[0001] La présente invention est relative au domaine de la galvanisation de fil de métal
tel qu'un fil d'acier pour réaliser un fil de métal résistant à la corrosion, ayant
un éclat brillant, argenté, et elle concerne plus particulièrement la fabrication
en continu, à grande vitesse et en ligne d'un fil d'acier à faible teneur de carbone,
galvanisé, qui puisse être recuit sans détruire le revêtement résistant à la corrosion
ou son éclat argenté afin de produire un fil métallique galvanisé plus ductile ayant
une résistance améliorée à la corrosion.
[0002] De nombreuses tentatives ont été faites pour galvaniser du fil d'acier ou de l'acier
sous d'autres formes allongées, galvanisation suivie d'un étirage du fil jusqu'à un
diamètre inférieur, et de nombreux brevets décrivant ces tentatives ont été accordés
au cours du siècle dernier et plus récemment. Les procédés de la technique antérieure
ont été limités à la production de fils métalliques galvanisés de types ayant une
grande dureté, peu faciles à former et fragiles en raison de l'incapacité de ces procédés
de la technique antérieure à permettre un recuit après étirage sans perte d'une partie
ou de la totalité du revêtement de zinc, diminuant ou détruisant ainsi la résistance
à la corrosion, et/ou oxydant la surface du revêtement de zinc, détruisant ainsi la
plus grande partie sinon la totalité de son éclat brillant argenté attirant.
[0003] U.S. - A-3.730.758 décrit un procédé pour galvaniser des feuillards d'acier par revêtement
sous vide du feuillard d'acier avec un métal, par exemple du zinc, par dépot sous
vide ou par électro-déposition suivi d'un trempage à chaud pour appliquer un second
revêtement de zinc..Ce document indique que le premier revêtement sous vide peut être
d'aluminium du fait qu'une addition d'aluminium est habituellement faite aux bains
de galvanisation afin de diminuer la formation d'alliage d'interface du zinc avec
la surface du feuillard. Cependant ce document ne décrit ni une phase d'étirage ou
de formage après galvanisation, ni l'avantage d'une vitesse plus basse nécessaire
lors de la phase de galvanisation et d'une vitesse plus grande pour le recuit, ni
une phase quelconque de recuit pour supprimer les contraintes introduites par la phase
d'étirage ou de formage, ni encore la prévision de moyens grâce auxquels le feuillard
galvanisé pourrait être recuit sans nuire à l'éclat brillant argenté du revêtement
de zinc.
[0004] Chacun des brevets U.S. - A - 936.637, 1.133.628 et 1.816.617 décrit le revêtement
préalable d'un fil d'acier avec du zinc par des moyens électrolytiques ou avec de
la poussière de zinc de gaz de four suivi d'une galvanisation au trempé à chaud. Cependant
aucun de ces documents ne décrit un étirage du fil métallique galvanisé ou le recuit
de ce fil après étirage et un tel traitement aurait pour résultat un fil métallique
à surface rugueuse de mauvaise apparence ayant une résistance amoindrie à la corrosion,
en raison du fait que le zinc serait oxydé et partiellement vaporisé pendant le recuit.
[0005] U.S. - A - 101.264, 2.286.073, 2.288.762 et 2.482.978 décrivent chacun des procédés
de galvanisation d'un fil métallique suivi par un étirage afin d'allonger le fil et
de diminuer son épaisseur. Aucun.de ces brevets ne décrit, n'enseigne ou ne suggère
l'utilisation d'une opération de recuit après l'étirage afin de relâcher les contraintes
engendrées par l'étirage, et de diminuer la dureté et d'augmenter l'aptitude au formage,
du fil galvanisé étiré. Si le recuit était effectué après l'étirage, on pense que
le fil présenterait un aspect fini desagréable, rugueux et foncé en raison d'une oxydation
importante.
[0006] U.S. - A - 2.378.458 décrit un procédé pour revêtir préalablement un fil d'acier
de cuivre ou retarder la formation d'un alliage zinc-fer à la suite de la galvanisation
et pour rendre le revêtement de zinc_plus ductile et plus facile à travailler. Ce
document ne décrit, n'enseigne ni ne suggère un recuit après l'étirage du fil métallique
galvanisé pour relâcher les contraintes engendrées par l'opération d'étirage ou encore
qu'il en résulterait un fini brillant argenté du fil.
[0007] U.S. - A - 2.152.842 et 2.326.629 décrivent le revêtement de billettes d'acier avec
une peinture contenant 70 parties d'aluminium, 23 parties de sel d'ammoniac et 7 parties
de zinc pour protéger les billettes d'une détérioration superficielle pendant le réchauffage
subséquent jusqu'aux températures de laminage à chaud. La peinture s'allie avec la
billette d'acier pendant l'opération de formage à chaud. Un travail et une modification
subséquents de l'alliage avec la billette d'acier sont nécessaires pour donner à l'alliage
un degré de pliabili- té et, après laminage à chaud, la billette peut être nettoyée
et alliée avec du zinc. Après ce traitement compliqué pour former un alliage approprié
sur la surface de la billette d'acier, on peut utiliser un second métal, par exemple
de l'aluminium ou du zinc qui est uni ,à la surface sous forme de feuillard ou par
solidification progressive ou autre procédé entrainant l'alliage et utilisant des
poudres d'aluminium et de zinc. Malgré ce processus compliqué, la pièce est toujours
susceptible d'une séparation du revêtement de la billette d'acier et des coquilles
spéciales sont nécessaires pour empêcher la séparation.
[0008] U.S. - A - 213.015, 2.268.617, 2.359.095 et 2.472.393 traitent de différents procédés
utilisant des revêtements de cuivre, mais.aucun de ces documents ne décrit, n'enseigne
ou ne suggère un recuit après étirage ni ne décrit, enseigne ou suggère qu'on peut
obtenir un fini brillant argenté après recuit pour relâcher les contraintes dûes à
l'étirage.
[0009] Le texte intitulé "Galvanisation" (par trempage à chaud) par Heinz Bablik troisième
édition, publié par E.et F. N. Spon Ltd, en 1950, étudie de façon approfondie l'utilisation
d'additions d'luminium à des bains de galvanisation au trempé à chaud. Des quantités
de 0,02% dans le bain sont adéquates pour conserver le brillant du revêtement de zinc.
Des quantités plus importantes,- de l'ordre de 0,2 à 0,3 % ont pour résultat des modifications
de structure du revêtement en retardant la réaction entre la base en fer massif et
le zinc en fusion, de sorte que pour des temps de trempage courts et de faibles températures
de trempage il ne se produit pas du tout de réaction (page 208). Avec des concentrations
d'aluminium plus élevées, il est impossible de faire réagir le zinc liquide avec le
fer massif et des températures plus élevées et des temps de trempage plus longs sont
nécessaires (page 209). Cet écrit suggère qu'une galvanisation préalable dans du zinc
fondu (sans aluminium) produit un mince alliage fer-zinc avec lequel le bain de zinc
contenant de l'aluminium (0,4%) peut réagir rapidement mais si des concentrations
d'aluminium plus élevées sont ajoutées au bain, pas même une galvanisation préalable
ne peut provoquer le démarrage de la réaction (page 213). Avec un bain de zinc contenant
5% d'aluminium une galvanisation préalable au trempé ne peut pas même provoquer le
commencement de la réaction à une température de 440°C (page 214). Avec 0,24% d'aluminium
(pas de galvanisation préalable) l'inhibition de la réaction est si forte qu'à une
température de 440°C et avec un trempé d'une heure dans le bain aucune réaction ne
s'est encore produite (page 221; voir également "Metals Handbook" volume 2 "Heat Treating,
Cleaning and Finishing", page 500, publié par American Society for Metals en 1964).
[0010] Pour obtenir une bonne adhérence, suivant le texte de Bablik, il doit se produire
une réaction entre la base en fer et le revêtement de zinc et si elle est inhibée
par la présence d'aluminium, l'alliage fer-zinc ne se produit alors pas et l'adhérence
en souffre (pages 306-307). Une quantité d'aluminium aussi faible que 0,01% est capable
d'empêcher presque complètement la formation de crasses (page 377). L'addition d'aluminium
à des bains de galvanisation est peu pratiquée mais si elle est décidée on ajoute
alors 0,1 à 0,31
0; cependant en raison de l'absence de couches d'alliage fer-zinc, les revêtements
de zinc obtenus sont tout à fait souples mais sont si légers et minces qu'ils ne sont
habituellement pas souhaitables ( page 462). Lorsque du fil métallique galvanisé est
recuit il devient gris foncé ou vert, se vaporise partiellement, et présente une surface
rugueuse dûe à l'oxydation, et la réaction fer-zinc se poursuit pendant le recuit
pour augmenter la fragilité et l'adhérence (page 463). Des additions d'aluminium augmentent
également notablement la fluidité du bain et rendent difficile la production de revêtements
lourds et uniformes (pages 265, 266; voir également "The Making, Shaping and Treating
of Steel", publié par United States Steel, J.M. Camp et al, sixième édition, 1951,
page 942).
[0011] Aucune de ces littératures de référence, savoir Bablik, Metals Handbook ou Camp et
autres n'enseignent ou ne suggèrent des avantages quelconques pouvant résulter de
l'utilisation de quantités d'aluminium relativement importantes, savoir des quantités
suffisantes pour réaliser dans le bain de galvanisation un alliage eutectique ayant
un point de fusion inférieur à celui du zinc (par exemple environ 420°C), mais non
inférieur au point de fusion de l'alliage eutectique de zinc et d'aluminium contenant
5% en poids d'aluminium. Aucun de ces documents ne décrit, après la galvanisation,
l'étirage et le recuit du fil métallique galvanisé sans un enlèvement important ou
une fragilisation du revêtement de zinc, une perte de la résistance à la corrosion
ou une perte de brillant par oxydation ou rugosité de la surface revêtue. L'enseignement
des documents tend à écarter l'utilisation de quantités d'aluminium relativement importantes
en raison des effets nuisibles qu'ils impliquent de la réaction d'alliage fer-zinc
recherchée à un faible degré pour procurer l'adhérence et en raison de l'augmentation
indésirable également impliquée de la fluidité du bain de zinc avec l'augmentation
de la teneur en aluminium qui fait que le bain s'égoutte de l'acier à revêtir en laissant
subsister des revêtements qui sont trop minces. Aucun de ces documents n'enseigne
la séquence de phases comprenant la galvanisation, l'étirage et le recuit.
[0012] L'ouvrage "The Galvanizing Handbook" par John R. Daesen, pages 17 à 106, publié par
Rheinhold Publishing Corporation en 1946; l'ouvrage " Alloyed Zinc Coatings
n de Paul E. Schnedler, page 2, publié par Armco Steel Corp. dans une communication
remise à "Proceedings of the Galvanized Committee" septembre 1970; "Fe-Zn Alloy Formation
During Galvannealing" par Smith et autres, revue Iron and Steel Institute, décembre
1972 pages 897, 899 et Bablik, supra, pages 462 et 463, étudient chacun le processus
" galvanisation-recuit" dans lequel l'acier revêtu de zinc est soumis à une température
élevée, par exemple 454°C à 649°C, ou aussi élevée que 787°C directement après l'enlèvement
du bain de zinc chaud pour favoriser la réaction d'alliage fer-zinc et améliorer ainsi
l'adhérence du revêtement sur la base d'acier. Le fil métallique galvanisé-recuit
résultant présente une surface grise peu agréable due à l'oxydation de la couche superficielle
de zinc et à la rugosité due à la fissuration du revêtement et n'est pas appropriée
pour l'étirage en raison de la fragilité accrue qui est conférée par la croissance
des couches d'alliage fer-zinc.
[0013] L'addition des faibles quantités d'aluminium, de 0,08 à 0,25% est recommandée par
l'ouvrage de Daesen, celui de Schnedler et celui de Smith et autres pour inhiber la
formation des phases d'alliage fragiles tout en permettant le développement d'un alliage
fer-zinc plus facile à travailler. Smith et autres page 599 indiquent que des teneurs
en aluminium supérieures à.0,15% ont pour résultat des défauts importants de continuité
de la cinetique de l'alliage. L'ouvrage de Daesen indique page 60 que la nature sacrificielle
de la protection procurée par le zinc au fer nécessite pour obtenir le plus d'effet
une couche plus épaisse que celle qui peut être fixée uniformément dans un bain à
teneur élevée d'aluminium (0,15%) et recommande de maintenir la teneur en aluminium
à un chiffre suffisamment faible pour favoriser la fluidité pratique, de 0,05% ou
environ. L'ouvrage de Schnedler confirme que suivant la terminologie utilisée, le
terme "galvanisation-recuit" est habituellement appliqué à des revêtements alliés
ayant un faible poids commercial. Aucun de ces documents ne recommande l'addition
de quantités relativement importantes, comme mentionné plus haut, d'aluminium dans
le bain de galvanisation, ni ne décrit , enseigne ou suggère la séquence de galvanisation,
d'étirage et de recuit.
[0014] L'invention est relative à un procédé de galvanisation par trempage à chaud et de
recuit, en continu à grande vitesse, d'un fil de métal ferreux qui se déplace de façon
continue, pour produire un fil métallique ayant une haute résistance à la corrosion,
plus ductile, ayant un éclat argenté brillant, comprenant suivant un mode de mise
en oeuvre préféré, les phases consistant à faire passer le fil métallique ferreux
en déplacement continu après qu'il ait été nettoyé, à travers un bain d'électro-déposition
de zinc pour déposer un revêtement de zinc sur le fil, et ensuite à travers un bain
en fusion maintenu à une température d'environ 390 à environ 419°C comprenant une
majeure partie de zinc et une quantité d'aluminium suffisante pour réaliser dans le
bain de galvanisation un alliage eutectique ayant un point de fusion inférieur à celui
du zinc (par exemple environ 420°C) mais non inférieur au point de fusion de l'alliage
eutectique de zinc et d'aluminium contenant 5% en poids d'aluminium basé sur le poids
combiné de l'alliage de zinc et d'aluminium dans le bain pour réaliser un revêtement
de zinc et d'aluminium sur le fil. On utilisait jusqu'à présent des bains de galvanisation
à chaud à des températures bien plus élevées telles que des revêtements préalables
de zinc déjà présents sur le fil se trouvaient lavés et que les revêtements de zinc
fondu et des quantités relativement importantes d'aluminium, par exemple 5%, s'écoulaient
relativement rapidement du fil avant solidification, ayant pour résultats reconnus
des revêtements extrêmement minces n'ayant qu'une faible valeur sinon aucune.
[0015] La présente invention est basée sur la découverte que des épaisseurs notables d'un
revêtement de zinc et - d'environ 4 à environ 6% d'aluminium peuvent être appliqués
et solidifiés sur un fil métallique ferreux pour réaliser non seulement une protection
et donner un éclat argenté au fil mais également permettre l'étirage du fil à une
section transversale plus faible sans perte totale du revêtement ou sans sacrifier
la brillance ou la résistance à la corrosion après le recuit. Suivant un aspect préféré
de l'invention, un revêtement de zinc est tout d'abord appliqué par voie électrolytique
sur le fil afin de renforcer les propriétés de liaison pour une couche appliquée ensuite
de 4% à 6
1o d'aluminium-zinc. Cet aspect est extrêmement avantageux lorsqu'on doit galvaniser
des fils métalliques plus épais dans la plage d'environ 0,71 mm ou plus et fournit
une liaison plus solide même lorsque des fils métalliques plus minces doivent être
galvanisés. Il est bien connu que la liaison alliée formée par le procédé de trempage
à chaud dans le zinc est notablement ralentie et parfois arrêtée par l'aluminium qui
inhibe la réaction fer-zinc. Le revêtement préalable de zinc appliqué par le dispositif
électrolytique n'est pas notablement enlevé par dissolution lorsque le fil préalablement
revêtu est soumis au trempage à chaud, du fait que la température du bain de trempage
à chaud est maintenue au-dessous du point de fusion du zinc. Des épaisseurs relativement
notables sont obtenues en maintenant la température du bain de trempage à chaud au-dessous
du point de fusion du zinc, savoir environ 419,6°0, mais notablement au-dessus du
point de fusion du bain aluminium-zinc (par exemple environ 382°C pour un bain à 5%
Al-Zn) et ceci est basé en grande partie sur l'utilisation du point de fusion inférieur
de l'alliage eutectique de zinc et d'environ 5% d'aluminium qui est suffisamment inférieur
au point de fusion du zinc pour permettre l'application de l'alliage eutectique aluminium-zinc
au-dessous du point de fusion de ce dernier, de sorte que des revêtements de zinc
adhérant déjà au fil ne sont pas facilement enlevés.
[0016] En variante, l'application du revêtement préalable de zinc par voie électrolytique
avant le trempage à chaud dans l'alliage eutectique Al-Zn peut être supprimée, de
sorte qu'après nettoyage du fil on le fait directement dans le bain d'alliage eutectique
Al-Zn en fusion. La variante du procédé trouve un emploi en particulier pour les fils
minces, ayant par exemple un diamètre d'environ 0,71 mm ou moins, qui tendent à chauffer
plus rapidement jusqu'aux températures d'alliage fer-zinc que les fils plus épais.
Dans la variante, on fait passer le fil métallique après nettoyage dans le bain d'alliage
eutectique fer-zinc de la façon décrite plus haut. Pour favoriser une réaction limitée
d'alliage fer-zinc, on peut devoir élever la température du bain au-dessus de la plage
précisée dans le procédé préféré, c'est à dire jusqu'à environ 560°C ou plus. De plus
le temps de séjour dans le bain fondu peut être allongé pour contribuer à favoriser
un effet limité d'alliage fer-zinc. L'étendue de l'effet d'alliage fer-zinc est limitée
pour réaliser une liaison appropriée entre le revêtement de zinc et le fil métallique
afin de maintenir le revêtement sur le fil et n'est pas assez importante pour provoquer
une fragilisation du revêtement -qui provoquerait des difficultés à l'étirage et/ou
un aspect du fil déplaisant et rugueux.
[0017] L'invention est également basée sur l'utilisation de l'augmentation extrêmement importante
de la vitesse du fil après étirage et la grande vitesse de recuit, par exemple de
760 mètres par minute, sans rencontrer de problèmes de dévidage. La vitesse du fil
sortant d'une machine à étirer peut s'élever
jusqu'à cinq fois ou plus de cinq fois la vitesse du fil entrant dans la machine.
L'invention tire avantage de ces différences de vitesse en effectuant une galvanisation
avant l'étirage et en effectuant un recuit après cet étirage. Les impératifs temps-température
de la galvanisation au trempé à chaud, les limitations de chaleur en raison de la
résistance électrique d'un fil dans le procédé électrolytique, et les limitations
mécaniques de l'appareillage imposent ces vitesses plus lentes pour la galvanisation.
De même les vitesses de galvanisation plus lentes procurent un temps adéquat pour
que la réaction limitée d'alliage fer-zinc se produise dans la variante du procédé.
La réaction d'alliage fer-zinc dans le bain fondu est fonction du temps et de la-température.
Dans le cas du procédé préféré, un temps adéquat est nécessaire pour augmenter l'épaisseur
du revêtement d'alliage aluminium-zinc jusqu'au degré désiré. Dans les deux procédés
existe une considération de vitesse qui est due à la mécanique et à la dynamique du
système de galvanisation qui peut provoquer des vrillages et/ou une trop grande tension
du fil lorsqu'on utilise des vitesses excessivement élevées. Ainsi, après que le fil
ait été revêtu avec le revêtement d'alliage aluminium-zinc, avec ou sans un revêtement
préalable avec du zinc par voie électrolytique, il est étiré jusqu'à une section notablement
plus petite. Ensuite, le fil ferreuxétiré àfai- ble teneur de carbone se déplaçant
en continu subit un traitement de recuit à des températures d'environ 704°C ou plus
pendant une courte période de temps suffisante pour relâcher les contraintes imprimées
au fil par la phase d'étirage mais pas assez longue pour vaincre l'effet inhibiteur
de la teneur en aluminium dans le revêtement sur l'effet inhérent d'alliage fer-zinc
et contre l'oxydation. Ensuite, le fil recuit est trempé et emballé de la façon désirée.
Lors du trempage, on peut faire passer le fil dans une filière de polissage si le
bain de trempage est un lubrifiant ou après le trempage dans le procédé classique.
La filière de polissage peut avoir une dimension appropriée pour une réduction de
10% ou moins et sert à lisser et ainsi à rendre le revêtement encore plus brillant.
[0018] Avant d'appliquer le revêtement préalable de zinc ou le revêtement d'aluminium et
de zinc sur le fil, celui-ci doit être nettoyé de façon appropriée d'une façon quelconque
adéquate utilisée dans l'industrie de la galvanisation. Un moyen commode pour le nettoyage
est par exemple le nettoyant électrolytique sans contact contenant de 8 à 16% d'acide
sulfurique en volume et maintenu à une température d'environ 60°C ou moins. On fait
passer le fil par des électrodes qui le rendent alternativement cathodique et anodique.
L'effet électrolytique libère de l'hydrogène et de l'oxygène au niveau du fil. L'effet
de barbotage obtenu enlève les oxydes et les impuretés du fil. On peut utiliser tout
autre moyen approprié pour le nettoyage du fil.
[0019] On fait ensuite passer directement le fil dans une machine de placage de zinc par
voie électrolytique dans laquelle un revêtement de zinc est,appliqué au fil. Le transit
du fil du mécanisme de nettoyage à 1
1 appareil de revêtement électrolytique est suffisamment rapide pour éviter l'oxydation
de la surface du fil. On peut utiliser n'importe quel appareil approprié de placage
de zinc par voie électrolytique et un revêtement de zinc qui est à titre d'exemple
épais de 3 à 7 microns est appliqué sur la surface du fil, ce qui signifie que le
revêtement de zinc augmente le rayon global du fil de 3 à 7 microns supplémentaires
et augmente le diamètre global du double de cette quantité. La température du bain
électrolytique dans l'appareil de placage électrolytique peut varier de 30 à 70°C
et on peut utiliser des densités de courant de plus ou moins 1,08 ampère par centimètre
carré, compatibles avec la vitesse et le diamètre du fil. Le temps de séjour dans
le bain électrolytique varie en fonction de nombreux facteurs, tels que la température
du bain, le diamètre du fil, l'épaisseur désirée du revêtement, les densités de courant,
la concentration en ions zinc dans le bain et autres facteurs, dont les relations
sont bien connues dans la technique. A titre illustratif, des temps de séjour de 13
à 15 secondes sont appropriés pour un fil d'un diamètre de 0,69 mm pour obtenir un
revêtement de zinc d'une épaisseur appropriée avec environ 21,2 mètres de fil exposés
à l'électrolyte avec une vitesse de 98,8 mètres par minute.
[0020] Après l'application sur le fil d'un revêtement de zinc, par exemple d'une épaisseur
de 3 à 7 microns, le fil est soumis à un rinçage à l'eau pour en enlever par lavage
l'électrolyte résiduel et il est ensuite essuyé par de l'air pour enlever l'excès
d'eau. On le fait ensuite passer rapidement dans le bain de trempage à chaud contenant
l'alliage eutectique fondu aluminium-zinc contenant une quantité suffisante d'aluminium
pour réaliser un alliage eutectique ayant un point de fusion inférieur à celui du
zinc; l'alliage eutectique contient environ 4 à 6% d'aluminium et de préférence plus
préci- semment 5% d'aluminium. Le bain de trempage à chaud peut être d'une construction
quelconque appropriée et des équipements de différents types sont disponibles et/ou
sont décrits dans la technique antérieure. La température du bain de trempage à chaud
doit être maintenue dans la plage d'environ 390 à environ 418,8°C, afin d'assurer
l'application d'une épaisseur appropriée d'un revêtement d'aluminium-zinc sur le fil.
Le point de fusion des mé- langesà environ 4 à 6% d'aluminium et de zinc s'étend d'environ
388°C, qui est le point de fusion approximatif des mélanges aluminium-zinc à 4 à 6%,
jusqu'à environ 382°C qui est le point de fusion des mélanges aluminium-zinc à 5%
d'aluminium. Ces températures sont bien inférieures au point de fusion du zinc à peu
près pur qui est d'environ 419,6°C. On a trouvé que des températures supérieures à
382°C, et de préférence de 390°C et au-dessus sont appropriées pour maintenir le bain
de trempage à chaud à l'état fondu et que des températures inférieures à environ 418,8°C
sont suffisamment basses pour éviter une fusion ou une dissolution complète du zinc
déjà plaqué sur le fil. -Bien entendu on préfère des températures qui sont bien inférieures
au point de fusion du zinc tout en étant supérieures au point de fusion du mélange
eutectique d'aluminium et de zinc dans le bain à chaud. A titre d'exemple, l'épaisseur
du revêtement d'alliage eutectique aluminium-zinc appliqué dans le bain de trempage
à chaud est d'environ 3 à 7 microns, et de préférence d'environ 3 à 5 microns.
[0021] Le temps de séjour du fil métallique dans le bain de trempage à chaud dépend de nombreux
facteurs comprenant le diametre du fil à revêtir. Les fils plus épais nécessitent
normalement un temps plus long pour le démarrage de la réaction entre le zinc et le
fer qui fournit une liaison adéquate pour le revêtement. Cette considération serait
cependant secondaire dans les cas où un revêtement préalable de zinc électrolytique
a été appliqué au fil. Dans l'ensemble de temps de séjour du fil qui n'a pas été préalablement
revêtu est considérablement plus long que pour les fils préalablement revêtus dans
le bain d'alliage eutectique de trempage à chaud. Des fils non revêtus ne peuvent
être galvanisés beaucoup plus vite que 91 m/m tandis que pour des fils préalablement
revêtus onpeut atteindre 152 m/m. Les fils non revêtus doivent être soumis à des températures
bien plus élevées dans le bain à 5jl d'al-zn que dans un simple bain de zinc fondu
pour obtenir une liaison adéquate, par exemple un fil d'un diamètre d'environ 1,25
mm doit être soumis à une température d'environ 560°C pendant environ une seconde
pour obtenir une liaison adéquate avec l'alliage eutectique. Un temps inférieur impose
même des températures plus élevées. Lorsque le fil quitte le bain de trempage à chaud
d'aluminium-zinc, il est préférable de le faire passer à travers une filière de calibrage
ou une filière appropriée d'essuyage pour lisser le revêtement d'aluminium et de zinc
et maintenir un diamètre global uniforme du fil revêtu. A ce point le fil présenté
à la machine à étirer présente une peau externe douce de galvanisation qui facilite
l'étirage car elle agit comme un lubrifiant. Le procédé préféré est presque sinon
complètement dépourvu des alliages durs de fer et de zinc que l'on trouve dans la
galvanisation au trempé à chaud. Le substrat en zinc pur électrolytique dans le procédé
préféré rend le fil galvanisé supérieur à celui obtenu par le procédé de galvanisation
par une phase de trempage à chaud lorsqu'il est présenté à la machine
[0022] à étirer en raison du fait que le revêtement de zinc est doux, lubrifiant, résistant
à l'écaillement,
et la durée de vie de la filière est considérablement prolongée. Ces caractéristiques
diminuent l'usure et empêchent le zinc de s'accumuler dans la filière, ce qui pourrait
provoquer la rupture du fil pendant l'étirage.
[0023] Après être sorti du bain de trempage à chaud, on fait passer le fil revêtu immédiatement
dans un trempage à l'eau maintenu à température ambiante, afin de réduire rapidement
la température du fil revêtu et réd
uire ainsi et empêcher l'oxydation de la surface du revêtement. Après le trempage à
l'eau, le fil est soumis à l'action d'un essuyage à l'air pour le sécher.
[0024] On fait ensuite passer le fil dans une machine d'étirage d'un type quelconque approprié
dans laquelle sa section transversale est réduite. La réduction de la section transversale
peut varier jusqu'à une réduction de 95%, et de préférence de 65 à 90%. Le pourcentage
de réduction est mesuré en soustrayant la section transversale finale du fil après
étirage de sa section transversale initiale avant étirage, on divise la différence
par la section transversale initiale et on multiplie par 100. L'opération d'étirage
est effectuée à température ambiante bien que la température du fil augmente notablement
en raison du travail mécanique du fil. En fonction de la réduction totale, l'opération
d'étirage du fil augmente sa vitesse de façon extrêmement importante. Par exemple
la vitesse d'un fil ayant un diametre_de 1,9 mm étiré jusqu'à un diamètre de 0,695,
augmente depuis environ 100 à 103 m/m avant étirage jusqu'à environ 760 m/m après
étirage. Toutes les opérations effectuées avant l'étirage, savoir le nettoyage, le
placage électrolytique, le trempage à chaud et le trempage à l'eau sont toutes effectuées
à une vitesse d'environ 60 m/m ou moins jusqu'à environ 167 m/m ou plus. Toutes les
opérations subséquentes d'étirage sont effectuées à une vitesse d'environ 456 m/m
ou moins jusqu'à environ 760 m/m ou plus. Des vitesses normales d'entrée à une machine
à étirer, et par conséquent des vitesses de galvanisation s'élèvent jusqu'à 167 m/m
avec des vitesses de sortie ou de recuit pouvant s'élever jusqu'à environ 760 m/m
ou plus. Pendant l'étirage des contraintes importantes se développent dans le fil,
le rendant relativement plus fragile et moins ductile.
[0025] pour réaliser un produit encore plus utile, le, fil est ensuite recuit de telle sorte
que les revêtements aluminium-zinc ne sont pas notablement diminués ou détruits et
dans ces conditions le revêtement n'est pas rendu plus fragile ou plus faiblement
lié au fil par suite du fait que l'action d'alliage fer-zinc-aluminium a été excessivement
favorisée ou que dans ces conditions la surface du revêtement est oxydée ou autrement
affectée de façon nuisible. Lorsqu'on utilise le procédé de revêtement préalable par
électro-galvanisation, il y a suffisamment d'aluminium dans la couche superposée pour
diffuser à travers le zinc sous-jacent jusqu'à l'acier du substrat pour inhiber cette
croissance de l'alliage. L'opération de recuit doit par conséquent être effectuée
rapidement et dans des conditions telles que les contraintes soient relâchées et que
l'effet d'inhibition de la teneur en aluminium dans le revêtement ne soit pas suffisamment
surmontéepour rendre le revêtement fragile d'une façon indésirable en raison de l'action
d'alliage fer-zinc, ou pour lui donner un aspect sombre et rugueux, ou moins résistant
à la corrosion en raison de l'oxydation.
[0026] Bien que l'on puisse utiliser n'importe quel moyen approprié pour le recuit, qui
respecte les conditions ci-dessus, on a trouvé qu'un recuit par induction est extrêmement
utile et efficace pour obtenir les résultats désirés. Dans un agencement particulièrement
utile, on guide le fil revêtu dans le sens vertical en descendant à travers un bobinage
d'induction ayant descarac- téristiques appropriées pour chauffer le fil jusqu'à une
température de 649 à 815°C avec un temps de séjour d'environ 0,29 secondes ou moins
jusqu'à 0,
48 secondes ou plus. La disposition verticale du fil tend à éviter la formation d'une
section transversale en goutte d'eau due à l'écoulement du revêtement sous l'action
de la gravité et tend à conserver la configuration circulaire en section du fil.
[0027] Il est de plus extrêmement important d'éviter l'application de contraintes sur le
fil tandis que celui-ci se trouve est- chauffé pendant le recuit, afin d'éviter un
amincissement ou autres déformation du fil. Ceci est obtenu en disposant des cabestans
supérieur et inférieur au-dessus et au-dessous du bobinage d'induction. Avant de pénétrer
dans le bobinage d'induction, le fil est enroulé plusieurs fois autour du cabestan
supérieur pour empêcher l'application de forces quelconques depuis la direction amont.
En sortant du bobinage d'induction, le fil est enroulé plusieurs fois autour du cabestan
inférieur de sorte que toutes contraintes en aval sont empêchées d'affecter le fil
qui traverse le bobinage d'induction.
[0028] Après avoir quitté le bobinage d'induction, on fait passer le fil recuit immédiatement
dans un bain d'huile pour diminuer rapidement sa température afin d'empêcher l'oxydation.
Le cabestan inférieur précité peut lui-même être monté dans le bain d'huile. La température
du bain d'huile doit être maintenue à température ambiante pour obtenir un trempage
efficace. Un exemple caractéristique d'une réduction de la tension d'un fil serait
depuis environ 8.788 kg/cm
2 à environ 5.273 kgjcm
2. De plus une filière de polissage ou de finition peut être utilisée si on le désire
dans le bain d'huile afin de renforcer l'aspect de surface du fil galvanisé recuit
en diminuant le fil jusqu'à la dimension finale désirée et par lissage et re-distribution
du revêtement de façon uniforme autour du fil et pour retirer la plus grande partie
de l'huile résiduelle. Le fil est ensuite enroulé par un bloc stationnaire ou autre
organe ou appareil approprié pour enrouler le fil d'où on le laisse tomber sur la
tige d'un transporteur ou encore il peut être bobiné par une machine sur une bobine.
[0029] Au lieu de faire passer le fil dans un bain d'huile immédiatement après le recuit,
on peut le faire passer au lieu de cela dans un bain de trempage à l'eau et, ensuite
le fil peut être essuyé à l'air et on peut le faire passer dans une filière lubrifiante
après qu'il soit sorti de la cuve de trempage. La filière lubrifiée finit ou polit
le fil revêtu pour lisser le revêtement de façon uniforme autour du fil. On fait ensuite
passer le fil à un bloc stationnaire ou tout autre mécanisme approprié pour assurer
le bobinage ou emballer le fil de toute autre façon. Si on utilise une filière de
polissage, le pourcentage de réduction est normalement inférieur à 10%.
[0030] Le procédé suivant l'invention est applicable à une large plage de dimensions de
fils du N°34 (diamètre de 0,26 mm), ou plus fin, jusqu'au N°9 (3,76 mm de diamètre)
ou plus épais.Le système de calibrage qui est utilisé ici est celui du "Steel Wire
Gauge" qui est largement accepté dans l'industrie. Le procédé selon l'invention est
en particulier préféré pour galvaniser, étirer et recuire des fils minces, c'est à
dire du N°17 (diamètre 1,37 mm) ou plus fin en raison des avantages économiques importants
procurés par l'invention et de l'incapacité dans laquelle on se trouvait jusqu'à présent
de galvaniser du fil de métal par lots. Bien que le diamètre d'un fil N° 9 soit un
peu plus de quatorze fois le diamètre d'un fil N° 34, ce dernier (2.322 m/kg) est
plus de deux cent fois plus long par kilo que le fil N° 9 (11,42 m/kg). Le fil N°
17 (283 m/kg) représente seulement un tiers du diamètre d'un fil N° 9 mais est plus
de sept fois plus long. L'invention permet d'effectuer les opérations de déroulement,
de nettoyage et de galvanisation à des vitesses contrôlables, relativement faibles
pour assurer de meilleurs commandes de ces opérations tout en permettant en même temps
des cadences élevées de production du produit fini.
[0031] Le procédé suivant l'invention fournit des modules compacts indépendants qui peuvent
être nettoyés, galvanisés, étirés et recuits en une opération continue. Le procédé
classique nettoie et-dépose un revêtement porteur pour un étirage subséquent dans
un seul atelier. La seconde opération est l'étirage du fil. dans un autre atelier
. La troisième opération consiste en un traitement de recuit et de galvanisation dans
le mode continu dans encore un autre atelier. Le procédé suivant l'invention réduit
les trois opérations classiques en une seule opération continue. Il résulte de cette
invention des bénéfices certains en économie:
1- Les petites sociétés peuvent étirer
du fil de métal en raison du fait que les modules sont compacts. Ces petites sociétés
ne sont pas obligées aux économies à l'échelle de celles que font les grandes compagnies.
L'investissement est réduit.
2- Les déchets sont réduits en raison du fait que les opérations ne sont plus divisées
en trois opérations traditionnelles.
3- Les modules qui économisent l'espace peuvent être disposés et décentralisés au
lieu d'utilisation, économisant ainsi les frais de transport et de manutention. Les
utilisateurs de fils métalliques peuvent alors assurer eux même l'étirage. Les économies
réalisées sur les prix sont très importantes.
4- Le rendement du travail est augmenté du fait que les ouvriers sont plus motivés
s'ils sont responsables de la totalité de la fabrication du fil - de son nettoyage,
de sa galvanisation, de son étirage et de son recuit. Jusqu'à présent ces opérations
étaient séparées. De plus il faut moins de temps pour fabriquer un kilo de fil fini,
par exemple (1) un fil de métal d'un diamètre de 0,69 mm peut être complètement travaillé
en une opération continue pour produire un fil galvanisé, recuit, ayant un diamètre
de 0,254 mm environ 1,6 fois plus rapidement qu'avec les procédés traditionnels, et
(2) un fil d'un diamètre de 3,25 mm est étiré pour produire un fil d'un diamètre de
1,53 mm sur la même base environ 2,4 fois plus rapidement.
[0032] La résistance à la corrosion est renforcée par le procédé suivant l'invention à la
fois aux températures ambiantes et aux températures élevées par le revêtement à 5%
Al-Zn lorsqu'on le compare au zinc. Une surface de près de 5% Al-Zn est extrêmement
efficace contre la corrosion en atmosphères industrielles et d'eau salée ainsi que
dans les applications aux températures élevées. Dans un environnement du type industriel
d'eau salée, les courants relatifs de corrosion du zinc et du revêtement à 5% Al-Zn
sont de 4,3 milliampères par cm
2 et de 1,
8 milliampères par cm
2 respectivement. L'environnement était une solution de 0,1 N H
2SO
4 + 3,5% NaCL. Dans cet environnement le revêtement à 5% Al-Zn présentait une résistance
à la corrosion qui excédait celle du zinc d'environ 2,4 fois. Dans une solution à
3,5% de NaCL le courant de corrosion pour du zinc pur était de 1,243 ma/cm2; pour
un revêtement à 5% Al-
Zn il était de 0,380 ma/cm2. Le facteur de résistance à la corrosion du revêtement
à 5% Al-Zn était 3,27 fois plus élevé que celui du revêtement de zinc pur dans cet
environnement d'eau salée. Dans une solution de 0,1 N H
2SO
4 le courant de corrosion pour le revêtement de zinc pur était de
4,6 ma/cm
2 par opposition à 3,1 ma pour un revêtement à 5% Al-Zn. Le revêtement à 5% Al-Zn était
1,48 fois plus résistant à la corrosion que le zinc pur dans cet environnement acide.
[0033] On a en outre obtenu grâce à l'invention une meilleurs résistance à la corrosion
aux températures élevées. La destruction complète du zinc aux températures de recuit
a été observée; cependant le revêtement à 5% Al-Zn résistait à des températures au
voisinage de 760°C pendant de courtes périodes.
[0034] Description d'un mode de réalisation particulier.
[0035] On a représenté schématiquement à la Fig.unique les différentes phases de la mise
en oeuvre du procédé suivant l'invention. Les parties représentées sont données seulement
à titre d'exemples et ne doivent pas être entendues comme limitatives du fait que
les différentes phases peuvent être effectuées au moyen d'appareils quelconques, tels
que les appareils classiques bien connus dans la technique du traitement et de la
manutention du fil métallique.
EXEMPLE
[0036] Le fil 12 se déplace à partir de la bobine débitrice 10 à une vitesse d'environ 150
mètres par minute dans l'appareil 14 à étirer. Lorsque le fil est réduit par étirage
dans l'appareil 14 d'un diamètre de 1,32 mm à un diamètre de 0,56 mm, le fil s'allonge
avec une augmentation consécutive de vitesse. Il se produit une réduction totale de
82% de la section transversale du fil. Lorsque le fil étiré 12 sort de l'appareil
14, il se déplace à environ 700 mètres par minute et continue à cette vitesse jusqu'à
ce qu'il soit enroulé sur le support stationnaire 16 et tombe sur la tige du support
18, enroulé.
[0037] Dans un dispositif électrolytique 20 de nettoyage sans contact, le fil effectue des
passages multiples à travers un bain acide 22, dans lequel sont disposés des rouleaux
26 et 24 non conducteurs autour desquels passe le fil 12 de façon alternée pour effectuer
des passages suffisants pour un nettoyage adéquat du fil. Le fil 12 est alors rendu
alternativement cathodique et anodique. Lorsqu'il passe sur l'électrode positive,
le fil devient cathodique. Lorsqu'il passe sur l'électrode négative, le fil devient
anodique, sortant finalement du bain dans le mode anodique. L'action de frottement
de l'hydrogène et de l'oxygène qui sont libérés sur le fil cathodique passant autour
du rouleau 26 et sur le fil anodique passant autour du rouleau 24 respectivement est
bien connue ainsi que les effets de répulsion vis à vis des impuretés sur le fil cathodique
passant autour du rouleau 26 et contre les particules métalliques sur le fil anodique
passant autour du rouleau 2
4. Le bain préféré 22 contient approximativement 8% en volume d'acide sulfurique et
agit à une température d'environ 60° et avec un pH inférieur à 2.
[0038] Après son nettoyage le fil 12 entre dans l'app
a- reil 2
8 de placage électrolytique en passant sur un rouleau contacteur 30 en descendant dans
l'électrolyte
32 de ZnS0
4 et en passant autour d'un premier rouleau 34 non conducteur puis autour d'un second
rouleau non conducteur 36 et revient sur le rouleau contacteur
30. Une anode 38 en zinc est disposée dans l'électrolyte 32 au sulfate de zinc afin
de recompléter de façon continue le bain en ions zinc et le fil sert de cathode par
l'application qui lui est faite d'une charge négative par le rouleaù contacteur 30.
Le fil 12 continue son trajet, en effectuant des passages multiples dans la mesure
nécessaire pour recevoir un placage d'environ
3 à environ 7 microns et de façon caractéristique d'environ 3 à environ 5 microns,
de zinc électrolytique sur la surface du fil, augmentant ainsi le rayon de celui-ci
d'environ 5 à environ 7 microns et de façon caractéristique d'environ 3 à environ
5 microns. L'électrolyte préféré contient environ 90 à 120 grammes de zinc métal sous
la forme de sulfate de zinc par litre d'eau et environ 150 à 165 grammes de H
2SO
4 par litre d'eau. Le bain agit dans une plage de températures de 30 à 70°C. La densité
de courant est supérieure à 1,08 ampères/cm
2et circule à environ 1,29 ampères/cm
2 avec un temps de placage de 8 à 9 secondes pour atteindre environ 5 microns d'épaisseur
de revêtement de zinc électrolytique sur la surface du fil, c'est à dire qu'on augmente
son rayon d'environ 5 microns. En quittant le rouleau contacteur 30, le fil 12 est
rincé à l'eau et essuyé à l'air. En sortant de l'appareil 28 de placage électrolytique,
le fil 12 passe dans un bain 40 de trempage à chaud de zinc fondu contenant environ
5% d'aluminium sur la base des poids combinés de l'aluminium et du zinc et reçoit
une couche de revêtement supplémentaire de 0,5% Al-Zn. Le temps de séjour du fil 12
dans le bain 40 s'échelonne d'un peu plus d'une seconde à moins d'une seconde et le
bain 40 est maintenu à une température comprise dans la plage de 390 à 418°C. Le fil
12 sort du bain 40 en traversant une filière 42 de mise à dimension ou un organe d'essuyage
approprié qui permet une augmentation d'épaisseur due au revêtement supplémentaire
à 5% Al-Zn d'environ 2 a environ 4 microns sur la surface du fil suivant la dimension
de la filière 42. L'épaisseur cumulative du revêtement de zinc électrolytique et du
revêtement supplémentaire à 5% d'aluminium-zinc est de façon caractéristique d'environ
5 à 7 microns (c'est à dire sur le rayon du fil). Cette épaisseur cumulative ainsi
que l'épaisseur de la couche de substrat électrolytique et la couche supérieure peuvent
être adaptées pour convenir aux désirs particuliers de l'opérateur, au-dessus de la
plage d'épaisseurs donnée ci-dessus, au-dessous de cette plage ou dans celle-ci par
une commande du rapport temps/densité du courant dans le bain d'électrolyte 28, de
la température du bain 40 de trempage ainsi que du temps de séjour dans le bain 40,
et le diamètre du trou de la filière 42 de mise à dimension ou d'essuyage.
[0039] Après le bain 40, le fil passe dans le bain de trempage 44 à l'eau qui est maintenu
à température ambiante pour solidifier rapidement le revêtement aluminium-zinc et
empêcher l'oxydation due à la température élevée. Après être sorti du bain de trempage
44 à l'eau il est soumis à un essuyage à l'air.
[0040] L'appareil 14 à étirer le fil diminue le fil 12 jusqu'à une dimension qui est d'environ
5 à 10% supérieure à la dimension désirée du fil fini. Le fil sort de l'appareil 14
à étirer et monte à environ 4,5 mètres au-dessus du sol et autour d'un cabestan 46
avec des spires appropriées pour empêcher une tension trop grande dans le fil entre
le cabestan 46 et le cabestan 48 situé au-dessous de celui-ci. Le fil 12 descend à
travers un bobinage d'induction 50 en moins d'une seconde, atteignant environ 760°Cet
subissant un traitement de recuit. A cette température il ne présente qu'une très
faible résistance à la traction et la traction entre les cabestans 46 et 48 est réduite
au minimum par les spires multiples formées autour de chaque cabestan. Le fil effectue
plusieurs tours autour du cabestan 48 situé dans le bain d'huile 52 afin d'empêcher
la transmission d'une tension excessive en retour dans le brin de fil 12 situé entre
les cabestants 46 et 48.
[0041] Le bain d'huile 52 est maintenu à température ambiante et sert de bain de trempage
pour réduire la température du fil à la température ambiante et sert également de
lubrifiant de filière pour la filière de polissage 54 située également dans le bain
d'huile 52. Cette filière 54 sert non seulement à réduire la dimension du fil 12 à
la dimension finale désirée, mais également à le lisser et à répartir le revêtement
d'une façon plus uniforme autour du fil. En raison du recuit il peut se produire quelques
rugosités et inégalités de répartition du revêtement. Au lieu du bain de trempage
d'huile 52 on pourrait utiliser un bain de trempage à l'eau avec un essuyage à l'air
et une filière de lubrification située entre le réservoir d'eau de trempage et le
bloc stationnaire 16 ou le dispositif d'enroulement.
[0042] Le fil fini est enroulé sur un bloc stationnaire 16 (ou sur une machine à bobiner
pour les fils très fins), qui est un élément disponible dans le commerce et tombe
par gravité sur la tige du support 18.
[0043] Le procédé et l'appareil décrits ci-dessus sont également utiles avec certaines modifications
pour la fabrication de fil revêtu de laiton. Dans le traitement de revêtement de laiton,
le bain de zinc électrolytique précité est précédé d'un bain de placage de cuivre
pour réaliser un placage de cuivre sur le fil avant la phase (a) du procédé préféré.
Ainsi le fil revêtu de cuivre est plaqué de zinc par voie électrolytique et est ensuite
soumis aux phases restantes du procédé préféré comme décrit plus haut, c'est à dire,
(b) il traverse un bain fondu contenant l'alliage eutectique aluminium-zinc pour appliquer
un revêtement de l'alliage aluminium-zinc sur le fil revêtu de cuivre qui est alors
(c) étiré jusqu'à une section transversale inférieure et ensuite (d) recuit à une
température pouvant s'élever jusqu'à 760°. Après le recuit, le fil prend un aspect
de laiton brillant et est ensuite (e) trempé. Un avantage de cette variante est qu'aucune
atmosphère protectrice spéciale n'est nécessaire pour éviter une oxydation inesthétique.
En outre du fait que le zinc n'est pas détruit comme il le serait s'il n'était pas
protégé, par l'alliage eutectique aluminium-zinc, la diffusion du cuivre et du zinc
s'effectue pendant le recuit, produisant un revêtement de laiton.
[0044] Les procédés décrits ci-dessus comprenant le procédé préféré ou la variante peuvent
être utilisés pour produire un "fil recuit noir" qui est utile dans certaines applications.
Dans ce cas, les bains de galvanisation, c'est à dire le bain de zinc électrolytique
et le bain d'alliage eutectique aluminium-zinc sont remplacés par un bain acqueux
de sulfate de cuivre qui peut également contenir de l'étain, par exemple jusqu'à 8%
en poids basé sur le poids de cuivre si on le désire pour faciliter le placage du
cuivre sur le fil. Pendant le passage à travers le bain de sulfate de cuivre le fil
est revêtu de cuivre qui assure la lubrification pour l'opération d'étirage (c) et
qui donne à la surface du fil une couleur noire uniforme attirante après le placage
de cuivre et le fil étiré est recuit dans la phase (d).
[0045] Le fil est trempé dans des solutions de passage au noir qui sont disponibles dans
le commerce, telles que des composés contenant du sélénium et du cuivre sous forme
légèrement acide afin de favoriser l'adhérence et améliorer la couleur. On pense que
le cuivre aide au noircissement de la couleur grise produite par le sélénium qui à
son tour se lie facilement à l'acier pour assurer une liaison métallique du cuivre
avec l'acier. Un essuyage supplémentaire de l'huile de lubrification ou de la cire
avec un colorant noir améliore encore la résistance à la corrosion, la couleur et
l'adhérence. Une huile ou une cire acryliques à base d'eau produit une surface noire
brillante ou, en variante, une pellicule sèche d'huile pouvant être enlevée à l'eau
produit une surface noire satisfaisante. Une lame d'air facilite l'enlèvement de l'eauproduisant
une pellicule sèche. La surface noire produite par le trempage est amorphe, permettant
à l'huile ou la cire de pénétrer jusqu'au substrat métallique,bloquant ainsi à l'intérieur
de la suie noire et améliorant également l'adhérence.
[0046] En variante les procédés de galvanisation décrits ci-dessus comprenant le procédé
préféré ou la variante peuvent être utilisés pour produire du fil recuit noir en utilisant
des solutions de noircissement disponibles dans le commerce et contenant du cuivre
ou du cuivre et du sélénium sous forme faiblement acide comme bain de trempage suivant
le recuit dans le bobinage d'induction, produisant ainsi la couleur noire désirée.
Le substrat est ainsi revêtu d'un alliage eutectique à 5% aluminium-zinc qui a pour
résultat un revêtement hautement résistant à la corrosion qui est préservé lorsqu'il
traverse le bobinage d'induction, produisant lorsqu'il est noirci au moyen du procédé
ci-dessus un fil métallique recuit noir très résistant à la corrosion en raison du
substrat de 5% d'aluminium-zinc très résistant à la corrosion au-dessous du revêtement
noir.
[0047] Les procédés et appareils décrits ci-dessus peuvent avoir des utilisations supplémentaires
et peuvent être modifiés par l'adjonction d'autres phases et d'autres procédés aux
phases et aux procédés décrits ci-dessus pour procurer des effets bénéfiques et former
des produits avantageux.
1- Procédé de galvanisation en continu à grande vitesse et de recuit d'un fil ferreux
à faible teneur de carbone se déplaçant en continu pour réaliser un fil plus ductile
et hautement résistant à la corrosion ayant un éclat brillant argenté, caractérisé
en ce que:
a) on fait passer le fil ferreux en déplacement continu après son nettoyage, à travers
un bain de revêtement de zinc par voie électrolytique pour déposer un revêtement de
zinc sur le fil,
b) on fait passer le fil revêtu de zinc à travers un bain d'un alliage eutectique
fondu d'aluminium et de zinc maintenu à une température d'environ 390 à environ 418,8°C
comprenant une majeure partie de zinc et une quantité d'aluminium suffisante pour
réaliser un alliage aluminium-zinc ayant un point de fusion inférieur à celui du zinc
et compris dans une plage d'environ 390 à environ 418,8°C pour former sur le fil un
revêtement don- tenant du zinc et de l'aluminium,
c) on étire le fil ferreux revêtu en mouvement continu pour diminuer sa section transversale,
d) on -recuit en continu le fil ferreux étiré se déplaçant en continu, à une température
supérieure au point de fusion du revêtement d'alliage zinc- aluminium-zinc pouvant
s'élever jusqu'à environ 760°C pendant une courte période de temps suffisante pour
relâcher les contraintes imprimées au fil par la phase d'étirage mais pas suffisamment
longue pourque l'action inhibitrice de la teneur en aluminium du revêtement sur l'effet
d'alliage fer-zinc et l'oxydation soit complètement surmontée, et
e) on trempe ensuite le fil recuit.
2- Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la quantité d'aluminium
présent dans le bain d'alliage eutectique fondu aluminium-zinc est d'environ 5% en
poids basé sur les poids combinés de l'aluminium et du zinc dans le bain.
3- Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la quantité d'aluminium
présent dans le bain d'alliage eutectique fondu aluminium-zinc est d'environ 4% à
environ 6% en poids basé sur les poids combinés de l'aluminium et du zinc dans le
bain.
4- Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce que ledit fil se déplace
à une vitesse d'environ 60 à environ 167 mètres par minute dans'les phases (a) et
(b) et se déplace avec une vitesse d'environ 456 à environ 760 mètres par minute après
avoir étiré en diminution de section dans la phase (c).
5- Procédé suivant la revendication 4, caractérisé en ce que l'épaisseur dudit revêtement
déposé sur le fil dans ledit bain électrolytique et ledit bain de zinc et d'aluminium-a
une épaisseur d'environ 5 à 8 microns.
6- Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce que ledit fil ferreux étiré
revêtu est soumis à un traitement de recuit pendant environ une seconde.
7- Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce que ledit traitement de recuit
est effectué par chauffage par induction.
8- Procédé suivant la revendication 7, caractérisé en ce que le fil se déplace verticalement
en descendant pendant ladite phase de recuit à une vitesse d'environ 456 à environ
760metres par minute.
9- Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce que ladite phase de trempage
est conduite dans un bain d'huile.
10- Procédé suivant la revendication 9, caractérisé en ce que l'on fait passer le
fil recuit à travers une filière de polissage dans ledit bain d'huile.
11- Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce que le fil revêtu est trempé
dans un bain d'eau après avoir traversé ledit bain fondu de zinc et d'aluminium.
12- Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce qu'après avoir traversé
ledit bain fondu le fil revêtu est trempé au moyen d'un liquide froid ou d'une pulvérisation
d'azote gazeux.
13- Procédé de galvanisation et de recuit en continu à grande vitesse d'un fil ferreux
à faible teneur de carbone en déplaçement continu pour produire un fil métallique
ductile ayant une résistance élevée à la corrosion et présentant un éclat brillant
argenté, caractérisé en ce que:
a) on fait passer ledit fil ferreux en déplacement continu, après nettoyage, à travers
un bain fondu maintenu à une température d'au moins environ 560°C et constitué d'une
majeure partie de zinc et d'une quantité d'aluminium suffisante pour réaliser un alliage
aluminium-zinc ayant un point de fusion inférieur à celui du zinc pour réaliser un
revêtement de zinc et d'aluminium sur le fil,
b) on étire le fil ferreux revêtu en déplacement continu jusqu'à une section transversale
inférieure,
c) on recuit en continu le fil étiré ferreux revêtu en déplacement continu à une température
supérieure au point de fusion du revêtement de zinc-aluminium-zinc jusqu"à une température
d'environ 760°C pendant une courte durée suffisante pour relâcher les contraintes
imprimées au fil par la phase d'étirage mais pas suffisamment longue pour que l'action
inhibitrice de la teneur en aluminium du revêtement sur l'effet d'alliage fer-zinc
et l'oxydation soit complètement surmontée et
d) on trempe ensuite le fil recuit.