte que :
- de par les localisations successives de l'arête (54) de l'organe (15) de mise en
forme vis-à-vis de la mèche (40)
- et de par l'orientation donnée à cet organe (15) vis-à-vis de la partie aval (42)
de la mèche (40),
on imprime aux différents cheveux (46) constituant la mèche (40) une résultante de
traction et un couple de flexion dans toute direction et selon toute intensité utile
pour lui imprimer une déformation plastique conduisant à une ondulation et une orientation
voulues des cheveux (46) de la mèche (40).
4. Procédé de mise en forme des mèches (40) d'une chevelure (30), selon l'une des
revendications 1 à 3 précédentes, caractérisé en ce que l'on établit :
- ledit courant d'air d'aspiration (A)
- à l'intérieur de sa tubulure (11)
- selon plusieurs allures de débit,
afin de moduler les efforts de traction et de flexion sur les mèches (40) traitées
et de ce fait les effets locaux sur la chevelure (30).
5. Procédé de mise en forme des mèches (40) d'une chevelure (30), selon l'une des
revendications 1 à 4 précédentes, caractérisé en ce que l'on donne à ladite striction
(37) de l'organe (15) de mise en forme des formes intérieures arrondies sur toute
sa longueur, en sorte que l'on peut aplatir et faire coulisser les cheveux (46) de
la mèche (30) à l'intérieur de cette striction (37) sans les appliquer contre des
zones anguleuses.
6. Procédé de mise en forme des mèches (40) d'une chevelure (30), selon l'une des
revendications 1 à 5 précédentes, selon lequel on donne à ladite striction (37) de
l'organe (15) de mise en forme une configuration de tuyère à section (90) rectangulaire
dont les deux grands côtés de la section constituent deux dites arêtes transversales
(91, 92).
7. Procédé de mise en forme des mèches (40) d'une chevelure (30), selon l'une des
revendications 1 à 6 précédentes, caractérisé en ce que l'on donne à ladite striction
(37) une configuration en tuyère divergente dans le sens dudit courant d'air d'aspiration
(A) orienté.
8. Procédé, selon l'une des revendications 1 à 7 précédentes, de mise en forme des
mèches (40) d'une chevelure (30), caractérisé en ce qu'en outre on dirige un jet d'air
(S) de séchage :
- vers ladite partie amont (48) de chaque mèche,
- au voisinage de la section d'entrée de ladite striction (37) de l'organe (15) de
mise en forme,
afin de conjuguer
- les effets de tension et de flexion exercés par ledit organe (15) de mise en forme
sur la mèche (40)
- avec les effets de déformation plastique assurés par le jet (S) de séchage au voisinage
et à l'intérieur de ladite striction (37)
- et de sécher la mèche traitée (40) tout en la guidant, notamment au niveau de sa
racine (45) dans toute direction voulue, de manière à accentuer et moduler les effets
locaux de déformation plastique des mèches (40) conduisant au volume de la chevelure
(30).
9. Procédé selon la revendication 8 précédente, de mise en forme des mèches (40) d'une
chevelure (30), caractérisé en ce que :
- l'on donne à ladite tubulure d'aspiration (11) une longueur au moins égale à celle
des cheveux à traiter,
- on confine les mèches (40) par aspiration, à l'intérieur de ladite tubulure d'aspiration
(11),
- on dérive une partie au moins dudit jet d'air (S) de séchage au sein dudit courant
d'air d'aspiration (A),
en sorte que l'on sèche successivement chaque mèche à l'intérieur d'un volume confiné
en réduisant de ce fait le temps de séchage.
10. Procédé selon les revendications 2 et 8 caractérisé en ce que :
- d'une part, pour établir ledit courant d'air d'aspiration (A) orienté à l'intérieur
de ladite tubulure (11) on branche ladite seconde extrémité (16) de cette tubulure
à l'entrée d'un aspirateur (2),
- d'autre part, on branche ladite première extrémité (18) d'une tuyauterie souple
(13) dite de séchage à la sortie d'air de ce même aspirateur (2),
- au surplus, on place :
. à la seconde extrémité (20) de la tuyauterie souple (13), une buse (21, 75)) extrême
d'orientation précise du jet d'air (S) jaillissant de cette tuyauterie (13),
. et, sur le trajet de ce jet d'air (S), en aval de ladite buse et de préférence à
l'intérieur de cette buse, un système de réchauffage (81) du jet d'air (S),
- et, enfin, on oriente cette dite buse (75) en direction
. de la partie amont (48) de chaque mèche (40),
. au voisinage de ladite striction (37) de l'organe (15) de mise en forme,
en sorte que :
- d'une part, on utilise une seule unité d'aspiration (2) et un seul moteur,
- et, d'autre part, on accroît le rendement de réchauffage du jet d'air (S) de séchage
et, par là même, la puissance de réchauffage en recyclant à l'intérieur de ladite
tuyauterie (13) de réchauffage une partie au moins du jet d'air qui l'a traversée
précédemment et a été introduite dans la tubulure d'aspiration (11), autour de la
mèche (40) en traitement.
11. Procédé selon l'une des revendications 8 à 10 de mise en forme et de séchage conjoints
des mèches (40) de cheveux, caractérisé en ce que :
- d'une part, on manipule et on positionne vis-à-vis des mèches (40) à l'aide d'une
main, ledit organe (15) de mise en forme
- et, d'autre part, on manipule conjointement et à l'aide de l'autre main des moyens
mobiles (13, 21, 81) aptes à générer le jet dit d'air (S) de séchage.
12. Dispositif (1) pour la mise en forme successive des mèches (40) d'une chevelure
(30) selon le procédé d'une des revendications 1 à 11, constitué par la combinaison
caractéristique :
- d'au moins une source de dépression, notamment un aspirateur (2),
- d'une tubulure souple d'aspiration (11) des mèches (40) de cheveux à mettre en forme,
. de dimension longitudinale au moins égale à celle des mèches (40) de cheveux à traiter,
. dont une première extrémité (12) libre est munie d'une striction (37) ménageant
une arête transversale (54) de conformation, de façon à constituer un organe (15)
de mise en forme des cheveux
. et dont une seconde extrémité (16) est branchée à l'entrée d'air de ladite source
de dépression (2) en sorte qu'une succion apparaisse au voisinage de ladite première
extrémité (12) de la tubulure (11) lorsque la source de dépression (2) est en fonctionnement
d'aspiration et qu'un courant d'air d'aspiration (A) orienté soit canalisé dans cette
tubulure (11), de sa dite première extrémité (12) vers sa seconde (16), au sein duquel
on puisse saisir chaque mèche (40) par simple rapprochement de ladite première extrémité
(12) de la tubulure (11), ladite tubulure (11) souple présentant en outre une flexibilité
suffisante pour permettre une manipulation sans effort dudit organe (15) de mise en
forme vis-à-vis de la chevelure (30),
- et de moyens (21) mobiles manuellement aptes à générer un jet d'air de séchage (S)
:
. dans une direction voisine de la racine 45) des mèches (40)
. et suivant une orientation quelconque vis-à-vis du support (50) de la chevelure,
afin de permettre une mise en forme des mèches par combinaison :
- d'un séchage de ces mèches (40)
- et d'une action mécanique de déformation plastique résultant d'efforts combinés
:
. de torsion des mèches (40) de part et d'autre de ladite arête transversale (54)
'dudit organe (15) de mise en forme,
. de traction et de cintrage longitudinaux sur cette arête.
13. Dispositif (1) selon la revendication 12 de mise en forme successive des mèches
(40) d'une chevelure (30) caractérisé en ce que ladite source de dépression est un
aspirateur électrique (2).
14. Dispositif (1) selon l'une des revendications 12 et 13, de mise en forme successive
des mèches (40) de cheveux, caractérisé en ce que lesdits moyens mobiles de génération
du jet d'air (S) de séchage sont constitués par un séchoir autonome à résistances
et ventilateur incorporés.
15. Dispositif (1) selon la revendication 13, de mise en forme successive selon le
procédé de la revendication 10, des mèches (40) de la chevelure (30), caractérisé
en ce que lesdits moyens mobiles de génération du jet d'air (S) de séchage sont constitués
:
- d'une buse (75) mobile de chauffage munie :
. d'un système interne (81) de chauffage électrique
. et de moyens (82) aptes à en rendre une préhension manuelle aisée
- et d'une tuyauterie souple (13) dite de séchage :
. dont une première extrémité (18) est branchée à la sortie d'air dudit aspirateur
(2),
. et dont une seconde extrémité (20) est prolongée par ladite buse (75) mobile de
chauffage.
16. Dispositif (1) selon l'une des revendications 12 à 15, de mise en forme des mèches
(40) d'une chevelure (30) caractérisé en ce que son dit organe (15) de mise en forme
des cheveux est constitué par une tuyère divergente, dont l'embouchure (90) de la
striction (37) est transversalement sensiblement linéaire (selon w-w').
17. Disposition (1) selon la revendication 15, de mise en forme des mèches (40) d'une
chevelure (30) caractérisée en ce que sa striction (37) possède une embouchure :
- d'environ cinq centimètres de largeur
- sur environ cinq millimètres d'épaisseur, en sorte que l'aspiration des mèches (40)
à travers la striction provoque leur étalement et leur lissage.
18. Dispositif (1) selon l'une des revendications 12 à 17, de mise en forme de mèches
(40) d'une chevelure (30), caractérisé en ce que son dit organe (15) de mise en forme
des cheveux est monté de façon amovible et interchangeable sur ladite première extrémité
(12) de la tubulure souple (11) en sorte qu'il est possible d'adapter ses caractéristiques
géométriques et dimentionnelles avec les effets de conformation recherchés pour la
chevelure (30).
19. Dispositif (1) selon l'une des revendications 13 à 18, de mise en forme des mèches
(40) d'une chevelure (30), caractérisé en ce que l'aspirateur électrique (2) constituant
ladite source de dépression sur laquelle est branchée la tubulure (11) d'aspiration
est à plusieurs allures afin de permettre une modulation des effets de traction et
de flexion sur les mèches traitées par l'organe de conformation.
20. Dispositif (1) selon l'une des revendications 11 à 17 précédentes, de mise en
forme des mèches (40) d'une chevelure (30), caractérisé en ce que la buse (75) de
ses dits moyens de génération du jet d'air (S) de séchage est de dimension transversale
inférieure à celle intérieure de l'embouchure extrême de la striction (37) dudlt organe
(15) de mise en forme ; en sorte que cette buse (75) peut être engagée dans l'organe
de mise en forme (15) afin que l'intégralité du jet d'air (S) de séchage soit canalisée
à l'intérieur de ladite tubulure (11), sur la partie aval (42) de la mèche et que
les dispositifs de chauffage et de mise en forme fonctionnent en cycle fermé.
21. Dispositif (1) selon l'une des revendications 13 à 20 précédentes, de mise en
forme des mèches (40) d'une chevelure (30), caractérisé en ce que ladite seconde extrémité
(16) de ladite tubulure (11) d'aspiration débouche quasi verticalement de la partie
supérieure de l'aspirateur (2) afin de faciliter les mouvements du manipulateur vis-à-vis
de la chevelure (30) à traiter.
22. Dispositif (1) selon la revendication 15 de mise en forme des mèches (40) d'une
chevelure (30), caractérisé en ce que :
- d'une part, ledit aspirateur (2) est muni de moyens (notamment de roulettes (4,
5, 6)) facilitant sa translation et sa rotation multidirectionnelle au sol,
- et, d'autre part, lesdites première extrémité (16) de ladite tuyauterie souple (11)
et seconde extrémité (18) de la tubulure (13) débouchent verticalement, côte à côte
à la partie supérieure dudit aspirateur (2).
23. Dispositif (1) selon la revendication 22 précédente, de mise en forme des mèches
(40) d'une chevelure (30), dont l'aspirateur (2) est du type à corps vertical cylindrique
dont la partie supérieure est bouchée par une plaque (7) démontable, ledit dispositif
étant caractérisé en ce que :
- d'une part, la plaque (7) est percée de deux évidements en regard desquels débouchent
parallèlement et verticalement lesdites tubulure (11) d'aspiration et tuyauterie (13)
de séchage
- et, d'autre part, le système de ventilation (77) de l'aspirateur (2) est situé verticalement
en regard de l'un des deux évidements et à l'intérieur dudit corps cylindrique.
24. Dispositif (1) selon la revendication 15 précédente, de mise en forme des mèches
(40) d'une chevelure (30) caractérisé en ce qu'un dispositif de filtration (72) est
introduit :
- entre ladite seconde extrémité (18) de la tubulure (13),
- et ladite première extrémité (16) de la tuyauterie (11)
de façon à éviter la circulation interne et cyclique de cheveux libres (95) entraînés
par ledit courant d'air (A) d'aspiration.
25. Dispositif (1), selon l'une des revendications 13 à 24 précédentes, de mise en
forme des mèches (40) d'une chevelure (30) caractérisé en ce que lesdits moyens aptes
à générer un jet d'air (S) de séchage ont leur résistances alimentées électriquement
par un câble issu dudit aspirateur électrique (2), en sorte que ledit dispositif soit
alimenté par le seul câble d'alimentation (79) de l'aspirateur (2).
26. Dispositif (1), selon les revendications 14 et 26, de mise en forme des mèches
(40) d'une chevelure (30, caractérisé en ce que ledit séchoir autonome est alimenté
par un câble électrique, se terminant par une fiche branchée sur une prise électrique
d'auxiliaires dont est doté ledit aspirateur.