[0001] La présente invention concerne un procédé et un dispositif de réinjection de particules
envolées dans une chaudière à combustible solide du type dit "à projeteur avec grille
rétro".
[0002] Une telle chaudière se caractérise par le fait qu'on l'alimente en combustible, par
exemple du charbon d'une granulométrie pouvant atteindre plusieurs dizaines de millimètres,
ou encore du bois, des écorces, des bagasses, c'est-à-dire de la canne à sucre, ou
d'autres combustibles solides comparables, par des moyens disposés dans une première
zone de la chaudière et qui projettent en continu une charge déterminée du combustible
selon une trajectoire amenant ce dernier dans une deuxième zone de la chaudière, sur
une grille animée d'un mouvement de retour de cette deuxième zone vers la première
; une combustion s'amorce au cours de ladite trajectoire et se poursuit non seulement
pendant la fin de celle-ci mais également sur la grille, où cette combustion se termine
de telle sorte que la grille ne ramène que des mâchefers dans la première zone, où
ces mâchefers sont évacués.
[0003] Si on les compare avec des chaudières d'autres types connus, les chaudières de ce
type présentent un certain nombre d'avantages intéressants.
[0004] Par rapport aux chaudières à grille mécanique, dans lesquelles la combustion s'effectue
exclusivement sur la grille, elles apportent des avantages liés au fait qu'une partie
de la combustion s'effectue pendant la trajectoire de projection du combustible, à
savoir d'une part une augmentation du taux de combustion avec pour conséquence la
possibilité de réduire la surface de la grille, et d'autre part une souplesse de fonctionnement
accrue, permettant d'admettre dans de meilleures conditions des variations de charge
rapides.
[0005] Par rapport aux chaudières à charbon pulvérisé, les chaudières de ce type apportent
l'avantage d'utiliser des charbons de granulométrie variée, et en particulier des
charbons d'une granulométrie bien supérieure, ce qui dispense des moyens de broyage,
coûteux en investissement, en maintenance et en consommation d'énergie, indisociablement
liés aux chaudières à charbon pulvérisé .
[0006] Cependant, le développement des chaudières à projeteur et grilles rétro a été jusqu'à
présent limité, en raison d'un rendement inférieur à celui des chaudières d'autres
types, et plus précisément en raison d'un taux de particules combustibles imbrûlées
trop important.
[0007] En effet, l'alimentation en combustible par projection de celui-ci autorise l'envol,
avec les fumées dégagées par la combustion, de particules de combustible suffisamment
légères pour être ainsi entraînées mais néanmoins trop grosses pour brûler complètement
au cours de la trajectoire de projection ; cet inconvénient est sensible vis-à-vis
des chaudières à grille fixe , où il n'y a pas projection, et vis-à-vis des chaudières
à charbon pulvérisé, qui mettent en oeuvre un charbon de granulométrie suffisamment
fine pour que le taux d'imbrulés soit minime ; en comparaison avec ces autres types
de chaudières, on constate lors de l'utilisation des chaudières à projeteur et grille
rétro une augmentation de la proportion de particules solides extraites des fumées,
avant évacuation à l'atmosphère, par des dépoussiéreurs appropriés, avec une teneur
de ces particules en carbone plus importante ; en d'autres termes, on constate une
augmentation des pertes par imbrûlés solides; en outre, l'évacuation des particules
solides extraites des funées par les dépoussiéreurs peut présenter des difficultés
en raison de leur abondance.
[0008] Pour remédier à ces inconvénients des chaudières à projeteur et grille rétro, on
a proposé de réinjecter dans la chaudière une partie des particules solides envolées
avec les funées, après les avoir captées en sortie de chaudière au moyen des dépoussiéreurs
ou séparateurs utilisés pour épurer ces futées avant leur rejet à l'atmosphère.
[0009] En pratique, de tels dépoussiéreurs ou séparateurs étant habituellement prévus en
série, pour extraire des fumées j'abord les particules les plus grosses puis des particules
de plus en plus fines, on a jusqu'à présent réinjecté ainsi les particules les plus
grossières séparées en premier, mais on n'est jusqu'à présent pas parvenu à réinjecter
également les particules plus fines, particulièrement difficiles à faire brûler avant
qu'elles ne s'envolent à nouveau, emportées par les fumées, et à empécher de s'envoler
lorsqu'elles ont éventuellement brûlé ; en d'autres termes, on s'est jusqu'à présent
limité à une réinjection des particules les plus grosses dans la mesure où il existait
un risque important que la réinjection des particules plus fines se traduise par un
nouvel envoi immédiat, avec ou sans combustion, conjointement avec les plus fines
des particules de la charge introduite par le projecteur, avec pour résultat un bourrage
rapide de l'installation.
[0010] Le but de la présente invention est d'éliminer un tel risque, pour permettre une
réinjection totale des particules solides prélevées par les différents dépoussiéreurs
ou séparateurs successifs, y compris les particules les plus fines séparées immédiatement
avant rejet des fumées à l'atmosphère.
[0011] A cet effet, le procédé selon l'invention, consistant de façon connue à prélever
dans la chaudière à projeteur et grille rétro les fumées dégagées par la combustion,
entraînant des particules solides, à les acheminer ensuite successivement dans des
moyens de séparation des particules les plus grosses et dans des moyens de séparation
des particules plus fines, et à évacuer les fumées après cette séparation tandis que
l'on réinjecte dans la chaudière, des particules séparées, se caractérise en ce que
l'on reinjecte dans la chaudière la totalité des particules séparées,
- de façon éventuellement connue en ce qui concerne les particules les plus grosses
et,
- en ce qui concerne les particules les plus fines, fournies par les moyens de séparation
correspondants selon un débit irrégulier, au moyen des opérations consistant à :
a) transformer ce débit irrégulier en un débit continu de particules, au moins approximativement
proportionnel à la charge de la chaudière,
b) introduire en continu ce débit continu de particules dans un débit continu d'air
de transport,
c) au moyen de ce débit d'air, acheminer ces particules en continu jusqu'à proximité
de la deuxième zone de la chaudière et les injecter dans cette zone, dans une partie
de ladite trajectoire proche de la grille.
[0012] En réinjectant ainsi les particules fines dans la trajectoire de projection du combustible,
c'est-à-dire précisément là où les particules les plus fines de celui-ci brûlent,
on facilite l'inflammation des particules ainsi réinjectées et, en choisissant came
partie de la trajectoire dans laquelle en pratique cette réinjection la partie de
cette trajectoire la plus proche de la grille, on facilite un entraînement des particules
réinjectées vers cette dernière, sur laquelle ces dernières se déposent par conséquent
après combustion ; ce dépôt a lieu dans la zone d'intersection de la grille avec la
trajectoire de projection du combustible; or, cette zone constitue précisément la
zone la plus chaude de la grille, ce qui favorise un frittage des particules réinjectées
ayant ainsi brûlé. , c'est-à-dire la formation de mâchefers dont on ne doit plus craindre
l'envol, et que l'on évacue avec les autres mâchefers lorsqu'ils parviennent dans
la première zone de la chaudière, sous l'effet du mouvement de la grille.
[0013] On remarquera que le débit, en particules fines, des moyens de séparation correspondants
peut éventuellement être très irrégulier, par exemple lors d'un décolmatage accidentel
ou volontaire de ces derniers, ou par répercussion, après un certain temps, d'une
variation importante dans la charge de la chaudière, et que, cependant, la transformation
de ce débit irrégulier en un débit continu, au moins approximativement proportionnel
à la charge de la chaudière, permet de ne pas perturber par la réinjection la combustion
dans cette chaudière, c'est-à-dire de réinjecter à toutes les valeurs de charge sans
irrégularité de chauffe, quelles que soient les perturbations qui peuvent affecter
le débit instantané des moyens de séparation des particules fines.
[0014] Naturellement, le débit d'air de transport doit être tel que cet air ne perturbe
pas non plus la combustion à l'intérieur de la chaudière, et notamment qu'il ne perturbe
pas la combustion des particules réinjectées ainsi transportées ; compte tenu de la
teneur élevée de ces particules en carbone et de leur teneur à peu près nulle en matière
volatile, il convient que la concentration des particules fines réinjectées par rapport
à l'air qui les transporte soit suffisamment élevée, et l'on a obtenu de bons résultats
avec un rapport du débit massique de particules fines au débit massique d'air de transport
de ces dernières compris entre
1 et 10 environ, ces chiffres étant donnés à titre d'exemple non limitatif.
[0015] En outre, le débit volumique de l'air de transport est avantageusement sensiblement
constant, bien que réglable, seul le débit des particules fines dans cet air variant,
afin d'assurer une vitesse d'injection régulière.
[0016] Ainsi, le procédé selon l'invention permet de réinjecter la totalité des particules
solides prélevées des fumées avant évacuation de ces dernières à l'atmosphère, et
de brûler la part combustible de ces particules dans les meilleures conditions, ce
qui permet de réaliser des économies sensibles de combustible sans d'ailleurs qu'il
en résulte une complication des installations ; il en résulte une utilisation optimale
du combustible, en tout point comparable à celle que procure une chaudière à charbon
pulvérisé , sans qu'il soit nécessaire de prévoir de broyeur, inconvénient particulièrement
sensible de telles chaudières.
[0017] On remarque en outre que la réinjection totale permet de n'extraire de déchets, en
pratique les mâchefers, que dans une zone unique et sous une forme peu encombrante
et facile à retraiter.
[0018] Pour la mise en oeuvre de ce procédé, la présente invention propose par ailleurs
un dispositif comportant :
- des moyens de prélèvement de fumées dans la chaudière,
- des moyens d'évacuation de fumées,
- des premiers moyens de séparation de particules,
- des seconds moyens de séparation de particules,
- des moyens dacheminement de fumées des moyens de prélèvement aux premiers moyens
de séparation, des premiers moyens de séparation aux seconds moyens de séparation,
des seconds moyens de séparation aux moyens d'évacuation de fumées,
- des moyens de prélèvement de particules dans les premiers moyens de séparaticn,
et de réinjection de telles particules dans la chaudière,
- des moyens de prélèvement de particules dans les seconds moyens de séparation,
ce dispositif étant caractérisé en ce que les moyens de prélèvement de particules
dans les seconds moyens de séparation comportent:
a) une capacité tampon
b) des moyens de déversement de particules des seconds moyens de séparation dans la
capacité tampon, interdisant une commu- nicaticn directe entre ces derniers,
c) des moyens de prélèvement continu de particules dans la capacité tampon, selon
un débit réglable,
d) des moyens pour asservir à la charge de la chaudière le débit des moyens de prélèvement
continu de particules dans la capacité tampon,
et en ce qu'il est prévu :
- une source d'air sous pression,
- des moyens d'injection disposés à proximité de la deuxième zone de la chaudière
et débouchant vers une partie de ladite trajectoire proche de la grille, dans cette
deuxiàme zone,
- une conduite de transport pneumatique reliant la source d'air sous pression aux
moyens d'injection, les moyens de prélèvement continu de particules dans la capacité
tampon débouchant dans ladite conduite.
[0019] Dans un mode de réalisation avantageux du dispositif, on réalise par transport pneumatique
la liaison entre, d'une part, les moyens de déversement de particules des seconds
moyens de sé
pa-ration dans la capacité tampon et, d'autre part, cette dernière, ce qui permet de
la dissocier de ces moyens de déversement et en particulier de la juxtaposer à ces
derniers, c'est-à-dire de ne pas la placer immédiatement en dessous ; à cet effet,
le dispositif comporte une deuxième source d'air sous pression, une deuxième conduite
de transport pneumatique reliant cette deuxième source à la capacité tampon, les moyens
de déversement de particules des seconds moyens de séparation dans la capacité tampon
débouchant dans cette deuxième conduite en interdisant une communication directe entre
cette dernière et les seconds moyens de séparation.
[0020] Avantageusement, il peut alors être prévu que la. source d'air sous pression citée
en premier, destinée à alimenter la conduite de transport pneumatique conduisant des
moyens de prélèvement continu de particules dans la capacité tampon au moyen d'injection
dans la chaudière, soit constituée par une partie supérieure de la capacité tampon;
en d'autres termes, on utilise alors un même air de transport pour acheminer successivement
vers la capacité tampon les particules issues des moyens de déversement, puis vers
la chaudière des particules issues de la capacité tampon.
[0021] En outre, lorsque les seconds moyens de séparation comportent une pluralité de séparateurs
raccordés en série et/ou en parallèle, entre les premiers moyens de séparation et
les moyens d'évacuation de fumées, par les moyens d'acheminement de fumées, il est
alors possible de prévoir un déversement de l'ensemble de ces séparateurs dans une
capacité tanpon unique sans pour autant être obligé de communiquer à cette dernière
des dimensions en plan correspondant à celles de l'ensemble des seconds moyens de
séparation ainsi constitués ; le dispositif selon la présente invention se caractérise
alors en ce qu'il est prévu des moyens de déversement de particules de chacun des
séparateurs dans la capacité tampon unique, ces moyens de déversement débouchant dans
ladite deuxième conduite, qui est commune, en interdisant une communication directe
entre cette conduite et les séparateurs..
[0022] Cette solution est avantageuse non seulement en termes d'encombrement, mais également
en termes de simplification des moyens utilisés pour la régulation du fonctionnement,
du simple fait du caractère unique de la capacité tampon.
[0023] Cependant, lorsque les seconds moyens de séparation comportent une pluralité de séparateurs
raccordés en série et/ou en parallèle, entre les premiers moyens de séparation et
les moyens d'évacuation de fumée, par les moyens d'acheminement de fumée, on peut
également prévoir que les moyens de prélèvement de particules dans les seconds moyens
de séparation comportent :
a) une pluralité de capacités tampons dont chacune est associée à au moins un séparateur,
b) des moyens de déversement de particules de ce séparateur dans la capacité tampon
associée, interdisant une commmi- cation directe entre ces derniers,
c) des moyens de prélèvement continu de particules dans chaque capacité tampon, selon
un débit réglable,
d) des moyens pour asservir à la charge de la chaudière le débit de chacun des moyens
de prélèvement continu de particules dans une capacité tampon,
et que les moyens de prélèvement continu de particules dans différentes capacités
tampons débouchent dans la conduite de transport pneumatique précitée, qui est ccnmune.
[0024] On est ainsi assuré d'effectuer dans chaque capacité tampon des prélèvements à la
fois réguliers et adaptés à la production moyenne du dépoussiéreur associé en particules.
[0025] Avantageusement, les moyens pour asservir le débit des moyens de prélèvement continu
de particules dans la ou chaque capacité tampon à la charge de la chaudière comportent
des moyens pour asservir ce débit au maintien d'un niveau moyen de particules dans
cette capacité tampon, ce qui permet d'absorber progressivement, sans perturber la
réinjection et la combustion des particules dans la chaudière, d'éventuelles variations
brusques de la charge de particules reçue par la capacité tampon du fait de la répercussion,
avec retard, d'une variations brusque de la charge de la chaudière, ou encore d'un
décolmatage des seconds moyens de séparation et plus précisément, lorsque ces derniers
comportent plusieurs dépoussiéreurs, d'un décolmatage de l'un de ces dépoussiéreurs
ou de plusieurs d'entre eux.
[0026] D'autres caractéristiques et avantages du procédé selon l'invention et du dispositif
proposé pour cette mise en oeuvre ressortiront de la description ci-dessous relative
à des exemples non limitatifs, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante
de cette description.
- La figure 1 montre le schéma d'une chaudière à projeteur et grille rétro, équipée
d'un dispositif de réinjection mettant en oeuvre le procédé selon l'invention.
- La figure 2 montre le schéma d'une chaudière à projeteur et grille rétro, équipée
d'une variante du dispositif de réinjection selon l'invention.
- Les figures 3 et 4 illustrent deux variantes de branchement des seconds moyens de
séparation, dans le cadre de cette variante du dispositif.
[0027] On se référera en premier lieu à la figure 1, où l'on a désigné par 1 une chaudière
à charbon, présentant intérieurement un foyer 2 délimité vers le bas par une grille
approximativement horizontale 3 constituée par un transporteur sans fin 4 traversant
de part en part la chaudière 1, approximativement horizontalement, et contournant
respectivement de part et d'autre de celle-ci des moyens de déviation 5, 6 qui définissent
notamment dans le transporteur 4 un brin supérieur 7, approximativement horizontal,
dont une zone intermédiaire entre les moyens de contournement 5 et 6 constitue la
grille 3 ; des moyens moteurs, non représentés, animent le transporteur 4 d'un mouvement
tel que son brin supérieur 7, c'est-à-dire la grille 3, accomplisse un mouvement de
translation approximativement horizontal 8.
[0028] Au-dessus d'une zone aval 9 de la grille 3, en référence au sens 8, débouchent dans
le foyer 2 des moyens 10 d'alimentation en charbon, comportant une trémie de stockage
11 extérieure à la chaudière 1 et débouchant vers le bas au-dessus d'un transporteur
sans fin 12 également extérieur à la chaudière 1, leguel présente un brin supérieur
13 approximativement horizontal recevant le charbon 14 de la trémie de stockage 11,
et des moyens moteurs 16 animant le transporteur sans fin 12 d'un mouvement tel que
son brin supérieur 13 se déplace dans le sens 15 d'un rapprochement vis-à-vis de la
chaudière 1, pour véhiculer le charbon 14 jusqu'au-dessus d'un dispositif projeteur
17 disposé au-dessus de la zone aval 9 de la grille 3 et comportant des palettes 18
qu'un moteur non représenté anime d'un mouvement de rotation autour d'un axe horizontal
et un guide périphérique 19 fixe ; ainsi le charbon amené par le brin supérieur 13
du transporteur 12 jusqu'à proximité de la chaudière 1 tombe sur le dispositif 17
et celui-ci projette ce charbon à l'intérieur du foyer 2, selon une trajectoire 20
coupant la grille 3 dans une zone 21 qui constitue sa zone amont en référence au sens
8 ; en d'autres termes, le charbon introduit par le dispositif projeteur 17 traverse
le foyer 2 de part en part, pour se déposer sur la grille 3 dans la zone du foyer
opposée à la zone de son introduction dans ce dernier ; le débit volumique d'alimentation
en charbon 14 issu de la trémie 11 est réglé par réglage de la vitesse de déplacement
du brin supérieur 13 du transporteur 12 dans le sens 15, c'est-à-dire par réglage
de la vitesse de sortie du moteur 16, les palettes 18 étant entraînées à la rotation
autour de leur axe horizontal à une vitesse choisie quant à elle en fonction de la
trajectoire 20 à accomplir, telle qu'elle a été définie ci-dessus.
[0029] Une combustion du charbon ainsi introduit dans le foyer 2 commence pendant le franchissement
de la trajectoire 20 et se poursuit sur la grille 3, facilitée par une injection d'air
primaire dans le foyer 2 via une gaine 22 débouchant à l'intérieur de celui-ci sous
le brin supérieur 7 du transporteur 4, c'est-à-dire sous la grille 3, et par une injection
d'air secondaire par des buses telles que 23, 24 débouchant dans le foyer 2, dans
les faces 108, 109 de la chaudière correspondant respectivement aux zones amont 21
et aval 9 de la grille 3, à un niveau intermédiaire entre celui de la grille 3 et
celui du dispositif projeteur 17 ainsi que, de préférence, à un niveau supérieur à
celui du dispositif projeteur 17, et voisin de ce niveau.
[0030] La vitesse de déplacement de la grille 3 dans le sens 8 est établie de telle sorte
que le charbon déposé sur cette grille dans la zone amont 21 de celle-ci soit réduit
à l'état de mâchefer à son arrivée dans la zone aval 9, ce mâchefer étant évacué par
gravité au contournement, par le transporteur 4, des moyens déviateurs 6 placés en
aval si l'on se réfère au sens 8, comme on l'a schématisé en 25.
[0031] La combustion du charbon lors du franchissement de la trajectoire 20 et sur la grille
3 provoque un dégagement 26 de fumées que des parois 27 de la chaudière, délimitant
le foyer 2 latéralement et vers le haut, guident en totalité vers un conduit 28 approximativement
horizontal, en leur faisant traverser un évaporateur 29 comprenant un réseau de tubes
verticaux reliant un ballon inférieur 30 à un ballon supérieur 31 pour vaporiser un
liquide emplissant totalement le ballon inférieur 30 et le réseau de tubes, et partiellement
le ballon supérieur 31 ; ce dernier est relié au-dessus du niveau du liquide à un
collecteur 32 de sortie de vapeur de la chaudière, par l'intermédiaire d'un surchauffeur
34 placé sur le passage obligé des fumées, et en dessous du niveau du liquide à un
collecteur 33 d'entrée d'eau dans la chaudière, par l'intermédiaire d'un échangeur
économiseur 35 également placé sur le passage obligé des fumées.
[0032] La vitesse de sortie du moteur 16 est asservie au débit de vapeur à produire pour
satisfaire aux besoins de l'utilisateur, ou charge de la chaudière.
[0033] . Les chaudières de ce type sont bien connues de l'homme du métier, qui connait le
mode de réalisation pratique des différents êléments qui viennent d'être décrits.
[0034] Le conduit 28 achemine sucoessivement les fumées prélevées dans la chaudière 1 à
des premiers moyens de séparation 36 destinés à en séparer les particules les plus
grosses, puis à des seconds moyens de séparation 43 destinés à séparer les particules
plus fines avant acheminement des fumées ainsi dépoussiérées vers des moyens d'évacuation
à l'atmosphère, schématisés en 44.
[0035] les premiers moyens de séparation 36 peuvent être constitués par tout dispositif
connu, apte à réaliser un dépoussiérage grossier ; ils peuvent être constitués par
exmple par un dépoussiéreur mécanique, par exemple cemtrifuge, ou par le premier champ
d'un séparateur électrostatque.
[0036] Comme il est déjà connu en soi, des moyens sent prévus pour prélever dans ces premiers
moyens de séparation 36 les particules séparées par oes derniers et les réinjecter
dans la chaudière 1 ; dans l'exemple de mise en oeuvre préféré illustré, où l'on a
indiqué comme seul détail des premiers moyens de séparation 36 une trémie inférieure
37, ces moyens de prélèvement et de réinjection comportent une conduite verticale
38, munie de deux vannes juxtaposées 39, 40 et dans laquelle la trémie 37 débouche
vers le bas, cette conduite 38 débouchant elle-même vers le bas dans une zone intermédiaire
d'une conduite horizontale 84 de transport pneumatique joignant une source d'air sous
pression 42 au foyer 2 de la chaudière 1, dans laquelle cette conduite 84 débouche
approximativement horizontalement, comme il est indiqué en 41, au-dessus de la zone
amont 21 de la grille 3, à un niveau correspondant approximativement à celui du proje
teur 17 ou à un niveau inférieur, de telle sorte que les particules ainsi réinjectées
en 41 à l'intérieur de la chaudière 1 soient prises en charge par le charbon projeté
selon la trajectoire 20 par le projeteur 17, et suivent ensuite cette trajectoire
avec le charbon ainsi projeté.
[0037] Les paramètres de cette réinjection des particules les plus grosses séparées des
fumées dans les moyens 36 peuvent être aisément déterminés par l'home du métier ;
on pourrait d'ailleurs choisir d'autres modes, déjà connus, de réintroduction de telles
particules dans le foyer, comme par exemple une réintroduction par le projeteur 17
; compte tenu de la granulanétrie des particules ainsi réinjectées en 41, la combustion
de ces particules sans réen- vol, conjointement avec le charbon introduit selon la
trajectoire 20 par le projeteur 17, ne pose pas les problèmes particuliers signalés
plus haut, liés à la réinjection de particules de granulométrie plus fine, et que
l'on résout conformément à la présente invention.
[0038] On remarquera que la totalité des particules les plus grosses séparées des fumées
par les premiers moyens de séparation 36 est ainsi réinjectée en 41 dans le foyer
2 ; les moyens permettant de réinjecter également la totalité des particules plus
fines séparées ensuite, dans les seconds moyens de séparation 43 auxquels le conduit
28 achemine les fumées après qu'elles se soient débarrassées des particules les plus
grosses dans les premiers moyens de séparation 36 et avant d'être évacuées à l'atmosphère
par les moyens 44, vent à présent être décrits.
[0039] A titre d'exemple non limitatif, on a illustré le cas où les seconds moyens de séparation
43 sont constitués par trois séparateurs 45, 46, 47, que la fumée parcourt successivement
dans cet ordre, en série, en y perdant des particules respectivement de plus en plus
fines recueillies dans une trémie inférieure respective 48, 49, 50 de ces séparateurs
45, 46, 47 ; ces séparateurs peuvent être soit des champs d'un même dépoussiéreur
électrostatique, soit des dépoussiéreurs d'un type différent.
[0040] Chacune de ces trémies 48, 49, 50 débouche vers le bas sur une vanne respective 51,
52, 53 susceptible de la fermer de façon étanche au gaz ou de l'ouvrir pour permettre
la descente, par gravité,des particules solides recueillies.
[0041] Sous chacune des vannes 51, 52, 53 est disposée une trémie intermédiaire respective
54, 55, 56, étanche, présentant un volume intérieur tel qu'à chaque ouverture de la
vanne associée 51, 52, 53, elle puisse recevoir la totalité de la charge de particules
solides de la trémie inférieure 48, 49, 50 du séparateur associé 45, 46, 47.
[0042] A cet effet, en service, une ouverture puis fermeture de chaque vanne 51, 52, 53,
normalement fermée, pour vider la trémie inférieure 48, 49, 50 du séparateur correspondant
est effectuée soit lorsque cette dernière contient un volume prédéterminé de particules,
en fonction duquel est choisi le volume de la trémie interaédiaire associée 54, 55,
56, soit cycliquement avec une périodicité choisie de telle sorte que le volume de
particules dans cette trémie inférieure de séparateur ne dépasse jamais ce volume
prédéterminé.
[0043] Chacune des trémies intermédiaires 54, 55, 56 débouche vers le bas sur une vanne
57, 58, 59 en tout point semblable aux vannes 51, 52, 53.
[0044] A l'intérieur de chacune des trémies intermédiaires 54, 55, 56, en bas de la partie
inférieure de celle-ci, débouche une conduite respective 100, 101, 102 branchée en
dérivation sur une conduite 97 qui sera décrite plus loin, et qui véhicule un air
sous p
res-, sion fourni par un surpresseur volumétrique 98 ; chacune de ces conduites 100,
101, 102 permet d'injecter dans la trémie intermédiaire associée 54, 55, 56, un air
de fluidisation des particules dans celle-ci, le débit de cet air pouvant être réglé
individuellement par une vanne appropriée 103 de la conduite 100, 104 de la conduite
101, 105 de la conduite 102.
[0045] Les particules sont ainsi maintenues, dans chacune des trémies intermédiaires 54,
55, 56 dans un état de fluidité tel qu'elles puissent aisément s'écouler vers le bas
hors de celle-ci lorsque la vanne 57, 58, 59 est ouverte.
[0046] Vers le bas, chaque vanne 57, 58, 59 débouche sur une conduite verticale respective
d'évacuation par gravité 94, 95, 96 et les différentes conduites 94, 95, 96 débouchent
elles-mêmes vers le bas dans la conduite 97 évoquée plus haut, approximativement horizontale,
dans des emplacements répartis le long de celle-ci en aval de la zone d'où en dérivent
les conduites 100, 101, 102 d'air de fluidisation si l'on se réfère à un sens 99 de
circulation de l'air dans cette conduite 97, imposé par le surpresseur volumétrique
98 ; un diaphragme 106 est interposé dans la conduite 97 entre le débouché des différentes
conduites 94, 95, 96 et l'embouchure des conduites 100, 101, 102 pour provoquer un
passage d'air dans ces dernières.
[0047] De ce fait, l'air véhiculé par la conduite 97 selon un débit réglé par réglage du
surpresseur volumétrique 98 peut prendre en charge successivement les particules prélevées
dans la trémie intermédiaire 56 lorsque la vanne 59 est ouverte, et qui tombent via
la conduite 96, les particules prélevées dans la trémie intermédiaire 55 lorsque la
vanne 58 est ouverte, et qui tombent via la conduite 95, et les particules prélevées
dans la trémie intermédiaire 54 lorsque la vanne 57 est ouverte, et qui tombent via
la conduite 94 ; on remarquera que cet ordre, choisi à titre d'exemple, n'est pas
caractéristique de l'invention et n'est de ce fait pas limitatif de celle-ci.
[0048] En aval du raccordement de l'ensemble des conduites 94, 95, 96 si l'on se réfère
au sens 99, l'air circulant dans la conduite 97 véhicule dans ce sens 99 l'ensemble
des particules ainsi reçues jusqu'à la partie supérieure 107 d'une capacité tampon
unique 60, étanche, délimitant un volume intérieur supérieur à la somme des volumes
respectifs des trémies intermédiaires 54, 55, 56 de telle sorte qu'elle puisse contenir
en permanence un volume de particules largement supérieur au volume qui peut parvenir
aux trémies intermédiaires 54, 55, 56 lorsque les vannes 51, 52, 53 de liaison de
celles-ci avec les séparateurs respectivement associés 45, 46, 47 sont ouvertes ;
en outre, le volume et la forme de la capacité tampon 60 sont tels que, lorsque celle-ci
reçoit, via la conduite de transport pneumatique 97, des trémies intermédiaires 54,
55, 56 une charge de particules solides par ouverture des vannes 57, 58, 59, il s'ensuive
dans la capacité tampon une faible variation du niveau de la charge de particules
solides dans celle-ci.
[0049] Les dispositions pratiques susceptibles d'être adoptées à cet effet peuvent varier
dans une grande mesure, et seront choisies par l'homme du métier sans que l'on sorte
pour autant du cadre de la présente invention.
[0050] Par exemple, la capacité tampon 60 présente une partie inférieure en forme de trémie,
se rétrécissant progressivement vers le bas, et une partie supérieure 107 de section
constante- dans un plan horizontal, la partie inférieure étant destinée à être remplie
en permanence de particules sur la totalité de sa hauteur, ainsi que la partie supérieure
107 sur une part de sa hauteur.
[0051] A la capacité tampon 60, est ainsi associé un niveau supérieur moyen 63 de sa charge
en particules ; un capteur de niveau 91, associé à la capacité tampon 60, permet de
détecter et soit de quantifier, soit de comparer à un seuil prédéterminé ou à plusieurs
seuils prédéterminés, les différences éventuelles entre le niveau réel de particules
dans la capacité tampon et le niveau moyen prédéterminé 63, correspondant à cette
capacité tampon ; de tels capteurs sont connus de l'homme du métier.
[0052] Chaque trémie intermédiaire 54, 55, 56 constitue un sas permettant le passage des
particules de la trémie inférieure 48, 49, 50 du séparateur respectivement associé
45, 46, 47 à la capacité tampon 60, via la conduite 97, tout en interdisant une comnunication
directe, avec possibilité de passage de gaz, entre le volume intérieur de cette capacité
tampon et les séparateurs 45, 46, 47 ; à cet effet, en service, chacune des vannes
51, 52, 53 n'est ouverte qu'à la condition que la vanne 57, 58, 59 associée à la même
trémie intermédiaire 54, 55, 56 soit fermée, et chacune de ces vannes 57, 58, 59 n'est
ouverte qu'à la condition que la vanne 51, 52, 53 associée à la même trémie intermédiaire
54, 55, 56 soit fermée ; en pratique, une ouverture puis fermeture de chaque vanne
57, 58, 59, normalement fermée, pour vider la trémie intermédiaire associée 54, 55,
56 intervient après chaque ouverture-fermeture de la vanne 51, 52, 53 correspondante.
[0053] D'autres moyens pourraient naturellement être choisis pour autoriser le passage des
particules solides recueillies par l'un des séparateurs 45, 46, 47 à la capacité tampon
60, mais le choix de tels sas a permis d'obtenir toute satisfaction dans les conditions
de fonctionnement du dispositif, c'est-à-dire compte tenu de ce que les particules
solides considérées se présentent à l'état pulvérulent.
[0054] A l'intérieur de la capacité tampon 60, en bas de la partie inférieure de celle-ci,
débouche une conduite 85 qui permet d'injecter dans la capacité tampon 60 un air de
fluidisation des particules dans celle-ci, le débit de cet air pouvant être réglé
par une vanne appropriée 88 de la conduite 85 ; cet air provient par exemple de la
source 42, la conduite 85 étant alors branchée en dérivation sur la conduite 84, entre
cette source 42 et le débouché de la conduite 38, de façon non représentée mais analogue
à ce qui a été décrit en référence aux conduites 100, 101, 102 et 97.
[0055] Les particules sont ainsi maintenues, dans la capacité tampon 60, dans un état de
fluidité tel qu'elles puissent être aisément prélevées par des moyens de prélèvement
à débit continu, réglable, sur lesquels cette capacité tampon 60 débouche vers le
bas ; on a désigné par 69 ces moyens de prélèvement avantageusement constitués par
un sas rotatif ou distributeur alvéolaire, comportant comme il est connu une pluralité
de palettes entraînées à la rotation autour d'un axe, par un moteur 72, à l'intérieur
d'une enveloppe avec laquelle ces palettes délimitent des alvéoles que la rotation
des palettes met en communication alternativement avec la capacité tampon 60, vers
le haut, et, vers le bas, avec une conduite verticale d'évacuation par gravité 75
; le débit d'un tel distributeur alvéolaire, en termes de débit volumique ou de débit
massique, est commandé par la vitesse de rotation des palettes, c'est-à-dire par leur
vitesse d'entraînement par le moteur associé 72.
[0056] Vers le bas, la conduite 75 débouche dans un tronçon approximativement horizontal
d'une conduite 66 qui reprend l'air sous pression, fourni par le surpresseur volumétrigue
98 via la conduite 97, dans la partie supérieure 107 de la capacité tampon 60 et véhicule
cet air dans un sens de circulation 78 ; un étranglement 68 est interposé dans la
conduite 66, entre son embouchure dans la partie supérieure 107 de la capacité tampon
60 et le débouché de la conduite 75 dans cette conduite 66, pour établir au débouché
de la conduite 75 une pression inférieure à celle oui règne dans la partie supérieure
107 de la capacité tampon 60.
[0057] De ce fait, l'air véhiculé par la conduite 66, selon un débit réglé par réglage du
surpresseur volumétrique 98, prend en charge les particules prélevées dans la capacité
tampon 60 selon un débit déterminé par le distributeur alvéolaire 69, et qui tombent
via la conduite 75.
[0058] En aval du raccordemsnt de la conduite 75, si l'on se réfère au sens 78, l'air circulant
dans la conduite 66 véhicule dans ce sens 78 les particules ainsi reçues jusqu'à des
moyens d'injection 79 de tout type connu en soi, utilisé pour l'injection de matières
pulvérulentes dans des chaudières, lesquels moyens d'injection 79 débouchent dans
le foyer 2 approximativement horizontalement, au-dessus de la zone amont 21 de la
grille 3, à un niveau qui est intermédiaire entre les niveaux de buses 23, 24 d'injection
d'air secondaire et correspond au noins approximativement au niveau de l'injection
41 des particules les plus grosses séparées par les premiers moyens de séparation
36 ; les moyens d'injection 79 sont orientés vers la trajectoire 20, et plus précisément
vers une partie de celle-ci proche de la grille dans la zone amont 21 de celle-ci,
pour favoriser la prise en charge des particules fines ainsi injectées en 79 par le
charbon projeté par le dispositif projeteur 17 selon la trajectoire 20, et le suivi
de cette trajectoire jusqu'à la grille 3 par ces particules fines.
[0059] Conformément à la présente invention, le débit d'air de transport des particules
dans la conduite 66 et le débit de particules dans cet air, via les moyens de prélèvement
dans la capacité tampon 60, ici constitués par le distributeur alvéolaire 69, sont
continus, et le débit de particules en aval du débouché de la conduite 75 dans la
conduite 66, exprimé en ternes de débit massique ou de débit volumique, est au moins
approxiniativement proportionnel à la charge de la chaudière, par exemle au débit
des moyens d'alimentation 10 exprimé dans les mêmes unités, lequel est représentatif
de cette charge.
[0060] A cet effet, le débit des moyens de prélèvement dans la capacité tampon 60, c'est-à-dire
du distributeur alvéolaire 69, est asservi à la charge de la chaudière de façon à
lui être au moins approximativement proportionnel.
[0061] Compte tenu de ce que, en régime permanent, à charge sensiblement constante de la
chaudière et pour un charbon de caractéristiques déterminées, le débit de particules
solides reçues dans les dépoussiéreurs 45, 46, 47 puis acheminées à la capacité tampon
60 est sensiblement proportionnel au débit d'alimentation de la chaudière en charbon
14 issu de la trémie 11, lui-même représentatif de la charge de la chaudière, on a
prévu à cet effet, dans le mode de mise en oeuvre illustré, un asservissement du moteur
72 aux informations fournies par le capteur de niveau 91, de façon à limiter les variations
du niveau de particules dans la capacité tampon 60 en comparaison avec le niveau moyen
prédéterminé 63 ; on remarquera qu'ainsi, on est en outre assuré de ce que les moyens
de prélèvement 69 reçoivent des particules, dans la capacité tampon 60, un effort
approximativement constant leur permettant de travailler dans des conditions elles-mêmes
approximativement constantes, indépendamment des vidanges respectives des trémies
intermédiaires 54, 55, 56.
[0062] Les moyens permettant d'asservir ainsi la vitesse de rotation du moteur 72 aux informations
fournies par le capteur de niveau 91 ont été schématisés par une liaison en traits
mixtes 81 ; ils peuvent être choisis par l'homme du métier dans une large gamme de
possibilités sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention, en
fonction notamment du type de capteur de niveau 91 utilisé offrant suivant les cas
une possibilité de correction pas à pas ou une possibilité de correction en continu.
[0063] Par exemple, selon un mode de mise en oeuvre actuellement préféré, le capteur de
niveau 91 permet de détecter le passage du niveau réel de particules dans la capacité
60 à deux niveaux différents, à raison d'un niveau bas 63B et d'un niveau haut 63H
dont la moyenne définit le niveau moyen 63, et émet selon une période réglable des
impulsions représentatives de celui de ces deux niveaux qui est éventuellement atteint
par les particules; l'asservissement du débit du distributeur alvéolaire 69, c'est-à-dire
de la vitesse du moteur 72 de celui-ci, aux informations ainsi fournies par le capteur
91 peut s'effectuer de la façon suivante dans ce cas :
- à la mise en service de l'installation, la capacité tampon 60 étant supposée initialement
vide, et jusqu'à ce que le niveau haut 63H soit atteint du fait des déversements successifs
des trémies intermédiaires 54, 55, 56 dans la capacité tampon 60, on impose au moteur
72 une vitesse de rotation minimale prédéterminée, ce qui correspond à une réinjection
de particules en 79 selon un débit minimal ;
- lorsque le niveau 63H vient d'être atteint, ce que confirme l'émission, par le capteur
91, d'un nombre prédéterminé d'impulsions correspondantes, les moyens d'asservissement
81 provoquent une augmentation de valeur prédéterminée de la vitesse de rotation du
moteur 72 ; si, ensuite, un même nombre prédéterminé d'impulsions émises par le capteur
91 témoigne de ce que le niveau 63H est toujours atteint ou dépassé, les moyens d'asservissement
81 provoquent une nouvelle augmentation de la vitesse du moteur 72, de la même valeur
prédéterminée, et ce processus d'augmentation de vitesse du moteur 72 se poursuit
jusqu'à ce que le niveau réel de particules dans la capacité tampon 60 redescende
en dessous du niveau haut 63H, ce dont témoicment les impulsions fournies par le capteur
91 ;
- lorsque le niveau haut 63H est ainsi dégagé, le niveau réel de particules restant
néanmoins au-dessus du niveau bas 63B, les moyens d'asservissement 81 maintiennent
constante la vitesse de rotation du moteur 72 ;
- si le niveau réel des particules dans la capacité tanpon 60 remonte jusqu'à atteindre
à nouveau le niveau 63H, le processus précité recommence ;
- si le niveau dans la capacité tampon 60 redescend en dessous du niveau bas 63B,
l'émission par le capteur 91 dudit norrbre prédéterminé d'impulsions correspondantes
provoque, par les moyens d'asservissement 81, une réduction de la vitesse de rotation
du moteur 72, selon la valeur prédéterminée précitée ; ce processus peut se répéter
soit jusqu'à ce que le niveau bas 63B soit à nouveau atteint, et s'interrompre alors,
soit jusqu'à ce que la vitesse minimale précitée soit atteinte, si le niveau réel
des particules dans la capacité tampon 60 n'atteint pas à nouveau le niveau bas •
63B ;
- notamment, à l'arrêt de l'installation, le dégagement du niveau bas 63b ramène la
vitesse de rotation du moteur 72 à la vitesse minimale précitée, ce qui ramène l'installation
dans l'état initial.
[0064] En outre, on peut avantageusement prévoir une détection du passage éventuel du niveau
de particules, dans la capacité tampon 60,au-dessus d'un niveau dit de sécurité 63S
supérieur au niveau 63H, au moyen du capteur 91 ou d'un autre capteur de niveau, avec
un asservissement tel que le dépassement de ce niveau 63S arrête l'extraction des
particules dans les trémies intermédiaires 54, 55, 56 et leur transport pneumatique,
via la conduite 97, jusqu'à la capacité tampon 60, cette extraction et ce transport
reprenant automatiouement lorsque le niveau de sécurité 63S est à nouveau dégagé.
[0065] Avantageusement, pour permettre une absorption des variations dans la quantité de
particules reçues par les dépoussiéreurs 45, 46, 47 consécutivement à la répercussion,
avec retard, d'une variation importante dans la charge de la chaudière ou encore à
un déoolmatage de ces dépoussiéreurs, sans perturbation du transport par la conduite
66 et sans que la réinjection dans le foyer en 79 provoque des variations excessives
de l'allure de chauffe, on peut prévoir un aménagement de la régulation de la vitesse
de sortie du moteur 72 en fonction des informations fournies par le capteur de niveau
91, au moyen d'un signal de tendance représentatif à chaque instant de la charge de
la chaudière et que l'on exploite dans le sens d'une proportionnalité du débit des
moyens de prélèvement dans la capacité tampon 60, c'est-à-dire du distributeur alvéolaire
69, à cette charge ; les moyens utilisés à cet effet, qui peuvent être choisis par
l'homme du métier parmi une large gamme de possibilités et n'ont de ce fait été que
schématisés par un trait mixte 80, tendent par exemple à lier dans un rapport de proportionnalité
prédéterminé , en fonction des quantités de particules solides attendues dans les
dépoussiéreurs 45, 46, 47 pour des charges déterminées de la chaudière compte tenu
notamment des caractéristiques du charbon utilisé, la vitesse de rotation du moteur
72 à celle du moteur 16, laquelle est représentative de la charge de la chaudière.
[0066] On est ainsi assuré d'une réinjection régulière des particules.
[0067] On remarquera que le node d'asservissement du débit des moyens de prélèvement dans
la capacité tampon 60 à la charge de la chaudière, dans le sens de la proportionnalité
au moins approximative, qui vient d'être décrit, donnant la priorité à la détection
du niveau de particules dans la capacité tampon 60 et ne faisant intervenir qu'en
termes de tendance la charge de la chaudière à l'instant considéré, pourrait être
remplacé par un mode d'asservissement dans le sens d'une telle proportionnalité qui
sera décrit plus loin en référence aux figures 2 à 4, faisant intervenir à titre premier
la charge de la chaudière et à titre de correction la détection de niveau dans la
capacité tampon ou dans chaque capacité tampon ;
inversement, le mode qui vient d'être décrit pourra être adopté pour l'ensemble ou
pour chacune des capacités tampon qui seront décrites en référence aux figures 2 à
4.
[0068] Le débit de particules dans la conduite 66 étant ainsi déterminé, le débit d'air
de transport dans cette conduite, de préférence constant en terres de débit volumique,
est réglé par action sur le surpresseur volurétrique 98 de telle sorte que le débit
massique des particules introduites dans la conduite 66 soit dans un rapport au débit
massique de l'air dans cette conduite, compris entre 1 et 10 environ ; ces chiffres,
donnés à titre d'exemple non limitatif, correspondent à une concentration élevée de
la suspension particules-airinjectée en 79 dans la chaudière, une telle concentration
élevée étant favorable à la combustion des particules à leur arrivée dans la chaudière
et à leur frittage sous forme de mâchefers une fois qu'elles ont brûlé et qu'elles
se trouvent sur la grille 3.
[0069] On a illustré en traits mixtes sur la figure 1, deux variantes du dispositif qui
vient d'être décrit.
[0070] Ces deux variantes ont pour caractéristique commune qu'au lieu d'être alimentée en
air sous pression par le surpresseur volumétrique 98, via la conduite 97 et la partie
supérieure 107 de la capacité tarpon 60, la conduite 66 assurant le transport pneumatiaue,
vers les moyens d'injection 79, des particules prélevées dans cette dernière par les
moyens 69 est alimentée par un ventilateur propre (variante non illustrée) ou par
le même ventilateur 42 que la conduite 84 comme on l'a illustré en 66a ; alors, l'air
introduit dans la partie supérieure 107 de la capacité tampon 60 par le surpresseur
volumétrique 98 peut être soit évacué à l'air libre, comme il est schématisé en 66b,
après filtrage par des moyens appropriés, soit plus avantageusement être réinjecté
dans les seconds moyens de séparation 43, comme il est schématisé en 66c.
[0071] On se référera à présent à la figure 2, où l'on retrouve sous les mêmes références,
à l'identique et dans une ooopération identique, les éléments 1 à 59 et 84 de la figure
1, éventuellement représentés de façon plus schématique.
[0072] Cette variante de réalisation du dispositif diffère de celle de la figure 1 en ce
que chaque vanne 57, 58, 59 débouche vers le bas sur une capacité tampon respective
360, 361, 362 étanche, délimitant un volume intérieur supérieur à celui de la trémie
intermédiaire 54, 55, 56.
[0073] associée de telle sorte qu'elle puisse contenir en permanence un volume de particules
largement supérieur au volume qui peut parvenir à la trémie intermédiaire associée
54, 55, 56 lorsque la vanne 51, 52, 53 de liaison de celle-ci avec le séparateur associé
45, 46, 47 est ouverte ; en outre, le volume et la forme de chaque capacité tampon
360,361,362 sont tels que, lorsque celle-ci reçoit de la trémie intermédiaire associée
54, 55, 56 une charge de particules solides par ouverture de la vanne les reliant
57, 58, 59 il s'ensuive dans la capacité tampon une faible variation du niveau de
la charge de particules solides dans celle-ci.
[0074] Les dispositions pratiques susceptibles d'être adoptées à cet effet peuvent varier
dans une grande mesure, et seront choisies par l'homme du métier sans que l'on sorte
pour autant du cadre de la présente invention.
[0075] Par exemple, chacune des capacités tampons 360,361,362 présente une partie inférieure
en forme de trémie, se rétrécissant progressivement vers le bas, et une partie supérieure
de section constante dans un plan horizontal, la partie inférieure étant destinée
à être remplie en permanence de particules sur la totalité de sa hauteur, ainsi que
la partie supérieure sur une part de sa hauteur.
[0076] A chaque capacité tampon 360,361,362 est ainsi associé un niveau supérieur moyen
363,364,365 de sa charge en particules ; un capteur de niveau 391,392,393 respectivement
associé à chaque capacité tampon 360,361,362 permet de détecter et soit de quantifier,
soit de comparer à un seuil prédéterminé ou à plusieurs seuils prédéterminés, les
différences éventuelles entre le niveau réel de particules dans la capacité tampon
considérée et le niveau moyen prédéterminé 363, 364,365 correspondant à cette capacité
tampon ; de tels capteurs sont connus de l'homme du métier.
[0077] Chaque trémie intermédiaire 54, 55, 56 constitue un sas permettant le passage des
particules de la trémie inférieure 48, 49, 50 du séparateur respectivement associé
45, 46, 47 à la capacité tampon correspondante 360,361,362 sans qu'à aucun instant,
le volume intérieur de cette dernière soit mis en communication directe, avec possibilité
de passage de gaz, avec le séparateur 45, 46, 47 ; à cet effet, en service, chacune
des vannes 51, 52, 53 n'est ouverte qu'à la condition que la vanne 57, 58, 59 associée
à la même trémie intermédiaire 54, 55, 56 soit fermée, et chacune de ces vannes 57,
58, 59 n'est ouverte qu'à la condition que la vanne 51, 52, 53 associée à la même
trémie intermédiaire 54, 55, 56 soit fennée ; on pratique, une ouverture puis fermeture
de chaque vanne 57, 58, 59, normalement fermée, pour vider la trémie intermédiaire
associée 54, 55, 56 intervient après chaque ouverture-fermeture de la vanne 51, 52,
53 correspondante.
[0078] D'autres moyens pourraient naturellement être choisis pour autoriser le passage des
particules solides recueillis par l'un des séparateurs 45, 46, 47 à la capacité tampon
respectivement associée 360,361,362, mais le choix de tels sas a permis d'obtenir
toute satisfaction dans les conditions de fonctionnement du dispositif, c'est-à-dire
compte tenu de ce que les particules solides considérées se présentent à l'état pulvérulent.
[0079] A l'intérieur de chacune des capacités tampons 360,361,362, en bas de la partie inférieure
de celle-ci, débouche une conduite respective 385,386,387 branchée en dérivation sur
une conduite 366 qui sera décrite plus loin, et qui véhicule un air sous pression
fourni par un ventilateur 367 ; chacune de ces conduites 385,386,387 permet d'injecter
dans la capacité tampon associée 360,361,362, un air de fluidisation des particules
dans celle-ci, le débit de cet air pouvant être réglé individuellement par une vanne
appropriée 388 de la conduite 385,389 de la conduite 386,390 de la conduite 387.
[0080] Les particules sont ainsi maintenues, dans chacune des capacités tampons 360,361,362
dans un état de fluidité tel qu'elles puissent être aisément prélevées par des moyens
de prélèvement à débit continu, réglable, sur lesquels cette capacité tampon 360,361,362
débouche vers le bas ; on a désigné par 369,370, 371 ces moyens de prélèvement associés
respectivement à la capacité tampon 360,361,362 ; chacun de ces moyens de prélèvement
369,370,371 est avantageusement constitué par un sas rotatif ou distributeur alvéolaire,
comportant comme il est connu une pluralité de palettes entraînées à la rotation autour
d'un axe, par un moteur respectif 372,373,374, à l'intérieur d'une enveloppe avec
laquelle ces palettes délimitent des alvéoles que la rotation des palettes met en
ccmnu- nication alternativement avec la capacité tampon associée 360,361, 362, vers
le haut, et, vers le bas, avec une conduite verticale d'évacuation par gravité 375,376,377
; le débit d'un tel distributeur alvéolaire, en termes de débit volumique ou de débit
massique, est commandé par la vitesse de rotation des palettes, c'est-à-dire par leur
vitesse d'entraînement par le moteur associé 372,373,374.
[0081] Vers le bas, chacune des conduites 375,376,377 débouche dans la conduite 366 évoquée
plus haut, approximativement horizontale, dans des emplacements répartis le long de
celle-ci en aval de la zone d'où en dérivent les conduites 385,386,387 d'air de fluidisation
si l'on se réfère à un sens 378 de circulation de l'air dans cette conduite 366, imposé
par le ventilateur 367 ; un diaphragme 368 est interposé dans la conduite 366 entre
le débouché des différentes conduites 375,376,377 et l'embouchure des conduites 385,386,
387 pour provoquer un passage d'air dans ces dernières.
[0082] De ce fait, l'air véhiculé par la conduite 366, selon un débit réglé par réglage
du ventilateur 367, prend en charge successivement les particules prélevées dans la
capacité tampon 362 selon un débit déterminé par le distributeur alvéolaire 371, et
qui tombent via la conduite 377, les particules prélevées dans la capacité tampon
361, selon un débit déterminé par le distributeur alvéolaire 370, et qui tombent via
la conduite 376, et les particules prélevées dans la capacité tampon 360 selon un
débit déterminé par le distributeur alvéolaire 369, et qui tombent via la conduite
375 ; on remarquera que cet ordre, choisi à titre d'exemple, n'est pas caractéristique
de l'invention et n'est de ce fait pas limitatif de celle-ci ; d'autres modes de raccordement
seront d'ailleurs décrits plus loin, en référence aux figures 3 et 4.
[0083] En aval du raccordement de l'ensemble des conduites 375, 376, 377 si l'on se réfère
au sens 378, l'air circulant dans la conduite 366 véhicule dans ce sens 378 l'ensemble
des particules ainsi reçues jusgu'à des moyens d'injection 379 en tout point semblables
aux moyens d'injection 79 décrits en référence à la figure 1, et disposés de la même
façon que ces derniers par rapport à la grille 3, aux buses 23 et 24, et au niveau
de l'injection 41 des particules les plus grosses séparées par les premiers moyens
de séparation 36 ; en particulier, les moyens d'injection 379 sont orientés vers la
trajectoire 20, et plus précisément vers une partie de celle-ci proche de la grille
dans la zone amont 21 de celle-ci, pour favoriser la prise en charge des particules
fines ainsi injectées en 379 par le charbon projeté par le dispositif projeteur 17
selon la trajectoire 20, et le suivi de cette trajectoire jusqu'à la grille 3 par
ces particules fines.
[0084] Conformément à la présente invention, aussi bien le débit d'air dans la conduite
366, considéré canine un débit d'air de transport compte tenu du caractère négligeable
de la part de ce débit servant à la fluidisation dans les capacités tampons 360, 361,
362, et le débit de particules dans cet air, via les moyens de prélèvement dans les
capacités tampons 360, 361, 362 ici constitués par les distributeurs alvéolaires 369,
370, 371, sont continus, et le débit de particules en aval de l'ensemble des conduites
375,376,377, exprimé en termes de débit massique ou de débit volumique, est au moins
approximativement proportionnel à la charge de la chaudière, par exemple au débit
des moyens d'alimentation 10 exprimé dans les mêmes unités.
[0085] A cet effet, conformément à l'exemple de mise en oeuvre illustré à la figure 2, c'est
le débit de chacun des moyens de prélèvement dans les capacités tampons 360,361,362,
c'est-à-dire de chacun des distributeurs alvéolaires 369,370,371, qui est ainsi asservi
à la charge de la chaudière de façon à lui être au moins approximativement proportionnel
et, dans ce but, on a prévu un asservissement de chacun des moteurs 372,373,374 au
moteur 16, de façon à lier dans un rapport de proportionnalité prédéterminé les vitesses
de sortie respectives de ces moteurs ; ces moyens d'asservissement, schématisés par
une liaison en traits mixtes 380, peuvent être choisis par l'homne du métier parmi
une large gamme de possibilités et ne seront de ce fait pas décrits.
[0086] Par un réglage approprié du rapport de proportionnalité, en fonction de quantités
de particules solides attendues dans chacun des dépoussiéreurs 45, 46, 47 pour des
charges déterminées de la chaudière compte tenu notamment des caractéristiques du
charbon utilisé, on peut ainsi assurer une réinjection régulière de ces particules
; on remarquera que le rapport peut être différent pour les différents moteurs 372,373,374.
[0087] Pour permettre une absorption des variations dans la quantité de particules reçue
par les dépoussiéreurs 45, 46, 47 consécutivement à la répercussion, avec retard,
d'une variation dans la charge de la chaudière ou encore à un décolmatage de ces dépoussiéreurs,
sans pertubation du transport par la conduite 366 et sans que la réinjection dans
le foyer en 379 provoque des variations excessives de l'allure de chauffe, on prévoit
en outre un asservissement de la vitesse de sortie de chacun des moteurs 372,373,
374, c'est-à-dire du débit des moyens de prélèvement 369,370,371, aux variations du
niveau dans la capacité tampon respectivement associée 360,361,362, en comparaison
avec le niveau moyen prédéterminé 363,364,365 ; à cet effet, il est prévu des moyens
de correction de l'asservissement de la vitesse de sortie de chacun de ces moteurs,
telle qu'elle est définie par les moyens 380, en fonction des informations fournies
par le capteur de niveau 391,392, 393 de telle sorte qu'un passage du niveau réel
de particules dans l'une des capacités tampons au-dessus du niveau moyen prédéterminé
provoque un débit des moyens de prélèvement correspondant 369,370, 371 supérieur au
débit calculé par proportionnalité avec la charge de la chaudière, et qu'au contraire
une réduction du niveau en dessous du niveau prédéterminé provoque une réduction du
débit par rapport au débit calculé par proportionnalité avec la charge de la chaudière
; on remarquera qu'ainsi, on est en outre assuré de ce que les moyens de prélèvement
369,370,371 reçoivent des particules, dans la capacité tampon correspondante 360,361,362,
un effort approximativement constant leur permettant de travailler dans des conditions
approximativement constantes, indépendamment des vidanges successives des trémies
intermédiaires associées.
[0088] Les moyens permettant de corriger ainsi, pas-à-pas ou en continu selon le type de
capteur de niveau 391,392,393 utilisé, la vitesse de rotation de chacun des moteurs
372,373,374 de façon asservie à la mesure du capteur de niveau 391,392,393 associé
à la même capacité tampon 360,361,362 ont été simplement schématisés par des liaisons
en traits mixtes 381,382,383 ; comme les moyens 380, ils peuvent être choisis par
l'homme du métier dans une large gamme de possibilités, sans que l'on sorte pour autant
du cadre de la présente invention.
[0089] Le débit de particules dans la conduite 366 étant ainsi déterminé, le débit d'air
dans cette conduite, considéré comme un débit d'air de transport compte tenu de la
faible part de ce débit qui est prélevée pour la fluidisation dans les capacités tampons
360,361,362 et de préférence constant en termes de débit volumique, est réglé par
action sur le ventilateur 367 de telle sorte que le débit massique des particules
introduites dans la conduite 366 soit dans un rapport au débit massique de l'air dans
cette conduite, compris entre 1 et 10 environ ; ces chiffres, donnés à titre d'exemple
non limitatif, correspondent à une concentration élevée de la suspension particules-airinjectée
en 379 dans la chaudière, une telle concentration élevée étant favorable à la combustion
des particules à leur arrivée dans la chaudière et à leur frittage sous forme de mâchefers
une fois qu'elles ont brûlé et qu'elles se trouvent sur la grille 3.
[0090] Naturellement, outre les dispositions caractéristiques de l'invention qui viennent
d'être décrites, l'homme du métier prévoira toutes les sécurités et dispositions accessoires
habituelles ; parmi ces dispositions accessoires, on trouvera notamment des moyens
(non représentés) de vidange de l'ensemble de l'installation vers des moyens de stockage
des particules solides appropriés, et en particulier des moyens de vidange des séparateurs
45, 46, 47 mais on remarquera qu'au lieu d'être utilisés en régime permanent comme
c'est le cas traditionnellement, ces moyens seront utilisés exclusivement lors des
opérations de maintenance de l'installation, le régime permanent correspondant à une
réinjection au foyer 2 de la totalité des particules extraites des fumées avant leur
évacuation à l'atmosphère par les moyens 44.
[0091] En outre, l'homme du métier pourra prévoir de nombreuses variantes du dispositif
qui vient d'être décrit, sans sortir pour autant du cadre de la présente invention
; ces variantes pourront notamment porter sur la constitution pratique des seconds
moyens de séparation 43, constitués dans l'exemple illustré par trois champs d'un
dépoussiéreur électrostatique reliés en série par le conduit 28 d'acheminement des
fumées ; quelle que soit leur nature, on pourrait prévoir un nombre différent de ces
séparateurs constituant les seconds moyens de séparation, et un mode de raccordement
mutuel différent, et les figures 3 et 4 illustrent précisément deux modifications,
dans ce sens, du dispositif illustré à la figure 2.
[0092] Dans le cas de la variante illustrée à la figure 3, un conduit 128 d'acheminement
des fumées, correspondant aux conduits 328 et relié comme celui-ci à une chaudière
non représentée, se ramifie en deux branches parallèles 128a et 128b dont chacune
relie en série deux séparateurs, respectivement.145a, 146a en ce qui concerne la conduite
128a, et 145b et 146b en ce qui concerne la conduite 128b.
[0093] Chacun de ces séparateurs 145a, 146a, 145b, 146b présente une trémie inférieure respective
148a, 149a, 148b, 149b débouchant vers le bas, via une vanne respective 151a, 152a,
151b, 152b, dans une trémie intermédiaire respective 154a, 155a, 154b, 155b débouchant
elle-même vers le bas, via une vanne respective 157a, 158a, 157b, 158b, dans une capacité
tampon respective 160a, 161a, 160b, 161b ; cette capacité tampon débouche elle-même
vers le bas par des moyens de prélèvement continu, selon un débit réglable, tels qu'un
distributeur alvéolaire respectivement 169a, 170a, 169b, 170b, sur une extrémité,
supérieure, d'une conduite verticale, respectivement 175a, 176a, 175b, 176b ; ces
éléments portent des références numériques résultant d'une décrémentation de 200 par
rapport aux références numériques affectées à des éléments déjà décrits en référence
à la figure 2, auxquels ces éléments de la figure 3 sont similaires dans leur structure,
leur inter-relation et leur fonctionnement.
[0094] Dans cette variante, en dépit d'un branchement des séparateurs 145a, 146a, 145b,
146b en série-parrallèle, une conduite de transport pneumatique unique 166, en tout
point ccm- parable à la conduite 366 décrite précédemment et alimentée comme elle
en air sous pression par un ventilateur 167 en tout point comparable au ventilateur
367, reçoit de façon répartie les extrémités inférieures des différentes conduites
176b, 176a, 175a, 175b, dans cet ordre, pour véhiculer les particules qu'elle reçoit
de ces conduites, en suspension dans l'air, jusqu'à des moyens d'injection uniques
179, en tout point comparable aux moyens 379 décrits précédemment, au foyer de la
chaudière (non représentée) .
[0095] Dans le cas de la variante illustrée à la figure 4, on retrouve l'ensemble des éléments
illustrés à la figure 3, affectés de référence incrémentées de 100 par rapport aux
références que ces éléments portent à la figure 3, si ce n'est que la conduite unique
166 et le ventilateur unique 167 sont dédoublés ; plus précisément, les conduites
275a et 276a, correspondent respectivement aux conduites 175a et 176a, débouchent
dans une première conduite d'air de transport 266a et les conduites 275b et 276b correspondant
respectivement aux conduites 175b et 176b débouchent dans une deuxième conduite de
transport pneumatique 266b, chacune des conduites 266a et 266b présentant une première
extrémité raccordée à un ventilateur respectif 267a, 267b y injectant un air de transport
selon un débit réglable et de préférence constant, et une deuxième extrémité à laquelle
les deux conduites de transport 266a et 266b se raccordent en une conduite de transport
pneumatique unique 266 aboutissant au foyer de la chaudière (non représentée) par
des moyens d'injection 279 en tout point comparables aux moyens 179, 79 ou 379, tels
qu'une buse d'injection.
[0096] Dans le cas de cette variante, on peut cependant également prévoir d'alimenter les
deux conduites 266a et 266b en air de transport en parrallèle, au moyen d'un ventilateur
unique ccnmun 267 au lieu de prévoir un ventilateur propre à chacune d'entre elles
et/ou prévoir des trajets distincts de ces deux conduites jusqu'à la chaudière, au
foyer de laquelle elles débouchent alors par des moyens d'injection propres 279a et
279b, en tout point comparables aux moyens 179, 79 ou 379, au lieu d'y déboucher par
des moyens d'injection communs 279 ; ces deux possibilités ont été schématisées en
trait mixte à la figure 4.
[0097] Naturellement, dans le cas de ces deux variantes came dans le cas du mode de réalisation
illustré à la figure 2, le nombre de séparateurs parcourus en série par les fumées,
et la nature de ces séparateurs peuvent varier dans une large mesure en fonction des
besoins estimés par l'homme du métier ; dans le cas des modes de réalisation illustrés
aux figures 3 et 4 en outre, le nombre de branches dérivées du conduit d'acheminement
de fumée 128 ou 228 pourrait être supérieur à deux, les conduits correspondant alors
aux conduits 175a, 176a, 175b, 176b ou 275a, 276a, 275b, 276b pouvant déboucher dans
une conduite de transport pneumatique unique du type illustré en 166 à la figure 3,
ou dans des conduites de transport pneumatique en parallèle du type illustré en 266a
et 266b à la figure 4, ou encore en série dans des conduites de transport pneumatique
branchées en parallèle.
[0098] Naturellement, bien que la description qui précède fasse référence à une chaudière
à charbon, on ne sortirait pas du cadre de l'invention en appliquant cette dernière
à des chaudières brûlant d'autres combustibles solides, comme par exemple le bois,
les écorces, les bagasses.
1. Procédé de réinjection de particules envolées dans une chaudière à combustible
solide, alimentée en combustible par des moyens (10) disposés dans une première zone
(9) de la chaudière et qui projettent en continu une charge déterminée de combustible
selon une trajectoire (20) amenant ce dernier dans une deuxième zone (21) de la chaudière,
sur une grille (3) animée d'un mouvement (8) de retour de la deuxième zone (21) vers
la première (9), une combustion s'effectuant sur ladite trajectoire (20) et sur la
grille (3) moyennant un dégagement (26) de fumées entrainant des particules solides,
ce procédé consistant à prélever les fumées dans la chaudière, à les acheminer ensuite
successivement dans des moyens (36) de séparation des particules les plus grosses
et dans des moyens (43) de séparation des particules plus fines, et à évacuer (44)
les fumées après cette séparation tandis que l'on réinjecte dans la chaudière, des
particules séparées,
ce procédé étant caractérisé en ce que l'on réinjecte dans la chaudière la totalité
des particules séparées,
- de façon eventuellement connue en ce qui concerne les particules les plus grosses
et,
- en ce qui concerne les particules les plus fines, fournies par les moyens de séparation
correspondants (43) selon un débit irrégulier, au moyen des opérations consistant
à :
a) transformer ce débit irrégulier en un débit continu de particules, au moins approximativement
proportionnel à la charge de la chaudière,
b) introduire en continu ce débit continu de particules dans un débit continu d'air
de transport,
c) au moyen de ce débit d'air, acheminer ces particules en continu jusqu'à proximité
de la deuxième zone (21) de la chaudière et les injecter dans cette zone, dans une
partie de ladite trajectoire (20) proche de la grille (3).
2. Procédé selon la revendication 1, les moyens (43) de séparation des particules
plus fines comportant une pluralité de séparateurs (45, 46, 47) dont chacun fournit
des particules selon un débit propre irrégulier, caractérisé en ce que l'on met en
oeuvre les opérations a) et b) précitées en transformant chacun de ces débits propres
irréguliers en un débit propre continu de particules, au moins approximativement proportionnel
à la charge de la chaudière, et en introduisant successivement, en continu, ces débits
propres continus de particules dans ledit débit continu d'air de transport.
3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on asservit ledit débit
continu de particules au débit des moyens (43) de séparation des particules plus fines.
4. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'on asservit chaque débit
propre continu de particules au débit propre du séparateur (45, 46, 47) correspondant.
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que
le débit d'air de transport est sensiblement constant, en termes de débit volumique.
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que,
lors de l'opération b), on introduit le débit continu de particules dans le débit
continu d'air de transport dans un rapport du débit massique de particules au débit
massique d'air de transport compris entre 1 et 10 environ.
7. Dispositif de réinjection de particules envolées dans une chaudière à combustible
solide, alimentée en combustible par des moyens (10) disposés dans une première zone
(9) de la chaudière et qui projettent en continu une charge déterminée de combustible
selon une trajectoire (20) amenant ce dernier dans une deuxième zone (21) de la chaudière,
sur une grille (3) animée d'un mouvement (8) de retour de la deuxième zone (21) vers
la première (9), une combustion s'effectuant sur ladite trajectoire (20) et sur la
grille (3) moyennant un dégagement (26) de fumées entraînant les particules solides,
ce dispositif comportant
- des moyens (27) de prélèvement des fumées dans la chaudière,
- des moyens (44) d'évacuation de fumées,
- des premiers moyens de séparation (36), pour la séparation de particules relativement
grosses,
- des seconds moyens de séparation (43), pour la séparation de particules relativement
fines,
- des moyens (28) d'acheminement de fumées des moyens de prélèvement (27) aux premiers
moyens de séparation (36), des premiers moyens de séparation (36) aux seconds moyens
de séparation (43), des seconds moyens de séparation (43) aux moyens (44) d'évacuation
de fumées,
- des moyens(37, 38, 39, 40, 41, 42, 84) de prélèvement de particules dans les premiers
moyens de séparation (36) et de réinjection de telles particules dans la chaudière,
- des moyens de prélèvement de particules dans les seconds moyens de séparation (43),
ce dispositif étant caractérisé en ce que les moyens de prélèvement de particules
dans les seconds moyens de séparation (43) comportent
a) une capacité tampon (60, 160,161,162,260,261,262,360, 361,362).
b) des moyens (51 à 59) de déversement de particules des seconds moyens de séparation
(43) dans la capacité tampon (60,160,161, 162,260,261,262,360,361,362), interdisant
une communication directe entre ces derniers.
c) des moyens (69,169,170,269,270,369,370,371) de prélèvement continu de particules
à la partie inférieure de la capacité tampon (60, 160,161,162,260,261,262,360,361,362),
selon un débit réglable.
d) des moyens (80,81,380,381,382,383,391,392,393) pour asservir à la charge de la
chaudière le débit des moyens (69,169,170, 269,270,369,370,371) de prélèvement continu
de particules dans la capacité tampon (60,160,161,162,260,261,262,360,361,362), et
en ce qu'il est prévu :
- une source (98,107,42,167,267,367) d'air sous pression,
- des moyens d'injection (79,179,279,379) disposés à proximité de la deuxième zone
(21) de la chaudière et débouchant vers une partie de ladite trajectoire (20) proche
de la grille (3) dans cette deuxième zone (21),
- une conduite (66,166,266,366) de transport pneumatique reliant la source d'air sous
pression (98,107,42,167,267,367) aux moyens d'injection (79,179,279,379), les moyens
(69,169,170,269,270, 369,370,371) de prélèvement continu de particules dans la capacité
tampon (60,160,161,162,260,261,262,360,361,362) débouchant dans ladite conduite (66,166,266,366).
8. Dispositif selon la revendication 7, les seconds moyens de séparation (43) comportant
une pluralité de séparateurs (45, 46, 47, 145a, 146a, 145b, 145b, 245a, 246a, 245b,
246b), raccordés en série et/ou en parrallèle, entre les premiers moyens de séparation
(36) et les moyens (44) d'évacuation de fumée, par les moyens (28, 128, 228) d'acheminement
de fumées, caractérisé en ce que les moyens de prélèvement de particules dans les
seconds moyens de séparation (43) comportent :
a) une pluralité de capacités tampons (160a,161a, 160b, 161b, 260a, 261a, 260b, 261b,
360, 361, 362), dont chacune est associée à au moins l'un desdits séparateurs et placée
sous celui-ci,
b) des moyens (51 à 59), 151a, 152a, 151b, 152b, 154a, 155a, 154b, 155b, 157a, 158a,
157b, 158b, 251a, 252a, 251b, 252b, 254a, 255a, 254b, 255b, 257a, 258a, 257b, 258b)
de déversement de particules de ce séparateur dans la capacité tampon associée, interdisant
une conmunication directe entre ces derniers,
c) des moyens (169a, 170a, 169b, 170b, 269a, 270a, 269b, 270b, 369, 370, 371) de prélèvement
continu de particules à la partie inférieure de chaque capacité tampon, selon un débit
réglable,
d) des moyens (380,381,382,383,391,392,393) pour asservir à la charge de la chaudière
le débit de chacun des moyens de prélèvement continu de particules à la partie inférieure
d'une capacité tampon,
et en ce que les moyens de prélèvement continu de particules à la partie inférieure
des différentes capacités tampons débouchent dans ladite conduite (66,166,266,366),
qui est comnune.
9. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens de déversement
de particules des seconds moyens de séparation (43) dans la capacité tampon (60,160,161,162,260,
261,262,360,361,362) comportent un sas (54,55,56,154,155,156,254,255, 256) de volume
utile petit devant celui de cette capacité tampon (60, 160,161,162,260,261,262,360,361,362).
10. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens de déversement
de particules d'un séparateur (45,46,47) dans la capacité tampon associée (60,160,161,162,260,
261,262,360,361,362) comportent un sas (54,55,56,154,155,156,254, 255,256) de volume
utile petit devant celui de cette capacité tampon.
11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 à 10, caractérisé en ce
que les moyens (380,381,382,383,391,392, 393) pour asservir à la charge de la chaudière
le débit des moyens (69,169,170,269,270,369,370,371) de prélèvement continu de particules
dans la ou chaque capacité tampon (60,160,161,162,260,261,262,360, 361,362) comportent
des moyens (381,382,383,391,392,393) pour asservir ce débit au maintien d'un niveau
moyen (363,364,365) de particules dans cette dernière.
12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 à 11, caractérisé en ce
qu'il comporte des moyens (385 à 390) de fluidisation des particules dans la ou chaque
capacité tampon (360, 361,362).
13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 à 12, caractérisé en ce
que les moyens (69,169,170,269,270,369,370, 371) de prélèvement de particules dans
la ou chaque capacité tampon (60,160,161,162,260,261,262,360,361,362) comportent un
distributeur alvéolaire.
14. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comporte :
- une deuxième source (98) d'air sous pression,
- une deuxième conduite (97) de transport pneumatique reliant cette deuxième source
(98) à la capacité tampon (60), lesdits moyens (51 à 59) de déversement de particules
des seconds moyens de séparation (43) dans la capacité tampon (60) débouchant dans
cette deuxième conduite (97) en interdisant une communication directe entre cette
dernière et les seconds moyens de séparation (43).
15. Dispositif selon la revendication 14, les seconds moyens de séparation (43) comportant
une pluralité de séparateurs (45, 46, 47), raccordés en série et/ou en parallèle,
entre les premiers moyens de séparation (36) et les moyens (44) d'évacuation de fumée,
par les moyens (28) d'acheminement de fumées, caractérisé en ce que la capacité tampon
(60) est unique, en ce qu'il est prévu des moyens (51 à 59) de déversement de particules
de chacun des séparateurs (45 à 47) dans la capacité tampon unique (60), ces moyens
de déversement débouchant dans ladite deuxième conduite (97), qui est commune, en
interdisant une communication directe entre cette dernière et les séparateurs.
16. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que les moyens de déversement
de particules des seconds moyens de séparation (43) dans la capacité tampon (60) comportent
un sas (54, 55, 56) de volume utile petit devant celui de cette capacité tampon (60).
17. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce que les moyens de déversement
de particules d'un séparateur (45, 46, 47) dans la capacité tampon unique (60) comportent
un sas respectif (54, 55, 56), le volume utile cumulé des sas étant inférieur à celui
de cette capacité tampon.
18. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 16 et 17, caractérisé en
ce qu'il comporte des moyens (100 à 105) de fluidisation des particules dans le ou
chaque sas (54, 55, 56).
19. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 14 à 18, caractérisé en ce
que les moyens (80) pour asservir à la charge de la chaudière le débit moyen des moyens
(69) de prélèvement continu de particules dans la capacité tampon (60) comportent
des moyens (81, 91) pour asservir ce débit au maintien d'un niveau moyen (63) de particules
dans cette dernière.
20. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 14 à 19, caractérisé en ce
qu'il oomporte des moyens (85, 88) de fluidisation des particules dans la capacité
tampon (60).
21. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 14 à 20, caractérisé en ce
que les moyens (69) de prélèvement de particules dans la capacité tampon (60) comportent
un distributeur alvéolaire.
22. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 14 à 21, caractérisé en ce
que la première source (98, 107) est constituée par une partie supérieure (107) de
la capacité tampon (60) et par la deuxième source (98).
23. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 14 à 21, caractérisé en ce
qu'il est prévu des moyens de retour (66b) des gaz de la capacité tampon (60) vers
les seconds moyens de séparation (43), et en ce que les deux sources (98 ; 42) sont
dissxiées.
24.. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 14 à 21, caractérisé en ce que la capacité tampon est ouverte à l'air libre via un filtre
(66b), et en ce que les deux sources (98, 42) sont dissociées.