[0001] La présente invention concerne le procédé qui permet d'incorporer une ampoule électrique
dans une fleur artificielle en tissu et éventuellement en plastique.
[0002] Si les fleurs artificielles en tissu peuvent être lavables et imiter parfaitement
les divers types de fleurs naturelles, elles ne permettent pas sous leur fabrication
habituelle, d'incorporer valablement une ampoule électrique.
[0003] Quant-aux lampes existantes rappelant les fleurs, dont l'abat jour est en tissu,
ce dernier est tendu sur une carcasse en fil de fer dont le galbe évoque des pétales
stylisés, mais il ne ressemble à aucune fleur réelle et il n'est pas lavable. Un autre
genre de lampe, se compose de laitons ovalisés recouverts de tissu mousse tendu, rassemblé
à petites fronces, ovales fixés autour d'une douille. Vais, l'ampoule électrique trop
proche du tissu, risque de le brûler, bien qu'elle soit visible et de faible puissance.
Il en résulte une fantaisie très fragile, se déformant facilement, à éclairage indirect,
non lavable et dont l'aspect ne correspond à aucune fleur définie.
[0004] Le procédé selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. En éffet une
fleur éclairante en tissu se compose d'une Forme semi-rigide, légère, indéformable,
représentant en creux, le volume de la fleur à réaliser et comportant une ouverture
renforcée d'un cercle rigide, et une armature. Cette Forme recouverte de multiples
petites fleurs ou de pétales, reproduit l'aspect exact d'une fleur déterminée. Son
armature intérieure permet (par vissage ou emboitage) de la fixer ou de l'$ter d'une
petite capsule en forme de calice, lequel emprisonne une petite douille à vis. La
tige de la fleur, constituée d'un mince tube en métal léger ou en plastique assez
rigide (éventuellement façonné et galbé), permet de passer le fil électrique. Une
ex- trêmité du tube est fixé à la base du calice. Les matières composant la fleur
étant lavables, indéformables, il suffit d'ôter l'armature du calice pour récupérer
la fleur à laver. En outre, l'ampoule fixée sous la fleur, demeure invisible, même
lorsque la corolle se compose de grands pétales abondants (grande rose, dalhia, pivoine
eto..) L'intérieur de la fleur réfléchit et intensifie l'éclairage direct qui suivant
l'espace intérieur varie avec une douille à vis de I4 millimètres de diamètre, entre
I5, 25, 40, et 60 Watt pour certaines fleurs importantes comme l'hortensia. Une Forme
peut aussi être couverte de fleurs pour obtenir des bouquets; suivant son volume,
l'éclairage peut être puissant. Ce procédé convient surtout aux fleurs plates telles
que marguerites, asters etc...
[0005] Selon un mode de réalisation préférenoiel, la Forme est découpée et moulée dans un
crin nylon ferme, d'aspect transparent (comparable aux formes pour chapeaux). Elle
est bordée d'un cercle en plastique rigide transparent ou en acier inox très fin,
relié par deux éléments à une bague centrale moulée en plastique rigide, qu'un filetage
intérieur permet de visser sur le ca- lioe. Ces éléments peuvent avoir une forme concave
par rapport au cercle, pour ne pas être apparents vu d'une certaine hauteur et faciliter
la fixation de l'ampoule. Ils peuvent s'emboîter dans deux petits orifices attenants
à la bague, permettant ainsi d'utiliser cette dernière sur des cercles de diamètres
différents et de la fixer en dernier, lorsque la fleur est finie.
[0006] Une fleur comportant une corolle de pétales dont le volume peut être représenté par
une forme creuse, par exemple une pivoine, une renoncule ou la rose citée en exemple,
se compose de pétales souvent découpés en continu et gaufrés dans un tissu traité
"infroissable" (polyester ou pongé de soie), fixés sur la Forme par de petites pièces
ultra légères en plastique semi-souple et transparent; ils peuvent aussi être piqués
ou collés avec une colle technique (marque déposée 3 K) résistant à l'eau et à la
chaleur. Un dalhia se compose de bandes arrondies de pétales assez courts fixés autour
d'une Forme dont la calotte complétée de pétales découpés en étoile est fixée par
une pression à l'intérieur du coeur.
[0007] Selon un autre mode de réalisation, l'armature comporte une bague dont le diamètre
permet de passer une ampoule électrique. Filetée à l'intérieur cette bague se visse
sur un calice fileté. Ce dispositif qui permet de visser ou dévisser rapidement la
fleur, sans retirer l'ampoule, est appréciable pour les Formes d'accès étroit (jacinthes,
delfiniums etc...); pour l'utilisateur, il défini le volume de l'ampoule qui convient.
Dans les plantes composées de multiples petites fleurs (hortensias, rhododindrons,
jacinthes etc..) chaque coeur est fixé ou serti sur la Forme directement, ou d'abord
sur un support. Certaines Formes côniques peuvent être tronquées, prolongées au sommet
par une ou plusieurs tiges de fleurs, (lilas, delfiniums eto..) Il en est de même
pour certains bouquets. Selon leur importance la Forme est renforcée par des membranes
assez rigides perpendiculaires au cercle de base.
[0008] Un bouquet ou une fleur, peut résulter d'un moulage en matière plastique semi-rigide,
remplacant ainsi la Forme en crin. Les fleurs peuvent aussi se rattacher entre elles
ou au cercle de base, par emboîtage ou par pressions.
La figure I représente une Forme avec armature et tige équipée.
La figure 2 représente en coupe, un calice avec douille.
La figure 3 représente un coeur de rose.
La figure 4 représente des petits pétales, vu de face.
Les figures 5, 6, 7, représentent des découpes de pétales.
La figure 8 représente une rose selon l'invention.
La figare 9 représente une membrane de fixation.
La figure 10 représente un coeur de dalhia.
La figure II représente la calotte d'un dalhia.
La figure I2 représente une découpe de pétales de dalhia.
La figure I3 représente une variante d'armature et de calice.
Les figures 14 et 15 représentent la fixation de petites fleurs.
La figure I6 représente une découpe pour fleurs de lilas
La figure I7 représente le montage d'un lilas
La figure I8 représente un support à emboitage.
[0009] Le procédé de la figure I, présente une Forme (I) dont le bord est rabattu sur le
cercle de base (2) par de petites pressions transparentes, pouvant être serties (3).
Des éléments filiformes (4) attenants au cercle, relient celui-ci à une bagne centrale
(5)en laquelle ils peuvent s'emboîter par les petits orifices latéraux (6) qui la
prolongent. Filetée à l'intérieur, la bague se visse sur le calice (7) où elle se
trouve bloquée par une partie saillante (8).
[0010] Sur la figure 2, une petite douille à vis (II) de l'ordre de I4 milimètres de diamètre
s'emboîte dans un calice (7) en plastique rigide. Un tube (9) fileté à une extrémité
(12) se visse dans la partie inférieure (10) du calice, fileté à l'intérieur.
[0011] Les pétales d'une rose sont fixés à la Forme (I) directement ou d'abord sur une doublure
de même teinte. Au sommet, la découpe gaufrée de la figure 3, forme le coeur sur lequel
se superposent deux rangs décalés de petits pétales (I4, I5), le tout percé et maintenu
par deux ou trois pressions transparentes (16) serties sur machine électrique à pédale;
suivent en spirale, deux à trois rangs selon découpes de la figure 5 (2 tailles) et
succès sivement les grands pétales enveloppants (figure 6 et 7) jusq' - au cercle
de base. Enfin de larges pétales rabattus vers l'extérieur camouflent le cercle comme
le montre la figure 8. Le calice reproduit des sépales retournés, comme dans une rose.
Les pétales importants, peuvent également être maintenus contre la Forme par une membrane
plastique semi-souple, transparente (figure 9) arrondie dans sa forme générale, bordée
de petits filaments recourbés vers l'intérieur, fixée par de petites pressions Cette
membrane peut s'utiliser pour la rose et pour les autres fleurs où le maintien de
grands pétales s'avère utile.
[0012] Sur la figure II, le sommet d'un dalhia se compose de quelques découpes de pétales
disposés en étoile, fixés par leur centre (18) sur la Forme (I) par une pression placée
à l'intérieur du coeur. Celui-ci est formé par une petite corolle de pétales (I7)
en plastique transparent, percé à la base (I8) et recouvert d'une corolle (I9) de
pétales en tissu. Des bandes arrondies de pétales courts (20) peuvent être piqués
par leur bord (2I) sur une doublure de même teinte, les bords étant séparés par un
espace de 5 à 7 milimètres environ.
[0013] Selon la figure I3, une bague filetée (5) en plastique rigide transparent d'un diamètre
de 4 à 5 centimètres en moyenne, permettant à une ampoule de petite dimension de passer
à travers, se visse sur un calice (7) surmonté d'une bague filetée attehan- te (22).
Pour faciliter l'accès intérieur de la Forme pendant la fixation des fleurs, la bague
(5) est amovible au point de jonction (6). Sur la figure I4, les étamines en plastique
(2
3) permettent de fixer la corolle sur une doublure souple de même teinte, ou sur la
Forme (I), par une pression transparente (24) fixée sous le support après perforation.
Si les corolles sont d'abord fixées sur une doublure, celle-oi garnie, recouvre la
Forme, à laquelle elle est maintenue par quelques pressions.
[0014] Sur la figure I5, le support transparent est un réseau de croisillons (25) plus ou
moins resséré; garni de fleurs il offre une certaine élasticité, donc facilité pour
recouvrir les Formes et aspect très naturel.
[0015] La figure I6 montre la découpe d'une bande de lilas dont les pétales (26) unis entre
eux, sont découpés aux points 27. Une deuxième bande dont les découpes 27 sont à l'opposé,
s'y intercale pour obtenir des fleurs touffues assemblées sur une doublure de même
teinte, enveloppant la Forme.
[0016] Sur la figure I7, la Forme est surmontée d'un cercle (28) complété d'un croisillon
(29) en rigide transparent, sur lequel comme le montre la figure I8, s'emboîtent des
tiges semi-fléxi- bles (30) ou des touffes (3I) ces dernières complètent aussi la
fleur, par endroits. Les Formes tronquées conviennent surtout aux fleurs dont l'inflorescence
est en grappe ou en épi ainsi qu'à certains bouquets. Le support (29) en semi-souple
convient aussi pour fixer les coeurs dans les bouquets. Lorsque ceux-ci sont plus
importants, des membranes transparentes en bandes assez rigides fixées avec les corolles
perpendiculairement au cercle de base, évitent l'affaissement de la Forme, qui dans
certains cas, peut même être substituée par une fine carcasse.
[0017] Plusieurs tiges de fleurs peuvent être raccordées éleotri- quement entre elles. Complétées
de feuillage glissé dans la tige ou en branches séparées, ces fleurs éclairantes ultra-légères
permettent d'orienter l'éclairage, de les disposer dans des vases opaques ou en cristal,
dans des cache pots, elles peuvent composer des arbustes, des suspensions, et lorsque
plusieurs fleurs sont groupées sur une même Forme qu'elles recouvrent, elles constituent
des bottes de fleurs. Eteintes elles ont l'apparence de véritables fleurs, l'ampoule
demeurant insoup- çonable, éclairées elles procurent un éclairage reposant, la plupart
des fois direct, souvent puissant (grandes fleurs, bouquets).
I) Procédé pour incorporer une ampoule électrique dans une fleur artificielle pouvant
être lavable dont la Forme représente en creux le volume d'une fleur déterminée que
pétales ou fleurs correspondantes recouvrent; caractérisé en ce que la Forme (I) comporte
une ouverture renforcée d'un cercle rigide (2), et un dispositif à l'intérieur (5)
permettant de fixer la fleur (8) sur une capsule en forme de calice (7) lequel emboi-
te une douille à vis (II).
2) Procédé selon la revendication I caractérisé en ce que la Forme (I) moulée dans
une matière semi-rigide, indéformable, par exemple, un crin nylon très ferme, est
renforcée d'un cercle rigide (2).
3) Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que les pétales ou les fleurs
recouvrant la Forme, sont découpés et gaufrés dans un tissu lavable traité "infroissable".
4) Procédé selon les revendications I et 3, caractérisé en ce que la découpe et le
gaufrage des pétales peut s'éffectuer en couronne (I3, I4, I5) en continu (2I) en
bandes de petites corolles (26) qui se superposent et s'entrecroisent par des découpes
intermitentes (27).
5) Procédé selon les revendications 3 et 4, caractérisé en ce que la fixation des
corolles sur la Forme s'éffectue par de petites pressions (I6, 24) et autres éléments
de maintien, réalisés en matière transparente, par emboitage (29), par piqures, par
collage spécial ou tout autre mode de fixation.
6) Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le support de
fixation est la propre Forme (I) ou préalablement: une doublure, un réseau transparent
(25, 29), une membrane transparente rigide ou semi-rigide, fixée à même la Forme, ou la remplaçant
parfois.
7) Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que le cercle supérieur (28)
d'une Forme tronquée comporte un mince réseau rigide (29) sur lequel s'emboîtent des
tiges de fleurs (30) ou les feuillages d'un bouquet.
8) Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que l'armature comporte un
dispositif (5) éventuellement amovible (6) permettant de visser ou emboîter la Forme
sur le calice (71.
9) Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le dispositif
est une bague filetée dont le diamètre permet éventuellement de passer une ampoule
électrique, bague qui se visse sur la partie filetée (22) du calice.
10) Procédé selon les revendications précédentes prises dans leur ensemble, caractérisé
en ce que une Forme ou une armature est recouverte par un ensemble de fleurs de manière
à constituer un bouquet ou une suspension, équipés en conséquence.
II) Procédé selon les revendications I et 2, caractérisé en ce que la Forme (I) résulte
d'un moulage en matière plastique traitée non feu, semi-rigide, reproduisant une fleur
ou un bouquet, comportant des pressions et autres éléments de fixation pour maintenir
les pièces entre elles et les fixer au cercle de base.