(57) La présente invention concerne un procédé de dépôt chimique en phase vapeur d'halogénures,
pour réaliser un revêtement en carbures sur la surface de pièces métalliques devant
présenter une dureté élevée.
Elle a pour objet un procédé de revêtement chimique de la surface de pièces métalliques
conduisant à l'obtention de couches superficielles monophasées de carbures d'éléments
métalliques de la série suivante : silicium titane vanadium - chrome - zirconium -
niobium - hafnium - tantale et tungstène, ce procédé, qui ne comporte pas de nitruration
ionique préalable, étant constitué par un traitement de cémentation par voie gazeuse
d'halogénures d'un au moins des éléments métalliques précités, à des températures
comprises entre 800° et 1100°C, pendant des durées comprises entre 2 et 20 heures,
et étant caractérisé en ce que les halogénures des éléments métalliques précités sont
obtenus en utilisant un cément comprenant : l'un au moins des éléments précités d'apport,
soit sous forme de ferro-alliage, soit. à l'état pur sous forme métallique ; une addition
de chlorure ou de fluorure d'ammonium en proportion comprise entre 0,2 % et 1,5 %
en poids de la masse totale de cément : et une addition de carbone pulvérulent en
proportion comprise entre 0,1 et 1,5 % en poids de la masse totale du cément, l'atmosphère
utilisée étant constituée d'un gaz neutre, tel que l'argon par exemple.
L'invention, qui s'applique aussi bien, comme substrat, aux aciers de construction
qu'aux aciers à outils ou aux aciers inoxydables, est utilisable avantageusement en
matériel d'armement, en matériel de centrales nucléaires, pour résoudre des problèmes
de filage des alliages légers, pour améliorer la dureté d'outils de tranchage du bois,
etc ....
[0001] La présente invention concerne un procédé de dépôt chimique en phase vapeur d'halogénures,
pour réaliser un revêtement en carbures sur la surface de pièces métalliques devant
présenter une dureté élevée. Il s'agit ici de réaliser des revêtements durs composés
de carbures d'un ou de plusieurs éléments de la série suivante : silicium - titane
- vanadium - chrome - zirconium - niobium - hafnium - tantale - tungstène, appartenant
tous aux groupes IVa, Va et VIa de la classification périodique des éléments. Dans
ce qui suit, l'ensemble des éléments de la série mentionnée ci-dessus limitativement
sera conventionnellement désigné par : "les métaux concernés".
[0002] Les carbures des métaux concernés sont connus pour leur très grande dureté et leur
grande stabilité chimique, ce qui leur confère de bonnes propriétés de résistance
au frottement, à l'usure et à la corrosion. Dans le cas où les pièces mécaniques.
sont très sollicitées à la chaleur, ces revêtements de carbures peuvent constituer
d'excellentes barrières thermiques et entrainer une augmentation sensible de la longévité
des matériaux.
[0003] Il existe de nombreux procédés pour le revêtement des surfaces métalliques de pièces
mécaniques en aciers ou en alliages métalliques par dé- pδt chimique d'un métal d'apport
en phase vapeur ; ces procédés utilisent pour la plupart un halogénure du métal d'apport
à l'état gazeux, à des températures comprises entre 700 et 1100°C, et l'apport de
métal se fait suivant deux réactions distinctes :
- une réaction d'échange entre l'halogénure du métal d'apport et le fer, le nickel
ou le cobalt qui constituent les éléments d'alliage essentiels des pièces mécaniques
traitées suivant ce procédé.
- une réaction de réduction de ces mêmes halogénures par l'hydrogène utilisé assez
souvent comme gaz porteur.
[0004] Ces réactions sont souvent facilitées par l'utilisation d'une pression inférieure
à la pression atmosphérique comprise entre 50 et 500 Torr.
[0005] L'utilisation d'atmosphères réactives contenant des pourcentages en volume contrôlés
d'hydrocarbures gazeux ou d'ammoniac permet de réaliser de la même façon, sur la surface
des matériaux métalliques, des revêtements de composés inorganiques tels que des carbures
ou des nitrures.
[0006] Les procédés connus permettant de réaliser en phase vapeur ces composés nécessitent
des appareillages coûteux et entraînent des difficultés dans l'obtention de revêtements
homogènes sur des pièces de forme compliquée ou à l'intérieur d'alésages.
[0007] Cette difficulté peut être cernée en utilisant une technique maintenant bien connue.
L'obtention de la vapeur métallique est. réalisée par action d'un halogénure, par
exemple le chlorure ou le fluorure d'ammonium, sur un cément pulvérulent constitué
par l'élément à déposer, sous forme de métal ou de ferro-alliage (chrome ou ferro-chrome
lorsqu'il s'agit d'une chromisation, par exemple).
[0008] L'intérêt de ce procédé réside dans l'obtention d'une vapeur métallique homogène,
à condition que le cément soit en contact ou à une distance donnée, mais relativement
faible et constante, des pièces à revêtir.
[0009] Deux titres de propriété industrielle antérieurs (brevet français n° 78-30308, ou
2.439.824, du 25 Octobre 1978 et son certificat d'addition n° 80-11950, ou 2.483.468
du 29 Mai 1980) ont décrit des perfectionnements apportés à cette technique dans le
cas de la chromisation : il s'agit de l'obtention sur des matériaux métalliques de
couches monophasées de carbures ou de carbonitrures de chrome du type Cr
2 (C, N) à l'aide d'un traitement séquencé comprenant :
- une première phase de nitruration ionique à une température comprise entre 450 et
650°C dans des conditions opératoires permettant de réaliser des couches de diffusion
d'azote seules.
- une deuxième phase de chromisation s'inspirant de la technique précédemment connue,
appliquée à des températures comprises entre 850° et 1100°C, mais dans laquelle le
cément utilisé est de préférence un ferro-chrome de granulométrie comprise entre 0,5
et 4 mm, de teneur en chrome comprise entre 50 et 75 % et de teneur en carbone comprise
entre 1 et 3 X, sans liant alumineux ni magnésien, avec un pourcentage d'halogénure
d'ammonium (fluorure ou chlorure en l'occurence) compris entre 0,4 et 1,5 X.
- une troisième phase de traitement thermique approprié.
[0010] L'utilisation de cette technique, maintenant bien connue, d'un dépôt en phase vapeur
par action d'un halogénure métallique obtenu à partir d'un halogénure d'ammonium et
d'un ferro-alliage du métal concerné, permet de réaliser des couches de carbures par
réaction superficielle entre l'élément métallique apporté par la vapeur à haute température
et le carbone qui rétrodiffuse depuis l'intérieur du matériau revêtu vers et jusqu'à
la surface.
[0011] Dans ces conditions, l'apport métallique est presque toujours trop important par
rapport à la quantité de carbone rétrodiffusé en surface, cela quelle que soit la
composition chimique du substrat à revêtir. Il peut en résulter plusieurs phénomènes
:
- la présence de porosités dans le revêtement, liée à une différence. entre la vitesse
de croissance de la couche et la vitesse de rétrodiffusion du carbone au travers de
cette même couche (effet Kirkendhal). Ces porosités sont plus nombreuses au voisinage
de l'interface couche-substrat.
- la formation de couches biphasées constituées, soit par plusieurs types de carbures
lorsque le diagramme d'équilibre entre le carbone et l'élément métallique d'apport
le permet (exemple : chrome, vanadium, tantale ...), soit par un type de carbures
et un alliage de diffusion entre l'élément métallique d'apport et le substrat.
- la formation, dans le cas de substrats d'aciers et pour les éléments d'apport très
avides de carbone (titane par exemple), d'une sous-couche décarburée dont le niveau
de résistance, après traitement thermique ultérieur, est plus faible que celui de
l'acier à coeur.
[0012] Ces trois phénomènes entratnent une diminution sensible des propriétés mécaniques
et de l'adhérence des revêtements.
[0013] Le but de la présente invention est d'éviter tous ces inconvénients par la réalisation
d'un revêtement de carbures monophasés, obtenus en modérant l'apport de l'élément
métallique du revêtement en fonction de la composition chimique du substrat, et en
assurant un apport supplémentaire de carbone dans la phase vapeur.
[0014] A cet effet, la présente invention a pour objet un procédé de revêtement chimique,
en phase vapeur d'halogénures, de la surface de pièces métalliques devant présenter
une dureté élevée, conduisant à l'obtention de couches superficielles monophasées
de carbures d'éléments métalliques de la série suivante : silicium - titane - vanadium
- chrome - zirconium - niobium hafnium - tantale et tungstène, ce procédé, qui ne
comporte pas de nitruration ionique préalable, étant constitué par un traitement de
cémentation par voie gazeuse d'halogénures d'un au moins des éléments métalliques
précités, à des températures comprises entre 800° et 1100°C, pendant des durées comprises
entre 2 et 20 heures, et étant caractérisé en ce que les halogénures des éléments
métalliques précités sont obtenus en utilisant un cément comprenant : l'un au moins
des éléments précités d'apport, soit sous forme de ferro-alliage; soit à l'état pur
sous forme métallique ; une addition de chlorure ou de fluorure d'ammonium en proportion
comprise entre 0,2 X et 1,5 % en poids de la masse totale de cément ; et une addition
de carbone pulvérulent en proportion comprise entre 0,1 et 1,5 % en poids de la masse
totale du cément, l'atmosphère utilisée étant constituée d'un gaz neutre, tel que
l'argon, par exemple.
[0015] La présente invention peut s'appliquer en utilisant un cément comprenant pour sa
partie métallique soit un seul des éléments précités d'apport, soit deux d'entre eux,
tels que, par exemple, le chrome et le titane, ou le chrome et le vanadium, soit même
davantage.
[0016] L'invention a aussi pour objet l'ajustement précis de la proportion de carbone pulvérulent
du cément, toujours comprise entre 0,1 et 1,5 X en poids de la masse totale de ce
cément, à la composition chimique du substrat à revêtir, et à l'épaisseur visée pour
la couche de carbures à réaliser dans un temps donné.
[0017] L'avantage principal de l'invention est de permettre d'obtenir des revêtements de
carbures métalliques monophasés, exempts de porosité, et sans décarburation du substrat
métallique, parce que le carbone apporté par le cément entraine la diminution ou même
la suppression de la rétrodiffusion vers la surface du carbone contenu dans la pièce
à revêtir.
[0018] En fait, le carbone en provenance du cément agit de deux manières :
(a) D'une part, par l'intermédiaire de la phase vapeur au sein de laquelle les fines
particules de carbone se trouvent en suspension, ce carbone, en se déposant à la surface
de la pièce à revêtir et en la cémentant, freine et limite l'apport du métal concerné
;
(b) D'autre part, à la surface de la pièce à revêtir ou substrat, ce carbone participe
in situ à la formation du revêtement de carbures, limitant ou éliminant l'intervention,
par rétrodiffusion, du carbone contenu dans les couches plus profondes du substrat.
[0019] Afin de bien faire comprendre l'invention, on va décrire ci-après, à titre d'exemples
non limitatifs, deux modes de réalisation du procédé selon l'invention, l'un pour
former une couche de carbure de titane TiC, l'autre pour former une couche de carbure
de vanadium VC.
[0020] Premier mode - Formation de carbures de titane TiC monophasés.
[0021] Dans ce cas, le cément destiné à former la phase vapeur à haute température est constitué
par des copeaux de titane métal de dimensions maximales comprises entre 5 et 15 millimètres
auxquels sont ajoutés une poudre de chlorure d'ammonium en proportion comprise entre
0,3 et 0,7 % et une poudre de carbone en proportion comprise entre 0;7 et 1,3 X. Le
gaz porteur utilisé est un gaz neutre, par exemple l'argon, qui se trouve à la pression
atmosphérique. La température à laquelle sont portées les pièces est comprise entre
900 et 950°C. Pour éviter tout phénomène de corrosion localisée, les pièces sont maintenues
en dehors du cément et à une distance de ce dernier comprise entree 5 et 15 millimètres.
La durée du traitement est comprise entre 2 et 20 heures suivant l'épaisseur de la
couche à réaliser.
[0022] Pour permettre de maintenir à une distance convenable (5 à 15 millimètres) le cément
de la surface à revêtir, ce dernier est disposé dans un montage réalisé par soudage
de treillis métalliques qui entourent la pièce à traiter.
[0023] Dans ces conditions, on obtient des revêtements de carbure de titane monophasés,
exempts de porosités et sans décarburation du substrat métallique. L'épaisseur du
revêtement dépend du temps de traitement et de la teneur en carbone et en éléments
carburigènes du substrat : à titre d'exemple, après un traitement de 3 heures à 940°C,
la couche de carbure TiC atteint :
- 10 micromètres dans le cas d'un acier XC90, c'est-à-dire : acier fin à 0,9% C. -
- 5 micromètres dans le cas d'un acier Z 160 CDV 12, c'est-à-dire : acier fortement
allié, à 1,60 X C, à 12 % Cr, 0,90 % Mo et 0,90 % V.
- 7 micromètres dans le cas d'un acier 32 CDV 13, c'est-à-dire : acier faiblement
allié, à 0,32 % C, à 3,25 % Cr, 1 % Mo et 0,2 % V.
[0024] Les pièces ainsi traitées sont ensuite extraites du dispositif de cémentation pour
subir un traitement thermique approprié, de type connu.
[0025] Deuxième mode - Formation de carbures de vanadium VC monophasés.
[0026] Dans ce cas, le cément destiné à former la phase vapeur à haute température est constitué
par du ferrovanadium contenant entre 80 et 85 X en poids de vanadium, dont la granulométrie
est comprise entre 0,5 et 5mm, auxquels sont ajoutés une poudre de chlorure d'ammonium
en proportion comprise entre 0,8 et 1,2 X, et une poudre de carbone en proportion
comprise entre 0,1 et 0,5 X. Le gaz porteur utilisé est un gaz neutre, par exemple
l'argon, à la pression atmosphérique. La température à laquelle sont portées les pièces
est comprise entre 900° et 950°C. Pour éviter tout phénomène de corrosion localisée,
les pièces sont maintenues en dehors du cément et à une distance de ce dernier comprise
entre 2 et 10 millimètres. La durée du traitement est comprise entre 2 et 20 heures.
[0027] Le dispositif utilisé pour réaliser le revêtement est le même que celui qui a été
décrit dans l'exemple précédent.
[0028] Après cémentation, les pièces sont soumises à un traitement thermique approprié.
[0029] Dans ces conditions, on obtient des revêtements de carbures de vanadium monophasés,
exempts de porosités et sans décarburation du substrat métallique. L'épaisseur du
revêtement dépend du temps de traitement et de la teneur en carbone et en éléments
carburigènes du substrat : à titre d'exemple, après un traitement de 15 heures à 920°C,
la couche de carbure VC atteint :
- 20 micromètres dans le cas d'un acier XC 90, c'est-à-dire : acier fin à 0,9 % C.
-10 micromètres dans le cas d'un acier Z 160 CDV 12, c'est-à-dire : acier fortement
allié, à 1,60 X C, 12 X Cr, 0,9 % Mo et 0,9 % V.
- 12 micromètres dans le cas d'un acier 35 CD 4, c'est-à-dire : acier faiblement allié
à 0,35 % C, 1 % Cr et 0,22 % Mo.
[0030] L'invention peut recevoir de nombreuses applications, par exemple en matériel d'armement,
en matériel de centrales nucléaires, pour résoudre des problèmes de filage des alliages
légers, pour améliorer la dureté d'outils de tranchage du bois.
[0031] Elle s'applique aussi bien, tomme substrat, aux aciers de construction, qu'aux aciers
à outils ou aux aciers inoxyables.
[0032] Il est bien entendu que l'on peut, sans sortir du cadre de l'invention, imaginer
des variantes et perfectionnements de détails, de même qu'envisager l'emploi de moyens
équivalents.
1.- Procédé de revêtement chimique, en phase vapeur d'halogénures, de la surface de
pièces métalliques devant présenter une dureté élevée, conduisant à l'obtention de
couches superficielles monophasées de carbures d'éléments métalliques de la série
suivante : silicium, titane, vanadium, chrome, zirconium, niobium, hafnium, tantale
et tungstène, ce procédé, qui ne comporte pas de nitruration ionique préalable, étant
constitué par un traitement de cémentation par voie gazeuse d'halogénures d'un au
moins des éléments métalliques précités, à des températures comprises entre 800° et
1100°C, pendant des durées comprises entre 2 et 20 heures, caractérisé en ce que les
halogénures des éléments métalliques précités sont obtenus en utilisant un cément
comprenant : l'un au moins des éléments métalliques d'apport précités, soit sous forme
de ferro-alliage, soit à l'état techniquement pur sous forme métallique ; une addition
de chlorure ou de fluorure d'ammonium en proportion comprise entre 0,2 % et 1,5 %
en poids de la masse. totale de cément ; et une addition de carbone pulvérulent en
proportion comprise entre 0,1 X et 1,5 X en poids de la masse totale du cément, l'atmosphère
utilisée étant constituée d'un gaz neutre.
2.- Procédé de revêtement suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le cément
qui donne naissance aux halogénures métalliques comprend dans sa partie métallique
plusieurs des éléments d'apport précités, soit sous la forme d'un mélange de ferro-alliages
de natures différentes, soit sous la forme d'un mélange de divers éléments métalliques
à l'état techniquement pur.
3.- Procédé de revêtement selon l'une quelconque des revendications 1 et 2,
caractérisé par un ajustement précis de la proportion de carbone pulvérulent du cément,
à la fois à la composition chimique de la surface métallique à revêtir et à l'épaisseur
visée pour la couche de carbures à réaliser dans un temps donné.
4.- Procédé de revêtement chimique selon la revendication 1, dans lequel le revêtement
de la surface des pièces métalliques à revêtir est constitué de carbures de titane,
caractérisé en ce que le cément qui donne naissance aux chlorures métalliques est
constitué par : des copeaux de titane métallique de dimensions maximales comprises
entre 5 et 15 millimètres ; une addition de poudre de chlorure d'ammonium en proportion
comprise entre 0,3 et 0,7 % en poids de la masse totale du cément ; et une addition
de poudre de carbone en proportion comprise entre 0,7 et 1,3 % en poids de la masse
totale du cément ; la distance entre le cément et les pièces à revêtir étant comprise
entre 5 et 15 millimètres, et la température de traitement étant comprise entre 900°et
950°C.
5.- Procédé de revêtement chimique selon la revendication 1, dans lequel le revêtement
de la surface des pièces métalliques à revêtir est constitué de carbures de vanadium,
caractérisé en ce que le cément qui donne naissance aux chlorures métalliques est
constitué par : du ferro-vanadium contenant entre 80 % et 85 % en poids de vanadium,
en une granulométrie comprise entre 0,5 et 5 millimètres ; une addition de poudre
de chlorure d'ammonium en proportion comprise entre 0,8 et 1,2 % en poids de la masse
totale du cément ; et une addition de poudre de carbone en proportion comprise entre
0,1 % et 0,5 % en poids de la masse totale du cément ; la distance entre le cément
et les pièces à revêtir étant comprise entre 2 et 10 millimètres, et la température
de traitement étant comprise entre 900° et 950°C.