[0001] La présente invention concerne les dispositifs de manutention de personnes et plus
particulièrement ceux qui permettent de manipuler plus aisément des personnes handicapées
ou malades. On connaît déjà des dispositifs de manutention de personnes qui comprennent
essentiellement une embase surmontée par une potence qui elle-même supporte un bras
sur lequel est placé un siège. Le bras peut généralement être déplacé verticalement
par rapport à la potence, au moyen par exemple d'un vérin. L'embase est généralement
elle-même montée sur des roulettes permettant de la déplacer pour pouvoir amener les
personnes aux endroits désirés.
[0002] On constate que les dispositif de manutention de personnes qui sont actuellement
connus, présentent presque tous le même défaut, c'est qu'ils n'ont pas une accessibilité
à tous les endroits où se trouvent les personnes, plus particulièrement handicapées
ou malades. Notamment leur configuration pose beaucoup de problèmes du fait du manque
de possibilité de positionnement du dispositif par rapport au malade, suivant l'endroit
où se trouve celui-ci.
[0003] Aussi, la présente invention a pour but de pallier ces inconvénients, tout en réalismt
un dispositif de manutention d'une structure très simple donc peu onéreuse, mais rendant
très facile la manipulation des personnes, comme des personnes handicapées ou malades.
[0004] Plus précisément la présente invention a pour objet un dispositif de manutention
de personnes comprenant :
- une embase définie dans un premier plan,
- une potence fixée sur ladite embase, ladite potence étant constituée d'un pied et
de moyens de support, ledit pied et lesdits moyens de support étant situés sensiblement
perpendiculaire au premier,
- un siège,
- des moyens pour fixer ledit siège sur lesdits moyens de support respectivement dans
au moins deux positions possibles sensiblement symétriques par rapport audit deuxième
plan et sensiblement parallèle audit premier plan, ladite potence étant fixée sur
ladite embase de façon que cette dernière comporte au moins deux portions de surface
portante situées de part et d'autre dudit deuxième plan et que, d'une part la valeur
de leur surface soit au moins égale à la valeur de la surface dudit siège d'un même
côté dudit deuxième plan et que d'autre part la projection de la surface dudit siège
se fasse et soit contenue dans ces deux dites portions de surface portante, caractérisé
par le fait qu'il comporte une glissière apte à coopérer avec lesdits moyens de support
et au moins un dossier apte à être positionné sur ladite glissière
[0005] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaitront au cours
de la description suivante, donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif
mais nullement limitatif dans lesquels :
- la figure 1 représente vue en perspective, partiellement écorchée, un mode de réalisation
d'un dispositif de manutention de personnes, conforme à l'invention,
- la figure 2 représente en vue de face, sous forme schématique, le même mode de réalisation
du dispositif de manutention selon la figure 1 et permettant de bien comprendre la
structure de ce dispositif, ainsi que ses avantages,
- la figure 3 représεnte, vue en perspective, partiellement écorchée, une partie du
dispositif de manutention de personnes portant sur les moyens d'accrochage au sol
du dispositif,
- la figure 4 A, B et C représente un schéma explicatif illustrant le fonctionnement
des moyens d'accrochage, selon la figure 3.
[0006] Le dispositif de manutention représenté sur les figures 1 et 2 comprend une embase
1 constituée par une pièce avantageusement en forme de H comprenant deux montants
latéraux 2 et 3 reliés entre eux par une paroi médiane 4. Cette structure en forme
de H permet à l'embase 1 de pouvoir présenter deux encoches ouvertes 5 et 6, respectivement
en forme de U de part et d'autre de la paroi médiane 4 et délimitée par les deux portions
des montants latéraux 2 et 3 se trouvant de chaque côté de la paroi médiane 4. De
plus cette embase 1 comporte des moyens pour pouvoir la déplacer facilement sur un
sol 7, comme par exemple quatre roulettes 8.
[0007] L'ensemble de cette embase 1 défini plus particulièrement par les deux montants latéraux
2 et 3 et la paroi médiane 4 définissent un premier plan général 9, ce plan 9 étant
sensiblement parallèle au sol sur lequel doit se déplacer le dispositif de manutantion
quand le dispositif est en usage.
[0008] Le dispositif comporte en plus une potence 10 comprenant un pied 11 dont l'extrémité
50 est fixée sur l'embase 1 par tous moyens. Cette potence comporte en plus des moyens
de support 12 dans le mode de réalisation d'un bras 13 qui est constitué par un axe
de rotation. Cette potence 10 constituée essentiellement par le pied 11, les moyens
de support 12 et l'axe 13 sont situés sensiblement dans un plan 14 qui est avantageusement
perpendiculaire au plan 9 défini ci-dessus.
[0009] Les moyens de support 12 sont associés au pied 11 par des moyens de vérin non représentés,
car bien connus en eux-mêmes. Ces moyens de vérin permettent de déplacer les moyens
de support 12 par rapport au pied 11 afin de pouvoir soulever plus aisément le malade,
comme il sera explicité ci-après et éventuellement l'amener dans des endroits comme
par exemple une salle de bains au dessus d'une baignoire. Dans ce cas les moyens de
support 12 sont constitués en col de cygne pour pouvoir plus facilement plonger le
malade assis sur ce dispositif
[0010] dans la baignoire, ce col de cygne pouvant envelopper partiellement les bords de
la baignoire afin d'amener plus aisément le malade sur le fond de celle-ci.
[0011] A titre illustratif, les moyens de commande du vérin ont été représentés schématiquement
en 15.
[0012] Sur l'axe 13, comme illustré sur la figure sont positionnés des moyens de sièges
16 constitués par une pièce en U 17 entre les bords latéraux 51 et 52 desquels est
tendue, par exemple une toile 18 permettant de recevoir et soutenir le malade. Les
bords latéraux 51 et 52 de cette pièce 17 en U sont terminés respectivement par des
moyens de paliers 19 et 20 pouvant pivoter autour de cet axe 13. A cette pièce en
U 17 est associée une butée 21 pouvant coopérer avec une patte d'arrêt 22 s'étendant
de part et d'autre de cet axe 13 de façon que le siège 16 puisse pivoter dans une
rotation 23 (fig.2), autour de l'axe 13 et prendre les deux positions symétriques
de part et d'autre du plan 14 comme cela apparaît nettement sur la figure 2. Cette
butée 21 permet de maintenir le siège en position sensiblement horizontale dans ses
deux positions et donc de pouvoir soutenir le malade de façon qu'il reste parfaitement
assis.
[0013] Bien entendu cette position possible de siège dans au moins deux positions symétriques
par rapport au plan 14 qui a été illustré par des moyens de rotation pourrait aussi
dans certains cas pouvoir être constitué par des rainures de glissière de translation
de façon à pouvoir glisser le siège suivant son plan pour qu'il puisse prendre les
deux positions symétriques de part et d'autre du plan 14. De même le bras 13 pourrait
être constitué de deux axes parallèles de façon à former un plan de référence coopérant
avec des ouvertures symétriques réalisées sur un bord latéral du siège et les deux
positions symétriques de celui-ci seraient obtenues en positionnant par retournement
le siège et en faisant coopérer les ouvertures avec ses deux axes.
[0014] Comme il a été mentionné précédemment, la barre médiane 4 reliant les deux montants
latéraux 2 et 3 sera avantageusement située sur le plan 14.
[0015] Le dispositif de manutention ainsi réalisé comporte donc au moins deux surfaces portantes
situées de part et d'autre du plan 14, ces deux surfaces apparraissent respectivement
en 30 et 31 sur la figure 2. Ces deux surfaces sont représentées en fait par les deux
parties haute et basse du H définissant l'embase et elles sont situées de part et
d'autre de l'axe passant par la paroi médiane 4 quand celle-ci est située sur le plan
14.
[0016] Les surfaces portantes 30 et 31 sont choisies de façon qu'elles aient une valeur
au moins égale, sinon supérieure à la valeur de la surface du siège se trouvant d'un
même côté du plan 14 afin de constituer pour celui-ci un polygone de sustentation
supérieur à la surface pouvant recevoir le corps lourd d'une personne afin d'assurer
l'équilibre du dispositif de manutention pour la sécurité de cette personne à manipuler.
[0017] De plus, il est nécessaire que la projection de la surface du siège 16 sur les surfaces
portantes soit contenue dans celles-ci pour que le centre de gravité qui se situe
essentiellement sur la personne à manipuler assise sur le siège se projette dans l'une
ou l'autre de ces deux surfaces portantes suivant que le siège à l'une ou l'autre
de ces deux positions symétriques par rapport au plan 14.
[0018] De plus, avantageusement sur les moyens de support 12 est disposée une glissière
32 sensiblement perpendiculaire à l'axe 13 et à la direction du bras 12 afin de pouvoir
recevoir un dossier 33 apte à être fixé par tous moyens, notamment par moyens de pincement
34 sur la glissière 32. Ce dossier pourra être positionné dans différentes positions
le long de cette glissière 32 pour prendre toutes positions possibles et au moins
comme cela apparaît nettement sur la figure 2, quatre dans le mode de réalisation
illustré. Ces quatre positions sont définies suivant la position de la personne assise
sur le siège 16 et afin de pouvoir la manipuler plus aisément, comme cela sera explicité
ci-après.
[0019] Dans le mode de réalisation illustré, le siège 33 se déplace par rapport à la glissière
32, mais on peut concevoir un système intégré dans lequel le dossier 33 est fixé à
la glissière 32, et c'est alors l'ensemble qui peut se translater dans des rainures
adaptées par rapport aux moyens de support 12. Dans ces conditions, le dispositif
peut comporter deux dossiers intégrés à la glissière 32 afin de pouvoir constituer
une sécurité pour maintenir le malade de quelque façon qu'il soit assis sur le siège
16 un des dossiers soutenant le dos du malade, l'autre servant de barre d'appui pour
que le malade puisse se maintenir en toute sécurité sur son siège.
[0020] En revenant plus particulièrement à la figure 2, celle-ci illustre toutes les positions
possibles prises par le siège 16 et le dossier 33 dans le cas du mode de réalisation
illustré sur la figure 1. En effet est représentée en traits pleins la position des
éléments du dispositif de manutention en conformité avec celle qui est illustrée sur
la figure 1, c'est-à-dire dans ce cas le malade est transporté dans une position telle
que représentée en 40. Cependant avec ce dispositif qui a sur ce point un avantage
par rapport au dispositif de l'art antérieur, il est possible de pouvoir transporter
ou de prendre le malade dans d'autres positions. En effet avec ce dispositif il est
au moins possible de positionner le malade d'en au moins trois autres positions qui
sont évoquées schématiquement en pointillés 41, 42 et 43.
[0021] Ainsi avec les deux échancrures 5 et 6 que réalise l'embase 1 en forme de H, il est
possible d'amener par exemple le dispositif de manutention supportant le malade en
regard d'un élément, comme par exemple des toilettes juste en dessous de celui-ci
grâce à ces deux ouvertures les deux montants latéraux 2 et 3 encadrant facilement
ces toilettes.
[0022] Comme il a été mentionné le siège 16 peut comporter une bande de toile de sustentation
18 afin de pouvoir la positionner plus aisément sous le malade grâce à des moyens
décrochables de part et d'autre sur les montants latéraux 51 et 52. Cependant il est
aussi concevable que pour des questions de confort, ce siège soit constitué par d'autres
moyens, comme par exemple des coussins plus confortables. De même, comme mentionné
précédemment, la manutention dans le sens vertical pourra être obtenue par les moyens
de vérin de façon, par exemple, à soulever le malade de son lit et même à pouvoir
l'amener au bord d'une baignoire et le plonger dans celle-ci. Dans ce cas avantageusement,
le pied 11 est associé à l'embase 1 par des moyens de rotation 60 qui permettent de
faire prendre à la potence (avec son siège) une rotation de 180° par rapport à l'embase.
Dans ces conditions, on commande le vérin pour soulever au maximum le malade afin
qu'il puisse passer au dessus des bords de la baignoire avant de faire pivoter la
potence. Pour une sécurité l'embase 1 peut comporter des moyens d'accrochage 61, par
exemple sur le montant latéral 2 opposé au montant latéral 3 sur lequel est associé
le pied 11 de la potence 10 afin de pouvoir l'accrocher par exemple à une agrafe située
62 dans le sol et éviter que le dispositif bascule quand le malade est en dehors du
polygone de sustentation défini par l'embase 1.
[0023] Dans ces conditions, une fois que le malade est passé au dessus des bords de la baignoire,
au moyen du vérin, on peut abaisser le siège de façon à l'amener avec le malade jusqu'au
fond de la baignoire, cette manoeuvre étant facilitée par la forme en col de cygne
63 des moyens de support 12.
[0024] Comme mentionné précédemment, avantageusement le pied 11 sera fixé sur l'embase 1
de façon qu'elle soit sur un côté latéral de cette embase 1, par exemple sur un des
montants latéraux 3 de cette embase et sensiblement en son milieu afin notamment de
minimiser l'encombrement de ce dispositif de manutention. Il sera aussi prévu des
moyens de blocage de la potence pour éviter des rotations intempestives et conserver
une sécurité de stabilité au dispositif.
[0025] De plus, la longueur de la glissière 32 sera déterminée de façon que le dossier puisse
bien soutenir le malade et puisse prendre au moins les quatre positions comme représentées
sur la figure 2, dans ce cas la longueur de la glissière 32 sera égale à au moins
deux fois la largeur ou la profondeur du siège, c'est-à-dire en fait, la profondeur
de la pièce en U 17.
[0026] Les figures 3 et 4 A, B, C, montrent plus particulièrement une réalisation des moyens
d'accrochage au sol de ce dispositif de manutention.
[0027] La figure 3 représente plus spécifiquement une partie de l'embase 1 du dispositif
de manutention de personnes et plus particulièrement la paroi médiane 4 reliant les
deux bras latéraux 3 et 2. A l'intersection de la paroi médiane 4 et du bras latéral
2, sont disposés les moyens d'accrochage 61. Ces moyens d'accrochage 61 aptes à coopérer
avec une plaque d'ancrage 100 fixée au sol, sont constitués essentiellement par une
tige d'ancrage 101 pouvant coulisser en translation dans, respectivement deux paliers
102 et 103, l'extrémité 104 de la tige d'ancrage comportant deux ergots 105, 106 aptes
à coopérer avec une fente complémentaire 107 réalisée dans la plaque d'ancrage 100
de façon que lorsque ces deux ergots 105 et 106 pénètrent dans cette fente et subissent
une rotation, ils puissent venir se positionner, respectivement de part et d'autre
de la fente 107 et ainsi, éviter que l'on puisse effectuer une traction sur la tige
d'ancrage 101 et la désolidariser du sol.
[0028] De plus, l'extrémité 108 de la tige d'ancrage 101 comporte un guidage sur plat 109
coopérant avec une rainure rectangulaire 110 du palier 103. Ce guidage sur plat 109
est défini sur une certaine longueur qui est généralement inférieure à celle dont
la tige d'ancrage peut se déplacer en translation pour venir coopérer avec la fente
107 réalisée dans la plaque d'ancrage. Cette longueur est définie de plus pour qu'une
partie cylindrique 111 surmontant ce guidage sur plat 109 puisse pivoter dans la rainure
rectangulaire 110 du palier 103.
[0029] Eventuellement le sommet de la tige d'ancrage 101 est terminé par un bouton de manipulation
112 pour pouvoir, plus facilement, commander d'une part la poussée de cette tige d'ancrage
101 de façon à venir faire coopérer les ergots 105 et 106 avec la fente 107 et d'autre
part lui faire subir une rotation d'au moins 90°. A cette tige d'ancrage 101 est associé
un excentrique 113 fixé sur cette tige. Sur cet excentrique est exercée, par l'intermédiaire
d'un ressort 114, une poussée dans ce mode de réalisation de façon que ce ressort
tende à toujours faire remonter la tige d'ancrage 101 pour l'éloigner de la fente
107.
[0030] Le dispositif comporte en plus, disposée préférentiellement sous la surface inférieure
200 de la paroi médiane 4, une barre de recopie 120 pouvant se déplacer en translation
par glissement, respectivement, par exemple dans deux paliers 121 et 122 constitués
par des étriers fixés sur la surface 200 de la paroi médiane 4. A cette barre de recopie
120, est associé un ressort de traction 123 dont une extrémité 124 est fixée à la
paroi médiane 4 et dont l'autre extrémité 125 est fixée par l'intermédiaire, par exemple,
d'une patte 126 à la barre de recopie 120. A l'extrémité 226 de cette barre de recopie
120, située la plus proche de la tige d'ancrage 101, est disposé un doigt de palpage
127 fixé solidairement à cette barre 120 et dont la surface latérale 227 est constamment
plaquée contre la tranche 228 de l'excentrique 113. Ce doigt a une longueur suffisante
pour qu'il soit toujours en contact avec la tranche 228 de cet excentrique 113 quelle
que soit la position de la tige d'ancrage enfoncée ou non. Ceci est de plus obtenu
par l'action du ressort 123 qui a pour fonction d'exercer une force de traction sur
la barre de recopie 120 de façon à maintenir constamment ce doigt 127 contre cette
tranche 228 de l'excentrique 113. A l'autre extrémité de la paroi médiane 4, sensiblement
à l'intersection du bras latéral 3 et de cette paroi médiane 4 sont situés le pied
11 de la potence 10
et les moyens de rotation 60 permettant au pied 11 de cette potence de pouvoir subir
des rotations autour d'un axe 130 qui est généralement perpendiculaire au plan de
l'embase, c'est-à-dire en fait au sol sur lequel doit se déplacer ce dispositif de
manutention de personnes.
[0031] A proximité du pied 11 de la potence 10 et sensiblement à l'extrémité 165 de la barre
de recopie 120 sont disposés des moyens 140 verrouillables-déverrouillables de la
rotation de ce pied. Ces moyens comportent essentiellement un taquet basculant 141
pouvant pivoter autour d'un axe 142, sensiblement horizontal qui est fixé à un étrier
143 soudé sous la face inférieure 200 de la paroi médiane 4. Ce taquet basculant comporte
donc essentiellement deux parties solidaires, situées sensiblement de part et d'autre
de cet axe de rotation 142, de forme sensiblement parallélépipèdique. Sur la partie
144 disposée du côté du moyen de rotation 60 du pied 11 de la potence 10 est située
une extrémité 145 d'un ressort 146 de traction dont l'autre extrémité 147 est fixée
sur la surface inférieure 200 de la paroi médiane 4. La longueur de cette partie 144
du taquet 141 est déterminée de façon qu'elle puisse venir coopérer dans des encoches
150 ou 151, comme il sera décrit ci-après, réalisées dans le fond du pied 11 de la
potence 10, ces encoches ayant une forme complémentaire de la surface extérieure de
la partie 144 du taquet 141.
[0032] Sur l'autre partie 148 opposée à la partie 144 du taquet 141 est ménagé un manche
149 terminé par une poignée de préhension 160. Ce manche 149 et/ou cette poignée 160
sont accessibles en traversant, dans ce mode de réalisation, la paroi médiane 4 pour
pouvoir être facilement manipulés, par des lumières 161 et 162 suffisamment larges
pour que ce manche 149 puisse subir une rotation, tel qu'illustré sur la figure par
la flèche 163.
[0033] De plus la partie 148 du taquet basculant a aussi une longueur déterminée de façon
que, comme illustré sur la figure, lorsque la tige d'ancrage est dans sa position
de repos ou haute, c'est-à-dire ne coopérant pas avec la plaque d'ancrage 100 et que
donc le doigt 127 est le plus éloigné de l'axe 164 de la tige d'ancrage, l'extrémité
165 de la barre de recopie 120 soit au dessus d'une portion de la partie 148 du taquet
basculant 141. Mais par contre, quand la tige d'ancrage 101 subit une rotation, par
exemple de 90° à l'ancrage, le doigt étant constamment plaqué contre la tranche 228
de l'excentrique 113, la barre de recopie subit une translation sous l'action du ressort
123 pour que l'extrémité 165 ne soit plus au dessus de la partie 148 du taquet basculant
141, et que celle-ci puisse basculer et venir, sensiblement dans une position telle
que sa face d'extrémité 170 soit en regard de la face 171 de l'extrémité 165 de la
barre de recopie 120.
[0034] Enfin dans un mode de réalisation avantageux, les encoches 150 et 151 ont une profondeur
déterminée différente. L'encoche 151 étant apte à coopèrer avec la partie 144 du taquet
basculant quand le siège est au dessus de l'embase 1, tandis que l'encoche 150 est
elle, apte à coopérer avec la partie 148, quand le siège est en dehors du polygone
de sustentation du dispositif de manutention de personnes.
[0035] Dans ce cas la profondeur de l'encoche 151 est suffisante pour que le taquet basculant
141, sous l'αction du ressort 146, dégage complètement les deux extrémités 170, 171,
respectivement de la partie du taquet 148 et 165 de la barre de recopie, de façon
que l'extrémité 165 vienne au dessus de l'extrémité 148 du taquet basculant comme
mentionné ci-dessus. Par contre, l'autre encoche 150 a une profondeur moindre et est
déterminée pour que, lorsque le pied a subi une rotation de 180° (bien entendu dans
ce mode de réalisation illustré c'est-à-dire que le malade par exemple est passé de
la position au dessus de l'embase 1 pour venir se positionner au dessus d'une baignoire,
l'encoche 150 puisse venir se situer en face de la partie 144 du taquet 141, et que
par une relativement faible rotation cette partie 144 vienne se loger dans l'encoche
150, mais que par contre, la face d'extrémité 170 de la partie 148 du taquet 141 reste
malgré tout au moins partiellement en regard de la face 171 de l'extrémité 165 de
la barre de recopie 120.
[0036] Ce fonctionnement sera décrit plus amplement en regard, notamment de la figure 4
A, B, C.
[0037] Le mode de réalisation illustré sur la figure 3 est particulièrement avantageux lorsque
la paroi médiane 4 est constituée par un profilé creux pour sa légèreté. Dans ce cas
alors, il sera adopté une disposition comme celle illustrée, c'est-à-di re que l'ensemble
du taquet basculant et de la barre de recopie 120 sera disposé sous la face inférieure
200 de cette paroi médiane 4, tandis que la plus grande partie de la tige d'ancrage
101, notamment l'excentrique 113, le ressort de pression 114 avec le doigt 127, sera
disposé à l'intérieur de cette paroi médiane 4.
[0038] Dans ce cas le doigt 127 solidaire de la barre 120 traverse la surface inférieure
200 de cette paroi médiane 4 par un trou oblong 180, suffisamment long pour pouvoir
permettre à ce doigt de se déplacer pour s'éloigner ou se rapprocher de la tige d'ancrage
101.
[0039] - ce fonctionnement est défini, plus particulièrement en regard de la figure 4 A,
B, et C représentant, très schématiquement, le mode de la réalisation selon la figure
3, mais dans trois états différents. De ce fait les références portées sur cette figure
4 désignent les mêmes éléments que ceux de la figure 3.
[0040] En revenant plus particulièrement à cette figure 4 A, celle-ci représente la position
de repos de l'ensemble du dispositif, c'est-à-dire, lorsque le pied 11 de la potence
10 est tourné de façon à ce que la personne manipulée sur le siège, soit située au
dessus de l'embase 1 et puisse être transportée d'un point à un autre. Dans ce cas,
la tige 101 est dans sa position haute et le doigt 127 est plaqué contre la tranche
de l'excentrique 113, et il est le plus loin possible de t'axe de rotation 64 de la
tige 101. Dans ces conditions, l'extrémité 165 de la barre de recopie 120 est au dessus
de la partie 148 du taquet 141. Le taquet 141 vient, par sa partie 144, coopérer dans
le fond de l'encoche 151 qui est la plus profonde. Partant de cette position origine
illustrée par la figure 4 A, on considère alors que la personne est amenée à un endroit
où elle doit être positionnée au dessus d'une baignoire, comme cela a été plus amplement
décrit précédemment,
[0041] Dans un premier cas, si l'on considère que l'aide chargée, plus particulièrement
de la personne, veuille faire pivoter la potence, elle ne le peut pas, sans que le
dispositif soit ancré dans le sol pour éviter tout basculement. En effet, sans action
particulière sur, par exemple lα tige d'ancrage 101, la potence 10, notamment par
son pied, est empêchée de pivoter puisque l'encoche 151 coopère avec la partie 144
du taquet 141 et que celui-ci ne peut pas pivoter autour d'un axe vertical. Dans ces
conditions, il est alors nécessaire que l'aide agisse sur la tige 101 pour amener
les ergots 105, et 106, en regard de la fente longitudinale 107, puis exerce une force
de pression en translation sur cette tige pour la faire coulisser guidée par son guidage
sur plat 109 jusqu'à ce que les ergots 105 et 106 soient venus se positionner dans
un plan inférieur à la plaque d'ancrage 100 de fixer sur le sol. Dans ces conditions
la partie cylindrique 11 est alors dans le palier 103, et, en conséquence, la tige
d'ancrage peut facilement pivoter par action sur le bouton 112. Celle-ci peut pivoter
par exemple de 90°, ce qui fait que l'épaisseur la plus grande de l'excentrique qui
repoussait le doigt 127, pivote et fait que ce doigt 127, se rapproche de l'axe de
rotation 164 de la tige d'ancrage 101. Le ressort de traction 123 maintient le doigt
127 constamment plaqué contre la paroi latérale de cet excentrique 113 et entraîne
en translation la barre de recopie 120, pour la rapprocher de l'axe 164 mentionné
ci-dessus. L'extrémité 165 de la barre de recopie 120 se dégage du dessus de la partie
148 du taquet 141. Cette première opération terminée, l'αide peut alors prendre le
manche 149 et lui faire subir une rotation telle que celle mentionnée et schématisée,
illustrée en 163 qui entraîne à son tour la rotation du taquet 141 autour de son axe
142. Cette rotation du taquet 141 libère la partie 144 de l'encoche 151. Cet effort
sur la poignée 149 s'effectue à l'encontre du ressort de traction 146. Tout en maintenant
poussé ce manche-poignée 149, comme illustré sur la figure 4B, l'aide peut donc alors
faire pivoter la potence 10 autour de son axe 130 pour amener, comme mentionné précédemment,
la personne au dessus de la baignoire. Ceci est possible car comme il apparaît sur
la figure 4B, la partie 144 du taquet 141 est située en dessous du plan de l'extrémité
la plus basse du pied 11 de la potence 10.
[0042] La personne peut être amenée à sa position au dessus de la baignoire par exemple,
puisque le dispositif de manutention est bien ancré au sol et ne risque donc pas de
subir de basculement intempestif ; l'aide chargée de cette opération peut relâcher
le manche-poignée 149, et celui-ci sous l'action du ressort 146 va subir une rotation
opposée à celle précédente pour que la partie 144 du taquet 141 vienne alors coopérer
avec l'encoche 150 qui est venue se mettre sensiblement dans le trajet de cette partie
144. Cependant, comme cette encoche 150 a une profondeur calculée et inférieure à
celle de l'encoche 151, le taquet 141 ne peut pas subir une rotation complète pour
revenir à sa position origine, dite de repos, comme celle qui est illustrée sur la
figure 4 A. Ainsi la face 170 de l'extrémité de la partie 148 du taquet 141 reste
sensiblement en regard de la face 171 de l'extrémité 165 de la barre de recopie 120
et empêche ainsi la barre de recopie 120 de revenir à sa position origine, comme illustrée
sur la figure 4 A.
[0043] La portion de ces éléments, comme décrit, ci-dessus, est parfaitement visible sur
la figure 4C.
[0044] Cet agencement est avantageux car, si par inadvertance, lorsque la personne est manipulée
au dessus de la baignoire, quelqu'un venait à désancrer le siège en pivotant par exemple
la tige d'encrage 101, cette rotation serait interdite puisque le doigt 127 coince
l'excentrique, ainsi la barre de recopie est empêchée de reculer par la partie 148
du taquet 141.
[0045] Pour pouvoir désancrer le siège du sol, il est nécessaire que l'αide agisse à nouveau
sur le manche-poignée 149 pour dégager la partie 144 de l'encoche 150, et ensuite
fasse pivoter la potence 10 d'une rotation inverse pour amener l'encoche 151, la plus
profonde, en regard de la partie 144 du taquet 141 pour que ce taquet 141 puisse subir
sa rotation complète pour le ramener à la position de repos comme illustré sur la
figure 4 A.
[0046] De cette façon le chemin de translation de la barre de recopie 120 est libéré, il
est alors possible de désancrer le dispositif puisque l'excentrique pourra subir sa
rotation en repoussant le doigt à l'encontre du ressort de traction 123, la barre
de recopie 120, n'étant pas gênée dans cette translation.
[0047] Il apparaît donc à la description et au fonctionnement du dispositif de manutention
de personnes que celui-ci permet d'ancrer très facilement ce siège sur le sol pour
pouvoir manipuler les personnes sur leur siège et les amener à des endroits désirés
en toute sécurité, et éviter ainsi des basculements intempestifs pouvant entraîner
des accidents.
1) Dispositif de manutention de personne comprenant :
- une embase (1) définie dans un premier plan (9),
- une potence (10) fixée sur ladite embase (1) ladite potence (10) étant constituée
d'un pied (11) et de moyens de support (12) ledit pied (11) et lesdits moyens de support
(12) étant situés sensiblement perpendiculaire au premier,
- un siège (16),
- des moyens pour fixer ledit siège sur lesdits moyens de support respectivement dans
au moins deux positions possibles sensiblement symétriques par rapport audit deuxième
plan (14) et sensiblement parallèle audit premier plan (9) ladite potence étant fixée
sur ladite embase de façon que cette dernière comporte au moins deux portions de surface
portante (30,31) situées de part et d'autre dudit deuxième plan (14) et que d' une
part la valeur de leur surface soit au moins égale à la valeur de la surface dudit
siège (16) d'un même côté dudit deuxième plan (14) et que d'autre part la projection
de la surface dudit siège se fasse et soit contenue dans ces deux dites portions (5,6)
de surface portante, caractérisé par le fait qu'il comporte une glissière (32) apte
à cocpérer avec lesdits moyens de support et au moins un dossier (33) apte à être
positionné sur ladite glissière (32).
2) Dispositif de manutention de personne selon la revendication 1, caractérisé par
le fait que ladite embase (1) est constituée par une pièce en forrie de H comprenant
deux montants latéraux (2,3) reliés par une paroi médiane (4).
3) Dispositif de minutention de personne selon la revendication 2, carctérisé par
le fait que ladite embase (1) comporte des moyens de roulement sur un sol (8).
4) Dispositif de manutention de personne selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé
par le fait qu'il comporte des moyens d'accrochage au sol (61).
5) Dispositif de manutention de personne selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé par le fait que lesdits moyens de support sont associés audit pied par
des moyens de vérins.
6) Dispositif de manutention de personne selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé par le fait que lesdits moyens de support sont conformés en forme de col
de cygne (63).
7) Dispositif de manutention de personne selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé par le fait que lesdits moyens pour fixer le siège sur lesdits moyens
de support, respectivement dans au moins deux positions sensiblement symétriques,
comportent des moyens de rotation (19,20) autour d'un axe (13) des moyens de blocage
(21,22) en butée, respectivement dans les deux dites positions.
8) Dispositif de manutention de personne selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé
par le fait que lesdits moyens pour fixer ledit siège sur lesdits moyens de support,
respectivement dans au moins deux positions, sont constitués par une glissière coopérant
avec des rainures permettant une translation.
9) Dispositif de manutenticn de personne selon l'une des revendication précédentes,
caractérisé par le fait que ladite potence (10) est ficée sur ladite embase (1) par
des moyens de rotation (60) pour permettre de faire pivoter ladite potence par rapport
à ladite embase (1).
10) Dispositif de manutention de personnes selon les revendications 4 et 9, caractérisé
par le fait qu'il comporte des moyens verrouillables - déverrouillables (140) de la
rotation de ladite potence (10) en fonction de l'état desdits moyens d'accrochage
au sol.
11) Dispositif selon la revendication 10, caractérisé par le fait que lesdits moyens
d'accrochage (101) comportent au moins une tige d'ancrage dans le sol apte à prendre
deux positions angulaires différentes correspondant respectivement à une position
ancrée et à une position non ancrée.
12) Dispositif selon la revendication 11, caractérisé par le fait qu'il comporte au
moins une barre de recopie (120) de la position angulaire de ladite tige d'ancrage
(101), des moyens de coopération (227,113) de ladite barre avec ladite tige d'ancrage
(101), pour déplacer ladite barre (120) entre deux positions correspondant aux deux
dites positions angulaires de ladite tige (101), ladite première position de ladite
barre correspondant à la position ancrée de ladite tige (101), et ladite deuxième
position de ladite barre correspondant à la position non ancrée de ladite tige (101).
13) Dispositif selon la revendication 12, caractérisé par le fait que lesdits moyens
de coopération de ladite barre (120) avec ladite tige (101) sont constitués par un
excentrique (113) solidaire de ladite tige (101), d'un doigt (127) de pression solidaire
de ladite barre et des moyens élastiques (123) pour maintenir de façon constante ledit
doigt (127) contre ledit excentrique (113).
14) Dispositif selon l'une des revendications 10 à 13, caractérisé par le fait que
les moyens verrouillables-déverrouillables de la rotation de ladite potence comporte
un taquet (141) apte à prendre au moins deux, première et seconde, positions, et des
moyens de commande (146,149,160) de la position dudit taquet, ledit taquet comportant
au moins deux parties (144,148) une première partie (144) étant apte à coopérer dans
une première position avec au moins une première encoche (151) réalisée dans ladite
potence (10).
15) Dispositif selon la revendication 14, caractérisé par le fait que ledit taquet
(141) est disposé sur ladite embase pour qu'au moins ladite deuxième partie (148)
dudit taquet coopère avec une extrémité (165) de ladite barre (120) de recopie de
façon que, lorsque ladite première partie (144) dudit taquet est dans ladite encoche
(151), cette dite encoche ayant une profondeur déterminée, ladite deuxième partie
(148) soit située en dehors du chemin de déplacement de ladite extrémité (165) de
ladite barre (120) et pour que cette dite barre (120) puisse se positionner dans sa
dite seconde position, mais que par contre quand ladite première partie (144) dudit
taquet (141) est située hors de ladite encoche (151) pour la deuxième position dudit
taquet (141), ladite deuxième partie (148) du taquet soit située dans le chemin de
déplacement de ladite barre de recopie (120) et empêche cette dite barre (120) de
pouvoir se déplacer en la maintenant ainsi sensiblement dans sa dite première position.
16) Dispositif selon la revendication 15, caractérisé par le fait que ladite potence
(10) comporte une deuxième encoche (150) dont la profondeur est déterminée pour que
lorsque la première partie (144) dudit taquet (141) soit située en coopération dans
cette dite seconde encoche (150), ladite deuxième partie (148) dudit taquet soit aussi
apte à être dans le chemin de déplacement de ladite barre (120) de recopie et l'empêche
ainsi de pouvoir se déplacer en la maintenant sensiblement dans sa dite première position.
17) Dispositif selon l'une des revendications 12 à 16, caractérisé par le fait qu'il
compcrte des moyens élastiques (114) aptes à exercer une force da pression sur ladite
tige d'ancrage (101) pour tendre à la ramener constamment dans sa position non ancrée.
18) Dispositif selon l'une des revendications 12 à 17, caractérisé par le fait que
ladite tige d'ancrage (101) coopère respectivement avec deux paliers de glissement
(102,103) réalisés dans ladite embase (1).
19) Dispositif selon la revendication 18, caractérisé par le fait qu'au moins un des
deux dits paliers est constitué par une rainure rectangulaire (110), ladite tige comportant
au moins un guidage sur plat (109) apte à coopérer avec cette dite rainure, et une
partie cylindrique (111) suivant ledit guidage sur plat, cette dite partie cylindrique
(111) étant apte à venir se positionner dans ladite rainure lorsque ladite tige est
dans sa position d'ancrage.