[0001] La présente invention concerne un chronographe électronique, notamnentune montre-chronographe
électronique, analogique, compteur de temps chronométrés comprenant au moins une aiguille
des minutes de temps chronométrés, une aiguille des secondes de temps chronométrés
et une aiguille des centièmes de seconde de temps chronométrés, des moteurs pas à
pas mouvant les aiguilles des minutes et des secondes de temps chronométrés durant
le comptage du temps et par contre,l'aiguille des centièmes de seconde de temps chronométrés
après la prise de temps, en fonction d'une valeur mémorisée.
[0002] Dans le domaine des chronographes compteurs de temps et des montres-chronographes
à affichage digital, on a déjà réalisé un très grand nombre de modèles, munis d'une
grande diversité de fonctions. Dans le domaine des chronographes et montres-chronographes
électroniques à affichage analogique par aiguilles, peu de choses ont par contre été
proposées jusqu'à maintenant. On connait différentes pièces comprenant plusieurs moteurs
pas à pas, les dispositifs de rminuterie qui lient deux aiguilles cinématiquement
étant onéreux en ce qui concerne la mise à l'heure, de même que la fonction de rattrapante
ou la fonction de remise à zéro pour les aiguilles de chronographe. Un certain nombre
de chronométreurs préféreraient toutefois pouvoir travailler avec des chronographes
à affichage analogique par aiguilles, car ceux-ci donnent une vision plus intuitive
de l'avance du temps. Les particularités et avantages que l'on demande aujourd'hui
d'un chronographe ou d'une montre-chronographe sont avant tout qu' ils permettent
une grande diversité de fonctions, tout en restant d'un emploi commode, et qu'ils
soient d'un emploi pratique pour le chronométrage des compétitions ou de l'entrainement
aux compétitions. Une performance intéressante serait la présence d'un certain nombre
de mémoires permettant de mémoriser différents temps, se combinant de différentes
façons, et pouvant le cas échéant être rappelés après coup pour réinscription ou contrôle.
Il serait notamment très intéressant de pouvoir contrôler, avec un seul chronographe
électronique digital, les temps d'arrivée d'une dizaine, voire de plusieurs dizaines
de coureurs qui parfois se suivent de très près. Une pièce réalisable en un format
montre-bracelet permettant aisément de "spliter" (c'est-à-dire prendre le temps exacte
d'une succession très rapide de passages de coureurs, puis de lire après coup successivement
tous ces temps, sous une forme analogique, trouverait un intérêt certainement marqué
auprès des chronométreurs, typiquement pour le chronométrage sportif, mais également
pour d'autres types de chronométrage.
[0003] Le but de la présente invention est de fournir un chronographe électronique analogique,
notamment sous forme de montre-chronographe électronique analogique, permettant de
réaliser les performances souhaitables précédemment mentionnées, tout en évitant les
inconvénients de l'art antérieur qui souvent résidaient dans une trop grande complication
soit de fabrication, soit d'utilisation, ou alors dans un manque de souplesse et d'adaptabilité
aux différents types de chronométrage pouvant se présenter.
[0004] Conformément à l'invention, ce but est atteint par la présence des caractères énoncés
dans la première revendication annexée.
[0005] Les revendications dépendantes définissent des formes d'exécution particulièrement
avantageuses, tout d'abord quant aux possibilités de fonction et aUKdis- positifsde
manipulation, et ensuite quant à la constitution des schémas qui permettent de nombreuses
fonctions, souvent très nuancées, au moyen d'un nombre relativement peu élevé d'éléments,
réalisables sous forme de circuits intégrés.
[0006] Le dessin annexé illustre, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de
l'invention; dans ce dessin :
la fig. 1 est une vue de face d'une montre-chronographe conforme à l'invention sous
le format d'une montre-bracelet,
les fig. 2A, 2B, 2C et 2D forment ensemble, de la manière illustrée à la fig. 2E,
le schéma logique et électronique de la montre-chronographe en question, et les fig.
3 et 4 sont des schémas détaillés respectivement, d'un bloc compteur-comparateur représenté
par un cadre à la fig. 2B, et des mémoires similairement montrées à la fig. 2C.
[0007] A la fig. 1, on voit que, considérée de l'extérieur, la montre-chronographe comprend
un boîtier 1, contenant un ensemble électronique d'actionnement des aiguilles de mesure
du temps courant et des aiguilles des différentes variantes de fonction chronographe.
Le temps courant est affiché, de façon classique, par une aiguille des heures 2, centrale,
une aiguille des minutes 3, également centrale, une aiguille des minutes 3, également
centrale, et une aiguille des secondes 4, en position "six heures", comme cela s'est
souvent fait. Les aiguilles de la fonction chronographe consistent en une aiguille
des heures de temps chronométrés 8, une aiguille des minutes de temps chronométrés
7, situées respectivement à "douze heures" et "neuf heures". Par contre, les aiguilles
les plus importantes pour le chronométrage, c'est-à-dire l'aiguille 6 des secondes
de temps chronométrés et l'aiguille 5 des centièmes de seconde de temps chronométrés
sont également des aiguilles centrale, l'aiguille des centièmes de secondes de temps
chronométrés travaillant sur une graduation tout à fait extérieure d'un cadran circulaire
sur lequel une unité d'un centième de tour peut aisément être lue.
[0008] Comme on le verra plus loin, la montre comprend une série de mémoires de temps chronométrés,
et les contenus de ces mémoires peuvent être sélectivement affichés, un champ d'affichge
digital 13, typiquement à cristaux liquides, fournissant l'indication de celle des
mémoires dont les aiguilles de la fonction de chronographe indiquent le contenu. D'une
façon qui a déjà été proposée, mais uniquement, dans le cas de montres-chronographes,
pour de petites aiguilles des centièmes de seconde, l'aiguille des centième de seconde
5 est mue non pas en permanence mais elle est amenée après coup sur la valeur voulue,
électroniquement enregistrée, une fois que le temps à mesurer a été appréhendé. En
fonctionnement, l'aiguille des centièmes de seconde 5 reste immobile tant que le temps
est en train d'être compté et que l'on n'a pas appelé l'affichage d'un temps chronométré.
[0009] On sait qu'en chronométrage, on distingue différents types de fonction, la plus simple
étant la fonction START-STOP, ou fonction "RALLYE" des pointages de temps intermédiaires
n'étant pas alors à réaliser. Lorsqu'un certain nombre de temps sont à chronométrer,
on connaît deux fonctions qui sont respectivement dénommées SPLIT, et LAP(ou
oLAP RESET).
[0010] La fonction SPLIT est la fonction typique, la plus courante, qui permet des pointages
de temps intermédiaires tout au long d'un parcours ou des. pointages de passage de
différents coureurs au cours d'un même chronométrage de base. A l'instant voulu, une
pression sur un bouton-poussoir 10 a fait démarrer le comptage du chronographe, et
une ou plusieurs nouvelles pressions sur ce bouton permettront de noter des temps
intermédiaires, voire un temps final. Par contre, le comptage de bases du temps se
poursuivra jusqu'à ce que l'on y ait mis fin par une fonction STOP à l'aide d'un bouton-poussoir
11. Une fois qu'une première pression sur ce bouton-poussoir a arrêté le comptage,
c'est-à-dire a arrêté les aiguilles des secondes, des minutes et des heures de temps
chronométrés et a provoqué le passage de l'aiguille des centièmes de seconde, en un
clin d'oeil, sur la valeur désirée, une nouvelle pression sur ce bouton-poussoir 11
remet toutes ces aiguilles en position zéro. Si, durant le fonctionnement continu
du comptage de temps de base ayant démarré à l'aide du bouton-poussoir 10, on veut
relever des temps intermédiaires, on utilise à nouveau le bouton-poussoir 10. Les
aiguilles du chronographe s'arrêtent alors (l'aiguille des centièmes de seconde se
positionne adéquatement) et on peut lire le temps intermédiaire. Si plusieurs temps
intermédiaires sont relevés à très peu' de temps d'intervalle, seul le premier est
d'abord affiché, les autres, mémorisés, devant être ensuite appelés, ceci se faisant
à l'aide d'un troisième bouton-poussoir 12. On verra plus loin le détail de ce fonctionnement.
[0011] Relevons que par contre en fonction LAP, chaque pression par laquelle on relève le
temps d'un passage n'interrompt pas le fonctionnement du compteur de base mais le
remet instantanément à zéro, ce qui fait qu'un nouveau comptage début. Ce système
LAP est utilisé par exemple pour les circuits de course automobile lorsque l'on veut
chaque fois connaître le temps mis par un coureur pour parcourir un tour. Ainsi, l'instant
de chronométrage de la fin du tour précédent coïncide avec l'instant de démarrage
du chronométrage du tour suivant.
[0012] On note que le nombre de mémoires qu'une telle montre peut contenir peut être relativement
élevé, des pièces relativement simples pourront présenter six à huit mémoires, d'autres
pièces, plus professionnelles, pourront en compter vingt, trente, voire cinquante
ou davantage. Au champ d'affichage 13 de la fig. l, on a prévu un affichage à deux
chiffres, ce qui au maximum correspondrait à quatre-vingt-dix-neuf mémoires.
[0013] On peut également vouloir utiliser la montre uniquement pour mémoriser temporairement
les temps que l'on n'a pas pu inscrire immédiatement, et libérer ensuite les mémoires
dès que le temps est noté sur une feuille de papier, par exemple; on peut également
utiliser la montre, en particulier si elle est munie d'un grand nombre de mémoires,
pour mémoriser les temps d'arrivée, par exemple des vingt ou trente coureurs d'une
course sportive.
[0014] On note encore, à la fig. l, la présence d'une pièce 9 ayant la forme d'une couronne
de remontoir; celle-ci permet, après tirage, la remise à l'heure des aiguilles indicatrices
du temps courant. En même temps, le tirage de cette couronne 9 bloque l'aiguille des
secondes du temps courant, soit en la laissant où elle est soit, en variante, en la
faisant revenir à zéro par des moyens classiques.
[0015] On va décrire maintenant sommairement les différentes fonctions, ou possibilités
de fonctionnement, de la partie chronographe. On admet qu'au départ le chronographe
est en position remise à zéro (RESET), les aiguilles 5, 6, 7 et 8 étant sur zéro.
On peut reconnaître les fonctions suivantes :
1. Fonction START - STOP - RESET
[0016] Une pression sur le poussoir 10 fait démarrer le compteur de temps, les aiguilles
6, 7 et 8 tournent.
[0017] Une pression sur le poussoir 11 arrête le compteur de temps, les aiguilles 6, 7 et
8 s'arrêtent, l'aiguille 5 reçoit un nombre d'impulsions correspondant au nombre de
centièmes de seconde mesurés.
[0018] Une seconde pression sur le bouton-poussoir 11 remet le compteur à zéro, c'est-à-dire
que les quatre aiguilles 5, 6, 7 et 8 sont ramenées à zéro. Dans cette fonction-là
l'affichage digital 13, représentatif du rang de la mémoire dont le contenu est affiché,
reste à zéro.
2. Fonction START-STOP-START-STOP-RESET (RALLYE)
[0019] La fonction est la même que précédemment, à part le fait que, à la suite de la première
pression sur le poussoir 11, on exerce une nouvelle pression sur le poussoir 10 de
façon que les aiguilles 6, 7 et 8 redémarrent, tandis que l'aiguille des centièmes
de seconde reste où elle était. Ensuite, la prochaine pression à nouveau sur le poussoir
11 arrête les aiguilles, et le processus peut se répéter autant qu'on le veut. A la
fin, lorsque l'on a pressé deux fois de suite sur le poussoir 11, la seconde pression
sur celui-ci ramène toutes les aiguilles à zéro. L'affichage digital 13 reste à zéro
également dans cette fonction.
3. Fonction START-SPLIT-RATTRAPANTE-STOP
[0020] Une pression sur le poussoir 10 fait démarrer le comptage du temps, les aiguilles
6, 7 et 8 tournent. Une nouvelle pression sur le poussoir 10 effectue un "SPLIT",
c'est-à-dire que le compteur de temps ne s'arrête pas, mais la première mémoire mémorise
le temps du SPLIT. En même temps, le dispositif déterminant quelle est la mémoire
qui est lue, provoque la lecture de la première mémoire, de sorte que les aiguilles
6, 7 et 8 s'arrêtent sur le temps correspondant à l'instant où l'on a pressé sur le
bouton 10, et en même temps l'aiguille 5, des centièmes de seconde, rejoint la valeur
mémorisée. L'affichage digital indique alors "1", ce qui signifie qu'on a l'affichage
du contenu de la première mémoire.
[0021] Lors d'une pression sur le poussoir 12, les aiguilles 6, 7 et 8 rejoignent la valeur
du temps du compteur de temps, plus exactement elles rejoignent la valeur de la mémoire
suivante, qui est elle-même synchronisée sur le compteur de temps. L'aiguille 5 reste
en place; l'affichage 13 marquera "2" laissant entendre qu'on pourrait prendre un
second SPLIT, mais on admet ici qu'il n'y en a qu'un. Ensuite, une pression sur le
bouton 11 arrête le compteur de temps, les aiguilles 6, 7 et 8 s'arrêtent sur le temps
mesuré, l'aiguille 5 rejoint la position correspondante au nombre de centièmes mesurés.
[0022] Une nouvelle pression sur le poussoir 11 remet toutes les aiguilles à zéro, et le
champ d'affichage 13 indique à nouveau zéro.
4. Fonction START-SPLIT-n SPLIT-RATTRAPANTE
[0023] Une pression sur le poussoir 10 fait démarrer le compteur de temps, les aiguilles
6 et 7 tournent. Ensuite, une première pression de SPLIT, à nouveau sur le poussoir
10, provoque la mémorisation dans une première mémoire du temps ainsi détecté, mais
le compteur de temps de base ne s'arrête pas. Par contre, les aiguilles 6, 7 et 8
s'arrêtent sur les positions correspondant au temps ainsi mémorisé et l'aiguille 5
rejoint la valeur mémorisée. L'affichage digital 13 indique "1". Ensuite, on peut,
par exemple, si un certain nombre de coureurs arrivent très rapidement à l'endroit
de pointage, effectuer un certain nombre de nouvelles pressions sur le poussoir 10.
Les valeurs de temps correspondantes sont successivement mémorisées, chaque fois dans
une mémoire ultérieure. L'affichage digital indique cependant toujours la valeur "1",
et les aiguilles restent positionnées sur les indications du premier temps enregistré.
Lorsque celui-ci a été noté, une pression sur le poussoir 12 fait passer l'affichage
sur la seconde mémoire, l'affichage digital 13 indique "2", et les aiguilles 5, 6,
7 et 8 sont rapidement amenées sur la valeur mémorisée dans la seconde mémoire, c'est-à-dire
qu'elles indiquent le temps du second "SPLIT". Ce dernier peut être noté, puis une
nouvelle pression sur le poussoir 12 fait de la même manière apparaître le temps enregistré
dans la troisième mémoire, tandis que l'affichage digital 13 indique "3". On peut
ainsi poursuivre l'appel des temps successivement mémorisés dans les différentes mémoires.
S'il arrive que l'on passe sur une mémoire qui n'a pas encore enregistré de temps,
les aiguilles 6, 7 et 8 se remettent à tourner, car cette mémoire-là est encore synchronisée
sur le compteur de base. Lorsque le coureur suivant arrive, une nouvelle pression
sur le poussoir 10 enregistre le temps correspondant dans la mémoire en question,
les aiguilles 6, 7 et 8 s'arrêtent de tourner tandis que l'aiguille 5, restée immobile
jusque-là, gagne la position correspondant à la valeur de centième de seconde mémorisée.
A tout moment, on peut, si on le veut, effectuer une fonction de RATTRAPANTE, ou plus
exactement une fonction de resynchronisation de toutes les mémoires. Pour cela, il
faut tout d'abord presser sur le poussoir 12, puis, tandis que celui-ci est pressé,
presser également sur le poussoir 11. Cela a pour effet de resynchroniser toutes les
mémoires sur le compteur de temps de base, en même temps que l'affichage de la mémoire
lue, dans le champ digital 13, est remis à zéro. Cette fonction de "RATTRAPANTE",
ou RESYNCHRONISATION est utile principalement lorsque, après avoir chargé toutes les
mémoires, il reste encore des temps à prélever, c'est-à-dire que le nombre des coureurs
est supérieur au nombre de mémoires. On peut alors recommencer à prendre des temps
(SPLITS) qui reviendront successivement dans les mémoires 1, 2, etc. Pour appeler
l'affichage dela prochaine mémoire, on exerce une pression sur le poussoir 12. Il
est à noter que, au moment du premier SPLIT alors que l'affichage digital 13 est encore
sur zéro, le passage sur "1" se fait automatiquement, et les aiguilles se positionnent
sur la valeur mémorisée dans la première mémoire, sans qu'il soit nécessaire d'agir
sur le poussoir 12. Lorsque tous les temps ont été inscrits dans des mémoires, c'est-à-dire
lorsque tous les coureurs ont passé, on peut arrêter le comptage, par une pression
sur le poussoir 11, ensuite de quoi on peut, si on le désire, remettre à zéro le compteur
de base, en même temps que toutes les mémoires sont resynchronisées sur ce compteur
de base lui-même à zéro, l'opération de comptage étant ainsi terminée. Avant de remettre
toutes les mémoires à zéro, il convient toutefois d'appeler, à l'aide du poussoir
12, tous les contenus de mémoires mémorisés. Si l'on passe sur une mémoire qui n'a
pas enregistré de temps, cette mémoire, encore synchronisée sur le compteur de base,
provoquera le positionnement des aiguilles sur l'instant où l'on a arrêté le comptage.
Une pression encore ultérieure sur le poussoir 12 ramène automatiquement la lecture
de mémoire sur "O", car le cycle de l'appel des comptages est automatiquement limité
à une positbn au-delà du nombre de mémoires ayant été chargées.
[0024] Tant que l'on n'a pas remis tout le compteur à zéro, par deux pressions successives
sur le poussoir 11, et tant que l'on n'a pas non plus effectué de fonction RATTRAPANTE
ou RESYNCHRONISATION comme précédemment indiqué (à l'aide du poussoir 12 et du poussoir
11), on peut si on le désire reparcourir le cycle des mémoires afin éventuellement
de contrôler que les différents temps ont bien été notés. La fonction d'appel successive
des contenus des mémoires, à l'aide du poussoir 12,'continue en effet d'être réalisable
à l'état arrêté du compteur, tant que celui-ci n'a pas été remis à zéro.
5. Fonction START-n ARRIVEES MEMORISEES
[0025] Une première pression sur le poussoir 10 fait démarrer le compteur, les aiguilles
6, 7 et 8 tournent. Ensuite, une première pression de prise de temps à nouveau sur
le poussoir 10 provoque l'affichage du premier temps ainsi mémorisé dans la première
mémoire, l'affichage digital 13 indique "1". On peut ensuite poursuivre tout le processus
comme il a été expliqué précédemment, sous 4, en arrêtant le comptage à l'aide du
poussoir 11 (stop), lorsque tous les temps ont été appréhendés. Dans ces circonstances,
tous les temps restent en mémoire et leur exploration successive se fait à l'aide
du poussoir 12. Pour la remise de tout le chronographe à zéro, il faut effectuer une
seconde pression sur le poussoir 11.
[0026] Il y a lieu de noter que lorsque le compteur marche, une pression sur le poussoir
11 l'arrête, et que lorsque le compteur est arrêté, une pression sur le poussoir 11
remet le chronographe à zéro. Il est indifférent que ces deux pressions, la première
de STOPetlaseconde de RESET, aient été effectuées juste l'une après l'autre, ou au
contraire qu'un certain nombre d'appels d'affichage de mémoires à l'aide du poussoir
12 soit intervenu entre temps. L'important est que la fonction RESET s'effectue par
une pression sur le poussoir 11, lorsque le compteur est arrêté.
[0027] Il est à remarquer que, selon que l'on a l'une ou l'autre de deux variantes qui seront
expliquées en liaison avec le schéma, la fonction RATTRAPANTE, RESYNCHRONISATION peut
soit être possible seulement lorsque le compteur fonctionne, soit être possible également
lorsque le compteur est arrêté. Pour effectuer cette fonction, il faut toujours tout
d'abord presser le poussoir 12, qui prépare l'action, puis le poussoir 11, qui resynchronise
toutes les mémoires sur le compteur de base. Si celui-ci est arrêté, toutes les mémoires
se resynchroniseront sur la valeur à laquelle le compteur de base est arrêté. Par
contre, du fait que le poussoir 11 est pressé pendant que le poussoir 12 l'est également,
cette pression sur le poussoir 11 ne provoque pas une remise à zéro (ou RESET).
6. Fonctioh START-LAP-(RATTRAPANTE)-LAP ou n LAP, etc.
[0028] Les différentes fonctions que l'on vient de voir et qui permettaient de mémoriser
des temps intermédiaires sans arrêt du compteur (SPLITS), peuvent être effectués simultanément
en tant que fonction LAP (ou LAP
-RESET). Pour cela, les temps sont appréhendés à l'aide du poussoir 10, comme cela
a été vu précédemment, mais, préalablement à l'actionnement du poussoir 10, on presse
le poussoir 12 qui prépare la fonction LAP ou lieu de la fonction SPLIT. Dans ce cas,
le temps est mémorisé et le compteur ne s'arrête pas mais est instantanément remis
à zéro pour repartir de zéro. Les aiguilles 6, 7 et 8 s'arrêtent et l'aiguille des
centièmes de seconde se positionne adéquatement; l'affichage digital 13 indique "1".
Si l'on n'effectue pas de fonctions RATTRAPANTE, RESYNCHRONISATION entretemps, un
nouveau LAP pourra ensuite être effectué de la même façon, toutefois le temps s'enregistrera
dans la seconde mémoire. Pour faire cette seconde lecture, on devra presser une fois
sur le poussoir 12, afin d'avoir l'affichage du contenu de la seconde mémoire. Si
l'on a effectué cette mesure avant le second LAP, les aiguilles 6, 7 et 8 se remettront
à tourner (fonction de pseudo-rattrapante), et l'aiguille des centièmes de seconde
5 restera fixe. Lorsque le second LAP sera fait à l'aide du poussoir 10, alors que
l'on aura préalablement pressé le poussoir 12, le deuxième temps de LAP se trouvera
arrêté, c'est-à-dire que les aiguilles 6, 7 et 8 s'arrêteront tandis que l'aiguille
5 gagnera la position voulue. On peut par exemple de cette façon chronométrer successivement
le temps exact qu'une voiture automobile aura mis chaque fois pour effectuer un tour
dans une course automobile. La première mémoire mémorisera le temps du premier tour,
la seconde mémoire le temps du second tour, la troisième mémoire le temps du troisième
tour, etc. Si l'on a à mémoriser un nombre de temps de tours supérieur au nombre de
mémoires disponibles, on peut utiliser la fonction RATTRAPANTE, RESYNCHRONISATION
exactement comme cela a été vu précédemment; naturellement les temps de tours mémorisés
antérieurement à la RESYNCHRONISATIO
N sont perdus, c'est-à-dire que les mémoires sont déchargées et rendues libres pour
les prochaines mémorisation.
[0029] Il est à noter que selon la constitution d'un compteur d'entrée de SPLIT ou de LAP
39, que l'on considérera plus loin, il est possible de prévoir que, une fois la dernière
mémoire chargée, le prochain SPLIT ou le prochain LAP recharge à nouveau la première
mémoire. A ce moment-là, à supposer que l'on ait 25 mémoires et que 27 SPLITS ou LAPS
aient dû être mémorisés, les deux premières mémoires mémoriseront les temps 26 et
27, tandis que les mémoires 3 à 25 mémoriseront encore les temps 3 à 25. Cette possibilité
n'est toutefois qu'une variante qui dépend de la constitution d'un compteur dans le
circuit électronique.
7. Fonction d'indications temporaires de dates
[0030] Durant le fonctionnement en chronographe, le champ d'affichage digital 13 affiche
le rang de la mémoire dont le contenu est affiché. Lorsque le chronographe n'est pas
utilisé, ce champ d'affichage indique la date. Il peut arriver toutefois que, durant
un chronométrage, on veuille rapidement s'assurer de la date, sans pour autant abandonner
l'état de chronométrage. Cela peut se faire p:, rune pression "de longue durée" sur
le poussoir 12. En effet, si, alors que le champ 13 affiche le rang d'une mémoire,
on presse sur le poussoir 12 durant plus qu'environ 3 sec un circuit temporisé fait
que, après approximativement 3 sec, la commande de l'affichage 13 change et c'est
la date qui apparaît dans ce champ. Cette apparition de la date subsiste aussi longtemps
que le poussoir 12 est pressé; dès qu'il est relâché, le rang de mémoire lue est à
nouveau affiché. Une telle pression sur le poussoir 12, pour faire apparaître temporairement
la date, ne provoque pas l'action sinon habituelle d'une pression sur le poussoir
12, c'est-à-dire l'avance d'un pas du rang de la mémoire dont le contenu est affiché.
[0031] Ayant maintenant considéré les différentes possibilités de combinaisons de fonctions
possibles avec la montre-chronographe décrite, on va, en liaison avec les fig. 2 (2A,
2B, 2C, 2D), 3 et 4, examiner la constitution interne de la montre, du point de vue
électronique et logique.
[0032] Il faut d'abord remarquer que les quatre figures 2A, 2B, 2C et 2D forment un tout,
de la manière qui est illustrée à la fig. 2E. La fig. 3 est un schéma du compteur-comparateur
51 de la fig. 2B, dont la structure assez particulière méritait d'être représentée
plus en détail. La fig. 4 est un schéma détaillé d'une mémoire telle que les mémoires
66, 67, 68. de la fig. 2C. On notera encore que, pour retrouver plus facilement les
éléments, on a pris des signes de référence situés entre 20 et 39 pour la fig. 2A,
entre 40 et 59 pour la fig. 2B, entre 60 et 79 pour la fig. 2C et entre 80 et 110
pour la fig. 2D. Les signes de référence de la fig. 3 se situent entre 110 et 120,
ceux de la fig. 4 entre 130 et 140.
[0033] On considérera d'abord le schéma tel qu'il apparait sur l'ensemble des fig. 2A, 2B,
2C, 2D. D'une façon générale, on remarque que le schéma est de lui-même relativement
"parlant" pour un électronicien expérimenté, et que certains détails qui n'auront
peut-être pas été expliqués dans le texte pourront fort bien être compris simplement
à la vue des figures.
[0034] Un oscillateur 21, piloté par quartz, fournit une fréquence élevée qui est divisée
jusqu'à 100 Hz dans un diviseur de fréquence 22. Depuis là, on a, pour la fonction
d'affichage du temps courant, un second diviseur de fréquence 23 fournissant une fréquence
de 1 Hz. Celle-ci est appliquée à une porte ET 24, dont l'autre entrée se voit appliquer
un niveau "1", à moins qu'un interrupteur SO (seconde à zéro) soit manipulé et applique
un niveau zéro sur cette autre entrée. Ce commutateur est fermé (passant) lorsque
l'on manoeuvre la couronne 9 de remise à l'heure mécanique des aiguilles 2, 3 et 4
d'indications du temps courant. Dans ce cas, les impulsions à 1 Hz ne peuvent plus
traverser la porte 24 et le moteur pas à pas qui actionne l'aiguille des secondes
du temps courant est arrêté. En variante, on pourrait prévoir un dispositif mécanique
ou électronique qui non seulement arrête l'aiguille des secondes mais la remet à zéro.
En temps normal, des impulsions à 1 Hz sortent de la porte 24 et sont appliquées à
un circuit 25 qui procède à la mise en forme voulue des impulsions destinées à faire
avancer d'un pas chaque seconde un moteur 36. Ce moteur 36 actionne, comme on le voit
en 37a,une aiguille des secondes, laquelle, par un mécanisme d'engrenage classique,
entraîne une aiguille des minutes qui elle-même entraîne l'aiguille des heures. Un
contact H (voir fig. 2B en bas à gauche) est actionné deux fois par jour par l'aiguille
des heures du temps courant, pour le comptage de la date. Pour la remise à l'heure
à l'aide de la couronne 9, on a classiquement un dispositif de lanternage.
[0035] Cet affichage du temps courant est classique et ne demande pas d'explications plus
détaillées.
[0036] La sortie à 100 Hz du diviseur de fréquence 22 est également appliquée à une porte
30 qui constitue la porte de commande du compteur de temps de base pour la fonction
chronographe. Lorsque l'autre entrée de cette porte 30 porte un niveau "1", des impulsions
à 100 Hz sont émises par la porte 30 et font fonctionner-le compteur de chronographe
(temps chronométrés), par contre, lorsque le niveau sur cette autre entrée est "O",
l'impulsion à 100 Hz n'est pas transmise et le compteur de base de la fonction chronographe
est arrêté.
[0037] On voit que le bouton-poussoir 10 agit tout d'abord sur un étage de mise en forme
26, dont le signal de sortie met à l'état de travail un flip-flop 29. La sortie Q
de ce dernier est appliquée à la seconde entrée de la porte ET 30, de sorte que le
compteur de base de la fonction chronographe fonctionne lorsque le flip-flop 29 est
à l'état de travail tandis qu'il est arrêté lorsque ce flip-flop est à l'état de repos.
Par l'agencement, d'une manière connue, de deux portes OU INVERSE 31 et 32, un second
flip-flop, 28, suit dans ses basculements le flip-flop 29, mais avec un retard égal
à la durée de l'impulsion qui agit sur le flip-flop 29. En effet, dès que le compteur
de chronographe est en fonction, c'est-à-dire que la porte 30 est passante, un nouvel
actionnement du bouton-poussoir 10 provoque une fonction de SPLIT. Il faut toutefois
éviter que le premier actionnement de ce bouton-poussoir, qui fait démarrer le compteur,
ne provoque déà un SPLIT, raison pour laquelle l'autorisation de la fonction SPLIT,
n'intervient que lorsque le flip-flop 28 est également passé à son état de travail,
c'est-à-dire lorsque l'impulsion délivrée par le formeur d'impulsions 28 à disparu.
[0038] Pour remettre le flip-flop 29 à l'état de repos, le bouton-poussoir 11 est actionné
et son impulsion est mise en forme par un circuit 27. Cette impulsion est appliquée
à une porte ET 37 dont une autre entrée reçoit le signal de la sortie Q du flip-flop
28, et dont une autre entrée encore reçoit un signal C qui est au niveau "1" lorsque
le bouton-poussoir 12 n'est pas pressé et qui passe au niveau "O", lorsque ce dernier
est pressé. De cette façon, si le bouton-poussoi 11 est manipulé alors que le bouton-poussoir
12 est pressé, la fonction STOP ne peut pas se faire. Si tel n'est pas le cas et si
le compteur est en fonctionnement, c'est-à-dire que les flip-flops 28 et 29 sont aux
positions de travail, une pression sur le bouton-poussoir 11 amène un signal de niveau
"1" à la sortie de la porte 37, et le flip-flop 29 est immédiatement remis à l'état
de repos. Comme le signal sortant du circuit de mise en forme 29 est également appliqué
à la seconde entrée de la porte OU INVERSE 32, le basculement de retour du flip-flop
28 ne suit celui du flip-flop 29 qu'au moment où le bouton-poussoir 11 a été relâché.
[0039] En effet, une seconde manipulation du bouton-poussoir 11 provoque une fonction de
remise à zéro (RESE
T) par l'intermédiaire d'une porte ET 38, dont une entrée reçoit le signal issu du
formeur d'impulsions 27 et dont une autre entrée reçoit le signal issu de la sortie
Q du flip-flop 28. De cette manière, la remise à zéro nécessite obligatoirement deux
manipulations du poussoir 11, lequel doit d'abord avoir été relâché pour faire basculer
en retour le flip-flop 28, avant qu'une nouvelle manipulation puisse provoquer la
fonction de remise à zéro à travers la porte 38. Cette dernière reçoit également le
signal C, qui a le même effet qu'on vient d'expliquer concernant la porte 37.
[0040] Selon l'état du flip-flop 29, la porte 30 est donc passante ou non, et le compteur
de base de la fonction chronographe est soit en marche soit arrêté.
[0041] En considérant la fig. 2C, on voit que le signal de sortie de la porte 30, par une
ligne CT,est appliqué d'abord à un formeur d'impulsions 51 qui délivre une impulsion
tous les centièmes de seconde. Cette impulsion est appliquée à l'entrée d'horloge
d'un compteur-mémoire 650 qui compte selon un cycle de 100,(de préférence deux quartetts
BCD en série) et qui fournit l'information des centièmes de seconde de chronographe.
On reviendra plus loin sur la constitution exacte de ce compteur-mémoire. Cette information
est fournie sur une ligne formée d'une pluralité de conducteurs, raison pour laquelle
la liaison est dessinée en traits épais. Le conducteur ayant la plus haute pondération
bascule une fois par cycle et il est tiré de l'information de sortie du compteur-mémoire
65
o pour être appliqué à un formeur d'impulsions 62 qui délivre un signal à une impulsion
par seconde. Similairement, ce signal actionne un compteur-mémoire 66 , qui compte
à 60 et qui fournit l'indication des secondes sur une ligne comprenant une pluralité
de conducteurs. A nouveau l'information du conducteur ayant la plus haute pondération
est prélevée de cette information pour être appliquée à un formeur d'impulsions 63
qui délivre une impulsion par minute, laquelle est appliquée comme impulsion d'horloge
à un compteur-mémoire 67
o qui compte les minutes. Ce dernier délivre l'information des minutes sur une ligne
à multi-conducteurs, et le signal de pondération la plus haute est prélevé pour être
appliqué à un étage formeur d'impulsions 64 qui délivre une impulsion par heure sur
un compteur-mémoire 68
o délivrant l'information des heures sur une ligne multi-conducteurs.
[0042] L'ensemble des compteurs-mémoires 65 , 66
0, 67 et 68
o constitue le compteur de base de la fonction chronographe.
[0043] Les quatre informations multiples de sortie de ces compteurs, à savoir l'information
des centièmes de seconde de chronographe, l'information des secondes de chronographe,
l'information des minutes de chronographe, et l'information des heures de chronographe,
sont délivrées sur des lignes omnibus qui sont appliquées respectivement sur les entrées
de mise en position E de toute une série de mémoires 65
1-65
n pour les centièmes de seconde, 66
1-66
n pour les secondes, 67
1-67
n pour les minutes et 68
1-68
n pour les heures. Ainsi, on a n groupes de quatre mémoires, chaque groupe étant toutefois
considéré comme étant une mémoire d'information de temps, allant des centièmes de
seconde aux heures. Ainsi, on parlera ensuite dela mémoire no 1, pour le groupe formé
des mémoires (partielles 65
1,66
1,67
1,68
1, de la mémoire no 2 pour le groupe formé des mémoires (partielles) suivantes, etc...
jusqu'à la mémoire no n, pour le groupe formé des mémoires (partielles) 65
n, 66 , 67 , 68 .
[0044] Chaque mémoire (partielle) représentée à la fig. 2C peut avoir avantageusement la
structure représentée à la fig. 4. On voit qu'elle se compose d'un élément-mémoire
proprement dit 135, dont l'entrée est commandée par une porte multiple 134, qui laisse
passer ou non l'information multiple située sur l'entrée E. De même la sortie de l'élément-mémoire
135 est appliquée à un circuit de sortie 136 qui comprend un circuit-porte ET multiple
136a, et un groupe d'étages de sortie 136b. A nouveau l'information sortant de l'élément-mémoire
135 peut être transmiseou arrêtéeselon la commande fournie à la porte multiple 136a.
A la fig. 4, on a représenté un seul des étages de sortie, et l'on voit qu'il est
formé d'un transistor 137 travaillant sur une résistance 138. Une telle configuration
d'étages de sortie permet de mettre sans difficulté en parallèle les étages de sortie
homologues de toutes les mémoires de même pondération, cette connexion galvanique
directe de toutes les sorties sur un conducteur établissant automatiquement une fonction
OU. On note que la résistance 138 peut être extrêmement élevée, compte tenu du fait
qu'il en aura un grand nombre en parallèle. On peut aussi prévoir de n'avoir une résistance
138 que par exemple sur les sorties des dernières mémoires, de rang n, les autres
étant simplement supprimées.
[0045] Une entrée Ts commande la porte multiple de sortie 136a, et il n'y a jamais qu'une
mémoire, la première, la deuxième ou la n-1 ième, ou la n ième, dont la sortie est
passante. En effet, comme on le verra, il n'y a jamais qu'une des mémoires (complète
allant des centièmes de seconde aux heures) qui reçoit un signal de niveau "1" sur
son entrée Ts. Les entrées Ts des différentes mémoires sont alimentées par les lignes
A - A , qui correspondent aux différentes sorties du compteur-comparateur 51 que l'on
considérera plus loin. On remarque que les compteurs-mémoires 65
o-68
o comprennent un même circuit de sortie 136a, ce qui permet de commander leur sortie
exactement comme celle des simples mémoires, également par une entrée TS. Concernant
ces compteurs-mémoires, il y a lieu de dire encore qu'ils comprennent deux sorties,
l'une (MCO, MS
O, MMO, MHO) pour fournir en permanence l'information corres- p
ondant
e, pour les maires subordonnées et une autre sortie S, commandée par un circuit semblable
au circuit 136 de la fig. 4, et qui ne délivre une information que lorsque l'on veut
afficher l'information même contenue dans les compteurs-mémoires, c'est-à-dire le
compteur de base de la fonction chronographe.
[0046] L'ouverture ou la fermeture de la porte multiple 134, à l'entrée de chaque mémoire
(partielle) est commandé par un flip-flop 132 qui est mis en position de travail sur
réception d'une impulsion BL (blocage), passant par un étage de mise en forme 130,
et qui est mis en position de repos par une impulsion sur une entrée Sy (Synchronisation)
par l'intermédiaire de l'étage de mise en forme 131. C'est l'information de la sortie
Q du flip-flop 132 qui commande la porte multiple 134, en passant toutefois par une
porte OU 133. En effet, l'impulsion de blocage, parvenant par l'étage 130, met le
flip-flop 132 à l'état de travail et établit donc un niveau zéro à la sortie Q. Toutefois,
durant l'impulsion même, étant donné la connexion entre l'entrée s du flip-flop 132
et la seconde entrée de la porte OU 133, le niveau appliqué à la porte multiple 134
est toujours le niveau "1". Ainsi donc, si la porte était antérieurement passante,
l'impulsion BL la rend non passante, mais seulement à partir du moment de sa disparition.
Si par contre, une impulsion BL est appliquée alors que le flip-flop 132 est déjà
à l'état de travail, c'est-à-dire que la porte 134 est déjà non passante, un niveau
"1" apparaît à l'entrée de cette porte 134 seulement durant la très brève durée de
l'impulsion délivrée par l'étage formeur d'impulsions 130, ce qui fait que, durant
un bref instant, l'information présente sur l'entrée E peut passer sur l'élément-mémoire
135. Ainsi, plusieurs impulsions BL successives, ont pour effet de re- positionner
sur une nouvelle position de blocage l'élément mémoire 135. Par ailleurs, la resynchronisation
se fait par un signal appliqué à l'entrée Sy, qui, par l'étage formeur d'impusions
131, agit sur l'entrée r du flip-flop 132. La sortie Q de ce dernier passe alors au
niveau "1" et la porte 134 redevient passante en permanence, ce qui fait que l'élément-mémoire
135 suit exactement l'évolution du compteur-mémoire correspondant (65
o-68
o).
[0047] On remarque que les compteurs-mémoires sont munis d'une entrée de remise à zéro;
les mémoires mêmes ne le sont pas; pour les remettre à zéro, elles sont simplement
resynchronisées sur le compteur-mémoire alors que celui-ci est lui-même remis à zéro.
Par contre, aussi bien les compteurs-mémoires ("compteur de base" ou "compteur zéro")
que les différentes mémoires (mémoires no 1, mémoire no 2 ... mémoire no n) comprennent
l'entrée Ts qui permet la délivrance de l'information de sortie pour l'affichage.
[0048] Revenant à la fig. 2A, on voit que lorsque le compteur est en fonctionnement (flip-flops
28 et 29 à l'état de travail) et que le poussoir 10 est manipulé, une porte 35 est
rendue passante et délivre une impulsion SPLIT. Cette impulsion est appliquée à l'entrée
d'horloge d'un compteur 39 ayant n positions, plus une position zéro. Au départ, ce
compteur a été remis en position zéro par une impulsion sur son entrée r. Il s'agit
d'un compteur du type soit en ligne, soit en anneau. En position zéro, aucune des
sorties B
1 à B
n ne porte de signal. Lorsqu'une impulsion SPLIT est appliquée, ce compteur avance
d'un rang et sa sortie B
1 porte un niveau "1". Comme on peut le voir à la fig. 2
C, ce niveau est appliqué à l'entrée BL des mémoires partielles de la mémoire no 1.
Cette mémoire est alors bloquée sur la position que le compteur de base a juste à
ce moment-là. Dès lors la mémoire no 1 est chargée d'une information de temps, celle
du premier SPLIT. Lorsqu'intervient une seconde pression du bouton-poussoir 10, le
compteur 39 avance d'un rang et c'estsimilairement la mémoire no 2 qui se bloque sur
l'état que le compteur de base de la fonction chronographe présente à ce moment-là.
Le même processus se poursuit et, chaque fois que le poussoir 10 est manipulé, une
nouvelle mémoire se charge de l'information que le compteur de temps présente juste
à ce moment-là. A la fig. 2A, on voit que la sortie de la porte 35 est appliquée à
une entrée d'une porte ET 36, dont l'autre entrée reçoit un signal provenant du bouton-poussoir
12 (fig. 2B). Ceci a pour effet que, lorsque le poussoir 10 est manipulé alors que
le poussoir 12 est pressé, la fonction de SPLIT devient une fonction LAP-RESET, c'est-à-dire
que l'impulsion qui apparaît alors à la sortie de la porte 36, par l'intermédiaire
d'une porte OU 34, remet instantanément à zéro les compteurs-mémoires 65 à 68
0, c'est-à-dire le compteur de base de la mémoire, mais le comptage même du temps n'est
pas arrêté, il repart simplement de zéro. On a alors la fonction LAP, qui a été précédemment
expliquée.
[0049] On a déjà vu quels étaient, par l'intermédiaire des portes ET 37 et 38, les effets
d'une pression sur le poussoir 11, c'est-à-dire tout d'abord le stoppage du compteur,
puis sa remise à zéro, par l'intermédiaire de la porte 38 et de la porte 34.
[0050] A la fig. 2B, on a un compteur-comparateur 51 dont le détail est représenté à la
fig. 3 et sera considéré plus loin. Ce compteur est à n positions, plus une position
zéro. Il avance d'un pas chaque fois qu'il reçoit, sur son entrée d'horloge, une impulsion
qui provient d'un formeur d'impulsions 44. Ce dernier est commandé par le poussoir
12, d'une façon qu'il s'agit maintenant de considérer.
[0051] Le poussoir 12 peut avoir soit sa fonction intrin-
sèque, qui de faire avancer d'un pas le compteur 51, soit une fonction auxiliaire,
qui est de modifier les effets d'une pression sur les poussoirs 10 ou 11. Dans ce
cas, sa fonction intrinsèque est inhibée. Pour cela, après passage dans un étage formeur
d'impulsions 41, le poussoir 12 met en position de travail un flip-flop 50. La sortie
de ce dernier est appliquée à une entrée d'une porte ET 43 dont l'autre entrée reçoit
la sortie d'un inverseur 42, lui-même aussi commandé par le bouton-poussoir 12. Ainsi,
la porte 43 ne devient pas passante lorsque la sortie Q du flip-flop 50 passe au niveau
"1". C'est seulement lorsque la pression sera relâchée sur le poussoir 12 que le niveau
"1" reviendra à la sortie de l'inverseur 42 et que, si le flip-flop 50 est encore
à l'état de travail, la porte 43 délivrera à sa sortie un signal au formeur d'impulsions
44, alimentant l'entrée d'horloge du compteur 51. Si toutefois, entretemps, une impulsion
a été appliquée à l'entrée de remise à zéro r du flip-flop 50, la porte 43 ne deviendra
aucunement passante et aucun signal ne sera délivré par le circuit 44. Cette entrée
de remise à zéro r du flip-flop 50 est connectée à la sortie d'une porte OU 45, à
quatre entrées. Deux de ces entrées sont respectivement les signaux A et B provenant
des étages formeurs d'impulsions 26 et 27, eux-mêmes commandés par les boutons-poussoirs
10 et 11. Si donc, entretemps, l'un de ces deux boutons-poussoirs a été manipulé,
la fonction intrinsèque du bouton-poussoir 12 ne s'effectue pas. Par ailleurs, si
le commutateur 12 est relâché sans qu'entretemps un des commutateurs 10 ou 11 ait
été actionné, le signal émis par le circuit 44, également appliqué à la porte OU 45,
remet à zéro le flip-flop 50, sur quoi ce signal cesse automatiquement, sa durée est
donc faible,mais en aucun cas trop faible.
[0052] On remarque encore que la sortie Q du flip-flop 50 actionne un uni-vibrateur qui
établit entre son entrée et sa sortie, un retard d'approximativement 3 sec pour le
passage à l'état"1; la transmission du passage à l'état "0" étant instantanée. Dans
ce cas, si le commutateur 12 est pressé plus de 3 sec, un signal apparaît à la sortie
de cet uni-vibrateur 52, et un flip-flop 53 est mis en position de travail. Sa sortie
Q passe au niveau "O", et bloque une porte ET 47, qui commande un sélecteur 57 de
l'affichage analogique. En une position, ce sélecteur provoque l'affichage dans le
champ 13 de la montre-chronographe, représenté en 59 à la fig. 2B, du rang de la mémoire
dont le contenu est affiché, dans l'autre position de ce sélecteur, cet affichage
indique la date. Ainsi, une pression de plus de 3 sec sur l'interrupteur C provoque,
durant tout le temps où il reste pressé au-delà de ces 3 sec, une commutation temporaire
du sélecteur 57, qui fait apparaître l'indication de la date au lieu de l'indication
du rang de la mémoire dont le contenu est affiché, ceci pouvant être utile aux chronométreurs.
En même temps, la sortie Q du flip-flop 53 est appliquée à une entrée de la porte
OU 45, de sorte qu'elle fait revenir le flip-flop 50 à l'état de repos avant que le
commutateur 12 soit relâché, ce dont résulte que la fonction intrinsèque de ce dernier
(avance d'un pas du compteur-comparateur 51) est inhibée.
[0053] Ce compteur 51 est représenté plus en détail à la fig. 3. On voit notamment qu'il
comprend un convertisseur "O-n/BCD"120 qui délivre une information au sélecteur 57
susmentionné, lequel actionne l'affichage digital 59 par l'intermédiaire d'un convertisseur
"BCD/ 7 SEGM" 58. En passant, on remarque que l'autre entrée du sélecteur 57 reçoit
un signal BCD qui provient d'un compteur à cycle de "3", 55, recevant lui-même un
signal d'un diviseur par deux 54 qui reçoit, par un interrupteur H, une impulsion
à chaque tour de l'aiguille des heures de temps courant (en 37 fig. 2A). '
[0054] On remarque par ailleurs que le sélecteur 57 est commandé d'une façon permanente
par un flip-flop 56 qui est mis en position de travail chaque fois que soit le commutateur
10 fonctionne (START ou SPLIT) ou chaque fois que le commutateur 12 fonctionne de
façon à effectuer sa fonction intrinsèque (sortie du circuit 44). Par ailleurs, le
flip-flop 56 est remis à l'état de repos soit par la fonction RESET, remettant à zéro
tous les circuits du chronographe, soit par la fonction STOP, à la condition qu'à
ce moment-là le compteur-comparateur 51 soit en position zéro, c'est-à-dire commande
l'affichage du compteur de temps de base de la fonction chronographe et non pas l'affichage
d'une des mémoires. Cette fonction de remise à zéro du flip-flop 56 est réalisée par
l'intermédiaire d'une porte ET 40 et d'une porte OU 40a.
[0055] A la fig. 2B, on voit que le compteur-comparateur 51 reçoit également les impulsions
de SPLIT, de même qu'il reçoit des impulsions de remise à zéro (RESET) ou encore les
impulsions de la RESYNCHRONISATION de la mémoire, issues de la porte ET 46. Par ailleurs,
ce compteur reçoit l'information de l'état du compteur 39, précédemment considéré
et servant à diriger les SPLITS vers les différentes mémoires.
[0056] Les n + 1 sorties du compteur-comparateur 51 sont appliquées aux n + 1 groupes d'entrées
TS des compteurs-mémoires de base (mémoires zéro) et des différentes mémoires 1, 2,
... n-1, n C'est donc ce compteur 51 qui détermine de quel compteur.-mémoire ou mémoire;
l'affichage va afficher le contenu.
[0057] Il est temps d'examiner, à la fig. 3, la constitution de ce compteur-comparateur
51.
[0058] On voit qu'il comprend un registre d'entrée 111 qui emmagasine simplement l'information
reçue du compteur 39. Il comprend également un registre de sortie 112, qui fournit
les sorties A
o ...A
n du compteur 51. L'entrée cℓ d'impulsions d'horloge fait chaque fois avancer d'un
pas ce compteur 112, tandis que l'entrée de remise à zéro (
RZ),de même que l'entrée de resynchronisation (RM),provoquent par l'entremise d'une
porte OU 113, la remise à zéro de ce compteur 112. Ce dernier comprend une position
zéro plus n positions, de 1 à n. Le registre d'entrée 111 comprend également n positions
plus une position zéro, quoique sa position zéro ne soit que rarement utilisée.
[0059] A part le circuit convertisseur 120, déjà mentionné, le compteur-comparateur 51 de
la fig. 3 comprend différentes portes ayant différentes fonctions. Tout d'abord, une
porte ET 119 reçoit les impulsions SPLIT, de même qu'elle reçoit, retardé par un étage
temporisateur 118, le signal de sortie de l'étage zéro du compteur 112. Ainsi donc,
lorsque ce dernier est sur sa position zéro, si un SPLIT apparaît, un signal de niveau
"1"apparait à la sortie de la porte 119. Celui-ci, par l'intermédiaire d'une série
de portes 114 à 114 a pour effet de provoquer la mise du registre compteur 112 à la
position où se trouve le compteur d'entrée 111. Comme ce dernier comprend toujours
l'information du rang de la mémoire ayant reçu la dernière information, si le compteur
112 se trouve sur zéro, une impulsion de SPLIT le fait automatiquement passer sur
la position qui correspond à la mémoire où justement ce SPLIT vient d'inscrire un
temps chronométré. Ainsi donc, à partir de zéro, le passage du compteur 51 à la position
1 se fait automatiquement sans nécessiter d'impulsions sur l'entrée d'horloge cL.
Il en va de même si, après avoir par exemple lu quatre où cinq mémoires, déjà enregistrées,
le compteur 51 revient à sa position zéro et si, par exemple, un sixième SPLIT intervient
à ce moment-là. Ce sixième SPLIT, qui s'inscrira dans la sixième mémoire, fera passer
le compteur 112 sur sa position 6, ce qui provoquera automatiquement l'affichage de
l'information contenue dans la mémoire no 6, en mêmetemps que l'affichage digital(13,
59) affichera le chiffre "6".
[0060] Le compteur 51 permet de répéter un cycle afin de vérifier des valeurs de temps chronométrés
enregistrées. Son cycle est de n + 1. Toutefois, si seulement un petit nombre de splits
sont enregistrés, son cycle se trouve raccourci de façon que, pour passer en revue,
par exemple, six ou sept temps chronométrés, il ne faille pas passer chaque fois par
vingt-cinq positions dont près de vingt seraient vides. C'est pour cela que l'on a
les portes ET 115
o,2, 115
1,3, ... 115
n-3, n-1, 115
n-2, . Les sorties de toutes ces portes sont connectées par une porte OU l16, qui, par
l'intermédiaire d'un temporisateur 117, agit sur la porte OU 113 de remise à zéro.
Ainsi donc, si alors que l'on a déjà mémorisé un certain nombre de temps chronométrés,
on veut passer une mémoire plus loin, on le peut, on aura simplement la marche des
aiguilles en fonction de la position de la mémoire suivante, encore synchronisée avec
le compteur de base de la fonction chronographe. On pourra rester sur cette position,
pour attendre le prochain
SPLIT qui positionnera les aiguilles en correspondance avec son temps, on peut aussi
essayer de passer encore un rang plus avant dans le compteur 51 de rang de mémoires
lues, mais alors on aura une des portes 115 qui deviendra passante, et le signal de
niveau "1" à la sortie de la porte 116, prolongé,pour éviter des ennuis quelques très
brefs instants par le temporisateur 117, provoquera la remise à zéro du registre compteur
112. C'est ainsi que le cycle du compteur 51 est automatiquement adapté au nombre
de splits déjà enregistrés, en laissant toutefois une réserve vers le haut, et en
prévoyant un retour sur la position zéro où c'est toujours l'information du compteur
de base de la fonction chronomètre qui est affichée.
[0061] Il convient de parler maintenant encore de la fonction de la resynchronisation des
mémoires. Cette fonction serait en quelque sorte dangereuse si elle venait interférer
avec d'autres fonctions, par exemple la fonction de mémorisation de n arrivées et
si elle résultait d'une simple manipulation du commutateur 12. En effet, cette fonction
efface les contenus des mémoires. Toutefois, elle est réalisée ici d'une façon qui
élimine ce danger. A la condition que le commutateur 12 soit préalablement pressé
et que le commutateur 11 soit pressé ensuite, la porte 46 peut devenir passante, pour
autant encore que la sortie d'un comparateur 48 que l'on étudiera plus loin fournisse
un niveau "1". De plus, dans une variante dénommée QV, une entrée de la porte 46 reçoit
encore le signal Q, issu de la sortie Q du flip-flop 28, ce qui signifie qu'alors
la fonction de "resynchronisation mémoires"ne peut avoir lieu que si le compteur fonctionne.
Dans l'autre variante, si la connexion QV, dessinée en pointillés n'est pas faite,
l'entrée correspondante de la porte 46 est considérée comme étant à l'état "l", et
la 'resynchronisation mémoires'est également possible lorsque le compteur est au repos.
Cette'resynchronisation mémoires" resynchronise toutes les mémoires 1 à n sur le compteur
de base de la fonction chronographe (compteur zéro) mais par contre, à l'encontre
de la fonction "remise à zéro" (ou RESET), cette fonction de resynchronisation de
mémoires" ne remet pas le compteur de base à zéro. Comme on peut le voir en suivant
les figures, la sortie de la porte 46, passant ensuite par la porte OU 35, remet,
par la liaison RS toutes les mémoires en étant de synchronisation, en appliquant une
impulsion sur leur entrée Sy.
[0062] Le comparateur 48 compare l'état du compteur 51 de commande d'affichage de mémoires
et l'état du compteur 39 de commande d'entrée des .SPLITS dans les mémoires (ou d'adressage
de SPLITS dans les mémoires). Si l'état du compteur 51 est au moins aussi élevé que
l'état du compteur 39, cela signifie que toutes les informations mémorisées ont été
lues au moins une fois et l'on peut donc permettre la resynchronisation des mémoires.
Si l'état du compteur 51 est inférieur à l'état du compteur 39 (si l'on a par exemple
emmagasiné six SPLITS alors que l'on n'a lu que quatre mémoires), le comparateur 48
ne délivre pas de signal de niveau "1" à sa sortie, ce qui empêche le fonctionnement
de la porte 46 et interdit donc la fonction de "resynchronisation mémoires". Ceci
prévient le risque que des temps chronométrés soient enregistrés et soient perdus
avant d'avoir été lus.
[0063] Il reste à voir, en considérant la fig. 2D, comment les différents moteurs entraînant
les aiguilles des centièmes de seconde, des secondes, des minutes et des heures de
la fonction chronographe sont commandées. En haut de la fig. 2D, on voit que les entrées
desinformations respectives des centièmes de seconde (TC), des secondes (TS), des
minutes (TM), et des heures (TH). Les trois informations des secondes, des minutes
et des heures sont directement appliquées respectivement à chacun de trois comparateurs,
82, 83, 84. Par contre, l'information des centièmes de seconde est d'abord appliquée
à un circuit inhibiteur 106, en même temps qu'elle est appliquée, par un différentiateur
108, à un circuit de retard, du type uni-vibrateur, qui, pour le retour à l'état de
repos, présente un retard d'au moins 0,04 sec de la sortie par rapport à l'entrée.
Cela signifie que tant que l'information des centièmes de seconde TC sera "en mouvement",
c'est-à-dire changera à son rythme d'une impulsion par centième de seconde, la sortie
du circuit à retard 105 sera en permanence au niveau "1"., et ce niveau, appliqué
au circuit inhibiteur 106, fera que l'information des centièmes de seconde ne sera
pas transmise au comparateur correspondant 81. Dès, par contre, que l'information
des centièmes de seconde sera au repos (lecture d'une mémoire bloquée ou encore du
compteur de base arrêté), le circuit 105 reviendra à l'état de repos après 0,04 sec,
et le circuit inhigibeur 106 cessera d'agir, de sorte que l'information des centièmes
de seconde se trouvera appliquée au comparateur 81. Ainsi donc, en cours de comptage,
le comparateur 81 ne reçoit pas de signal, tandis qu'il reçoit le signal des centièmes
de seconde lorsque ce dernier est permanent. Pour la mise en position voulue de chacune
des aiguilles, les comparateurs 82, 83, 84 comparent l'information de consigne qu'ils
reçoivent (TS, TM, TH) avec une information de situation réelle qu'ils reçoivent d'un
compteur respectivement 93, 94, 95. Ce compteur reçoit une impulsion de remise à zéro
lorsque l'aiguille correspondante passe par zéro, par des moyens mécaniques, au moyen
de contacts R
2, R
3, R
4. Ils reçoivent ensuite autant d'impulsions que le moteur, ce qui signifie que leur
état sera représentatif de la position de l'aiguille correspondante. Si une impulsion
venait à manquer son but et ne faisait pas tourner le rotor du moteur, ce défaut serait
vite éliminé, au prochain tour, par le contact de passage à zéro. Les comparateurs
comparent ainsi la position réelle de l'aiguille avec la position que l'aiguille devrait
prendre, et tant qu'il n'y a pas identité, ils donnent un signal de niveau "1" sur
leur sortie Q, qui rend passante une porte respectivement 85, 86, 87, recevant par
ailleurs sur une autre entrée un signal cadencé issu d'un diviseur de cadencement
33 alimenté par le diviseur de fréquence 22. La fréquence du diviseur de cadencement
sera adaptée aux possibilités des moteurs, compte tenu également de l'inertie des
aiguilles; une fréquence de l'ordre de 30 à 50 Hz devrait convenir. En marche normale,
les informations de consigne n'avancent que d'une unité à la fôis, c'est-à-dire que
seule une impulsion est envoyée par la porte correspondante, 85, 86, 87, ensuite de
quoi le comparateur constate déjà le rétablissement de la colncidence. Par contre,
lorsqu'il s'agit de gagner une position éloignée, les portes 85, 86, 87 envoient une
série d'impul-
sions. On voit également sur la figure que les circuits de mise en forme 97, 98 et 99
mettent les signaux dans la forme voulue pour l'actionnement des moteurs, respectivement
1
02, pour les secondes, 103 pour les minutes et 104 pour les heures.
[0064] Il en va d'une façon pratiquement analogue du moteur actionnant l'aiguille des centièmes
de seconde, par l'intermédiaire d'un moteur 101 commandé par un formeur d'impulsions
96. La position de l'aiguille des secondes est également reconnue par un circuit 92
fonctionnant, en coopération avec un contact de passage à zéro R
1, exactement comme les circuits précédemment mentionnés 93, 95,97. La seule différence
dans le cas du compteur des centièmes de seconde est que, en marche normale, le comparateur
81 reçoit un signal "0000". S'il agissait comme les autres comparateurs, il remettrait
donc chaque fois l'aiguille des centièmes de seconde sur la position zéro. Cette manière
de faire pourrait avoir son charme et peut être prévue comme une variante intéressante,
surtout si l'on suppose que l'aiguille des centièmes de seconde est quelque peu encombrante,
suivant l'endroit où elle se trouve bloquée. Pour cette variante, la connexion en
pointillés ZV doit être supprimée. Toutefois, selon l'exécution prévue, on applique,
par un inverseur 107, l'inverse du signal de sortie du temporisateur 105 à une troisième
entrée de la porte 88 qui reçoit le signal de la sortie Q du comparateur 81 des centièmes
de seconde (connexion en pointillés ZV en circuit). Dans ce cas, même lorsque ce comparateur
en lui-même autoriserait les impulsions à traverser la porte ET 88, le signal de niveau
"0" sortant de l'inverseur 107 interdit l'envoi de ces impulsions, de sorte que l'aiguille
des centièmes de seconde reste toujours immobile lorsque les centièmes de seconde
défilent à la cadence de 100 Hz. Le moteur ne bouge pas et le comparateur constate
toujours une non-coïncidence entre le signal délivré par le circuit 92 et le signal
"0000" délivré par le circuit d'inhibition 106, mais, la porte 88 restant bloquée,
cette non-coinci- dehce reste sans effet. C'est seulement lorsque le temporisateur
105 cesse d'agir, que le circuit inhibiteur 106 transmet l'information voulue et que
l'inverseur 101 cesse de bloquer la porte 88. A ce moment-là, la mise en position
de l'aiguille des centièmes de seconde se produit exactement comme celle des autres
aiguilles.
[0065] On note que si l'information TC des centièmes de seconde est donnée par deux circuits
BCD en cascade, il suffira de prélever, pour le circuit temporisateur 105, le signal
de l'étage dela pondération la plus faible du premier groupe BCD, qui basculera deux
fois par centième de seconde. Il se pourrait toutefois que, lorsque l'information
est arrêtée, ce signal soit au niveau haut (si le nombre de centièmes de seconde est
impair). C'est la raison pour laquelle on a prévu encore le circuit différentiateur
108 sur l'entrée du temporisateur 105, ce circuit 108 ne transmettant que les impulsions
de sauts positifs, de sorte que, dès que le signal cessed'effectuer des sauts, le
niveau "O" réapparaît à l'entrée du circuit 105 et qu'ainsi même les centièmes de
seconde impairs ne risquent pas de maintenir le circuit 105 bloqué.
[0066] Concernant le compteur 39 d'adressage des SPLITS (ou LAPS) dans lesmémoires, on remarque
que deux exécutions sont envisageables. Ce compteur 39 peut être un compteur "en ligne"
qui, partant de zéro, passe pas à pas jusqu'à sa dernière position "n", puis s'arrête,
de nouvelles impulsions sur son entrée et restant alors sans effet. Dans une autre
forme d'exécution, ce compteur pourrait être du type "en anneau", en ce sens qu'une
nouvelle impulsion apparaissant sur l'entrée cℓ alors que le compteur est déjà sur
sa dernière position "n" provoque le retour du compteur sur la position "1" (mais
en aucun cas sur la position "O").
[0067] Avec la première forme d'exécution susmentionnée du compteur 39, on peut enregistrer
un nombre de SPLITS égal à la capacité "n" du compteur, ensuite de quoi les SPLITS
(ou LAPS) ne sont plus enregistrés, à moins qu'entretemps on ait effectué une fonction
de "resynchronisation des mémoires, effaçant le contenu de toutes les mémoires et
ramenant le compteur à "O". Dans la seconde forme d'exécution de ce compteur, l'enregistrement
d'un nombre de SPLITS (ou de LAPS) supérieur à la capacité du compteur (correspondant
au nombre de mémoires) est possible; en admettant par exemple que l'on ait vingt-cinq
mémoires et que la 25ème mémoire soit déjà chargée, le prochain SPLIT (ou LAP) reviendra
sur la mémoire no 1 dont l'ancien contenu sera effacé. Ainsi donc, les temps chronométrés
n + 1, n + 2, n + 3, etc, prendront automatiquement la place des anciens contenus
chronométrés 1, 2, 3, etc, sans qu'il soit nécessaire d'effectuer entretemps une manipulation
de "resynchronisation".
[0068] Les deux variantes ont leurs avantages et leurs inconvénients, le choix entre elles
sera une question d'opportunité.
[0069] Un agencement qui n'est pas représenté au dessin mais qui, étant classique,peut fort
bien être imaginé, pourrait également munir le chronographe ou la montre-chronographe
selon l'invention. Il s'agit d'un agencement de "détection d'approche de fin de vie
de la pile". Un tel agencement comprend un circuit qui mesure avec exactitude la tension
restante de la pile alimentant le chronographe ou la montre-chronographe, cette tension
subissant une légère baisse à l'approche de sa fin de vie. Pour signaler cette approche
de fin de vie, des moyens qu'il n'est pas nécessaire de décrire d'une façon plus détaillée,
car ils sont connus des gens du métier, amèneront l'affichage digital dans le champ
13 (affichage de la date ou du rang de mémoire lue) à clignoter au lieu d'être fourni
d'une façon permanente.
[0070] Bien que représentée à la fig. 1 sous forme de montre-chronographe de format bracelet,
le chronographe ou la montre-chronographe selon la conception proposée peut aussi
avantageusement être réalisée dans le format d'une montre de poche. Dans ce cas, le
cadran est plus grand et les différents petits cadrans intérieurs, sur lesquels travaillent
l'aiguille des secondes de temps courant 4, l'aiguille des minutes de temps chronométrés
7 et l'aiguille des heures de temps chronométrés, auraient avantage à se trouver plus
éloignées du centre qu'elles ne le sont dans la pièce de format montre-bracelet représentée
à la fig. 1. A cet effet, on a prévu que, pour l'entraînement des aiguilles en question,
on utilisera un agencement modulaire, comprenant le moteur pas à pas, les engrenages
démultiplicateurs nécessaires et l'axe de l'aiguille, formant du point de vue constructif
un sous-ensemble distinct. Cet agencement modulaire permettra sans grande difficulté
de disposer les petits cadrans susmentionnés à plus ou moins grande distance du centre
selon qu'il s'agira d'une pièce de format montre-bracelet ou d'une pièce de format
montre de poche.
[0071] Ainsi fonctionne la montre-chronographe dont la forme extérieure est représentée
à la fig. 1. La conception proposée ne se limite toutefois pas à ce qui a été décrit,
et en particulier, d'autres formes d'exécution seraient pensables, notamment avec
d'autres moyens pour afficher les centièmes de seconde. On pourrait fort bien
avoir la série d'aiguilles des secondes, minutes, et heures de la fonction chronographe
actionnéesde la façon décrite ou d'une façon similaire, et avoir les centièmes de
seconde apparaissant par exemple sous forme digitale.
[0072] Il faut dire également que de nombreuses fonctions qui ont été décrites pourraient
éventuellement: être suppri-
mées, on pourrait par exemple se passer de l'aiguille des heures de la fonction chronographe.
On pourrait également se passer de l'affichage de la date ou de la possibilité d'obtenir
l'affichage temporaire de la date en fonctionnement chronographe.
[0073] Il est à remarquer également que la montre pourrait fort bien être réalisée dans
le format d'une montre de poche ou encore un autre format.
[0074] Enfin, concernant l'électronique et en particulier les compteurs, registres, et mémoires,
il est bien clair que de nombreuses méthodes sont à disposition pour réaliser des
fonctions similaires, et que c'est avant tout la combinaison des fonctions qui permet
le fonctionnement extérieur commode, efficace et souple du chronographe qui particularise
la conception proposée. Une forme d'exécution ne comportant pas d'indications du temps
courant, c'est-à-dire un simple chronographe ou compteur de temps correspondrait également
à la conception proposée par l'invention.
1. Chronographe électronique analogique compteur de temps chronométrés, notamment
montre-chronographe électronique analogique compteur de temps chronométrés, comprenant
au moins une aiguille (7) des minutes de temps chronométrés, une aiguille (6) des
secondes de temps chronométrés et une aiguille (5) des centièmes de seconde de temps
chronométrés, et comprenant au moins un moteur pas à pas (102) pour mouvoir l'aiguille
des secondes de temps chronométrés et un autre moteur pas à pas (101) pour mouvoir
l'aiguille des centièmes de seconde de temps chronométrés, des moyens électroniges
compteurs de temps (21, 22, 61-64, 65 - 68 ), un organe manuel (10) de commande de
démarrage de comptage, à partir de l'actionnement duquel l'aiguille des secondes de
temps chronométrés est mue par le moteur pas à pas qui lui est dévolu, cet organe
manuel (10) et/ou un autre organe manuel (11) étant agencés pour commander des prises
de temps chronométrés, de façon qu'à partir de leur actionnement en tant qu'organe
de prise de temps, l'aiguille des secondes de temps chronométrés soit stoppée et l'aiguille
des centièmes de seconde de temps chronométrés soit mue par le moteur pas à pas qui
lui est dévolu pour atteindre une position indicatrice de l'état de comptage au moment
de l'actionnement de prise de temps (10, 11), caractérisé en ce qu'il comprend un
nombre "n" supérieur à "1" de mémoires (65 -68 , 652 - 682, ... 65 -68 ) aptes à mémoriser chacune successi- vement un temps chronométré correspondant
respectivement à chacun des états de comptage de temps chronométrés, aux instants
d'actionnement du premier (10)des organes de prise de temps, un organe manuel (12)
de commande d'appel des temps chronométrés mémorisés permettant de provoquer successivement
le positionnement des aiguilles (6,5,7), d'indications de temps chronométrés sur des
positions indiquant chacun des temps chronométrés ainsi mémorisés.
2. Chronographe selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un compteur
comparateur de mémoires(51) qui actionne un affichage digital (59) indiquant quel
est le rang de la mémoire qui est lue et donc celui du temps chronométré correspondant
qui se trouve affiché.
3. Chronographe selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un troisième
moteur pas à pas (103) pour mouvoir l'aiguille (7) des minutés des temps chronométrés.
4. Chronographe selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comprend une aiguille
(8) des heures des temps chronométrés.
5. Chronographe selon la revendication 4, carac- térisé en ce qu'il comprend un quatrième moteur pas à pas (104) pour mouvoir l'aiguille
(8) des heures des temps chronométrés.
6. Chronographe selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il constitue
une montre-chronographe et comprend en plus des aiguilles (2, 3, 4) indicatrices du
temps courant, mues par un moteur pas à pas (36) particulier à cette fonction-là.
7. Chronographe selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'affichage digital
(13, 59) du rang de la mémoire lue fournit une fonction d'indicateur de date lorsque
la fonction chronographe n'est pas utilisée.
8. Chronographe selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le dit
organe manuel (12) de commande d'appel des temps chronométrés actionne un ou le dit
compteur de mémoires(51) indiquant quel est le rang de la mémoire qui est lue et donc
celui du temps chronométré correspondant qui se trouve affiché, cet organe manuel
(12) de commande du compteur de mémoires lues étant également agencé pour modifier
la fonction de l'organe manuel (10) de commande de démarrage et de prise de temps,
de façon que la fonction de cet organe de commande manuel-là (10) soit une fonction
de SPLIT si à ce moment-là l'organe manuel (12) de commande de mé- moiresn'est pas pressé
et une fonction LAP RESET si à ce moment-là l'organe (12) de commande de mémoireàse trouve pressé, la fonction
intrinsèque de l'organe (12) de commande de mémoiresétant par ailleurs inhibée si
la fonction LAP RESET a été effectuée par l'organe de commande de démarrage et de
prise de temps (10) pendant que ce commutateur de commande d'affichage de mémoires
(12) était actionné.
9. Chronographe selon l'une des revendications 1 à 8, dans lequel le dit autre organe
manuel (11) de prise de temps effectue une fonction STOP qui arrête le comptage lorsque
celui-ci était en fonction, puis, s'il est manipulé une seconde fois, effectue une
fonction RESET, remettant le compteur à zéro s'il était déjà arrêté, caractérisé en
ce que le dit organe manuel (12) de commande de comptage de mémoires conditionne également
le fonctionnement de cet autre organe manuel (11), en ce sens que si l'organe de commande
de mémoires (12) n'est pas pressé, le dit autre organe manuel (11) effectue classiquement
ses fonctions, comme précité, tandis que, si le dit organe manuel de commande de mémoires(12)
est pressé tandis que le dit autre organe de commande. manuel (11) est manipulé, la
fonction de ce dernier devient une fonction de resynchronisation de mémoire, c'est-à-dire"rattrapante"pour
toutes les mémoires dont la totalité se resynchronise alors avec le compteur de temps
de base, la fonction intrinsèque du commutateur de commande de mémoires(12), qui agit
normalement sur le compteur de rang de mémoires(51), étant alors inhibée.
10. Chronographe selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend
un compteur (39) de comptage d'adressage des splits successifs dans les mémoires,
et un compteur comparateur (51) qui comprend un registre (112) avançant pas à pas
sous l'action de l'organe commutateur (12) de commande de comptage de mémoires et
déterminant chaque fois quelle est la mémoire qui est lue, en même temps qu'il fournit,
par l'intermédiaire d'un convertisseur (120) l'information d'affichage du rang de
la mémoire dont le contenu est affiché.
11. Chronographe selon la revendication 10, caractérisé en ce que le dit compteur de rang de mémoires (51) est connecté au dit
compteur (39) d'adressage de splits dans les mémoires, de façon que le cycle du compteur
de commande de mémoiressoit réduit à une valeur au maximum de deux unités supérieure
au nombre de mémoires déjà chargées mémorisé dans le compteur d'adressage de splits
(39).
12. Chronographe selon la revendication 10 ou la revendication 11, caractérisé en
ce que le dit compteur comparateur de commande de mémoires(51) comprend une position
zéro dans laquelle il provoque l'affichage du compteur de base et à partir de laquelle
l'arrivée d'une impulsion de SPLIT fait automatiquement passer son dit registre (112)
et donc son information de sortie B1-Bn sur la mémoire dans laquelle le nouveau SPLIT a été introduit, de façon que le temps
de celui-ci se trouve automatiquement affiché sans manipulation particulière de l'organe
de commande de comptage de mémoires (12) pour appeler la bonne mémoire.
13. Chronographe selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens
à portes (46) qui n'autorisent la resynchronisation des mémoires, c'est-à-dire la
fonction rattrapantede toutes les mémoires que si l'état du compteur comparateur (51)
de mémoires lues est égal ou supérieur à l'état du compteur (39) de splits enregistrés,
c'est-à-dire de mémoires chargées, un comparateur (48) étant pour cela disposé entre
les deux compteurs précités (51, 39) et agissant sur les dits moyens à portes (46).
14. Chronographe selon la revendication 7 , caractérisé en ce que l'affichage soit
de la date soit du rang de mémoire lue dans le champ d'affichage (13, 59), est sélectionné
par un sélecteur (57) commandé par une bascule (56),cette dernière passant à l'état
où elle provoque l'affichage de la date soit lorsqu'intervient une fonction RESET,
c'est-à-dire une pression sur le dit autre organe manuel de commande (11) alors que
le compteur de base est arrêté, soit lorsqu'intervient une fonction STOP, c'est-à-dire
lors d'une pression sur ce même commutateur alors que le compteur de base fonctionne
encore et doit s'arrêter, ceci à condition toutefois que simultanément le compteur
de rang de mémoires lues (51) se-trouve en position zéro, cette bascule (56) étant
mise dans la position où elle provoque l'affichage du rang de mémoires lors d'une
fonction START au moyen du premier organe manuel de commande (10) ou également lors
d'une manipulation de l'organe de commande (12) du compteur de mémoires lues (51),
ceci étant utile pour le cas où le retour à l'affichage de la date a été commandé
par la fonction STOP et non la fonction RESET.
15. Chronographe selon la revendication 14, caractérisé en ce que, à l'aide de moyens
temporisés (52) et d'une bascule (53), l'affichage temporaire de la date peut également
être appliqué dans le cas d'une pression sur l'organe de commande manuel (12) du compteur
de mémoires lues (51) durant une période supérieure à un délai d'au moins 3 sec, la
datetapparaissant alors à partir:de ce délai tant que cet organe commutateur reste
pressé, ensuite de quoi l'affichage du rang de mémoires réapparaît, sans que la manipulation
de l'organe commutateur (12) commandant le compteur de mémoires (51) ait fait avancer
celui-ci d'un pas.
16. Chronographe selon l'une des revendications 1 à 15, constituant une montre-chronographe,
caractérisé en ce qu'il a le format d'une montre-bracelet.
17. Chronographe selon la revendication 16, caractérisé en ce que les deux aiguilles
respectivement des secondes de temps chronométrés (6) et des centièmes de seconde
de temps chronométrés (5) sont des aiguilles centrales relativement à un grand cadran
circulaire, ces aiguilles fournissant toutes deux leurs indications sur des graduations
respectives situées au voisinage de la périphérie de ce grand cadran circulaire.
18. Chronographe selon l'une des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que les
éléments qui forment l'entraînement des aiguilles, principalement des aiguilles qui
se meuvent dans un petit cadran intérieur, sont réalisés sous une forme modulaire
qui comprend, en tant qu'un sous-ensemble modulaire, le moteur pas à pas, les engrenages
démultiplicateurs nécessaires, et l'axe destiné à porter l'aiguille, cette construction
modulaire devant permettre de placer les petits cadrans intérieurs parcourus par de
petites aiguilles, plus ou moins loin du centre du chronographe ou de la montre-chronographe,
selon le format de celle-ci, notamment selon que ce format est un format montre-bracelet
ou un format montre de poche.
19. Chronographe électronique analogique compteur de temps chronométrés, notamment
montre-chronographe électronique analogique compteur de temps chronométrés, com prenant
un dispositif d'affichage équipé d'une aiguille (7) des minutes du temps chronométré,
d'une aiguille (6) des secondes du temps chronométré et de moyens d'affichage (5)
d'unités du temps chronométré de durée inférieure à la seconde, des moyens électroniques
de comptage du temps, un moteur pas à pas (102) pour mouvoir au moins la dite aiguille
des secondes du temps chronométré en synchronisme avec les moyens de comptage et un
dispositif de commande comportant plusieurs organes manuels (10, 11), capable de commander
au moins le démarrage du comptage, son arrêt, la prise et l'affichage d'un temps intermédiaire
ainsi que le rattrapage de l'affichage du temps chronométré, caractérisé en ce qu'il
comprend plusieurs mémoires reliées aux moyens électroniques de comptage et au dispositif
de commande de façon que lors d'un actionnement répétitif de ce dernier, après le
démarrage, les états successifs des moyens de comptage aux instants dtactionnement
soient enregistrés chacun dans une des mémoires, le dispositif de commande étant capable
en outre d'agir sur le dispositif d'affichage (6, 5,7) pour lui donner à volonté des
positions successives indiquant chacune un des temps intermédiaires ainsi mémorisés.
20. Chronographe selon la revendication 19, caractérisé en ce qu'il présente en outre
un, ou plusieurs, ou la totalité, des caractères qui sont mentionnés dans une ou plusieurs
des revendications 1 à 18.
21. Montre-chronographe électronique analogique compteur de temps chronométrés, présentant
un grand cadran circulaire et comprenant des aiguilles indicatrices de temps courant,
respectivement des minutes (3) et des heures (2), au moins une aiguille (7) des minutes
de temps chronométrés, une aiguille (6) des secondes de temps chronométrés et une
aiguille (5) des centièmes de seconde de temps chronométrés, et comprenant au moins
un moteur pas à pas pour mouvoir l'aiguille des secondes de temps chronométrés, des
moyens électroniques compteurs de temps, un organe manuel (10) de commande de démarrage
de comptage, à partir de l'actionnement duquel l'aiguille des secondes de temps chronométrés
est mue par le moteur pas à pas qui lui est dévolu, cet organe manuel (10) et/ou un
autre organe manuel (11) étant agencés pour commander des prises de temps chronométrés,
de façon qu'à partir de leur actionnement en tant qu'organe de prise de temps, l'aiguille
des secondes de temps chronométrés soit stoppée et l'aiguille des centièmes de seconde
de temps chronométrés soit mue par le moteur pas à pas qui lui est dévolu pour atteindre
une position indicatrice de l'état de comptage au moment de l'actionnement de prise
de temps (10, 11), caractérisée en ce que les deux aiguilles, respectivement des secondes
de temps chronométrés (6) et des centièmes de seconde de temps chronométrés (5) sont
des aiguilles centrales relativement au grand cadran circulaire et fournissent toutes
deux leurs indications sur des graduations respectives situées au voisinage de la
périphérie de ce grand cadran circulaire.
22. Montre-chronographe électronique selon la revendication 21, caractérisée en ce
qu'elle comprend un circuit garde-temps (21, 23) qui fait fonctionner un moteur pas
à pas (36) qui actionne les aiguilles indicatrices du temps courant (2, 3), quatre
autres moteurs étant dévolus, respectivement à l'entraînement de l'aiguille (5), des
centièmes de seconde de la fonction chronographe, à l'entraînement de l'aiguille (6)
des secondes de la fonction chronographe, à l'entraînement de l'aiguille (7) des minutes
de la fonction chronographe, et à l'entraînement de l'aiguille (8) des heures de la
fonction chronographe.
23. Montre chronographe selon la revendication 20 ou la revendication 21, caractérisée
en ce qu'elle comprend en outre un, ou plusieurs, ou la totalité, des caractères qui
sont énoncés dans une ou plusieurs des revendications 1 à 18.