[0001] La présente invention est relative à une serrure automatique avec commande électrique,
pouvant être utilisée comme système de contrôle d'accès, dont la mise en position
"ouverture" est provoquée par l'envoi d'une simple impulsion électrique, tandis que
son réarmement est provoqué mécaniquement par la fermeture de l'élément ouvrant tel
que porte auquel est associée cette serrure.
[0002] Une serrure de ce genre est déjà connue par le brevet français N° 260 094. Elle comporte,
à l'intérieur d'un boîtier fixe monté sur l'encadrement de la porte, un mécanisme
de verrouillage dont la neutralisation est commandée par un électro-aimant. Un ordre
d'ouverture donné à distance, et constitué par une simple impulsion électrique envoyée
à l'électro-aimant, libère le mécanisme de verrouillage et autorise l'ouverture de
la porte. Lorsque la porte se referme, le bord de celle-ci coopère avec un organe
mobile du mécanisme renfermé dans le boîtier fixe, pour provoquer mécaniquement le
réarmement de la serrure, qui se retrouve finalement à l'état verrouillé, prête à
fonctionner de la même manière pour permettre la réouverture de la porte, lorsque
l'électro-aimant sera de nouveau excité.
[0003] Un tel système connu, qui se différencie des gâches électriques classiques ou des
serrures à pêne actionné dans le sens "ouverture-fermeture" par un électro-aimant,
fonctionne suivant un principe avantageux puisqu'il nécessite une énergie électrique
faible, l'impulsion électrique envoyée à l'électro-aimant n'ayant pas à être maintenue,
et puisque le fonctionnement y compris l'opération de réarmement est rendu entièrement
automatique.
[0004] Néanmoins, la construction particulière de serrure décrite dans le document cité
plus haut ne donne pas satisfaction. Cette construction comprend, du côté du boîtier
monté sur l'encadrement de la porte, une gâchette pivotante apte à retenir ou à libérer
un pêne fixé sur la porte au même niveau. La gâchette pivotante se trouve en liaison
directe.avec le mécanisme de verrouillage. Le réarmement est obtenu, en fin de fermeture
de la porte, par l'appui du pêne sur la gâchette qui provoque la rotation de celle-ci,
le déplacement de la gâchette provoquant lui-même des mouvements des organes du mécanisme
de verrouillage. Les efforts de réarmement s'exercent dont directement sur les organes
vitaux de la serrure, et toute tentative de "forcer" la serrure en détériore le mécanisme.
Une telle serrure est par conséquent sujette à des risques importants d'usure et de
détérioration.
[0005] La présente invention vise à éliminer ces inconvénients, en fournissant une serrure
du genre considéré qui soit d'une extrême robustesse tout en étant composée d'éléments
simples et peu coOteux.
[0006] A cet effet, la serrure automatique objet de la présente invention comporte essentiellement
un déclencheur monté coulissant sur l'encadrement de l'élément ouvrant tel que porte
et soumis à la poussée d'un ressort qui tend à le déplacer en direction de la porte,
le déclencheur étant associé à un mécanisme de verrouillage, apte à l'immobiliser
en translation dans une position reculée, dont l'éction est supprimée par envoi d'une
impulsion électrique à un électro-aimant, tandis que sur l'élément ouvrant tel que
porte est monté coulissant un pêne qui dans la position de fermeture de cet élément
se situe dans l'alignement de l'axe de coulissement du déclencheur, le pêne étant
soumis à la poussée d'un ressort qui tend à le déplacer en direction du déclencheur
et dont la souplesse est supérieure à celle du ressort agissant sur le déclencheur,
des moyens de réarmement étant prévus d'une part sur l'élément ouvrant tel que porte,
et d'autre part sur l'encadrement dudit élément ouvrant, pour qu'en fin de fermeture
de cèt élément le déclencheur soit repoussé par l'un des moyens de réarmement avec
compression de son ressort et avec remise en place de son mécanisme de verrouillage.
[0007] La serrure objet de l'invention comprend ainsi un organe principal coulissant, dit
déclencheur qui est libéré par l'envoi d'une impulsion électrique dont l'unique fonction
est de repousser le pêne hors d'un boîtier placé sur l'encadrement de la porte, pour
autoriser l'ouverture de celle-ci, le réarmement étant réalisé par des organes spécifiques,
distincts du déclencheur et du pêne.
[0008] Dans une variante de réalisation, les moyens de réarmement comprennent du côté de
l'encadrement, montés sur un axe commun situé sur un côté du déclencheur et orthogonal
à l'axe de coulissement de ce déclencheur, deux leviers réunis par une liaison hélicoidale,
le premier levier immobilisé en translation sur son axe étant apte à être entraîné
en rotation par la paroi d'une cavité à profil en forme de crochet que comporte l'élément
ouvrant tel que porte, tandis que le second levier est mobile en translation sur son
axe, de manière à pouvoir buter sur une face longitudinale du déclencheur et échapper
à ce déclencheur, ce second levier étant apte à être engagé dans un évidement du déclencheur
pour le repousser à l'encontre de l'action de son ressort. Ces moyens de réarmement
fonctionnent selon le mode suivant :
- En position de fermeture et de verrouillage, un ressort de rappel à course limitée
repousse le bras du second levier qui affleure une face longitudinale du déclencheur.
- Lors de l'ouverture de la porte, au début de ce mouvement, la paroi de la cavité
à profil en forme de crochet, située du côté de la porte, provoque le pivotement du
premier levier. Initialement celui-ci n'entraîne pas avec lui en rotation le second
levier, empêché de tourner par son appui contre une face longitudinale du déclencheur
; la liaison hélicoïdale entre les deux leviers impose alors au second levier un mouvement
de translation sur son axe, à la fin duquel il échappe à l'obstacle que constitue
le déclencheur. Un ressort tendant à repousser axialement le second levier contre
le premier intervient à ce moment, pour ramener les deux leviers dans leur position
relative initiale, où les directions de leurs bras respectifs forment un angle invariable.
Après le passage complet de la porte devant son encadrement, le bras du premier levier
échappe à la'cavité à profil en forme de crochet, et l'ensemble des deux leviers est
rappelé en rotation par un autre ressort.
- A la fermeture de la porte, celle-ci rentre en contact avec le bras du premier levier,
ce qui provoque une rotation de l'ensemble des deux leviers, au cours de laquelle
le bras du second levier, introduit dans l'évidement du déclencheur, repousse le déclencheur
jusqu'à sa position reculée permettant au dispositif de verrouillage de se remettre
en place pour immobiliser le déclencheur en translation. A la fin de ce mouvement,
le bras du second levier s'extrait de l'êvidement du déclencheur et poursuit sa rotation
pour revenir affleurer une face longitudinale de ce déclencheur. Le retour en arrière
du déclencheur permet bien entendu au pêne coulissant, poussé par son ressort, de
se réintroduire dans le boîtier placé sur l'encadrement de la porte, dès que la porte
arrive en bout de course contre cet encadrement.
[0009] Le pêne n'intervient donc pas dans le processus de réarmement, qui est assuré par
des organes complémentaires, mais ce pêne se trouve repoussé par le boîtier monté
sur l'encadrement, en raison de son appui sur ce boîtier, lors du passage de la porte
devant ledit boîtier à l'ouverture et à la fermeture. Le pêne peut être de forme connue
de l'homme de métier, à simple effet. Néanmoins pour faciliter le passage du pêne
devant le boîtier, il est prévu que dans une forme de réalisation particulière, le
pêne possède une forme cylindrique et coopère, par des clavettes décalées, avec une
bague dentée qui l'entoure, de manière à pouvoir occuper deux positions stables, l'une
de fermeture et l'autre d'ouverture. Ce mécanisme avec bague à double denture, connu
en soi et appliqué au pêne de la serrure de la présente invention, permet au déclencheur
libéré de pousser le pêne de sa première position stable vers une position intermédiaire,
à partir de laquelle il parvient automatiquement à sa seconde position stable, située
plus en retrait par rapport au bord de la porte. La réduction de la longueur en saillie
du pêne provoque un effort moindre à la fermeture, au cours de laquelle le pêne est
malgré tout repoussé légèrement par le boîtier vers une position intermédiaire, à
partir de laquelle son ressort le ramène dans sa première position stable.
[0010] Conformément à la présénte invention, et dans une variante de réalisation, lesdits
moyens de réarmement comprennent un organe de réarmement à deux leviers, monté pivotant
selon un axe orthogonal à l'axe de coulissement du déclencheur et situé d'un côté
de ce dernier, et un entraîneur porté par l'encadrement de l'élément ouvrant, cet
entraîneur étant apte à entraîner en rotation ledit organe de réarmement en agissant
sur son premier levier lors de la fermeture de l'élément ouvrant de telle sorte que
son second levier, en butée contre une paroi du déclencheur, pousse ce dernier à l'encontre
de son ressort vers sa position de verrouillage.
[0011] Dans cette variante de réalisation, ledit entraîneur peut être monté coulissant sur
l'élément ouvrant et soumis à la poussée d'un ressort qui tend à le déplacer en direction
de l'encadrement, de telle sorte que cet entraîneur puisse contourner le premier levier
dudit organe de réarmement en fin de réarmement dudit déclencheur et/ou dans le sens
de l'ouverture de l'élément ouvrant.
[0012] De plus, une butée est de préférence prévue pour limiter le mouvement angulaire dudit
élément de réarmement dans son sens de rotation opposé à son sens de rotation provoquant
le réarmement dudit déclencheur.
[0013] Conformément à la présente invention, ledit mécanisme de verrouillage associé au
déclencheur comprend, dans une variante de réalisation, une première biellette montée
pivotante en regard d'un électro-aimant et soumise à l'effet d'un ressort de rappel
et une seconde biellette montée pivotante en regard du déclencheur et soumise à l'effet
d'un ressort de rappel, la seconde biellette étant pourvue d'un doigt de verrouillage
apte à être engagé dans une encoche avec rampe inclinée ménagée sur la face du déclencheur
située en regard de cette seconde biellette, la première biellette étant apte à bloquer
la seconde biellette lorsque le doigt de verrouillage de cette dernière est engagé
dans ledite encoche du déclencheur et l'électro-aimant étant apte à agir sur la première
biellette dans le sens permettant la libération de la seconde biellette biellette.
Dans une variante, ledit électro-aimant est monté de manière à présenter une partie
mobile agissant sur la première biellette dans le sens permettant la libération de
la seconde biellette. Ainsi est réalisé un mécanisme de verrouillage simple et relativement
indépendant du déclencheur. L'envoi d'une impulsion à l'électro-aimant déplace la
première biellette et libère la seconde biellette qui elle-même libère le déclencheur
; en même temps que le déclencheur poussé par son ressort repousse le pêne, ce déclencheur
déplace la seconde biellette grâce à la rampe inclinée de son encoche. Au retour du
déclencheur dans sa position reculée, lors du réarmement, le doigt de verouillage
de la seconde biellette poussée par son ressort de rappel "retombe" dans l'encoche
du déclencheur, et la première biellette reprend elle aussi sa position de départ
pour bloquer la seconde biellette et verrouiller par conséquent l'ensemble du mécanisme.
[0014] Selon la présente invention, ledit électromaimant est, de préférence, monté de manière
à présenter une partie mobile agissant sur la première biellette dans le sens permettant
la libération de la seconde biellette.
[0015] Des moyens de commande manuelle peuvent être prévus en outre pour agir sur la.première
biellette dans le sens permettant la libération de la seconde biellette, ce qui donne
une possibilité d'ouverture manuelle depuis l'intérieur.
[0016] Selon la présente invention, le pêne comporte, de préférence, une face de glissement
inclinée coopérant avec une face de glissement fixe d'inclinaison correspondante ménagée
du côté de l'encadrement, ainsi qu'une face d'appui perpendiculaire à son axe de coulissement,
sur laquelle agit le déclencheur.
[0017] La présente invention sera mieux comprise à l'étude de serrures automatiques avec
commande électrique décrites à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par le
dessin sur lequel :
- la figure 1 est une vue d'ensemble d'une porte équipée de la serrure objet de l'invention
;
- la figure 2 représente, en perspective, une première variante de réalisation de
la serrure selon la présente invention en position fermée et verrouillée ;
la figure 3 est une vue en perspective similaire à la figure 2, mais montrant cette
serrure amenée en position d'ouverture, après envoi d'une impulsion électrique ;
- la figure 4 est une vue en plan très schématique de cette serrure, dans la position
correspondant à la figure 3 ;
- les figures 5 et 6 sont d'autres vues en plan très schématiques de cette serrure,
dans deux positions successives occupées au début d'ouverture de la porte ;
- les figures 7 et 8 sont des vues en plan similaires aux précédentes, indiquant deux
positions successives occupées en cours de fermeture de la porte, pendant que s'effectuent
le verrouillage et le réarmement de la serrure ;
- les figures 9 et 10 illustrent une variante de réalisation des deux leviers de réarmement
et de leur liaison hélicoidale ;
- la figure 11 montre une variante du pêne de la serrure ci-dessus, permettant sa
remise en place avec un moindre effort lors de la fermeture ;
- la figure 12 représente, en coupes longitudinales, une autre variante de réalisation
de la serrure selon la présente invention, en position fermée et verrouillée ;
- la figure 13 représente, en coupe, une vue de dessus de la serrure représentée sur
la figure 12 en position fermée et verrouillée ;
- la figure 14 représente, schématiquement, une vue en plan de cette serrure, en position
fermée et verrouillée ;
- la figure 15 représente, schématiquement, une vue en plan de cette serrure en position
fermée mais déverrouillée,
- la figure 16 représente, schématiquement, une vue en plan de cette serrure dans
une position occupée en cours d'ouverture de la porte ;
- et la figure 17 représente, schématiquement, une vue en plan de la serrure dans
une position occupée en cours de fermeture de la porte.
[0018] La figure représente, vue de l'intérieur, une porte 1 montée dans un cadre fixe 2
et équipée d'une serrure 3 conforme à l'invention. La serrure 3 se compose essentiellement
d'un boîtier fixe 4 monté sur le cadre 2, dont l'élément principal dénommé déclencheur
5 est mobile suivant un axe horizontal 6, et d'un boîtier 7 monté sur la porte et
comportant un pêne 8 dont l'axe de coulissement se confond avec l'axe 6, lorsque la
porte se trouve en position de fermeture.
[0019] Les figures 2 et 3 montrent le détail des organes de la serrure 3, les deux boîtiers
4 et 7 n'étant pas représentés ici pour la clarté du dessin.
[0020] Le déclencheur 5 se présente comme un bloc de forme générale parallèlépipédique,
soumis à la poussée d'un ressort 10 qui tend à le déplacer suivant l'axe 6 en direction
du pêne 8. La face inférieure du déclencheur 5 présente une encoche 11 dont un côté
fome une rampe inclinée. L'extrémité du déclencheur 5 tournée vers le pêne 8 comporte
encore un évidement 12, ne s'étendant pas sur toute la hauteur du déclencheur 5.
[0021] Au-dessous du déclencheur 5, une première biellette 13 est montée pivotante autour
d'un axe horizontal 14, orthogonal à l'axe 6 du déclencheur. En regard de la biellette
13 est monté un électro-aimant 15 à noyau fixe ou mobile, alimenté par le fil conducteur
9. Dans le cas d'un électro-aimant 15 à noyau fixe, la biellette 13 est attirée par
celui-ci ; dans le cas d'un électro-aimant 15 à noyau mobile, la biellette 13 est
poussée ou percutée, Un ressort de rappel 16 agit sur la biellette 13 dans le sens
opposé à celui de l'action exercée par l'électro-aimant 15. L'extrémité supérieure
de cette première biellette 13 comporte une gorge 17 ou dans une variante, n'en comporte
pas.
[0022] Une seconde biellette 18, située également sous le déclencheur 5, est montée pivotante
autour d'un axe horizontal 19 parallèle à l'axe de pivotement 14 de la première biellette
13. Cette seconde biellette 18 est pourvue, sur sa face supérieure, d'un doigt de
verrouillage 20 ayant un profil complémentaire de celui de l'encoche Il du déclencheur
5. Un ressort de rappel 2I agit sour la biellette 18 pour la pousser vers le déclencheur
5.
[0023] Toujours du côté du boîtier fixe 4 sont montés, sur un axe commun vertical 22 situé
sur un côté du déclencheur 5, deux leviers superposés 23 et 24. Le levier supérieur
23 comporte un moyeu 25 solidaire de l'axe 22, et un bras radial 26. Le levier inférieur
24 comporte un moyeu 27, monté autour de l'axe 22 et lié à ce dernier par une liaison
hélicoïdale du type "vis-écrou" 28, et un bras radial 29 se raccordant au moyeu 27.
Un premier ressort hélicoi- dal 30, enroulé autour de l'axe 22, tend à repousser le
moyeu 27 du levier inférieur 24 vers le haut, contre le moyeu'25 du levier supérieur
23, dans une position relative telle que les directions des deux bras de leviers 26
et 29, situés dans des plans différents, forment par exemple l'une avec l'autre un
angle d'environ 90°. Un ressort de torsion 31, agissant sur le levier supérieur 23,
assure le rappel en rotation de l'ensemble des deux leviers 23 et 24, dans le sens
indiqué par une flèche 32.
[0024] Du côté du boîtier 7 monté sur la porte 1, le pêne 8 est également soumis à la poussée
d'un ressort 33, qui tend à le déplacer en direction du déclencheur 5, la souplesse
de ce ressort 33 étant supérieure à la souplesse du ressort 10 qui agit sur le déclencheur
5. Le boîtier 7 comporte, au-dessus du pêne 8 et à la hauteur du levier supérieur
23 précédemment mentionné, une cavité à profil en forme de crochet 34.
[0025] Enfin, un ressort de rappel 35 à course limitée, logé à l'intérieur du boîtier fixe
4, est apte à s'appuyer sur le bras 29 du levier inférieur 24 précédemment mentionné,
pour l'appliquer contre le déclencheur 5.
[0026] Comme le montrent les figures 4 à 8, le boîtier fixe 4 et le pêne 8 peuvent présenter
des dégagements délimités par des faces d'attaque inclinées.
[0027] Le fonctionnement de la serrure 3 précédemment décrite sera maintenant expliqué,
en partant de la position fermée et verrouillée représentée à la figure 2. Dans cette
position de départ, le déclencheur 5 est reculé et comprime le ressort 10. La seconde
biellette 18 est relevée et bloquée, son extrémité se trouvant engagée dans la gorge
17 de la première biellette 13, tandis que son doigt de verrouillage 20 est introduit
dans l'encoche 11 du déclencheur 5. La première biellette 13 reste écartée de l'électro-aimant
15 par son ressort de rappel 16. Le pêne 8, poussé par le ressort 33 relativement
détendu, est engagé dans le bottier fixe 4 et arrêté contre l'extrémité du déclencheur
5. Le levier inférieur 24 a son bras 29 en affleurement contre une face longitudinale
du déclencheur 5, mais n'atteint pas le plan de cette face.
[0028] L'envoi d'une impulsion électrique à l'électro-aimant 15, par le fil conducteur 9,
permet à cet électro-aimant 15 d'attirer la première biellette 13 qui, en pivotant
autour de l'axe 14, libère l'extrémité de la seconde biellette 18 ; celle-ci possède
alors un degré de liberté et peut pivoter vers le bas autour de l'axe 19-- voir le
tracé en trais mixtes sur la figure 2.
[0029] La libération de la seconde biellette 18 permet au ressort 10 de se détendre et de
pousser le déclencheur 5, le doigt
[0030] de verrouillage 20 de la biellette 18 étant alors repoussé vers le bas en glissant
sur la rampe inclinée de l'encoche 11 du déclencheur 5. Ce dernier repousse le pêne
8, le ressort 33 se comprimant. Le pêne 8 est alors extrait du boîtier fixe 4 et la
porte 1 peut être poussée pour son ouverture. La serrure 3 est en position dite d'ouverture
(figures 3 et 4).
[0031] Après l'impulsion électrique, la première biellette 13 se trouve décollée de l'électro-aimant
15 et, repoussée par son ressort de rappel 16, elle occupe une position d'attente
dans laquelle elle est prête à assurer de nouveau le blocage de la seconde biellette
18.
[0032] Lorsque la porte 1 est poussée vers l'intérieur, le début de ce mouvement d'ouverture
provoque l'entraînement en rotation du levier supérieur 23 par son bras 26 de forme
arrondie qui épouse la forme intérieure de la cavité 34. L'ensemble forme par le levier
supérieur 23 et par l'axe vertical 22 quitte sa position initiale des figures 2 à
4, et en se mettant à tourner il transmet, grâce à la liaison hélicoïdale 28, une
translation verticale vers le bas au levier inférieur 24 dont le bras 29 reste arrêté
contre le déclencheur 5, empêchant la rotation de ce levier inférieur 24.
[0033] Après une translation suffisante du levier inférieur 24 sur l'axe vertical 22, correspondant
à une rotation d'environ un quart de tour du levier supérieur 23, le bras de levier
29 échappe à l'obstacle constitué par le déclencheur 5 en passant sous celui-ci. Le
ressort 30 qui s'est comprimé pendant la descente du second levier 24 repousse celui-ci
vers le haut pour le ramener contre le premier levier 23. Les deux leviers 23 et 24
retrouvent ainsi leur position relative initiale.
[0034] L'ensemble des deux leviers 23 et 24 et de l'axe 22 occupe à ce moment une position
intermédiaire et attend la fin du passage de la porte 1 en regard du boîtier fixe
4 - voir figure 5. Aussitôt après le passage complet de la porte 1, l'ensemble des
deux leviers 23 et 24 et de l'axe 22 est ramené par le ressort de rappel 31 dans la
position indiquée sur la figure 6. Dans cette position, le bras de levier 26 est en
attente de prendre appui sur la porte 1 ; l'autre bras de levier 29 est engagé dans
l'évidement 12 du déclencheur 5 et se trouve prêt pour le réarmement.
[0035] Durant le passage de la porte devant le boîtier fixe 4 de la serrure 3, en même temps
que le profil de la cavité 34 entraîne en rotation le levier supérieur 23, le pêne
8 qui se trouve en position reculée glisse sur la paroi du boîtier fixe 4. Une fois
terminé le passage de la porte 1 devant le boîtier 4, le pêne 8 poussé par le ressort
33 reprend sa position avancée - comparer les figures 5 et 6.
[0036] Les positions indiquées en dernier lieu se maintiennent aussi longtemps que la porte
1 reste ouverte.
[0037] Au cours du mouvement de fermeture de la porte 1, le pêne 8 en position avancée rentre
en obstacle avec le boîtier fixe 4 - voir figure 7. Le pêne 8 se trouve donc ramené
en position reculée, en glissant à nouveau sur la paroi du boîtier fixe 4.
[0038] Simultanément, le boîtier 7 monté sur la porte entre en contact avec le bras de levier
26, ce qui provoque une rotation de l'ensemble des deux leviers 23 et 24 et de l'axe
22. Au cours Se ce mouvement, le bras 29 du levier inférieur 24, engagé dans l'évidement
12 repousse le déclencheur 5 en arrière en comprimant le ressort 10, jusqu'à sa position
de verrouillage par la seconde biellette 18, le doigt de verrouillage 20 de la seconde
biellette 18 relevée par son ressort de rappel 21 s'engageant à nouveau dans l'encoche
11 du déclencheur, et la première biellette 13 venant bloquer la seconde biellette
18 en arrêtant l'extrémité de celle-ci sur son extrémité supérieure 17. La liberté
de mouvement en translation du déclencheur 5 est ainsi supprimée et tout le dispositif
se retrouve bloqué comme au départ.
[0039] Ce verrouillage étant obtenu, le bras de levier 29 s'extrait de l'évidement 12 du
déclencheur 5 et l'ensemble des deux leviers 23 et 24 et de l'axe 22 continue sa rotation,
jusqu'à ce que la paroi de la cavité 34 libère son effort sur le bras de levier 26
- voir figure 8. La porte 1 termine son mouvement de fermeture jusqu'à venir buter
contre le cadre 2.
[0040] L'ensemble des deux leviers 23 et 24 et de l'axe 22, en fin de rotation, se voit
ramené par le ressort 35 en position initiale, dans laquelle le bras de levier 29
est en affleurement contre une face longitudinale du déclencheur 5, sans toutefois
atteindre le plan de cette face.
[0041] Lorsqu'en fin de course de fermeture, la porte 1 arrive contre son cadre 2, le pêne
8 se trouve de nouveau aligné avec l'axe 6 du déclencheur 5. Poussé par le ressort
33, le pêne 8 est ramené en position avancée et s'introduit dans le boîtier 4 du cadre
2, interdisant de nouveau l'ouverture de la porte 1. La serrure 3 se retrouve alors
en position de fermeture et de verrouillage, prête pour un nouveau cycle de fonctionnement
identique à celui qui vient d'être expliqué.
[0042] L'envoi d'une seule impulsion électrique suffit donc pour déclencher instantanément
la serrure 3 et la placer en position d'ouverture, et le réarmement s'effectue automatiquement
à la fermeture de la porte 1, sans aucun autre apport d'énergie et sans manoeuvre
particulière.
[0043] Les figures 9 et 10 montrent l'ensemble des deux leviers 23 et 24 et de leur axe
commun 22, avec les ressorts associés 30 et 31, dans une variante concernant la liaison
hélicoïdale entre ces leviers. Au lieu d'une liaison du type "vis-écrou", les moyeux
respectifs 25 et 27 des deux leviers 23 et 24 possèdent ici chacun une paire de rampes
hélicoïdales 36 et 37 de même pas. Les rampes 36 et 37 s'épousent dans leur position
initiale, pour laquelle les directions des deux bras de levier 26 et 29 forment par
exemple un angle d'environ 90
0 - voir figure 9. Le glissement d'une paire de rampes 36 par rapport à l'autre 37 permet
la translation du levier inférieur 24 le long de l'axe vertical 22, toujours solidaire
du levier supérieur 23 - voir figure 10.
[0044] La figure Il montre une variante de réalisation du pêne 8, permettant sa remise en
place avec un moindre effort lors de la fermeture de la porte 1. Le pêne 8, toujours
monté coulissant dans un boîtier 7 et soumis à la poussée d'un ressort 33, comporte
à son extrémité extérieure une face de glissement 8a inclinée suivant une valeur d'angle
offrant un glissement optimum. Sur le boîtier fixe 4, solidaire du cadre 2, est ménagée
une face de glissement 4a d'inclinaison correspondante. La course (x) donnée par la
face de glissement inclinée Sa du pêne 8 s'ajoute ici à la course (y) donnée par la
face de glissement inclinée 4a du boîtier 4, pour faire décrire au pêne 8 une course
totale importante (z = x + y). L'extrémité du pêne 8 comporte néanmoins une autre
face d'appui 8b perpendiculaire à son axe de coulissement, l'action de poussée du
déclencheur s'exerçant sur cette face 8b. Le boîtier fixe 4 comporte un dégagement
4b laissant le passage à la partie terminale du pêne 8 comportant la face d'appui
8b.
[0045] Par ailleurs, comme indiqué symboliquement par une flèche 44 sur la figure 3, l'ouverture
de l'intérieur peut aussi être commandée d'une manière simplement manuelle par tout
moyen, tel qu'un levier, provoquant le basculement de la première biellette 13 donc
la libération de la seconde biellette 18, rendant ainsi inutile l'envoi d'une impulsion
électrique à l'électro-aimant 15. On obtient ainsi une certaine économie d'énergie,
et on dispose d'un moyen d'ouverture de l'intérieur pouvant constituer un dispositif
anti- panique utile en cas de sinistre.
[0046] En référence aux figures 12 à 17, on va maintenant décrire un autre exemple de réalisation
d'une serrure selon la présente invention.
[0047] Comme dans l'exemple décrit ci-dessus, une porte 101 montée dans un cadre fixe 102
est équipée d'une serrure 103 qui comprend un boîtier fixe 104 monté dans le cadre
102 et d'un boîtier 107 monté sur la porte I01.
[0048] Le boîtier 104 porte un déclencheur 105 mobile suivant un axe horizontal 106 et le
boîtier 107 porte un pêne 108 dont L'haxe de coulissement se confond avec l'axe 106
lorsque la porte 101 se trouve en position de fermeture.
[0049] Le déclencheur 105 et le pêne 108, qui se présentent sous la forme de parallélépipèdes,
sont respectivement soumis à des ressorts 110 et 133 qui tendent à les déplacer suivant
l'axe 106 l'un vers l'autre, la souplesse du ressort 133 étant supérieure à la souplesse
du ressort 110. Le déclencheur 105 et le pêne 108 sont respectivement montés dans
des cavités ouvertes 105a et 108a des bottiers 104 et 107 et l'extrémité du pêne 108
est adaptée pour pénétrer dans la cavité 105a du boîtier 104 lorsque la porte se trouve
en position de fermeture, de manière à être maintenue horizontalement.
[0050] Le déclencheur 105 présente sur sa face inférieure une encoche 111 dont un côté forme
une rampe inclinée et son extrémité tournée vers le pêne 108 comporte un évidement
112 qui ménage une paroi 112a tournée vers le pêne 108.
[0051] Comme dans l'exemple décrit précédemment, la serrure 103 présente un mécanisme de
déverrouillage du déclencheur 105 dans sa position reculée. Ce mécanisme de verrouillage
comprend une première biellette 113 montée pivotante autour d'un axe horizontal 114
orthogonal à l'axe de coulissement 106 du déclencheur 105 ainsi qu'une seconde biellette
118 située également sous le déclencheur 105 et montée pivotante autour d'un axe horizontal
119 parallèle à l'axe de pivotement 114 de la première biellette 113. Cette seconde
biellette 118 est pourvue sur sa face supérieure d'un doigt de verrouillage 120 ayant
un profil complémentaire de celui de l'encoche 111 du déclencheur 105.
[0052] Un ressort de rappel 121 agit sur la biellette 118 de manière à pousser son doigt
de verrouillage 120 vers le déclencheur 105 . et un ressort de rappel 116 agit sur
la biellette 113 de telle sorte que son extrémité supérieure soit poussée vers l'extrémité
de la biellette 118 portant le doigt de verrouillage 120. Un électro-aimant 115 présente
un noyau 115a fixe et une partie cylindrique bobinée 115b mobile qui, lorsqu'elle
est alimentée en énergie électrique vient percuter le levier 113 de manière à le déplacer
à l'encontre de son ressort de rappel 116.
[0053] La serrure 103 se différencie de la serrure décrite précédemment essentiellement
par la structure de ses moyens de réarmement.
[0054] D'un côté du déclencheur 105, situé du côté correspondant au sens d'ouverture de
la porte 101, est prévu un organe de réarmement 150 qui se présente sous la forme
d'un cylindre à axe vertical dont les extrémités sont articulées sur le boîtier 104
et qui est muni de deux leviers 151 et 152 décalés angulairement, le levier 151 s'étendant
dans l'évidement 112 du déclencheur 105 de manière que son extrémité soit en regard
de sa paroi 112a tandis que son levier 152 est décalé vers le haut et s'étend dans
une cavité ouverte 153 du boîtier 104, au-dessus du plan supérieur horizontal du pêne
108 et du déclencheur 105, cette cavité 153 étant ouverte du côté de la porte 101
et dans le sens de l'ouverture de cette porte.
[0055] Un entraîneur 154 est monté coulissant dans une cavité 155 du boîtier 107 dans la
porte 101 et s'étend au-dessus et parallèlement au pêne 108, cet entraîneur étant
de forme sensiblement parallèlépipédique et son extrémité 154a extérieure à la cavité
155 étant, de chaque côté, biseautée. Cet entraîneur 154 est soumis à l'action d'un
ressort 156 qui tend à le déplacer vers l'extérieur de la cavité 155. La levier 152
de l'organe de réarmement 150 et l'entraîneur 154 s'étendent dans le même plan horizontal.
[0056] On va maintenant décrire comment fonctionne la serrure 103 représentée sur les figures
12 à 17.
[0057] Dans sa position fermée et verrouillée, visible sur les figures 12, 13 et 14, la
serrure 103 est dans une position telle que le déclencheur 105 est maintenu dans sa
position reculée par le doigt 120 de la biellette 118 qui est elle-même maintenue
par la biellette 113, le pêne 108.est dans sa position avancée de verrouillage dans
laquelle son extrémité est engagée dans la cavité 105a de coulissement du déclencheur
105 et y est horizontalement maintenue, et l'organe de réarmement 150 est tel que
son levier 151 s'étend dans l'évidement 112 du déclencheur 105 et son levier 152 s'étend,
dans le sens de l'ouverture de la porte 101, en avant de l'extrémité de l'entraîneur
154 qui se trouve dans une position avancée telle que son extrémité 154a s'étend dans
la cavité 153 du boîtier 104.
[0058] Par l'envoi d'une impulsion électrique à l'électro-aimant 115, sa bobine 115b frappe
la biellette 113 qui, en pivotant autour de l'axe 114, libère l'extrémité de la biellette
118 de telle sorte que son doigt 120 ne maintient plus le déclencheur 105. Le ressort
110 pousse alors le déclencheur 105 qui repousse le pêne 108, en comprimant le ressort
133. Le pêne 108 est alors extrait du boîtier fixe 104 et la serrure 103 est dans
sa position dite d'ouverture ou déverrouillée visible schématiquement sur la figure
15. La porte 101 peut par conséquent être poussée en vue de son ouverture.
[0059] Lorsque la porte 101 est déplacée dans le sens de son ouverture, l'extrémité 154a
de l'entraîneur 154 rencontre le levier 152 de l'organe de réarmement 150 et fait
pivoter ce dernier jusqu'à ce que le levier 154 atteigne une surface d'appui 157 prévue
dans la cavité 153 du boîtier 104. Le mouvement d'ouverture de la porte 101 continuant,
l'entraîneur 154 contourne l'extrémité du levier 152 de l'organe de réarmement 150
en étant repousse vers l'intérieur de la cavité 155 du boîtier 107 à l'encontre du
ressort 156. Cette position intermédiaire d'ouverture est représentée sur la figure
16.
[0060] Lorsque la porte 101 est dégagée de l'encadrement fixe 102, le pêne 108 et l'entraîneur
154 reprennent, sous l'effet des ressorts 133 et 156, leurs positions respectives
avancées.
[0061] Lors du mouvement de fermeture de la porte 101, le pêne 108 rencontre une surface
biseautée 158 du boîtier 104 et est reculé, le ressort 133 se comprimant, et l'extrémité
154a de l'entraîneur 154 rencontre le levier 152 de l'organe de réarmement 150. En
continuant le mouvement de fermeture, l'entraîneur 154 en agissant sur le levier 152
fait pivoter l'organe de réarmement 150 de telle sorte que son levier 151, en appui
contre la paroi 112a de l'entraîneur 105 repousse cet entraîneur 105. Lorsque cet
entraîneur 105 est complètement reculé, le levier 118 pivote grâce à son ressort de
rappel 121 de telle sorte que son doigt de verrouillage 120 pénètre dans l'encoche
111 du déclencheur 105 et la biellette 113 pivote grâce à son ressort de rappel 116
de manière à verrouiller la biellette 118 qui alors maintient le déclencheur 105 dans
-sa position reculée.
[0062] En fin de fermeture de la porte 101 et lorsque le déclencheur 105 est verrouillée
en position reculée, l'entraîneur 154 contourne l'extrémité du levier 152 de l'organe
de réarmement 150 en étant repoussé dans la cavité 155 du boîtier 107 à l'encontre
du ressort 156. Cette position intérmédi re est visible sur la figure 17
[0063] Lorsque la porte 101 atteint sa position complètement fermée, le pêne 108 est, grâce
au ressort 133, poussé vers l'extérieur de la cavité 108a du boîtier 107 de telle
sorte que son extrémité pénètre dans le boîtier 104 et maintienne la porte, l'entraîneur
154 étant grâce à son ressort 156 poussé vers l'extérieur de la cavité 155 du boîtier
107 pour de nouveau se retrouver en arrière du levier 152 de l'organe de réarmement
150, son extrémité 154a s'étendant dans la cavité 153 du boîtier 104. La serrure se
retrouve alors dans sa position fermée et verrouillée visible sur les figures i2,
13, 14 décrites plus haut.
[0064] En complément de la commande par l'électro-aimant 115, on voit sur la figure 12 qu'on
peut agir sur le levier 113, dans le même sens, par une commande manuelle formée par
tout moyen et agissant selon la flèche 144 pour par exemple déverrouiller la serrure
103 de l'intérieur.
[0065] La présente invention ne se limite pas aux exemples ci-dessus décrits. Bien d'autres
variantes de réalisation sont possibles sans sortir du cadre défini par les revendications
annexées.
1. Serrure automatique avec commande électrique, dont La mise en position "ouverture"
est provoquée par l'envoi d'une impulsion électrique, tandis que son réarmement est
provoqué mécaniquement par la fermeture de l'élément ouvrant tel que porte auquel
est associée cette serrure, caractérisée par le fait qu'elle comporte un déclencheur
(5 ; 105) monté coulissant sur l'encadrement (2; 102) de l'élément ouvrant tel que
porte et soumis à la poussée d'un ressort (10 ; 110) qui tend à le déplacer en direction
de la porte (1, 101), le déclencheur (5 ; 105) étant associé à un mécanisme de verrouillage
apte à l'immobiliser en translation dans une position reculée, dont l'action est supprimée
par envoi d'une impulsion électrique à un électro-aimant (15 ;1115), tandis que sur
l'élément ouvrant tel que porte (1 ; 101) est monté coulissant un pêne (8 ; 108) qui
dans la position de fermeture de cet élément se situe dans l'alignement de l'axe de
coulissement (6 ; 106) du déclencheur (5 ; 105), le pêne (8 ; 108) étant soumis à
la poussée d'un ressort (33, 133) qui tend à le déplacer en direction du déclencheur
(5 ; 105) et dont la souplesse est supérieure à celle du ressort (10 ; 110) agissant
sur le déclencheur, des moyens de réarmement étant prévus d'une part pur l'élément
ouvrant tel que porte (1 ; 101) et d'autre part sur l'encadrement (2 ; 102) dudit
élément ouvrant, pour qu'en fin de fermeture de cet élément le déclencheur (5 ; 105)
soit repoussé par l'un des moyens de réarmement avec compression de son ressort (10
; 110) et avec remise en place de son mécanisme de verrouillage.
2. Serrure automatique selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les
moyens de réarmement comprennent du côté de l'encadrement (2), montés sur un axe commun
(22) situé sur un côté du déclencheur (5) et orthogonal à l'axe de coulissement (6)
de ce déclencheur, deux leviers (23, 24) réunis par une liaison hélicoïdale (28),
le premier levier (23) immobilisé en translation sur son axe (22) étant apte à être
entraîné en rotation par la paroi d'une cavité à profil en forme de crochet (34) que
comporte l'élément ouvrant tel que porte (1), tandis que le second levier (24) est
mobile en translation sur son axe (22), de manière à pouvoir buter sur une face longitudinale
du déclencheur (5) et échapper à ce déclencheur, ce second levier (24) étant apte
à être engagé dans un évidement (12) du déclencheur (5) pour le repousser à l'encontre
de l'action de son ressort (10), un ressort (30) tendant à repousser le second levier
(24) contre le premier levier (23), dans une position relative où les directions des
bras respectifs (26, 29) des deux leviers forment un angle invariable et un autre
ressort (31) assurant le rappel en rotation de l'ensemble des deux leviers (23, 24)
étant en outre prévus.
3. Serrure automatique selon la revendication 2, caractérisée par le fait qu'est prévu
un autre ressort de rappel (35), à course limitée, apte à maintenir le bras (29) du
second levier de réarmement (24) dans une position d'affleurement d'une face longitudinale
du déclencheur (5).
4. Serrure automatique selon la revendication 1, caractérisée par le fait que lesdits
moyens de réarmement comprennent un organe de réarmement (150) à deux leviers (151,
152), monté pivotant selon un axe orthogonal à l'axe de coulissement du déclencheur
(105) et situé d'un côté de ce dernier et un entraîneur (154) porté par l'encadrement
de l'élément ouvrant, cet entraîneur (154) étant apte à entraîner en rotation ledit
organe de réarmement (150) en agissant sur son premier levier (152) lors de la fermeture
de l'élément ouvrant de telle sorte que son second levier (151) en butée contre une
paroi (112a) du déclencheur (105), pousse ce dernier à l'encontre de son ressort (110)
vers sa position de verrouillage.
5. Serrure automatique selon la revendication 4, caractérisée par le fait que ledit
entraîneur (154) est monté coulissant sur l'élément ouvrant et soumis à la poussée
d'un ressort (156) qui tend à le déplacer en direction de l'encadrement, de telle
sorte que cet entraîneur (154) puisse contourner le premier levier (152) dudit organe
de réarmement (150) en fin de mouvement de réarmement dudit déclencheur (105) et/ou
dans le sens de l'ouverture de l'élément ouvrant.
6. Serrure automatique selon l'une des revendications 4 et 5, caractérisée par le
fait qu'une butée (157) est prévue pour limiter le mouvement angulaire dudit élément
de réarmement (150) dans son sens de rotation opposé à son sens de rotation provoquant
le réarmement dudit déclencheur (105).
7. Serrure automatique selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée
par le fait que le mécanisme de verrouillage associé au déclencheur (5 ; 105) comprend
une première biellette (13 ; 113) montée pivotante en regard d'un électro-aimant ,(15
; 115) et soumise à l'effet d'un ressort de rappel (16 ; 116) et une seconde biellette
(18 ; 118) montée pivotante en regard du déclencheur (5 ; 105), soumise à l'effet
d'un ressort de rappel (21 ; 121), la seconde biellette (18 ; 118) étant pourvue d'un
doigt de verrouillage (20 ; 120) apte à être engagé dans une encoche (11 ; 11) avec
rampe inclinée, ménagée sur la face du déclencheur (5 ; 105) située en regard de cette
biellette (18 ; 118), la première biellette (13 ; 113) étant apte à bloquer la seconde
biellette (18 ; 118) lorsque son doigt de verrouillage (20 ; 120) est engagé dans
l'encoche (11 ; 111) du déclencheur (5 ; 105) et l'électro-aimant (15 ; 115) étant
apte à agir sur la première biellette (13 ; 113) dans le sens permettant la libération
de la seconde biellette (18 ; 118).
8. Serrure automatique selon la revendication 7, caractérisée par le fait que sont
prévus en outre des moyens de commande manuelle (44, 144) aptes à agir sur la première
biellette (13 ; 113) dans le sens permettant la libération de la seconde biellette
(18 ; 188).
9. Serrure automatique selon la revendication 7, caractérisée par le fait que ledit
électro-aimant (115) est monté de manière à présenter une partie mobile (115b) agissant
sur.la première biellette (113) dans le sens permettant la libération de la seconde
biellette (118).
10. Serrure automatique selon l'une quelconque des rèven- dications 1 à 9, caractérisée
par le fait que le pêne (8) comporte une face de glissement inclinée (8a) coopérant
avec une face de glissement fixe d'inclinaison correspondante (4a) ménagée du côté
de l'encadrement (2), ainsi qu'une face d'appui (8b) perpendiculaire à son axe de
coulissement, sur laquelle agit le déclencheur (5).