[0001] La présente invention a pour objet un procédé pour la rigidification d'un coussin
en matière synthétique souple contenant un liquide et pour munir celui-ci d'une poignée
de préhension et de versage. L'invention a également pour objet les coussins obtenus
selon ce procédé, ainsi que les sachets obtenus à partir desdits coussins.
[0002] Les sachets obtenus par des procédés à cheminement essentiellement vertical sont
en eux-mêmes bien connus. Ils aboutissent pour la plupart à réaliser à un moment donné
du processus un simple coussin fermé par trois soudures latérales et rempli de liquide.
Le problème posé consiste à conférer à ce coussin une forme et une stabilité permettant
sa préhension et son usage, en particulier pour le versage de son contenu.
[0003] Les dispositifs proposés jusqu'à présent font pour la plupart appel à des soudures
et découpes spécifiques et complexes de la partie inférieure du coussin intermédiaire
destiné à être transformé en sachet.
[0004] Il est cependant délicat d'intervenir sur le coussin lorsqu'il est rempli, car il
est nécessaire d'avoir un point d'appui pour appliquer par exemple un élément de renfort
rigide ou semi-rigide, formant également poignée de préhension et de versage.
[0005] La présente invention a pour objet de proposer un tel procédé permettant, par la
prise d'un point d'appui sur un coussin rempli de liquide, de munir celui-ci d'un
élément rigide ou semi-rigide formant poignée. Conformément à l'invention, ce résultat
est obtenu avec un procédé pour la rigidification d'un coussin en matière synthétique
souple contenant un liquide et pour munir celui-ci d'une poignée de préhension et
de versage, caractérisé en ce que lors de la phase de soudure et de découpe du coussin
rempli de liquide on pince l'un des coins de celui-ci, le coussin étant ensuite déplacé
avec le coin pincé, ce qui donne un point d'appui par la combinaison de l'effet de
pinçage et du poids du liquide contenu dans le coussin.
[0006] A partir de ce stade plusieurs variantes de traitement ultérieur, conformes à l'invention,
sont possibles :
- -application d'un contrefort sur l'angle, tenu par la pince, le contrefort pouvant
être disposé sur une seule face du coin, sur les deux faces ou encore enserrer le
coin .
- application sous les machoires de la pince de deux rouleaux de rigidification reliés
entre eux à leurs extrémités.
[0007] On comprendra mieux l'invention à l'aide des descriptions ci-après faites en référence
aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 illustre la prise d'un coussin par une pince conjointement à l'opération
de soudure-découpe.
- la figure 2 montre le déplacement du coussin suspendu à sa pince support.
- la figure 3 est une première variante de la mise en oeuvre de l'invention.
- les figures 4a, 4b, 4c, 4d représentent des conformations diverses pouvant être
obtenues selon ce procédé.
- la figure 5 est une variante de mise en oeuvre du procédé de la figure 4.
- la figure 6 représente la conformation obtenue par application du procédé de la
figure 5.
- la figure 7 représente une seconde variante de mise en oeuvre.
[0008] Dans un procédé de conformation du type à cheminement vertical, tel que décrit par
exemple dans le brevet français 2.071.075, une gaine tubulaire est formée à partir
d'un film sur un mandrin vertical. Elle est ensuite soudée et découpée pour déterminer
un fond, puis remplie de liquide et de nouveau soudée et découpée pour aboutir finalement
à des coussins unitaires soudés sur trois côtés. Cette technique est en elle-même
bien connue de l'homme de l'art et ne sera donc pas décrite plus en détails.
[0009] Pour munir le coussin (1) d'une poignée, on prévoit conformément à l'invention, de
pincer l'un des coins supérieurs (2) du coussin au moyen d'une pince (3) juste en
dessous des pinces de soudure et de découpe (4). On peut alors, voir figure 2, avoir
une prise sur le coussin rempli et le maintenir ainsi suspendu.
[0010] Dans le premier exemple de mise en oeuvre, on applique sur chaque côté du coin (2),
une machoire (5,6) en interposant un contrefort (7) qui peut être solidarisé du coussin
par soudure, collage, etc.... Le contrefort pourra être en tout matériau approprié,
tel que par exemple en carton ou en matière plastique, et de toute nature, par exemple
gaufré, plat, ondulé, etc..., on peut ensuite relâcher la pince (3).
[0011] Par cette méthode, on peut obtenir diverses conformations telles que, non limitativement,
celles représentées aux figures 4a à 4d.
[0012] En variante illustrée à la figure 5, le contrefort (8) peut être rabattu pour enserrer
le coin (2), on réalise ainsi la conformation de la figure 6.
[0013] Enfin, dans le second mode de mise en oeuvre de la figure 7, le coin (2) est marqué
par deux rouleaux (9,10) formant machoires et assemblés entre eux à leurs extrémités.
1. Procédé pour la rigidification d'un coussin en matière synthétique souple contenant
un liquide et pour munir celui-ci d'une poignée de préhension et de versage caractérisé
en ce que lors de la phase de soudure et de découpe du coussin (1) rempli de liquide
on pince l'un des coins de celui-ci, le coussin étant ensuite déplacé avec le coin
pincé, ce qui donne un point d'appui par la combinaison de l'effet de pinçage et du
poids du liquide contenu dans le coussin.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on applique sur l'angle
(2) un contrefort (7) au moyen de machoires (5,6), ledit contrefort étant solidarisé
du coussin par soudure ou collage.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que le contrefort (8) est rabattu
pour enserrer le coin (2).
4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le coin (2) est marqué
par deux rouleaux (9,10) formant machoires et asemblés entre eux à leurs extrémités.