(19)
(11) EP 0 141 889 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
22.05.1985  Bulletin  1985/21

(21) Numéro de dépôt: 83402203.0

(22) Date de dépôt:  16.11.1983
(51) Int. Cl.4F21S 1/00
(84) Etats contractants désignés:
DE GB IT

(71) Demandeur: Marboutin, Anne Marie
F-06000 Nice (FR)

(72) Inventeur:
  • Marboutin, Anne Marie
    F-06000 Nice (FR)

(74) Mandataire: Hautier, Jean-Louis 
Cabinet Hautier Office Méditerranéen de Brevets d'Invention et de Marques 24 rue Masséna
06000 Nice
06000 Nice (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Procédé de fleurs artificielles équipées de lampes électriques


    (57) L'invention concerne le procédé de fabrication permettant d'incorporer une ampoule électrique dans une fleur artificielle lavable, généralement en tissu.
    Il est constitué par une Forme (I) représentant en creux le volume d'une fleur déterminée qu'une corolle correspondante recouvre; Forme (I) renforcée d'un cercle rigide (2) et comportant un dispositif (5) pour fixer la fleur sur sa tige (9). Celle-ci comporte un calice (7) dans lequel une douille à vis s'incorpore.
    Le procédé selon l'invention concerne l'éclairage de toutes sortes de fleurs transformées en lampes d'intérieur.




    Description


    [0001] La présente invention concerne le procédé qui permet d'incorporer une ampoule électrique dans une fleur artificielle en tissu et éventuellement en plastique.

    [0002] Si les fleurs artificielles en tissu peuvent être lavables et imiter parfaitement les divers types de fleurs naturelles, elles ne permettent pas sous leur fabrication habituelle, d'incorporer valablement une ampoule électrique.

    [0003] Quant-aux lampes existantes rappelant les fleurs, dont l'abat jour est en tissu, ce dernier est tendu sur une carcasse en fil de fer dont le galbe évoque des pétales stylisés, mais il ne ressemble à aucune fleur réelle et il n'est pas lavable. Un autre genre de lampe, se compose de laitons ovalisés recouverts de tissu mousse tendu, rassemblé à petites fronces, ovales fixés autour d'une douille. Vais, l'ampoule électrique trop proche du tissu, risque de le brûler, bien qu'elle soit visible et de faible puissance. Il en résulte une fantaisie très fragile, se déformant facilement, à éclairage indirect, non lavable et dont l'aspect ne correspond à aucune fleur définie.

    [0004] Le procédé selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. En éffet une fleur éclairante en tissu se compose d'une Forme semi-rigide, légère, indéformable, représentant en creux, le volume de la fleur à réaliser et comportant une ouverture renforcée d'un cercle rigide, et une armature. Cette Forme recouverte de multiples petites fleurs ou de pétales, reproduit l'aspect exact d'une fleur déterminée. Son armature intérieure permet (par vissage ou emboitage) de la fixer ou de l'$ter d'une petite capsule en forme de calice, lequel emprisonne une petite douille à vis. La tige de la fleur, constituée d'un mince tube en métal léger ou en plastique assez rigide (éventuellement façonné et galbé), permet de passer le fil électrique. Une ex- trêmité du tube est fixé à la base du calice. Les matières composant la fleur étant lavables, indéformables, il suffit d'ôter l'armature du calice pour récupérer la fleur à laver. En outre, l'ampoule fixée sous la fleur, demeure invisible, même lorsque la corolle se compose de grands pétales abondants (grande rose, dalhia, pivoine eto..) L'intérieur de la fleur réfléchit et intensifie l'éclairage direct qui suivant l'espace intérieur varie avec une douille à vis de I4 millimètres de diamètre, entre I5, 25, 40, et 60 Watt pour certaines fleurs importantes comme l'hortensia. Une Forme peut aussi être couverte de fleurs pour obtenir des bouquets; suivant son volume, l'éclairage peut être puissant. Ce procédé convient surtout aux fleurs plates telles que marguerites, asters etc...

    [0005] Selon un mode de réalisation préférenoiel, la Forme est découpée et moulée dans un crin nylon ferme, d'aspect transparent (comparable aux formes pour chapeaux). Elle est bordée d'un cercle en plastique rigide transparent ou en acier inox très fin, relié par deux éléments à une bague centrale moulée en plastique rigide, qu'un filetage intérieur permet de visser sur le ca- lioe. Ces éléments peuvent avoir une forme concave par rapport au cercle, pour ne pas être apparents vu d'une certaine hauteur et faciliter la fixation de l'ampoule. Ils peuvent s'emboîter dans deux petits orifices attenants à la bague, permettant ainsi d'utiliser cette dernière sur des cercles de diamètres différents et de la fixer en dernier, lorsque la fleur est finie.

    [0006] Une fleur comportant une corolle de pétales dont le volume peut être représenté par une forme creuse, par exemple une pivoine, une renoncule ou la rose citée en exemple, se compose de pétales souvent découpés en continu et gaufrés dans un tissu traité "infroissable" (polyester ou pongé de soie), fixés sur la Forme par de petites pièces ultra légères en plastique semi-souple et transparent; ils peuvent aussi être piqués ou collés avec une colle technique (marque déposée 3 K) résistant à l'eau et à la chaleur. Un dalhia se compose de bandes arrondies de pétales assez courts fixés autour d'une Forme dont la calotte complétée de pétales découpés en étoile est fixée par une pression à l'intérieur du coeur.

    [0007] Selon un autre mode de réalisation, l'armature comporte une bague dont le diamètre permet de passer une ampoule électrique. Filetée à l'intérieur cette bague se visse sur un calice fileté. Ce dispositif qui permet de visser ou dévisser rapidement la fleur, sans retirer l'ampoule, est appréciable pour les Formes d'accès étroit (jacinthes, delfiniums etc...); pour l'utilisateur, il défini le volume de l'ampoule qui convient. Dans les plantes composées de multiples petites fleurs (hortensias, rhododindrons, jacinthes etc..) chaque coeur est fixé ou serti sur la Forme directement, ou d'abord sur un support. Certaines Formes côniques peuvent être tronquées, prolongées au sommet par une ou plusieurs tiges de fleurs, (lilas, delfiniums eto..) Il en est de même pour certains bouquets. Selon leur importance la Forme est renforcée par des membranes assez rigides perpendiculaires au cercle de base.

    [0008] Un bouquet ou une fleur, peut résulter d'un moulage en matière plastique semi-rigide, remplacant ainsi la Forme en crin. Les fleurs peuvent aussi se rattacher entre elles ou au cercle de base, par emboîtage ou par pressions.

    La figure I représente une Forme avec armature et tige équipée.

    La figure 2 représente en coupe, un calice avec douille.

    La figure 3 représente un coeur de rose.

    La figure 4 représente des petits pétales, vu de face.

    Les figures 5, 6, 7, représentent des découpes de pétales.

    La figure 8 représente une rose selon l'invention.

    La figare 9 représente une membrane de fixation.

    La figure 10 représente un coeur de dalhia.

    La figure II représente la calotte d'un dalhia.

    La figure I2 représente une découpe de pétales de dalhia.

    La figure I3 représente une variante d'armature et de calice.

    Les figures 14 et 15 représentent la fixation de petites fleurs.

    La figure I6 représente une découpe pour fleurs de lilas

    La figure I7 représente le montage d'un lilas

    La figure I8 représente un support à emboitage.



    [0009] Le procédé de la figure I, présente une Forme (I) dont le bord est rabattu sur le cercle de base (2) par de petites pressions transparentes, pouvant être serties (3). Des éléments filiformes (4) attenants au cercle, relient celui-ci à une bagne centrale (5)en laquelle ils peuvent s'emboîter par les petits orifices latéraux (6) qui la prolongent. Filetée à l'intérieur, la bague se visse sur le calice (7) où elle se trouve bloquée par une partie saillante (8).

    [0010] Sur la figure 2, une petite douille à vis (II) de l'ordre de I4 milimètres de diamètre s'emboîte dans un calice (7) en plastique rigide. Un tube (9) fileté à une extrémité (12) se visse dans la partie inférieure (10) du calice, fileté à l'intérieur.

    [0011] Les pétales d'une rose sont fixés à la Forme (I) directement ou d'abord sur une doublure de même teinte. Au sommet, la découpe gaufrée de la figure 3, forme le coeur sur lequel se superposent deux rangs décalés de petits pétales (I4, I5), le tout percé et maintenu par deux ou trois pressions transparentes (16) serties sur machine électrique à pédale; suivent en spirale, deux à trois rangs selon découpes de la figure 5 (2 tailles) et succès sivement les grands pétales enveloppants (figure 6 et 7) jusq' - au cercle de base. Enfin de larges pétales rabattus vers l'extérieur camouflent le cercle comme le montre la figure 8. Le calice reproduit des sépales retournés, comme dans une rose. Les pétales importants, peuvent également être maintenus contre la Forme par une membrane plastique semi-souple, transparente (figure 9) arrondie dans sa forme générale, bordée de petits filaments recourbés vers l'intérieur, fixée par de petites pressions Cette membrane peut s'utiliser pour la rose et pour les autres fleurs où le maintien de grands pétales s'avère utile.

    [0012] Sur la figure II, le sommet d'un dalhia se compose de quelques découpes de pétales disposés en étoile, fixés par leur centre (18) sur la Forme (I) par une pression placée à l'intérieur du coeur. Celui-ci est formé par une petite corolle de pétales (I7) en plastique transparent, percé à la base (I8) et recouvert d'une corolle (I9) de pétales en tissu. Des bandes arrondies de pétales courts (20) peuvent être piqués par leur bord (2I) sur une doublure de même teinte, les bords étant séparés par un espace de 5 à 7 milimètres environ.

    [0013] Selon la figure I3, une bague filetée (5) en plastique rigide transparent d'un diamètre de 4 à 5 centimètres en moyenne, permettant à une ampoule de petite dimension de passer à travers, se visse sur un calice (7) surmonté d'une bague filetée attehan- te (22). Pour faciliter l'accès intérieur de la Forme pendant la fixation des fleurs, la bague (5) est amovible au point de jonction (6). Sur la figure I4, les étamines en plastique (23) permettent de fixer la corolle sur une doublure souple de même teinte, ou sur la Forme (I), par une pression transparente (24) fixée sous le support après perforation. Si les corolles sont d'abord fixées sur une doublure, celle-oi garnie, recouvre la Forme, à laquelle elle est maintenue par quelques pressions.

    [0014] Sur la figure I5, le support transparent est un réseau de croisillons (25) plus ou moins resséré; garni de fleurs il offre une certaine élasticité, donc facilité pour recouvrir les Formes et aspect très naturel.

    [0015] La figure I6 montre la découpe d'une bande de lilas dont les pétales (26) unis entre eux, sont découpés aux points 27. Une deuxième bande dont les découpes 27 sont à l'opposé, s'y intercale pour obtenir des fleurs touffues assemblées sur une doublure de même teinte, enveloppant la Forme.

    [0016] Sur la figure I7, la Forme est surmontée d'un cercle (28) complété d'un croisillon (29) en rigide transparent, sur lequel comme le montre la figure I8, s'emboîtent des tiges semi-fléxi- bles (30) ou des touffes (3I) ces dernières complètent aussi la fleur, par endroits. Les Formes tronquées conviennent surtout aux fleurs dont l'inflorescence est en grappe ou en épi ainsi qu'à certains bouquets. Le support (29) en semi-souple convient aussi pour fixer les coeurs dans les bouquets. Lorsque ceux-ci sont plus importants, des membranes transparentes en bandes assez rigides fixées avec les corolles perpendiculairement au cercle de base, évitent l'affaissement de la Forme, qui dans certains cas, peut même être substituée par une fine carcasse.

    [0017] Plusieurs tiges de fleurs peuvent être raccordées éleotri- quement entre elles. Complétées de feuillage glissé dans la tige ou en branches séparées, ces fleurs éclairantes ultra-légères permettent d'orienter l'éclairage, de les disposer dans des vases opaques ou en cristal, dans des cache pots, elles peuvent composer des arbustes, des suspensions, et lorsque plusieurs fleurs sont groupées sur une même Forme qu'elles recouvrent, elles constituent des bottes de fleurs. Eteintes elles ont l'apparence de véritables fleurs, l'ampoule demeurant insoup- çonable, éclairées elles procurent un éclairage reposant, la plupart des fois direct, souvent puissant (grandes fleurs, bouquets).


    Revendications

    I) Procédé pour incorporer une ampoule électrique dans une fleur artificielle pouvant être lavable dont la Forme représente en creux le volume d'une fleur déterminée que pétales ou fleurs correspondantes recouvrent; caractérisé en ce que la Forme (I) comporte une ouverture renforcée d'un cercle rigide (2), et un dispositif à l'intérieur (5) permettant de fixer la fleur (8) sur une capsule en forme de calice (7) lequel emboi- te une douille à vis (II).
     
    2) Procédé selon la revendication I caractérisé en ce que la Forme (I) moulée dans une matière semi-rigide, indéformable, par exemple, un crin nylon très ferme, est renforcée d'un cercle rigide (2).
     
    3) Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que les pétales ou les fleurs recouvrant la Forme, sont découpés et gaufrés dans un tissu lavable traité "infroissable".
     
    4) Procédé selon les revendications I et 3, caractérisé en ce que la découpe et le gaufrage des pétales peut s'éffectuer en couronne (I3, I4, I5) en continu (2I) en bandes de petites corolles (26) qui se superposent et s'entrecroisent par des découpes intermitentes (27).
     
    5) Procédé selon les revendications 3 et 4, caractérisé en ce que la fixation des corolles sur la Forme s'éffectue par de petites pressions (I6, 24) et autres éléments de maintien, réalisés en matière transparente, par emboitage (29), par piqures, par collage spécial ou tout autre mode de fixation.
     
    6) Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le support de fixation est la propre Forme (I) ou préalablement: une doublure, un réseau transparent (25, 29), une membrane transparente rigide ou semi-rigide, fixée à même la Forme, ou la remplaçant parfois.
     
    7) Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que le cercle supérieur (28) d'une Forme tronquée comporte un mince réseau rigide (29) sur lequel s'emboîtent des tiges de fleurs (30) ou les feuillages d'un bouquet.
     
    8) Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que l'armature comporte un dispositif (5) éventuellement amovible (6) permettant de visser ou emboîter la Forme sur le calice (71.
     
    9) Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le dispositif est une bague filetée dont le diamètre permet éventuellement de passer une ampoule électrique, bague qui se visse sur la partie filetée (22) du calice.
     
    10) Procédé selon les revendications précédentes prises dans leur ensemble, caractérisé en ce que une Forme ou une armature est recouverte par un ensemble de fleurs de manière à constituer un bouquet ou une suspension, équipés en conséquence.
     
    II) Procédé selon les revendications I et 2, caractérisé en ce que la Forme (I) résulte d'un moulage en matière plastique traitée non feu, semi-rigide, reproduisant une fleur ou un bouquet, comportant des pressions et autres éléments de fixation pour maintenir les pièces entre elles et les fixer au cercle de base.
     




    Dessins

























    Rapport de recherche