(19)
(11) EP 0 130 096 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
02.01.1985  Bulletin  1985/01

(21) Numéro de dépôt: 84401048.8

(22) Date de dépôt:  21.05.1984
(51) Int. Cl.4A41H 43/02, A41B 7/00, D05B 35/00
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE GB IT LI LU NL SE

(30) Priorité: 25.05.1983 FR 8308602

(71) Demandeur: FIVES-CAIL BABCOCK, Société anonyme
F-75383 Paris Cédex 08 (FR)

(72) Inventeur:
  • Cordier, Bernard
    F-75017 Paris (FR)

(74) Mandataire: Fontanié, Etienne 
FIVES-CAIL BABCOCK 38, rue de la République
93107 Montreuil Cédex
93107 Montreuil Cédex (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Installation pour la fabrication de poignets de chemises


    (57) Installation pour la fabrication de poignets de chemises, comportant une machine de surpiquage (24), une machine (48) pour faire la boutonnière et une machine (44) pour courdre le bouton.
    En vue d'automatiser la fabrication, l'installation comprend des moyens pour amener le poignet à la machine (24), des moyens pour éloigner le poignet de cette dernière, des moyens pour positionner au moins l'une des extrémités du poignet par rapport à l'une au moins des têtes de travail des machines (44, 48), des moyens pour orienter le poignet de façon qu'il se présente dans une orientation adéquate ou dans une orientation à 180° de celle-ci sous lesdites têtes, et des moyens pour éloigner le poignet desdites machines (44, 48).




    Description


    [0001] La présente invention concerne la confection de vêtements, et plus particulièrement la fabrication de poignets pour manches de chemises.

    [0002] On connaît déjà des installations comportant une machine de conformage, une machine de surpiquage, une machine pour faire les boutonnières et une machine pour coudre les boutons.

    [0003] L'invention consiste essentiellement à agencer ces différentes machines de manière à automatiser la fabrication. A cet effet, il est prévu notamment des moyens de transfert dtun poignet d'une machine à une autre, ainsi que des moyens de contrôle de positionnement du poignet au cours de son déplacement.

    [0004] L'invention a essentiellement pour objet une installation pour la fabrication de poignets de chemises, comportant une machine de surpiquage, une machine pour faire la boutonnière et une machine pour coudre le bouton sur le poignet, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre, des moyens pour amener le poignet à la machine de surpiquage, des moyens pour éloigner le poignet de la machine de surpiquage, des moyens pour positionner au moins l'une des extrémités du poignet par rapport à l'une des têtes de travail de la machine à faire la boutonnière et de la machine à coudre le bouton, lesdites têtes étant disposées en regard l'une de l'autre, des moyens pour orienter le poignet de manière qu'il se présente suivant une orientation adéquate ou une orientation à 1800 de celle-ci sous lesdites têtes, des moyens pour amener le poignet sous lesdites têtes en le maintenant en position correcte et des moyens pour éloigner le poignet de ces dites machines.

    [0005] L'installation peut en outre comporter une machine de conformage placée en amont de la machine de surpiquage, des moyens pour transférer le poignet d'une machine à l'autre, un empileur de stockage placé en aval des machines à faire la boutonnière et à coudre le bouton et des moyens pour transférer le poignet de ces machines à l'empileur et pour l'introduire dans ce dernier.

    [0006] Suivant une forme particulière de réalisation il est prévu un magasin entre la machine de conformage et la machine de surpiquage.

    [0007] Les moyens pour orienter les poignets comprennent un plateau tournant à axe vertical dont le plan est situé au même niveau que la table de la machine de surpiquage et la table des machines à faire la boutonnière et coudre le bouton.

    [0008] Les moyens de positionnement du poignet comprennent un dispositif de poussée qui amène la ligne bouton-boutonnière du poignet en coïncidence avec un diamètre de référence du plateau. Suivant un premier mode de réalisation, ces moyens comportent en outre un dispositif permettant de rapprocher les extrémités du poignet et les amener à une distance prédéterminée l'une de l'autre correspondant à l'écartement des têtes de travail des machines à faire la boutonnière et à coudre le bouton. Suivant un autre mode de réalisation, ces moyens comportent un dispositif permettant_de_déplacer longitudinalement le poignet pour positionner l'une de ses extrémités par rapport à la tête de travail de l'une des machines à faire la boutonnière et à coudre le bouton, ladite machine étant fixe, de détecter l'autre extrémité du poignet et de commander le déplacement de l'autre machine qui est mobile, pour adapter l'écartement des têtes de travail à la dimension du poignet.

    [0009] Les directions de déplacement du poignet de la machine de surpiquage vers le plateau tournant, d'une part, et de celui-ci vers les machines à faire la boutonnière et à coudre le bouton, d'autre part, peuvent être parallèles ou perpendiculaires. L'amplitude et le sens de rotation du plateau dépendent de la disposition retenue et du type de poignet, droit ou gauche, fabriqué. Avec la disposition parallèle, pour un premier type de paignet, il n'est pas nécessaire de faire tourner le plateau, le poignet étant uniquement déplacé en translation de la machine de surpiquage aux machines à faire la boutonnière et coudre le bouton avec un arrêt sur le plateau pour le positionner ; pour l'autre type de poignet, on fait tourner le plateau de 1800 avant de transférer le poignet aux dites machines. Avec la disposition perpendiculaire, il faut faire tourner le plateau de 90° dans un sens ou dans l'autre, suivant le type de poignet, avant de transférer le poignet aux machines à faire la boutonnière et à coudre le bouton. Les différentes positions dans lesquelles le plateau doit être amené et maintenu pendant un certain temps sont fixées par des butées dont certaines sont escamotables dans le cas d'une disposition perpendiculaire.

    [0010] D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit, faite en regard des dessins annexés et concernant deux formes particulières de réalisation données à titre d'exemple non limitatif.

    La figure 1 est une vue en plan montrant schématiquement l'ensemble de l'installation suivant un premier mode de réalisation,

    La figure 2 représente en perspective, une machine de conformage et des moyens pour transférer le poignet de ladite machine vers un magasin,

    La figure 3 représente en perspective, ledit magasin et des moyens pour transférer le poignet sur la table de la machine de surpiquage,

    La figure 4 représente en perspective, la machine de surpiquage et des moyens pour transférer le poignet au plateau tournant,

    La figure 5 représente en perspective, ledit plateau tournant,

    La figure 6 représente en perspective, les moyens pour transférer le poignet du plateau tournant au niveau des machines à fairela boutonnière et coudre le bouton, et pour l'en éloigner vers un empileur,

    La figure 7 est une vue en perspective dudit empileur,

    La figure 8 est une vue en perspective d'une partie de l'installation suivant une autre forme de réalisation,

    La figure 9 est une vue en plan du plateau tournant de l'installation de la figure 8, et

    La figure 10 montre en perspective un détail de cette installation.



    [0011] Sur la figure 1, on voit une machine de conformage de type usuel constituée par un ensemble de cinq plateaux 4 tournant autour d'un axe vertical 3 à la manière d'un caroussel. Le repère 1 désigne l'opérateur qui introduit un poignet coulissé dans l'alimentateur 2 de la machine. Cette dernière restitue le poignet 6 thermocollé au poste 5 lorsque le plateau 4 d'introduction a occupé successivement les différents postes de la machine de conformage au cours de sa rotation autour de l'axe 3.

    [0012] Le poignet 6 est ensuite amené par des moyens qui seront décrits plus loin, sur la table 63 d'un magasin 34. Chaque poignet 6 est successivement amené par des moyens également décrits plus loin, sur la table 64 d'une machine de surpiquage 24, puis sur un plateau tournant 53 à axe vertical. Les tables 63 et 64 ainsi que le plateau 53 sont situés au même niveau. A partir du plateau 53 le poignet 6 est amené sur la table 79 supportant une machine 44 à poser le bouton, disposée en regard d'une machine 48 à faire la boutonnière. La table 79 est disposée au même niveau que les tables précitées mais le sens de déplacement du poignet 6 est perpendiculaire au sens de déplacement dudit poignet sur les tables 63 et 64.

    [0013] Sur la figure 2, on voit le poignet 6 thermocollé situé en face d'un dispositif de préhension. Ce dispositif est constitué par une paire de pinces 8 commandées par deux électro-aimants 9 et montées sur un socle 23 fixé au rotor d'un vérin rotatif 10 à axe horizontal dont le corps est fixé à l'extrémité des tiges d'un vérin à double tige 7. Par rotation de 180° le socle 23 est amené au niveau de la table 63, le poignet se trouvant alors sur le socle.

    [0014] La position correcte du poignet 6 au poste 5 est contrôlée par des cellules photo-électriques 80 (fig.3). Le magasin 34 d'un capacité de dix poignets, par exemple, permet l'utilisation à mi-temps de la machine de conformage lorsque sa cadence de production est double de celle des équipements avals.

    [0015] Sur la figure 3, on voit une pince 12 qui alimente les dix postes du magasin 34 en prenant en charge le poignet 6 lorsque les pinces 8 ont été mises hors service par les électro-aimants 9. Cette prise en charge est assurée par un vérin pneumatique 13. La pince 12 et le poignet 6 qu'elle entraîne en le faisant glisser sur le socle 23 puis sur la table 63 sont déplacés linéairement par un vérin hydraulique sans tige 14, un chariot porte pince 32 étant guidé par un système colonne-douilles à billes 33.

    [0016] Un détecteur de présence 17 des poignets 6, solidaire de la pince 12, provoque l'arrêt de celle-ci au poste du magasin 34 précédant immédiatement un poste occupé par un poignet 6. Compte tenu du temps de réponse des organes de commande, la position d'arrêt est liée à la vitesse d'avance du vérin hydraulique 14. La pince 12 libère alors le poignet 6 qui est maintenu en position sur la table 63 par des ouïes d'aspiration 52. La rotation du vérin rotatif 10 se fait toujours tiges ce vérin 7 rentrées. Pour que la pince 12 ne gêne par cette rotation une position d'attente 11 est prévue pour celle-ci.

    [0017] Une avance pas à pas du poignet 6 est commandée par des doigts 21 solidaires d'un arbre l5 entraîné en rotation par un vérin 18. Cet arbre est porté par un équipage mobile dont le guidage linéaire est assuré par un système colonne-douilles à billes 19, le déplacement d'un pas étant assuré par un vérin pneumatique 20. Les doigts 21 assurant le transfert pas à pas du poignet 6 sur la table 63, sont constitués chacun d'une lame de ressort munie à son extrémité d'un patin en caoutchouc 22.

    [0018] Le déchargement du magasin 34 en vue de l'alimentation de la machine de surpiquage 24 est illustré sur la figure 4. Ce déchargement est assuré par une pince 16 qui assure le transfert des poignets 6 dans des conditions similaires à celles de la pince 12. Le vérin 25 sans tige d'entrainement, est ici pneumatique. La machine 24 d'un type usuel, effectue l'opération de surpiquage d'une façon connue en soi.

    [0019] Un bras 26 transfère le poignet 6 surpiqué de la machine 24 au plateau tournant 53, qui fait suite aux tables 63 et 64 et est disposé au même niveau que celles-ci. Le bras 26 est articulé sur un axe 28 autour duquel il bascule sous l'action d'un vérin 29. Cette disposition présente l'avantage de permettre de le faire passer devant la machine 24 tandis que le sabot 30 de ladite machine tourne autour de son axe 31 pour manipuler le poignet 6 pendant l'opération de surpiquage.

    [0020] Le plateau tournant 53 a pour but de positionner le poignet de sorte qu'une ligne théorique 27 joignant les points d'implantation A et B prévus pour le bouton et la boutonnière soit parallèle au plan défini par les axes 77 et 78 des têtes de travail des deux machines 44 et 48 et que la distance séparant les points A et B soit égale à l'écartement des axes des deux têtes.

    [0021] En sortie de la machine de surpiquage, le poignet 6 n'est pas toujours correctement positionné et la première opération consiste à amener la ligne 27 en coïncidence avec un diamètre 37 du plateau tournant ; lorsque le plateau est dans une première position qu'il occupe lorsque le poignet y est amené par la pince 16, ce diamètre est perpendiculaire à la direction de déplacement du poignet sur les tables 63 et 64 représentée sur le dessin par la ligne 38. Après que le bras 26 ait été écarté du plateau tournant, le poignet est poussé par deux doigts 35 déplacés par un vérin pneumatique 36 jusqu'à ce que la ligne 27 coïncide avec le diamètre 37 du plateau ; les doigts 35 sont ensuite relevés et amenés en position rétractée par le vérin 36. L'ensemble constitué par les doigts 35, le dispositif de commande des mouvements des doigts et leur support est monté à poste fixe dans une position diamétralement opposée à la machine de surpiquage par rapport au centre du plateau.

    [0022] Cette mise en position effectuée, le plateau tournant 53 prend en charge le poignet 6. A cet effet, une pince 39 déplacée en translation par un chariot à commande pneumatique 40, part de sa position de butée arrière et se déplace vers.le centre du plateau pour prendre en charge une extrémité du poignet 6 dès que, au cours de l'avance, une cellule photo-électrique 41 portée par la pince 39 détecte le bord dudit poignet et commande l'électro-aimant 42 de fermeture de la pince 39 qui entraîne alors le poignet 6 jusqu'à la fin de la course du chariot 40.

    [0023] Simultanément, et par un processus rigoureusement identique, une pince 45 prend en charge l'autre extrémité du poignet 6 après détection du bord de celui-ci, et l'entraîne jusqu'en fin de course d'un chariot 46.

    [0024] Pendant l'avance des pinces 39 et 45, le poignet 6 forme une boucle orientée vers le bas à l'intérieur d'une goulotte 49 pratiquée diamétralement dans le plateau tournant 53 perpendiculairement à la ligne 37. Cela est réalisé grâce à un doigt 50 (fig.6) commandé par un électro-aimant 51. Ledit doigt en s'abaissant instantanément plie le poignet 6 vers le bas, faute de quoi la position de la boucle serait aléatoire (éventuellement au dessus du plateau 53).

    [0025] Des butées réglables fixent les fins de course des chariots 40 et 46 de telle sorte que, après les opérations décrites ci-dessus, la distance séparant le point A où doit être cousu le bouton et le point B où doit être formée la boutonnière soit égale à l'écartement entre les axes 77 et 78 des têtes des machines 44 et 48 quelle que soit la taille du poignet.

    [0026] Les positions des cellules 41 sur les pinces 39 et 45 sont réglables et fixées en fonction des distances séparant les points A et B des bords adjacents du poignet.

    [0027] Lorsque le poignet 6 est placé en position correcte, le plateau tournant 53 effectue une rotation de 90° ; l'entraînement en rotation du plateau est assuré par un vérin pneumatique rotatif 83. La rotation est effectuée dans un sens ou dans l'autre suivant qu'il s'agit d'un poignet droit ou d'un poignet gauche. Le poignet surpiqué arrive toujours dans la même position sur le plateau 53 et il faut donc le faire tourner de 90° dans un sens s'il s'agit d'un poignet droit, et en sens inverse, s'il s'agit d'un poignet gauche pour amener le point A, respectivement le point B, dans l'alignement de l'axe 77 de la tête de la machine 44, respectivement de l'axe 78 de la tête de la machine 48. Par rotation de 90° la ligne 27 joignant les points A et B est amenée à être parallèle au plan contenant les axes 77 et 78 des têtes des machines 44 et 48.

    [0028] La position dans laquelle se trouve le plateau lorsqu'il reçoit le poignet de la machine de surpiquage est fixée par deux butées éclipsables 54 commandées par deux vérins pneumatiques 55. Les deux positions dans lesquelles le plateau est amené par rotation de 90° dans un sens ou dans l'autre, sont fixées par deux butées fixes 81. Ces butées sont placées sous le plateau et coopèrent avec des pions fixés au plateau. Pour faire tourner le plateau à partir de sa première position, dans un sens ou dans l'autre, on doit d'abord éclipser la butée 54 correspondante ; celle-ci doit également être éclipsée pour permettre le retour du plateau dans sa première position.

    [0029] Après rotation du plateau 53, le poignet 6 est pris en charge par un bras de transfert 56, comme cela est visible sur la figure 6. Ce bras est muni de deux pinces 57 et 58 commandées par un seul vérin pneumatique 59. Ces pinces et ce vérin sont portés par un chariot 60 guidé par un système colonne-douilles à billes 61 et entraîné par un vérin pneumatique sans tige 62. Cet ensemble est construit de manière à pouvoir s'intercaler entre les têtes des machines 44 et 48 en vue des opérations correspondantes.

    [0030] La pince 57 est réalisée de manière à pouvoir passer entre les pinces 39 et 45 pour reprendre le poignet 6 sur le plateau tournant 53. Les pinces 39 et 45 ne lachent le poignet qu'après que la pince 57 ait été appliquée sur celui-ci de sorte qu'il ne puisse pas changer accidentellement de position.

    [0031] Le poignet est amené sous les têtes des machines 44 et 48 par la pince 57 en glissant sur le plateau 53 et sur la table 79, le trajet des points A et B étant représenté sur la figure 5 par les lignes 43 et 47. Dans la table 79 est ménagée une goulotte 66 prolongeant la goulotte 49 du plateau 53 lorsque celui-ci a effectué une rotation de 90° (figure 6) et dans laquelle se déplace la boucle formée par le poignet pendant son transfert du plateau 53 aux machines 44 et 48.

    [0032] Lorsque le poignet 6 est muni de sa boutonnière et de son bouton, la pince 58 assure son évacuation vers un empileur 65. Cette pince maintient le poignet 6 d'un seul côté afin de lui permettre de se déployer en échappant à la goulotte 66, aidé en cela par le plan incliné 67 qui fait suite au fond plat des goulottes 49 et 66. En même temps qu'un poignet est évacué vers l'empileur, un autre poignet est amené par la pince 57 aux machines 44 et 48.

    [0033] Sur la figure 7, on voit un déflecteur 82 qui oblige les poignets 6 libérés par la pince 58 à tomber entre une grille 68 et un poussoir 69 de formes complémentaires. Les poignets 6 sont décalés latéralement et alternativement vers la gauche et vers la droite sous l'action d'un doigt 70 solidaire d'un vérin 71 de faible course pour éviter la superposition des boutons dans l'empileur.

    [0034] L'escamotage vertical de la grille 68 est provoqué par un vérin 72, ce qui permet la mise en contact des poignets précédemment stockés avec le poignet 6 introduit entre grille 68 et poussoir 69. Une pression constante est assurée sur les poignets empilés par un chariot 75 roulant sur le plan de stockage de l'empileur 65 par l'intermédiaire de billes de roulement 76. Le poussoir 69 avance alnrs de quelques centimètres sous l'action du vérin 73 jusqu'au moment où il se trouve à l'aplomb de la grille 68. Le guidage du poussoir 69 est assuré par un système colonne-douilles à billes 74. La grille 68 remonte alors dans les empreintes correspondantes du poussoir 69. Ce dernier recule jusqu'à sa position de départ et l'empileur 65 est alors prêt.à recevoir un nouveau poignet 6.

    [0035] L'ensemble du pilotage des éléments que l'on vient de décrire ainsi que la commande des têtes de machine peuvent être assurés par automate programmable ou système à microprocesseur. Chaque position de fin de course est détectée par capteur de proximité et transmis à l'automate par exemple. Dans la plupart des cas les mouvements rapides des vérins sont décélérés en fin de course par des amortisseurs hydrauliques.

    [0036] L'ensemble des différents postes fonctionne avantageusement en régime automatique. Un seul opérateur est nécessaire pour l'insertion du poignet dans l'alimentateur de la machine de conformage.

    [0037] Une configuration en ligne du poste de surpiquage, du plateau tournant et du poste pose bouton-boutonnière permettrait d'éviter les butées escamotables. La disposition en équerre de ces postes de part et d'autre du plateau tournant, décrite ci-dessus est néanmoins avantageuse au point de vue encombrement.

    [0038] Les figures 8 à 10 montrent une autre forme de réalisation. Sur ces figures les éléments qui sont identiques à ou qui remplissent les mêmes fonctions que des éléments du mode de réalisation des figures à 7 ont pour numéro de référence celui de l'élément correspondant au premier mode de réalisation augmenté de 100. Pour ne pas compliquer les dessins, les moyens d'amenée du poignet à la machine de surpiquage, les moyens de transfert du poignet entre cette machine et le plateau et entre celui-ci et les machines à coudre le bouton et à former la boutonnière et les moyens pour évacuer le poignet terminé n'ont pas été représentés.

    [0039] Dans ce mode de réalisation, la machine de surpiquage 124 et les machines à coudre le bouton et faire la boutonnière 144 et 148 sont disposées en ligne. En conséquence, pour un type de poignet, par exemple un poignet droit, il ne sera pas nécessaire de faire tourner le plateau 153 avant de transférer le poignet aux machines 144 et 148 et pour l'autre type de poignet il faudra faire tourner le plateau de 180°.

    [0040] Les doigts 135 servant à positionner le poignet de telle sorte que la ligne AB coïncide avec le diamètre 137 du plateau sont portés par ce dernier. Les doigts sont montés rotatifs sur un arbre 200 disposé sous le plateau 153 parallèlement au diamètre 137 et dont les extrémités sont supportés par des coulisseaux 202 montés sur des tiges horizontales 204 disposées perpendiculairement à l'arbre 200. Les déplacements de l'arbre 200 et des doigts 135 parallèlement aux tiges 204 sont assurés par un vérin 136.

    [0041] Les doigts 135 font saillie sur le dessus du plateau 153 à travers des fentes 206 découpées dans celui-ci et parallèles aux tiges 204. Des contrepoids 208 et des butées limitant la rotation des doigts sur l'arbre 200 sous l'action de ces contrepoids maintiennent normalement les doigts en position verticale ; les contrepoids pourraient être remplacés par des ressorts.

    [0042] Le déplacement de l'équipage mobile constitué par les doigts 135, l'arbre 200 et les coulisseaux 202 vers le centre du plateau est limité par des butées réglables. C'est au cours de ce déplacement que les doigts poussent le poignet pour amener la ligne A-B du poignet en coïncidence avec le diamètre 137 du plateau. Le déplacement en sens inverse de cet équipage mobile amène les doigts 135 en butée contre les extrémités des fentes 206les plus éloignées du centre du plateau 153, puis provoque le basculement des doigts, qui tournent sur l'arbre 200, et leur éclipsage sous le plateau. Un système de verrouillage permet de rendre un ou plusieurs doigts inactifs en les maintenant sous le plateau pendant toute la course de l'équipage mobile.

    [0043] Un bras mobile 210 muni d'une pince 212 et manoeuvrable par un vérin 214 permet de déplacer le poignet parallèlement au diamètre 137 après que la pince ait été appliquée sur le poignet par un vérin 216 qui fait basculer le bras.

    [0044] Des pinces 218 actionnées par des vérins 220 montés sur des potences fixées sur le plateau permettent de maintenir le poignet en position sur le plateau pendant sa rotation.

    [0045] Deux cellules photoélectriques 222 sont placées dans des lumières 224 ménagées dans le plateau, parallèlement au diamètre 137, de façon à affleurer la face supérieure du plateau. Ces cellules sont disposées symétriquement par rapport au diamètre 226 perpendiculaire au diamètre 137. Chaque cellule est associée à une source lumineuse de sorte qu'elle est excitée chaque fois qu'une surface formant écran réfléchissant est placé au-dessus d'elle, sur le plateau. La position des cellules dans les lumières est réglable.

    [0046] Contrairement à la machine 148, qui est montée à poste fixe comme dans le mode de réalisation précédent, la machine 144 est montée sur une table 228 munie de guides déplaçables sur des barres 230 disposées perpendiculairement à la direction de déplacement du poignet entre la machine 124, le plateau 153 et les machines 144 et 148. Un groupe moto- réducteur 232 dont le pignon de sortie engrène avec une crémaillère solidaire de la table 228 permet de déplacer cette dernière le long des barres 230.

    [0047] Une potence 234 fixée sur la table 228 porte à son extrémité libre une cellule photoélectrique 236 associée à une source lumineuse. Le point d'impact sur le plateau des rayons lumineux émis par cette source est situé sur le diamètre 137 et décrit une portion de ce diamètre lorsque la machine 148 se déplace alors que le plateau se trouve dans l'une ou l'autre de ses positions fixes d'arrêt. Ces deux portions de la surface du plateau sont recouvertes d'un revêtement réfléchissant, de sorte que le courant émis par la cellule, qui est normalement excitée par les rayons réfléchis sur le plateau, diminue d'intensité quand un objet formant écran est placé sous le point d'impact des rayons incidents.

    [0048] Pour permettre les déplacements de la machine 144, on doit laisser subsister entre sa table et celle de la machine 148, un espace vide. Pour fermer cet espace et soutenir le poignet pendant la pose du bouton et la fabrication de la boutonnière, on utilise des volets pivotants 238 (figure 10) solidaires d'un arbre horizontal 240 dont la rotation est commandée par un vérin 242 pour déplacer les volets entre une position horizontale, dans le plan des tables des machines 144 et 148 et une position verticale, au-dessous de ce plan. Les volets sont indépendants les uns des autres et chacun d'eux est rendu solidaire de l'arbre 240 par un verrou constitué par une bille 244 normalement maintenue dans une cavité 246 de l'arbre par ressort.

    [0049] Une butée 248 solidaire de la table de la machine 144 peut interdire la rotation vers le haut d'un ou plusieurs volets, suivant la position de la machine. Lorsque cette butée se trouve devant un volet, la bille 244 de ce volet se dégage de la cavité 246 quand on fait tourner l'arbre 240 et seuls les autres volets sont amenés en position horizontale.

    [0050] Pour expliquer le fonctionnement de l'ensemble décrit ci-dessus, on supposera tout d'abord que le poignet est amené sur le plateau dans la position représentée sur la figure 8, c'est-à-dire que le point A où doit être fixé le bouton se trouve du côté de la machine144 à coudre le bouton et, par conséquent, le point B où doit être formée la boutonnière se trouve du côté de la machine 148. Le poignet est amené de la machine de surpiquage 124 au plateau 153 par un bras de transfert tel que celui décrit en référence à la figure 4. Généralement, ce bras abandonnera le poignet sur le plateau dans une position telle que la ligne A-B ne coïncidera pas avec le diamètre 137. Cette coïncidence est réalisée au moyen des doigts 135 qui sont déplacés par le vérin 136 et poussent le poignet pour l'amener en position correcte. Lorsque cette opération est terminée, la pince 212 est appliquée sur le poignet et le bras 210, qui était en position rétractée, est déplacé vers le centre du plateau 153 en entraînant le poignet. Lorsque le bord du poignet situé du côté du bras 210 arrive au niveau de la cellule 222 située du même côté, celle-ci qui était jusqu'alors recouverte par le poignet détecte une diminution de l'énergie lumineuse réfléchie et le signal résultant commande l'arrêt du bras 210, le serrage des pinces 218, la levée de la pince 212 et le retrait du bras 210 ; le point B est alors aligné avec l'axe 178 de la machine 148. La machine 144 est alors déplacée, au moyen du moteur 232, jusqu'à ce que la cellule 236 détecte l'autre bord du poignet par variation d'intensité de la lumière réfléchie. La cellule commande alors l'arrêt du moteur 232, et les volets 238, qui étaient éclipsés, sont ramenés en position horizontale: Le point A est alors aligné avec l'axe 177 de la machine 144. Une pince analogue à la pince 57 du premier mode de réalisation vient alors s'appliquer sur le poignet, les pinces 218 sont écartées et le poignet esttransféré aux machines 144 et 148.

    [0051] Si le poignet arrive sur le plateau 153 dans la position inverse, c'est-à-dire si le point A est du côté de la machine 148 et le point B du côté de la machine 144, il faut le faire tourner de 180° pour l'amener en position correcte. Le positionnement le long du diamètre 137 au moyen des doigts 135 est réalisé comme dans le premier cas. Le poignet est ensuite poussé par le bras 210, qui se déplace vers le centre du plateau, mais dans ce cas, on utilise l'autre cellule 222, c'est-à-dire celle qui est située du côté de la machine 144 pour détecter l'autre bord du poignet. Lorsque ce bord arrive au niveau de cette cellule, le bras 210 est arrêté, les pinces 218 appliquées sur le poignet, la pince 212 relevée et le bras 210 rétracté ; puis on fait tourner le plateau 153 de 180° au moyen du vérin rotatif 83. On se trouve alors ramené au cas précédent et les opérations suivantes sont les mêmes : déplacement de la machine 144 qui se positionne par rapport au bord du poignet situé de son côté, mise en place des volets 238, relevage des pinces 218 et transfert du poignet aux machines 144 et 148. Le plateau 153 est alors ramené dans sa position initiale par rotation de 180° en sens inverse et un nouveau poignet peut y être chargé.

    [0052] Au lieu de déplacer la machine à coudre le bouton, pour la positionner par rapport au bord du poignet, on pourrait évidemment déplacer la machine à faire la boutonnière, l'autre machine étant alors fixe.

    [0053] Bien que l'invention ait été décrite en référence à deux formes particulières de réalisation, il va de soi qu'elle n'y est en rien limitée et que des modifications peuvent y être apportées sans sortir de son domaine.

    [0054] On pourra, bien entendu, remplacer l'un quelconque des moyens décrits par un moyen techniquement équivalent.

    [0055] L'invention couvre donc, outre les exemples décrits, leurs différentes variantes de réalisation possibles, dans les limites définies par les revendications.


    Revendications

    1. Installation pour la fabrication de poignets de chemises, comportant une machine de surpiquage (24, 124), une machine (48, 148) pour faire la boutonnière et une machine (44, 144) pour coudre le bouton sur le poignet (6), caractérisée en ce qu'elle comporte en outre, des moyens pour amener le poignet (6) à la machine de surpiquage, des moyens pour éloigner le poignet (6) de la machine de surpiquage, des moyens pour positionner au moins l'une des extrémités du poignet (6) par rapport à l'une au moins des têtes de travail de la machine à faire la boutonnière et de la machine à coudre le bouton, lesdites têtes étant disposées en regard l'une de l'autre, des moyens pour orienter le poignet (6) de façon à ce qu'il se présente suivant une orientation adéquate ou une orientation à 180° de celle-ci sous lesdites têtes, des moyens pour amener le poignet (6) sous lesdites têtes en le maintenant en position correcte et des moyens pour éloigner le poignet (6) des machines à faire la boutonnière et à coudre le bouton.
     
    2. Installation suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens pour positionner le poignet (6) sont aménagés de manière à rapprocher les extrémités dudit poignet afin de les amener à une distance prédéterminée l'une de l'autre, ladite distance correspondant à l'écartement des têtes de travail des machines (48, 44) à faire la boutonnière et à coudre le bouton.
     
    3. Installation suivantla revendication 1, caractérisée en ce que les moyens pour positionner le poignet (6) sont aménagés de manière à déplacer longitudinalement ledit poignet pour positionner l'une de ses extrémités par rapport à la tête de travail de l'une des machines (148 ou 144) à faire la boutonnière et à coudre le bouton, ladite machine étant fixe, à détecter l'autre extrémité du poignet (6) par un moyen de détection (236), et à commander, à partir dudit moyen, le déplacement de l'autre (144 ou 148) desdites machines qui est mobile, en vue d'adapter l'écartement des têtes de travail de ces machines à la dimension du poignet (6).
     
    4. Installation suivant la revendication 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que les moyens pour orienter le poignet (6) comprennent un plateau tournant (53, 153) à axe vertical dont le plan est situé au même niveau que la table de la machine de surpiquage (24, 124), et des machines à coudre le bouton et à faire la boutonnière (44-48, 144-148).
     
    5. Installation suivant la revendication 4, caractérisée en ce que les moyens pour positionner le poignet comprennent un dispositif de poussée qui déplace le poignet sur ledit plateau pour amener la ligne bouton-boutonnière (AB) du poignet en coïncidence avec un diamètre (37, 137) du plateau, ledit dispositif comprenant une pluralité de doigts éclipsables (35, 135) déplaçables perpendiculairement audit diamètre.
     
    6. Installation suivant la revendication 5, caractérisée en ce que le dispositif de poussée (35) est monté à poste fixe.
     
    7. Installation selon la revendication 5, caractérisée en ce que le dispositif de poussée (135) est porté par le plateau tournant (153).
     
    8. Installation selon la revendication 7, caractérisée en ce que les doigts (135) du dispositif de poussée sont montés rotatifs sur un arbre (200) disposé sous le plateau parallèlement au dit diamètre (137) et font saillie au-dessus du plateau à travers des fentes (206) perpendiculaires audit diamètre (137), ces doigts étant déplaçables dans les dites fentes par un vérin (136) agissant sur ledit arbre.
     
    9. Installation selon la revendication 8, caractérisée en ce que lesdits doigts (135) sont normalement maintenus en position verticale par des contrepoids (208) ou des ressorts et basculent pour s'éclipser lorsqu'ils sont pouse ses par ledit vérin et butent contre une extrémité desdites fentes.
     
    10. Installation selon la revendication 2 et l'une quelconque des revendications 4 à 9, caractérisée en ce que les moyens de positionnement du poignet (6) comprennent deux pinces (39, 45), portées par le plateau tournant et déplaçables par des chariots (40, 46) pour rapprocher les extrémités du poignet jusqu'à ce que la distance qui les sépare corresponde à l'écartement destêtes de travail des machines à coudre le bouton et à faire la boutonnière (44, 48).
     
    11. Installation selon la revendication 10, caractérisée en ce que, au cours du rapprochement de ses extrémités le poignet (6) forme une boucle qui vient se loger dans une goulotte (49) pratiquée dans ledit plateau tournant (53) suivant un diamètre perpendiculaire à la direction de déplacement des dites pinces (39, 45).
     
    12. Installation selon la revendication 11, caractérisée en ce qu'elle comporte un doigt (50) qui exerce une poussée sur le poignet pour le refouler dans ladite goulotte (49) et former ladite boucle.
     
    13. Installation selon la revendication 3 et l'une quelconque des revendications 4 à 9, caractérisée en ce que les moyens pour positionner le poignet comprennent une pince (212) apte à venir en prise avec le poignet et à le déplacer longitudinalement sur le plateau et des dispositifs (222) portés par le plateau pour détecter un bord du poignet et commander l'arrêt de la pince lorsque ce bord est correctement positionné par rapport à l'une des machines à coudre le bouton et à faire la boutonnière (144, 148).
     
    14. Installation selon la revendication 13, caractérisée en ce que ledit moyen de détection (236) de l'autre extrémité du poignet est monté à l'extrémité libre d'une potence (234) dont le pied est solidaire de la machine mobile (144) et qui surplombe le plateau.
     
    15. Installation selon la revendication 13 ou 14, caractérisée en ce que le plateau tournant (153) porte deux pinces (218) commandées par deux vérins (220) pour maintenir le poignet sur le plateau.
     
    16. Installation selon la revendication 13, 14 ou 15, caractérisée en ce qu'elle comprend une pluralité de volets (238) montés pivotants autour d'un axe horizontal de manière à pouvoir s'insérer entre les machines à coudre le bouton et à faire la boutonnière (144, 148), au niveau des tables de ces machines et s'éclipser en pivotant vers le bas pour permettre le déplacement de la machine mobile (144).
     
    17. Installation selon l'une quelconque des revendications 4 à 16, caractérisée en ce que les directions de déplacement du poignet entre la machine de surpiquage (124) et le plateau tournant (153), d'une part, et entre le plateau et les machines à coudre le bouton et à faire la boutonnière (144, 148), d'autre part, sont parallèles et en ce que des moyens (183) sont prévus pour faire tourner le plateau entre deux positions à 18O° l'une de l'autre et fixées par des butées.
     
    18. Installation selon l'une quelconque des revendications 4 à 16, caractérisée en ce que les directions de déplacement du poignet entre la machine de surpiquage (24) et le plateau tournant (53), d'une part, et entre ledit plateau et les machines à coudre le bouton et à faire la boutonnière (44, 48), d'autre part, sont perpendiculaires et en ce que des moyens (83) sont prévus pour faire tourner le plateau d'une position centrale, fixée par des butées éclipsables (54), à l'une ou l'autre de deux autres positions à 90° de la position centrale et fixées par des butées (81).
     
    19. Installation suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte une machine de conformage (34) placée en amont de la machine de surpiquage (24) et des moyens pour transférer le poignet (6) de la machine de conformage à la machine de surpiquage qui comprennent un dispositif de préhension apte à saisir le poignet (6) et à l'amener au niveau de la table (64) de la machine de surpiquage (24) où il est pris en charge par une pince (12 ou 16), ledit dispositif de préhension étant constitué par une paire de pinces (8) commandées par deux électro-aimants (9) montés sur un socle (23) solidaire du rotor d'un vérin rotatif (10) apte à retourner ledit socle et à inverser la position du poignet (6) en vue de sa prise en charge par les moyens d'amenée du poignet à la machine de surpiquage (12, 16).
     
    20. Installation suivant la revendication 19, caractérisée en ce qu'il est prévu un magasin (34) entre le dispositif de préhension et la machine de surpiquage (24).
     
    21. Installation suivant la revendication 20, caractérisée en ce qu'une pince (12) commandée par un vérin pneumatique (13) prend en charge le poignet (6) pour assurer l'amenée dudit poignet dans une position du magasin (34) et en ce qu'il est prévu un détecteur de présence (17) des poignets (6) solidaire de la pince (12) ledit détecteur provoquant l'arrêt de ladite pince au poste du magasin (34) précédant immédiatement un poste occupé.
     
    22. Installation suivant la revendication 21, caractérisée en ce que chaque poignet (6) libéré par la pince (12) est maintenu sur la table (63) du magasin (34) par des ouïes d'aspiration (52).
     
    23. Installation suivant la revendication 21 ou 22, caractérisée en ce qu'une avance pas à pas du poignet (6) est commandée par des doigts (21) solidaires d'un arbre (15) qui est déplacé longitudinalement par un vérin (20), la rotation de cet arbre étant commandée par un vérin (18) pour appliquer les doigts sur le poignet.
     
    24. Installation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens pour éloigner le poignet (6) de la machine de surpiquage (24) sont constitués par un bras porte-pinces (26) basculable autour d'un axe horizontal (28) par l'intermédiaire d'un vérin (29).
     
    25. Installation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens pour amener le poignet (6) sous les têtes de travail (78, 77) des machines (48, 44) à faire la boutonnière et à coudre le bouton, pour maintenir ledit poignet en position et pour l'éloigner desdites machines, comprennent un bras de transfert (56) muni de deux pinces (57, 58) commandées par un même vérin (59), ces pinces et ce vérin étant montés sur un chariot (60) entraîné par un vérin (62), et en ce que l'une des pinces (57) amène le poignet (6) sous lesdites têtes de travail, tandis que l'autre pince (58) assure l'évacuation dudit poignet muni de son bouton et de sa boutonnière.
     
    26. Installation selon les revendications 11 et 25, caractérisée en ce qu'une goulotte (66) apte à recevoir la boucle formée par le poignet (6) est ménagée dans la table (79) des machines à coudre le bouton et à faire la boutonnière (44 et 48), et ladite autre pince (58) qui assure l'évacuation du poignet ne maintient celui-ci que d'un seul côté afin de lui permettre de se déployer à plat sur ladite table (79) en quittant ladite goulotte (66) dont le fond est constitué par un plan incliné (67) en aval des dites machines à coudre le bouton et à faire la boutonnière.
     
    27. Installation selon la revendication 25 ou 26, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un empileur de stockage (65) comportant une grille (68) et un poussoir (69) de formes complémentaires, et des moyens pour alimenter ledit empileur, lesdits moyens comprenant ladite autre pince (58) et un déflecteur (82).
     
    28. Installation selon la revendication 27, caractérisée en ce qu'elle comporte un doigt (70) actionné par un vérin (71) qui décale les poignets latéralement et alternativement dans un sens et dans l'autre lorsqu'ils sont entre la grille (68) et le poussoir (69) de l'empileur.
     
    29. Installation suivant la revendication 27 ou 28, caractérisée en ce que des vérins (72) et (73) commandant respectivement l'escamotage de la grille (68) et l'avancement du poussoir (69) dans le plan de ladite grille, permettent d'admettre le poignet (6) dans l'empilage, la grille (68) et le poussoir (69) étant ensuite ramenés dans leurs positions initiales, tandis qu'une pression constante est assurée sur les poignets empilés, par un chariot (75) roulant au moyen de billes (76) sur le plan de stockage de l'empileur (65).
     




    Dessins