(19)
(11) EP 0 119 663 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
26.09.1984  Bulletin  1984/39

(21) Numéro de dépôt: 84200382.4

(22) Date de dépôt:  16.03.1984
(51) Int. Cl.3E01C 11/06
(84) Etats contractants désignés:
AT CH DE FR GB IT LI LU NL SE

(30) Priorité: 22.03.1983 BE 6047799

(71) Demandeur: Ravone, Mario
B-4111 Flémalle (BE)

(72) Inventeur:
  • Ravone, Mario
    B-4111 Flémalle (BE)

(74) Mandataire: Dellicour, Paul (BE) 
Office de brevets E. Dellicour Avenue Rogier 19/13
B-4000 Liège
B-4000 Liège (BE)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Procédé de réalisation d'un joint antitassement


    (57) Le procédé consiste à poser sur des écarteurs (1) une barre à béton (2) pourvue en sa partie centrale d'une boucle (3) dirigée vers le bas, à mettre en force ladite boucle (3) par une barre d'attente (5) soudée horizontalement sur la barre à béton (2) au-dessus de la boucle (3), à couler la dalle (6) et à scier la dalle (6) en coupant la barre d'attente (5), de telle manière que la boucle (3) prend la position zéro et le béton se dilate à l'endroit du joint.




    Description


    [0001] La présente invention concerne la pose de dalles en béton et a pour but de remédier aux différents problèmes de stabilité, de tassement et de retrait que subissent les dalles en béton après leur pose, ces différents problèmes se retrouvant toujours aux mêmes endroits, à savoir aux joints de retrait et aux joints de construction.

    [0002] Le joint de construction portant sur tout l'épaisseur de la dalle - de 12 cm à 30 cm - est actuellement indispensable pour permettre la dilatation du béton sur la portée totale de la dalle. Ainsi, un joint de construction est indispensable pour toute dalle d'une longueur égale ou supérieure à 60 m, il a pour effet de permettre le retrait total du béton sur la portée sans créer de fissures. L'inconvénient d'un tel joint consiste en ce que, la dalle étant constituée de deux parties indépendantes l'une de l'autre, séparées par le joint d'une largeur de plus ou moins 1 cm, le tassement vertical n'est pas nécessairement le même pour les deux parties. Il en résulte des différences de niveau, qui peuvent aller jusqu'à 3 cm, et les lèvres des joints se détériorent alors au passage des engins de manutention et des véhicules.

    [0003] Le joint de retrait quadrille la dalle en portions de 25 m2 à 40 m2 ; il a une profondeur égale à 25 % de l'épaisseur de ladite dalle. Son effet est de mieux contrôler le retrait tout en évitant au maximum les fissures.

    [0004] On connaît actuellement des systèmes, qui tendent à éviter les inconvénients habituels, il s'agit du joint goujonné et du joint par plaque de transfert de charge, mais ils présentent aussi des inconvénients même s'ils ont obtenu certains résultats.

    [0005] L'invention a encore pour but d'améliorer les résultats déjà obtenus dans ce domaine et est relative à un procédé de réalisation d'un joint antitassement caractérisé en ce qu'il consiste à poser sur des écarteurs une barre à béton pourvue en sa partie centrale d'une boucle dirigée vers le bas, à mettre en force ladite boucle par une barre d'attente soudée horizontalement sur la barre à béton au-dessus de la boucle, à couler la dalle et à scier la dalle en coupant la barre d'attente, de telle manière que la boucle prend la position 0 et le béton se dilate à l'endroit du joint.

    [0006] Suivant l'invention la boucle est traitée antirouille et gainée d'une isolation.

    [0007] Pour mieux faire comprendre l'invention celle-ci est décrite maintenant sur la base du dessin schématique annexé montrant une vue en coupe d'une dalle à l'endroit du joint antitassement suivant l'invention.

    [0008] Comme on le voit au dessin la réalisation d'un joint antitassement suivant l'invention consiste d'abord à disposer sur des écarteurs 1 à une distance déterminée l'une de l'autre des barres à béton 2 pourvues en leur partie centrale d'une boucle 3 dirigée vers le bas. Cette barre à béton se présente avantageusement avec un diamètre de 8 mm et une longueur totale de 90 cm. Bien entendu, ce diamètre et cette longueur, ainsi que l'importance de la boucle 3, sont à déterminer suivant la charge ou l'épaisseur de la dalle.

    [0009] Cette boucle 3 est traitée antirouille et est gainée d'une isolation 4 à déterminer également selon la charge ou l'épaisseur de la dalle, elle pourrait avoir environ 30 mm d'épaisseur.

    [0010] Cette boucle est alors mise en force, c'est-à-dire tendue vers l'intérieur, au moyen d'une barre d'attente 5 de 3 mm à 4 mm de diamètre, soudée horizontalement au-dessus de la boucle 3, et la dalle 6 est coulée.

    [0011] Cette barre d'attente soudée 5 est ensuite coupée au moment du sciage de la dalle, ce sciage 7 permettant à la boucle 3 de prendre la position zéro et provoquant la dilatation du béton de la dalle à l'endroit du joint.

    [0012] Un joint antitassement suivant l'invention a l'avantage de pouvoir absorber des charges ou des chocs grâce à la flexibilité de la barre à béton 2 et à l'isolation 4 de la boucle 3, ce quia pour effet d'éviter les fissures et les tassements différentiels.


    Revendications

    1. Procédé de réalisation d'un joint antitassement pour dalle en béton, caractérisé en ce qu'il consiste à poser sur des écarteurs (1) une barre à béton (2) pourvue en sa partie centrale d'une boucle (3) dirigée vers le bas, à mettre en force ladite boucle (3) par une barre d'attente (5) soudée horizontalement sur la barre à béton (2) au-dessus de la boucle (3), à couler la dalle (6) et à scier la dalle (6) en coupant la barre d'attente (5), de telle manière que la boucle (3) prend la position zéro et le béton se dilate à l'endroit du joint.
     
    2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la boucle (3) est traitée antirouille et gainée d'une isolation (4).
     




    Dessins