[0001] La présente invention concerne les carburateurs pour moteur à combustion interne
du genre de ceux qui comportent un circuit principal de jaillissement de combustible
débouchant au col d'un venturi placé dans le conduit d'admission, un circuit de ralenti
et de marche à faible charge débouchant dans le conduit d'admission en aval d'un organe
d'étranglement commandé par le conducteur et un dispositif d'enrichissement pour amener
au conduit d'admission un complément de combustible lors de certaines phases de fonctionnement
d'un moteur alimenté par le carburateur, dispositif muni d'une électrovanne de réglage
alimentée par un circuit électronique sensible à au moins un paramètre de fonctionnement
du moteur et capable de fournir des impulsions de commande de rapport cyclique variable.
[0002] Parmi les carburateurs de ce type, on peut notamment citer celui décrit dans la demande
de brevet FR-A-2 419 403. Le dispositif d'enrichissement, prévu pour débiter du combustible
à la fois dans le venturi et dans un canal d'air du circuit de ralenti,est commandé
par un circuit électronique destiné à amener le mélange air/essence fourni au moteur
à la composition stoechiométrique. On résoud ainsi les problèmes de fonctionnement
du moteur en régime permanent, aussi bien à forte charge qu'à faible charge. Mais
il n'est pas possible de faire fonctionner correctement un moteur en lui fournissant,
à tous les régimes, un mélange stoechiométrique d'air et d'essence. Certaines phases
de fonctionnement, telles que l'accélération, la marche à froid ou la pleine charge,
rendent nécessaire ou au moins souhaitable d'alimenter le moteur en mélange riche.
Pour atteindre ce résultat, on a généralement prévu jusqu'ici des circuits indépendants
pour remplir diverses fonctions. Mais il est difficile de commander de façon simple
le débit de combustible fourni par les divers circuits pour que la composition et
la quantité de mélange fourni au moteur à tous les régimes soient satisfaisantes.
[0003] La présente invention vise à fournir un carburateur répondant mieux que ceux antérieurement
connus aux exigences de la pratique, notamment en ce qu'il permet de régler de façon
satisfaisante la richesse du mélange fourni au moteur, à tous les régimes en n'utilisant
que des moyens simples.
[0004] Dans ce but, l'invention propose notamment un carburateur du genre ci-dessus défini,
caractérisé notamment en ce qu'il comporte une pompe de reprise munie d'un conduit
d'admission équipé d'un clapet anti-retour et d'un conduit de refoulement alimentant
le conduit d'admission et le circuit de ralenti en combustible, sur lequel est interposée
ladite électrovanne, la pompe étant prévue pour que la dépression qui règne dans le
conduit d'admission soit capable d'aspirer du combustible à travers la pompe.
[0005] Dans un mode avantageux de réalisation de l'invention, le conduit de refoulement
de la pompe débouche dans le conduit d'admission, à proximité du col du venturi, par
l'intermédiaire de deux passages coaxiaux séparés par une chambre communiquant avec
le circuit de ralenti du carburateur, qui ne comporte pas d'autre alimentation en
combustible que la pompe d'accélération.
[0006] Pour qu'une panne du circuit électronique se traduise par un fonctionnement dégradé,
mais encore acceptable, du carburateur et non pas par une quasi impossibilité de mettre
en marche le moteur et de le faire fonctionner à froid, l'électrovanne est avantageusement
du type ouvert au repos. Pour éviter un risque d'auto-allumage lors de l'arrêt du
moteur, il y a intérêt à munir le circuit électronique d'une temporisation qui maintient
l'électrovanne fermée pendant un intervalle de temps déterminé après coupure de l'allumage.
Ce même circuit peut être prévu pour couper l'arrivée de combustible du moteur lors
du fonctionnement en décélération, c'est-à-dire lorsque le moteur tourne au-delà d'une
vitesse prédéterminée alors que le papillon est en position d'ouverture minimale.
[0007] On voit que l'invention permet de réduire à 1 le nombre d'électrovannes requis pour
remplir plusieurs fonctions de nature très différente, ce qui constitue une simplification
très notable par rapport aux solutions antérieurement proposées.
[0008] Par ailleurs, l'invention permet d'utiliser une pompe d'accélération commandée par
dépression, c'est-à-dire beaucoup plus simple qu'une pompe commandée par une tringlerie
mécanique à partir de l'organe d'étranglement principal. On sait que les pompes d'accélération
commandées par dépression -ont- été abandonnées pratiquement à l'heure actuelle par
suite de leur grave inconvénient : lors de l'arrêt du moteur, la pompe d'accélération
injecte son contenu dans le conduit d'admission. Cet inconvénient est écarté, dans
un mode particulier de mise en oeuvre de l'invention, en prévoyant un orifice étroit
de communication entre la chambre de refoulement de la pompe d'accélération et la
cuve à niveau constant qui l'alimente. L'électrovanne restant fermée pendant un intervalle
de temps déterminé après coupure de l'allumage, le compartiment de refoulement de
la pompe d'accélération se vide dans la cuve à niveau constant.
[0009] L'invention est susceptible d'être appliquée à des carburateurs très différents,
et notamment aux carburateurs dits à dépression constante, bien qu'elle semble particulièrement
intéressante dans le cas des carburateurs dits à dépression variable et à buse fixe.
[0010] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit d'un carburateur
à dépression variable qui en constitue un mode particulier de réalisation donné à
titre d'exemple non limitatif. La description se réfère à la Figure unique qui l'accompagne
et montre ceux des constituants du carburateur qui sont concernés par l'invention,sous
forme schématique, partiellement en élévation et partiellement en coupe verticale
par l'axe du conduit d'admission.
[0011] Le carburateur inversé montré sur la Figure comprend un corps (10) en plusieurs pièces
assemblées dans lequel est ménagé un conduit d'admission 11. La partie basse du conduit
11 contient un organe d'étranglement principal formé par un papillon 12 porté par
un axe rotatif 13 et commandé par le conducteur au moyen d'une tringlerie non représentée.
La partie haute du conduit 11 constitue une entrée d'air 14 généralement munie d'un
filtre à air, non représenté, et contenant un volet d'air 21 appartenant à un système
de départ qui sera décrit plus loin.
[0012] Les circuits d'amenée de combustible au moteur sont alimentés par une cuve 15 à niveau
constant N. Cette cuve alimente un circuit principal de jaillissement de combustible
qui ne sera pas décrit en détail car il peut être de constitution classique. Il comportera
en général un puits d'émulsion 47 alimenté depuis la cuve à niveau constant 15 et
relié à un passage 16 débouchant au col d'un venturi 17. Un circuit de ralenti et
de marche à faible charge comprend un canal 18 qui débouche en aval dans le conduit
d'admission, d'une part, par un orifice de ralenti 19 situé en aval de la tranche
du papillon 12 quelle que soit la position de ce dernier et, d'autre part, par des
trous de progression 20, dits aussi "trous de by-pass", situés de façon à passer d'amont
en aval de la tranche du papillon 12 lorsqu'on entrouvre ce dernier à partir de sa
position d'ouverture minimale pour l'amener à la position montrée en 12a.
[0013] Le volet d'air 21 appartenant au dispositif de départ est porté par un axe excentré
22. Il est commandé soit manuellement à partir d'une tirette située au tableau de
bord, soit automatiquement en fonction de la température du moteur, par exemple par
une bilame. Ce volet d'air 21 provoque, lorsqu'il est fermé alors que le moteur tourne,
une dépression élevée au débouché du circuit principal de jaillissement.
[0014] Le carburateur comporte encore une pompe d'accélération 23. La pompe représentée
sur la Figure, du type à commande par dépression, comporte une chambre de volume variable
24 reliée à la cuve 15 par un canal d'aspiration 25 muni d'un clapet d'aspiration
25a. Cette chambre 24 est également reliée au conduit d'admission par un canal de
refoulement 26. La chambre 24 est délimitée par un organe de pompage mobile, constitué
par une membrane souple 29 qui la sépare d'une chambre 30 reliée par un canal 31 à
la partie du conduit d'admission 11 située en aval du papillon 12. Un ressort 32 contenu
dans la chambre 30 tend à refouler la membrane dans un sens tendant à diminuer le
volume de la chambre 24. Une butée (non représentée) peut être prévue pour limiter
ce déplacement.
[0015] Le fonctionnement d'une telle pompe est bien connu. Lorsque le conducteur ouvre le
papillon 12 alors que le moteur tourne, la dépression diminue dans la chambre 30 et
le ressort 32 repousse la membrane 29 et refoule du combustible de la chambre 24 vers
le conduit d'admission 11. La pompe 23 remplit également un rôle d'enrichisseur sous
charge, la dépression qui règne alors au col du venturi 17 étant suffisante pour aspirer
du combustible de la chambre 24 vers le conduit.
[0016] Dans le mode illustré de réalisation de l'invention, une électrovanne 40 destinée
à être commandée par des impulsions de rapport cyclique variable est interposée sur
le conduit de refoulement 26. Cette électrovanne est commandée par un circuit électronique
41 capable de fournir des créneaux de courant de rapport cyclique variable entre 0
et 1, rapport déterminé par la valeur des signaux d'entrée qu'il reçoit de divers
capteurs sensibles à des paramètres de fonctionnement du moteur.
[0017] Le canal de refoulement de la pompe est prévu pour pouvoir alimenter le conduit d'admission
soit directement, à proximité du col du venturi, soit par l'intermédiaire du canal
18 du circuit de ralenti. Pour cela, l'orifice calibré 28 par lequel s'échappe le
combustible provenant du canal 26 débouche dans le canal 18 du circuit de ralenti.
Le passage 42 d'amenée d'air au canal 18 est placé dans le prolongement de l'orifice
d'injection 28. Pour que l'injection dans le conduit d'admission s'effectue convenablement,
le passage 42 est de section plus forte que celle de l'orifice 28 : il ne s'agit pas
là d'une sujétion particulière, un orifice d'entrée d'air étant toujours de diamètre
supérieur à l'orifice d'entrée de combustible associé.
[0018] Afin d'écarter l'inconvénient des pompes d'accélération habituelles à dépression,
un orifice 43 de faible section relie la chambre à volume variable 24 de la pompe
23 à la cuve 15.
[0019] Le circuit électronique 41 constitue une unité de calcul permettant d'élaborer le
rapport cyclique des impulsions fournies à l'électrovanne 40 à partir de divers signaux
d'entrée. La fréquence des impulsions pourra être constante et fixée par un oscillateur
incorporé au circuit 41. Plus fréquemment, elle sera fixée par la vitesse du moteur
: il suffit pour cela de placer, par exemple sur le distributeur d'allumage, un capteur
fournissant une impulsion par tour.
[0020] Les signaux d'entrée reçus par le capteur doivent permettre de calculer le rapport
cyclique à donner aux impulsions de commande de l'électrovanne au ralenti et à pleine
charge. On peut choisir, comme informations correspondantes, la vitesse de rotation
du moteur V fournie par un capteur 45 et l'angle d'ouverture a du papillon 12, fourni
par un capteur 44. D'autres paramètres peuvent être utilisés, notamment la dépression
qui règne en aval du papillon 12.
[0021] De plus, pour calculer le rapport cyclique nécessaire lors du fonctionnement à froid,
un signal représentatif de la température du moteur doit être fourni au circuit 41.
Ce signal peut être obtenu à l'aide d'un capteur 46 soumis à la température de l'eau
de refroidissement du moteur.
[0022] En général, il sera avantageux d'utiliser un circuit 41 comportant une mémoire du
type dit "cartographique", fournissant une valeur du rapport cyclique pour chaque
couple de valeurs V,a . A la valeur fournie par la mémoire est appliqué un coefficient
de correction, additif ou multiplicatif, fonction de la température e. Enfin, le circuit
41 comportera des moyens de temporisation, permettant de fournir un signal de rapport
cyclique 1 pendant un intervalle de temps déterminé (quelques secondes en général)
après coupure de l'allumage.
[0023] Le fonctionnement d'un tel carburateur est alors le suivant, lors des phases où intervient
le circuit 41. Ralenti du moteur et progression :
Lorsque le moteur est au ralenti, c'est-à-dire que le papillon 12 est dans sa position
d'ouverture minimale et que la vitesse est faible, la forte dépression qui règne dans
le conduit d'admission 11 en aval du papillon aspire du combustible orovenant de la
chambre 24 à travers un clapet anti-retour éventuel, le canal 26 et l'orifice calibré
28 qui joue le rôle de gicleur de ralenti. En même temps, la dépression aspire de
l'air d'émulsion par le passage calibré 42. Le rapport cyclique des signaux fournis
à l'électrovanne 40 est déterminé par le circuit 41 en fonction de la température
8 du moteur, ou d'un autre paramètre : cet effet se combine à celui du volet d'air
21 qui assure un enrichissement énergique au cours de la phase de lancement et au
cours des premières secondes de fonctionnement.
Coupure du circuit de ralenti en décélération :
[0024] Lorsque le capteur 44 indique que le papillon est fermé et que le capteur 45 indique
que la vitesse dépasse un seuil correspondant à un fonctionnement en décélération,
le circuit 41 excite l'électrovanne 40 en courant continu, ce qui coupe l'arrivée
de combustible au moteur. L'élément du circuit 41 nécessaire à cette fonction peut
être très simple et se limiter à une porte indiquant la présence des deux conditions.
Eventuellement, une troisième condition (dépression très forte dans la tubulure d'admission,
rapport de vitesse engagé ...) peut être prévue. Elle exige la présence d'un capteur
supplémentaire.
Etouffement lors de la coupure de l'allumage du moteur :
[0025] Sur certains moteurs, il est nécessaire d'arrêter l'arrivée de combustible par le
circuit de ralenti lors de la coupure du contact d'allumage du moteur, pour éviter
que ce dernier ne continue à fonctionner en auto-allumage.
[0026] Pour atteindre ce résultat, il suffit que le circuit 41 soit prévu pour fournir,
pendant un laps de temps prédéterminé après coupure de l'allumage, un signal continu
de fermeture de l'électrovanne 40.
[0027] Cette temporisation permet de plus d'éviter que la pompe d'accélération 23, si elle
est à commande pneumatique, n'envoie le combustible contenu dans la chambre 24 vers
le conduit d'admission 11. Il suffit pour cela que la durée de temporisation (durée
de fermeture de l'électrovanne 40 après coupure de l'allumage) soit suffisante pour
que le combustible contenu dans la chambre 24 soit revenu dans la cuve à niveau constant
par l'orifice calibré 43 avant réouverture.
Accélération
[0028] Lors de l'ouverture du papillon 12, la diminution de la dépression dans la chambre
30 provoque le déplacement de la membrane 29 par le ressort 32 (vers la droite sur
la Figure). Du combustible est refoulé vers le conduit d'admission 11 par l'intermédiaire
du canal de refoulement 26, de l'orifice calibré 28 et du passage 42. L'orifice 43
de retour à la cuve est évidemment de section nettement plus faible que l'orifice
28. Le passage 42, de plus forte section que l'orifice calibré 28, a avantageusement
une forme tronconique évasée vers le haut.
[0029] Le circuit 41 peut être prévu pour moduler la quantité de combustible envoyée par
la pompe 23 en fonction de la température du moteur (ou d'autres paramètres, par exemple
la brutalité de l'accélération). Pour cela, le circuit 41 règle le rapport cyclique
d'ouverture de l'électrovanne 40 en fonction du signal représentatif de température
fourni par le capteur 46 ou de tout autre signal représentatif d'un paramètre de l'accélération.
Il faut remarquer que l'on peut obtenir, à partir du signal d'ouverture fourni par
le capteur 44, un signal de vitesse d'ouverture,par dérivation.
Modulation de la richesse à pleine charge du moteur :
[0030] Lorsque le moteur fonctionne à pleine charge, c'est-à-dire que le papillon 12 est
largement ouvert, la dépression qui règne au col du venturi 17 aspire du combustible
à partir de la chambre 24 par l'intermédiaire du passage 42, de l'orifice 28 et du
canal de refoulement 26. Ce régime de fonctionnement peut être décelé à partir des
signaux fournis par les capteurs 44 et 45. Le circuit 41 peut être prévu pour fournir
alors à l'électrovanne 40 un signal de commande dont le rapport cyclique est déterminé
par des valeurs pré-programmées en fonction d'un ou de plusieurs paramètres, oar exemple
la vitesse du moteur. Ces valeurs sont contenues dans une mémoire associée au circuit
41.
Fonctionnement à froid du moteur :
[0031] Le carburateur montré sur la Figure comporte un volet de départ 21 qui lorsqu'il
est dans la position de fermeture où il est représenté, assure l'enrichissement élevé
nécessaire au lancement du moteur. Le papillon est alors maintenu dans une position
de légère ouverture (position 12a indiquée en tirets sur la Figure) pour que la dépression
engendrée par le moteur soit transmise au débouché du système de jaillissement principal
16. La commande du volet d'air 21 et celle du papillon peuvent être assurées par des
moyens classiques, qu'il n'est donc pas nécessaire de décrire ici. Le volet de départ
21 est prévu pour s'ouvrir rapidement après lancement du moteur. La richesse nécessaire
au fonctionnement convenable du moteur est ultérieurement assurée, au cours du réchauffement,
par le circuit qui envoie à l'électrovanne 40 un signal dont le rapport cyclique est
essentiellement fonction du signal de température fourni par la sonde 46.
Fonctionnement en marche stabilisée à température de régime normal :
[0032] Le circuit 41 peut être prévu pour fournir alors à l'électrovanne 40 un courant continu
de fermeture permanente. Mais le circuit peut également être prévu pour intervenir
alors, en utilisant le fait que la dépression, provenant du col du venturi et du canal
de ralenti 18, appliquée au débouché de l'orifice.28, permet d'aspirer du combustible
à travers la chambre 24. Ce débit peut être réglé par modulation du rapport cyclique
des signaux de commande de l'électrovanne 40 en fonction de paramètres de fonctionnement
du moteur. En particulier, on peut alors réaliser un fonctionnement en boucle fermée
en fournissant au circuit 41 un signal représentatif de la composition des gaz d'échappement
du moteur. Ce signal peut être fourni par une sonde lambda 48 (en tirets sur la Figure)
plongeant dans le collecteur d'échappement 49.
[0033] Toutefois, cette complication ne sera généralement pas souhaitable, sauf si elle
est nécessaire pour répondre aux exigences d'une législation contraignante en matière
de pollution.
[0034] On ne décrira pas ici la constitution du circuit 4-1
', car on peut utiliser de nombreuses dispositions différentes. Toutefois, il faut
noter que ce circuit comportera généralement un organe de calcul numérique, par exemple
un microprocesseur associé à une mémoire vive de travail et à des mémoires mortes
de stockage de valeurs préprogrammées, ainsi qu'au moins un convertisseur analogique-numérique
pour convertir les paramètres analogiques fournis par les capteurs en données numériques
utilisables par l'unité de calcul.
[0035] L'invention est susceptible de nombreuses variantes de réalisation et, en particulier,
elle est adaptable à un carburateur à dépression constante, dans lequel un organe
d'étranglement auxiliaire mobile en fonction du débit qui parcourt le conduit d'admission
donne à une section de passage de combustible vers le conduit d'admission une valeur
fonction de sa position, elle-même représentative du débit d'air.
1. Carburateur pour moteur à combustion interne comportant un circuit principal de
jaillissement de combustible débouchant au col d'un venturi (17) placé dans le conduit
d'admission du carburateur, un circuit de ralenti et de marche à faible charge débouchant
dans le conduit d'admission en aval d'un organe d'étranglement (12) commandé par le
conducteur et un dispositif d'enrichissement pour amener au conduit d'admission un
complément de combustible lors de certaines phases de fonctionnement d'un moteur alimenté
par le carburateur, dispositif muni d'une électrovanne de réglage (40) alimentée par
un circuit électronique sensible à au moins un paramètre de fonctionnement du moteur
et capable de fournir des impulsions de commande de rapport cyclique variable, caractérisé
en ce qu'il comporte une pompe de reprise ou d'accélération (23) munie d'un conduit
d'admission équipé d'un clapet anti-retour et d'un canal de refoulement (26) alimentant
le conduit d'admission et le circuit de ralenti en combustible, canal sur lequel est
interposée ladite électrovanne, la pompe étant prévue pour que la dépression qui règne
dans le conduit d'admission soit capable d'aspirer du combustible à travers la pompe.
2. Carburateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le canal de refoulement
(26) de la pompe débouche dans le conduit d'admission, à proximité du col du venturi,
par l'intermédiaire de deux passages coaxiaux (28, 42) séparés par une chambre communiquant
avec le circuit de ralenti (18) du carburateur, qui peut ne pas comporter d'autre
alimentation en combustible que la pompe d'accélération.
3. Carburateur selon la revendication 2, caractérisé en ce que le passage (42) de
communication entre la chambre et le conduit d'admission est de section supérieure
au passage (28) de communication du canal de refoulement (26) avec le circuit de ralenti
(18).
4. Carburateur selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que l'électrovanne
(40) est du type ouvert au repos et en ce que le circuit électronique (41) comporte
une temporisation de maintien de l'électrovanne fermée pendant un délai prédéterminé
après coupure de l'allumage du moteur.
5. Carburateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que la pompe d'accélération est du type commandé par dépression et comporte
un orifice (43) de communication entre la chambre de volume variable et la cuve à
niveau constant (15) qui l'alimente.
6. Carburateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que le circuit électronique comporte un organe de calcul associé à une mémoire
cartographique fournissant une valeur du rapport cyclique des signaux appliqués à
l'électrovanne pour chaque couple de valeurs de la vitesse de rotation du moteur et
de l'angle d'ouverture de l'organe d'étranglement.
7. Carburateur selon la revendication 6, caractérisé en ce que le circuit électronique
est muni d'un capteur de température du moteur et en ce qu'il est prévu pour appliquer
un coefficient de correction, additif ou multiplicatif, au rapport cyclique en fonction
de ladite température.
8. Carburateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que ledit circuit comporte des moyens de mémorisation faisant correspondre une
valeur du rapport cyclique des signaux appliqués à l'électrovanne à chaque valeur
de température lors du fonctionnement au ralenti à froid.
9. Carburateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce qu'il comporte un volet d'air (21) à ouverture rapide après lancement du moteur.
10. Carburateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que le circuit électronique est prévu pour maintenir l'électrovanne en position
de fermeture lorsque les paramètres de fonctionnement du moteur indiquent un fonctionnement
en décélération.