(19)
(11) EP 0 120 739 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
03.10.1984  Bulletin  1984/40

(21) Numéro de dépôt: 84400362.4

(22) Date de dépôt:  23.02.1984
(51) Int. Cl.3B65D 83/14
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE FR GB IT LI LU NL SE

(30) Priorité: 25.02.1983 FR 8303077

(71) Demandeur: ETABLISSEMENTS VALOIS Société Anonyme dite:
F-27110 Le Neubourg (FR)

(72) Inventeur:
  • Brunet, Michel
    F-27840 Ste Colombe la Commanderie (FR)

(74) Mandataire: Pinguet, André 
Cabinet de Proprieté Industrielle CAPRI, 94, avenue Mozart
75016 Paris
75016 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Dispositif d'actionnement de sécurité pour valve aérosol


    (57) Le dispositif comporte une douille 1 dans laquelle peut tourner et coulisser un bouton poussoir (2) emmanché sur la tige de soupape (28) d'une valve (25) montée dans l'ouverture d'un bidon (26) au moyen d'une capsule (22). Le bord interne de la capsule est serti sur la valve et le bord externe est serti sur l'ouverture du bidon. La douille comporte une collerette interne (3) encloquetée sur le sertissage interne de la capsule sur la valve. La dimension de la douille est ainsi indépendante de la dimension et de la forme du bidon. Avec un sertissage polygonal (22c) de la capsule sur la valve, on peut obtenir un blocage en rotation de la douille. On ne risque pas de faire tourner la douille avec le bouton, quand on fait tourner celui- ci, pour le mettre hors de la position de sécurité.




    Description


    [0001] La présente invention a pour objet un dispositif d'actionnement de sécurité pour v lve aérosol. Un tel dispositif de sécurité est utilisable par exemple pour les bombes aérosols prévues pour être placées dans une poche, un sac ou une valise, par exemple un vaporisateur de parfum pour le voyage, ot un vaporisateur de gaz pour la défense. Dans ce genre d'utilisation, on recherche à éviter un fonctionnement intempestif qui peut être très préjudiciable aux objets voisins, aux vêtements et sacs mêmes.

    [0002] On connaît déjà des bout ans poussoirs de sécurité de ce type, comme par exemple ceus lui sont décrits dans les brevets US 3 484 023 et 3 848 778 au nom de Philip Meshberg. Ces dispositifs comportent un bouton poussoir. muni d'un qicleur, emmanché sur la tiqe de soupape d'une valve montée dans l'ouverture d'un récipient. Ils comportent aussi un corps en forme de douille, pour de moyens qui permettent de la fi<er à demeure sur le récipient. Le bouton poussoir peut dais une orientation coulisser axialement dans la douille poir déclencher la valve et commander l'expulsion du liquide contenu dans le réciplent. Il peut aussi tourner pour passer d'une position de fonctionnement dans une orientation, dans laquelle il peut coulisser, à une positior dans une autre orientation dans laquelle il est bloqué axialement, ce qui empêche le déclenchement de la valve.

    [0003] Ces dispositifs, et les dispositifs analocues présentent des inconvénients: il faut faire tourner le bouton poussoir pai rapport à la douille avant de s'en servir. Mais, la douille n'est pas calée en rotation et peut tourner avec le bouton. Pour obtenir le déblocage avec certitude, il faut pratiquement se servir des deux mains. Or, ces dispositifs sort souvent utilisee sar des atomiseurs de défense, praje- tart des produits iacrimogenes. il faut en cas de besgin. pouvoir s'en seivir rapideneri et très preferablement l'une seule main. La fixation de la douille sur le récipient, comme cela est le cas pour les dispositifs des brevets américains ci-dessus, ne permet pas une fixation anti-rotative. En outre, il faut concevoir un bouton spécialement adapté à chaque dimension de récipient.

    [0004] Cet inconvénient n'existe plus dans les appareils conformes à la présente invention qui a pour objet un dispositif d'actionnement de sécurité pour valve aérosol prévue pour être montée dans l'ouverture d'un récipient d'aérosol au moyen d'une capsule métallique dont la partie centrale est sertie sur la valve et le partie périphérique est sertie sur le bord de l'ouverture du récipient, ledit dispositif d'actionnement comportant une douille cylindrique et un bouton poussoir muni d'un gicleur, prévu pour être emmanché sur la tige de soupape de la valve et pour tourner et coulisser dans la douille cylindrique, remarquable notamment en ce que la douille cylindrique comporte une gorge intérieure adaptée à être fixée par encliquetage sur le sertissage de la capsule sur la valve.

    [0005] Le sertissage de la capsule sur la valve a un diamètre nécessairement plus petit que celui du sertissage de la capsule sur le récipient. Il faut donc réaliser un frottement plus élevé entre la douille et la capsule. Mais, parce que ce sertissage est de petit diamètre, il est possible de le réaliser sous forme polyqonale. On peut alors fixer positivement contre la rotation la douille sur le sertissage polygonal.

    [0006] La dimension de la douille sera adaptée à la dimension du sertissage, c'est-à-dire à la dimension de la valve. Elle est indépendante de la dimension du récipient.

    [0007] D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins ci-joints, et qui fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur les dessins :

    - les figures 1 et 2 représentent en perspective chacune une des parties constituantes du dispositif selon l'invention ;

    - la figure 3 est une vue en coupe par un plan axial suivant la ligne III-III de la figure 1 ;

    - la figure 4 est une vue en coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 3 ;

    - la figure 5 est une vue en coupe de la partie supérieure d'un récipient dans l'ouverture duquel est montée une valve, au moyen d'une coupelle sertie sur la valve et sur le récipient, avec une partie du dispositif selon l'invention montée sur la valve ; et, - la figure 6 est une vue de la partie supérieure d'un récipient munie d'une valve fixée par une capsule, avec une partie, vue en coupe, d'un dispositif selon l'invention.



    [0008] La douille 1 est formée essentiellement dans un cylindre. Elle possède à un niveau approprié une collerette interne 3 permettant la fixation sur la tourette 21 d'une valve aérosol dont la forme et la structure sont bien connues. La tourett-e 21 est la partie centrale en relief de la capsule 22 qui est sertie autour de la valve 25. La valve comporte dans ce but un bourrelet circulaire 25a à son extrémité externe. La capsule 22 est formée à partir d'une rondelle : la partie centrale 22a est sertie autour du bourrelet 25a de la valve, et la partie extérieure 22b est sertie autour du bord 26a de l'ouverture d'un bidon 1 26, avec interposition d'un joint 27. La valve comporte normalement une tige de soupape 28 et un embout 29 de raccordement d'un tube plongeur. Un tel montage est classique. On désignera par la suite par inférieure l'extrémité de la douille qui est en bas sur les figures 1 et 2 et par supérieure l'extrémité qui est en haut, en remarquant que la douillp 1 et le bouton 2 se placent dans la position représentée sur le haut d'un récipient aérosol, au moyen d'une collerette 3 comme précisé ci-dessus. Le bouton 2, muni d'un gicleur 4, se monte de la façon habituelle sur l'extrémité extérieure tubulaire de la tige de soupape 28. Le diamètre extérieur du bouton 2 est égal au jeu près au diamètre intérieur de la douille 1, et le bouton vient s'engager à l'intérieur de la douille dans laquelle il peut coulisser dans des limites déterminées. Le bord supérieur de la douille comporte deux découpures. Une première découpure 6 est prévue pour dégager le gicleur 4, quand le bouton 2 est dans la douille, à une profondeur et une orientation déterminées. La profondeur est déterminée soit par la collerette 3 sur laquelle prend appui la base du bouton, soit par d'autres moyens décrits ci-après. Pour empêcher le bouton de sortir accidentellement, il est prévu, selon une caractéristique de la présente invention, un accrochage du bouton 2 à l'intérieur de la douille 1. Cet accrochage peut être obtenu par coopération d'une nervure en relief 8, de préférence à la base du bouton 2, avec une autre nervure 9, en relief à l'intérieur de la douille 1, à un niveau au-dessus de la collerette 3 choisi pour coopérer convenablement avec la nervure 8. Les nervures peuvent avoir une section permettant un encliquetage irréversible, ou toute forme de bourrelet. Une des nervures peut être remplacée par une rainure dans laquelle vient s'engager la nervure de l'autre pièce, ou une des nervures peut être constituée par plusieurs segments non jointifs.

    [0009] Le calage en orientation est déterminé par coopération d'une barrette 11, formant une génératrice en relief sur le bouton 2, avec une seconde découpure 12 formée dans la paroi de la douille 1. L'angle ot entre les rayons du bouton passant par la barrette 11 et le gicleur 4 est égal à l'angle des rayons de la capsule passant par le milieu de la découpure 6 et par le milieu de la seconde découpure 12. Le fond 12a de la découpure 12 est assez bas, ainsi que la collerette 3 pour que la bar- rette puisse être enfoncén suffisamment pour déclencher le fonctionnement de la valve. La valve comporte de façon bien connue un ressort qui maintient le bouton 2 en position relevée. La découpure 12 s'étend d'un côté sur une partie de la hauteur, suivant un élargissement 13 permettant de rabattre ou de tourner la barrette 11, en faisant glisser le bas 11a de cette barrette sur le bord inférieur 13a de l'élargissement 13.

    [0010] Dans la forme de réalisation représentée, la barrette 11 du bouton 2 s'étend sur toute la hauteur du bouton 2. On comprendra que c'est une commodité appréciable pour actionner le bouton en rotation autour de son axe, mais que la barrette pourrait ne pas s'étendre jusqu'à l'une et/ou l'autre des extrémités. Les niveaux 12a et 13a des fonds de la découpure 12 et de l'élargissement 13 sont prévus en conséquence. Les hauteurs respectives auxquelles sont formées les nervures 8 et 9 sont choisies pour que ces nervures soient encliquetées quand le bas 11a de la barrette 11 vient en appui sur le fond 13a de l'élargissement 13. Le bouton 2 ne peut donc remonter et sortir de la douille en raison de la présence de ces nervures 8 et 9, mais rien ne l'empêche de descendre avec l'orientation convenable, jusqu'à ce que le fond du bouton vienne buter contre la collerette 3 ou jusqu'à ce que le bas 11a de la barrette vienne buter sur le fond 12a de la découpure 12, ou encore jusqu'à ce que la tige de soupape, sur laquelle est emmanché le bouton, arrive en butée basse. Afin d'éviter un accrochage de la barrette 11 par des objets voisins dans une poche, un sac ou une valise, l'épaisseur en sens radial de la barrette 11 est égale ou inférieure à l'épaisseur de la paroi de la douille. Elle ne présente ainsi aucun saillant latéral. Pour faciliter l'actionnement, la face extérieure de la barrette peut présenter un rainurage, un moletage ou analogue. Afin de faciliter l'attaque de la barrette 11 par le doigt de l'utilisateur, il est prévu de chaque côté de la découpure 12 avec l'élargissement 13, un dégagement 15, 16 laissant à ces endroits une paroi amincie 15a, 16a.

    [0011] Selon une caractéristique importante de la présente invention, la gorge 3a de la collerette 3 délimite une ouverture polygonale, de périmètre identique à celui du rétreint 22c du sertissage du bord central 22a de la coupelle, juste en-dessous du bourrelet 25a de la valve 25. Ce sertissage de petit diamètre peut être réalisé facilement à la forme d'un hexagone, et avec une douille présentant une ouverture hexagonale comme représenté sur la figure 4 ; on a un excellent calage en rotation.

    [0012] Le dispositif est utilisé de la façon suivante. La douille 1 est emmanchée sur la tourette 21 de la capsule 22 d'une valve aérosol 25 montée sur un bidon 26. Le bouton 2 est placé dans l'axe de la douille, la barrette 11 étant orientée pour être au droit de l'élargissement 13. On enfonce alors le bouton jusqu'à la butée du bas 11a de la barrette sur le fond 13a de l'élargissement, en provoquant l'encliquetage de la nervure 8 du bouton 2 sous la nervure 9. Le dispositif est alors prêt à être utilisé ; il est en position de sécurité : la barrette 11 bute sur le fond 13a de l'élargissement 13 et le gicleur 4 est masqué par la paroi de la douille 1. Par une poussée d'un doigt contre la barrette, on amène celle-ci au-dessus de la découpure 12, ce qui est facilité par le dégagement 15. Pendant ce mouvement, la douille ne peut pas tourner en raison de la liaison hexagonale de la gorge 3a sur le rétreint 22c du sertissage. Le gicleur apparaît alors dans la découpure 6. On peut alors enfoncer le bouton 2 pour déclencher le fonctionnement de la valve. Après actionnement, on repousse la barrette 11 en position verrouillée, par une poussée en sens inverse, ce qui est facilité par le dégagement 16. L'utilisateur tient le corps du bidon dans la main, il tourne la barrette 11 avec le pouce, et il appuie sur le dessus du bouton 2 avec un doigt. Le verrouillage de la douille sur la tourette 21 de la capsule permet ce mouvement avec sûreté, sans risque de voir la douille tourner en même temps que le bouton.

    [0013] La figure 5 représente en détail en coupe, l'assemblage de la douille 1 au moyen de la gorge 3a de la collerette 3 coopérant avec le rétreint 22c du sertissage. La dimension de la gorge 3a est adaptée à celle de la valve 25, en particulier à son diamètre extérieur. Le bas la de la douille vient se placer au voisinage de la paroi du bidon 26. On voit qu'avec la fixation de la présente invention, l'ensemble douille/bouton-poussoir peut être monté sur des bidons de différentes dimensions. Il suffit d'utiliser sur la valve 25 une coupelle adaptée au bidon.

    [0014] Sur la figure 6, on a représenté la partie supérieure d'un bidon 30 dans le goulot duquel est montée une valve au moyen d'une capsule 31. La tourette (turret) 32 de la capsule est sertie sur la valve par un rétreint hexagonal dans lequel est engagé le bord interne de la collerette 35 de la douille 36. Avec une telle capsule qui émerge au-dessus du bord du bidon, la collerette 35 peut être entièrement plane, il n'y a pas besoin d'une jupe pour réaliser un serrage dans le creux d'une coupelle. Avec des capsules de ce type on peut monter des valves de 10 ou 12 mm de diamètre par exemple, dans des capsules permettant d'effectuer des sertissages sur des embouchures de bidons de 14 à 21 mm de diamètre par exemple. Le diamètre intérieur de la douille 36 peut être de 22 mm, correspondant au diamètre extérieur du bouton-poussoir. Ceci met en évidence la possibilité d'utiliser un bouton-poussoir avec sa douille, associé à une valve, sur des bidons d'ouvertures de différentes dimensions.

    [0015] Il va de soi que le mode de réalisation décrit n'est qu'un exemple, et qu'il serait possible de le modifier, notamment par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour cela du cadre de l'invention.


    Revendications

    1. Dispositif d'actionnement de sécurité pour valve aérosol prévue pour être montée dans l'ouverture d'un récipient d'aérosol au moyen d'une capsule métallique dont la partie centrale est sertie sur la valve et la partie périphérique est sertie sur le bord de l'ouverture du récipient, ledit dispositif d'actionnement comportant une douille cylindrique (1) et un bouton poussoir (2) muni d'un gicleur (4), prévu pour être emmanché sur la tige de soupape de la valve et pour tourner et coulisser dans la douille cylindrique, caractérisé en ce que la douille cylindrique comporte une collerette intérieure (3 ) adaptée à être fixée par encliquetage sur le sertissage de la capsule de la valve (25).
     
    2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le sertissage de la capsule sur la valve a une forme polygonale, la gorge (3a) de la collerette (3) ayant une ouverture de même forme polyqonale.
     
    3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le polygone est un hexagone.
     
    4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la périphérie du bord inférieur du bouton-poussoir (2) est garnie d'une surépaisseur (8) telle qu'un bourrelet, une nervure ou un cran prévue pour coopérer avec un moyen d'accrochage (9) tel qu'un creux ou une surépaisseur, formé dans la paroi interne de la douille (1), pour s'opposer à la séparation du bouton et de la douille.
     
    5. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel le bouton poussoir comporte un élément (11) en relief latéral tel qu'une barrette facilitant l'actionnement en rotation dudit bouton-poussoir (2), cet élément en relief étant engagé dans une découpure formée dans la douille, caractérisé en ce que les bords de la découpure latérale de la douille sont amincis, de façon à former des dégagements (15, 16) pour permettre de saisir plus facilement la barrette (11).
     




    Dessins