[0001] La présente invention concerne un procédé pour le traitement des matières cellulosiques
et plus particulièrement des pâtes à papier, des copeaux de bois et des fibres textiles
cellulosiques par des agents oxydants.
[0002] Les matières cellulosiques destinées à la fabrication de pâtes à papier sont soumises
à un grand nombre de traitements dont certains sont réalisés en présence d'agents
oxydants notamment en vue d'améliorer leur blancheur ou de réduire leur teneur en
lignine. Les procédés connus à ce jour ne permettent cependant pas d'obtenir des gains
de blancheur très élevés ni une délignification très poussée en un seul traitement.
Aussi a-t-on fréquemment recours à des traitements séquentiels qui comportent en général
un très grand nombre de stades. En outre, la durée de chaque stade particulier est
souvent fort longue.
[0003] De même les fibres cellulosiques destinées à des applications textiles sont également
soumises à certains traitements qui péuvent être réalisés en présence d'agents oxydants
tels que le blanchiment, le débouillissage pour en éliminer les impuretés, le mercerisage
pour en améliorer l'aspect et la solidité et réduire la tendance au rétrécissement
ou le vaporisage pour les imprégner de réactifs avant maturation. Toutes ces techniques
nécessitent des durées de traitement assez longues.
[0004] La présente invention vise à fournir un procédé pour le traitement des matières cellulosiques
par des agents oxydants qui permet d'augmenter l'efficacité de l'agent oxydant et
notamment d'améliorer la blancheur du produit fini. Le procédé selon l'invention permet
en outre de réduire sensiblement la durée du traitement par l'agent oxydant. Le procédé
selon l'invention permet également de mettre en oeuvre nettement moins de solvant
que les procédés connus ce qui simplifie les étapes de séchage ultérieures et réduit
les rejets d'effluents et la consommation de solvant. Enfin le procédé selon l'invention
permet de réduire, voire de supprimer, toute agitation mécanique dans les traitements
qui en nécessitaient. Il en est ainsi notamment lors du traitement des fibres textiles
et des produits manufacturés qui en dérivent. On peut ainsi éviter les effets néfastes
de l'agitation mécanique sur des textiles fragiles tels que les jerseys, les tulles,
etc.
[0005] La présente invention concerne un procédé pour le traitement des matières cellulosiques
par des agents oxydants selon lequel on soumet les matières cellulosiques à l'action
conjointe de microondes et d'au moins un agent oxydant.
[0006] Les microondes sont des ondes électromagnétiques qui ont une longueur d'onde d'environ
0,1 à environ 100 cm, soit une fréquence d'environ 300 000 à environ 300 MHz. De bons
résultats ont été obtenus avec des microondes d'une fréquence de 100 000 à 500 MHz.
[0007] Divers agents oxydants peuvent être mis en oeuvre. En général, ils sont choisis parmi
les composés peroxydés, l'oxygène, l'ozone, le permanganate ainsi que les composés
capables de libérer du chlore actif tels que le chlore moléculaire, le dioxyde de
chlore, l'acide hypochloreux, les hypochlorites, les chlorites et les substances organiques
capables de libérer du chlore actif. Les composés peroxydés et les composés capables
de libérer du chlore actif conviennent bien. De bons résultats ont été obtenus avec
les composés peroxydés. Les composés peroxydés peuvent être choisis parmi le peroxyde
d'hydrogène, les peroxydes métalliques et plus particulièrement les peroxydes de métaux
alcalins ou alcalino- terreux tels que le peroxyde de sodium, les persels inorganiques
tels que les perborates, les percarbonates et les persulfates, les peracides inorganiques
tels que l'acide persulfurique, les peracides organiques et plus particulièrement
ceux contenant de 2 à 7 atomes de carbone tels que les acides peracétique et perpropionique
ainsi que leurs sels et les hydroperoxydes et peroxydes organiques. De bons résultats
ont été obtenus avec le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde de sodium, l'acide persulfurique,
les persulfates tels que le persulfate de sodium, l'acide peracétique et les peracétates
tels que le peracétate de sodium. Les meilleurs résultats ont été obtenus avec le
peroxyde d'hydrogène. On peut mettre en oeuvre un ou plusieurs agents oxydants de
mêmes types ou de types différents.
[0008] Les doses d'agents oxydants peuvent varier dans de très larges limites. En général
ils sont mis en oeuvre à des doses de 0,001 à 10 % du poids de matières cellulosiques
sèches (M.S.) et le plus souvent de 0,1 à 5 % du poids de matières cellulosiques sèches.
Dans le cas de composés peroxydés, on met en général en oeuvre de 0,1 à 3 % de composés
peroxydés calculés en équivalents peroxyde d'hydrogène par rapport au poids de matières
cellulosiques sèches. Lors de la mise en oeuvre d'oxygène, la pression partielle en
oxygène est en général d'au moins 100 kPa et le plus souvent d'au moins 300 kPa. En
général, la pression ne dépasse pas 20 000 kPa et en général pas 10 000 kPa. Dans
le cas des composés capables de libérer du chlore actif, ceux-ci sont mis en oeuvre
à des doses de 0,1 à 8 % du poids de matières cellulosiques sèches.
[0009] Diverses matières cellulosiques peuvent être traitées selon le procédé de l'invention.
En général, il s'agit de matières cellulosiques contenant au moins 30 et le plus souvent
au moins 50 % en poids de composés choisis parmi les polysaccharides et leurs dérivés.
Ceux-ci comprennent les celluloses et les hémicelluloses ainsi que leurs dérivés obtenus
par divers traitements chimiques tels que le procédé à l'acétate, le procédé à la
viscose, le procédé au cuivre ammoniacal, etc. On peut ainsi appliquer le procédé
selon l'invention au traitement des pâtes à papier de tous types telles que les pâtes
mécaniques, thermomécaniques, semi-chimiques, chimiques et mécanochimiques ainsi qu'aux
pâtes de récupération, à un stade quelconque de leur fabrication, en ce compris les
stades de mise en pâte, de blanchiment et les traitements préalables à la fabrication
de la feuille de papier ou de carton. On peut également l'appliquer au bois, ou à
toutes les particules de bois telles que les copeaux de bois. Le procédé convient
ainsi pour le traitement du bois ainsi que des copeaux de bois ou des autres particules
de bois destinées à être utilisés pour la fabrication de pâtes à papier telles que
des pâtes mécaniques, thermomécaniques ou mécanochimiques. On peut également l'appliquer
au traitement de matières cellulosiques autres que le bois destinées à la fabrication
de pâtes à papier telles que la paille, les roseaux, la bagasse et le bambou.
[0010] Les matières cellulosiques selon l'invention peuvent également être choisies parmi
les fibres textiles naturelles cellulosiques telles que le lin, le coton, le chanvre,
la ramie, le jute et le sisal et les fibres textiles artificielles telles que la rayonne,
la rayonne viscose, la rayonne cuproammoniacale et l'acétate de cellulose ainsi que
les textiles manufacturés.
[0011] Le procédé selon l'invention convient particulièrement bien pour le traitement des
pâtes à papier et plus spécialement pour le traitement des pâtes chimiques telles
que les pâtes au sulfate, au sulfite ou au bisulfite. Il convient également bien pour
le traitement des particules de bois et plus particulièrement des copeaux de bois
notamment pour leur prétraitement avant un procédé mécanique de mise en pâte. De bons
résultats ont été obtenus lors du traitement des pâtes au sulfate éventuellement semi-blanchies.
[0012] Le procédé selon l'invention est réalisé en général en présence d'un solvant. Le
solvant est le plus souvent l'eau. La quantité de solvant au début du traitement selon
l'invention peut varier dans de larges limites. Elle est le plus souvent d'au moins
0,1 % et ne dépasse en général pas 99,5 % du poids total du mélange soumis à l'action
des microondes et qui comprend essentiellement les matières cellulosiques, le solvant,
les agents oxydants et les additifs éventuels. Lorsque le solvant est l'eau, la quantité
d'eau au début du traitement selon l'invention est en général d'au moins 0,5 % et
le plus souvent d'au moins 1 % du poids total du mélange; elle ne dépasse en général
pas 95 % le plus souvent pas 90 %, et de préférence pas 85 % du poids total du mélange.
[0013] Lors du traitement de pâtes à papier de toutes origines, vierges ou de recyclage,
la densité au début du traitement selon l'invention est en général d'au moins 5 %
et le plus souvent d'au moins 8 %. Elle ne dépasse en général pas 99 % et le plus
souvent pas 98 %.
[0014] (La densité, dont il est question ici, exprime la consistance ou la siccité de la
pâte à papier et se mesure en %, c'est à dire g pâte seche/100 g mélange pâte + eau
+ reactifs).
[0015] Le procédé selon l'invention peut être réalisé en présence d'autres additifs. Ainsi
lorsque l'agent oxydant n'est pas lui-même capable de conférer au mélange le pH adéquat,
on peut ajouter des composés à caractère alcalin c'est-à-dire capables de conférer
à l'eau un pH égal ou supérieur à 7 ou des composés à caractère acide c'est-à-dire
capable de conférer à l'eau un pH inférieur à 7 ou encore des régulateurs de pH tels
que des tampons. Les composés à caractère alcalin peuvent être des hydroxydes ou carbonates
de métaux alcalins ou d'ammonium, et plus particulièrement de l'hydroxyde de sodium,
ou du silicate de sodium. Les bicarbonates de métaux alcalins ou d'ammonium peuvent
être choisis comme régulateurs de pH. L'acide sulfurique peut être choisi comme composé
à caractère acide. Le procédé selon l'invention est en général réalisé en présence
d'un composé à caractère alcalin. La dose de composé à caractère alcalin est en général
de 0,1 à 20 % du poids de matières cellulosiques sèches.
[0016] Dans le cas du traitement des copeaux de bois, du blanchiment des pâtes à papier
ou des fibres textiles, notamment par des composés peroxydés ou par des composés capables
de libérer du chlore actif et de préférence par des composés peroxydés tels que le
peroxyde d'hydrogène, le pH est en général égal ou supérieur à 7 plus particulièrement
de 7 à 13 et le plus souvent de 8 à 12.
[0017] On peut également mettre en oeuvre des stabilisants de l'agent oxydant lorsque ce
dernier est susceptible de se désactiver au cours du traitement. Tel est le cas notamment
lorsque l'agent oxydant est un composé peroxydé. En général, ils sont mis en oeuvre
en quantités de 0,01 à 5 % du poids de matières cellulosiques sèches.
[0018] On peut également mettre en oeuvre divers autres additifs selon les applications
particulières. Parmi ceux-ci figurent des agents séquestrants, des agents tensioactifs,
des agents capables de protéger les chaînes cellulosiques pour éviter leur dépolymérisation,
des agents mouillants, des agents activants, des agents anticorrosion, des agents
antistatiques, des agents de désensimage, des azurants optiques, des agents dispersants,
des agents antiincrus- tants, des agents moussants et des agents collecteurs. Ces
additifs sont en général mis en oeuvre à des doses de 0,01 à 10 % du poids de matières
cellulosiques sèches.
[0019] Les matières cellulosiques soumises au traitement selon l'invention peuvent avoir,
avant ce traitement, des températures très diverses. Elles peuvent ainsi avoir, avant
le traitement selon l'invention, des températures allant de la température ambiante,
c'est-à-dire environ 10 à 25°C, jusqu'à des températures de 200°C. En général, la
température des matières cellulosiques avant le traitement selon l'invention dépend
de l'existence ou non d'un traitement antérieur. Le plus souvent la température des
matières cellulosiques avant le traitement selon l'invention est la température ambiante
ou celle qu'elles ont acquises lors de l'éventuel traitement précédent. Dans la plupart
des cas, la température des matières cellulosiques avant le traitement selon l'invention
est de 10 à 90°C.
[0020] La durée du traitement selon l'invention est variable. En général, elle est de 0,1
à 120 minutes et le plus souvent de 0,2 à 30 minutes. Elle est en général plus courte
que celle des traitements correspondants au moyen d'agents oxydants sans l'intervention
de microondes.
[0021] Le procédé selon l'invention peut être réalisé en continu ou en discontinu.
[0022] Les conditions précises de réalisation du procédé selon l'invention ainsi que la
nature des autres additifs éventuels mis en oeuvre, peuvent varier dans de larges
limites selon le type de matières cellulosiques à traiter et le but particulier du
traitement concerné. En général ces traitements sont réalisés en faisant. tremper
les matières cellulosiques dans des solutions aqueuses d'agents oxydants ou en les
imprégnant au moyen de telles solutions.
[0023] Le procédé selon l'invention peut être mis en oeuvre dans diverses industries et
notamment dans l'industrie papetière et dans l'industrie textile.
[0024] Ainsi, lors de la fabrication de pâtes à papier mécaniques, on peut traiter, selon
le procédé de l'invention, des particules de bois telles que des copeaux au moyen
d'agents oxydants tels que les composés peroxydés, avant leur mise en pâte dans des
appareils tels que des raffineurs. Cette opération peut se faire en même temps que
ou après le "presteaming". Le procédé selon l'invention peut également prendre place
après le passage en raffineur ou entre deux passages en raffineurs.
[0025] Le procédé selon l'invention convient également bien pour le blanchiment de pâtes
à papier de tous types déjà formées. Il peut ainsi être appliqué à divers stades de
blanchiment consécutifs à la mise en pâte ou à la cuisson. Il convient particulièrement
bien pour le traitement des pâtes écrues notamment les pâtes alcalines recueillies
après les lavages consécutifs à la cuisson principalement dans le cas de pâtes chimiques
telles que les pâtes kraft, ou pour le traitement des pâtes avant l'entrée dans les
tours d'extraction. Il convient également bien pour le blanchiment des pâtes semi-blanchies.
[0026] Le procédé selon l'invention convient bien pour le traitement de pâtes pressées ou
séchées. Les pâtes peuvent être pressées ou séchées au moyen de divers appareils convenant
pour ces usages et connus par eux-mêmes. On peut ainsi utiliser des presses à cylindres,
à vis ou à bande ou des séchoirs classiques ou des "flash-dryers". Les pâtes peuvent
se présenter sous des formes diverses telles que des feuilles ou des "flocks" (flocons).
[0027] Le procédé selon l'invention peut s'appliquer également aux divers traitements par
des agents oxydants auxquels sont soumises les fibres textiles cellulosiques. Il en
est ainsi du débouillissage, du mercerisage, du blanchiment et des imprégnations telles
que le vaporisage avant maturation. Ces imprégnations peuvent se faire dans divers
appareils connus par eux-mêmes fonctionnant soit en continu tels que les "pad-steam",
les "J-box" et les "U-box" et les vaporisateurs continus sous pression, soit en semi-continu
tels que les "pad-roll", soit enfin en discontinu tels que les barques à tourniquet,
les autoclaves, les tournettes, les "jigger" et les "kier". Le procédé selon l'invention
convient bien pour le prétraitement des fibres avant qu'elles ne soient envoyées à
l'un ou l'autre des traitements précités.
[0028] Afin d'illustrer l'invention sans pour autant en limiter la portée, on donne ci-après
des exemples pratiques de réalisation. L'exemple 2R a été réalisé à titre de comparaison.
Exemple 1 et 2R
[0029] Une pâte kraft de résineux semi-blanchie selon la séquence CEH de blancheur initiale
63,6° ISO (norme ISO 2470) a été utilisée. La pâte a été au préalable "fluffée" (réduite
en peluches) dans un malaxeur ménager.
[0030] La pâte sèche est introduite dans un sac en polyéthylène où elle est humidifiée par
pulvérisation d'une solution aqueuse de peroxyde d'hydrogène. Elle est ensuite exposée
à un faisceau de microondes d'une fréquence d'environ 2.450 MHz dans un four à microondes
ménager de marque TOSHIBA modèle ER-649 ET-S avec table tournante mis en position
"DEFROST" pendant cinq minutes (essai 1) ou dans une étuve maintenue à 100°C pendant
cinq minutes (essai 2R).
[0031] La blancheur de la pâte a été mesurée par rapport à la blancheur de B
ASO
4 mesurée au moyen d'un réflectomètre ELREPHO (ZEISS) équipé du filtre R457 et d'un
piège à brillance (norme ISO 2470).
[0032] La consommation de peroxyde d'hydrogène a été mesurée par dosage du peroxyde d'hydrogène
résiduaire en présence de pâte.
[0033] Les conditions opératoires et les résultats obtenus sont donnés au tableau I ci-après

Exemples 3 à 5
[0034] Trois essais ont été réalisés à différents pH acides (essais 3 et 4) et basique (essai
5) dans des conditions voisines de celles de l'exemple 1.
[0035] La même pâte semi-blanchie que celle utilisée pour la réalisation des exemples 1
et 2R a été soumise à un défibrage préalable en présence d'acide sulfurique (essais
3 et 4) ou d'hydroxyde de sodium (essai 5) de manière à ajuster le pH respectivement
aux valeurs 5, 7 et 9.
[0036] La pâte est ensuite essorée, "fluffée" et séchée en étuve ventilée à 40°C. La pâte
sèche est ensuite soumise au même traitement qu'à l'exemple 1.
[0037] Les conditions opératoires et les résultats obtenus sont donnés au tableau II ci-après.

Exemples 6 et 7R
[0038] La même pâte kraft semi-blanchie que celle utilisée pour la réalisation des exemples
1 et 2R a été traitée par le peroxyde d'hydrogène dans les mêmes conditions qu'à l'exemple
1 (essai 6) et à l'exemple 2R (essai 7R) excepté toutefois la densité qui a été réglée
à 15 %.
[0039] Les conditions opératoires et les résultats obtenus sont donnés au tableau III ci-après.

Exemples 8, 9R, 10 et 11R :
[0040] On a traité la même pâte semi-blanchie qu'aux exemples 1 et 2R avec de l'hypochlorite
de sodium. Les essais 8 et 10 ont été réalisés dans les mêmes conditions que l'essai
6, les essais 9R et 11R, dans les mêmes conditions que l'essai 7R.
[0041] Les conditions opératoires et les résultats obtenus sont donnés au tableau IV ci-après.

Exemples 12 et 13R :
[0042] On a traité la même pâte semi-blanchie qu'aux exemples 1 et 2R avec du dioxyde de
chlore. On a réalisé l'essai 12 dans les mêmes conditions que l'essai 6, l'essai 13R
dans les mêmes conditions que l'essai 7R.
[0043] Les conditions opératoires et les résultats obtenus sont' donnés au tableau V ci-après.

1 - Procédé pour le traitement des matières cellulosiques par des agents oxydants
caractérisé en ce qu'on soumet les matières cellulosiques à l'action conjointe de
microondes et d'au moins un agent oxydant.
2 - Procédé selon la revendication 1 caractérisé en ce que l'agent oxydant est choisi
parmi les composés peroxydés, l'oxygène, l'ozone, le permanganate et les composés
capables de libérer du chlore actif.
3 - Procédé selon la revendication 2 caractérisé en ce que l'agent oxydant est choisi
parmi les composés peroxydés.
4 - Procédé selon la revendication 3 caractérisé en ce que l'agent oxydant est choisi
parmi le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde de sodium, l'acide persulfurique, le persulfate
de sodium, l'acide peracétique et le peracétate de sodium.
5 - Procédé selon la revendication 4 caractérisé en ce que l'agent oxydant est le
peroxyde d'hydrogène.
6 - Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 â 5 caractérisé en ce que
l'agent oxydant est mis en oeuvre à doses de 0,001 à 10 % du poids de matières cellulosiques
sèches.
7 - Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6 caractérisé en ce qu'il
est réalisé en présence d'eau.
8 - Procédé selon la revendication 1 caractérisé en ce que le procédé est réalisé
en présence de 1 à 90 % d'eau par rapport au poids du mélange contenant les matières
cellulosiques, l'eau, l'agent oxydant et les autres additifs éventuels.
9 - Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8 caractérisé en ce qu'il
est réalisé en présence d'un composé à caractère alcalin.
10 - Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 9 caractérisé en ce que
les matières cellulosiques sont choisies parmi les pâtes à papier, les copeaux de
bois et les fibres textiles cellulosiques.