[0001] La présente invention a pour objet une dalle autoportante et amovible, en béton,
tel que béton de ciment, béton de résine, béton léger, etc..., destinée à être supportée
au voisinage de ses angles pour la réalisation d'un faux-plancher modulaire.
[0002] Dans de nombreux immeubles de bureaux, anciens ou récents, on installe des équipements
tels que des ordinateurs, téléscripteurs, etc. Tous ces équipements nécessitent un
grand nombre de câbles électriques qu'on ne peut pas poser à même le sol, ni encastrer
définitivement dans la chape.
[0003] On a alors pensé à ériger un faux-plancher constitué de dalles autoportantes facilement
amovibles et surélevées, par des vérins, par rapport au plancher de la construction.
L'espace ainsi créé entre le faux-plancher et le plancher sert au passage des câbles,
conduites ou autres équipements.
[0004] Les dalles doivent être amovibles dans le but de permettre d'accéder à tout moment
aux câbles d'alimentation et équipements des différents appareils susdits. Les vérins
précités supportant les dalles étant réglables, ce qui permet de rectifier les inégalités
du plancher de base pour obtenir une bonne planéité du faux-plancher en surface.
[0005] Les dalles pour faux-plancher doivent répondre à de nombreuses exigences. En effet,
elles doivent présenter une capacité portante élevée pour pouvoir supporter aussi
bien une charge uniformément répartie qu'une charge concentrée, telle que les roues
d'un chariot ou. le pied d'un appareil ou d'un meuble. Les dalles doivent présenter
une flèche minimale sous charge qui est liée à la capacité portante. Moins la dalle
fléchira, plus l'appui des appareils sera stable. Les dalles doivent également être
d'une grande précision dimensionnelle afin, d'une part, de pouvoir être posées bord
à bord pratiquement sans joint et, d'autre part, pour que les faces inférieures et
supérieures des dalles une fois posées soient situées dans deux plans parallèles,
la régularité des dimensions au niveau des angles, où les dalles sont supportées par
les vérins, étant particulièrement importante. Le non respect de cette dernière exigence
détruirait la viabilité et l'esthétique du faux-plancher, réduirait sa résistance
au feu et rendrait son nettoyage et son entretien difficiles.
[0006] Outre ces exigences, les dalles doivent être légères pour permettre une pose et une
manipulation aisées, mais aussi parce que toute augmentation de poids du faux-plancher
entraine une diminution de la charge utile admissible du plancher de base. Comme une
multitude de câbles électriques parcourent l'espace situé sous le faux-plancher et
que de ce fait le risque de court- circuit et d'incendie est important, les dalles
doivent pouvoir résister le plus longtemps possible au feu sans perdre de leur capacité
portante. Lesdites dalles doivent aussi avoir un pouvoir d'affaiblissement acoustique
pour éviter la propagation dessons compte tenu du fait que le plancher et le faux-plancher
forment une caisse de résonance. Comme la surface d'un faux-plancher ne sera jamais
un multiple parfait des dimensions standard d'une dalle, celle-ci doit pouvoir être
découpée dans n'importe quel sens tout en continuant à répondre aux exigences précitées.
Enfin la dalle devrait présenter une surface supérieure résistante à l'usure qui serait
en plus décorative, ce qui permettrait de rendre inutile la pose, comme cela se fait
sur pratiquement toutes les dalles utilisées à ce jour, d'une couche de revêtement,
telle que tapis, matière synthétique, matière à base de caoutchouc, etc....
[0007] Aucune des dalles connues ne répond simultanément aux exigences exposées ci-dessus.
En effet, les dalles connues réalisées en béton présentent notamment l'inconvénient
d'avoir un poid.s trop élevé à cause de leur profil et de leur composition, tandis
que les dalles métalliques, les dalles en bois, les dalles composites métal-bois ou
métal- béton léger, etc.... présentent notamment l'inconvénient d'avoir sous charge
des flèches trop importantes, d'offrir une résistance insuffisante au feu, et de ne
pas offrir d'affaiblissement acoustique.
[0008] L'invention a pour but de remédier aux inconvénients des dalles connues et de procurer
une nouvelle dalle en béton armé, d'un poids volumique réduit, avec adjonction ou
non de fibres, telles que fibres métalliques, ayant une face supérieure résistant
à l'usure et présentant un aspect suffisamment décoratif pour ne nécessiter aucun
revêtement, cette dalle offrant en outre l'avantage de satisfaire simultanément à
toutes les exigences énumérées ci-dessus.
[0009] A cet effet, suivant l'invention, la dalle est réalisée en béton armé, les faces
supérieure et latérales de la dalle étant planes, cette dernière présentant, à partir
de sa face inférieure, des cavités, régulièrement réparties et alignées suivant deux
directions transversales, agencées pour que leurs parois latérales délimitent, d'une
part, avec la face inférieure de la dalle, des nervures de raidissement s'étendant
et se croisant suivant les deux directions susdites et, d'autre part, avec les faces
latérales de la dalle et la face inférieure de celle-ci, une nervure de radis- sement
périphérique.
[0010] Suivant une forme de réalisation de l'invention, le béton constituant la dalle est
un béton léger, d'un poids volumique sec compris entre 850 et 1500 kg/m
3
[0011] Suivant un mode de réalisation avantageux de l'invention, les fers constituant l'armature
de la dalle sont noyés dans les nervures de raidissement précitées, au moins un fer
étant prévu dans chacune des nervures, les fers noyés dans la nervure de raidissement
périphérique ayant une section plus importante que celle des fers noyés dans les autres
nervures.
[0012] Suivant un mode de réalisation de l'invention, la section des nervures de raidissement
est sensiblement constante sur toute leur longueur.
[0013] Suivant un autre mode de réalisation de l'invention, la section de la nervure de
raidissement périphérique est sensiblement constante sur toutja pourtour de la dalle
tandis que la section des nervures s'étendant à l'intérieur de la nervure périphérique
est variable, la dimension de ces nervures prise perpendiculairement à la face supérieure
de la dalle décroissant régulièrement de la périphérie de la dalle vers le centre
de cette dernière.
[0014] Suivant une forme de réalisation particulièrement avantageuse de l'invention, le
béton léger est à base d'agrégats d'un poids volumique très réduit tels que billes
de verre expansé, billes d'argile expansée, billes de polystyrène, etc.... combinés
ou non, des fibres, de préférence métalliques, étant réparties d'une façon homogène
dans la masse du béton.
[0015] D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description
des dessins annexés au présent mémoire et qui représentent, à titre d'exemples non
limitatifs, des formes de réalisation particulières de la dalle suivant l'invention.
[0016]
La figure 1 est une vue en plan montrant la face inférieure d'une dalle suivant l'invention.
La figure 2 est une vue en coupe suivant la ligne II-II de la figure 1.
La figure 3 est une vue en coupe analogue à la figure 2 et montre une variante de
la dalle illustrée aux figures 1 et 2.
La figure 4 est une vue en coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 3.
La figure 5 est une vue en perspective, avec brisures partielles , d'une variante
des dalles illustrées aux figures 1 à 4.
La figure 6 est une vue analogue à la figure 5 et montre une forme de réalisation
différente de la dalle illustrée à la figure 5.
[0017] Dans les différentes figures, les mêmes notations de référence désignent des éléments
identiques ou analogues.
[0018] La dalle autoportante et amovible en béton 1, suivant l'invention et représentée
aux dessins, est destinée à être supportée au voisinage de ses angles pour la réalisation
d'un faux-plancher modulaire. Cette dalle est réalisée en béton armé et ses faces
supérieure 2 et latérales 3 sont planes, la dalle présentant, à partir de sa face
inférieure 4 des cavités 5, régulièrement réparties et alignées suivant deux directions
transversales schématisées par les flèches 6 et 7, agencées pour que leurs parois
latérales 8 délimitent, d'une part, avec la face inférieure 4 de la dalle, des nervures
de raidissement 9 et 1
0 s'étendant et se croisant suivant les deux directions susdites et, d'autre part,
avec les faces latérales 3 de la dalle et la face inférieure 4 de celle-ci, une nervure
de raidissement périphérique 11.
[0019] Le béton constituant la dalle est un béton léger d'un poids volumique sec compris
entre 850 et 1500 kg/m
3. Les fers 12 constituant l'armature de la dalle sont noyés dans les nervures de raidissement
9, 10 et 11, au moins un fer 12 étant prévu dans chacune des nervures, les fers noyés
dans la nervure de raidissement périphérique 11 ayant une section plus importante
que celle des fers noyés dans les autres nervures 9 et 10, Lesdits fers 12 sont situés
sensiblement au même niveau et sont réunis entre eux par soudure pour constituer un
treillis.
[0020] La dalle 1 illustrée aux dessins est une dalle carrée et les deux directions 6 et
7 sont parallèles à deux côtés contigus de la dalle. Les sections des cavités 5, prises
parallèlement à la face supérieure 2 de la dalle ont la même forme que la section
correspondante de la dalle. Les sections des nervures de raidissement 9, 10 et 11
par des plans perpendiculaires aux directions précitées sont sensiblement en forme
de trapèzes isocèles, la petite base de ces trapèzes coincidant avec la face inférieure
4 de la dalle.
[0021] Comme montré aux figures 1 et 2, la section des nervures de raidissement 9, 10 et
11, par les plans perpendiculaires susdits, est sensiblement constante sur toute leur
longueur.
[0022] Pour réduire le poids de la dalle tout en lui conservant une capacité portanteconve-
nable, ladite dalle peut présenter, comme montré aux figures 3 et 4, une nervure de
raidissement périphérique 11 qui a une section sensiblement constante sur tout le
pourtour de la dalle, tandis que la section des nervures 9 et 10 s'étendant à l'intérieur
de la nervure périphérique 10 est variable, la dimension de ces nervures 9 et 10,
correspondant à la hauteur des trapèzes susdits, décroissant régulièrement de la périphérie
de la dalle vers le centre de cette dernière.
[0023] Outre les fers 12, l'armature du béton comprend avantageusement des fibres métalliques,
telles que fibres d'acier, non représentées, noyées dans la totalité de la masse de
bâon constituant la dalle.
[0024] Les fonds 13 des cavités 5 sont sensiblement plans et parallèles à la face supérieure
2 de la dalle. Pour augmenter la résistance au poinçonnement de la dalle à l'endroit
des cavités 5, les fonds 13 de ces dernières sont pourvus de nervures de raidissement
14 s'étendant à partir de leur centre vers les parois 8 des cavités. Comme montré
aux dessins, les nervures de raidissement 14 présentées par les fonds des cavités
peuvent être sensiblement parallèles aux deux directions 6 et 7 précitées, ces nervures
14 ayant, par exemple, une section constante en forme de triangle isocèle, la base
de ce dernier coïncidant avec le fond 13 de la cavité 5.
[0025] Dans la dalle suivant l'invention, la nervure de raidissement périphérique 11 peut
comprendre un élément de renfort 15 associé, sur tout le pourtour de la dalle, soit
à au moins une partie de la hauteur des parois latérales 3 de la dalle, soit à au
moins cete partie et à au moins une partie des faces 20 de ladite nervure périphérique,
cet élément 15, destiné à résister aux chocs, étant rigide et réalisé en métal, en
matière plastique ou encore en béton de résines. Comme montré à la figure 5, cet élément
15 est constitué de profilés 16, assemblés à l'endroit des arêtes latérales 17 de
la dalle, qui présentent deux ailes 18 et 19, les ailes 18 constituant les parois
latérales 3 de la dalle, tandis que leurs ailes 19 constituent une partie des faces
20 de la nervure périphérique 11 qui sont parallèles à la face supérieure 2 de la
dalle.
[0026] Toujours suivant l'invention et comme montré à la figure 6, la nervure périphérique
11 est garnie, à l'endroit des arêtes latérales 17 et de part et d'autre de celles-ci,
d'éléments de renfort 15 constitués chacun de deux sections 21 et 22, sensiblement
égales, d'un profilé rigide, en métal, en matière plastique ou en béton de résines,
présentant deux ailes 18 et 19. Ces sections 21 et 22 sont réunies entre elles par
une de leurs extrémités et leurs ailes 18 et 19 s'étendent, au voisinage des arêtes
17 de la dalle, sur toute la hauteur des faces latérales 3 de cette dernière et sur
une partie de la largeur des faces 20 précitées de la nervure périphérique 11.
[0027] Comme montré aux figures 3 et 4, la dalle suivant l'invention présente avantageusement,
au niveau de sa face supérieure 2, une couche de matière 24, résistant à l'usure,
qui fait corps avec le béton constituant la dalle. Cette couche de matière 24 peut
être constituée par un béton connu sous le nom de béton type terrazzo. La face supérieure
2 est avantageusement polie pour donner à la dalle l'aspect d'un carrelage, ainsi
que pour faciliter l'entretien du faux-plancher. On pourrait également prévoir une
dalle constituée, sur toute son épaisseur, de béton type terrazzo.
[0028] Divers essais ont été réalisés sur des dalles conformes à l'invention, dont les dimensions
et la composition sont les suivantes :
Dalle de forme carrée, ayant les arêtes de sa face supérieure 2 qui ont une longueur
de l'ordre de 60 cm , l'épaisseur de la dalle étant de l'ordre de 4 cm, les cavités
5 ayant leur orifice 23 en forme de carré dont le coté a une longueur d'environ 9
cm, les nervures de raidissement 9, 10 et 11 ayant, au niveau de la face inférieure
4 de la dalle, une largeur de l'ordre de 2,5 cm, tandis que la profondeur des cavités
5 est de l'ordre de 2,5 cm, les fers 12 constituant l'armature susdite et noyés dans
les nervures de raidissement 9, 10 et 11 ayant un diamètre de l'ordre de 0,8 cm pour
la nervure périphérique 11 et de l'ordre de 0,4 cm pour les autres nervures 9 et 10.
[0029] Le béton qui constitue cette dalle est composé, par m
3, d'environ 875 litres de billes de verre expansé de granulométrie 2/6, d'environ
493 kg de sable du Rhin de granulométrie 0/2, d'environ 502 kg de ciment Portland
50, d'environ 5 kg de super fluidifiant, sans fibres d'acier ou avec environ 26 kg
de fibres d'acier dont le diamètre est del' ordre de 0,4 mm et la longueur de l'ordre
de 40 mm et d'environ 187 litres d'eau.
Essai 1
[0030] sans fibres métalliques poids de la dalle non séchée : 16,3 kg poids volumique sec
des billes de verre : 21
0 kg/m poids volumique sec du béton : 1.31
0 kg/m résistance au poinçonnement au centre d'une cavité (surface de 9 cm ) : 524
kg résistance à la flexion du bord (surface de chargement de 9 cm ) : 406 kg résistance
à la flexion de la dalle complète (surface de chargement de 121 cm
2) : 1.07
0 kg
Essai 2
[0031] avec fibres métalliques poids de la dalle non séchée : 16,5 kg poids volumique sec
des billes de verre :210 kg/m
3 poids volumique sec du béton : 1.
360 kg/m
3 résistance à la flexion du bord : 579 kg résistance au poinçonnement : 580 kg résistance
à la flexion de la dalle : 1.010 kg
Essai 3
[0032] avec fibres métalliques, dans un premier cas, sans nervures de raidissement 14 dans
les cavités 5, dans le deuxième cas avec nervures de raidissement 14 telles qu'illustrées
aux dessins :
résistance au poinçonnement au centre de l'évidement :
sans nervures 14 : 482 kg
avec nervures 14 : 625 kg
Essai 4
[0033] Deux dalles avec le même profil au niveau de leur face inférieure 4, tel qu'illustré
aux dessins, ont été réalisées
1) avec un béton lourd ordinaire armé
2) avec le béton léger armé à base de billes de verre expansé et on a comparé leur
poids, 24 heures après fabrication
1) le poids de la dalle en béton lourd : 24,2 kg
2) le poids de la dalle en béton léger : 16,3 kg
[0034] Il doit être entendu que l'invention n'est nullement limitée aux formes de réalisation
décrites et que bien des modifications peuvent être apportées à ces dernières sans
sortir du cadre du présent brevet.
1. Dalle (1) autoportante et amovible en béton destinée à être supportée au voisinage
de ses angles pour la réalisation d'un faux-plancher modulaire, ladite dalle étant
caractérisée en ce qu'elle est réalisée en béton armé, les faces supérieure (2) et
latérales (3) de la dalle étant pla- nes, cette dernière présentant, à partir de sa face inférieure (4), des cavités (5),
régulièrement réparties et alignées suivant deux directions transversales, agencées
pour que leurs parois latérales (8) délimitent, d'une part, avec la face inférieure
(4) de la dalle, des nervures de raidissement (9,10) s'étendant et se croisant suivant
les deux directions susdites et, d'autre part, avec les faces latérales(3) de la dalle
et la face inférieure (4) de celle-ci, une nervure de raidissement périphérique (11).
2. Dalle suivant la revendication 1, caractérisée en ce que le béton est un béton
léger, d'un poids volumique sec compris entre 850 et 1500 kg/m3.
3. Dalle suivant l'une ou l'autre des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que
les fers (12) constituant l'armature de la dalle sont noyés dans les nervures de raidissement
(9, 10,11) précitées, au moins un fer (12) étant prévu dans chacune des nervures,
les fers noyés dans la nervure de raidissement périphérique (11) ayant une section
plus importante que celle des fers noyés dans les autres nervures (9,10).
4. Dalle suivant la revendication 3, caractérisée en ce que les fers (12) constituant
l'armature de la dalle sont situés, sensiblement au même niveau et sont réunis entre
eux par soudure pour constituer un treillis.
5. Dalle suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que
les deux directions précitées sont parallèles à deux côtés contigus de la dalle.
6. Dalle suivant la revendication 5, caractérisée en ce que les sections des cavités
(5) prises parallèlement à la face supérieure (2) de la dalle ont la même forme que
cette face supérieure.
7. Dalle suivant la revendication 6, caractérisée en ce que les sections des nervures
de raidissement (9, 10 et 11) par des plans perpendiculaires aux directions précitées
sont sensiblement en forme de trapèzes isocèles, la petite base de ces trapèzes coïncidant
avec la face inférieure (4) de la dalle.
8. Dalle suivant la revendication 7, caractérisée en ce que la section des nervures
de raidissement (9, 10 et 11) est sensiblement constante sur toute leur longueur.
9. Dalle suivant la revendication 7, caractérisée en ce que la section de la nervure
de raidissement périphérique (11) est sensiblement constante sur tout le pourtour
de la dalle tandis que la section des nervures (9,10) s'étendant à l'intérieur de
la nervure périphérique est variable, la dimension de ces nervures correspondant à
la hauteur des trapèzes susdits décroissant régulièrement de la périphérie de la dalle
vers le centre de cette dernière.
10. Dalle suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que
l'armature du béton qui constitue la dalle comprend des fibres.
11. Dalle suivant la revendication 10, caractérisée en ce que les fibres susdites
sont métalliques, telles que fibres d'acier.
12. Dalle suivant l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisée en ce que
les fonds (13) des cavités (5) sont sensiblement plans et parallèles à la face supérieure
(2) de la dalle.
13. Dalle suivant la revendication 12, caractérisée en ce que les fonds (13) des cavités
(5) sont pourvus de nervures de raidissement (14) s'étendant à partir de leur centre
vers les parois latérales (8) des cavités.
14. Dalle suivant la revendication 13, caractérisée en ce que ces nervures de raidissement
(14) présentées par les fonds des cavités sont sensiblement parallèles aux deux directions
précitées.
15. Dalle suivant l'une ou l'autre des revendications 13 et 14, caractérisée en ce
que les nervures de raidissement (14) ont une section constante.
16. Dalle suivant la revendication 15, caractérisée en ce que la section des nervures
(14) par un plan perpendiculaire aux directions précitées est en forme de triangle
isocèle, la base de ce dernier coïncidant avec le fond de la cavité.
17. Dalle suivant l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisée en ce que
la nervure de raidissement périphérique (11) est garnie, sur au moins une partie des
faces latérales (3) de la dalle d'éléments de renfort (l5), rigides et résistant aux
chocs, tels qu'éléments réalisés en métal, matière plastique, béton de résine.
18. Dalle suivant la revendication 17, caractérisée en ce que les éléments de renfort
(15) s'étendent sur au moins une partie des faces (20) de la nervure périphérique
(11) parallèles à la face supérieure (2) de la dalle.
19. Dalle suivant l'une quelconque des revendications 1 à 18, caractérisée en ce qu'elle
présente, au moins au niveau de sa face supérieure
(2), une couche de matière (24), résistant à l'usure, faisant corps avec le béton
constituant la dalle et telle qu'un béton généralement connu sous le nom de béton
type terrazzo.
20. Dalle suivant l'une quelconque des revendications 1 à 19, caractérisée en ce que
sa face supérieure (2) est polie.