[0001] La présente invention est relative aux outillages de serrage tels que les clés, tournevis
ou autres au moyen desquels l'on peutserrer des pièces avec un couple prédéterminé.
Ces outillages appelés dynamométriques sont connus depuis longtemps et on a tenté
de les perfectionner dans le sens d'une utilisation plus pratique en prévoyant dans
l'outil des moyens d'affichage électroniquespar exemple par diodes électro-luminescentes,
permettant de rendre directement lisible la valeur du couple réellement appliqué à
la pièce à serrer.
[0002] Ces outils,bien que plus pratique que les clés entièrement mécaniques, ont conservés
certains inconvénients.
[0003] Tout d'abord, le circuit électronique nécessite une alimentation qui, du fait du
peu de place dont on dispose dans l'outil, ne peut être encombrante. De la sorte,
l'autonomie de l'outil sur le plan de l'alimentation en énergie électrique est faible.
En second lieu, l'affichage étant réalisé derrière une fenêtre du manche de l'outil,
il est souvent caché à la vue pendant son utilisation à des endroits peu accessibles.
Ceci est particulièrement gênant dans le cas des tournevis que l'on fait tourner lors
du serrage.
[0004] Ainsi, le cas où, lors de l'utilisation, l'affichage est facilement visible pour
l'utilisateur ne se présente finalement que rarement.
[0005] L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients.
[0006] Elle a donc pour objet un appareil de serrage dynamométrique comprenant un outil
de serrage tel qu'une clé, tournevis ou autre, le couple de serrage étant capté et
affiché pour permettre le contrôle du couple exercé sur la pièce à serrer, caractérisé
en ce que ledit outil comprend des moyens émetteurs d'un rayonnement porteur d'informations
concernant ledit couple et en ce que ledit outil est associé à des moyens récepteurs
dudit rayonnement pourvus de moyens d'affichage à distance dudit couple.
[0007] Un appareil ainsi agencé permet de prévoir un dispositif d'affichage dans un boitier
autonome placé à proximité du lieu de travail et recevant le rayonnement porteur des
informations concernant le couple qui est appliqué à l'aide de l'outil.
[0008] Le boîtier peut être placé à un endroit facilement visible et l'affichage avoir une
dimension importante du fait que l'onn'apas à imposer des contraintes de dimension
pour la réalisation du boîtier. Celui-ci peut comporter une alimentation par piles,
voire par le secteur. Quant à l'outil, les moyens d'émission peuvent être de dimensions
faibles tout à fait compatible avec la place dont on dispose dans le manche de l'outil.
[0009] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre d'un
mode de réalisation de l'appareil suivant l'invention.
[0010] Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemple :
- la Fig. 1 est une vue schématique de l'appareil suivant l'invention, l'outil étant
une clé de serrage ;
- la Fig. 1A montre schématiquement l'agencement des sources de rayonnement disposés
dans l'émetteur ;
- la Fig. 2 montre une vue en perspective d'un outil utilisable selon l'invention
et constitué par un tournevis ;
- la Fig. 3 est un schéma simplifié de l'émetteur logé dans l'outil ;
- la Fig. 4 est un schéma simplifié du récepteur logé dans le boîtier ;
- la Fig. 5 est un organigramme de certaines fonctions réalisées dans l'émetteur
- la Fig. 6 montre un chronogramme des émissions des outils de plusieurs appareils
suivant l'invention, utilisés dans un même local ;
[0011] Sur la Figure 1, on a représenté un appareil de serrage dynamométrique suivant l'invention.
[0012] Cet appareil comporte un outil 1. dont la partie mécanique peut être conçue suivant
la technique antérieure, ses caractéristiques ne faisant donc pas partie de l'invention.
Le manche de cet outil est de section carrée ou rectangulaire dont chaque face latérale
reçoit, tout au moins dans l'exemple décrit, des diodes émettrices .3a et 3b . Le
manche est également pourvu d'un clavier 4 comprenant des touches de sélection, une
touche de marche-arrêt 5 et une touche de test 6.
[0013] La Fig. 1A montre que les deux diodes.3a et 3b qui sont respectivement montées dans
les quatre faces du manche 2 sont disposées à 90° l'une de l'autre et elles émettent
dans un cône d'ouverture de 90°. Le diagramme de rayonnement est donc omnidirectionnel.
Bien entendu, d'autres dispositifs d'émission sont possibles tels que par exemple
un tube rond ou autre.
[0014] De préférence, le rayonnement utilisé se situe dans le domaine des infrarouges, à
une longueur d'onde qui peut être choisie entre 200 et 1200 nm, par exemple.
[0015] Un circuit électronique ainsi qu'une source d'alimentation sont logés dans le manche
2 mais ces éléments n'ont pas été représentés sur la Fig. 1.
[0016] L'outil 1 est associé à un boîtier 7 de réception de rayonnement et d'affichage.
Ce boîtier renferme des diodes réceptrices du rayonnement émis par les diodes émettrices
3a et 3b., ces diodes réceptrices 8a et 8b étant placées derrière des fenêtres 9 aménagées
dans la surface supérieure de l'appareil.Il est également possible d'utiliser une
seule diode recevant le rayonnement dans un cône de 120° environ.
[0017] Dans l'exemple décrit et représenté, le rayonnement présente une longueur d'onde
située dans la gamme des infra-rouges.
[0018] Le boîtier 7 comporte également une fenêtre d'affichage 9 pourvue d'un dispositif
d'affichage quelconque connu dans la technique. Des diodes électro-luminescentes ou
des cristaux liquides peuvent convenir par exemple. Sur ce boîtier sont également
prévus une diode électro-luminescente 10 qui s'allume dans certaines conditions de
fonctionnement de l'appareil, un haut-parleur 11 qui produit un son également dans
certaines conditions de fonctionnement, un bouton de réglage de volume 12 pour le
haut-parleur 11 , un sélecteur de consignes 13 à quatre positions par exemple, un
jeu 14 . de boutonsde verrouillage des consignes, un bouton de marche-arrêt 15 , un
bouton de test 16 , un bouton de programmation 17 et un sélecteur 18 de changement
des unités affichées par l'appareil. Le boîtier 7 peut être par ailleurs, muni d'une
alimentation secteur associée ou non à une batterie ou analogue permettant son fonctionnement
autonome.
[0019] La Fig. 2 représente un autre outilla constitué par un tournevis. Ce dernier est
muni des mêmes éléments que la clé de la Fig. 1 à ceci près que les diodes émettrices
sont disposées dans une zône démission 19 permettant un rayonnement latéral sur 360°
du tournevis.
[0020] La Fig. 3 représente un schéma simplifié du circuit de l'émetteur placé dans l'outil
1. Ce dernier comporte des capteurs 20 du couple appliqué, le signal de sortie de
ces capteurs étant transmis à un amplificateur différentiel 21 . Ce dernier est connecté
par sa sortie à un circuit de traitement 22 qui comporte de préférence un micro-processeur.
Les fonctions assurées par le circuit de traitement 22 sont les suivantes. - Tout
d'abord, il assure la conversion des valeurs analogiques fournies par l'amplificateur
différentiel 21 en des valeurs numériques susceptibles d'être traitées par le micro-processeur.
Ce dernier assure le codage des valeurs numériques ainsi obtenues en une suite d'impulsions
modulées en position. On verra par la suite que le message préparé dans l'émetteur
est composé de paquets de trains d'onde, chaque paquet comprenant une partie d'identification
de l'outil en question ainsi qu'une partie numérique représentant notamment la valeur
du couple appliqué par l'outil à une pièce à serrer. Au cours de la phase de préparation
d'un serrage, la partie du paquet contenant une valeur numérique représentant un couple
peut être une valeur de consigne que l'utilisateur peut choisir à l'aide de son clavier
4 et qui est alors émise, puis reçue et mise en mémoire dans le boîtier 7.
[0021] Les trains d'impulsions préparés dans le circuit de traitement 22 sont appliqués
à un étage de puissance 23 commandant au rythme des impulsions reçues, les diodes
émettrices 3a et 3b par un signal tout ou rien.
[0022] Bien entendu, le circuit de traitement est relié au clavier 4, au bouton de test
6 et à un circuit d'alimentation 24 par l'intermédiaire du bouton marche-arrêt 5 .
Le micro-processeur est associé à un circuit séquenceur 25. qui permet d'assurer que
l'émetteur ne fournit un signal de sortie que lorsque cela est strictement nécessaire.
Le mode de fonctionnement assuré par ce séquenceur sera expliqué par la suite à propos
de la Fig. 5.
[0023] De préférence, le circuit de traitement 22 comporte des moyens permettant de vobuler
les impulsions. En effet, si plusieurs appareils suivant l'invention sont utilisés
dans un même local, il est important que les signaux provenant de différents émetteurs
ne puissent pas interférer et le fait de vobuler le signal permet de limiter le brouillage
entre plusieurs émissions.
[0024] La Fig. 4 représente un schéma simplifié du circuit logé dans le boîtier 7. Ce boîtier
comporte tout d'abord un circuit 26 destiné à mettre en forme les signaux qui lui
sont appliqués par l'intermédiaire des diodes 8a et 8b . Les signaux mis en forme
sont transmis à une unité de traitement et de décodage 27 qui est réalisé de préférence
sous forme d'un micro-processeur. Ce micro-processeur est connecté aux divers organes
commandés par les boutons qui ont été énumérés ci-dessus lors de la description du
boîtier 7.
[0025] Entre l'unité de traitement 27 et le circuit d'affichage 9. est prévue une interface
28. de type classique destinéeà convertir les signaux de sortie de cette unité en
des signaux propres à être affichés par les éléments d'affichage tels que ceux comprenant
des diodes électro-luminescentes, par exemple. Le boîtier 7 comporte également un
circuit d'alimentation 29 ainsi qu'un séquenceur 30.
[0026] Il est également possible de prévoir dans l'unité de traitement 27 une sortie particulière
31 destinée à la transmission des informations recueillies par l'unité vers un appareil
d'enregistrement 32 extérieur à l'appareil. Cet appareil d'enregistrement peut éventuellement
recevoir les informations provenant de plusieurs appareils suivant l'invention,placés
dans un même local ou atelier par exemple.
[0027] Le fonctionnement de l'appareil suivant l'invention est le suivant. Lorsqu'un utilisateur
désire appliquer un couple donné à une pièce à serrer, il sélectionne ce couple à
l'aide du clavier 4 moyennant quoi le circuit émetteur de la fig. 3 procède à l'émission
d'un train d'impulsions représentant d'une part l'identification de l'outil et d'autre
part la valeur de ce couple. Ce couple qui est ensuite considéré comme la consigne,est
reçu dans le boîtier 7 et mémorisé dans l'unité de traitement 27 . Il est également
mémorisé dans le circuit de traitement et de commande 22 de l'émetteur. Bien entendu,
la valeur de consigne peut être affichée par le dispositif d'affichage 9 sur le boîtier
7.
[0028] Une partie du programme mis en oeuvre dans le circuit de traitement 22 est illustré
par l'organigramme de la Fig. 5A ce programme étant exécuté lorsque l'utilisateur
procède au serrage de la pièce jusqu'au couple de consigne qui vient d'être mémorisé
tant dans l'outil 1 que dans le boîtier 7.
[0029] Au cours du serrage, le programme effectue plusieurs tests pour savoir si le couple
appliqué correspond à 10%, à 50%, à 80%, et enfin à 100 % du couple de consigne programmé.
[0030] Le micro-processeur du circuit de traitement 22 est capable de commander le séquenceur
25 de telle manière qu'il verrouille le fonctionnement des capteurs 20 pendant des
périodes de temps prédéterminées, la longueur de ces périodes étant d'autant plus
courte que la valeur du couple de serrage s'approche de la valeur du couple de consigne.
Ainsi, à chacun des pourcentages que l'on vient de mentionner, le séquenceur .25 commande
des mesures qui sont espacées dans le temps, respectivement de 500. ms, de 100 ms,
de 50 ms et de 20 ms, par exemple.
[0031] A cet effet, le circuit de traitement comporte quatre organes de minutage qui peuvent
être par exemple matérialisés dans des registres du micro-processeur de ce circuit.,
ces registres étant décrémentés au rythme d'une horloge de base qui fait partie de
ce der-
ni
er.Avant d'être décrémenté, chacun des registres contient une valeur qui, compte tenu
de la fréquence d'horloge, établit l'une des périodes de temps mentionnées ci-dessus.
[0032] L'organigramme de la Fig. 5 fait également apparaître une autre particularité de
l'invention qui permet d'éviter que, lorsque l'utilisateur relâche son effort au cours
d'une procédure de serrage, le processus retombe immédiatement à une vitesse d'analyse
trop faible, ce qui pourrait être dangereux pour l'élément encours de serrage au cas
où l'utilisateur effectuerait un mouvement brusque. En d'autres termes, lorsque l'un
quelconque des pourcentages mentionnés ci-dessus est franchi une première fois, une
période de temps d'une longueur prédéterminée(de 5 secondes par exemple) est déclenchée
et le programme fait alors en sorte que, pendant cette période, la succession dès
mesures est espacée dans le temps d'un intervalle qui correspond à celui établi avant
que ces 5 secondes ne commencent.
[0033] Dans le micro-processeur du circuit de traitement 22 , on prévoit donc d'autres registres
de minutage 37 , 38 et 39 capables d'établir une période de temps prédéterminée (5
secondes par exemple) en fonction de la fréquence .de l'horloge de base.
[0034] Le programme se déroule ainsi de la façon suivante selon l'organigramme de la Fig.
5. Au début d'un processus de serrage, le couple appliqué est, bien entendu, inférieur
à 10% du couple de consigne et, pendant que le couple de serrage reste en dessous
de cette valeur, un test est effectué en 40 pour savoir si le couple de serrage devient
égal à 10 % du couple de consigne. Si le test est négatif, le programme effectue en
41 un test TF = 0 ? pour savoir si le minuteur 37 a atteint la valeur zéro. Si ce
test est positif, le programme démarre l'organe de minutage 33 et le séquenceur 25
est commandé de telle façon que les mesures de couple soient espacées de la durée
fixée par l'organe de minutage en question, c'est-à-dire, 500 millisecondes dans l'exemple.
[0035] Dès que la valeur du couple de serrage dépasse 10 % du couple de consigne, le test
en 40 reçoit une réponse positive et le programme passe alors à un test 42 C >, C
pour savoir si le couple de serrage est supérieur ou égal au couple de consigne. Si
le test est négatif, le programme effectue un autre test en 43 pour constater si le
couple de serrage est supérieur ou égal à 80 % du couple de consigne et si ce test
est également négatif, un autre test en 44 est effectué pour constater si le couple
de serrage est égal ou supérieur à 50% du couple de consigne. Si la réponse à ce test
est également négative, le minuteur 37 est mis en marche pendant une durée fixée ici
à 5 secondes. Au bout de la période de temps fixée par l'organe de minutage 37, deux
tests successifs en 45 et 46 sont effectués pour savoir si les organes de minutage
TD, TE sont arrivés à la valeur 0. Si le premier test s'avère positif, le second est
effectué et si le second reçoit une réponse positive à son tour, le séquenceur 25
est commandé par l'intermédiaire du circuit de minutage 34 pour établir un espacement
entre les mesures de 100 millisecondes. Si ce dernier test en 46 reçoit une réponse
négative, le même séquenceur est commandé pour espacer les mesures de 50 millisecondes
grâce à l'organe de minutage 35. Si, par contre, le test en 45 reçoit une réponse
négative, l'organe de minutage 36 est démarré pour espacer les mesures de 20 millisecondes
seulement. Ceci signifie que le couple de serrage dépasse 80 % du couple de consigne.
Si le test en 43 reçoit une réponse positive, les trois organes de minutage 37, 38,
39 sont mis en marche pendant 5 secondes pour maintenir dans tous les cas un intervalle
de temps entre les mesures de 20 millisecondes.
[0036] Lorsque la réponse au test effectué en 42 est "oui", le couple appliqué est égal
au couple de consigne et un signal est délivré, qui, par l'intermédiaire des diodes
d'émission et de réception et les circuits du boîtier 7, déclenchent le haut-parleur
11 et/ou la diode de signalisation 10.
[0037] Pendant tout ce processus, les diodes émettrices 3a et 3b de l'outil transmettent
des paquets de données aux intervalles fixés en fonction du couple appliqué, par les
organes de minutage 33 à 36, aux diodes réceptrices 8a et 8b, chaque paquet étant
formé par une partie d'identification et une partie numérique représentant la valeur
du couple appliqué. Celle-ci est en permanence visible sur l'affichage 9.
[0038] Sur la
Fig. 6, on a représenté un chronogramme des signaux émis par deux outils appartenant
à des appareils suivant l'invention placés dans un même local ou à proximité l'un
de l'autre de telle sorte que leurs signaux transmis puissent être reçus par les boîtiers
7 des deux appareils.
[0039] Au cours d'une émission, chaque outil émet des paquets d'impulsions P
a, P
b, P
c etc... et P
a-1, P
b-1, P
c-1, etc... composés chacun d'une partie d'identification ID et d'une partie numérique
NM représentant la valeur d'un couple de consigne à transmettre ou d'un couple appliqué,
mesuré à l'instant considéré.
[0040] Les intervalles entre les paquets d'impulsion T
a, T
b, T
c, etc... et T
a-1, T
b-1, T
c-1, etc... ne sont pas constants mais variables de façon aléatoire sur une période impliquant
l'émission de seize paquets successifs d'impulsions. Ainsi, l'intervalle T
a peut durer 5 ms, l'intervalle T
b, 7 ms, l'intervalle T
c B ms, etc.., les mêmes intervalles étant de nouveau successivement établis après émission
de 16 paquets d'impulsions. Comme la répartition des intervalles est aléatoire pour
chaque outil, la probabilité d'une émission simultanée de paquets d'impulsions par
deux outils se trouvant à proximité est faible, et dans l'hypothèse où une telle émission
a néanmoins lieu, les unités de traitement 37 des boitiers 7, inter- prêteront les
signaux reçus comme étant faux. La coïncidence de deux paquets d'impulsions provenant
de deux outils ne peut donc nuire à une transmission fidèle des informations puisque
les paquets d'impulsions suivants auront une probabilité de coincidence extrêmement
faible.
[0041] Les impulsions de chaque paquet d'impulsions sont modulées en position pour transmettre
le numéro d'outil et la valeur de couple considérée ; leur durée peut être de 100
µs, par exemple.
1. Appareil de serrage dynamométrique comprenant un outil de serrage (1) tel qu'une
clé, un tournevis ou autre, le couple de serrage étant capté et affiché pour permettre
le contrôle du couple exercé sur la pièce à serrer, caractérisé en ce que ledit outil
(1) comprend des moyens (3a, 3b, 22) émetteurs d'un rayonnement porteur d'informations
concernant ledit couple et en ce que ledit outil (1) est associé à des moyens récepteurs
(7, 8a, 8b, 27) dudit rayonnement indépendants de l'outil et pourvus de moyens d"affichage
(9) à distance de l'évolution du couple au fur et à mesure du serrage.
2. Appareil suivant la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens émetteurs
comportent des diodes (3a et 3b) émettrices dudit rayonnement, lesdits moyens récepteurs
comportent au moins une diode (8a, 8b) réceptrice dudit rayonnement, et en ce que
ces diodes travaillent dans le domaine des infrarouges, de préférence à une longueur
d'onde choisie dans la gamme de 200 à 1200 nm.
3. Appareil suivant la revendication 2, caractérisé en ce que, dans le cas où l'outil
est une clé à manche (2) de section carrée ou rectangulaire, lesdites diodes émettrices
(3a, 3b) sont disposées dans les faces latérales dudit manche (2).
4. Appareil suivant la revendication 3, caractérisé en ce que chaque face du manche
(2) de l'outil (1) comprend deux diodes disposées de manière à émettre dans un cône
dont l'angle au sommet est de 90°.
5. Appareil suivant la revendication 2, caractérisé en ce que dans le cas où l'outil
est un tournevis (1 A) à manche approximativement cylindrique, lesdites diodes émettrices
sont disposées dans le manche de celui-ci de manière à émettre dans un plan sur un
angle de 360°.
6. Appareil suivant l'une quelconque des revendications 2 à 5 caractérisé en ce que
ledit outil (1, 1A) comporte des capteurs (20) pour l'acquisition du couple appliqué
à la pièce à serrer, un amplificateur différentiel (21) connecté auxdits capteurs
ainsi qu'un circuit de commande et de traitement (22) raccordé audit amplificateur
(21) et destiné à assurer la conversion des signaux analogiques fournis par ce dernier
en des signaux numériques et,à mettre des signaux sous une forme propre à l'émission,
sous la commande d'un circuit séquenceur (25) et en ce que la sortie du circuit de
commande et de traitement (22) est connectée auxdites diodes émettrices par l'intermédiaire
d'un étage de puissance (23).
7. appareil suivant la revendication 6, caractérisé en ce qu'un clavier (4) monté
dans l'outil est connecté audit circuit de commande de traitement (22) pour permettre
la fixation d'un couple de consigne à atteindre lors du serrage d'une pièce.
8. Appareil suivant l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que
lesdits moyens émetteurs comprennent un circuit récepteur.(26) pour la mise en forme
des signaux reçus par la ou les diodes réceptrices (8a, 8b), une unité de traitement
(27) raccordée au circuit récepteur et destinée à interpréter les signaux ainsi mis
en forme en vue de leur affichage, des moyens de signalisation (10, 11) pour fournir
un signal perceptible lorsque le couple appliqué par ledit outil (1, 1A) atteint une
valeur de consigne préalablement choisie, des moyens d'affichage (9, 28) et un circuit
séquenceur (30) pour coordonner les opérations exécutées dans ladite unité de traitement.
9. Appareil suivant la revendication 8 lorsqu'elle dépend de la revendication 7, caractérisé
en ce que ladite unité de traitement (27) comporte des moyens (14) pour enregistrer
plusieurs couples de consigne choisis par l'intermédiaire dudit outil et des moyens
(13) pour sélectionner successivement des couples de consigne ainsi mémorisés pour
le serrage d'une pièce devant être serrée avec la valeur du couple de consigne sélectionné.
10. Appareil suivant l'une quelconque des revendications 6 à 9, caractérisé en ce
que ledit circuit de commande et de traitement (22) ainsi que ledit séquenceur (25)
sont réalisés par un microprocesseur.
11. Procédé pour la mise en oeuvre.de l'appareil suivant la revendication 10, caractérisé
en ce qu'il consiste à engendrer et émettre dans ledit outil (1, 1A) des paquets d'impulsions
comprenant chacun une partie représentant le code de l'outil considéré et une partie
représentant le couple appliqué à la pièce à serrer, et en ce qu'il consiste à émettre
les paquets d'impulsions successifs à des intervalles aléatoirement déterminés sur
une période de temps prédéterminée et répétitive.
12. Procédé suivant la revendication 11,' caractérisé en ce qu'il consiste à émettre
lesdits paquets d'impulsions à une fréquence d'impulsions vobulée, les impulsions
successives étant modulées en position pour la transmission du signal utile.
13. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 11 et 12, caractérisé en ce
qu'il consiste à mémoriser avant le serrage de la pièce un couple de consigne (C )
à comparer ce couple de consigne à la valeur du couple (C) effectivement appliqué
à la pièce à serrer, et à effectuer des mesures successives de ce couple appliqué
à des intervalles successifs dont les longueurs diminuent au fur et à mesure que la
valeur du couple appliqué (C) se rapproche du couple de consigne (Cp).
14. Procédé suivant la revendication 13, caractérisé en ce que la-diminution des intervalles
séparant des mesures successives du couple appliqué (C) est réalisée chaque fois qu'un
pourcentage prédéterminé du couple de consigne (C ) est atteint.
15. Procédé suivant la revendication 14, caractérisé en ce qu'il consiste également
à retarder la réduction de l'intervalle entre deux mesures pendant une période de
temps prédéterminée après que le pourcentage actuel du couple de consigne soit atteint.