[0001] La présente invention concerne un procédé destiné à matter localement une surface
de revêtement synthétique plus particulièrement un revêtement de sol ou mural à base
de PVC et les produits obtenus.
[0002] La majorité des revêtements plastiques ne présentent pas, au niveau de leur surface,
une différence suffisante de brillance-matité pour donner à certaines zones de la
surface un aspect particulier. Lesdites zones peuvent par exemple être un motif appliqué
par impression sur un revêtement ou une imitation de joint, dans le cas d'un revêtement
imitant un carrelage céramique.
[0003] Dans le document US-A-4 273 819, on arrive à une matification du joint entre les
carrelages d'une imitation de carrelages céramiques par ajout d'un monomère vinylique
et d'un initiateur thermique dans toute la couche de surface et par grainage à chaud
de cette surface. Les impressions contenant un catalyseur abaissant la température
de décomposition de l'initiateur thermique gardent l'aspect mat (grainé), alors que
les autres zones perdent leur grainage lors de la gélification.
[0004] Ce procédé possède l'inconvénient d'être fortement lié à la température de grainage.
Un léger dépassement de la température risque d'initier une réticulation au niveau
de toute la surface du produit, et de conserver un aspect mat à tout le produit. Une
température trop basse par contre n'aboutit pas à un aspect mat, même au niveau des
joints. Etant donné l'aspect cinétique de la décomposition de l'initiateur, un temps
de grainage trop long, mais à bonne température, risque de présenter le même problème
(grainage total).
[0005] Une autre technique permettant d'obtenir un effet mat/brillant est décrite dans FR-A
-2.531.009.
[0006] La présente invention vise un procédé amélioré de matification locale d'une surface
de revêtement synthétique qui n'est pas lié à la température de grainage ou de gélification
et qui est indépendant du temps de grainage.
[0007] Suivant la présente invention, le but est atteint en fournissant un procédé dans
lequel on dépose, sur un support moussable ou non, au moins dans une première zone,
une enduction ou une impression contenant au moins un initiateur "radiatif" de polymérisation
et, dans une deuxième zone qui comprend éventuellement au moins partiellement la première
zone, au moins une enduction à base de monomère réticulable; on effectue une prégélification;
on effectue au moins localement un grainage; on polymérise le revêtement de la première
zone par initiation sous un rayonnement afin de fixer son aspect et on effectue ensuite
une gélification qui, causant la fluidification du vernis, provoque la disparition
de l'aspect grainé dans la zone non réticulée, et éventuellement une expansion.
[0008] Par initiateur"radiatif; on entend tout initiateur adéquat qui est décomposé ou modifié
par des rayonnements énergétiques par exemple par des rayons UV, pour former des radicaux
libres ou des ions nécessaires à une propagation de chaînes dans une réaction de polymérisation.
[0009] Suivant un mode d'exécution préféré de la présente invention, on dépose sur un support
moussable ou non, au moins dans une première zone, une encre ou une coupure contenant
un initiateur de polymérisation UV.
[0010] De cette manière, on peut donc initier localement, c'est-à-dire aux endroits où est
déposé ledit initiateur UV, la polymérisation après grainage pour rigidifier la surface
de ladite première zone et maintenir,pendant les opérations suivantes, l'aspect mat
de cette surface.
[0011] Le procédé de l'invention présente également l'avantage de permettre un grainage
de toute la surface du revêtement, sans devoir prévoir un cylindre graineur particulier
commandé en concordance avec le motif ou le décor du revêtement, puisque la zone qui
n'est pas polymérisée après grainage sera fluidifié au cours du traitement ultérieur
de gélification et se lissera par tension superficielle.
[0012] A titre d'exemples de monomères convenant pour la mise en pratique de l'invention,
on peut citer les composés suivants (énumération non limitative):
diméthacrylate d'éthylèneglycol,
diacrylate d'éthylèneglycol,
diméthacrylate de diéthylèneglycol,
diacrylate de diéthylèneglycol,
diméthacrylate de triéthylèneglycol,
diacrylate de triéthylèneglycol,
diméthacrylate de tétraéthylèneglycol,
diacrylate de tétraéthylèneglycol,
diméthacrylate de polyéthylèneglycol,
diacrylate de polyéthylèneglycol,
diméthacrylate de 1,3-butylèneglycol,
diméthacrylate de 1,4-butylèneglycol,
diacrylate de 1,3-butylèneglycol,
diacrylate de 1,4-butylèneglycol,
diacrylate de 1,4-butanediol,
diméthacrylate de 1,6-hexanediol,
diacrylate de 1,6-hexanediol,
diacrylate de néopentylglycol,
diméthacrylate de néopentylglycol,
diméthacrylate (éthoxylé) de bisphénol A,
divinylbenzène,
divinyltoluène,
triméthacrylate de triméthylolpropane,
triacrylate de triméthylolpropane,
triacrylate de pentaérythritol,
triméthacrylate de glycéryle,
tétracrylate de pentaérythritol,
tétraméthacrylate de pentaérythritol,
diméthacrylate de 1,4-butanediol.
[0013] A ces composés qui oossèdent au moins deux sites de propagation, on peut ajouter
une certaine quantité de composés monomères possèdant un site de propagation.
[0014] Des composés particulièrement préférés sont le diméthacrylate de 1,4-butylèneglycol
et le triméthacrylate de triméthylolpropane.
[0015] Dans le cas où l'effet mat est désiré à l'endroit des joints d'un revêtement imitant
le carrelage céramique, l'encre contenant l'initiateur radiatif peut également contenir
un inhibiteur d'expansion.
[0016] Dans le cas où l'effet mat est désiré à l'endroit d'un motif appliqué sur une zone
moussée, l'encre ou la coupure ne contient évidemment pas d'inhibiteur d'expansion.
[0017] On peut notamment utiliser les inhibiteurs d'expansion classiques, de préférence
l'anhydride trimellitique (TMA).
[0018] A titre d'initiateur de polymérisation UV, on utilise de référence les produits Merck
DAROCUR®1173 ou DAROCUR61116 à raison de 1 à 50 %, de préférence de l'ordre de 20
% en poids, de l'encre ou de la coupure.
[0019] D'autres composés tels que les suivants conviennent également (énumération non limitative)
benzophénone,
2-chloro-thioxanthone,
2-méthyl-thioxanthone,
2-isopropyl-thioxanthone,
benzoïne,
4,4'-diméthaxybenzaïne,
benzoïne-éthyl-éther,
benzoïne-isapropyl-éther,
benzyldiméthylcétal,
1,1,1-trichloro-acétophénone,
1-phényl-1,2-propanediane-2-(éthoxycarbanyl)-oxime,
diéthoxyacétophénone,
dibenzosubérone,
Darocur® 1398
Darocur 1174
Darocur 1020.
[0020] L'utilisation d'au moins deux initiateurs radiatifs différents,-dans une même zone
ou des zones différentes et des couches différentes, relève aussi de l'invention.
[0021] L'enduction contenant le monomère réticulable contient 1 à 50 %, de préférence environ
11 % en poids, de monomère comportant au moins deux sites de propagation de chaîne,
éventuellement en mélange avec des monomères possédant un site de propagation de chaîne.
[0022] L'invention sera décrite plus en détail à l'appui des figures annexées dans lesquelles
:
- la figure 1 représente le support utilisé pour le procédé de l'invention,
- la figure 2 représente la première étape du procédé,
- la figure 3 représente le revêtement après l'enduction de la deuxième zone,
- la figure 4 représente l'étape de grainage,
- la figure 5 représente l'initiation radiative de polymérisation, et
- la figure 6 représente le produit fini.
[0023] Il faut noter que la description à l'aide de modes d'exécution particulièrement préférés
de l'invention est uniquement donnée à titre d'exemple et qu'elle ne vise nullement
à limiter la portée de la présente invention. Le procédé de matification appliqué
à des produits à reliefs obtenus par sérigraphie relève aussi de l'invention.
[0024] Selon une variante de l'invention, il est aussi possible de compléter le lissage
par tension superficielle se produisant lors de la gélification, soit par un traitement
de lissage mécanique par rouleau, soit par un grainage, de préférence léger, à chaud.
[0025] Il relève également de l'invention de prévoir une exposition à des rayonnements infra-rouges
en fin de traitement, par exemple à la sortie d'un four d'expansion afin d'assister
l'opération de lissage de la surface du produit.
[0026] Selon une forme d'exécution complémentaire, afin de faciliter les opérations de production
du revêtement de sols ou de murs et pouvoir initier différentiellement les étapes
de réticulation, il est prévu que ladite deuxième zone peut être initiée directement
ou par l'intermédiaire d'un agent de transfert énergétique par voie radiative, de
manière que chacune des initiations puisse être déclenchée par un effet physico-chimique
qui lui est propre. De cette manière, il devient possible de séparer les initiations
de polymérisation dans les zones en question en fonction des initiateurs et/ou des
effets physico-chimiques d'initiation utilisés de telle sorte que l'énergie d'initiation
de polymérisation apportée par voie radiative dans une première zone ne puisse initier
la polymérisation de l'autre zone.
[0027] Cette séparation des effets permet donc de polymériser une zone et de fixer son aspect
puis de polymériser la deuxième zone sans altérer l'aspect de la première zone.
[0028] Avantageusement, l'initiation de polymérisation de la deuxième zone par voie radiative
directe ou par l'intermédiaire d'un agent de transfert énergétique peut être effectuée
par un rayonnement X, par un faisceau d'électrons ou par un rayonnement γ.
[0029] Afin que l'agent de transfert énergétique puisse exercer pleinement son effet, celui-ci
doit agir sur un produit pour lequel une mobilité suffisante du monomère réticulable
est assurée.
[0030] Cette condition est la mieux réalisée du point de vue industriel à chaud en soumettant
le produit dans un four de préférence le four dans lequel on réalise de manière classique
la gélification et/ou l'expansion éventuelle ou immédiatement à la sortie de ce four
quand le produit est encore à une température suffisante.
[0031] De cette manière, on peut provoquer la polymérisation dans la première zone par les
techniques décrites ci-dessus et ensuite la polymérisation dans la deuxième zone par
les moyens physico-chimiques adéquats, et ceci sans modifications importantes des
lignes de production de revêtement de sol existantes.
[0032] Les monomères utilisés, les techniques d'application localisées dans les différentes
zones et, de manière générale, l'ensemble du processus technologique est identique,
mutatis mutandis à ce qui a été décrit ci-dessus.
[0033] La technique à mettre en oeuvre pour réaliser l'initiation dans ladite deuxième zone
par voie radiative en utilisant comme monomère le triméthylacrylate de triméthylolpropane
peut être celle décrite par exemple par Salmon et Loan J. Appl. Polym. Sci., 16, 671
(1972).
[0034] Pour la mise en pratique des techniques impliquant le recours aux faisceaux d'électrons,
on peut notamment recourir à l'appareillage "ELECTROCURTAIN"® fabriqué par Ateliers
de Charmilles (Energy Sciences International) de Genève (Suisse) en appliquant une
énergie suffisante pour pénétrer en profondeur la couche à réticuler, par exemple
de l'ordre de 175 KV pour des doses de 2Mrad.
EXEMPLE 1
[0035] De préférence, le support est constitué d'un subjectile 1 et d'une enduction à raison
de 500 g/m
2 d'un plastisol moussable 2. Sur cette enduction de plastisol moussable, on dépose
(Figure 2), en une ou plusieurs étapes, dans une première zone, selon un décor imitant
le dessin d'un joint de carrelage 3, une encre classique contenant un inhibiteur d'expansion
et environ 20 % d'un initiateur UV DAROCUR® 1173 ou 1116 et, selon un motif décoratif
quelconque 4, une encre contenant un initiateur U.V. Il est bien évident que l'encre
peut être remplacée par une coupure, c'est-à-dire une solution sans colorant ou pigment,
selon les effets décoratifs que l'on désire obtenir. Ce dépôt se fait avantageusement
par une technique d'impression par héliogravure ou par sérigraphie.
[0036] Ensuite, on dépose (figure 3) sur toute la surface une enduction de plastisol transparent,
à titre de couche d'usure 5, contenant un monomère acrylique (ROCRYL 980) ou un autre
monomère compatible avec l'initiateur choisi; ensuite on effectue une prégélification
à la température habituelle pour ce genre d'opération, c'est-à-dire entre 100 et 160
degrés.
[0037] La figure 4 représente l'étape de grainage au moyen d'un cylindre de grainage, sur
toute la surface, à une température habituellement pratiquée pour cette opération,
c'est-à-dire à une température supérieure à 100° C, sous une pression dépendant du
degré de matité désiré. Les étapes de prégélification et de grainage peuvent être
effectuées en une seule étape, au moyen d'un cylindre de grainage chauffé de manière
adéquate.
[0038] Le passage sous une lampe U.V. 7 (figure 5) permet de réticuler la zone contenant
l'initiateur U.V. de manière à ce que l'état (grainé) de cette zone soit fixé par
la réticulation.
[0039] Ensuite, on fait passer le produit obtenu, pendant 1 minute à 2 minutes 30 secondes,
dans un four à environ 200
0 C, destiné à expanser l'enduction moussable 2 aux endroits qui ne contiennent pas
d'inhibiteur d'expansion à gélifier et à fluidiser la zone qui n'a pas été polymérisée
lors de l'initiation U.V. en provoquant une fluidification qui a pour effet de lisser
la surface grainée, tandis que la zone grainée et réticulée lors de l'initiation U.V.
maintient son état grainé (mat). On obtient le produit représenté à la figure 6..
EXEMPLE 2
[0040] On procède comme dans l'exemple 1, en remplaçant le PVC par un copolymère de PVC
(95 %) et d'acétate de polyvinyle (5 %), toutes les autres parties restant égales.
[0041] La composition suivante a été utilisée :

[0042] La prégélification est avantageusement effectuée sur cylindre à 130° C, cette température
pouvant être même dépassée en fonction de la vitesse de défilement du produit.
[0043] On constate que cette composition permet de réaliser une meilleure gélification et
un meilleur lissage.
1. Procédé destiné à obtenir des zones mates et des zones lisses sur un revêtement
synthétique, caractérisé en ce qu'on dépose sur un support moussable ou non, dans
une première zone, au moins une enduction ou impression contenant au moins un initiateur
radiatif de polymérisation et, dans une deuxième zone qui peut éventuellement comprendre
partiellement la première zone, au moins une enduction à base de monomère réticulable;
en ce qu'on effectue une prégélification et au moins localement un grainage; en ce
qu'on polymérise le revêtement de la première zone par initiation sous un rayonnement
afin de fixer son aspect et en ce qu'on effectue ensuite une gélification qui, . causant
la fluidificatian du vernis, provoque la disparition de l'aspect grainé dans la zone
non réticulée, et éventuellement une expansion.
2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'on utilise comme initiateur
radiatif de polymérisation, un initiateur de polymérisation UV qui est appliqué dans
ladite première zone dans une encre ou une coupure.
3. rocédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce qu'on utilise, comme initiateur
UV, les substances DAROCUR ®1173 ou DAROCUR ® 1116 (de Merck).
4. Procédé suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en
ce qu'au moins l'une des deux zones comporte une enduction contenant un inhibiteur
d'expansion du support, plus particulièrement l'anhydride trimellitique (TMA).
5. Procédé suivant la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce qu'on utilise une encre
contenant 1 à 50 %, de préférence 20 % en poids, de DAROCUR ®1173.
6. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que
l'enduction à base de monomère réticulable contient 2 à 50 %, de l'ordre de 11 % en
poids de monomère comportant au moins deux sites de propagation.
7. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'un
relief est obtenu par un dépôt de plastisol suivant un procédé sérigraphique.
8. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que
le dépôt d'encre ou de coupure se fait par une technique d'impression par héliogravure,
par sérigraphie ou par flexographie.
9. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'on
effectue la prégélification dans une plage de 100 à 160° C.
10. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'on
effectue le grainage à une température supérieure à 100° C, sous une pression dépendant
du degré de matité désiré.
11. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce
qu'on effectue finalement une expansion du support moussable à environ 200 C, pendant
1 minute à 2 minutes 30 secondes.
12. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce
qu'on effectue l'étape de prégélification et de grainage en une seule étape, au moyen
d'un cylindre de grainage chauffé.
13. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu'on
chauffe le produit en surface par exposition à des rayonnements infra-rouges, de préférence
à la sortie d'un four d'expansion.
14. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce
qu'on complète l'effet de lissage dû à la tension superficielle résultant de la fluidification
se produisant lors de la gélification, soit par un traitement mécanique au rouleau
lisse ou structuré.
15. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce
qu'on utilise au moins deux initiateurs radiatifs différents dans une même zone ou
dans des zones différentes et des couches différentes.
16. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que
ladite deuxième zone est initiée directement ou par l'intermédiaire d'un agent de
transfert énergétique par voie radiative, de manière que chacune des initiations puisse
être déclenchée par un effet physico-chimique qui lui est propre.
17. Procédé selon la revendication 16, caractérisé en ce que l'énergie d'initiation
de polymérisation apportée par voie radiative dans une première zone ne peut pas initier
la polymérisation de l'autre zone.
18. Procédé selon la revendication 16 ou 17, caractérisé en ce que l'initiation de
polymérisation de la deuxième zone par voie radiative directe ou par l'intermédiaire
d'un agent de transfert énergétique est effectuée par un rayonnement X, un faisceau
d'électrons ou un rayonnement
19. Procédé selon l'une quelconque des revendications 16 à 18, caractérisé en ce que
l'agent de transfert énergétique par voie radiative agit sur le produit à traiter
dans un four à chaud qui est, de préférence, le four dans lequel on réalise la gélification
et/ou l'expansion éventuelle ou immédiatement à la sortie de ce four quand le produit
est encore à une température suffisante.
20. Produits obtenus par le procédé d'une quelconque des revendications 1 à 19.