[0001] L'invention concerne une structure semiconducteur-support vitreux formée :
- de couches semiconductrices constituées au moins d'une couche d'un composé n-aire
III-V, active électriquement et/ou optiquement et au moins d'une couche complémentaire,
- et d'un support vitreux pour recevoir les couches semiconductrices.
[0002] L'invention concerne notamment les dispositifs optoélectroniques à semiconducteurs,
c'est-à-dire les dispositifs permettant la manipulation (transmission, traitement
et stockage) d'informations d'origine optique, au moyen d'un ensemble électronique,
dans lesquels les semiconducteurs interviennent d'abord en tant que convertisseurs
entre les photons et les électrons. L'invention concerne plus particulièrement les
photocathodes de type III-V, ainsi que les dispositifs à transfert de charges (CCD
pour "charge-coupled device").
[0003] Dans ces dispositifs optoélectroniques particuliers, les semiconducteurs sont utilisés
sous forme d'un empilement de couches semiconductrices, et du fait du scellement entre
ces couches semiconductrices et un support vitreux à des températures relativement
élevées, il apparaît des contraintes d'origine thermique qui se traduisent généralement
par une courbure de ces couches semiconductrices, contraintes qui peuvent également
conduire à la dégradation des qualités électriques du semiconducteur et, à l'extrême,
à des fractures du matériau actif préjudiciables au bon fonctionnement desdits dispositifs.
[0004] L'invention vise à pallier les susdits inconvénients par une meilleure adaptation
entre les couches semiconductrices et le support vitreux.
[0005] Une telle structure semiconducteur-support vitreux est décrite dans la demande de
brevet n° 82 21 636 déposée le 23 décembre 1982 par la demanderesse. Il y est proposé
de controler l'évolution des contraintes dans la couche active en introduisant dans
certaines des couches complémentaires, initialement formées de (Ga, Al)As, une certaine
quantité de phosphore afin de former le composé quaternaire (Ga, Al) (As, P), (que
le métallurgiste considère comme un composé pseudo- binaire III-V), le but étant de
faire passer la couche active d'un état d'extension à un état de compression. Mais
la maîtrise des différents paramètres de croissance peut s'avérer difficile dans certains
cas. Aussi la présente invention propose de conserver la structurehabi- tuelle des
couches semiconductrices et de contrôler leur état de compression-extension en intervenant
au niveau du support vitreux.
[0006] Conformément à la présente invention, cette structure semiconducteur-support vitreux
est remarquable en ce que le coefficient de dilatation de la couche de composé n-aire
III-V est supérieur au coefficient (apparent) de dilatation de la (des) couche(s)
complémentaire(s), et en ce que le support vitreux, qui permet de contrôler l'état
de compression-extension desdites couches semiconductrices sur une large gamme de
température, est formé d'au moins deux verres différents soudés entre eux à savoir
:
a) un verre de soutien ayant un coefficient de dilatation et une température de ramollissement
supérieurs respectivement au coefficient (apparent) de dilatation de la (des) couche(s)
complémentaire(s) et aux températures de traitement de ladite structure après qu'elle
ait été réalisée,
b) un verre tampon, placé entre le verre de soutien et les couches semiconductrices,
ayant une température de ramollissement plus faible que celle du verre de soutien.
[0007] De cette manière, on obtient une structure semiconducteur-support vitreux, pour laquelle
les contraintes d'extension de la couche active se trouvent ramenées dans un état
de compression par l'action du support vitreux, sans action de couches semiconductrices
nouvelles, lesdites contraintes ayant des valeurs telles que les déformations sont
de type élastique pour des conditions voisines de celles de la température ambiante.
[0008] La description qui va suivre, en regard des dessins annexés, donnés à titre non limitatif,
permettra de mieux comprendre comment l'invention s'exécute et se poursuit.
La figure 1 représente les différentes étapes de réalisation, de scellement et de
recuit d'une structure semiconducteur-support vitreux, selon l'art antérieur.
La figure 2 représente ces mêmes étapes selon la présente invention, le support vitreux
étant constitué de trois verres soudés entre eux. Les figures 2C et 2E représentent
des supports vitreux ayant respectivement une structure symétrique et dissymétrique.
La figure 3 représente l'évolution du coefficient de dilatation thermique avec la
température pour un verre recuit donnée à titre de référence.
[0009] Un exemple typique de structure semiconducteur-support vitreux est constitué par
la photocathode III-V, telle que décrite dans ladite demande de brevet n° 82 21 636
déposée le 23 décembre 1982 par la demanderesse.
[0010] La fabrication d'une telle structure comprend des étapes de réalisation d'une hétérostructure
semiconductrice, de scellement sur un support vitreux et enfin de traitement thermique
sous vide, ces étapes étant décrites en référence à la figure 1, dessins A, B, C.
[0011] La réalisation d'une hétérostructure semiconductrice-(figure 1, dessin A) consiste
à faire croître, typiquement par épitaxie en phase liquide, sur un substrat provisoire
1 d'un composé III-V, tel que l'arséniure de gallium GaAs, une couche 2 dite d'arrêt
chimique Ga
1-x Al x As, qui agit comme une couche d'arrêt vis-à-vis de l'action de la solution de
décapage utilisée pour enlever le substrat provisoire 1. Une épaisseur de couche d'arrêt
2 de l'ordre de 0,5 à 5 µm a conduit à des résultats satisfaisants. On fait croître
ensuite une couche 3 dite active, généralement d'arséniure de gallium très fortement
dopé jusqu'à 10
19 atomes/cm
3, par exemple au moyen des espèces dopantes germanium (Ge) ou zinc (Zn) ou encore
d'une combinaison d'espèces dopantes, ce qui permet d'accroître le dopage sans nuire
à la qualité cristalline de la couche, ainsi que décrit dans la demande de brevet
n° 82 18 255 déposée le 29 octobre 1982 au nom de la demanderesse. Une épaisseur de
couche active 3 de l'ordre de 2 à 5 µm semble convenir pour une application en tant
que photocathode. On forme enfin une couche 4 dite passivante pour empêcher la diffusion
de substances indésirables dans la couche active 3 lors des étapes ultérieures de
scellement, et pour diminuer la recombinaison des porteurs de charge à l'interface.
Une couche passivante 4 de Ga
1-y Al As d'une épaisseur de l'ordre de 5 um satisfait à cet usage.
[0012] La répartition et l'évolution des contraintes, dans une telle hétérostructure, est
relativement complexe. Les paramètres des mailles cristallines de l'arséniure de gallium
(GaAs) et de l'arséniure de gallium et d'aluminium (Ga
1-x Al x As) étant quasiment égaux à la température de croissance, l'hétérostructure
est à cette température (800°C) sans contrainte. Par contre, à la température ambiante,
le paramètre de maille du GaAs étant inférieur à celui de Ga
1-x Al
x As et l'épaisseur du substrat provisoire 1 étant largement supérieure à celles des
couches épitaxiales 2, 3 et 4, la couche active 3 est mise en extension la courbure
de l'ensemble étant telle que, vu depuis la surface libre de la dernière couche déposée
4, l'ensemble de la structure est convexe.
[0013] Cette hétérostructure semiconductrice, munie de couches de protection et d'adaptation
d'indice, est alors liée à un support vitreux, transparent aux photons, en vue d'obtenir
une photocathode fonctionnant en transmission (figure 1, dessin B). Ce support vitreux
est généralement un verre borosilicate 5, et typiquement le verre produit par la firme
CORNING, sous la référence 7056. La liaison est obtenue par thermocompression en élevant
la température juste au-dessus de sa température de ramollissement (vers 700°C pour
le verre 7056), et en maintenant l'ensemble sous une pression de l'ordre de 10 kg/cm
2, le temps nécessaire pour que la liaison s'effectue. L'épaisseur du support vitreux
n'est pas très critique et peut être de l'ordre de 1 à 10 mm. Une fois la liaison
effectuée, le substrat provisoire 1 et la couche d'arrêt 2 sont décapés au moyen de
deux solutions d'attaque différentes; dans l'exemple décrit, le substrat provisoire
1 de GaAs est attaqué au moyen d'un mélange ammoniaque et eau oxygénée, alors que
la couche d'arrêt 2, insensible à cette première solution d'attaque, est retirée au
moyen d'acide fluorhydrique après protection du support vitreux. Le produit obtenu
comprend alors, un support vitreux 5 faisant office de fenêtre d'entrée, une couche
d'adaptation d'indice 6 de Si3N4, une couche de protection 7 de Si0
2, une couche passivante 4 et une couche active 3 de très bonne qualité. Les couches
d'adaptation d'indice 6 de Si3N4' de protection 7 de Si0
2, et la couche passivante 4 constituent, dans le cas présent, les couches complémentaires
dont le nombre et la nature peuvent éventuellement être modifiés en fonction de l'application.
[0014] Lors du scellement, à la température de ramollissement du verre, ladite structure
est pratiquement sans contrainte. Au cours du refroidissement, l'hétérostructure semiconductrice
est liée au verre dont le coefficient de dilatation est inférieur à ceux des diverses
couches semiconductrices, de sorte que les couches semiconductrices sont mises en
extension. L'élimination du substrat provisoire 1 et de la couche d'arrêt 2 peut même
modifier ces contraintes.
[0015] Enfin, avant utilisation de cette structure semiconducteur-support vitreux comme
photocathode, on procède à une désorption sous vide de la surface de la couche active
de GaAs, par chauffage jusqu'à une température proche du point d'évaporation congruente
du composé, qui, pour le GaAs, est voisin de 630°C.
[0016] A cette température de désorption, la couche active semiconductrice 3 de GaAs voit
l'effet des contraintes diminué du fait des déformations élastiques respectives de
GaAs et de (Ga, Al) As. A la température de transformation de phase du verre, l'hétérostructure
semiconductrice est à nouveau liée rigidement au verre, et la couche active est à
nouveau remise en extension.
[0017] Du point de vue purement mécanique, il est bien connu que les matériaux résistent
mieux à des contraintes de compression qu'à des contraintes d'extension. Ces dernières
provoquent notamment des glissements de dislocations, des microfractures, etc...,
alors que les premières apparaissent moins génératrices de défauts.
[0018] Du point de vue électronique, les défauts cristallins sont autant de pièges pour
les porteurs de charge et autant de centres de recombinaison, de sorte que la longueur
effective de diffusion des porteurs de charge chute de façon sensible lorsque la densité
de pièges s'accroît.
[0019] L'invention vise à réduire l'apparition des défauts cristallins dus aux contraintes
mécaniques et à améliorer ainsi les performances des dispositifs semiconducteurs élaborés
à partir de ces couches semiconductrices.
[0020] Selon la présente invention, telle que décrite en référence à la figure 2, le support
vitreux est constitué d'au moins deux verres soudés entre eux, afin que la couche
active 3 constituant les couches semiconductrices soit gardée dans un état de compression,
afin d'éviter la dégradation de ses propriétés électriques en ce qui concerne en particulier
la longueur de diffusion des porteurs de charge.
[0021] Les verres, qui sont des substances amorphes, ne possèdent pas comme les substances
cristallines des propriétés qui varient brutalement avec la température en particulier
un point de fusion mais au contraire des propriétés qui varient continûment avec la
température. L'art ancien et complexe des verriers conduit à définir un certain nombre
de repères en fonction de la température basés essentiellement sur la viscosité du
verre η. L'échelle de grandeur du paramètre n définissant la viscosité étant très
étendue les paramètres mesurés sont généralement exprimés en fonction du logarithme
de n.
. Lorsque log n > 15 il s'agit du domaine solide.
. Lorsque 8 < log n < 15 il s'agit du domaine de transformation.
. Lorsque log n < 8 il s'agit du domaine liquide.
[0022] Parmi les différentes températures inventoriées, celles qui concernent la présente
invention sont :
- la température de contrainte pour laquelle log n = 14,5; c'est la température à
laquelle les tensions internes du verre se relâchent au bout de 4 heures.
- la température de recuit pour laquelle log n = 13,0; c'est la température à laquelle
les tensions internés du verre sont à peu près complètement relâchées au bout de 15
minutes.
- la température de ramollissement pour laquelle log n =.7,6; c'est la température
à laquelle on peut courber le verre.
[0023] Pour caractériser les propriétés thermovisqueuses des verres on considère l'évolution
du coefficient de dilatation linéaire avec la température. Ainsi que cela est indiqué
sur la figure 3 donnée en référence dans le cas d'un verre recuit, on définit deux
points particuliers S et R. Le point S correspond au point de croisement des tangentes
aux deux points d'inflexion de la courbe représentée. On l'appelle température de
transformation pour laquelle log n = 13,3. Le point R est le point de ramollissement
dilatométri- que qui correspond à un début d'affaiblissement du verre, pour lequel
on a log n = 15.
[0024] Dans la structure complète après épitaxie utilisée dans le cadre de l'invention,
la partie de structure constituée de la couche active de GaAs 3 présente la particularité
d'être mise naturellement en état d'extension, compte tenu des coefficients de dilatation
linéaire respectifs :


et compte tenu du fait que la couche passivante présente une épaisseur plus élevée
que celle de la couche active.
[0025] En ce qui concerne les coefficients de dilatation, les propriétés thermoélastiques
du support vitreux sont à adapter à la couche complémentaire la plus épaisse, la couche
passivante 4 dans le cas présent. Mais si des couches complémentaires intermédiaires
existent, les couches d'adaptation d'indice 6 de Si
3N
4 et de protection 7 de Si0
2 dans le cas présent, il est nécessaire de considérer l'incidence qu'elles ont et
d'évaluer un coefficient de dilatation apparent pour l'ensemble des couches complémentaires.
[0026] Dans la réalisation particulière considérée dans le cadre de l'invention les couches
semiconductrices telles qu'elles adviennent après obtention de la structure dite "inversée"
sont constituées de l'empilement des couches semiconductrices suivantes :

[0027] Les couches de Si
3N
4 et Si0
2 d'épaisseur d'environ 100 nm chacune ont respectivement un rôle de couche anti-reflets
et de protection et ont une incidence négligeable sur la répartition des contraintes.
[0028] En fonction de la teneur en Al As le coefficient de dilatation de la couche passivante
de (Ga, Al)As va pouvoir se situer entre :

et

[0029] Il est souhaitable que le coefficient de dilatation du verre utilisé soit supérieur
à celui de la couche de (Ga, Al)As pour tout le domaine de température, afin que les
contraintes dans le semiconducteur soient compensées, mais également que la température
de ramollissement du verre ne soit pas trop élevée sinon les contraintes engendrées
après le scellement seront élevées.
[0030] Il apparaît que des exigences contradictoires sont demandées au support vitreux.
Aussi l'invention propose d'utiliser deux verres différents l'un, le verre tampon
15, apportant ses propriétés thermoélastiques, l'autre, le verre de soutien 16, apportant
sa température de ramollissement élevée.
[0031] Afin d'utiliser la structure semiconducteur-support vitreux selon l'invention pour
constituer une photocathode, il est nécessaire de lui faire subir un traitement de
surface comprenant une désorption sous vide à une température voisine de 630°C suivie
d'un traitement de couverture par du caesium-oxygène, sous vide, à température ambiante,
pour abaisser le travail de sortie. Mais pour ne pas contaminer la couche semiconductrice
active ainsi nettoyée, il est nécessaire que ce traitement se fasse rapidement, c'est-à-dire
en 30 minutes environ. Or le support vitreux nécessiterait quant à lui une procédure
particulière, faite de paliers de température successifs, bien maitrisée par les verriers,
mais qui ne peut être respectée dans le cas présent. Ce non respect des paliers de
température conduit à une propagation des contraintes diverses dans les couches semiconductrices.
C'est pour surmonter ces difficultés que l'invention propose d'utiliser au moins deux
verres différents.
[0032] La couche complémentaire qui, dans l'exemple donné, impose ses caractéristiques de
dilatation au support vitreux est la couche de (Ga, Al)As avec une teneur en Al As
voisine de 0,5 pour laquelle le coefficient de dilatation se situe aux environs de
63 . 10' /°C. Pour garder la couche semiconductrice active 3 dans un état qui tende
vers la compression il faut que le verre tampon 15 ait un coefficient de dilatation
inférieur à celui de : cette couche semiconductrice active 3 mais avec une température
de recuit inférieure ou égale à la température de désorption sous vide de 630°C. De
même, il faut que le verre de soutien 16 ait une température de recuit voisine de
la température de désorption sous vide de 630°C. En conséquence ces différentes nécessités
imposent que le support vitreux soit formé :
a) d'un verre de soutien ayant un coefficient de dilatation et une température de
ramollissement supérieurs respectivement au coefficient (apparent) de dilatation de
la (des) couche(s) complémentaires(s) et aux températures de traitement de ladite
structure après qu'elle ait été réalisée,
b) d'un verre tampon, placé entre le verre de soutien et les couches semiconductrices,
ayant une température de ramollissement plus faible que celle du verre de soutien.
[0033] Dans l'exemple décrit selon l'invention une combinaison de trois verres différents
peut être utilisée. Le tableau I résume leurs caractéristiques.

[0034] En conséquence, le verre tampon 15 pourra être le verre CORNING n° 7056 ou le verre
Ca B Al Si dont la composition centésimale molaire est donnée par :
CaO 20 à 30% - B2O3 50 à 60% - Al2O3 5 à 10% - SiO2 10 à 15%. Le verre de soutien 16 pourra être le verre SCHOTT n° 8436 ou le même verre
Ca B Al Si. On obtient ainsi les couples verre tampon/ verre de soutien formés de
:
CORNING n° 7056 / SCHOTT n° 8436
Ca B Al Si / SCHOTT n° 8436
[0035] Mais la différence de coefficient de dilatation thermique entre le verre tampon 15
et le verre de soutien 16 engendre des contraintes que, dans une seconde variante,
l'invention se propose de combattre.
[0036] En effet, sur la face du verre de soutien 16 opposée à celle où est soudé le verre
tampon 15, on soude un troisième verre 17 afin d'équilibrer les contraintes propres
au support vitreux, en particulier dans le verre de soutien 16. On obtient ainsi un
support vitreux verre tampon/verre de soutien/troisième verre formé de
CORNING n° 7056 / SCHOTT n° 8436 / CORNING n° 7056
Ca B Al Si / SCHOTT n° 8436 / Ca B Al Si
Ca B Al Si / SCHOTT n° 8436 / CORNING n° 7056
[0037] Bien évidemment d'autres compositions de verre peuvent être utilisées dans la mesure
où elles correspondent aux caractéristiques de la présente invention.
1. Structure semiconducteur-support vitreux formée :
- de couches semiconductrices constituées au moins d'une couche d'un composé n-aire
III-V, active électriquement et/ou optiquement et au moins d'une couche complémentaire,
- et d'un support vitreux pour recevoir les couches semiconductrices, caractérisée
en ce que le coefficient de dilatation de la couche de composé n-aire III-V est supérieur
au coefficient (apparent) de dilatation de la (des) couche(s) complémentaire(s),
et en ce que le support vitreux, qui permet de contrôler l'état de compression-extension
desdites couches semiconductrices sur une large gamme de température, est formé d'au
moins deux verres différents soudés entre eux à savoir :
a) un verre de soutien ayant un coefficient de dilatation et une température de ramollissement
supérieurs respectivement au coefficient (apparent) de dilatation de la (des) couche(s)
complémentaire(s) et aux températures de traitement de ladite structure après qu'elle
ait été réalisée,
b) un verre tampon, placé entre le verre de soutien et la (les) couche(s) complémentaire(s),
ayant une température de ramollissement plus faible que celle du verre de soutien.
2. Structure semiconducteur-support vitreux selon la revendication 1, caractérisée
en ce que le support vitreux est constitué :
a) du verre tampon formé du verre tel celui disponible auprès de la Société CORNING
sous la référence 7056;
b) du verre de soutien formé du verre tel celui disponible auprès de la Société SCHOTT
sous la référence 8436.
3. Structure semiconducteur-support vitreux selon la revendication 1, caractérisée
en ce que le support vitreux est constitué :
a) du verre tampon formé d'un verre appelé Ca B Al Si ayant la composition centésimale
molaire suivante : Ca0 20 à 30% - B2O3 50 à 60% - Al2O3 5 à 10X - SiOZ 10 à 15%;
b) du verre de soutien formé du verre tel celui disponible auprès de la Société SCHOTT
sous la référence 8436.
4. Structure semiconducteur-support vitreux selon la revendication 1, caractérisée
en ce que le support vitreux est constitué dans l'ordre :
a) du verre tampon formé du verre tel celui disponible auprès de la Société CORNING
sous la référence 7056;
b) du verre de soutien formé du verre tel celui disponible auprès de la Société SCHOTT
sous la rérérence 8436;
c) d'un troisième verre identique au verre tampon.
5. Structure semiconducteur-support vitreux selon la revendication 1, caractérisée
en ce que le support vitreux est constitué dans l'ordre :
a) du verre tampon formé d'un verre appelé Ca B Al Si ayant la composition centésimale
molaire suivante : Ca0 20 à 30% - B203 50 à 60% - Al2O3 5 à 10°. - SiO2 10 à 15%
b) du verre de soutien formé du verre tel celui disponible auprès de la Société SCHOTT
sous la référence 8436;
c) d'un troisième verre identique au verre tampon.
6. Structure semiconducteur-support vitreux selon la revendication 1, caractérisée
en ce que le support vitreux est constitué dans l'ordre :
a) du verre tampon formé du verre appelé Ca B Al Si ayant la composition centésimale
molaire suivante : Ca0 20 à 30% - B2O3 50 à 60% - Al2O3 5 à 10% - SiO2 10 à 15%;
b) du verre de soutien formé du verre tel celui disponible auprès de la Société SCHOTT
sous la référence 8436;
c) un troisième verre formé du verre tel celui disponible auprès de la Société CORNING
sous la référence 7056.
7. Photocathode caractérisée en ce qu'elle comprend une structure semiconducteur-support
vitreux selon l'une des revendications 1 à 6.
8. Dispositif à transfert de charges caractérisé en ce qu'il comprend une structure
semiconducteur-support vitreux selon l'une des revendications 1 à 6.