(19)
(11) EP 0 109 338 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
23.05.1984  Bulletin  1984/21

(21) Numéro de dépôt: 83402163.6

(22) Date de dépôt:  08.11.1983
(51) Int. Cl.3H01R 4/44
(84) Etats contractants désignés:
BE DE GB IT

(30) Priorité: 10.11.1982 FR 8218844

(71) Demandeur: TELEMECANIQUE
F-92504 Rueil Malmaison Cedex (FR)

(72) Inventeur:
  • Paris, Claude
    F-95120 Ermont (FR)

(74) Mandataire: Marquer, Francis (FR) 
35, avenue Victor Hugo Résidence Chamfleury
F-78180 Voisins-le-Bretonneux
F-78180 Voisins-le-Bretonneux (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Système de serrage de câbles


    (57) Systèmedeserragedecâblesuruneplagedefixationd'appareillage comprenant, monté sur la plage (2) un étrier (3) à bords rabattus (30), ayant un entrejambe de hauteur (h), une vis de serrage (1) de l'étrier sur la plage, coopérant avec un filetage de fixation de cette vis sur la plage et passant à travers le trou (31 ) de fixation de l'étrier (3), caractérisé en ce qu'un compensateur de section (4) enserre un câble conducteur (6) de section (s), correspondant à un entrejambe inférieur à (h), de façon à ce que le câble serré dans le compensateur ne dépasse pas l'inclinaison maximale α admissible pour les dimensions de l'étrier.




    Description


    [0001] La présente invention concerne un système de fixation de câbles conducteurs sur une plage conductrice d'appareillage.

    [0002] Le mode de fixation habituel utilise un système à étrier, constitué par une plaque rectangulaire à bords latéraux rabattus selon une direction d'introduction des câbles, et pourvue en son centre d'un trou de passage de la vis. Ce système à étrier est prévu pour permettre la fixation de deux conducteurs dont la section est comprise entre deux limites déterminées par les dimensions de l'étrier, pour autant que l'on veuille être sûr d'une bonne qualité de fixation. En effet, si l'on augmente la section au-delà de certaines limites, le conducteur ne se trouvera pas totalement emprisonné sous les ailes de l'étrier et en serrant ce dernier, le conducteur sera déplacé vers la vis et viendra frotter contre les filets ou débordera de la plage de l'appareil. D'autre part, si l'on exerce une pression trop forte, l'étrier ne résistera pas et va fléchir ce qui nuit à la qualité du serrage. La section maximum (S) des conducteurs sera donc déterminée par l'espace disponible entre le bord rabattu externe de l'étrier et le contour externe de la vis de serrage (figure 1). Dans le cas d'un étrier oscillant, la section maximum sera limitée également par l'angle que fait

    l'étrier avec la plage de contact lorsque le conducteur de section maximum S est fixé et que le bord de l'aile non utilisé pour serrer un câble repose sur la plage de fixation (figure 2).

    Il existe un angle limite au-delà duquel le conducteur va déraper sur la plage de fixation. Un moyen de diminuer l'angle est d'augmenter la hauteur h des bords rabattus des ailes et, par conséquent, d'augmenter la valeur de la section minimum s (figure 1).

    Il y a donc, comme on le comprend, un compromis à trouver pour les dimensions de l'étrier compte tenu des sections à serrer, de la dimension de la plage et de l'épaisseur de la tête formant l'étrier. Ce compromis, l'homme de l'art sait le trouver facilement, mais il détermine les sections maximum S et minimum s.

    Un premier but de l'invention est de permettre, pour un étrier donné, la fixation de conducteurs dont les sections varient dans des limites plus grandes que celles s et S uniquement déterminées par la dimension de l'étrier.

    Un deuxième but est la réalisation d'un système de fixation économique obtenu à partir de pièces découpées et embouties. Selon l'invention, le système de serrage de câble sur une plage de fixation d'appareillage comprenant, monté sur la plage un étrier à bords rabattus selon une direction parallèle aux câbles pour former un entrejambe de hauteur h, une vis de serrage de l'étrier sur la plage, coopérant avec un filetage de fixation de cette vis sur la plage et passant à travers le trou de fixation de l'étrier, est caractérisé en ce qu'un compensateur de section enserre un câble conducteur de section correspondant à un entrejambe inférieur à h, de façon à ce que le câble serré dans le compensateur ne dépasse pas l'inclinaison maximale a admissible pour les dimensions de l'étrier.



    [0003] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux figures annexées dans lesquelles :

    la figure 1 représente les limites de capacité d'un étrier de dimension donnée, faisant partie du système de fixation ;

    la figure 2 représente un étrier en position sur un seul conducteur ;

    la figure 3 représente une vue d'ensemble du système de fixation ;

    la figure 4 représente une vue en perspective de l'élément compensateur de section faisant partie du système ;

    la figure 5 représente une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation du compensateur ;

    la figure 6 représente une vue en perspective d'un troisième mode de réalisation.



    [0004] La figure 3 représente un mode de réalisation de l'invention dans lequel on monte les éléments sur une plage d'appareillage 2 conductrice de l'électricité, cette plage étant reliée électriquement par tout moyen aux organes de l'appareillage nécessitant une alimentation électrique. Cette plage 2 est pourvue d'un trou 20 qui peut être fileté ou non. Dans le mode d'exécution représenté, le trou n'est pas fileté et permet le passage d'une vis de serrage 1 qui coopère avec un écrou 10. Sur une face au moins de la plage, se monte un étrier de serrage 3, oscillant, ou non, sur lequel appuie la tête de la vis 1 par l'intermédiaire (facultativement) d'une rondelle d'appui 11. Dans une variante, il est possible de prévoir un trou fileté qui permettra de ne pas faire appel à l'écrou. L'utilisation de l'écrou permet de monter sur l'autre face un deuxième étrier et de doubler le nombre de conducteurs que l'on peut fixer. Entre l'étrier de serrage 3 et la plage, on monte suivant les besoins un compensateur de section 4. en matériau cuivreux qui permet la fixation de conducteurs 6 de section bien inférieure à la section minimum s admissible sans compensateur. Dans le cas où le conducteur 5 à fixer sur la plage a une section comprise entre la section maximum S et la section minimum s, on se dispense du compensateur. Dans le cas où les conducteurs 5, 6, sont souples et constitués de conducteurs multibrins, un embout 7, 8 est monté sur ces derniers.

    [0005] La figure 4 représente le compensateur de section 4 dont le rôle est d'accroître l'encombrement en hauteur des conducteurs trop petits pour les rendre compatibles avec la capacité de l'étrier, sous lequel il doivent être serrés. En effet, comme on le constate figure 1, lorsque l'on utilise un étrier à bord rabattu formant un entrejambe de hauteur h, on ne peut pas fixer convenablement de conducteur de section s correspondant à un diamètre h, car il n'y a pas écrasement du conducteur. Par l'adjonction de la pièce 4, on arrive à diminuer la limite inférieure de la section admissible. La pièce 4 constituée par une feuille découpée de matériau bon conducteur, par exemple cuivreux et pliée de façon à former une gorge ou berceau 40 en U reliée, par une bande 41 prolongeant la partie transversale du U, à une cale en forme de prisme creux de section triangulaire 42 de hauteur d inférieure à h, telle qu'avec l'épaisseur de la partie transversale du U et le diamètre du câble le plus petit à serrer, la-hauteur totale de l'ensemble compensateur/câble soit supérieur à h, ce prisme étant obtenu en rabattant et pliant les bords d'une portion rectangulaire prolongeant la bande 41. D'autre part, la hauteur d est limitée par le fait que lorsque l'on doit serrer un câble de section S, la hauteur totale de l'ensemble compensateur/câble ne doit pas faire dépasser à l'étrier l'angle d'inclinaison maximal a . Cet angle maximum a est de l'ordre de 30°. Les jambes du U ont elles-mêmes une dimension 1 inférieure à d. Dans une autre variante d'exécution, on pliera la portion 42 de façon à ce que les bords rabattus ne soient pas repliés sur eux- mêmes comme figuré en trait plein, mais soient pliés de façon à former la hauteur du triangle, comme représenté en pointillé. Le berceau en U 40 comporte des ouvertures 43 prévues à l'emplacement de passage de la vis pour permettre de gagner de la place et augmenter la capacité d'accueil du berceau.

    [0006] La figure 5 représente un deuxième mode d'exécution du compensateur pour lequel on a donné les mêmes références aux pièces identiques. On retrouve une cale 42 en forme de prisme à section pentagonale, dont les faces latérales sont pourvues de chaque côté de deux ouvertures 49, dont le rôle sera précisé ultérieurement. La cale pourra être obtenue soit par matriçage, soit par moulage : cette cale coopère avec un berceau 40 en métal conducteur en forme de U, qui peut être pourvu de deux ouvertures 43 de façon à former quatre jambes 44, 45, 46, 47. Les deux ouvertures permettent, comme précédemment, de laisser le passage à la vis de fixation, et d'amener le câble pratiquement en contact avec la vis pour gagner l'épaisseur des jambes 44 et 47 et augmenter la capacité du berceau. Les jambes 44, 45, 46, 47 sont prolongées à leurs extrémités par des languettes 48 qui sont rabattues suivant une direction parallèle à la portion transverse du U. Lors du montage du compensateur, on vient placer la cale 42 entre les jambes 45, 46, 47, 48 du berceau, de façon que les languettes 48 s'introduisent dans les ouvertures 49 pour guider et limiter les déplacements de la cale 42. Un troisième mode de réalisation peut être celui de la figure 6, dans laquelle les languettes 48 sont solidaires de la cale, et obtenues par découpe avant le pliage en prisme de la cale, tandis que les ouvertures 42 sont découpées dans le berceau 40 avant pliage en U.

    [0007] Les figures 1 et 2 représentent une réalisation particulière d'un étrier oscillant à bords rabattus 30, ou à jambes latérales parallèles au conducteur à fixer. Cet étrier est obtenu par découpe et emboutissage d'une pièce cruciforme découpée dans une tôle, dans laquelle on pratique une ouverture 31 oblongue ou en forme d'ellipse. Ensuite, les bords longitudinaux de cette ouverture sont emboutis de façon à former des lèvres 32 jouant le rôle de came ou de rotule d'articulation permettant à la tête de la vis de toujours exercer une force parallèle à l'axe de la vis sur l'étrier lorsque celui-ci oscille autour de l'axe de symétrie et augmentant ainsi la rigidité de l'étrier. Une opération ultérieure de poinçonnage permet de constituer les nervures 33 qui s'éloignent de l'ouverture 31 en s'amoindrissant, ces nervures ayant pour rôle de rigidifier l'étrier, pour éviter son fléchissement. Enfin, une dernière opération de pliage permet de réaliser les jambes transversales 34 qui augmentent la rigidité centrale de l'étrier, et maintiennent les conducteurs lors de leur écrasement en évitant qu'ils viennent appuyer contre la vis serrage. Il est bien évident que le système de fixation pourrait se satisfaire d'un étrier de forme plus simple sans sortir de l'esprit de l'invention. Enfin, toute modification à la portée de l'homme de l'art fait également partie de l'invention.


    Revendications

    1. Système de serrage de câble sur une plage de fixation d'appareillage comprenant, monté sur la plage 2 un étrier 3 à bords rabattus 30, selon une direction d'introduction des câbles pour former un entrejambe de hauteur (h), une vis de serrage (1) de l'étrier sur la plage, coopérant avec un filetage de fixation de cette vis sur la plage et passant à travers le trou (31) de fixation de l'étrier (3), ledit étrier ayant une capacité maximale limitée par une inclinaison maximale a
    caractérisé en ce qu'un compensateur de section (4) enserrant un câble conducteur (6) de section (s), correspondant à un entrejambe inférieur à (h), ne fasse pas dépasser à l'étrier l'inclinaison maximale a admissible pour les dimensions de celui-ci, et qu'un compensateur de section (4) en serrant un câble conducteur de section la plus petite utilisée dépasse la hauteur (h) de l'entrejambe.
     
    2. Système de serrage de câble selon la revendication 1,
    caractérisé en ce que le compensateur de section est constitué d'une tôle pliée en forme de berceau (40) en U, et des moyens de liaison entre le berceau et une cale (42).
     
    3. Système de serrage de câble selon la revendication 2,
    caractérisé en ce que les moyens de liaison sont constitués par une languette (41) prolongeant la partie transversale du U en formant une boucle reliée par son autre extrémité à la cale (42).
     
    4. Système de serrage de câble selon la revendication 3,
    caractérisé en ce que les moyens de liaison sont constitués par des languettes solidaires de la cale (42) et coulissant dans des ouvertures (49) du berceau (40).
     
    5. Système de serrage de câble selon la revendication 3,
    caractérisé en ce que les moyens de liaison sont constitués par des languettes (48) disposées à l'extrémité des jambes en U du berceau, lesdites languettes coulissant dans des ouvertures (49) pratiquées dans les faces latérales d'une cale (42) en forme de prisme à section pentagonale.
     
    6. Système de serrage de câble selon l'une des revendications 1 à 4,
    caractérisé en ce que la cale (42) est un prisme de section triangulaire, obtenu par pliage.
     
    7. Système de serrage selon l'une des revendications précédentes,
    caractérisé en ce que le berceau (40) en U, comporte des ouvertures (43) pour le passage de la vis.
     
    8. Système de serrage selon l'une des revendications précédentes,
    caractérisé en ce que l'angle a est compris entre 5 et 30°
     
    9. Système de serrage selon l'une des revendications 1 à 8,
    caractérisé en ce que l'étrier (3) comporte :

    - des lèvres (32) arrondies, constituant un bossage permettant l'oscillation de l'étrier en appui sur la tête de la vis,

    - des jambes transversales (34) ainsi que deux nervures transversales (33) perpendiculaires à l'axe de symétrie du câble conducteur.


     
    10. Système de serrage selon l'une des revendications 1 à 9,
    caractérisé en ce que le compensateur et l'étrier sont obtenus par découpe, pliage et emboutissage.
     




    Dessins













    Rapport de recherche