[0001] La présente invention concerne les organes de commutation électrique.
[0002] La présente invention concerne notamment, mais non exclusivement, les commutateurs
électriques utilisés dans le domaine de l'industrie automobile.
[0003] Plus précisément, la présente invention propose des perfectionnements aux commutateurs
du type munis de bobines électriques d'automaintien, aptes à assurer un blocage de
ces commutateurs en position active, et à verrouiller l'état des contacts électriques
internes au commutateur.
[0004] De tels commutateurs équipés de bobines d'auto- maintien sont par exemple décrits
et représentés dans les demandes de brevet allemandes publiées sous les numéros 1
630 756 et 2 849 686.
[0005] L'un des avantages de ces commutateurs munis de bobines d'automaintien est de permettre
un déverrouillage à distance des commutateurs, par simple ouverture du circuit d'alimentation
des bobines.
[0006] Un premier but de la présente invention est de proposer un commutateur perfectionné
du type muni de bobines d'automaintien, dont les liaisons des contacts électriques
internes puissent être modifiées soit par application d'une force d'actionnement,
appliquée par exemple par un opérateur, soit par commande à distance, sans que, dans
un tel cas, l'aspect extérieur du commutateur ne soit modifié.
[0007] Un tel commutateur permet notamment d'améliorer l'aspect esthétique d'une installation,
en ce sens que l'aspect extérieur de celle-ci intégrant au moins un commutateur conforme
à la présente invention, est modifié uniquement lorsque l'opérateur souhaite et décide
d'agir sur le commutateur, pour modifier l'état interne de celui-ci, alors que si
les conditions de fonctionnement l'imposent, l'état interne du commutateur est modifié
automatiquement sans changer l'aspect extérieur de celui-ci.
[0008] Une telle caractéristique permet par exemple d'améliorer la sécurité lorsque les
commutateurs sont installés dans des véhicules automobiles, puisque bien que le commutateur
s'adapte automatiquement aux conditions de fonctionnement, cette adaptation ne détourne
pas l'attention du conducteur et donc ne perturbe pas la conduite.
[0009] Un autre but de la présente invention est de proposer un commutateur, à déclenchement
brusque de permutation,capable d'admettre des courants élevés, qui puisse être déverrouillé
soit manuellement, soit à distance.
[0010] Un autre but de la présente invention est de proposer un commutateur quasi-universel,
susceptible de nombreuses applications.
[0011] Enfin, la présente invention propose un commutateur à la fois robuste, fiable et
économique.
[0012] Pour ce faire, le commutateur électrique conforme à la présente invention comprend
:
- un boîtier qui loge
- un organe de commande déplaçable entre une position de repos et une position active
sous l'effet d'une force d'actionnement,
- des contacts électriques principaux dont la liaison est susceptible d'être modifiée
d'un premier état, dans un second état, lors du déplacement de l'organe de commande,
de la position de repos, vers la position active et,
- une bobine électrique associée à des contacts électriques auxiliaires, apte à être
alimentée lorsque l'organe de commande est déplacé en position active, et à immobiliser
alors les contacts électriques principaux dans le second état,
ainsi que en outre :
- des premiers moyens de rappel aptes à assurer un rappel de l'organe de commande,
de la position active, en position de repos, lorsque la force d'actionnement cesse
d'être exercée sur cet organe, sans interrompre l'alimentation de la bobine, ni modifier
l'état des contacts électriques principaux,
- des seconds moyens de rappel aptes à entraîner le retour des contacts électriques
principaux dans le premier état lorsque la bobine cesse d'être alimentée, et par ailleurs,
l'organe de commande étant adapté pour autoriser l'ouverture du circuit d'alimentation
de la bobine lorsque après avoir été déplacé en position active pour porter les contacts
électriques principaux dans le second état, cet organe est revenu en position de repos
sous l'effet des premiers moyens de rappel, et qu'une nouvelle force d'actionnement
est exercée sur l'organe de commande.
[0013] Selon une caractéristique avantageuse de la présente invention le commutateur électrique
comprend des moyens formant butée, déplaçables d'une première position vers une seconde
position lorsque l'organe de commande après avoir été déplacé d'une position de repos
en position active, est revenu en position de repos,de telle sorte que,dans la première
position, les moyens formant butée limitent le déplacement de l'organe de commande
à une course donnée correspondant à la position active,pour induire d'une part le
passage des contacts électriques principaux du premier état dans le second, d'autre
part la fermeture du circuit d'alimentation de la bobine, tout en autorisant une course
de déplacement de l'organe de commande, plus importante, lorsque les moyens formant
butée sont en seconde position afin d'autoriser une intervention de l'organe de commande
sur le circuit d'alimentation de la bobine.
[0014] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la
lecture de la description détaillée qui va suivre et en regard des dessins annexés
donnés à titre d'exemple non limitatif, qui doivent être considérés comme intégrés
à la description par la référence qui leur est faite ici, et sur lesquels :
- la figure 1 représente une vue latérale, boîtier arraché, d'un commutateur conforme
à la présente invention, en position de repos,,
- les figures 2 à 5 représentent une vue latérale du même commutateur à différentes
étapes d'un cycle de fonctionnement, la figure 2 étant d'ailleurs identique à la figure
1, mais à échelle réduite,
- la figure 6 représente une vue éclatée des différents éléments du commutateur conforme
à la présente invention. Sur la figure 6 les flèches symbolisent les points de contact
existants lorsque la système est assemblé.
[0015] D'une façon générale, comme cela est représenté sur la figure 1, le commutateur comprend
un boîtier 10 qui porte un organe de commande 20 et qui loge des contacts électriques
principaux 30, une bobine électrique 50 d'automaintien, ainsi que des premiers moyens
de rappel 40 pour l'organe de commande et des seconds moyens de rappel 70 pour les
contacts électriques principaux 30 précités.
[0016] Plus précisément, le boîtier 10 électriquement isolant se compose d'un fond 11 et
d'une paroi latérale 12 définissant un logement ouvert.
[0017] L'organe de commande 20 constitué de préférence d'une touche sur laquelle un opérateur
est susceptible d'intervenir manuellement, est monté à pivotement en 22 au niveau
du contour d'ouverture du boîtier 10. Plus précisément, l'axe de pivotement 22 (adjacent
à la paroi 12) de la touche 20, s'étend sensiblement parallèlement au fond 11. Cet
axe 22 est défini, conme représenté figure 6,par deux tourillons 23 solidaires de
la touche 20.
[0018] En position de repos (comme représenté figures 1, 2 et 4), la touche 20 s'étend sensiblement
parallèlement au fond 11. Toutefois, la touche 20 est susceptible de pivoter, en rapprochement
du fond 11, lorsqu'une force d'actionnement est exercée sur la touche 20, à distance
de l'axe de pivotement 22, sensiblement perpendiculairement au fond 11, comme cela
est représenté sur les figures 3 et 5 par la flèche référencée FA.
[0019] Les premiers moyens de rappel 40 précités aptes à assurer un rappel de l'organe de
commande 20 en posi- tbn de repos, comme représenté sur les figures 1, 2 et 4, lorsque
la force d'actionnement FA cesse d'être exercée sur cet organe, comprennent un ressort
spirale ou analogue, dont une première extrémité 41, vient en appui contre la surface
interne des parois latérales 12 du boîtier 10, et la seconde extrémité 42 vient en
appui contre la surface inférieure (dirigée vers l'intérieur du boîtier 10) de l'organe
de commande 20.
[0020] Selon le mode de réalisation représenté sur la figure 6, le corps du ressort 40 est
logé dans l'organe 20 entre les deux tourillons 23 précités.
[0021] D'autre part, sensiblement à mi-longueur du contour d'ouverture du boîtier, l'organe
d'actionnement 20 comporte des joues 24 présentant une surface inférieure 25, dirigée
vers l'intérieur du boîtier, de forme concave.
[0022] Enfin, l'organe de commande 20 est muni à l'opposé des tourillons 23, d'un prolongement
26 sensiblement perpendiculaire à ceux-ci, qui se termine par un bec 27 formant saillie
en direction de l'intérieur du boîtier 10.
[0023] Le rôle des joues 24 et du bec 27 sera explicité par la suite.
[0024] De préférence, on prévoit également sur les parois latérales 28 de l'organe de commande
20 des protubérances 29 aptes à limiter le déplacement de l'organe de commande sous
l'effet d'une force d'actionnement FA, en venant en appui contre une butée solidaire
du boîtier ou analogue, ceci afin d'éviter de détériorer les éléments internes au
boîtier 10 (figure 6).
[0025] Selon le mode de réalisation représenté sur les figures, 3 contacts principaux sont
supportés par le fond 11.
[0026] Plus précisément, les contacts principaux 31, 33 et 35, traversent le fond, sensiblement
perpendiculairement à celui-ci.
[0027] La portion des contacts électriques principaux 31, 33 et 35, émergeant à l'extérieur
du boîtier 10 est adaptée pour relier ces contacts à une installation annexe non représentée,
de façon classique en soi.
[0028] Deux des contacts principaux, 33 et 35, se prolongent, à l'intérieur du boîtier 10,
par des ailes respectives 34 et 36 sensiblement parallèles au fond du boîtier, et
distantes l'une de l'autre.
[0029] Le troisième contact électrique 31, éloigné des deux précédents, présente à l'intérieur
du boîtier, une incurvation 32 de concavité dirigée à l'opposé des contacts électriques
33 et 35 précités.
[0030] Le fond 11 du boîtier 10 supporte en outre deux contacts électriques auxiliaires
37 et 38, généralement perpendiculaires au fond 11.
[0031] L'un de ces contacts électriques, 37, est relié à une pièce 100 ferromagnétique,
et électriquement conductrice, supportée par le boîtier 10, sensiblement parallèlement
au fond 11, à distance de celui-ci.
[0032] L'autre contact électrique auxiliaire 38 se prolonge au-delà de la pièce 100 précitée,
et se termine par une lamelle 39 s'étendant sensiblement parallèlement au fond 11,
en regard du bec 27 prévu sur l'organe de commande 20.
[0033] On reconnaît également sur les figures une plaque 80 porte-contact, portée à pivotement
dans le boîtier de part et d'autre d'un plan parallèle au fond 11, et munie à une
extrémité, sur chacune de ses faces, de plots de contact 81 et 82, destinés à venir
alternativement en appui contre l'aile 34 (figures 1 et 2) et l'aile 36 (figures 3,
4 et 5), avec déclenchement brusque, lorsque l'organe de commande est déplacé d'une
position de repos représentée sur les figures 1 et 2 dans une position active représentée
figure 3 sous l'effet d'une force d'actionnement FA. Les plots 81 et 82 sont adaptés
pour autoriser le passage d'intensités élevées.
[0034] Plus précisément, la plaque porte-contact 80 est ajourée centralement en 83, et est
engagée sur l'incurvation 32 du contact 31, formant organe d'appui, de telle sorte
que le contact entre la plaque 80 et l'organe d'appui ainsi formé, autorise un pivotement
de cette plaque de part et d'autre du plan précité.
[0035] Le noyau 51 portant la bobine 50 précitée est porté à pivotement entre la pièce 100
et l'organe de commande 20, autour d'un axe 52 parallèle à l'axe 22 de pivotement
de l'organe de commande 20.
[0036] Plus précisément, l'axe de pivotement 52 est défini par des tourillons 54 (représentés
sur la figure 6) solidaires d'un corps 53 fixé sur le noyau 51.
[0037] Ainsi, le noyau 51 de la bobine est susceptible d'être déplacé en appui contre la
pièce ferromagnétique 100 dont la structure sera décrite plus en détail par la suite,
afin de fermer le circuit magnétique autour du noyau.
[0038] Une première extrémité de la bobine 50 est reliée grâce à des moyens non représentés,
au premier contact électrique auxiliaire 37 précité. La seconde extrémité de la bobine
50 est reliée par une liaison filaire 54 avec une pièce 55 électriquement conductrice,
solidaire de l'extrémité 61 du noyau 51 opposée à l'axe d'articulation 52, et sensiblement
perpendiculaire à l'axe du noyau 51, cette pièce 55 se terminant à son extrémité supérieure
par un prolongement 56 sensiblement parallèle à l'axe du noyau 51, dirigé à l'opposé
de l'articulation 52.
[0039] Lorsque le noyau 51 de la bobine est pivoté en appui contre la pièce ferromagnétique
100 (comme cela est représenté sur les figures 3, 4 et 5) le prolongement 56 précité
vient en contact contre la lamelle élastique 39 du contact 38, afin de fermer le circuit
d'alimentation de la bobine et immobiliser celle-ci dans la position pivotée.
[0040] Le commutateur comprend également un étrier 150 formant levier. Cet étrier 150 se
compose de deux branches 154 et 155,perpendiculaires au fond 11 et encadrant la bobine
50, qui se réunissent à leur partie supérieure par une branche 152 portant un ergot
153, et à leur partie inférieure par des sections incurvées présentant un prolongement
commun 156 muni de tourillons 151.
[0041] Les branches 154 et 155 présentent, à l'opposé de l'axe 52 d'articulation du noyau
51, des structures 157 et 158 respectives, en forme de coin, dont la partie en pointe
vient en appui contre des cavités de section droite en V prévues dans une pièce 200
(qui sera décrite plus en détail par la suite) formant butée, elle-même portée par
l'extrémité 61 du noyau 51 opposée à l'articulation 52. Grâce aux coins 157 et 158,
l'étrier 150 est porté libre d'un léger pivotement sur l'extrémité 61 du noyau 51.
[0042] De plus, une chape 170 formant biellette, sensiblement parallèle au noyau 51 de la
bobine, engagée dans l'évidement central 83 de la plaque de contact 80, est en appui
par une première extrémité 171 contre une partie de cet évidement opposée à la zone
de contact existant entre la plaque 80 et l'incurvation 32 du contact 31. D'autre
part, la chape 170 est articulée par sa seconde extrémité sur les tourillons 151 (figure
6) de l'étrier 150.
[0043] Un ressort de compression 70 formant les seconds moyens de rappel précités, est disposé
en appui contre une saillie 57 solidaire du corps 53 précité, s'étendant sensiblement
perpendiculairement au noyau 51 de la bobine, au voisinage de l'articulation 52 de
celui-ci, vers l'organe de commande 20.
[0044] L'autre extrémité du ressort 70 vient en appui contre la branche 152 de l'étrier
150, opposé aux tourillons 151.
[0045] Le ressort 70 est immobilisé dans cette position, grâce aux ergots 58 et 153, prévus
respectivement sur la saillie 57 et l'étrier 150, et engagés dans le ressort spirale
70.
[0046] On comprend à l'examen des figures que le ressort 70 agit sur l'étrier 150, à l'opposé
du point d'articulation de la chape 170 sur celui-ci, par rapport au point de pivotement
de l'étrier 150, et sollicite la mise en contact de la chape formant biellette 170
et de la plaque porte-contact 80 d'une part et de la plaque porte-contact 80 et de
l'incurvation 32 formant organe d'appui d'autre part, afin de maintenir cette plaque
en position.
[0047] En outre, les positions des articulations du noyau 51 d'une part, de la plaque porte-contact
80 d'autre part, ainsi que la longueur de la saillie 57, du ressort 70, de l'étrier
150 et de la chape 170 sont adaptées de telle sorte que l'axe d'articulation 151 de
la chape 170 formant biellette sur l'étrier 150 formant levier passe de part et d'autre
du plan de la plaque porte-contact 80 lors du pivotement du noyau 51 de la bobine.
[0048] Ainsi, le pivotement du noyau 51 induit, en fonction de la position de cet axe d'articulation
151, des forces de sollicitation en pivotement de la plaque porte-contact 80, respectivement
opposées, aptes à induire le déplacement de cette plaque d'un premier état représenté
sur la figure 1 (en appui contre l'aile 34) dans un second état représenté sur les
figures 3, 4 et 5 (en appui contre l'aile 36).
[0049] Le basculement brusque de la plaquette porte-contact 80 d'un état à l'autre, est
induit dès que l'axe 151 d'articulation de la chape 170 sur l'étrier 150 franchit
le plan médian de la plaque porte-contact 80.
[0050] On notera d'autre part que dans tous les cas, la ligne reliant l'axe 151 d'articulation
de la chape au point d'appui de celle-ci sur l'organe porte-contact 80 passe en dessous
de l'axe d'articulation 52 du noyau 51.
[0051] On obtient ainsi, grâce au ressort de compression 70, un rappel automatique du noyau
51 en éloignement de la pièce ferromagnétique 100 d'une part, et de la plaque porte-contact
80 contre l'aile 34 d'autre part, lorsque la bobine cesse d'être alimentée, comme
cela est représenté sur les figures 1 et 2.
[0052] La pièce 200 précitée, en forme de cavalier, est munie sur chacune de ses branches
205, 206, de protubérances 201, 202 engagées dans des cavités 59 correspondantes de
la pièce 55, ouvertes en direction de l'axe 52, de telle sorte que la pièce 200 formant
butée puisse pivoter légèrement par rapport au noyau 51.
[0053] La pièce 200 formant butée est munie en outre à l'opposé des branches 205, 206, d'un
doigt 203 s'étendant en direction de l'organe de commande 20, et qui se termine par
une tête élargie 204.
[0054] La pièce 200 formant butée est maintenue, au repos, dans la position représentée
sur la figure 1 (doigt 203 perpendiculaire au noyau 51), grâce à la sollicitation
exercée par le ressort 70, par l'intermédiaire de l'étrier 150.
[0055] Dans la position de repos représentée sur la figure 1, dans laquelle le noyau 51
de la bobine est éloignée de la pièce ferromagnétique 100, le doigt 203 occupe une
première position dans laquelle il est disposé en regard de la surface concave 25
des joues 24 prévues sur l'organe de commande 20.
[0056] Ainsi, lorsque une force d'actionnement FA déplace l'organe de commande 20 en position
active, comme représentée figure 3, la surface concave 25 des joues 24 venant en appui
contre le doigt 203 repousse le noyau 51, par pivotement, en appui contre la pièce
ferromagnétique 100.
[0057] Au cours de ce déplacement, la pièce formant butée 200 bascule par rapport à l'axe
du noyau 51, puis reprend sa position sensiblement perpendiculaire à l'axe du noyau
51 sollicitée par le ressort 70, dès que le doigt 203 échappe à la surface concave
25, lors du retour de l'organe de commande 20 en position de repos, comme représenté
figure 4, sous l'effet des premiers moyens de rappel 40 précitées.
[0058] Les moyens formant butée 200 occupent alors une seconde position dans laquelle le
doigt 203 n'est plus en regard de la surface concave 25 des joues 24.
[0059] De ce fait, lorsque l'organe de commande a été déplacé une première fois en position
active, puis est revenu en position de repos, lorsqu'une nouvelle force d'actionnement
est exercée sur l'organe de commande 20, le doigt 203 échappant à la surface concave
25, on autorise un déplacement plus ample de l'organe de commande 20 de telle sorte
que le bec 27 prévu sur celui-ci puisse atteindre la lamelle élastique 39 et écarter
celle-ci de l'aile 56 afin d'ouvrir le circuit d'alimentation de la bobine 50.
[0060] Il est à noter que lorsque le doigt 203 occupe à l'origine la première position,
comme représenté figure 2, celui-ci limite le déplacement de l'organe de commande
20 quand celui-ci est porté en position active, et le bec 27 ne peut atteindre la
lamelle 39, de telle sorte que le circuit d'alimentation de la bobine 50 soit correctement
fermé par mise en contact de l'aile 56 et de cette lamelle 39.
[0061] On va maintenant décrire la structure du noyau 51 et de la pièce ferromagnétique
100 représentées sur les figures.
[0062] Sur celles-ci, et en particulier sur la figure 6, on aperçoit un noyau 51 convexe
généralement cylindrique dont l'axe est référencé A-A. Ce noyau 51 traverse la bobine
50, et dépasse aux deux extrémités de celle-ci, en 60 et 61 d'une longueur de préférence
égale.
[0063] On a décrit préalablement les moyens de connexion électrique de la bobine.
[0064] D'autre part, conformément à la présente invention, il est prévu une pièce ferromagnétique
100 présentant une palette 101 de préférence plane, réalisée en un matériau ferromagnétique,
et contre lequel le noyau 51 vient en appui, lors du déplacement de l'organe de commande
20 en position active (comme représenté figure 3).
[0065] Selon le mode de réalisation représenté, cette palette 101 présente la forme générale
d'un 0 composée de deux ailes 102, 103, parallèles entre elles et généralement perpendiculaires
à l'axe A-A du noyau 51. Ces ailes 102, 103 sont d'autre part réunies entre elles
par deux âmes 104 et 105, perpendiculaires à celles-ci, c'est-à-dire généralement
parallèles à l'axe A-A précité.
[0066] Les dimensions de la palette 101, et en particulier la distance séparant les ailes
102 et 103, sont adaptées pour que cette palette 101 puisse encadrer la bobine 50.
Dans cette position, au collage, la surface généralement convexe du noyau 51 repose
au niveau d'une génératrice sur la palette 101, et plus précisément sur les ailes
102 et 103 précitées.
[0067] En outre, selon le mode de réalisation représenté sur les figures, les deux âmes
104 et 105 s'étendant à l'opposé du fond 11 par rapport à la palette 101, délimitent
au niveau d'évidements référencés 106, 107 et 108 sur la figure 6, les axes d'articulation
pour les tourillons 23 d'une part et 54 d'autre part.
[0068] Le cas échéant, on peut prévoir d'assurer un déplacement de l'organe de commande
20 par translation, et non point par pivotement, et dans un tel cas d'adapter la palette
101 et le noyau 51, de telle sorte que ces éléments soient déplacés relativement par
translation, sensiblement perpendiculairement à l'axe A-A du noyau 51. Il est à noter
que l'alimentation électrique de la bobine 50 n'est réalisée- qu'après mise en contact
du noyau 51 et de la palette 101, c'est-à-dire lorsque l'entrefer est quasi nul. Dans
cette position, la bobine 50 n'a pour but que de vaincre la force de sollicitation
exercée par le ressort 70, le circuit magnétique étant fermé grâce à la coopération
noyau 51, palette 101 avec un entrefer nul, la force électromagnétique nécessaire
est faible, et de ce fait la position d'appui est maintenue tant que la bobine 50
est alimentée.
[0069] Une telle disposition du circuit magnétique est très compacte et présente un excellent
rendement. D'autre part le système conforme à la présente invention permet un auto-positionnement
précis du noyau 51 sur la palette 101, au collage, et donc une régularité de l'effort
de maintien. En outre, un guidage précis du noyau 51 n'est pas nécessaire. En effet,
en fin de course, la bobine 50 peut être directement guidée par la palette 101, si
cette bobine est correctement protégée.
[0070] La simplicité de fabrication est également à noter. En particulier, le circuit magnétique
peut être réduit à sa plus simple expression, la fermeture du circuit magnétique étant
géométriquement garantie par le contact plan de la palette 101 sur le cylindre du
noyau 51. De façon avantageuse, l'ensemble peut utiliser un noyau 51 brut d'étirage
et une palette 101 brute de laminage.
[0071] D'autre part, de façon tout à fait avantageuse, le noyau cylindrique 51 permet un
bobinage direct sans intercalaire.
[0072] Enfin, l'implantation de l'ensemble noyau 51_/ bobine 50 et palette 101 est extrêmement
simple. L'orientation de l'aimant noyau 51 bobine 50 est uniquement conditionnée par
les connexions électriques. De ce fait, le noyau 51 peut être immobilisé en translation
par ses extrémités. En l'espèce, le noyau 51 est enchassé dans le corps 53 précité.
[0073] Le fonctionnement du commutateur est le suivant.
[0074] Au repos, le ressort 40 sollicite l'organe de commande 20 dans la position représentée
sur la figure 2.
[0075] De même, le ressort 70 sollicite l'éloignement du noyau 51 et de la pièce 100, ainsi
que la mise en contact du plot 82 et de l'aile 34.
[0076] La bobine n'est pas alimentée et la butée 200 est disposée en regard de la surface
concave 25.
[0077] Lorsqu'une force d'actionnement FA est exercée sur l'organe de commande 20, afin
de porter celui-ci en position active, comme représentée figure 3, l'extrémité supérieure
du doigt 203 maintenue dans la surface concave 25, entraîne le basculement du noyau
51 contre la pièce ferromagnétique 100. Lorsqu'un tel contact est opéré, les moyens
formant butée 200 interdisent un déplacement supplémentaire de l'organe de commande
20.
[0078] Le circuit d'alimentation de la bobine 50 est alors fermé par mise en contact de
l'aile 56 et de la lamelle souple 39.
[0079] D'autre part, dès que l'axe 151 d'articulation de la chape formant biellette 170
sur l'étrier formant levier 150, passe en dessous du plan moyen de la plaque porte-contact
80, la composante de force latérale exercée sur cette plaque s'inverse, et la plaque
bascule brusquement, portant en contact le plot 81 et l'aile 36. Les contacts électriques
principaux sont alors passés du premier état (figure 2) au second état (figure 3).
[0080] Lorsque la force d'actionnement FA cesse, le ressort 40 ramène l'organe de commande
20 en position de repos, comme représenté figure 4. Toutefois, la bobine 50 étant
alimentée le noyau 51 reste en appui contre la pièce ferromagnétique 100, et l'état
des contacts électriques principaux n'est pas modifié.
[0081] Toutefois, le ressort 70 par l'intermédiaire du levier 150 ramène les moyens formant
butée 200 dans la position relative par rapport au noyau 51 que ceux-ci occupaient
sur la figure 2.
[0082] De ce fait, le doigt 203 n'est plus disposé en regard de la surface concave 25.
[0083] Comme cela est représenté sur la figure 5, une force d'actionnement FA appliquée
ultérieurement sur l'organe de commande 20, autorise de ce fait un déplacement plus
ample de celui-ci, de telle sorte que le bec 27 de l'organe de commande 20 atteigne
la lamelle souple 39, et en déformant celle-ci, pour l'écarter de l'aile 56, ouvre
le circuit électrique de la bobine.
[0084] Le commutateur revient alors dans la position d'origine représentée sur la figure
2 sous l'effet du ressort 70. Au cours de cette opération, la plaque porte-contact
80 bascule à nouveau dès que l'axe d'articulation 151 franchit son plan moyen.
[0085] D'autre part, le commutateur étant dans l'état représenté sur la figure 4, on peut
provoquer son retour à l'état de repos, tel que représenté sur la figure 2, en procédant
à distance, à l'ouverture du circuit d'alimentation de la bobine. Dans un tel cas,
l'aspect extérieur du commutateur n'est pas modifié puisque l'organe de commande 20
n'est pas déplacé.
[0086] Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui
vient d'être décrit, mais s'étend à toute variante conforme à son esprit, de nombreux
éléments internes au commutateur étant susceptibles d'être remplacés par des moyens
parfaitement équivalents.
[0087] On notera qu'une pluralité de commutateurs conformes à la présente invention peuvent
être associés en reliant en commun l'une des bornes respectives de leur bobine 50
d'automaintien à un pôle de l'alimentation, de telle sorte qu'en agissant au niveau
de la liaison électrique prévue entre le point commun à ces bornes et le pôle on puisse
commander simultanément,en une seule opération, l'ouverture des circuits d'alimentation
de toutes les bobines et la mise au repos de tous les commutateurs, sans modifier
l'aspect extérieur de ceux-ci.
[0088] D'autre part, on notera que le commutateur conforme à la présente invention peut
avantageusement être associé au capteur interrupteur décrit et représenté dans la
demande de brevet déposée en France sous le numéro 82 10 652, en date du 18 Juin 1982,
au nom de la demanderesse, pour la commande des indicateurs de changement de direction.
[0089] De plus, le terme boîtier ne doit pas être considéré comme limitatif, ce terme englobant
tous types de supports aptes à porter les éléments fonctionnels du commutateur.
[0090] Enfin, on peut envisager de maintenir la bobine 50 fixe et de déplacer la pièce ferromagnétique
100 lors du déplacement de l'organe 20.
1. Commutateur électrique du type comprenant :
- un boîtier (10) qui loge
- un organe de commande (20) déplaçable entre une position de repos (figure 2) et
une position active (figure 3) sous l'effet d'une force d'actionnement (FA)
- des contacts électriques principaux (31-36) dont la liaison est susceptible d'être
modifiée d'un premier état (figure 2), dans un second état (figure 3), lors du déplacement
de l'organe de commande, de la position de repos, vers la position active et,
- une bobine électrique (50) associée à des contacts électriques auxiliaires (37-39),
apte à être alimentée, lorsque l'organe de commande est déplacée en position active,
et à immobiliser alors les contacts électriques principaux dans le second état,
caractérisé par le fait qu'il comprend en outre
- des premiers moyens de rappel (40-42) aptes à assurer un rappel de l'organe de commande
(20), de la position active, en position de repos, lorsque la force d'actionnement
(FA) cesse d'être exercée sur cet organe, sans interrompre l'alimentation de la bobine
(50), ni modifier l'état des contacts électriques principaux (31-36),
- des seconds moyens de rappel (70) aptes à entraîner le retour des contacts électriques
principaux (31-36) dans le premier état (figure 2) lorsque la bobine (50) cesse d'être
alimentée,
et par le fait que l'organe de commande (20) est adapté pour autoriser l'ouverture
du circuit d'alimentation de la bobine (50) lorsque après avoir été déplacé en position
active pour porter les contacts électriques principaux (31-36) dans le second état
(figure 3), cet organe est revenu en position de repos sous l'effet des premiers moyens
de rappel ( 40), et qu'une nouvelle force d'actionnement (FA) est exercée sur l'organe
de commande (20).
2. Commutateur électrique selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il
comprend des moyens formant butée (200), déplaçables d'une première position (figure
2) vers une seconde position (figure 4) lorsque l'organe de commande (20) après avoir
été déplacé d'une position de repos (figure 2) en position active (figure 3), est
revenu en position de repos (figure 4) de telle sorte que dans la première position,
les moyens formant butée (200) limitent le déplacement de l'organe de commande (20)
à une course donnée correspondant à la position active,pour induire d'une part le
passage des contacts électriques principaux (31-36) du premier état dans le second,
d'autre part la fermeture du circuit d'alimentation de la bobine (50), tout en autorisant
une course de déplacement de l'organe de commande (20), plus importante, lorsque les
moyens formant butée (20) sont en seconde position (figure 4) afin d'autoriser une
intervention de l'organe de commande (20) sur le circuit d'alimentation de la bobine
(50).
3. Commutateur électrique selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le
fait qu'il comprend une pièce ferromagnétique (100) susceptible de déplacement relatif
par rapport au noyau (51) de la bobine (50) lors du déplacement de l'organe de commande
(20) de la position de repos (figure 2) dans la position active (figure 3) pour fermer
le circuit magnétique lorsque cet organe (20) est en position active par mise en contact
du noyau (51) de la bobine et de la pièce ferromagnétique (100).
4. Commutateur électrique selon la revendication 3, caractérisé par le fait que les
seconds moyens de rappel (70) sont adaptés en outre pour assurer automatiquement et
positivement le rappel du noyau (51) de la bobine (50) en éloignement de la pièce
ferromagnétique (100) lorsque le circuit d'alimentation de la bobine (50) est ouvert.
5. Commutateur électrique selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le
fait que la bobine (50) est articulée à pivotement (52) sur le boîtier au niveau de
l'une des extrémités (60) de son noyau.
6. Commutateur électrique selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le
fait que les contacts électriques principaux (31-36) comprennent au moins une plaque
porte-contact (80) portée à pivotement et munie de part et d'autre de plots de contact
(81, 82) destinés à venir alternativement en appui contre une borne respective (34,
36) avec déclenchement brusque, lorsque l'organe de commande (20) est déplacé de la
position de repos en position active et/ou lorsque la bobine (50) cesse d'être alimentée.
7. Commutateur électrique selon la revendication 6, caractérisé par le fait que la
plaque porte-contact (80) est ajourée centralement (83) et est engagée sur un organe
d'appui (31) en venant en contact avec celui-ci au niveau d'une partie de son évidement
central de telle sorte que le contact entre la plaque (80) et l'organe d'appui (31)
autorise un pivotement de celle-ci.
8. Commutateur électrique selon la revendication 7, caractérisé par le fait que le
noyau (51) de la bobine (50) est articulé à pivotement sur le boîtier au niveau de
l'une de ses extrémités, autour d'un axe (52) parallèle à l'axe de pivotement de la
plaque porte-contact (80), le noyau (51) et la plaque (80) étant par ailleurs sensiblement
parallèles, et par le fait que le commutateur comprend :
- un levier (150) porté sensiblement normal au noyau (51) de la bobine (50), et libre
de pivotements à l'autre extrémité du noyau,
- une biellette (170), sensiblement parallèle au noyau, engagée dans l'évidement central
(83) de la plaque (80) et en appui à une extrémité contre une partie de cet évidement
opposé à la zone de contact entre la plaque (80) et l'organe d'appui (31), la biellette
(170) étant à son autre extrémité articulée (151) sur le levier (150), et
- un ressort (70) en contact avec le levier (150) afin de solliciter la mise en contact
de la biellette (170) et de la plaque (80) d'une part et de la plaque (80) porte-contact
et de l'organe d'appui (31) d'autre part.
9. Commutateur électrique selon la revendication 8, caractérisé par le fait que le
ressort (70) est en appui contre une saillie (57) sensiblement normale au noyau (51)
de la bobine (50), prévue au voisinage de l'articulation de celui-ci.
10. Commutateur électrique selon la revendication 9 et la revendication 3 en combinaison,
caractérisé par le fait que le ressort (70) en contact avec le levier (150), forme
les seconds moyens de rappel et est adapté pour induire par réaction l'éloignement
de la pièce ferromagnétique (100) et du noyau (51) de la bobine (50) lorsque le circuit
d'alimentation de celle-ci est ouvert.
11. Commutateur électrique selon l'une des revendications 8 à 10, caractérisé par
le fait que l'axe d'articulation (151) de la biellette (170) sur le levier (150) est
adapté pour passer de part et d'autre du plan de la plaque porte-contact (80) lors
du pivotement du noyau (51) de la bobine afin d'induire en fonction de la position
de cet axe d'articulation des forces de sollicitation en pivotement de la plaque (80)
respectivement opposées, aptes à induire le déplacement de cette plaque.
12. Commutateur électrique selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé par
le fait que le circuit d'alimentation de la bobine (50) est adapté pour être fermé
lorsque l'organe de commande (2O) est déplacé en position active.
13. Commutateur électrique selon l'une des revendications 1 à 11 prises en combinaison
avec la revendication 2, caractérisé par le fait que le circuit d'alimentation de
la bobine (50) comporte une lamelle souple (39) susceptible d'être déplacée par l'organe
de commande (20) lorsque celui-ci est déplacé sur une course supérieure à ladite course
donnée.
14. Commutateur électrique selon l'une des revendications 1 à 11 prises en combinaison
avec les revendications 2 et 5, caractérisé par le fait que les moyens (200) formant
butée sont prévus au niveau de la seconde extrémité (61) du noyau (51) de la bobine
(50), opposée à l'articulation (52) de celle-ci.
15. Commutateur électrique selon la revendication 14, caractérisé par le fait que
les moyens (200) formant butée sont portés à pivotement sur le noyau (51).
16. Commutateur électrique selon l'une des revendications 1 à 15 prises en combinaison
avec la revendication 3, caractérisé par le fait que le noyau (51) de la bobine (50)
dépasse aux deux extrémités de celle-ci et présente au moins à l'une de ces deux extrémités
(60, 61) une surface extérieure généralement convexe qui s'étend sensiblement parallèlement
à l'axe (A-A) du noyau, et par le fait que la pièce ferromagnétique (100) qui est
portée en appui contre le noyau (51) lors du déplacement de l'organe de commande en
position active, comprend deux ailes (102, 103) généralement parallèles entre elles
et perpendiculaires à l'axe (A-A) du noyau, les ailes (102, 103) étant réunies par
au moins une âme (104, 105) perpendiculaire et étant adaptées pour venir en appui
contre les extrémités respectives du noyau (51) lors d'un déplacement relatif de la
pièce ferromagnétique sensiblement perpendiculaire à l'axe (A-A) du noyau, pour fermer
alors le circuit magnétique.
17. Commutateur électrique selon la revendication 16, caractérisé par le fait que
le noyau (51) est généralement cylindrique.
18. Commutateur électrique selon l'une des revendications 16 à 17, caractérisé par
le fait que ladite pièce ferromagnétique (100) présente la forme générale d'un 0 composé
de deux ailes (102, 103) parallèles entre elles, réunies par deux âmes (104, 105)
perpendiculaires à celles-ci.
19. Commutateur électrique selon l'une des revendications 16 à 18, caractérisé par
le fait que le bobinage (50) est prévu directement sur le noyau (51), sans intercalaire.
20. Commutateur électrique selon l'une des revendications 16 à 19, caractérisé par
le fait que le noyau (50) est immobilisé en translation par ses extrémités, à l'extérieur
des ailes (102, 103) de la pièce ferromagnétique (100).