[0001] La présente invention a pour objet un dispositif d'actionnement de sécurité pour
v lve aérosol. Un tel dispositif de sécurité est utilisable par exemple pour les bombes
aérosols prévues pour être placées dans une poche, un sac ou une valise, par exemple
un vaporisateur de parfum pour le voyage, ot un vaporisateur de gaz pour la défense.
Dans ce genre d'utilisation, on recherche à éviter un fonctionnement intempestif qui
peut être très préjudiciable aux objets voisins, aux vêtements et sacs mêmes.
[0002] On connaît déjà des bout ans poussoirs de sécurité de ce type, comme par exemple
ceus lui sont décrits dans les brevets US 3 484 023 et 3 848 778 au nom de Philip
Meshberg. Ces dispositifs comportent un bouton poussoir. muni d'un qicleur, emmanché
sur la tiqe de soupape d'une valve montée dans l'ouverture d'un récipient. Ils comportent
aussi un corps en forme de douille, pour de moyens qui permettent de la fi<er à demeure
sur le récipient. Le bouton poussoir peut dais une orientation coulisser axialement
dans la douille poir déclencher la valve et commander l'expulsion du liquide contenu
dans le réciplent. Il peut aussi tourner pour passer d'une position de fonctionnement
dans une orientation, dans laquelle il peut coulisser, à une positior dans une autre
orientation dans laquelle il est bloqué axialement, ce qui empêche le déclenchement
de la valve.
[0003] Ces dispositifs, et les dispositifs analocues présentent des inconvénients: il faut
faire tourner le bouton poussoir pai rapport à la douille avant de s'en servir. Mais,
la douille n'est pas calée en rotation et peut tourner avec le bouton. Pour obtenir
le déblocage avec certitude, il faut pratiquement se servir des deux mains. Or, ces
dispositifs sort souvent utilisee sar des atomiseurs de défense, praje- tart des produits
iacrimogenes. il faut en cas de besgin. pouvoir s'en seivir rapideneri et très preferablement
l'une seule main. La fixation de la douille sur le récipient, comme cela est le cas
pour les dispositifs des brevets américains ci-dessus, ne permet pas une fixation
anti-rotative. En outre, il faut concevoir un bouton spécialement adapté à chaque
dimension de récipient.
[0004] Cet inconvénient n'existe plus dans les appareils conformes à la présente invention
qui a pour objet un dispositif d'actionnement de sécurité pour valve aérosol prévue
pour être montée dans l'ouverture d'un récipient d'aérosol au moyen d'une capsule
métallique dont la partie centrale est sertie sur la valve et le partie périphérique
est sertie sur le bord de l'ouverture du récipient, ledit dispositif d'actionnement
comportant une douille cylindrique et un bouton poussoir muni d'un gicleur, prévu
pour être emmanché sur la tige de soupape de la valve et pour tourner et coulisser
dans la douille cylindrique, remarquable notamment en ce que la douille cylindrique
comporte une gorge intérieure adaptée à être fixée par encliquetage sur le sertissage
de la capsule sur la valve.
[0005] Le sertissage de la capsule sur la valve a un diamètre nécessairement plus petit
que celui du sertissage de la capsule sur le récipient. Il faut donc réaliser un frottement
plus élevé entre la douille et la capsule. Mais, parce que ce sertissage est de petit
diamètre, il est possible de le réaliser sous forme poly
qonale. On peut alors fixer positivement contre la rotation la douille sur le sertissage
polygonal.
[0006] La dimension de la douille sera adaptée à la dimension du sertissage, c'est-à-dire
à la dimension de la valve. Elle est indépendante de la dimension du récipient.
[0007] D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront au cours de la description
qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins ci-joints,
et qui fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur les dessins
:
- les figures 1 et 2 représentent en perspective chacune une des parties constituantes
du dispositif selon l'invention ;
- la figure 3 est une vue en coupe par un plan axial suivant la ligne III-III de la
figure 1 ;
- la figure 4 est une vue en coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 3 ;
- la figure 5 est une vue en coupe de la partie supérieure d'un récipient dans l'ouverture
duquel est montée une valve, au moyen d'une coupelle sertie sur la valve et sur le
récipient, avec une partie du dispositif selon l'invention montée sur la valve ; et,
- la figure 6 est une vue de la partie supérieure d'un récipient munie d'une valve
fixée par une capsule, avec une partie, vue en coupe, d'un dispositif selon l'invention.
[0008] La douille 1 est formée essentiellement dans un cylindre. Elle possède à un niveau
approprié une collerette interne 3 permettant la fixation sur la tourette 21 d'une
valve aérosol dont la forme et la structure sont bien connues. La tourett-e 21 est
la partie centrale en relief de la capsule 22 qui est sertie autour de la valve 25.
La valve comporte dans ce but un bourrelet circulaire 25a à son extrémité externe.
La capsule 22 est formée à partir d'une rondelle : la partie centrale 22a est sertie
autour du bourrelet 25a de la valve, et la partie extérieure 22b est sertie autour
du bord 26a de l'ouverture d'un bidon 1 26, avec interposition d'un joint 27. La valve
comporte normalement une tige de soupape 28 et un embout 29 de raccordement d'un tube
plongeur. Un tel montage est classique. On désignera par la suite par inférieure l'extrémité
de la douille qui est en bas sur les figures 1 et 2 et par supérieure l'extrémité
qui est en haut, en remarquant que la douill
p 1 et le bouton 2 se placent dans la position représentée sur le haut d'un récipient
aérosol, au moyen d'une collerette 3 comme précisé ci-dessus. Le bouton 2, muni d'un
gicleur 4, se monte de la façon habituelle sur l'extrémité extérieure tubulaire de
la tige de soupape 28. Le diamètre extérieur du bouton 2 est égal au jeu près au diamètre
intérieur de la douille 1, et le bouton vient s'engager à l'intérieur de la douille
dans laquelle il peut coulisser dans des limites déterminées. Le bord supérieur de
la douille comporte deux découpures. Une première découpure 6 est prévue pour dégager
le gicleur 4, quand le bouton 2 est dans la douille, à une profondeur et une orientation
déterminées. La profondeur est déterminée soit par la collerette 3 sur laquelle prend
appui la base du bouton, soit par d'autres moyens décrits ci-après. Pour empêcher
le bouton de sortir accidentellement, il est prévu, selon une caractéristique de la
présente invention, un accrochage du bouton 2 à l'intérieur de la douille 1. Cet accrochage
peut être obtenu par coopération d'une nervure en relief 8, de préférence à la base
du bouton 2, avec une autre nervure 9, en relief à l'intérieur de la douille 1, à
un niveau au-dessus de la collerette 3 choisi pour coopérer convenablement avec la
nervure 8. Les nervures peuvent avoir une section permettant un encliquetage irréversible,
ou toute forme de bourrelet. Une des nervures peut être remplacée par une rainure
dans laquelle vient s'engager la nervure de l'autre pièce, ou une des nervures peut
être constituée par plusieurs segments non jointifs.
[0009] Le calage en orientation est déterminé par coopération d'une barrette 11, formant
une génératrice en relief sur le bouton 2, avec une seconde découpure 12 formée dans
la paroi de la douille 1. L'angle ot entre les rayons du bouton passant par la barrette
11 et le gicleur 4 est égal à l'angle des rayons de la capsule passant par le milieu
de la découpure 6 et par le milieu de la seconde découpure 12. Le fond 12a de la découpure
12 est assez bas, ainsi que la collerette
3 pour que la
bar- rette puisse être enfoncén suffisamment pour déclencher le fonctionnement de la valve.
La valve comporte de façon bien connue un ressort qui maintient le bouton 2 en position
relevée. La découpure 12 s'étend d'un côté sur une partie de la hauteur, suivant un
élargissement 13 permettant de rabattre ou de tourner la barrette 11, en faisant glisser
le bas 11a de cette barrette sur le bord inférieur 13a de l'élargissement 13.
[0010] Dans la forme de réalisation représentée, la barrette 11 du bouton 2 s'étend sur
toute la hauteur du bouton 2. On comprendra que c'est une commodité appréciable pour
actionner le bouton en rotation autour de son axe, mais que la barrette pourrait ne
pas s'étendre jusqu'à l'une et/ou l'autre des extrémités. Les niveaux 12a et 13a des
fonds de la découpure 12 et de l'élargissement 13 sont prévus en conséquence. Les
hauteurs respectives auxquelles sont formées les nervures 8 et 9 sont choisies pour
que ces nervures soient encliquetées quand le bas 11a de la barrette 11 vient en appui
sur le fond 13a de l'élargissement 13. Le bouton 2 ne peut donc remonter et sortir
de la douille en raison de la présence de ces nervures 8 et 9, mais rien ne l'empêche
de descendre avec l'orientation convenable, jusqu'à ce que le fond du bouton vienne
buter contre la collerette 3 ou jusqu'à ce que le bas 11a de la barrette vienne buter
sur le fond 12a de la découpure 12, ou encore jusqu'à ce que la tige de soupape, sur
laquelle est emmanché le bouton, arrive en butée basse. Afin d'éviter un accrochage
de la barrette 11 par des objets voisins dans une poche, un sac ou une valise, l'épaisseur
en sens radial de la barrette 11 est égale ou inférieure à l'épaisseur de la paroi
de la douille. Elle ne présente ainsi aucun saillant latéral. Pour faciliter l'actionnement,
la face extérieure de la barrette peut présenter un rainurage, un moletage ou analogue.
Afin de faciliter l'attaque de la barrette 11 par le doigt de l'utilisateur, il est
prévu de chaque côté de la découpure 12 avec l'élargissement 13, un dégagement 15,
16 laissant à ces endroits une paroi amincie 15a, 16a.
[0011] Selon une caractéristique importante de la présente invention, la gorge 3a de la
collerette 3 délimite une ouverture polygonale, de périmètre identique à celui du
rétreint 22c du sertissage du bord central 22a de la coupelle, juste en-dessous du
bourrelet 25a de la valve 25. Ce sertissage de petit diamètre peut être réalisé facilement
à la forme d'un hexagone, et avec une douille présentant une ouverture hexagonale
comme représenté sur la figure 4 ; on a un excellent calage en rotation.
[0012] Le dispositif est utilisé de la façon suivante. La douille 1 est emmanchée sur la
tourette 21 de la capsule 22 d'une valve aérosol 25 montée sur un bidon 26. Le bouton
2 est placé dans l'axe de la douille, la barrette 11 étant orientée pour être au droit
de l'élargissement 13. On enfonce alors le bouton jusqu'à la butée du bas 11a de la
barrette sur le fond 13a de l'élargissement, en provoquant l'encliquetage de la nervure
8 du bouton 2 sous la nervure 9. Le dispositif est alors prêt à être utilisé ; il
est en position de sécurité : la barrette 11 bute sur le fond 13a de l'élargissement
13 et le gicleur 4 est masqué par la paroi de la douille 1. Par une poussée d'un doigt
contre la barrette, on amène celle-ci au-dessus de la découpure 12, ce qui est facilité
par le dégagement 15. Pendant ce mouvement, la douille ne peut pas tourner en raison
de la liaison hexagonale de la gorge 3a sur le rétreint 22c du sertissage. Le gicleur
apparaît alors dans la découpure 6. On peut alors enfoncer le bouton 2 pour déclencher
le fonctionnement de la valve. Après actionnement, on repousse la barrette 11 en position
verrouillée, par une poussée en sens inverse, ce qui est facilité par le dégagement
16. L'utilisateur tient le corps du bidon dans la main, il tourne la barrette 11 avec
le pouce, et il appuie sur le dessus du bouton 2 avec un doigt. Le verrouillage de
la douille sur la tourette 21 de la capsule permet ce mouvement avec sûreté, sans
risque de voir la douille tourner en même temps que le bouton.
[0013] La figure 5 représente en détail en coupe, l'assemblage de la douille 1 au moyen
de la gorge 3a de la collerette 3 coopérant avec le rétreint 22c du sertissage. La
dimension de la gorge 3a est adaptée à celle de la valve 25, en particulier à son
diamètre extérieur. Le bas la de la douille vient se placer au voisinage de la paroi
du bidon 26. On voit qu'avec la fixation de la présente invention, l'ensemble douille/bouton-poussoir
peut être monté sur des bidons de différentes dimensions. Il suffit d'utiliser sur
la valve 25 une coupelle adaptée au bidon.
[0014] Sur la figure 6, on a représenté la partie supérieure d'un bidon 30 dans le goulot
duquel est montée une valve au moyen d'une capsule 31. La tourette (turret) 32 de
la capsule est sertie sur la valve par un rétreint hexagonal dans lequel est engagé
le bord interne de la collerette 35 de la douille 36. Avec une telle capsule qui émerge
au-dessus du bord du bidon, la collerette 35 peut être entièrement plane, il n'y a
pas besoin d'une jupe pour réaliser un serrage dans le creux d'une coupelle. Avec
des capsules de ce type on peut monter des valves de 10 ou 12 mm de diamètre par exemple,
dans des capsules permettant d'effectuer des sertissages sur des embouchures de bidons
de 14 à 21 mm de diamètre par exemple. Le diamètre intérieur de la douille 36 peut
être de 22 mm, correspondant au diamètre extérieur du bouton-poussoir. Ceci met en
évidence la possibilité d'utiliser un bouton-poussoir avec sa douille, associé à une
valve, sur des bidons d'ouvertures de différentes dimensions.
[0015] Il va de soi que le mode de réalisation décrit n'est qu'un exemple, et qu'il serait
possible de le modifier, notamment par substitution d'équivalents techniques, sans
sortir pour cela du cadre de l'invention.
1. Dispositif d'actionnement de sécurité pour valve aérosol prévue pour être montée
dans l'ouverture d'un récipient d'aérosol au moyen d'une capsule métallique dont la
partie centrale est sertie sur la valve et la partie périphérique est sertie sur le
bord de l'ouverture du récipient, ledit dispositif d'actionnement comportant une douille
cylindrique (1) et un bouton poussoir (2) muni d'un gicleur (4), prévu pour être emmanché
sur la tige de soupape de la valve et pour tourner et coulisser dans la douille cylindrique,
caractérisé en ce que la douille cylindrique comporte une collerette intérieure (3
) adaptée à être fixée par encliquetage sur le sertissage de la capsule de la valve
(25).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le sertissage de la
capsule sur la valve a une forme polygonale, la gorge (3a) de la collerette (3) ayant
une ouverture de même forme polyqonale.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le polygone est un hexagone.
4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la périphérie du bord
inférieur du bouton-poussoir (2) est garnie d'une surépaisseur (8) telle qu'un bourrelet,
une nervure ou un cran prévue pour coopérer avec un moyen d'accrochage (9) tel qu'un
creux ou une surépaisseur, formé dans la paroi interne de la douille (1), pour s'opposer
à la séparation du bouton et de la douille.
5. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel le bouton poussoir comporte un
élément (11) en relief latéral tel qu'une barrette facilitant l'actionnement en rotation
dudit bouton-poussoir (2), cet élément en relief étant engagé dans une découpure formée
dans la douille, caractérisé en ce que les bords de la découpure latérale de la douille
sont amincis, de façon à former des dégagements (15, 16) pour permettre de saisir
plus facilement la barrette (11).