Reliure mobile

Abstract

 Ladite reliure mobile est constituée de deux feuilles (1 et 2) de carton, ou matière semi-rigide analogue, qui s'étendent sur toute la longueur de la reliure et qui sont collées l'une à l'autre, sauf au moins dans les portions d'extrémité ju dos, une ouverture (8) étant prévue dans la feuille de carton interne, au droit de chacune de ces portions d'extrémité.
Les éléments de maintien des revues sont constitués par des agrafes (9) sensiblement en S dont l'une (9a) des branches d'extrémité est destinée à être engagée au milieu d'une revue à relier (10); l'autre branche d'extrémité (9b) est propre à être engagée à travers l'une des ouvertures (8) de la feuille interne du dos; chaque agrafe (9) est en matière plastique moulée, sa branche médiane (9c) étant prolongée au-delà de la portion (9e) où elle se raccorde à la première branche d'extrémité (9b), par un becquet (9d) se trouvant à proximité immédiate de ladite feuille interne.

Description

[0001] Dans les reliures, dites reliures mobiles, qui sont destinées à maintenir assemblées une série de revues, celles-ci sont généralement maintenues en place par des tiges qu'on engage dans le pli central de chacune des revues et dont on enfile les extrémités dans des gouttières de pontets fixés sur la face intérieure du dos de la reliure.

[0002] Mais la fabrication de pontets est relativement coûteuse et leur fixation au dos de la reliure est assez compliquée car, pour des raisons d'esthétique, il est souhaitable que les moyens utilisés pour assurer cette fixation, par exemple des rivets, ne soient pas visibles à l'extérieur du dos. Par ailleurs, les tringles ont un diamètre notable et augmentent l'épaisseur d'une série de revues superposées. Elles doivent être coupées suivant la longueur de la revue.

[0003] Le brevet français 2 439 681 décrit une reliure mobile qui est constituée de deux feuilles de carton, ou matière semi-rigide analogue qui s'étendent sur toute la longueur de la reliure et qui sont collées l'une à l'autre, sauf au moins dans les portions d'extrémité du dos, une ouverture étant prévue dans la feuille de carton interne, au droit de chacune de ces portions d'extrémité. Cette reliure s'utilise avec des pontets en forme de gouttière qu'on engage dans les ouvertures et qui reçoivent et maintiennent les extrémités de tiges d'assemblage. Cette reliure ne comporte pas de rivets visibles mais présente l'inconvénient de nécessiter l'utilisation de tiges.

[0004] Le brevet français 695 551 décrit une reliure mobile dans laquelle les revues sont maintenues par des agrafes formées par un fil métallique plié en S. L'une des branches d'extrémité de l'agrafe est accrochée à une languette fixée au dos alors que son autre branche d'extrémité est destinée à être engagée au milieu d'une revue à relier. Cette reliure, ne nécessite pas l'utilisation de tringles, mais l'expérience montre que, sous l'effet du poids de la revue, l'agrafe a tendance à basculer.

[0005] La présente invention a pour objet une reliure qui évite ces divers inconvénients.

[0006] La reliure selon l'invention est constituée de deux feuilles de carton, ou matière semi-rigide analogue, qui s'étendent sur toute la longueur de la reliure et qui sont collées l'une à l'autre,sauf au moins dans les portions d'extrémité du dos, une ouverture étant prévue dans la feuille de carton interne au droit de chacune de ces portions d'extrémité et est caractérisée en ce que, de manière connue en soi, les éléments de maintien des revues sont constitués par des agrafes sensiblement en S dont l'une des branches d'extrémité est destinée à être engagée au milieu d'une revue à relier , en ce que l'autre branche d'extrémité est propre à être engagée à travers l'une des ouvertures de la feuille interne du dos, et en ce que chaque agrafe est en matière plastique moulée, sa branche médiane étant prolongée au-delà de la portion où elle se raccorde à la première branche d'extrémité, par un becquet se trouvant à proximité immédiate de ladite feuille interne.

[0007] On a décrit ci-après, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation de la reliure selon l'invention, avec référence au dessin annexé dans lequel :

- La Figure 1 montre la reliure vue de l'intérieur et mise à plat;

- La Figure 2 est une vue en coupe, à plus grande échelle, d'un détail de cette reliure;

- La Figure 3 est une vue en perspective d'une agrafe.

[0008] Telle qu'elle est représentée au dessin, la reliure mobile selon l'invention est constituée de deux feuilles 1 et 2, en carton ou matière semi-rigide analogue, qui sont superposées et dans lesquelles sont formées des lignes de pliage 3 et 4. La feuille de carton externe 1 est revêtue d'une feuille de décoration 5 alors que la feuille interne 2 est revêtue d'une page de garde 6. Les deux feuilles 1 et 2 sont collées l'une à l'autre à l'extérieur des lignes 3 et 4, mais non dans leur partie 7 comprise entre ces lignes, qui a éventuellement été cintrée à chaud et est destinée à constituer le dos de la reliure. La page de garde 6 s'étend sur toute la largeur de la reliure et la feuille décorative 5 comporte des replis qui recouvrent les tranches des feuilles 1 et 2.

[0009] Une ouverture 8 sensiblement rectangulaire est ménagée dans la feuille de carton 2 et dans la page de garde 6 qui la recouvre, au voisinage de chacune des extrémités de la partie 7. Des agrafes 9, en matière plastique moulée, peuvent être engagées dans ces ouvertures 8.

[0010] Chaque agrafe 9 est approximativement en forme de S. L'une 9a de ses branches extérieures est relativement mince et disposée dans le plan de l'agrafe; son extrémité est effilée; Son autre branche extérieure 9b est également relativement mince; mais elle est disposée dans un plan perpendiculaire à celui de l'agrafe, comme on le voit à la Figure 3; elle est effilée et présente une épaisseur qui décroit depuis l'endroit 9e où elle se raccorde à la branche centrale 9c, jusqu'à son extrémité. Sa branche centrale 9c se prolonge par un becquet 9d, au-delà de l'endroit de raccordement 9e.

[0011] Chaque ouverture 8 a une hauteur un peu supérieure à celle de la partie 9e de l'agrafe.

[0012] Pour mettre en place une agrafe 9, il suffit d'engager sa branche 9b à travers l'une des ouvertures 8, par exemple l'ouverture 8 supérieure, entre les deux feuilles 1 et 2, et de plaquer la partie 9e contre le bord.inférieur de l'ouverture 8 (voir Figure 2).

[0013] Pour fixer une revue 10 dans la reliure, on met en place une agrafe 9 dans chacune des ouvertures et on engage les branches 9a des deux agrafes au milieu de la revue 10. Les branches 9a qui sont minces et disposées dans le plan de la revue n'augmentent que de très peu l'épaisseur de cette revue. Les becquets 9d qui viennent à proximité immédiate de la feuille interne 2, empêchent les agrafes de basculer.

Revendications

1. - Reliure mobile constituée de deux feuilles (1et 2) de carton, ou matière semi-rigide analogue, qui s'étendent sur toute la longueur de la reliure et qui sont collées l'une à l'autre, sauf au moins dans les portions d'extrémité du dos, une ouverture (8) étant prévue dans la feuille de carton interne, au droit de chacune de ces portions d'extrémité,
caractérisée en ce que, de manière connue en soi, les éléments de maintien des revues sontconstitués par des agrafes (9) sensiblement en S dont l'une (9a) des branches d'extrémité est destinée à être engagée au milieu d'une revue à relier (10), en ce que l'autre branche d'extrémité (9b) est propre à être engagée à travers l'une des ouvertures (8) de la feuille interne du dos, et en ce que chaque agrafe (9) est en matière plastique moulée, sa branche médiane (9c) étant prolongée au-delà de la portion (9e) où elle se raccorde à la première branche d'extrémité (9b), par un becquet (9d) se trouvant à proximité immédiate de ladite feuille interne.

2. - Reliure selon la revendication 1,
caractérisée en ce que la seconde branche d'extrémité (9a) de l'agrafe est mince et disposée dans le plan de l'agrafe.

3. - Reliure selon la revendication 1 ou 2,
caractérisée en ce que la première branche d'extrémité (9b) est mince et disposée dans un plan sensiblement perpendiculaire à celui de l'agrafe.

4. - Reliure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la seconde branche d'extrémité (9a) de l'agrafe est effilée.

5. - Reliure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la première branche (9b) de l'agrafe est effilée et présente une épaisseur qui décroît depuis l'endroit où elle se raccorde à la branche centrale jusqu'à son extrémité.

Dessins