[0001] La présente invention concerne un procédé de correction d'écarts de repérage sur
les dispositifs d'impression d'une bande à imprimer en mouvement au moins légèrement
élastique, notamment les rotatives d'imprimerie, comprenant un certain nombre de postes
d'impression définissant, chacun, une ligne d'impression, dans lequel, pour un écart
de repérage (ε
o) mesuré à un premier poste d'impression, on modifie la longueur du parcours de la
bande, pour un point déterminé de la bande, entre la ligne d'impression du premier
poste
ret la ligne d'impression d'un deuxième poste d'impression disposé immédiatement en
amont de celui-ci, d'une longueur supérieure à cet écart ε
o, dans lequel, après avoir modifié la longueur du parcours de bande dans un premier
sens, on la modifie à nouveau dans un deuxième sens inverse, jusqu'à ce que la modification
finale de la longueur du parcours soit égale à l'écart de repérage mesuré to, l'inversion
de la modification de la longueur du parcours étant effectuée pour que la modification
finale εo du parcours soit réalisée avec l'annulation de l'écart de repérage.
[0002] Les rotatives d'imprimerie comportent un certain nombre de postes, ou groupes, d'impression,
comprenant chacun, un cylindre imprimeur ou gravé, ou un cylindre de transfert ou
de report sur les rotatives offset, par exemple, et un rouleau presseur, définissant
tous deux une ligne d'impression. On constate parfois que les impressions d'un poste
et du poste précédent, sur une bande à imprimer, alimentée de préférence depuis une
bobine, ne sont pas en concordance ou ne coincident pas. On dit qu'ellesne repèrent
pas entre elles et qu'il y a un écart de repérage.
[0003] Pour pallier ce défaut, il est nécessaire de modifier la longueur du parcours de
la bande entre les deux lignes d'impression des postes concernés, pour un point déterminé
de la bande.
[0004] A cet effet, on peut soit décaler, à l'aide de différentiels, le cylindre imprimeur
du poste aval, en l'entraînant de façon appropriée en rotation depuis son calage angulaire
normal, soit et de préférence, en modifiant directement de façon appropriée la longueur
du parcours de la bande entre les deux lignes d'impression, à l'aide d'au moins un
rouleau registre, ou compensateur.
[0005] Il se pose toutefois un problème, dans la mesure où dès qu'on s'aperçoit de l'écart
de repérage et qu'on actionne par exemple, le rouleau registre, les impressions ne
repèrent à nouveau qu'après le défilement d'une certaine portion de bande à imprimer,
qui est donc perdue. En d'autres termes, entre le moment de l'action correctrice et
le moment où l'erreur est corrigée, la bande a quand même défilé.
[0006] Un procédé du type mentionné ci-dessus est notamment décrit ou illustré dans les
brevets français 1 117 477 et suisse 539 509.
[0007] Le brevet français 1 117 477 enseigne plus particulièrement d'inverser la modification
de la longueur du parcours de bande, mais après un dépassement arbitraire de l'écart
mesuré et après un temps d'arrêt. Il en résulte que l'écart de repérage pendant ce
temps d'arrêt certes diminue, mais à une vitesse relativement plus faible, ce qui
ne peut que conduire à une longueur de bande perdue trop longue.
[0008] Le brevet suisse 539 509, quant à lui, enseigne plus particulièrement de calculer
une valeur de tension de la bande en fonction de l'écart de repérage mesuré, et de
maintenir la tension de la bande égale à cette valeur pendant toute la durée de la
correction. Toutefois, il y est prévu d'atteindre cette tension de façon instantanée,
ce qui n'est pas d'une mise en oeuvre simple.
[0009] La présente invention vise donc à pallier les inconvénients des procédés de l'art
antérieur.
[0010] A cet effet, la présente invention concerne un procédé du type mentionné ci-dessus,
caractérisé par le fait que la modification de la longueur du parcours de bande dans
le premier sens s'effectue d'abord à vitesse maximale pendant le défilement d'une
première portion de bande, l'inversion de la modification de la longueur du parcours
de bande s'effectue sans temps d'arrêt, et la modification de la longueur du parcours
de bande dans le second sens s'effectue à vitesse maximale.
[0011] Grâce au procédé de l'invention, la longueur de bande perdue est minimale.
[0012] Dans une mise en oeuvre particulière du procédé de l'invention, on modifie la longueur
du parcours de bande dans un sens pendant le défilement d'une portion de bande de
longueur m
i et dans l'autre sens pendant le défilement d'une portion de bande de longueur (m
-m.), m et m
1 étant données par le système d'équations


où e est la base des logarithmes népériens et k et K des constantes.
[0013] Toutefois, et dans la pratique, une telle mise en oeuvre du procédé pourrait conduire,
pendant le parcours aller du registre, si pendant toute la modification de la longueur
du parcours de bande, sa vitesse restait maximale, et ce, pour des valeurs basses
de la vitesse de la bande et des valeurs élevées de l'écart de repérage, à raccourcir
la longueur du parcours de bande pendant qu'il ne défile qu'assez peu de mètres de
bande, jusqu'à provoquer l'annulation de la tension de la bande et donc un "flottement"
de la bande.
[0014] Or, on ne peut pas accepter de bande flottante, car celle-ci ne serait plus convenablement
conduite, ou guidée et, en outre, le déplacement du registre n'aurait plus d'action
sur l'évolution de l'écart de repérage.
[0015] Inversement, il pourrait aussi en résulter un allongement du parcours de bande pendant
le défilement de peu de mètres de bande, et donc une augmentation de la tension de
la bande, au point d'en provoquer la rupture, ou le glissement qui ferait encore échapper
l'évolution de l'écart de repérage au contrôle du registre, par sa position.
[0016] Aussi, et dans une autre mise en oeuvre particulière du procédé de l'invention, la
modification de la longueur du parcours de bande dans le premier sens s'effectue d'abord
à vitesse maximale pendant le défilement d'une première portion de bande de longueur
m , puis à vitesse réduite e pendant le défilement d'une deuxième portion de bande
(m -m ). r e
[0017] L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante de deux mises
en oeuvre préférées du procédé de l'invention, en référence aux dessins annexés, sur
lesquels :
- la figure la représente la loi de déplacement du,rouleau registre, selon la première
mise en oeuvre du procédé de l'invention, en fonction du défilement de la bande;
- la figure 1b représente l'écart de repérage selon le procédé illustré sur la figure
1a;
- la figure 2a représente la loi de déplacement du rouleau registre, selon la deuxième
mise en oeuvre du procédé de l'invention, en fonction du défilement de la bande, et
- la figure 2b représente l'écart de repérage selon le procédé illustré sur la figure
2a.
[0018] On ne décrira pas ici les postes d'impression de la rotative sur laquelle les écarts
de repérage d'une bande à imprimer en mouvement au moins légèrement élastique sont
éliminés par le procédé qui va par contre Être décrit.
[0019] On ne décrira pas non plus les moyens de variation de la longueur du parcours de
bande pour un point déterminé de cette bande, c'est-à-dire le ou les rouleaux registres,
avec leur servomoteur d'entraînement, ni les différentiels des cylindres imprimeurs
qu'on pourrait vouloir utiliser en l'absence de rouleaux registres pour faire varier
la longueur du parcours de bande entre un premier poste d'impression et un deuxième
poste d'impression situé immédiatement en amont du premier.
[0020] On se reférera dans la description qui va suivre à une modification de la longueur
de parcours de bande par un rouleau registre, mais le procédé trouve tout aussi bien
son application en cas de variations du calage angulaire des cylindres imprimeurs.
[0021] On évoquera plus particulièrement l'écart de repérage sur une bande défilant sur
une rotative d'imprimerie, mais le procédé s'applique à tout dispositif d'impression
de n'importe quelle bande au moins légèrement élastique.
[0022] Enfin, la bande en question peut être débitée depuis une bobine, mais il ne s'agit
pas en l'occurence d'une limitation du procédé.
[0023] Un écart de repérage ayant donc été constaté entre deux postes d'impression adjacents
et mesuré, d'une longueur ε
o (figure 1b), est mis en marche, à vitesse maximale V, le servo-moteur du rouleau
registre pour l'entraîner dans un sens au-delà de la position r
o dans laquelle il modifie la longueur du parcours de bande de ε
o (figure 1a), dans l'espèce représentée en l'augmentant. Ainsi le rouleau registre
est entraîné jusqu'à une position intermédiaire r
i jusqu'à ce que la bande ait défilé, depuis le début de la correction, d'une longueur
m
i qui sera définie plus loin.
[0024] Pendant ce défilement de bande de longueur m., l'écart de repérage a varié de ε
o à ε
i (figure 1b).
[0025] On notera que la loi de variation de l'écart de repérage ε, de ε
o à ε
i, est telle que la pente de la dérivée augmente, o avec, en ε
i, une pente de dérivée relativement forte. La raison de ce caractère de la loi au
cours du déplacement du registre tient au fait qu'il n'atteint pas la position r
i, ni même la position r , de façon instantanée. La raison de la forte pente de la
loi à la fin du déplacement du registre tient au fait qu'il se déplace à pleine vitesse.
On remarquera d'ailleurs que plus cet écart initial est important, plus la pente est
forte.
[0026] Aussitôt que le registre a atteint la position r., et sans marquer le moindre temps
d'arrêt, on inverse son entraînement toujours à la vitesse maximale V, ce qui en l'espèce
fait rediminer la longueur du parcours de bande pour la replacer dans la position
r
o définie plus haut (figure 1a), à l'instant où la bande a défilé, depuis le début
de la correction, d'une longueur m
o (figure la), qui sera définie plus loin, et où l'écart de repérage ε s'est annulé
(figure 1b).
[0027] On a donc fait faire au rouleau registre un pseudo-aller et retour.
[0028] On notera que la courbe représentative de la variation de l'écart de repérage & (figure
1b) présente pour m =m
i un point d'inflexion, ce que l'homme de métier appréciera sans difficultés puisqu'on
rapproche le registre de sa position de départ, et qu'entre les points m = m
i et m = m elle évolue toujours selon une loi exponentielle.
[0029] Pour m = m , le registre est dans la position où il a modifié la longueur du parcours
de bande d'une longueur égale à et l'écart de repérage est nul, si bien qu'à partir
de cet instant, ou pour les longueurs de bande suivantes, le repérage est maintenu.
[0030] Abordons maintenant les longueurs m
i et m
o de bande perdues.
[0031] Les valeurs de m
i et m
o sont données par le système suivant de deux équations à deux inconnues :
e est la base des logarithmes népériens, dont la valeur est égale à 2,718.
L est la longueur de bande comprise entre les deux lignes d'impression des deux postes
concernés, exprimée en mètres (m). Elle est constante,à la variation de longueur près,
qui est du second ordre et donc négligeable.
εo est l'écart de repérage initial mesuré, exprimé en millimètres (mm).
est la vitesse donnée de la bande exprimée en mètres par seconde (m·s-1).
V est la vitesse linéaire donnée de l'action du registre exprimée en millimètres par
seconde (mm·s-1).
[0032] Tous ces paramètres sont donc connus soit par mesure, soit par construction. A partir
de ces paramètres, on peut donc résoudre le système d'équation ci-dessus, par exemple
à l'aide d'un calculateur ou d'un microprocesseur, pour corriger automatiquement l'écart
de repérage.
[0033] La demanderesse a en outre trouvé que, de manière approchée, m était donnée par la
formule

où a, b et c sont des constantes et K le rapport

[0034] Avantageusement, b est la longueur L définie ci-dessus et a et c des constantes par
exemple égales à 2 et 0,2 respectivement,
[0035] Quant à m
i elle est donnée par la formule

[0036] On a illustré le procédé décrit ci-dessus avec des écarts de repérage dans un sens.
Le procédé s'applique bien entendu tout aussi bien à la correction d'écarts de repérage
dans l'autre sens. En d'autres termes, l'entraînement du registre dans la position
r
i peut entraîner aussi bien une augmentation de la longueur du parcours de bande, comme
dans l'exemple représenté, qu'une diminution de cette longueur.
[0037] Le procédé s'applique évidemment à tous les postes de la rotative.
[0038] Dans la pratique, l'application du procédé, tel qu'il vient d'être décrit, pourrait
provoquer, pendant le parcours aller du registre, soit le flottement de la bande,
soit sa rupture ou son glissement, avec les inconvénients déjà évoqués ci-dessus.
[0039] Pour cette raison, et conformément à la deuxième mise en oeuvre du procédé de l'invention,
on entraîne le registre à vitesse maximale que jusqu'à une position r (figure 2a),
la bande ayant alors défilé d'une longueur m et l'écart de repérage ε étant passé
de ε
o à ε
e (figure 2b).
[0040] On notera que la loi de variation de ε, de ε
o à ε
e , comme ci-dessus, est telle que la pente de la dérivée augmente.
[0041] Si on désigne par P la pente

de la courbe représentative de la variation de l'écart de repérage ε en fonction de
la longueur de bande défilée m, et par P
max la pente maximale admissible pour que la tension de la bande reste positive mais
inférieure à la valeur de rupture ou de glissement de la bande,P
max pouvant d'ailleurs avoir deux valeurs différentes selon que la variation de l'écart
et provoquée par le raccourcissement ou par l'allongement du parcours de bande, la
première portion de bande aura de préférence une longueur m
e, donnée par l'équation

où
me est exprimée en mètres,
log est le logarithme népérien, et
les autres grandeurs celles précédemment définies.
[0042] En admettant que la longueur m
e est inférieure à la longueur m
i, dès que le registre a atteint la position r , et sans e marquer le moindre temps
d'arrêt, on réduit la vitesse du registre à la valeur VP
max, jusqu'à une position r
r, jusqu'à ce que la bande ait défilé d'une longueur m
r et évoluant de ε
e à ε
r (figure 2b).
[0043] Dès que le registre a atteint la position r , et sans marquer le moindre temps d'arrêt,
on inverse son entraînement et on le fait repartir à nouveau à la vitesse maximale
V, ce qui fait rediminuer la longueur du parcours de bande, pour le replacer dans
la position r
o définie précédemment (figure 1a et 2a), la bande ayant alors défilé d'une longueur
m
'o et l'écart de repérage s'étant annulé (figure 2b).
[0044] On a donc encore fait faire au rouleau-registre un pseudo-aller et retour.
[0045] On notera que la courbe représentative de l'écart ε (figure 2b) et identique, jusqu'au
mètre m
e, à celle de la figure 1b.
[0046] Au-delà, de m à m , elle présente une portion de droite, sur laquelle la variation
de ε est égale à la variation de la longueur du parcours de bande, ce que l'homme
de métier appréciera sans difficulté puisqu'on continue d'éloigner le rouleau-registre
de sa position de départ précisément à la vitesse pour laquelle P conserve sa valeur
maximale autorisée, atteinte au mètre m
e.
[0047] Au-delà de m , entre m et m' , la courbe ε évolue de nouveau r r selon une loi exponentielle.
Au mètre m' , le registre est dans la position où il a modifié la longueur du parcours
de la bande d'une longueur égale à £
o et l'écart de repérage est nul, si bien qu'à partir de cet instant, et pour les longueurs
de bande suivantes, le repérage est maintenu, tout comme précédemment.
[0048] Les valeurs de m et m'
o, en mètres, sont données par les équations :

Les deux valeurs de P
max évoquées plus haut peuvent être manuellement introduites dans le calculateur ou le
microprocesseur. Elles dépendent de la nature du matériau à imprimer, et notamment
de son coefficient d'élasticité, des dimensions des cylindres d'impression utilisés,
de la tension sous laquelle la bande est introduite dans le premier poste d'impression,
etc.
[0049] Ces deux valeurs pourraient encore être établies par corrections successives de proche
en proche, par comparaison entre l'évolution de ε, telle qu'elle résulte des mesures
pratiquées à chaque tour des cylindres imprimeurs, et l'évolution de δ calculée par
les équations :

avec l'hypothèse que P n'a pas dépassé P
max.
1.- Procédé de correction d'écarts de repérage sur les dispositifs d'impression d'une
bande à imprimer en mouvement au moins légèrement élastique, notamment les rotatives
d'imprimerie, comprenant un certain nombre de postes d'impression définissant, chacun,
une ligne d'impression, dans lequel, pour un écart de repérage (εo) mesuré à un premier poste d'impression, on modifie la longueur du parcours de la
bande, pour un point déterminé de la bande, entre la ligne d'impression du premier
poste et la ligne d'impression d'un deuxième poste d'impression disposé immédiatement
en amont de celui-ci, d'une longueur supérieure à cet écart εo, dans lequel, après avoir modifié la longueur du parcours de bande dans un premier
sens, on la modifie à nouveau dans un deuxième sens inverse, jusqu'à ce que la modification
finale de la longueur du parcours soit égale à l'écart de repérage mesuré E , l'inversion
de la modification de la longueur du parcours étant effectuée pour que la modification
finale εo du parcours soit réalisée avec l'annulation de l'écart de repérage, caractérisé par
le fait que la modification de la longueur du parcours de bande dans le premier sens
s'effectue d'abord à vitesse maximale pendant le défilement d'une première portion
de bande, l'inversion de la modification de la longueur du parcours de bande s'effectue
sans temps d'arrêt, et la modification de la longueur du parcours de bande dans le
second sens s'effectue à vitesse maximale.
2.- Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'on modifie la longueur
du parcours de bande dans un sens pendant le défilement d'une portion de bande de
longueur mi et dans l'autre sens pendant le défilement d'une portion de bande de longueur (m
-m.), m et m- étant données par le système d'équations


où e est la base des logarithmes népériens et k et K des constantes.
3.- Procédé selon la revendication 2, caractérisé par le fait que :
- mo et mi sont exprimées en mètres
- k =

, L étant la longueur de bande entre les deux lignes d'impression exprimée en mètres,
- K =

, εo étant l'écart de repérage initial mesuré, v exprimé en mm,
V étant la vitesse de la bande exprimée en m.s -1,
V étant la vitesse des moyens de variation de la longueur du parcours de bande.
4.- Procédé selon la revendication 3, caractérisé par le fait que m
o et m
i sont données par les formules approchées


où a,b, c sont des constantes.
5.- Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la modification
de la longueur du parcours de bande dans le premier sens s'effectue d'abord à vitesse
maximale pendant le défilement d'une première portion de bande de longueur me, puis à vitesse réduite pendant le défilement d'une deuxième portion de bande (mr-me).
6.- Procédé selon la revendication 5, caractérisé par le fait que le passage de la
vitesse maximale à la vitesse réduite de la modification de la longueur du parcours
de bande dans le premier sens s'effectue sans temps d'arrêt.
7.- Procédé selon l'une des revendications 5 et 6, caractérisé par le fait qu'on modifie
la longueur du parcours de bande dans le premier sens, à vitesse maximale pendant
le défilement d'une portion de bande de longueur m , à vitesse réduite pendant le
défilement d'une portion de bande de longueur m -m ) et dans le deuxième sens pendant
e le défilement d'une portion de bande de longueur (m'
o-m
r), m
e, m et m'
o étant données par les équations e r


où m , m et, m' sont exprimés en mètres, e r
log est le logarithme népérien,
L est la longueur de bande entre les deux lignes d'impression exprimée en mètres,
V est la vitesse de la bande exprimée en m·s-1,
V est la vitesse maximale des moyens de variation de la longueur du parcours de bande,
exprimée en mm.s-1,
P est la valeur maximale autorisée de la dérivée max -1 d ε exprimée en mm.m . dm
8.- Procédé selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait qu'on fait
varier la longueur du parcours de bande directement à l'aide d'au moins un rouleau
registre.
9.- Procédé selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait qu'on fait
varier la longueur du parcours de bande par variation de calage angulaire d'un cylindre
imprimeur.