[0001] Le procédé qui fait l'objet de l'invention concerne les aciers à haute usinabilité.
[0002] Il est bien connu que l'usinabilité des aciers dépend notamment de la nature et de
la morphologie des inclusions présentes dans le métal. Ce sont essentiellement des
oxydes et des sulfures. Les oxydes ont une action défavorable sur l'outil de coupe,
par contre, les sulfures peuvent jouer un rôle favorable de lubrifiant.
[0003] Dans le cas de l'usinage à vitesse de coupe modérée au moyen d'outils en acier coupe
rapide, se sont les sulfures qui jouent un rôle essentiel et on utilise des aciers
dont les teneurs en soufre peuvent varier de 0,07 à 0,37%.
[0004] Dans le cas de l'usinage à grande vitesse de coupe au moyen d'outils en carbure(s),
les hautes teneurs en soufre n'ont pas d'effet particulièrement favorable. Par contre
on a constaté que les inclusions d'oxydes sont particulièrement nocives, car elles
entraînent une usure de l'outil de coupe. Il est possible de réduire la novicité de
ces inclusions par des moyens connus. On peut, en particulier, en diminuer la quantité
grâce à une bonne désoxydation et à une bonne décantation. On peut aussi rendre ces
inclusions, généralement à base d'alumine, globulaires par l'addition d'éléments alcalino-terreux
tels que le calcium, ou d'autres éléments. On peut enfin s'arranger pour que ces inclusions
globulaires restantes comportent une certaine quantité de soufre combiné qui en réduit
la nocivité. Dans ce cas, la teneur en soufre n'est généralement pas supérieure à
celle qui est habituellement présente dans l'acier, c'est-à-dire inférieure à 500
ppm (parties par million en masse), et généralement de l'ordre de 150 à 500 ppm. Dans
cet intervalle, on cherche souvent à viser une fourchette de teneur en soufre plus
étroite, pour un usage et une nuance donnés, ce qui présente de sérieuse difficultés.
[0005] De façon plus générale, l'expérience a montré qu'il est difficle d'élaborer de façon
reproductible des aciers à faible teneur en inclusions, ces inclusions étant rendues
peu nocives par leur forme globulaire et par la présence de petites quantités de soufre
combiné.
[0006] Ces difficultés sont dues en particulier au fait qu'il est difficile de bien contrôler
les teneurs en soufre de l'acier après désoxydation, qu'il n'est pas non plus facile
de contrôler avec précision les additions éventuelles de soufre effectuées à l'acier,
et enfin que le rendement des additions de calcium comme agent permettant de rendre
les inclusions globulaires manque de reproducibilité.
[0007] On a recherché la possibilité de mettre au point un procédé d'élaboration d'aciers
à haute usinabilité particulièrement aptes à l'usinage à grande vitesse au moyen d'outils
de coupe en carbure(s), par addition de soufre et de calcium, dans des conditions
permettant d'obtenir une grande efficacité de l'action combinée du calcium et du soufre
ainsi qu'une excellente reproducibilité des résultants, tout en réglant la teneur
en soufre à l'intérieur de fourchettes de composition étroites, cette teneur ne dépassant
pas la limite supérieure de teneur en soufre couramment admise dans les aciers ne
comportant pas d'addition volontaire de sourre.
[0008] On a recherché en particulier la possibilité de développer une méthode d'introduction
dans l'acier liquide du calcium et du soufre, qui permette d'ajuster avec beaucoup
de précision les quantités de calcium apportées à l'acier sous forme métallique, ainsi
que les quantités correspondantes de soufre, afin d'obtenir du point de vue usinabilité,
de façon reproductible, des résultats optimaux.
[0009] Le procédé qui fait l'objet de l'invention apporte une solution particulièrement
avantageuse au problème qui se pose.
[0010] Il consiste à élaborer par fusion façon conventionnelle un acier non allié, ou allié,
ou inoxydable, puis à effectuer une addition d'aluminium afin d'abaisser la teneur
en oxygène de l'acier au-dessous de 100 ppm et à effectuer une désulfuration poussée
par un laitier basique afin d'abaisser la teneur en soufre de l'acier au-dessous de
100 ppm, puis à effectuer, en fil fourré, des additions de calcium et de soufre afin
d'atteindre dans l'acier une teneur en calcium de 20 à 100 ppm, et une teneur en soufre
de 150 à 500 ppm, l'addition d'aluminium ayant été effectuée de façon que la teneur
résiduelle de l'acier en aluminium dissout soit comprise entre 150 et 500 ppm. La
teneur en oxygène est de préférence abaissé au dessous de 50 ppm et, de préférence
également, la désulfuration est effectuée jusqu'à obtenir une teneur en soufre inférieure
à 50 ppm. On peut effectuer les additions de calcium et de soufre soit de façon successive,
le calcium étant introduit en premier, soit simultanément.
[0011] L'addition de calcium est effectuée au moyen d'un fil fourré contenant de façon avantageuse
un alliage de calcium en grains ou poudre, tel qu'un silicocalcium.
[0012] L'addition de soufre est effectuée au moyen d'un fil fourré contenant avantageusement
de la fleur de soufre ou un sulfure.
[0013] En cas d'addition simultanée de calcium est de soufre, on peut utiliser plusieurs
fils fourrés, ou un seul fil fourré contenant à la fois du calcium et du soufre dans
les proportions voulues.
[0014] Le procédé permet en particulier d'obtenir de façon repoductible des aciers pour
lesquels l'écart entre la teneur en soufre obtenue et la teneur visée ne dépasse pas
± 40 ppm.
[0015] Le procédé suivant l'invention permet, grâce aux additions très précises de calcium
et de soufre ainsi effectuées, d'obtenir des inclusions globulaires finement réparties
qui confèrent de façon reproductible à l'acier, une haute usinabilité. Ces aciers
convienent en particulier pour l'usinage à grande vitesse au moyen d'outils de coupe
en carbure(s).
[0016] De façon détaillée, le procédé suivant l'invention peut avantageusement être mis
en oeuvre de la façon suivante:
on élabore da façon conventionnelle un acier, tel qu'un acier allié ou non allié de
type courant;
on effectue en fin d'élaboration, une désoxydation de cet acier au moyen d'aluminium,
dont la quantité est déterminée pour obtenir une teneur résiduelle en aluminium dissout
dans l'acier d'environ 150 à 500 ppm, cette teneur résiduelle visée étand d'autant
plus forte, à l'intérieur de ces limites, que la teneur en carbone est plus faible.
La désulfuration est ensuite effectuée par exemple au moyen d'un laitier basique qui
peut être constitué par exemple par de la chaux ou par une composition alumino-calcique.
Pour permettre une désulfuration très poussée, il faut brasser le métal liquide au
contact du laitier, par exemple par insufflation d'un gaz neutre à travers ce métal,
ou par tout autre moyen. Les teneurs finales en soufre et oxygène doivent être, de
préférence, inférieures à 50 ppm pour chacun de ces éléments.
[0017] On effectue ensuite l'introduction du calcium dans l'acier liquide au moyen d'un
fil fourré tel que, par exemple, celui qui est décrit dans le FR 2 476 542. Ce fil
est constitué d'une enveloppe, généralement en acier doux, de quelques dixièmes de
mm d'épaisseur, qui entoure l'âme qui contient le calcium à l'état divisé sous forme
de métal ou d'alliage. L'introduction du fil fourré est effectuée de préférence à
une vitesse relativement rapide en général de l'ordre de 1 à quelques mètres par seconde.
On ajuste cette vitesse, en fonction du contenu du fil fourré en calcium par unité
de longueur et de la quantité à introduire, de façon que la durée de cette introduction
ne dépasse pas quelques minutes. On fait pénétrer le fil de haut en bas à travers
le bain métallique, sous un angle proche de préférence de 90° par rapport à l'horizontale.
Il est ainsi possible de faire pénétrer le calcium très profondément dans l'acier
liquide, ce qui accroît considérablement l'efficacité de l'addition. La quantité de
calcium ainsi introduite dans le bain d'acier liquide, sous forme de métal ou d'aliage,
est, de préférence, comprise entre 150 et 600 g/t, ce qui permet, eprès réduction
des oxydes encore présents dans le métal, l'obtention d'une teneur en calcium comprise
de préférence entre 20 et 80 ppm. On homogénéise de préférence par agitation le bain
d'acier liquide ainsi additionné de calcium avant l'addition de soufre. Cette dernière
addition est effectuée au moyen d'un fil fourré contenant soit du soufre en fleur,
soit un sulfure tel que le sulfure de fer ou de manganèse, sous forme pulvérulente
ou granulaire. L'enveloppe est généralement en acier doux de quelques dixièmes de
mm d'épaisseur, comme dans le cas de l'addition de calcium. L'introduction du soufre
est effectuée comme celle du calcium à vitesse relativement grande.
[0018] On cherche à obtenir dans l'acier liquide, une teneur en soufre comprise entre 150
et 500 ppm, de préférence entre 150 et 300 ppm. Le rendement d'introduction est en
général supérieur à 90% grâce à l'utilisation de fil fourré, ce qui permet d'ajuster
avec beaucoup de précision l'addition de soufre.
[0019] Dans la pratique, en effectuant des additions de fleur de soufre, on peut admettre
un rendement de l'ordre de 95%.
[0020] Après introduction du soufre, l'acier est coulé soit en lingots, soit au moyen d'une
installation de coulée continue. On doit prendre le maximum de précautions pour éviter
la réoxydation des jets d'acier liquide au cours de cette opération de coulée.
[0021] Les exemples ci-après décrivent de façon non limitative deux modes d'élaboration
d'un acier à haute usinabilité par le procédé suivant l'invention:
Exemple 1
[0022] On se propose d'appliquer le procédé suivant l'invention à la préparation d'un acier
correspondant à la norme AISI 1045 et contenant en % en masse:
1°) Elaboration de l'acier par des modes habituels dans un four à arc de 80 t, à partir
de ferrailles, avec fusion oxydante, soufflage d'oxygène, déphosphoration, décrassage
et recarbura- tion.
2°) Coulée du métal en poche magnésie, une partie du manganèse pouvant être ajoutée
dans la poche sous forme de ferro-manganèse. Désoxydation par addition d'aluminium
dans le jet de coulée (1,5 kg/t soit 120 kg). Mise en place sur le métal d'un laitier
de chaux (8 kg/t de poudre de chaux anhydre, soit 640 kg).
[0023] Dés le début de la coulée, brassage du métal par insufflation d'argon. Prise d'un
échantillon d'acier 1 minute après la fin de al coulée. La composition de l'acier
est alors en % en masse:
3°) Brasage du métal par l'argon pendant 20 minutes. Réglage de la composition par
addition de fonte et ferro manganèse.
[0024] On obtient alors la composition suivante, en % en masse:
4°) Introduction dans le métal d'un fil fourré contenant 180 g au mètre de silico-calcium
à 31 % en masse de calcium. Ce fil est introduit à la vitesse de 120 m/minute, soit
6,7 kg/minute de calcium pendant 3 minutes, soit une addition de 0,25 kg de calcium
par tonne d'acier liquide.
[0025] On maintient un brassage léger de l'acier liquide par l'argon pendant 3 minutes,
après la fin de l'injection.
[0026] Un échantillon prélevé après ces 3 minutes a la composition suivante:
5°) Resulfuration par injection dans l'acier, après les 3 minutes de brassage léger
suivant l'addition de calcium, d'un fil fourré contenant 135 g au mètre de fleur de
soufre, la vitesse d'injection est de 90 m/minute et l'introduction de soufre dure
1 minute et 20 secondes; soit une addition totale de 16,2 kg de soufre ou 200 ppm.
6°) Le métal est coulé en ronds de 223 mm de diamètre par coulée continue rotative,
en passant préalablement dans un répartiteur comportant un revêtement basique. La
composition finale du produit coulé est la suivante:

7°) Ces ronds sont laminés en tubes mécaniques de 180 mm de diamètre extérieur et
de 20 mm d'épaisseur.
[0027] Les tubes ainsi obtenus présentent une usinabi- lite, au moyen d'outils de coupe
en carbure(s), très supérieure à celle des aciers courants de même composition.
[0028] Ce gain d'usinabilité est illustré dans la figure unique qui compare, pour la même
analyse de référence indiquée plus haut (norme AISI 1045):
un acier A élaboré selon la procédure qui vient d'êcre décrite;
un acier B élaboré normalement dans le même four à arc de 80t avec des matières premières
analogues mais n'ayant été ni resulfuré, ni traité par le calcium au moyen de fil
fourré. La teneur en S de 0,018/0,025% a été obtenue directement par brassage modéré
et de plus courte durée avec un laitier moins riche en chaux (300 kg de chaux ajouté
en poche après coulée en poche au lieu de 640 kg).
[0029] On a figuré en abscisse selon l'axe T la durée en minutes pour une usure frontale
d'outils de 0,4 mm et en ordonné selon l'axe V la vitesse de coupe en mètres par minute.
[0030] Les courbes A et B de la figure unique donnent ainsi pour chaque acier correspondant
à l'état normalisé la vitesse de coupe en mètres par minute qui permet une durée de
coupe déterminée correspondant à une usure frontale de l'outil de 0,4 mm. Il s'agit
d'un essai de chariotage réalisé à sec avec un outil carbure ISO-P30, l'avance étant
de 0,4 mm par tour et la profondeur de passe de 2 mm.
[0031] Plus la vitesse de coupe est élevée pour une durée de vie donnée, plus grande est
l'usinabilité de l'acier.
[0032] On mesure ainsi l'efficacité de la technique d'élaboration proposée.
Exemple 2
[0033] Le même acier que dans l'exemple 1 est élaboré dans des conditions similaires, mais
en effectuant les additions finales de calcium et de soufre à l'aide d'un fil fourré
contenant un mélange de fleur de coufre et de silico-calcium à 30% en masse de calcium.
[0034] Ce mélange contient 20% de soufre et 80% de silico-calcium. Ce fil fourré pèse 170
g au mètre. Il est introduit à 120 m par minute pendant 4 minutes en donnant des résultats
similaires à ceux de l'exemple 1.
1. Procédé de préparation d'un acier à haute usinabilité dans lequel on élabore par
fusion de façon conventionnelle, un acier non allié ou allié ou inoxydable, caractérisé
en ce que, après élaboration de l'acier de façon conventionnelle, on effectue une
addition d'aluminium afin d'abaisser la teneur en oxygène de l'acier au-dessous de
100 ppm et une désulfuration poussée par un laitier basique afin d'abaisser la teneur
en soufre de l'acier au-dessous de 100 ppm, puis en ce qu'on effectue, en fil fourré,
des additions de calcium et de soufre afin d'atteindre dans l'acier une teneur en
calcium de 20 à 100 ppm et une teneur en soufre de 150 à 500 ppm, l'addition d'aluminium
ayant été effectuée de façon que la teneur résiduelle de l'acier en aluminium dissout.soit
comprise entre 150 et 500 ppm.
2. Procédé suivant revendication 1, caractérisé en ce que la désoxydation est effectuée
de façon à abaisser la teneur en oxygène de l'acier au-dessous de 50 ppm.
3. Procédé suivant l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que la désulfuration
est effectuée de façon à abaisser la teneur en soufre de l'acier au-dessous de 50
ppm.
4. Procédé suivant l'une des revendications 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que les additions
de calcium et de soufre sont effectuées successivement, l'addition de calcium étant
faite en premier.
5. Procédé suivant revendication 4, caractérisé en ce que l'addition de calcium est
effectuée au moyen de fil fourré contenant un alliage à base de calcium en grains
tel qu'un silico-calcium.
6. Procédé suivant revendication 5 ou 4, caractérisé en ce que l'addition de soufre
est effectuée au moyen de fil fourré contenant du soufre en fleur ou en sulfure.
7. Procédé suivant l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'on effectue
simultanément l'addition de calcium et de soufre au moyen d'au moins un fil fourré.
8. Procédé suivant l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'addition
de soufre est comprise entre 150 et 300 ppm.
9. Procédé suivant l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que on ajuste
la teneur en soufre, à l'intérieur du domaine compris entre 150 et 500 ppm, avec une
précision telle que l'écart entre la teneur obtenue et la teneur visée ne dépasse
pas ± 40 ppm.
10. Procédé suivant l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que les phases
d'abaissement de la teneur en oxygène, de désulfuration, d'addition de calcium et
de soufre sont réalisées en poche.
11. Procédé suivant l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le métal
est coulé par coulée continue.
1. Verfahren zur Herstellung eines Stahls mit hoher Zerspanbarkeit, bei dem man durch
Schmelzen in herkömmlicher Weise einen nichtlegierten oder legierten oder rostfreien
Stahl erzeugt, dadurch gekennzeichnet, daß man, nach Erzeugung des Stahls in herkömmlicher
Weise, einer Aluminiumzusatz, um den Gehalt des Stahls an Sauerstoff unter 100 ppm
zu senken, und eine weitgehende Entschwefelung durch eine basische Schlacke vornimmt,
um den Gehalt des Stahls an Schwefel unter 100 ppm zu senken, und daß man dann, als
umhüllten Draht, Zusätze von Calcium und Schwefel vornimmt, um im Stahl einen Calciumgehalt
von 20 bis 100 ppm und einen Schwefelgehalt von 150 bis 500 ppm zu erreichen, wobei
der Aluminiumzusatz so vorgenommen wird, daß der Rest-gehalt des Stahls an gelöstem
Aluminium im Bereich von 150 bis 500 ppm liegt.
2. Verfahren nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Desoxydation so durchgeführt
wird, daß der Sauerstoffgehalt des Stahls unter 50 ppm gesenkt wird.
3. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, daß die Entschwefelung
so durchgeführt wird, daß der Schwefelgehalt des Stahls unter 50 ppm gesenkt wird.
4. Verfahren nach einem der Ansprüche 1, 2 oder 3, dadurch gekennzeichnet, daß die
Zusätze von Calcium und Schwefel nacheinander durchgeführt werden, wobei das Calcium
zuerst zugegeben wird.
5. Verfahren nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, daß das Calcium als umhüllter
Draht zugegeben wird, der eine körnige Calciumlegierung, wie ein Calciumsilicid, enthält.
6. Verfahren nach Anspruch 5 oder 4, dadurch gekennzeichnet, daß Schwefel als umhüllter
Draht zugegeben wird, der Schwefelblumen oder ein Sulfid enthält.
7. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, daß Calcium
und Schwefel gleichzeitig als wenigstens ein umhüllter Draht zugegeben werden.
8. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 7, dadurch gekennzeichnet, daß Schwefel
in einer Menge von 150 bis 300 ppm zugegeben wird.
9. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 7, dadurch gekennzeichnet, daß man den
Schwefelgehalt mit einer solchen Genauigkeit im Bereich von 150 bis 500 ppm einstellt,
daß die Abweichung des erhaltenen Werts von beabsichtigten Wert nicht größer als ±
40 ppm ist.
10. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 9, dadurch gekennzeichnet, daß die Stufen
der Senkung des Sauerstoffgehalts, der Entschwefelung und der Zugabe von Calcium und
Schwefel in der Gießpfanne durchgeführt werden.
11. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 10, dadurch gekennzeichnet, daß das Metall
kontinuerlich gegossen wird.
1. Process for the production of a steel with high machinability in which a non-alloyed
or alloyed or stainless steel is produced by conventional fusion, characterised in
that, after conventional production of the steel, aluminium is added in order to reduce
the oxygen content of the steel below 100 ppm and advanced desulphurisation is effected
with a basic slag to reduce the sulphur content of the steel below 100 ppm, then in
that additions of calcium and sulphur are made with a cored wire to give the steel
a calcium content of 20 to 100 ppm and a sulphur content of 150 to 500 ppm, the addition
of aluminium having been made in such a way that the residual content of dissolved
aluminium in the steel is between 150 and 500 ppm.
2. Process according to claim 1, characterised in that the deoxidation is carried
out so as to reduce the oxygen content of the steel below 50 ppm.
3. Process according to one of claims 1 or 2, characterised in that desulphurisation
is carried out so as to reduce the sulphur content of the steel below 50 ppm.
4. Process according to one of claims 1, 2 or 3, characterised in that the additions
of calcium and of sulphur are made successively, the calcium being added first.
5. Process according to claim 4, characterised in that the addition of calcium is
effected by means of a cored wire containing an alloy based on granular calcium such
as a silicocalcium.
6. Process according to claim 5 or 4, characterised in that the addition of sulphur
is made by means of a cored wire containing sulphur as flowers or as sulphide.
7. Process according to one of claims 1 to 3, characterised in that calcium and sulphur
are added simultaneously by means of at least one cored wire.
8. Process according to one of claims 1 to 7, characterised in that the addition of
sulphur is between 150 and 300 ppm.
9. Process according to one of claims 1 to 7, characterised in that the sulphur content
is adjusted within the range of between 150 and 500 ppm with such precision that the
discrepancy between the obtained content and the desired content does not exceed ±
40 ppm.
10. Process according to one of claims 1 to 9, characterised in that the phases of
oxygen content reduction, desulphurisation, addition of calcium and of sulphur are
carried out in a ladle.
11. Process according to one of claims 1 to 10, characterised in that the metal is
cast by continuous casting.