[0001] L'objet de l'invention concerne un procédé pour minimiser les déformations, lors
du refroidissement rapide de produits plats métallurgiques tels que tôles, bandes,
méplats, profilés larges, etc ...
[0002] De nombreuses méthodes et dispositifs ont été publiés dans la littérature technique
pour résoudre ce problème de déformation macroscopique des produits plats lors du
refroidissement, en particulier dans les lignes continues de traitements thermiques,
tels que recuit, trempe, etc ...
[0003] La pratique habituellé-du refroidissement en continu de bandes, tôles, profilés larges,
etc ..., métalliques, consiste à refroidir par aspersion ou pulvérisation d'un ou
plusieurs fluide(s) un produit à température uniforme, dans une zone de forme rectangulaire,
dont le front d'attaque est perpendiculaire à la direction de déplacement du produit
(qui coincide avec son sens long); le refroidissement est généralement effectué sur
les deux faces du produit, avec un débit surfacique (exprimé en volume de fluide important
de produit par unité de surface et de temps) constant, mais il peut aussi être unilatéral.
[0004] Cette pratique conduit généralement à des déformations très importantes des produits
qui augmentent lorsque la vitesse de refroidissement et/ou la largeur du produit augmente(nt)
et/ou si la vitesse de défilement diminue; en particulier, dans le cas de la trempe
des métaux et alliages, ces déformations de trempe apparaissent immédiatement en aval
du front d'attaque du fluide, dans le domaine des températures les plus élevées où
la limite élastique du métal est excessivement faible et peuvent avoir une amplitude
telle qu'elles nuisent à l'homogénéité du refroidissement et empêchent son défilement
normal, dans les installations; en particulier, des dégradations de l'état de surface
dues aux frottements peuvent apparaître.
[0005] La réduction de ces distorsions permanentes des produits après la fin du refroidissement
implique, soit une vitesse de défilement très rapide (donc des longueurs de zones
de refroidissement excessivement longues et coûteuses), soit, dans tous les cas, des
opérations finales de défripage, planage et détensionnement, par voie mécanique (laminoir,
planeuse à rouleaux ou par traction), qui augmentent le coût de fabrication.
[0006] De plus, pour les produits qui doivent présenter un niveau de contraintes résiduelles
très faibles, un détensionnement par traction contrôlée est nécessaire.
[0007] Un des moyens les plus récemment proconisés pour éviter les distorsions lors du refroidissement
est enseigné par le brevet US 4 270 959 par utilisation d'un mode de refroidissement
de bandes métalliques par air soufflé tel que la température des zones latérales de
la bande soit inférieure à celle de la zone centrale, pendant toute la durée du refroidissement.
[0008] Cependant, ce procédé n'est pas adapté au cas des refroidissements rapides, pour
lesquels il est nécessaire d'utiliser un fluide ou mélange de fluides de refroidissement
comportant au moins un liquide vaporisable tel que l'eau par exemple, tant du point
de vue métallurgique (vitesse de refroidissement insuffisante) que du point de vue
des déformations permanentes après refroidissement.
[0009] La méthode, selon l'invention permet de résoudre ces difficultés. Elle consiste à
refroidir rapidement le produit à l'aide d'un fluide (ou mélange de fluides) à la
température T
F comportant au moins un liquide vaporisable et ceci de façon modulée, dans une direction
perpendiculaire à la direction de déplacement du produit, entre la température initiale
du produit T
0 et
TF.
[0010] Dans le cas où le refroidissement est symétrique par rapport à l'axe de défilement
du produit (cas (I)), la modulation est appliquée entre l'axe de défilement et les
rives; dans le cas d'un refroidissement dissymétrique (cas (II)) la modulation est
appliquée entre une rive et l'autre; dans les deux cas, la modulation est telle que
les courbes de refroidissement des points situés sur une perpendiculaire à l'axe de
déplacement se coupent dans une zone de température comprise entre T
S = 3 (2 To + T
F) et T
i = 3 (To + 2 T
F), de façon que les températures des zones centrales (cas I) ou d'une rive (cas II)
restent inférieures à celles des rives (cas I) ou de l'autre rive (cas II) au moins
dans le domaine des températures compris entre To et Ts, en établissant un gradient
monotone de température entre les rives et le centre (cas I) ou entre les 2 rives
(cas II). La modulation du refroidissement peut être obtenue par exemple par variation
locale du débit surfacique de fluide et/ou variation locale de la composition ou de
la nature du fluide.
[0011] Il en résulte que l'intensité du refroidissement exprimée par exemple en débit surfacique
du fluide de refroidissement à une température donnée, généralement la température
ambiante, qui est maintenue sensiblement constante le long de zones parallèles à l'axe
du produit, diminue de façon progressive des rives vers l'axe de celui-ci (cas I)
ou d'un bord à l'autre (cas II).
[0012] Les essais ont montré que pour obtenir des déformations minimales, la vitesse de
défilement optimale dépend de la vitesse moyenne de refroidissement dans les intervalles
T
S - Ti, de la largeur du produit et de l'écart des vitesses de refroidissement entre
rive et centre (cas I) ou entre rives (cas II).
[0013] Pour améliorer ainsi la planéité, on a utilisé principalement deux techniques, prises
soit isolément, soit en combinaison.
[0014] 1. La première technique consiste à interdire le refroidissement rapide dans des
zones déterminées du produit en réalisant un front d'attaque du refroidissement anguleux
(cas I) ou oblique (cas II), par exemple à l'aide de caches ou de rampes d'aspersion
de disposition géométrique appropriée, la température du produit étant uniforme avant
refroidissement rapide et pratiqué selon les caractéristiques de l'invention reportées
ci-dessus.
[0015] Dans cette première variante et en première approximation, la zone interdite a la
forme d'un (cas II) ou deux (cas I) triangle(s) rectangle(s) isocèle(s) dont les sommets
de l'angle à 45° sont situés sur l'axe de la bande (point 0) et dont les côtés adjacents
sont perpendiculaires à cet axe, et situé(s) à l'aval du point 0 dans le sens de défilement.
[0016] Dans une réalisation préférentielle, la zone interdite a la forme d'un (cas II) ou
deux (cas I) "triangles" rectangle(s) dont "l'hypoténuse" , curviligne, a une concavité
tournée vers le sommet à angle droit du triangle et qui est tangente en 0 à l'hypoténuse
du triangle isocèle de base; cette courbe coupe le côté du triangle parallèle à l'axe
du défilement du produit à une distance comprise entre 0,6 et une fois la largeur
(cas II) ou la demi-largeur (cas I) du produit,comptée à partir du sommet de l'angle
droit.
[0017] 2. L'autre solution consiste à effectuer un prérefroidissement local du produit abaissant
la température de la zone axiale par rapport aux zones latérales (cas I) ou d'une
zone de rive par rapport à l'autre (cas II), avant le refroidissement final énergique,
dont l'attaque est alors un front rectiligne transversal.
[0018] Dans cette deuxième variante, il suffit d'abaisser la température des zones indiquées
du produit de manière que la différence de température entre rives et axe (cas I)
ou entre rives (cas II) atteigne To, avant le refroidissement final conforme à l'invention,
le front d'attaque étant alors purement transversal.
[0019] La valeur de Δ To est sensiblement égale à :

formule dans laquelle k (k > 1) représente le rapport des vitesses moyennes de refroidissement
entre les rives et l'axe (cas I) ou entre les rives (cas II) dans le domaine de températures
compris entre Ts et Ti.
[0020] On peut également utiliser simultanément les deux méthodes; on impose, d'une part
au front d'attaque du refroidissement rapide la forme d'un (cas II) ou de deux (cas
I) triangle(s) rectangle(s) curviligne(s) faisant un angle α° avec la direction transversale
du produit et dont "l'hypoténuse" coupe la (ou les) rive(s) à une distance du sommet
de l'angle droit sensiblement égale à :

ou

L étant la largeur du produit avec

et

et d'autre part, on refroidit préalablement le produit de manière que la différence
de température entre rives et axe (cas I) ou entre rives (cas II), comptée sur le
front d'attaque, soit sensiblement égale à :

α étant exprimé en degrés.
La figure 1 représente une vue en élévation et une vue en plan d'une installation
de refroidissement unilatéral permettant d'appliquer la méthode selon l'invention,
à une bande métallique horizontale traitée en continu.
La figure 2 représente une vue en élévation et urevue en plan d'une installation de
refroidissement bilatéral, permettant d'appliquer la méthode selon l'invention au
traitement au défilé de tôles en position verticale.
La figure 3 représente en détail la forme des zones de refroidissement interdites,
dans le cas de refroidissement symétrique (3-1) ou dissymétrique (3-II).i
La figure 4a représente la distribution des isothermes lors de l'exécution de la première
variante.
La figure 4b représente la distribution des isothermes lors de l'exécution de la seconde
variante, avec prérefroidissement.
[0021] Sur la figure 1, une bande métallique (1) sous la forme de bobine (2) est déroulée
et passe dans un four de réchauffage (3), puis dans une installation de refroidissement
(4) avant d'être réenroulée en bobine (2'); l'installation comporte évidemment les
moyens moteurs et de supports de la bande (1) non représentés.
[0022] L'installation de refroidissement comporte une arrivée (5) de fluide sous pression
(liquide ou gazeux), qui est réparti sur toute la surface de la bande (I) à l'aide
de buses ou gicleurs (6), dont le débit est réglable sur chacune des alimentations
(10) parallèlès au sens du déplacement (V) de la bande (1) par exemple à l'aide de
vannes réglables (9); le fluide est récupéré dans un bac (7) et retourne au dispositif
de compression ou de circulation (non représentés), après refroidissement éventuel,
par la canalisation (5'). Le débit augmente systématiquement et progressivement de
l'alimentation axiale vers les alimentations latérales.
[0023] Le système de refroidissement est muni d'un cache (8) à l'entrée de la bande (1)
dans le dispositif de refroidissement (4) situé entre la bande (1) et les gicleurs
(6) et ayant la forme reportée sur cette figure, et qui occulte donc une partie de
l'aspersion.
[0024] Bien que la figure 1 ne représente qu'un mode de refroidissement unilatéral de la
bande, le refroidissement bilatéral est bien sûr possible, de même que la variation
de l'intensité du refroidissement dans le sens de la longueur de chaque rampe.
[0025] Sur la figure 2, des tôles (11) verticales défilent avec la vitesse (U) suspendues
à un moyen de transport (12) de type monorail. Elles passent successivement dans le
four de chauffage (13) et dans le système de refroidissement (14). Celui-ci comporte
une série d'alimentations horizontales (15) munies de buses de pulvérisation d'eau
(19) placées symétriquement de part et d'autre de la tôle (11). Celles-ci sont alimentées
par le tube d'arrivée (16) par l'intermédiaire de vannes réglables (17). Les alimentations
et la buse couvrent la surface de la tôle sauf un secteur (18) ayant la forme indiquée.
La zone qui est refroidie en premier est donc celle de la rive inférieure de la tôle,
afin d'éviter les perturbations dues au ruissellement du fluide de refroidissement
sur les flans de la tôle (11).
[0026] Le débit du fluide est modulé dans chaque alimentation et diminue régulièrement de
haut en bas de la tôle.
[0027] La figure 3 montre de façon plus détaillée la forme des zones de refroidissement
interdites dans le cas d'un refroidissement symétrique (fig. 3-1) ou dissymétrique
(fig. 3-11). Les triangles OAC et OA'C' sont isocèles-rectangles. Les surfaces OAB,
OA'B' ont la forme d'un triangle rectangle dont "l'hypoténuse" curviligne fait avec
OA ou AA' un angle 0( ,< 45°, dont la concavité est tournée vers le sommet de l'angle
droit (A ou A') et dont la longueur AB = A'B' est donnée dans le texte ci-dessus.
[0028] La figure 4 représente dans un diagramme température-distance les courbes de refroidissement
d'une bande (1) à diverses positions : aux bords (courbe E), au centre (courbe C)
et aux quarts de la largeur (courbe Q) à partir d'une température initiale (T
o). Le refroidissement est modulé dans la largeur de la bande de telle façon que les
courbes se coupent sensiblement à la température Tc, située entre 1 (2 To + T ) et
1 (To + 2 T ). 3 F 3 F
[0029] Sur la figure (4a), les caches ont la forme de deux triangles rectangles curvilignes
OAB et OA'B' situés à l'aval du point 0, marquant le début de refroidissement sur
l'axe de la bande. Les isothermes sur la bande ont les allures reportées sur les courbes
(a) = B'OB, (b), (c), (d), qui correspondent à T , (e), etc ...
[0030] Sur la figure (4b), une zone de prérefroidissement (A) est ménagée avant la zone
de refroidissement proprement dite (B); dans cette zone (A) le refroidissement sur
l'axe du produit est accéléré par rapport aux bords, donnant aux courbes isothermes
des allures telles que (a), (b), (c), (d).. Ceci est obtenu en modulant dans le sens
de la largeur le débit de buses de refroidissement alimentées par exemple en air froid.
Le refroidissement de la partie (B) est analogue à celui de la figure 4a. Les isothermes
sont représentés en (f), (g), (h), qui correspondent à Tc, (i), etc ...
EXEMPLE 1
[0031] Nous avons trempé horizontalement au défilé par pulvérisation mécanique d'eau des
tôles minces de dimensions 620 x 350 x 3,2 mm en alliage d'aluminium 2024 après mise
en solution de 30 minutes à 495°C dans un four ventilé.
[0032] L'installation expérimentale comportait en aval du four :
- une zone de prérefroidissement modéré de la zone axiale des tôles (mi-largeur) par
pulvérisation unilatérale d'eau sur la face inférieure des tôles au moyen de une ou
de deux buses de petit diamètre (0 = 1,15 mm - type A) centrées sur l'axe longitudinal
des tôles (suivant leur sens de défilement) et permettant, le cas échéant, d'imposer
un prérefroidissement de la zone centrale par rapport aux rives de la tôle.
- une zone de refroidissement rapide (ou trempe dans le cas de l'alliage 2024) équipée
de rampes de pulvérisation longitudinales situées de part et d'autre d'un chariot
destiné à supporter et à translater horizontalement les tôles avec une vitesse de
défilement V variable, de façon à simuler la trempe horizontale (sur la face inférieure
des tôles) ou bilatérale (symétrique) au défilé en sortie d'un four à passage. Les
rampes longitudinales étaient équipées de pulvérisateurs mécaniques à jets en cône
plein d'angle 60° et de diamètres de buses égaux à 1,15 mm (buses type A), à 1,95
mm (buses type B), à 2,20 mm (buses type C) ou à 2,45 mm (buses type D) ajustées de
façon à permettre, dans le cas de l'invention, une modulation transversale du refroidissement
caractérisée par une évolution monotone de la température entre les rives de la tôle
et l'axe de celle-ci (correspondant au cas I décrit précédemment).
[0033] Les rampes étaient alimentées en eau du réseau à température ambiante (Tf = 20°C)
sous pression de 2,5 bars, ce qui permettait d'obtenir avec les différents types de
buses utilisées des vitesses moyennes de refroidissement comprises entre environ 55°C/sec.(buses
type A) et 160°C/sec. (buses type D).
[0034] Compte tenu du délai de manutention des tôles entre le four et l'installation de
refroidissement, les tôles avaient une température sensiblement uniforme d'environ
480°C au début du prérefroidissement ou du refroidissement rapide.
[0035] Le front d'attaque du refroidissement rapide était délimité par un cache soit rectiligne
et transversal (perpendiculaire à la direction de défilement des tôles parallèlement
à leur axe), soit anguleux selon l'invention (cas I) avec un angle α entre la direction
transversale des tôles et "l'hypoténuse" curviligne et une longueur de cache le long
de la rive de la tôle égale K fois la demi-largeur des tôles.
[0036] Les déformations des tôles ont été observées lors du refroidissement rapide et les
déformations rémanentes longitudinales (flèche ou amplitude des ondulations des tôles)
ont été mesurées après trempe.
[0037] Le tableau I ci-après donne les conditions d'essais selon les procédures habituelles
ou selon l'invention ainsi que les niveaux de déformations obtenus sur ces tôles.
On donne en particulier la position du domaine des températures d'intersection des
courbes de refroidissement des rives et de la mi-largeur par rapport au domaine préférentiel
de l'invention, qui doit être compris dans ce cas entre

173°C.
[0038] Les résultats obtenus montrent que les tôles trempées selon la pratique habituelle
(essais n° 1 ou 3) ou selon un mode de refroidissement favorisant une diminution de
la température sur les rives par rapport à celle de la zone située à mi-largeur de
la tôle dans le domaine des températures élevées (essai n° 4) sont très fortement
déformées pendant le refroidissement rapide et conservent après trempe une cambrure
importante le plus souvent associée à un gauchissement rendant difficile leur redressage.
[0039] Par contre, les tôles traitées selon l'invention (essais n° 2, 6, 8 et 9) par modulation
transversale du refroidissement au moyen de rampes longi- tàdinales équipées de buses
donnant des débits d'eau plus importants sur les rives qu'au centre associées à un
prérefroidissement de la zone axiale et/ou à un front défini selon l'invention donnent
lieu à des déformations permanentes faibles pendant le refroidissement si le domaine
d'intersection des températures entre rives et mi-largeur est effectivement compris
entre les températures Ts et Ti.
EXEMPLE 2
[0040] Nous avons trempé des tôles de 700 x 350 x 8 mm en alliage d'aluminium 7075 selon
des procédés classiques ou selon l'invention dans le cas II décrit précédemment.
[0041] Dans l'installation expérimentale les tôles défilaient verticalement à 10 cm/ sec.
sur un rail horizontal parallèle au bord longitudinal de la tôle, qui était accrochée
à ce rail par sa rive supérieure au moyen d'épingles.
[0042] Après mise en solution de 45 minutes à 475°C les tôles ont été amenées rapidement
par translation horizontale dans la zone de trempe constituée de 4 rampes longitudinales
horizontales superposées dans un plan vertical et placées symétriquement de part et
d'autre du plan de la tôle. La température initiale T
0 des tôles à l'entrée de la zone de refroidissement rapide était sensiblement uniforme
dans toutes les tôles et voisines de 405°C. Les rampes étaient équipées de buses de
pulvérisation mécanique d'eau du réseau à température Tf =20°C sous pression 4 bar
9 de diamètres similaires ou variables d'une rampe à l'autre dans le sens transversal
des tôles, et identique aux buses A,B,C et D décrites dans l'exemple I précédent.
[0043] Le décalage des rampes le long de leur axe longitudinal et l'utilisation d'un cache
de part et d'autre de la tôle permettant de définir une fenêtre de trempe soit rectangulaire
ou parallélépipédique (cas de la pratique habituelle) soit à front incliné curviligne
avec un front d'attaque de l'eau curviligne d'angle o( = 45° avec la verticale et
coupant la rive supérieure à une distance égale à K fois la largeur de la tôle (dimension
perpendiculaire à son sens de défilement).
[0044] Le tableau II ci-après donne les dispositions des rampes et buses utilisées (de la
rive supérieure à la rive inférieure) ainsi que les conditions de refroidissement
obtenues (vitesse moyenne de refroidissement - température d'intersection des courbes
de refroidissement) mesurées par thermo-: couples placés à mi-épaisseur du voisinage
des rives supérieure et inférieure.
[0045] Les conditions de refroidissement des zones centrales (entre rives) sont évidemment
intermédiaires entre celles des rives.