[0001] La présente invention concerne la confection de vêtements, et plus particulièrement
la fabrication de poignets pour manches de chemises.
[0002] On connaît déjà des installations comportant une machine de conformage, une machine
de surpiquage, une machine pour faire les boutonnières et une machine pour coudre
les boutons.
[0003] L'invention consiste essentiellement à agencer ces différentes machines de manière
à automatiser la fabrication. A cet effet, il est prévu notamment des moyens de transfert
dtun poignet d'une machine à une autre, ainsi que des moyens de contrôle de positionnement
du poignet au cours de son déplacement.
[0004] L'invention a essentiellement pour objet une installation pour la fabrication de
poignets de chemises, comportant une machine de surpiquage, une machine pour faire
la boutonnière et une machine pour coudre le bouton sur le poignet, caractérisée en
ce qu'elle comporte en outre, des moyens pour amener le poignet à la machine de surpiquage,
des moyens pour éloigner le poignet de la machine de surpiquage, des moyens pour positionner
au moins l'une des extrémités du poignet par rapport à l'une des têtes de travail
de la machine à faire la boutonnière et de la machine à coudre le bouton, lesdites
têtes étant disposées en regard l'une de l'autre, des moyens pour orienter le poignet
de manière qu'il se présente suivant une orientation adéquate ou une orientation à
180
0 de celle-ci sous lesdites têtes, des moyens pour amener le poignet sous lesdites
têtes en le maintenant en position correcte et des moyens pour éloigner le poignet
de ces dites machines.
[0005] L'installation peut en outre comporter une machine de conformage placée en amont
de la machine de surpiquage, des moyens pour transférer le poignet d'une machine à
l'autre, un empileur de stockage placé en aval des machines à faire la boutonnière
et à coudre le bouton et des moyens pour transférer le poignet de ces machines à l'empileur
et pour l'introduire dans ce dernier.
[0006] Suivant une forme particulière de réalisation il est prévu un magasin entre la machine
de conformage et la machine de surpiquage.
[0007] Les moyens pour orienter les poignets comprennent un plateau tournant à axe vertical
dont le plan est situé au même niveau que la table de la machine de surpiquage et
la table des machines à faire la boutonnière et coudre le bouton.
[0008] Les moyens de positionnement du poignet comprennent un dispositif de poussée qui
amène la ligne bouton-boutonnière du poignet en coïncidence avec un diamètre de référence
du plateau. Suivant un premier mode de réalisation, ces moyens comportent en outre
un dispositif permettant de rapprocher les extrémités du poignet et les amener à une
distance prédéterminée l'une de l'autre correspondant à l'écartement des têtes de
travail des machines à faire la boutonnière et à coudre le bouton. Suivant un autre
mode de réalisation, ces moyens comportent un dispositif permettant_de_déplacer longitudinalement
le poignet pour positionner l'une de ses extrémités par rapport à la tête de travail
de l'une des machines à faire la boutonnière et à coudre le bouton, ladite machine
étant fixe, de détecter l'autre extrémité du poignet et de commander le déplacement
de l'autre machine qui est mobile, pour adapter l'écartement des têtes de travail
à la dimension du poignet.
[0009] Les directions de déplacement du poignet de la machine de surpiquage vers le plateau
tournant, d'une part, et de celui-ci vers les machines à faire la boutonnière et à
coudre le bouton, d'autre part, peuvent être parallèles ou perpendiculaires. L'amplitude
et le sens de rotation du plateau dépendent de la disposition retenue et du type de
poignet, droit ou gauche, fabriqué. Avec la disposition parallèle, pour un premier
type de paignet, il n'est pas nécessaire de faire tourner le plateau, le poignet étant
uniquement déplacé en translation de la machine de surpiquage aux machines à faire
la boutonnière et coudre le bouton avec un arrêt sur le plateau pour le positionner
; pour l'autre type de poignet, on fait tourner le plateau de 180
0 avant de transférer le poignet aux dites machines. Avec la disposition perpendiculaire,
il faut faire tourner le plateau de 90° dans un sens ou dans l'autre, suivant le type
de poignet, avant de transférer le poignet aux machines à faire la boutonnière et
à coudre le bouton. Les différentes positions dans lesquelles le plateau doit être
amené et maintenu pendant un certain temps sont fixées par des butées dont certaines
sont escamotables dans le cas d'une disposition perpendiculaire.
[0010] D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description
qui suit, faite en regard des dessins annexés et concernant deux formes particulières
de réalisation données à titre d'exemple non limitatif.
La figure 1 est une vue en plan montrant schématiquement l'ensemble de l'installation
suivant un premier mode de réalisation,
La figure 2 représente en perspective, une machine de conformage et des moyens pour
transférer le poignet de ladite machine vers un magasin,
La figure 3 représente en perspective, ledit magasin et des moyens pour transférer
le poignet sur la table de la machine de surpiquage,
La figure 4 représente en perspective, la machine de surpiquage et des moyens pour
transférer le poignet au plateau tournant,
La figure 5 représente en perspective, ledit plateau tournant,
La figure 6 représente en perspective, les moyens pour transférer le poignet du plateau
tournant au niveau des machines à fairela boutonnière et coudre le bouton, et pour
l'en éloigner vers un empileur,
La figure 7 est une vue en perspective dudit empileur,
La figure 8 est une vue en perspective d'une partie de l'installation suivant une
autre forme de réalisation,
La figure 9 est une vue en plan du plateau tournant de l'installation de la figure
8, et
La figure 10 montre en perspective un détail de cette installation.
[0011] Sur la figure 1, on voit une machine de conformage de type usuel constituée par un
ensemble de cinq plateaux 4 tournant autour d'un axe vertical 3 à la manière d'un
caroussel. Le repère 1 désigne l'opérateur qui introduit un poignet coulissé dans
l'alimentateur 2 de la machine. Cette dernière restitue le poignet 6 thermocollé au
poste 5 lorsque le plateau 4 d'introduction a occupé successivement les différents
postes de la machine de conformage au cours de sa rotation autour de l'axe 3.
[0012] Le poignet 6 est ensuite amené par des moyens qui seront décrits plus loin, sur la
table 63 d'un magasin 34. Chaque poignet 6 est successivement amené par des moyens
également décrits plus loin, sur la table 64 d'une machine de surpiquage 24, puis
sur un plateau tournant 53 à axe vertical. Les tables 63 et 64 ainsi que le plateau
53 sont situés au même niveau. A partir du plateau 53 le poignet 6 est amené sur la
table 79 supportant une machine 44 à poser le bouton, disposée en regard d'une machine
48 à faire la boutonnière. La table 79 est disposée au même niveau que les tables
précitées mais le sens de déplacement du poignet 6 est perpendiculaire au sens de
déplacement dudit poignet sur les tables 63 et 64.
[0013] Sur la figure 2, on voit le poignet 6 thermocollé situé en face d'un dispositif de
préhension. Ce dispositif est constitué par une paire de pinces 8 commandées par deux
électro-aimants 9 et montées sur un socle 23 fixé au rotor d'un vérin rotatif 10 à
axe horizontal dont le corps est fixé à l'extrémité des tiges d'un vérin à double
tige 7. Par rotation de 180° le socle 23 est amené au niveau de la table 63, le poignet
se trouvant alors sur le socle.
[0014] La position correcte du poignet 6 au poste 5 est contrôlée par des cellules photo-électriques
80 (fig.3). Le magasin 34 d'un capacité de dix poignets, par exemple, permet l'utilisation
à mi-temps de la machine de conformage lorsque sa cadence de production est double
de celle des équipements avals.
[0015] Sur la figure 3, on voit une pince 12 qui alimente les dix postes du magasin 34 en
prenant en charge le poignet 6 lorsque les pinces 8 ont été mises hors service par
les électro-aimants 9. Cette prise en charge est assurée par un vérin pneumatique
13. La pince 12 et le poignet 6 qu'elle entraîne en le faisant glisser sur le socle
23 puis sur la table 63 sont déplacés linéairement par un vérin hydraulique sans tige
14, un chariot porte pince 32 étant guidé par un système colonne-douilles à billes
33.
[0016] Un détecteur de présence 17 des poignets 6, solidaire de la pince 12, provoque l'arrêt
de celle-ci au poste du magasin 34 précédant immédiatement un poste occupé par un
poignet 6. Compte tenu du temps de réponse des organes de commande, la position d'arrêt
est liée à la vitesse d'avance du vérin hydraulique 14. La pince 12 libère alors le
poignet 6 qui est maintenu en position sur la table 63 par des ouïes d'aspiration
52. La rotation du vérin rotatif 10 se fait toujours tiges ce vérin 7 rentrées. Pour
que la pince 12 ne gêne par cette rotation une position d'attente 11 est prévue pour
celle-ci.
[0017] Une avance pas à pas du poignet 6 est commandée par des doigts 21 solidaires d'un
arbre l5 entraîné en rotation par un vérin 18. Cet arbre est porté par un équipage
mobile dont le guidage linéaire est assuré par un système colonne-douilles à billes
19, le déplacement d'un pas étant assuré par un vérin pneumatique 20. Les doigts 21
assurant le transfert pas à pas du poignet 6 sur la table 63, sont constitués chacun
d'une lame de ressort munie à son extrémité d'un patin en caoutchouc 22.
[0018] Le déchargement du magasin 34 en vue de l'alimentation de la machine de surpiquage
24 est illustré sur la figure 4. Ce déchargement est assuré par une pince 16 qui assure
le transfert des poignets 6 dans des conditions similaires à celles de la pince 12.
Le vérin 25 sans tige d'entrainement, est ici pneumatique. La machine 24 d'un type
usuel, effectue l'opération de surpiquage d'une façon connue en soi.
[0019] Un bras 26 transfère le poignet 6 surpiqué de la machine 24 au plateau tournant 53,
qui fait suite aux tables 63 et 64 et est disposé au même niveau que celles-ci. Le
bras 26 est articulé sur un axe 28 autour duquel il bascule sous l'action d'un vérin
29. Cette disposition présente l'avantage de permettre de le faire passer devant la
machine 24 tandis que le sabot 30 de ladite machine tourne autour de son axe 31 pour
manipuler le poignet 6 pendant l'opération de surpiquage.
[0020] Le plateau tournant 53 a pour but de positionner le poignet de sorte qu'une ligne
théorique 27 joignant les points d'implantation A et B prévus pour le bouton et la
boutonnière soit parallèle au plan défini par les axes 77 et 78 des têtes de travail
des deux machines 44 et 48 et que la distance séparant les points A et B soit égale
à l'écartement des axes des deux têtes.
[0021] En sortie de la machine de surpiquage, le poignet 6 n'est pas toujours correctement
positionné et la première opération consiste à amener la ligne 27 en coïncidence avec
un diamètre 37 du plateau tournant ; lorsque le plateau est dans une première position
qu'il occupe lorsque le poignet y est amené par la pince 16, ce diamètre est perpendiculaire
à la direction de déplacement du poignet sur les tables 63 et 64 représentée sur le
dessin par la ligne 38. Après que le bras 26 ait été écarté du plateau tournant, le
poignet est poussé par deux doigts 35 déplacés par un vérin pneumatique 36 jusqu'à
ce que la ligne 27 coïncide avec le diamètre 37 du plateau ; les doigts 35 sont ensuite
relevés et amenés en position rétractée par le vérin 36. L'ensemble constitué par
les doigts 35, le dispositif de commande des mouvements des doigts et leur support
est monté à poste fixe dans une position diamétralement opposée à la machine de surpiquage
par rapport au centre du plateau.
[0022] Cette mise en position effectuée, le plateau tournant 53 prend en charge le poignet
6. A cet effet, une pince 39 déplacée en translation par un chariot à commande pneumatique
40, part de sa position de butée arrière et se déplace vers.le centre du plateau pour
prendre en charge une extrémité du poignet 6 dès que, au cours de l'avance, une cellule
photo-électrique 41 portée par la pince 39 détecte le bord dudit poignet et commande
l'électro-aimant 42 de fermeture de la pince 39 qui entraîne alors le poignet 6 jusqu'à
la fin de la course du chariot 40.
[0023] Simultanément, et par un processus rigoureusement identique, une pince 45 prend en
charge l'autre extrémité du poignet 6 après détection du bord de celui-ci, et l'entraîne
jusqu'en fin de course d'un chariot 46.
[0024] Pendant l'avance des pinces 39 et 45, le poignet 6 forme une boucle orientée vers
le bas à l'intérieur d'une goulotte 49 pratiquée diamétralement dans le plateau tournant
53 perpendiculairement à la ligne 37. Cela est réalisé grâce à un doigt 50 (fig.6)
commandé par un électro-aimant 51. Ledit doigt en s'abaissant instantanément plie
le poignet 6 vers le bas, faute de quoi la position de la boucle serait aléatoire
(éventuellement au dessus du plateau 53).
[0025] Des butées réglables fixent les fins de course des chariots 40 et 46 de telle sorte
que, après les opérations décrites ci-dessus, la distance séparant le point A où doit
être cousu le bouton et le point B où doit être formée la boutonnière soit égale à
l'écartement entre les axes 77 et 78 des têtes des machines 44 et 48 quelle que soit
la taille du poignet.
[0026] Les positions des cellules 41 sur les pinces 39 et 45 sont réglables et fixées en
fonction des distances séparant les points A et B des bords adjacents du poignet.
[0027] Lorsque le poignet 6 est placé en position correcte, le plateau tournant 53 effectue
une rotation de 90° ; l'entraînement en rotation du plateau est assuré par un vérin
pneumatique rotatif 83. La rotation est effectuée dans un sens ou dans l'autre suivant
qu'il s'agit d'un poignet droit ou d'un poignet gauche. Le poignet surpiqué arrive
toujours dans la même position sur le plateau 53 et il faut donc le faire tourner
de 90° dans un sens s'il s'agit d'un poignet droit, et en sens inverse, s'il s'agit
d'un poignet gauche pour amener le point A, respectivement le point B, dans l'alignement
de l'axe 77 de la tête de la machine 44, respectivement de l'axe 78 de la tête de
la machine 48. Par rotation de 90° la ligne 27 joignant les points A et B est amenée
à être parallèle au plan contenant les axes 77 et 78 des têtes des machines 44 et
48.
[0028] La position dans laquelle se trouve le plateau lorsqu'il reçoit le poignet de la
machine de surpiquage est fixée par deux butées éclipsables 54 commandées par deux
vérins pneumatiques 55. Les deux positions dans lesquelles le plateau est amené par
rotation de 90° dans un sens ou dans l'autre, sont fixées par deux butées fixes 81.
Ces butées sont placées sous le plateau et coopèrent avec des pions fixés au plateau.
Pour faire tourner le plateau à partir de sa première position, dans un sens ou dans
l'autre, on doit d'abord éclipser la butée 54 correspondante ; celle-ci doit également
être éclipsée pour permettre le retour du plateau dans sa première position.
[0029] Après rotation du plateau 53, le poignet 6 est pris en charge par un bras de transfert
56, comme cela est visible sur la figure 6. Ce bras est muni de deux pinces 57 et
58 commandées par un seul vérin pneumatique 59. Ces pinces et ce vérin sont portés
par un chariot 60 guidé par un système colonne-douilles à billes 61 et entraîné par
un vérin pneumatique sans tige 62. Cet ensemble est construit de manière à pouvoir
s'intercaler entre les têtes des machines 44 et 48 en vue des opérations correspondantes.
[0030] La pince 57 est réalisée de manière à pouvoir passer entre les pinces 39 et 45 pour
reprendre le poignet 6 sur le plateau tournant 53. Les pinces 39 et 45 ne lachent
le poignet qu'après que la pince 57 ait été appliquée sur celui-ci de sorte qu'il
ne puisse pas changer accidentellement de position.
[0031] Le poignet est amené sous les têtes des machines 44 et 48 par la pince 57 en glissant
sur le plateau 53 et sur la table 79, le trajet des points A et B étant représenté
sur la figure 5 par les lignes 43 et 47. Dans la table 79 est ménagée une goulotte
66 prolongeant la goulotte 49 du plateau 53 lorsque celui-ci a effectué une rotation
de 90° (figure 6) et dans laquelle se déplace la boucle formée par le poignet pendant
son transfert du plateau 53 aux machines 44 et 48.
[0032] Lorsque le poignet 6 est muni de sa boutonnière et de son bouton, la pince 58 assure
son évacuation vers un empileur 65. Cette pince maintient le poignet 6 d'un seul côté
afin de lui permettre de se déployer en échappant à la goulotte 66, aidé en cela par
le plan incliné 67 qui fait suite au fond plat des goulottes 49 et 66. En même temps
qu'un poignet est évacué vers l'empileur, un autre poignet est amené par la pince
57 aux machines 44 et 48.
[0033] Sur la figure 7, on voit un déflecteur 82 qui oblige les poignets 6 libérés par la
pince 58 à tomber entre une grille 68 et un poussoir 69 de formes complémentaires.
Les poignets 6 sont décalés latéralement et alternativement vers la gauche et vers
la droite sous l'action d'un doigt 70 solidaire d'un vérin 71 de faible course pour
éviter la superposition des boutons dans l'empileur.
[0034] L'escamotage vertical de la grille 68 est provoqué par un vérin 72, ce qui permet
la mise en contact des poignets précédemment stockés avec le poignet 6 introduit entre
grille 68 et poussoir 69. Une pression constante est assurée sur les poignets empilés
par un chariot 75 roulant sur le plan de stockage de l'empileur 65 par l'intermédiaire
de billes de roulement 76. Le poussoir 69 avance alnrs de quelques centimètres sous
l'action du vérin 73 jusqu'au moment où il se trouve à l'aplomb de la grille 68. Le
guidage du poussoir 69 est assuré par un système colonne-douilles à billes 74. La
grille 68 remonte alors dans les empreintes correspondantes du poussoir 69. Ce dernier
recule jusqu'à sa position de départ et l'empileur 65 est alors prêt.à recevoir un
nouveau poignet 6.
[0035] L'ensemble du pilotage des éléments que l'on vient de décrire ainsi que la commande
des têtes de machine peuvent être assurés par automate programmable ou système à microprocesseur.
Chaque position de fin de course est détectée par capteur de proximité et transmis
à l'automate par exemple. Dans la plupart des cas les mouvements rapides des vérins
sont décélérés en fin de course par des amortisseurs hydrauliques.
[0036] L'ensemble des différents postes fonctionne avantageusement en régime automatique.
Un seul opérateur est nécessaire pour l'insertion du poignet dans l'alimentateur de
la machine de conformage.
[0037] Une configuration en ligne du poste de surpiquage, du plateau tournant et du poste
pose bouton-boutonnière permettrait d'éviter les butées escamotables. La disposition
en équerre de ces postes de part et d'autre du plateau tournant, décrite ci-dessus
est néanmoins avantageuse au point de vue encombrement.
[0038] Les figures 8 à 10 montrent une autre forme de réalisation. Sur ces figures les éléments
qui sont identiques à ou qui remplissent les mêmes fonctions que des éléments du mode
de réalisation des figures à 7 ont pour numéro de référence celui de l'élément correspondant
au premier mode de réalisation augmenté de 100. Pour ne pas compliquer les dessins,
les moyens d'amenée du poignet à la machine de surpiquage, les moyens de transfert
du poignet entre cette machine et le plateau et entre celui-ci et les machines à coudre
le bouton et à former la boutonnière et les moyens pour évacuer le poignet terminé
n'ont pas été représentés.
[0039] Dans ce mode de réalisation, la machine de surpiquage 124 et les machines à coudre
le bouton et faire la boutonnière 144 et 148 sont disposées en ligne. En conséquence,
pour un type de poignet, par exemple un poignet droit, il ne sera pas nécessaire de
faire tourner le plateau 153 avant de transférer le poignet aux machines 144 et 148
et pour l'autre type de poignet il faudra faire tourner le plateau de 180°.
[0040] Les doigts 135 servant à positionner le poignet de telle sorte que la ligne AB coïncide
avec le diamètre 137 du plateau sont portés par ce dernier. Les doigts sont montés
rotatifs sur un arbre 200 disposé sous le plateau 153 parallèlement au diamètre 137
et dont les extrémités sont supportés par des coulisseaux 202 montés sur des tiges
horizontales 204 disposées perpendiculairement à l'arbre 200. Les déplacements de
l'arbre 200 et des doigts 135 parallèlement aux tiges 204 sont assurés par un vérin
136.
[0041] Les doigts 135 font saillie sur le dessus du plateau 153 à travers des fentes 206
découpées dans celui-ci et parallèles aux tiges 204. Des contrepoids 208 et des butées
limitant la rotation des doigts sur l'arbre 200 sous l'action de ces contrepoids maintiennent
normalement les doigts en position verticale ; les contrepoids pourraient être remplacés
par des ressorts.
[0042] Le déplacement de l'équipage mobile constitué par les doigts 135, l'arbre 200 et
les coulisseaux 202 vers le centre du plateau est limité par des butées réglables.
C'est au cours de ce déplacement que les doigts poussent le poignet pour amener la
ligne A-B du poignet en coïncidence avec le diamètre 137 du plateau. Le déplacement
en sens inverse de cet équipage mobile amène les doigts 135 en butée contre les extrémités
des fentes 206les plus éloignées du centre du plateau 153, puis provoque le basculement
des doigts, qui tournent sur l'arbre 200, et leur éclipsage sous le plateau. Un système
de verrouillage permet de rendre un ou plusieurs doigts inactifs en les maintenant
sous le plateau pendant toute la course de l'équipage mobile.
[0043] Un bras mobile 210 muni d'une pince 212 et manoeuvrable par un vérin 214 permet de
déplacer le poignet parallèlement au diamètre 137 après que la pince ait été appliquée
sur le poignet par un vérin 216 qui fait basculer le bras.
[0044] Des pinces 218 actionnées par des vérins 220 montés sur des potences fixées sur le
plateau permettent de maintenir le poignet en position sur le plateau pendant sa rotation.
[0045] Deux cellules photoélectriques 222 sont placées dans des lumières 224 ménagées dans
le plateau, parallèlement au diamètre 137, de façon à affleurer la face supérieure
du plateau. Ces cellules sont disposées symétriquement par rapport au diamètre 226
perpendiculaire au diamètre 137. Chaque cellule est associée à une source lumineuse
de sorte qu'elle est excitée chaque fois qu'une surface formant écran réfléchissant
est placé au-dessus d'elle, sur le plateau. La position des cellules dans les lumières
est réglable.
[0046] Contrairement à la machine 148, qui est montée à poste fixe comme dans le mode de
réalisation précédent, la machine 144 est montée sur une table 228 munie de guides
déplaçables sur des barres 230 disposées perpendiculairement à la direction de déplacement
du poignet entre la machine 124, le plateau 153 et les machines 144 et 148. Un groupe
moto- réducteur 232 dont le pignon de sortie engrène avec une crémaillère solidaire
de la table 228 permet de déplacer cette dernière le long des barres 230.
[0047] Une potence 234 fixée sur la table 228 porte à son extrémité libre une cellule photoélectrique
236 associée à une source lumineuse. Le point d'impact sur le plateau des rayons lumineux
émis par cette source est situé sur le diamètre 137 et décrit une portion de ce diamètre
lorsque la machine 148 se déplace alors que le plateau se trouve dans l'une ou l'autre
de ses positions fixes d'arrêt. Ces deux portions de la surface du plateau sont recouvertes
d'un revêtement réfléchissant, de sorte que le courant émis par la cellule, qui est
normalement excitée par les rayons réfléchis sur le plateau, diminue d'intensité quand
un objet formant écran est placé sous le point d'impact des rayons incidents.
[0048] Pour permettre les déplacements de la machine 144, on doit laisser subsister entre
sa table et celle de la machine 148, un espace vide. Pour fermer cet espace et soutenir
le poignet pendant la pose du bouton et la fabrication de la boutonnière, on utilise
des volets pivotants 238 (figure 10) solidaires d'un arbre horizontal 240 dont la
rotation est commandée par un vérin 242 pour déplacer les volets entre une position
horizontale, dans le plan des tables des machines 144 et 148 et une position verticale,
au-dessous de ce plan. Les volets sont indépendants les uns des autres et chacun d'eux
est rendu solidaire de l'arbre 240 par un verrou constitué par une bille 244 normalement
maintenue dans une cavité 246 de l'arbre par ressort.
[0049] Une butée 248 solidaire de la table de la machine 144 peut interdire la rotation
vers le haut d'un ou plusieurs volets, suivant la position de la machine. Lorsque
cette butée se trouve devant un volet, la bille 244 de ce volet se dégage de la cavité
246 quand on fait tourner l'arbre 240 et seuls les autres volets sont amenés en position
horizontale.
[0050] Pour expliquer le fonctionnement de l'ensemble décrit ci-dessus, on supposera tout
d'abord que le poignet est amené sur le plateau dans la position représentée sur la
figure 8, c'est-à-dire que le point A où doit être fixé le bouton se trouve du côté
de la machine144 à coudre le bouton et, par conséquent, le point B où doit être formée
la boutonnière se trouve du côté de la machine 148. Le poignet est amené de la machine
de surpiquage 124 au plateau 153 par un bras de transfert tel que celui décrit en
référence à la figure 4. Généralement, ce bras abandonnera le poignet sur le plateau
dans une position telle que la ligne A-B ne coïncidera pas avec le diamètre 137. Cette
coïncidence est réalisée au moyen des doigts 135 qui sont déplacés par le vérin 136
et poussent le poignet pour l'amener en position correcte. Lorsque cette opération
est terminée, la pince 212 est appliquée sur le poignet et le bras 210, qui était
en position rétractée, est déplacé vers le centre du plateau 153 en entraînant le
poignet. Lorsque le bord du poignet situé du côté du bras 210 arrive au niveau de
la cellule 222 située du même côté, celle-ci qui était jusqu'alors recouverte par
le poignet détecte une diminution de l'énergie lumineuse réfléchie et le signal résultant
commande l'arrêt du bras 210, le serrage des pinces 218, la levée de la pince 212
et le retrait du bras 210 ; le point B est alors aligné avec l'axe 178 de la machine
148. La machine 144 est alors déplacée, au moyen du moteur 232, jusqu'à ce que la
cellule 236 détecte l'autre bord du poignet par variation d'intensité de la lumière
réfléchie. La cellule commande alors l'arrêt du moteur 232, et les volets 238, qui
étaient éclipsés, sont ramenés en position horizontale: Le point A est alors aligné
avec l'axe 177 de la machine 144. Une pince analogue à la pince 57 du premier mode
de réalisation vient alors s'appliquer sur le poignet, les pinces 218 sont écartées
et le poignet esttransféré aux machines 144 et
148.
[0051] Si le poignet arrive sur le plateau 153 dans la position inverse, c'est-à-dire si
le point A est du côté de la machine 148 et le point B du côté de la machine 144,
il faut le faire tourner de 180° pour l'amener en position correcte. Le positionnement
le long du diamètre 137 au moyen des doigts 135 est réalisé comme dans le premier
cas. Le poignet est ensuite poussé par le bras 210, qui se déplace vers le centre
du plateau, mais dans ce cas, on utilise l'autre cellule 222, c'est-à-dire celle qui
est située du côté de la machine 144 pour détecter l'autre bord du poignet. Lorsque
ce bord arrive au niveau de cette cellule, le bras 210 est arrêté, les pinces 218
appliquées sur le poignet, la pince 212 relevée et le bras 210 rétracté ; puis on
fait tourner le plateau 153 de 180° au moyen du vérin rotatif 83. On se trouve alors
ramené au cas précédent et les opérations suivantes sont les mêmes : déplacement de
la machine 144 qui se positionne par rapport au bord du poignet situé de son côté,
mise en place des volets 238, relevage des pinces 218 et transfert du poignet aux
machines 144 et 148. Le plateau 153 est alors ramené dans sa position initiale par
rotation de 180° en sens inverse et un nouveau poignet peut y être chargé.
[0052] Au lieu de déplacer la machine à coudre le bouton, pour la positionner par rapport
au bord du poignet, on pourrait évidemment déplacer la machine à faire la boutonnière,
l'autre machine étant alors fixe.
[0053] Bien que l'invention ait été décrite en référence à deux formes particulières de
réalisation, il va de soi qu'elle n'y est en rien limitée et que des modifications
peuvent y être apportées sans sortir de son domaine.
[0054] On pourra, bien entendu, remplacer l'un quelconque des moyens décrits par un moyen
techniquement équivalent.
[0055] L'invention couvre donc, outre les exemples décrits, leurs différentes variantes
de réalisation possibles, dans les limites définies par les revendications.
1. Installation pour la fabrication de poignets de chemises, comportant une machine
de surpiquage (24, 124), une machine (48, 148) pour faire la boutonnière et une machine
(44, 144) pour coudre le bouton sur le poignet (6), caractérisée en ce qu'elle comporte
en outre, des moyens pour amener le poignet (6) à la machine de surpiquage, des moyens
pour éloigner le poignet (6) de la machine de surpiquage, des moyens pour positionner
au moins l'une des extrémités du poignet (6) par rapport à l'une au moins des têtes
de travail de la machine à faire la boutonnière et de la machine à coudre le bouton,
lesdites têtes étant disposées en regard l'une de l'autre, des moyens pour orienter
le poignet (6) de façon à ce qu'il se présente suivant une orientation adéquate ou
une orientation à 180° de celle-ci sous lesdites têtes, des moyens pour amener le
poignet (6) sous lesdites têtes en le maintenant en position correcte et des moyens
pour éloigner le poignet (6) des machines à faire la boutonnière et à coudre le bouton.
2. Installation suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens pour
positionner le poignet (6) sont aménagés de manière à rapprocher les extrémités dudit
poignet afin de les amener à une distance prédéterminée l'une de l'autre, ladite distance
correspondant à l'écartement des têtes de travail des machines (48, 44) à faire la
boutonnière et à coudre le bouton.
3. Installation suivantla revendication 1, caractérisée en ce que les moyens pour
positionner le poignet (6) sont aménagés de manière à déplacer longitudinalement ledit
poignet pour positionner l'une de ses extrémités par rapport à la tête de travail
de l'une des machines (148 ou 144) à faire la boutonnière et à coudre le bouton, ladite
machine étant fixe, à détecter l'autre extrémité du poignet (6) par un moyen de détection
(236), et à commander, à partir dudit moyen, le déplacement de l'autre (144 ou 148)
desdites machines qui est mobile, en vue d'adapter l'écartement des têtes de travail
de ces machines à la dimension du poignet (6).
4. Installation suivant la revendication 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que les moyens
pour orienter le poignet (6) comprennent un plateau tournant (53, 153) à axe vertical
dont le plan est situé au même niveau que la table de la machine de surpiquage (24,
124), et des machines à coudre le bouton et à faire la boutonnière (44-48, 144-148).
5. Installation suivant la revendication 4, caractérisée en ce que les moyens pour
positionner le poignet comprennent un dispositif de poussée qui déplace le poignet
sur ledit plateau pour amener la ligne bouton-boutonnière (AB) du poignet en coïncidence
avec un diamètre (37, 137) du plateau, ledit dispositif comprenant une pluralité de
doigts éclipsables (35, 135) déplaçables perpendiculairement audit diamètre.
6. Installation suivant la revendication 5, caractérisée en ce que le dispositif de
poussée (35) est monté à poste fixe.
7. Installation selon la revendication 5, caractérisée en ce que le dispositif de
poussée (135) est porté par le plateau tournant (153).
8. Installation selon la revendication 7, caractérisée en ce que les doigts (135)
du dispositif de poussée sont montés rotatifs sur un arbre (200) disposé sous le plateau
parallèlement au dit diamètre (137) et font saillie au-dessus du plateau à travers
des fentes (206) perpendiculaires audit diamètre (137), ces doigts étant déplaçables
dans les dites fentes par un vérin (136) agissant sur ledit arbre.
9. Installation selon la revendication 8, caractérisée en ce que lesdits doigts (135)
sont normalement maintenus en position verticale par des contrepoids (208) ou des
ressorts et basculent pour s'éclipser lorsqu'ils sont pouse ses par ledit vérin et
butent contre une extrémité desdites fentes.
10. Installation selon la revendication 2 et l'une quelconque des revendications 4
à 9, caractérisée en ce que les moyens de positionnement du poignet (6) comprennent
deux pinces (39, 45), portées par le plateau tournant et déplaçables par des chariots
(40, 46) pour rapprocher les extrémités du poignet jusqu'à ce que la distance qui
les sépare corresponde à l'écartement destêtes de travail des machines à coudre le
bouton et à faire la boutonnière (44, 48).
11. Installation selon la revendication 10, caractérisée en ce que, au cours du rapprochement
de ses extrémités le poignet (6) forme une boucle qui vient se loger dans une goulotte
(49) pratiquée dans ledit plateau tournant (53) suivant un diamètre perpendiculaire
à la direction de déplacement des dites pinces (39, 45).
12. Installation selon la revendication 11, caractérisée en ce qu'elle comporte un
doigt (50) qui exerce une poussée sur le poignet pour le refouler dans ladite goulotte
(49) et former ladite boucle.
13. Installation selon la revendication 3 et l'une quelconque des revendications 4
à 9, caractérisée en ce que les moyens pour positionner le poignet comprennent une
pince (212) apte à venir en prise avec le poignet et à le déplacer longitudinalement
sur le plateau et des dispositifs (222) portés par le plateau pour détecter un bord
du poignet et commander l'arrêt de la pince lorsque ce bord est correctement positionné
par rapport à l'une des machines à coudre le bouton et à faire la boutonnière (144,
148).
14. Installation selon la revendication 13, caractérisée en ce que ledit moyen de
détection (236) de l'autre extrémité du poignet est monté à l'extrémité libre d'une
potence (234) dont le pied est solidaire de la machine mobile (144) et qui surplombe
le plateau.
15. Installation selon la revendication 13 ou 14, caractérisée en ce que le plateau
tournant (153) porte deux pinces (218) commandées par deux vérins (220) pour maintenir
le poignet sur le plateau.
16. Installation selon la revendication 13, 14 ou 15, caractérisée en ce qu'elle comprend
une pluralité de volets (238) montés pivotants autour d'un axe horizontal de manière
à pouvoir s'insérer entre les machines à coudre le bouton et à faire la boutonnière
(144, 148), au niveau des tables de ces machines et s'éclipser en pivotant vers le
bas pour permettre le déplacement de la machine mobile (144).
17. Installation selon l'une quelconque des revendications 4 à 16, caractérisée en
ce que les directions de déplacement du poignet entre la machine de surpiquage (124)
et le plateau tournant (153), d'une part, et entre le plateau et les machines à coudre
le bouton et à faire la boutonnière (144, 148), d'autre part, sont parallèles et en
ce que des moyens (183) sont prévus pour faire tourner le plateau entre deux positions
à 18O° l'une de l'autre et fixées par des butées.
18. Installation selon l'une quelconque des revendications 4 à 16, caractérisée en
ce que les directions de déplacement du poignet entre la machine de surpiquage (24)
et le plateau tournant (53), d'une part, et entre ledit plateau et les machines à
coudre le bouton et à faire la boutonnière (44, 48), d'autre part, sont perpendiculaires
et en ce que des moyens (83) sont prévus pour faire tourner le plateau d'une position
centrale, fixée par des butées éclipsables (54), à l'une ou l'autre de deux autres
positions à 90° de la position centrale et fixées par des butées (81).
19. Installation suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce qu'elle comporte une machine de conformage (34) placée en amont de la machine
de surpiquage (24) et des moyens pour transférer le poignet (6) de la machine de conformage
à la machine de surpiquage qui comprennent un dispositif de préhension apte à saisir
le poignet (6) et à l'amener au niveau de la table (64) de la machine de surpiquage
(24) où il est pris en charge par une pince (12 ou 16), ledit dispositif de préhension
étant constitué par une paire de pinces (8) commandées par deux électro-aimants (9)
montés sur un socle (23) solidaire du rotor d'un vérin rotatif (10) apte à retourner
ledit socle et à inverser la position du poignet (6) en vue de sa prise en charge
par les moyens d'amenée du poignet à la machine de surpiquage (12, 16).
20. Installation suivant la revendication 19, caractérisée en ce qu'il est prévu un
magasin (34) entre le dispositif de préhension et la machine de surpiquage (24).
21. Installation suivant la revendication 20, caractérisée en ce qu'une pince (12)
commandée par un vérin pneumatique (13) prend en charge le poignet (6) pour assurer
l'amenée dudit poignet dans une position du magasin (34) et en ce qu'il est prévu
un détecteur de présence (17) des poignets (6) solidaire de la pince (12) ledit détecteur
provoquant l'arrêt de ladite pince au poste du magasin (34) précédant immédiatement
un poste occupé.
22. Installation suivant la revendication 21, caractérisée en ce que chaque poignet
(6) libéré par la pince (12) est maintenu sur la table (63) du magasin (34) par des
ouïes d'aspiration (52).
23. Installation suivant la revendication 21 ou 22, caractérisée en ce qu'une avance
pas à pas du poignet (6) est commandée par des doigts (21) solidaires d'un arbre (15)
qui est déplacé longitudinalement par un vérin (20), la rotation de cet arbre étant
commandée par un vérin (18) pour appliquer les doigts sur le poignet.
24. Installation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que les moyens pour éloigner le poignet (6) de la machine de surpiquage (24)
sont constitués par un bras porte-pinces (26) basculable autour d'un axe horizontal
(28) par l'intermédiaire d'un vérin (29).
25. Installation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que les moyens pour amener le poignet (6) sous les têtes de travail (78, 77)
des machines (48, 44) à faire la boutonnière et à coudre le bouton, pour maintenir
ledit poignet en position et pour l'éloigner desdites machines, comprennent un bras
de transfert (56) muni de deux pinces (57, 58) commandées par un même vérin (59),
ces pinces et ce vérin étant montés sur un chariot (60) entraîné par un vérin (62),
et en ce que l'une des pinces (57) amène le poignet (6) sous lesdites têtes de travail,
tandis que l'autre pince (58) assure l'évacuation dudit poignet muni de son bouton
et de sa boutonnière.
26. Installation selon les revendications 11 et 25, caractérisée en ce qu'une goulotte
(66) apte à recevoir la boucle formée par le poignet (6) est ménagée dans la table
(79) des machines à coudre le bouton et à faire la boutonnière (44 et 48), et ladite
autre pince (58) qui assure l'évacuation du poignet ne maintient celui-ci que d'un
seul côté afin de lui permettre de se déployer à plat sur ladite table (79) en quittant
ladite goulotte (66) dont le fond est constitué par un plan incliné (67) en aval des
dites machines à coudre le bouton et à faire la boutonnière.
27. Installation selon la revendication 25 ou 26, caractérisée en ce qu'elle comporte
en outre un empileur de stockage (65) comportant une grille (68) et un poussoir (69)
de formes complémentaires, et des moyens pour alimenter ledit empileur, lesdits moyens
comprenant ladite autre pince (58) et un déflecteur (82).
28. Installation selon la revendication 27, caractérisée en ce qu'elle comporte un
doigt (70) actionné par un vérin (71) qui décale les poignets latéralement et alternativement
dans un sens et dans l'autre lorsqu'ils sont entre la grille (68) et le poussoir (69)
de l'empileur.
29. Installation suivant la revendication 27 ou 28, caractérisée en ce que des vérins
(72) et (73) commandant respectivement l'escamotage de la grille (68) et l'avancement
du poussoir (69) dans le plan de ladite grille, permettent d'admettre le poignet (6)
dans l'empilage, la grille (68) et le poussoir (69) étant ensuite ramenés dans leurs
positions initiales, tandis qu'une pression constante est assurée sur les poignets
empilés, par un chariot (75) roulant au moyen de billes (76) sur le plan de stockage
de l'empileur (65).