[0001] La présente invention concerne les montres électroniques ayant un affichage analogique
et un affichage numérique et pourvues de moyens de synchronisation des deux affichages
lorsqu'ils indiquent la même information de temps.
[0002] L'utilisation simultanée d'un affichage analogique par aiguilles, ou par disques,
et d'un affichage numérique dans une montre s'est rapidement répandue ces dernières
années. Ce type de montre présente en effet l'avantage de procurer une lecture de
l'heure facile et conventionnelle avec les aiguilles et de permettre d'accéder à de
nombreuses fonctions auxiliaires, telles que le jour, la date, l'heure de réveil,
les fuseaux horaires, l'heure chronométrée etc., sur l'affichage numérique.
[0003] Pour certaines fonctions, les informations des deux affichages sont différentes et
indépendantes, comme par exemple l'heure lue sur l'affichage analogique et un temps
chronométré indiqué par l'affichage numérique. Pour d'autres fonctions les deux affichages
peuvent indiquer la même information ou des informations dépendant l'une de l'autre.
Par exemple le jour et la date lus sur l'affichage numérique doivent être en relation
avec l'heure de l'affichage analogique pour que le calendrier puisse changer d'état
lorsque les aiguilles indiquent minuit. Parmi les diverses fonctions de la montre,
une fonction doit ainsi permettre de lire et de corriger l'heure indiquée par les
aiguilles indépendamment de l'heure indiquée par l'affichage numérique ou inversement.
Même si cette information n'est pas explicitement utilisée, elle est nécessaire à
la fonction calendrier ainsi que, par exemple, à la fonction fuseaux horaires.
[0004] Lorsqu'une même information est indiquée sur les deux affichages, l'heure par exemple,
il doit donc exister des moyens de synchronisation ou de mise en phase, permettant
de faire apparaître, dans ce type de montre, la même heure sur l'affichage analogique
et l'affichage numérique. C'est une opération d'initialisation qu'il faut répéter
après chaque changement de pile.
[0005] Deux versions de montres pourvues d'un affichage analogique et d'un affichage numérique
sont, par exemple, décrites dans le brevet US 4, 246, 602. Dans la première version
l'affichage analogique est corrigé mécaniquement par une couronne, indépendamment
de l'affichage numérique qui continue de recevoir les signaux horaires. Cette façon
de faire a au moins pour inconvénients d'être peu précise, à cause des jeux d'engrenages,
de nécessiter un mécanisme encombrant et coûteux et de ne pas permettre à la couronne
d'avoir d'autres fonctions que celle décrite. Dans la seconde version, l'affichage
analogique est arrêté à l'aide d'un interrupteur et c'est l'affichage numérique qui
est corrigé à l'aide de contacts jusqu'à ce qu'il y ait coïncidence entre les deux
indications. La montre dans ce cas n'a plus de couronne. Une synchronisation exacte
peut être obtenue avec un affichage analogique heures, minutes avançant par minutes
entières. Par contre, si l'aiguille des minutes se déplace par fraction de minute,
comme cela se produit en général, l'exactitude de la synchronisation ne peut être
garantie, et l'on retombe sur lé premier inconvénient de la version précédente.
[0006] La demande de brevet GB 2 019 052, de son côté, décrit une montre a affichage mixte
analogique-numérique pourvue d'une couronne permettant de corriger électroniquement,
en avant et en arrière, les deux affichages par sauts de minutes entières. C'est une
solution intéressante car elle se rapproche de la commande habituelle bien acceptée,
utilisée dans les montres mécaniques. La montre décrite présente cependant le désavantage
de nécessiter, à côté de la couronne, d'autres organes de commande et de manquer de
moyens permettant de synchroniser les deux affichages.
[0007] Pour éviter ces inconvénients, la montre électronique selon l'invention comprenant:
- une base de temps pour produire un signal de fréquence standard;
- un circuit pour diviser la fréquence du signal de fréquence standard;
- des organes indicateurs pour afficher un premier groupe d'informations de temps
sous forme analogique;
- un moteur pas à pas couplé mécaniquement aux organes indicateurs;
- un circuit de commande pour appliquer des impulsions motrices au moteur et entraîner
le déplacement des organes indicateurs en réponse à des impulsions de temps fournies
par le circuit diviseur de fréquence et à des impulsions de correction;
- un circuit de comptage recevant également des impulsions de temps du circuit diviseur
de fréquence pour fournir des signaux représentatifs d'un second groupe d'informations
de temps, l'une au moins des informations de ce second groupe faisant également partie
du premier groupe;
- un dispositif d'affichage électro-optique relié au circuit de comptage pour afficher
les informations du second groupe sous forme numérique;
- des moyens de commande manuelle; et
- un circuit logique de sélection et de correction répondant à l'actionnement des
moyens de commande manuelle pour placer la montre dans différents modes d'affichage
pour chacun desquels une information de temps choisie est affichée par le dispositif
d'affichage électro-optique et dans différents modes de correction pour chacun desquels
une information affichée sous forme numérique peut être corrigée grâce à l'application
par le circuit logique d'impulsions de correction au circuit de comptage, ce circuit
logique appliquant également des impulsions de correction au circuit de commande du
moteur lorsque l'information corrigée est celle qui est commune aux deux groupes,
de manière à modifier d'une même quantité l'indication sous forme analogique et l'indication
sous forme numérique de cette information, est principalement remarquable par le fait
que le circuit logique est conçu pour permettre de placer la montre dans un mode supplémentaire
de synchronisation dans lequel l'information commune est affichée par le dispositif
électro-optique numérique et dans lequel le circuit logique répond à un actionnement
des moyens de commande manuelle en appliquant des impulsions de correction seulement
au circuit de commande du moteur pour permettre d'amener l'indication sous forme analogique
en concordance avec l'indication sous forme numérique de cette information.
[0008] Il est clair que, le plus souvent, une montre selon l'invention comportera au moins
un organe indicateur pour les minutes courantes et un pour les heures courantes, ces
deux informations pouvant également être affichées sous forme numérique, et que la
synchronisation pourra être effectuée au moins pour l'indication des minutes.
[0009] Par ailleurs, la montre sera de préférence munie d'un moteur pas à pas bidirectionnel
et de moyens de comptage aptes à compter et à décompter afin de permettre une modification
des informations de temps des deux groupes dans les deux sens.
[0010] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la
description qui suit d'un exemple de réalisation, en référence au dessin annexé. Sur
ce dessin:
- la figure 1 représente une vue d'une montre pourvue d'un affichage analogique à
aiguilles, d'un affichage numérique et d'une couronne de commande;
- les figures 2a et 2b montrent en plan et en bout un exemple de mécanisme actionnant
des contacts de détection des mouvements de la couronne;
- la figure 3 est un diagramme montrant les différents modes de fonctionnement de
la montre;
- la figure 4 représente un exemple de schéma bloc du circuit de la montre;
- la figure 5 représente un exemple de circuit codeur de mouvements commandé par les
contacts de détection, fournissant à sa sortie des signaux représentatifs des mouvements
de la couronne;
- la figure 6 représente un exemple de circuit sélecteur de mode fournissant à sa
sortie des signaux représentatifs des divers modes de fonctionnement de la montre
en réponse aux signaux représentatifs des mouvements de la couronne;
- la figure 7 représente un exemple de circuit de commande d'un moteur pas-à-pas biphasé
à deux sens de rotation;
- la figure 8 représente un exemple de circuit de comptage;
- la figure 9 représente un exemple de circuit sélecteur d'affichages; enfin
- les figures 10a et 10b donnent un exemple de circuits d'aiguillage utilisés dans
le circuit sélecteur.
[0011] Sur la figure 1 est représenté un exemple de montre 1 selon la présente invention.
Cette montre comprend un affichage analogique à deux aiguilles 2, un affichage numérique
3 à quatre caractères et une couronne de commande 4 pouvant se mouvoir selon deux
degrés de liberté.
[0012] L'une des aiguilles 2 de l'affichage analogique indique les heures et l'autre les
minutres. L'aiguille des minutes avance par fraction de minute. Pour simplifier la
description on supposera qu'elle saute toutes les 30 secondes, la généralisation à
d'autres cas étant évidente. La mise à l'heure de l'affichage analogique 2 est faite
électroniquement par la couronne 4, en avant ou en arrière, grâce à l'utilisation
d'un moteur pouvant tourner dans les deux sens.
[0013] L'affichage numérique 3 indique, dans l'exemple donné, soit le jour et la date, soit
les heures et les minutes, ou bien il n'indique rien en restant blanc dans une position
de synchronisation, mais la présente invention ne se limite pas à ces seules fonctions.
Les deux caractères de gauche de l'affichage 3 sont prévus pour afficher les chiffres
et les lettres nécessaires à l'indication des jours de la semaine. Les deux caractères
de droite ne permettent d'afficher que des nombres. La sélection des modes de fonctionnement
de la montre et les corrections de l'affichage numérique 3, en avant et en arrière,
sont faites également à l'aide de la couronne 4.
[0014] Les deux positions et les deux degrés de liberté de la couronne 4 sont représentés
sur la figure 1. La référence 4' montre la couronne dans sa position axiale normale
ou poussée. Une traction sur la couronne la fait passer en position tirée 4". La position
4'' n'est pas stable car un ressort de rappel tend en permanence à ramener la couronne
dans sa position normale 4'. Quelle que soit la position axiale de la couronne, elle
peut être tournée dans les deux sens autour d'un axe 6. La rotation correspond au
premier degré de liberté et la traction au second degré de liberté de la couronne.
Ces deux degrés de liberté sont représentés respectivement par les symboles 5 et 5'
sur la figure 1.
[0015] La couronne 4 commande un mécanisme, représenté en plan sur la figure 2a et en bout,
depuis le plan AA', sur la figure 2b. Ce mécanisme actionne des contacts de détection
des mouvements de la couronne. On distingue sur les figures 2a, 2b la couronne 4,
fixée à une extrémité de l'axe 6. Cet axe traverse la paroi 10 d'une boîte de montre,
laquelle est reliée à un point de masse électrique 21. Sur l'axe 6 sont calées deux
cames isolantes 12 et 13 de forme allongée, par exemple elliptique. Les grands axes
des ellipses font entre eux un angle de l'ordre de 45°. A l'autre extrémité de l'axe
6 se trouve un disque métallique 14. En position tirée 4'' de la couronne, les cames
12, 13 et le disque 14 viennent occuper respectivement les positions 12', 13' et 14'.
Trois lames de contact, référencées 17, 18 et 19, sont fixées par une de leur extrémité
sur une plaque métallique 15, reliée électriquement au point de masse 21 et solidaire
de la boite de la montre. Les lames 17 et 18 peuvent se mouvoir chacune dans un plan
perpendiculaire à l'axe 6 et la lame 19 dans un plan parallèle au même axe. La rotation
des cames de forme allongée 12 et 13 par la couronne 4 permet de déplacer les lames
17 et 18. Les cames ont en outre une largeur suffisante pour qu'elles agissent de
la même manière en position tirée ou poussée de la couronne. La lame 19 est armée
de façon à venir appuyer en permanence sur le disque 14, en le mettant à la masse
électrique, et d'exercer sur l'axe 6 une force de rappel tendant à maintenir la couronne
4 dans sa position normale ou poussée 4'. Trois plaquettes conductrices réréfencées
22, 23 et 24, sont fixées sur une plaque isolante 16, solidaire de la boite de la
montre. En position de repos, ou non déformée, les lames de contact 17, 18 viennent
toucher par leur autre extrémité respectivement les plaquettes 22 et 23. Une lame
et la plaquette correspondante forment donc un contact, lequel portera la référence
de la lame. La rotation des cames 12 et 13, provoquant un déplacement des lames, a
pour conséquence d'ouvrir et de fermer les contacts 17 et 18. Pour une rotation de
360° de la couronne 4, chaque contact travaille deux fois. Le décalage angulaire différent
de 90° existant entre les cames 12 et 13 a pour effet d'introduire un déphasage dans
le fonctionnement des contacts 17 et 18. Ce déphasage est différent suivant le sens
de rotation des cames, donc de la couronne 4. Il constitue ainsi un paramètre représentatif
du premier degré de liberté de cette couronne. La fréquence de travail des contacts
17 et 18 permet de mesurer la vitesse de rotation de la couronne dont l'angle de rotation
est déterminé par le nombre de fermetures des contacts.
[0016] Sur la plaquette métallique 24 est fixée une lame 20 pouvant se déplacer dans le
même plan que la lame 19. En position poussée 4' de la couronne, la lame 20 reste
libre. En position tirée 4'' de la couronne, le disque 14 vient en position 14'. Il
entraîne alors les lames 19 et 20 respectivement dans les positions 19' et 20'. Dans
cette position de la couronne le disque 14 touche donc la lame 20. L'ensemble constitue
un contact qui sera désigné par la référence 20. L'état de ce contact constitue donc
un paramètre représentatif du second degré de liberté de la couronne 4.
[0017] Les fonctions qu'une montre est susceptible d'indiquer et les possibilités de correction
des informations affichées définissent les modes de fonctionnement de la montre. Le
passage d'un mode à un autre est obtenu à l'aide des organes de commande de la montre.
[0018] La figure 3 représente les différents modes dans lesquels peut se trouver la montre
prise comme exemple. Sur cette figure les rectangles indiquent les informations apparaissant
sur l'affichage numérique et les cercles symbolisent les commandes. Une ligne XX'
partage la figure 3 en deux. Sur la partie gauche de cette figure sont regroupées
les fonctions F
1, F
2 et F
3 de la montre et sur la partie de droite les corrections C
1, C
29 C
3 et C
4. Un carré, symbolisant l'affichage analogique, figure également dans les corrections
qui l'influencent. La montre peut donc se trouver dans sept modes différents. F
1 correspond à la fonction calendrier, le jour J apparaissant sur les deux caractères
de gauche et la date D sur les deux chiffres de droite de l'affichage numérique 3.
F
2 correspond à la fonction horaire, les heures H étant affichées à gauche et les minutes
M à droite. Enfin en F
3 figure la fonction de synchronisation de l'affichage analogique sur l'affichage numérique.
Dans ce mode et dans l'exemple choisi, l'affichage numérique n'indique aucune information
pour mettre en évidence l'affichage analogique. Le passage d'une fonction à une autre
se fait, pour des raisons de simplicité des circuits, dans un ordre donné en tournant
la couronne 4 dans un sens ou dans l'autre, mais l'ordre de défilement des fonctions
pourrait évidemment dépendre du sens de rotation de la couronne.
[0019] Le passage d'une fonction au mode de correction correspondant se fait à l'aide d'une
traction sur la couronne 4 suivie d'un relâchement, comme cela est représenté sur
la figure 3. Cette manoeuvre permet ainsi de passer de la fonction F
1 au mode de correction CI. Dans ce mode seuls les deux caractères de gauche apparaissent
en indiquant un jour de la semaine. Une rotation de la couronne permet alors de changer
le jour de la semaine en faisant défiler les jours les uns après les autres. L'ordre
du défilement des jours dépend du sens de rotation de la couronne afin de permettre
une correction rapide. Le passage du mode C
1 au mode de correction suivant C
2 se fait également à l'aide d'une traction sur la couronne. Seuls les deux chiffres
de droite apparaissent alors, indiquant la date qui peut être corrigée par une rotation
de la couronne 4. Suivant le sens de rotation de la couronne, le nombre correspondant
à la date peut être incrémenté ou décrémenté. Enfin, la traction suivante sur la couronne
ramène la montre dans son mode de départ F
1. De façon similaire, à partir de la fonction F
2 on passe au mode de correction C
3 dans lequel l'affichage numérique 3 indique simultanément les heures H et les minutes
M. Pour distinguer le mode F
2 du mode C
3 on peut, par exemple, faire clignoter en synchronisme les heures et les minutes en
mode de correction par des moyens connus. Les impulsions horaires sont bloquées dans
le mode C
3 et le compteur des secondes du circuit de la montre est remis à zéro. La rotation
de la couronne 4 permet alors de corriger l'indication horaire heures et minutes par
sauts de minutes entières, simultanément sur les affichages numérique 3 et analogique
2, de la même valeur. Suivant le sens de rotation de la couronne, la correction correspond
à une avance ou à un retard de la montre. Une mise à l'heure exacte peut ainsi être
faite dans le mode C
3 puisque la montre est arrêtée sur une minute ronde. Si les deux affichages n'indiquent
pas la même heure, par exemple après un changement de pile, c'est l'affichage numérique
3 qui doit être mis à l'heure exacte. Le retour à la fonction F
2 est enfin obtenu par une traction sur la couronne 4.
[0020] A ce stade, l'affichage numérique 3 est à l'heure exacte mais l'affichage analogique
2 peut éventuellement s'en écarter d'un nombre entier de minutes. Dans ce cas il faut
passer à la fonction de synchronisation F
3 puis par une traction sur la couronne 4, au mode de correction C
4. Dans ce mode les impulsions horaires ne sont pas bloquées, mais elles ne commandent
que l'affichage numérique 3 qui continue d'indiquer l'heure exacte H, M, tandis que
les aiguilles 2 de l'affichage analogique restent immobiles. Pour distinguer les modes
F
2, C
3 du mode C
4, tous ces modes indiquant les heures et les minutes, on peut, par exemple, faire
clignoter alternativement H et M en mode C
4 par des moyens connus. Dans le mode C
4 la rotation de la couronne 4, dans un sens ou dans l'autre, a pour effet de faire
avance ou reculer les aiguilles 2 par sauts de minutes entières, le nombre de sauts
étant proportionnel à l'angle de rotation. Cette manoeuvre permet de mettre les deux
affichages en synchronisme ou en phase en leur faisant indiquer la même information
horaire. Une traction sur la couronne 4 fait alors revenir la montre au mode F
3 puis une rotation de la couronne permet de passer au mode normal de fonctionnement
F
1. Pour simplifier les manipulations, le retour à la fonction F
1 pourrait également s'effectuer automatiquement au bout d'un certain délai, par exemple
16 secondes, après la dernière intervention dans n'importe quel mode de correction.
[0021] Le schéma bloc d'une montre selon l'invention est représenté sur la figure 4. Les
blocs dessinés en traits pleins sur cette figure représentent des circuits connus
et ceux dessinés en pointillé des circuits ayant des fonctions spécifiques, nécessaires
à la présente invention. Ces derniers circuits seront décrits en détail par la suite
dans cette demande. Tous les circuits sont alimentés à partir d'une batterie non représentée.
[0022] Le schéma de la figure 4 comprend un circuit codeur 30 des mouvements de la couronne
4. Une première et une deuxième entrée du circuit 30 reçoivent respectivement les
signaux provenant des contacts 17 et 18, représentés sur les figures 2a et 2b. Ces
signaux permettent de définir le sens de rotation de la couronne. Le signal généré
par le contact 20 des figures 2, en réponse à une traction sur la couronne 4, est
appliqué sur une troisième entrée du circuit 30. Ce circuit élabore, en fonction des
signaux d'entrée, des signaux de sortie codés CD, SC1, SC2 et ST, représentatifs des
mouvements de la couronne selon ses deux degrés de liberté. Le signal CD est un signal
logique qui se trouve au niveau logique bas pour un sens de rotation de la couronne
et au niveau logique haut pour l'autre sens de rotation. Le signal SC1 contient un
nombre d'impulsions proportionnel à l'angle de rotation de la couronne, quel que soit
son sens de rotation. Le signal SC2 est obtenu à partir du signal SC1 en supprimant
une impulsion sur deux. Enfin le signal ST contient une impulsion pour chaque traction
de la couronne, le relâchement de celle-ci ne produisant aucun effet.
[0023] Les signaux de sortie SC2 et ST du circuit 30 attaquent les entrées d'un circuit
sélecteur de mode 31 fournissant à sa sortie des signaux logiques F'
1, F'
2,
F'
3, C'
1,
C`
2, C'
3, C'
4. Ces signaux de sortie permettent de définir sept états différents correspondant
aux sept modes dans lesquels est susceptible de se trouver la montre. Un cas particulier
de correspondance entre les modes et les états logiques des signaux est représenté
sur le tableau 32 de la fig. 4. On voit que, dans cet exemple, à chaque mode correspond
un niveau logique haut d'un signal de sortie, les autres signaux restant au niveau
bas. Au mode F
1 correspond ainsi un niveau logique haut uniquement du signal F'
1, de même au mode F
2 correspond un niveau logique haut du signal F'
2... etc. et au mode C
4 correspond un niveau logique haut du signal C'
4.
[0024] Les circuits 30 et 31 forment la partie de sélection du schéma de la figure 4. La
partie horaire de ce schéma comprend, de son côté, un oscillateur à quartz 35, fournissant
à sa sortie un signal standard ou de référence de 32'768 Hz par exemple. Ce signal
de référence attaque un premier diviseur de fréquence 36 qui délivre deux signaux
de sortie, le premier de 8 Hz et le second de 1 Hz. Une porte ET 37 à deux entrées
reçoit sur sa première entrée le signal de 1 Hz et délivre à sa sortie un signal de
1 Hz également lorsque la seconde entrée est au niveau logique haut. Le signal de
sortie de la porte ET 37 attaque un second diviseur de fréquence ou compteur de secondes
38 ayant une entrée de remise à zéro R et deux sorties, la première délivrant un signal
de 1/30 Hz et la seconde un signal de 1/60 Hz. Ces signaux sont formés d'impulsions,
le premier comportant deux impulsions par minute et le second une impulsion par minute.
Le signal C'
3 du circuit 31 est appliqué à l'entrée R du diviseur de fréquences 38 et à l'entrée
d'un inverseur 39 dont la sortie est reliée à la seconde entrée de la porte ET 37.
[0025] Lorsque la montre se trouve dans le mode de correction C
3, le signal C' est au niveau logique haut. La sortie de l'inverseur 39 est alors au
niveau logique bas, ce qui a pour effet de bloquer la porte ET 37 qui ne laisse plus
passer le signal de 1 Hz issu du diviseur de fréquence 36. Le niveau logique haut
du signal C'
3 remet aussi à zéro le diviseur de fréquence 38. Le bloquage du signal de 1 Hz et
la remise à zéro du diviseur de fréquence 38 par le signal C'
3 permet de mettre à l'heure la montre et de la a faire partir exactement à un signal
horaire en passant du mode C
3 au mode F
2, dans lequel le signal C'
3 est au niveau logique bas, à l'aide d'une traction sur la couronne 4.
[0026] Le signal 1/30 Hz issu du diviseur de fréquence 38 attaque la première entrée d'une
porte ET 71 à deux entrées. La seconde entrée de cette porte est reliée à la sortie
d'un inverseur 70 dont l'entrée est commandée par le signal C'4. Lorsque la montre
se trouve dans le mode de correction C
4, le signal C'
4 étant au niveau logique haut, cette porte bloque le signal 1/30 Hz.
[0027] Les circuits 30, 31, 37, 39, 70 et 71 forment un circuit référencé 200 qui remplit
les fonctions de sélection de mode et de correction des informations de la montre.
[0028] Un circuit de commande de moteur 40, ayant sept entrées et trois sorties, reçoit
sur sa première entrée le signal de 1/30 Hz, provenant de la porte ET 71, et sur sa
deuxième entrée le signal de 8 Hz, provenant du premier diviseur de fréquence 36.
Les trois entrées suivantes reçoivent respectivement les signaux CD, SC1 et SC2, générés
par le circuit 30. Enfin les deux dernières entrées du circuit 40 sont attaquées par
les signaux C'
3 et C'
4 produits par le circuit 31. Les signaux B
1, B
2, B
3 apparaissant sur les sorties du circuit 40, qui sera décrit en détail plus loin,
attaquent les deux bobines d'un moteur biphasé pas à pas bidirectionnel 41. Bien entendu
en modifiant de façon connue le circuit 40, il pourrait tout aussi bien attaquer un
moteur monophasé bidirectionnel. Le moteur 41 entraîne enfin, par l'intermédiaire
d'un engrenage non représenté, les aiguilles 2 de l'affichage analogique de la montre.
Chaque pas du moteur 41 fait avancer, dans l'exemple choisi, les aiguilles 2 de 1/2
minute. Il est évident qu'un autre rapport de réduction de l'engrenage permettrait
de faire avancer les aiguilles de 1/n minute à chaque saut du moteur, ce qui nécessiterait
d'attaquer la première entrée du circuit 40 par un signal de fréquence n/60 Hz.
[0029] Lorsque la montre se trouve dans les modes F
1, F
2, F
3, CloU C
21 chaque impulsion du signal de fréquence 1/30 Hz fait tourner le moteur 41 d'un pas
toujours dans le sens direct, c'est-à-dire en faisant avancer les aiguilles 2, quel
que soit le niveau du signal CD. Dans le mode de correction C
3, le signal C'
3 se trouvant au niveau logique haut, le circuit 40 devient sensible au signal CD et
le moteur tourne dans le sens direct ou inverse suivant que le signal CD est au niveau
logique bas ou haut. Dans ce mode de correction le signal SC1 vient, dans le circuit
40, à la place du signal 1/30 Hz lequel n'est plus présent, le signal de 1 Hz étant
bloqué par la porte ET 37. Ceci permet de faire avancer ou reculer rapidement les
aiguilles 2 par sauts de 1/2 minute en tournant, dans un sens ou dans l'autre, la
couronne 4. Dans le mode de correction C
4 c'est le signal C'
4 qui se trouve au niveau haut. Ceci a pour effet de bloquer le signal 1/30 Hz par
la porte ET 71 et de ne laisser réagir le circuit 40 qu'au signal SC2. Chaque impulsion
du signal SC2 déclenche la génération, à l'intérieur du circuit 40, d'une seconde
impulsion, faisant faire au moteur 41 deux pas très rapprochés l'un de l'autre de
manière que les aiguilles 2 donnent l'impression de se déplacer par minutes entières,
dans un sens ou dans le sens opposé. Bien entendu si chaque pas du moteur fait avancer
les aiguilles de 1/n minute, le circuit 40 devra générer, par des moyens bien connus
de l'homme du métier, n-1 impulsions supplémentaires de façon à déplacer les aiguilles
d'une minute entière en un temps très court.
[0030] Après la description des circuits associés à l'affichage analogique, on va maintenant
examiner ceux qui sont associés à l'affichage numérique 3 comprenant un premier groupe
de deux caractères alphanumériques, désignés par X, et un second groupe de deux caractères
numériques, désigné par Y.
[0031] En se référant toujours à la figure 4 on voit que le signal de minute, c'est-à-dire
de 1/60 Hz, provenant du second diviseur de fréquence 38, est appliqué sur la première
entrée d'un circuit de comptage avant/arrière 42 ayant 6 entrées et 4 sorties. La
seconde entrée reçoit le signal CD dont le niveau logique détermine le mode de comptage
du circuit 42, en avant lorsque le niveau est bas et en arrière lorsqu'il est haut.
Le signal de correction SC2 est appliqué sur la troisième entrée. Enfin les trois
dernières entrées, prises dans l'ordre croissant de leur numérotation, reçoivent respectivement
les signaux C'
l, C'
2 et
C'
3.
[0032] Le circuit de comptage 42, qui sera décrit en détail par la suite, comprend quatre
compteurs, le premier pour les minutes, le second pour les heures, le troisième pour
les jours et le quatrième pour la date. Dans les modes F
1, F
2 et F
3, le circuit 42 compte les impulsions de minutes. Le premier compteur fournit alors
sur la première sortie du circuit de comptage 42 un signal multiple SM contenant j
signaux binaires dont les états logiques définisent un nombre compris entre 0 et 59
correspondant au nombre de minutes écoulées depuis le début du comptage. De même le
deuxième compteur fournit sur la deuxième sortie un signal multiple SH donnant le
nombre d'heures et le troisième compteur un signal multiple SJ sur la troisième sortie
donnant un nombre correspondant au jour de la semaine. Enfin le quatrième compteur
produit sur la quatrième sortie un signal multiple SD donnant la date.
[0033] En mode de correction C
1 le signal C' est au niveau logique haut. Ceci permet d'ajouter ou de retrancher,
dans le troisième compteur du circuit 42, un certain nombre d'impulsions produites
par le signal de correction SC2 afin de corriger le jour de la semaine. De même en
mode C
2, le signal SC2 permet de corriger la date contenue dans le quatrième compteur. Enfin
en mode C
3 les impulsions de minutes étant bloquées, le signal de correction est appliqué sur
la première entrée du circuit 42. Ceci permet de corriger l'indication horaire heures
et minutes par pas de 1 minute contenue dans le premier et le deuxième compteur.
[0034] Les informations contenues dans la montre prise comme exemple ne pouvant toutes être
affichées simultanément, un circuit sélecteur d'affichage 43, représenté sur la figure
4, est utilisé pour diriger sur l'affichage 3 les informations correspondant à chaque
mode de fonctionnement de la montre.
[0035] Le circuit 43 a dix entrées et deux sorties. Les quatre premières entrées, prises
dans l'ordre croissant de leur numérotation, reçoivent respectivement les signaux
multiples SM, SH, SJ et SD du circuit 42. Les six entrées suivantes, considérées également
dans l'ordre croissant, reçoivent respectivement les signaux F'
1, F'
2, C'
1, C'
2, C'
3 et C'
4 du circuit 31. Le circuit 43 fournit un signal multiple x (J; H) sur sa première
sortie et un signal multiple y (D; M) sur sa seconde sortie. Suivant le mode dans
lequel se trouve la montre, le signal x est identique au signal multiple SJ ou au
signal multiple SH et le signal y au signal multiple SH ou au signal multiple SM.
Ainsi, par exemple, en mode F
1 le niveau logique haut du signal F'
1 fait que le signal x correspond au signal SJ et le signal y au signal SD. De même
dans le mode de correction C
3, le signal x contient les informations du signal SH et le signal y celles du signal
SM. Dans le mode F il faut remarquer que le circuit 43 n'étant pas commandé par le
signal F'
3, les signaux x et y ne contiennent aucune information.
[0036] Les signaux x (J; H) et y (D; M) provenant du circuit 43 attaquent les entrées d'un
circuit décodeur conventionnel 44 qui commande à son tour l'affichage numérique 3,
par exemple à cristaux liquides. Les caractères X affichent les informations contenues
dans le signal x et les caractères Y celles contenues dans le signal y.
[0037] Les circuits et composants figurant dans le schéma bloc de la figure 4 sont du type
conventionnel et bien connu à l'exception des circuits 30, 31, 40, 42 et 43. Ces derniers
circuits remplissant des fonctions liées à la présente invention, ils seront décrits
maintenant en détail.
[0038] Le schéma du circuit codeur 30 est représenté sur la figure 5. Il comprend un circuit
50 à deux entrées et trois sorties, une porte OU 51 à deux entrées, un diviseur de
fréquence par deux 52 et un circuit d'anti-rebondissement de contact 53. La première
entrée du circuit 50 reçoit le signal provenant du contact 17 et la deuxième entrée
celui du contact 18. La sortie S du circuit 50 fournit le signal CD dont le niveau
logique dépend du sens de rotation de la couronne 4. La sortie U de ce circuit fournit
des impulsions lorsque la couronne tourne dans un premier sens, et pas d'impulsions
lorsque la couronne tourne dans un second sens, opposé au premier. Enfin la sortie
D fournit des impulsions lorsque la couronne tourne dans le second sens et pas d'impulsions
lorsqu'elle tourne dans le premier sens. Le nombre d'impulsions est proportionnel
à l'angle de rotation de la couronne.
[0039] Un circuit remplissant les fonctions du circuit 50 de la figure 5 a été décrit, par
exemple, dans le brevet CH 632 894 ou dans le brevet correspondant US 4,379,642. La
figure 3 d'un de ces documents donne le schéma complet du circuit dans lequel les
entrées 15 et 16, pourvues de circuits d'anti-rebondissement des contacts, la sortie
de la porte ET 41, la sortie de l'inverseur 37 et la sortie de l'inverseur 38 correspondent
respectivement à la première et à la seconde entrée, à la sortie S, à la sortie U
et à la sortie D du circuit 50 de la présente demande.
[0040] Les sorties U et D du circuit 50 sont reliées respectivement à la première et à la
deuxième entrée de la porte OU 51, laquelle fournit à sa sortie le signal de correction
SC1. Le signal SC1 contient, lorsque le circuit 50 est identique à celui du brevet
cité CH 632 894, un nombre d'impulsions égal au nombre de fermetures et d'ouvertures
des contacts 17 et 18, soit 8 impulsions pour une rotation de 360° de la couronne
4. Ce signal attaque également le diviseur de fréquence par deux 52 dont la sortie
délivre le signal de correction SC2 contenant une impulsion sur deux du signal SC1.
[0041] Enfin le circuit d'anti-rebondissement 53, par exemple du type utilisé dans le circuit
50, reçoit sur son entrée le signal provenant du contact 20 et délivre sur sa sortie
le signal ST contenant une impulsion pour chaque traction sur la couronne 4.
[0042] La figure 6 représente le schéma d'une forme possible de réalisation du circuit sélecteur
de mode 31. Il comprend deux registres à décalage à trois positions 55 et 56, ayant
chacun une entrée CL et trois sorties Q
1, Q
2 et Q
3, deux registres à décalage à deux positions 57 et 58, ayant chacun une entrée CL
et deux sorties Q
1 et Q
2, sept portes ET à deux entrées référencées 59 à 65 et une porte OU 66 à trois entrées.
[0043] La sortie Q
1 du registre 55 est reliée aux premières entrées des portes ET 60 et 63. La sortie
Q
2 du même registre est reliée aux premières entrées des portes ET 61 et 64. Enfin la
sortie Q
3 est reliée aux premières entrées des portes ET 62 et 65. Les secondes entrées des
portes ET 60 à 62 reçoivent le signal ST. Les secondes entrées des portes ET 63, 64
et 65 sont reliées respectivement aux sorties Q
1 des registres 56, 57 et 58. Les sorties des portes ET 60, 61 et 62 sont reliées respectivement
aux entrées CL des registres 56, 57 et 58. Les sorties des portes ET 63, 64 et 65
fournissent respectivement les signaux F'
1, F'
2 et F'
3. Les sorties Q
2 et Q
3 du registre 56 fournissent respectivement les signaux C' et C'
2. De même les sorties Q
2 des registres 57 et 58 fournissent respectivement les signaux C'
3 et C'
4. La première entrée de la porte ET 59 reçoit le signal SC2, mais le signal SC1 pourrait
également être utilisé à la place du signal SC2. La sortie de cette même porte attaque
l'entrée CL du registre 55. Enfin, la seconde entrée de la porte ET 59 reçoit le signal
de sortie de la porte OU 66 dont les trois entrées sont commandées respectivement
par les signaux F'
1, F'
2 et
F'
3.
[0044] Le fonctionnement du circuit de la figure 6 va maintenant être décrit. Supposons
que dans un état initial pris juste après la mise sous tension du circuit de la montre,
les registres 55 à 58 soient tous mis, par des moyens non représentés mais connus
en soi, dans un état où seules les sorties Q
1 se trouvent au niveau logique haut. Dans ces conditions un niveau logique haut se
trouve sur la première entrée des portes ET 60, 64, 65 et sur les deux entrées de
la porte ET 63. A la sortie de cette dernière porte le signal F' se trouve alors au
niveau logique haut, tandis que les autres signaux de sortie F'
2, F'
3, C'
1, C'
2, C'
3 et C'
4 sont au niveau logique bas. Le niveau logique haut du signal F' à l'entrée de la
porte OU 66 fait que la seconde entrée de la porte ET 59 se trouve également au niveau
logique haut. Une première impulsion du signal SC2 peut alors passer à travers cette
dernière porte et commander l'entrée CL du registre 55, ce qui a pour effet de faire
passer sa sortie Q
1 au niveau logique bas et sa sortie Q
2 au niveau logique haut. La première entrée de la porte ET 63 passant au niveau logique
bas, il en est de même du signal F' sur sa sortie. Par contre les deux entrées de
la porte ET 64 étant maintenant au niveau logique haut, le signal F'
2 à la sortie de cette porte prend également le même état logique. La première impulsion
du signal SC2 a donc pour effet de faire passer le signal F'
1 au niveau logique bas et le signal F'
2 au niveau logique haut. Le signal F'
2 étant également présent sur une entrée de la porte OU 66, la seconde entrée de la
porte ET 59 se trouve toujours au niveau logique haut. Une seconde impulsion du signal
SC2 peut donc atteindre l'entrée CL du registre 55 et faire passer sa sortie Q
2 au niveau logique bas et sa sortie Q
3 au niveau logique haut. La première entrée de la porte ET 64 étant ainsi au niveau
logique bas, le signal F'
2 sur sa sortie prend le même état logique. Les deux entrées de la porte ET 65 étant
par contre au niveau logique haut, on retrouve à sa sortie le même état logique sur
le signal F'
3. La seconde impulsion du signal SC2 a donc pour effet de faire passer le signal F'
2 au niveau logique bas et le signal F'
3 au niveau logique haut. Un raisonnement analogue montrerait qu'une troisième impulsion
du signal SC2 ferait passer le circuit dans son état initial dans lequel seul le signal
F'
1 est au niveau logique haut.
[0045] Examinons maintenant l'effet d'une première impulsion du signal ST sur le circuit
de la figure 6 lorsqu'il se trouve dans son état initial. La première entrée de la
porte ET 60 étant alors au niveau logique haut, elle laisse passer l'impulsion du
signal ST qui vient commander l'entrée CL du registre 56. Ceci a pour effet de faire
passer la sortie Q
1 de ce registre, ainsi que le signal F'
l, au niveau logique bas et la sortie Q
2, ainsi que le signal C'
l, au niveau logique haut. La première impulsion du signal ST a donc fait passer le
circuit de la montre de la fonction F
1 au mode de correction C
1. Une seconde impulsion du signal ST fait passer, pour les mêmes raisons, la sortie
Q
2 du registre 56, ainsi que le signal C'
1, au niveau logique bas et la sortie Q
3, ainsi que le signal C'
2, au niveau logique haut. Après la première et la seconde impulsion du signal ST les
signaux F'
1, F'
2 et F'
3 étant au niveau logique bas, la seconde entrée de la porte ET 59 se trouve au niveau
logique bas également. Dans les modes de corrections C
1 et C
2 cette dernière porte bloque donc les impulsions du signal SC2. Une troisième impulsion
du signal ST remet le circuit dans son état initial avec un état logique haut sur
la sortie Q
1 du registre 56. Un raisonnement semblable montrerait que ce sont les signaux C'
3 et F'
2 qui passeraient successivement au niveau logique haut à chaque impulsion du signal
ST pour un niveau logique haut sur la sortie Q
2 du registre 55. Enfin si c'est la sortie Q
3 de ce registre qui est au niveau logique haut, ce sont les signaux C'
4 et F'
3 qui prendront successivement un niveau logique haut à chaque impulsion du signal
ST. Dans les modes de correction les impulsions du signal SC2 n'ont aucun effet sur
le circuit.
[0046] Sur la figure 7 est représenté le schéma d'une forme possible de réalisation du circuit
de commande 40 du moteur 41. Ce circuit comprend quatre portes ET référencées 72 à
76, à deux entrées, deux portes OU, référencées 77 et 78, à deux entrées, une porte
OU 79 à trois entrées, une bascule à retard 80 ayant deux entrées notées CL et D et
une sortie Q et enfin un circuit d'attaque 81 du moteur ayant deux entrées notées
CL et C/D et quatre sorties notées Q, B
1, B
2 et
B3.
[0047] Le signal 1/30 Hz provenant de la sortie de la porte ET 71 attaque la première entrée
de la porte OU 77 et la seconde entrée de cette dernière porte reçoit le signal fourni
par la sortie de la porte ET 72. Les premières entrées des portes ET 72 et 73 sont
reliées ensemble et sont commandées par le signal C' 4* La seconde entrée de la porte
ET 72 reçoit le signal SC2. La seconde entrée de la porte ET 73 est reliée à la sortie
Q de la bascule 80. La première et la seconde entrée de la porte ET 74 reçoivent respectivement
les signaux SC1 et C'
3. La sortie de cette dernière porte est reliée à la première entrée de la porte OU
79. La sortie de la porte OU 77 et la sortie de la porte ET 73 sont reliées respectivement
à la deuxième et à la troisième entrée de la porte OU 79. La sortie de cette dernière
porte est reliée à l'entrée CL du circuit 81. Les premières entrées des portes ET
75 et 76 reçoivent le signal CD généré par le circuit 30. Les secondes entrées de
ces dernières portes reçoivent respectivement les signaux C'
3 et C'
4. La première et la seconde entrée de la porte OU 78 sont reliées respectivement à
la sortie de la porte ET 75 et à la sortie de la porte ET 76. L'entrée C/D du circuit
81 est connectée à la sortie de la porte OU 78 et la sortie Q de ce même circuit est
reliée à l'entrée D du circuit 80. Enfin l'entrée CL du circuit 80 reçoit le signal
8 Hz provenant du diviseur de fréquence 36, mais tout signal ayant une fréquence du
même ordre de grandeur pourrait également convenir.
[0048] Le circuit d'attaque 81 se trouvant sur la figure 7 a pour but de fournir des signaux
B
1, B
2, B
3 aux deux bobines, connectées en série, du moteur biphasé 41 de façon à le faire tourner
d'un pas en réponse à chaque impulsion appliquée sur l'entrée CL. Le signal B
1 est appliqué sur une borne de la première bobine, le signal B
2 sur une borne de la seconde bobine et le signal B
3 à la borne commune aux deux bobines. Un pas du moteur correspond à une rotation de
180° du rotor et il fait avancer l'aiguille des minutes de l'affichage analogique
de 1/2 minute. Le rotor peut donc occuper deux positions et à chaque position correspond
un état logique de la sortie Q. La rotation s'effectue dans un sens ou dans l'autre
suivant l'état logique de l'entrée C/D. On supposera que le moteur tourne dans le
sens qui fait avancer les aiguilles 2 lorsque la borne C/D est au niveau logique bas.
[0049] Un tel circuit a été décrit en détail dans la demande de brevet CH 918/82-8 et la
figure 5 de ce document donne un exemple de schéma. Dans ce schéma C
k et Q de la bascule 34 et AR à l'entrée de l'inverseur 29 correspondent respectivement
à CL, Q et C/D du circuit 81 de la présente demande. Le signal sur le point commun
aux transistors T
5 et T
6 de la demande citée correspond au signal B
1 de la présente demande. De même le signal sur le point commun aux transistors T
1 et T
2 correspond au signal B
2 et celui du point commun aux transistors T
3 et T
4 au signal B
3.
[0050] Dans le fonctionnement du circuit 40 représenté sur la figure 7 il faut distinguer
trois cas. Le premier correspond à celui où les signaux C'
3 et C'
4 sont au niveau logique bas, entraînant le même état logique sur une des entrées des
portes ET 72 à 76 et sur la sortie de chacune de ces portes. Ceci a pour conséquences
de bloquer les signaux SC1, SC2 ainsi que le signal à la sortie Q de la bascule 80
respectivement par les portes ET 74, 72 et 73 et de forcer un niveau logique bas sur
l'entrée C/D du circuit 81 par l'intermédiaire des portes ET 75, 76 et de la porte
OU 78. L'état logique bas du signal C'
4 entraîne un niveau logique haut à la sortie de l'inverseur 70 ainsi que sur la seconde
entrée de la porte ET 71 qui laisse ainsi passer le signal 1/30 Hz présent sur sa
première entrée. Ce signal passe ensuite à travers les portes OU 77 et 79, les autres
entrées étant toutes au niveau logique bas, pour venir commander l'entrée CL du circuit
81. Dans le premier cas de fonctionnement du circuit 40 l'entrée C/D du circuit 81
est donc au niveau logique bas et le signal 1/30 Hz commande directement l'entrée
CL.
[0051] Le deuxième cas est celui où le signal C'
3 est au niveau logique haut et le signal C'
4 au niveau logique bas. Les secondes entrées des portes ET 74 et 75 sont alors au
niveau logique haut, permettant au signal SC1 de parvenir sur la première entrée de
la porte OU 79 et au signal CD sur l'entrée C/D du circuit 81 à travers la porte OU
78. Le signal 1 Hz étant bloqué par la porte ET 37, le signal 1/30 Hz n'existe pas
et seul le signal SC1 arrive à travers la porte OU 79 sur l'entrée CL du circuit 81,
permettant de corriger l'affichage analogique en avant ou en arrière.
[0052] Enfin dans le troisième cas, le signal C'
3 est au niveau logique bas et le signal C'
4 au niveau logique haut. Ceci entraîne un niveau logique bas sur la seconde entrée
des portes ET 71 et 74 et un niveau logique haut sur la première entrée des portes
ET 72, 73 et sur la seconde entrée de la porte ET 76. Il en résulte que les signaux
1/30 Hz et SC1 sont bloqués tandis que le signal SC2 parvient sur la seconde entrée
de la porte OU 77, que le signal à la sortie Q de la bascule 80 parvient sur la troisième
entrée de la porte OU 79 et enfin que le signal CD parvient sur l'entrée C/D du circuit
81. Le signal SC2 arrive ainsi sur l'entrée CL du circuit 81 à travers les portes
OU 77 et 79 et le signal de sortie Q de la bascule 80 arrive sur la même entrée à
travers la porte OU 79. On supposera que la sortie Q du circuit 81 se trouve au niveau
logique bas si l'aiguille des minutes est sur une minute entière et au niveau logique
haut si cette aiguille est entre deux minutes. Le niveau logique de la sortie Q du
circuit 81, appliqué sur l'entrée D de la bascule à retard 80 se retrouvera, après
une demi période du signal 8 Hz appliqué sur son entrée CL, ou 1/16 de seconde plus
tard, sur la sortie Q de cette bascule.
[0053] Supposons maintenant, toujours dans le troisième cas, qu'au moment du passage du
signal C'
4 du niveau logique bas au niveau logique haut, l'aiguille des minutes ne se trouve
pas sur une minute entière et que la sortie Q de la bascule 80 soit déjà au niveau
logique haut. La transition du signal C'
4, passant par les portes ET 73 et OU 79, va commander l'entrée CL du circuit 81 et
faire avancer d'un pas le moteur 41. L'aiguille des minutes indiquera alors une minute
entière, la sortie Q du circuit 81 passera à l'état logique bas et, 1/16 de seconde
plus tard, la sortie Q de la bascule 80 prendra le même état logique. Par contre si
l'aiguille des minutes est déjà sur une minute entière et la sortie Q de la bascule
80 au niveau logique bas au moment où le signal C'
4 passe au niveau logique haut, aucune impulsion ne sera créée à l'entrée CL du circuit
81 et le moteur 41 restera au repos. Ainsi le passage au mode de correction C
4 a pour effet de mettre l'aiguille des minutes sur une minute entière si elle n'occupe
pas déjà cette position.
[0054] Examinons enfin l'effet d'une impulsion du signal SC2 lorsque la montre est dans
le mode de correction C
4. L'aiguille des minutes ayant déjà passé sur une minute entière, une impulsion du
signal SC2 fera avancer ou reculer, suivant le sens de rotation de la couronne 4,
d'un premier pas le moteur 41. En même temps la sortie Q du circuit 81 passe au niveau
logique bas et, 1/16 de seconde plus tard, la sortie Q de la bascule 80 prendra le
même état logique. La transition de la sortie de cette bascule fera avancer le moteur
d'un deuxième pas, amenant l'aiguille des minutes sur une minute entière. Ainsi chaque
impulsion du signal SC2 a pour effet de faire tourner le moteur de deux pas successifs
très rapprochés, donnant l'impression que l'aiguille des minutes avance ou recule
par minutes entières.
[0055] La figure 8 représente une forme possible de réalisation du circuit de comptage 42.
Ce circuit comprend un compteur de minutes 85, un compteur d'heures 86, un compteur
de jour 87 et un compteur de la date 88, chaque compteur ayant deux entrées, notées
CL et C/D, et deux sorties, notées Q
1 et Q
2' six portes ET à deux entrées, référencées 89 à 94, et trois portes OU à deux entrées
référencées 95 à 97.
[0056] Les entrées CL des compteurs 85 à 88 reçoivent les impulsions de comptage, le sens
du comptage étant déterminé par le niveau logique de l'entrée C/D. On admettra que
le contenu du compteur est incrémenté par chaque impulsions de comptage si C/D se
trouve au niveau logique bas et décrémenté dans le cas contraire. La sortie Q1 des
compteurs est multiple et contient le nombre de signaux binaires nécessaires à définir
le contenu maximum de chaque compteur. Ainsi la sortie Q
1 du compteur de minutes 85 fournit m
1, m
2, ... m
j signaux binaires permettant de définir tout nombre compris entre 0 et 59 minutes.
On voit immédiatement que dans ce cas j = 6 et que l'ensemble des signaux m
l, m
2, ... m
j définit le signal multiple des minutes SM. De façon analogue la sortie Q
1 du compteur d'heures 86 fournit h
1, h
2, ... h
k signaux binaires définissant un nombre compris entre 1 et 12 ou entre 1 et 24, l'ensemble
de ces signaux formant le signal multiple des heures SH. La sortie Q
1 du compteur deux jours
87 fournit j
1, j
2, ... j
1 signaux binaires définissant un nombre compris entre 1 et 7, chaque nombre correspondant
à un jour de la semaine. L'ensemble de ces signaux forme le signal multiple des jours
SJ. Enfin la sortie Q
1 du compteur de la date 88 fournit d
l, d
2, ... d
m signaux binaires définissant un nombre compris entre 1 et 31, l'ensemble de ces signaux
formant le signal multiple de la date SD. Un compteur une fois entièrement rempli,
génère une impulsion sur sa sortie Q
2.
[0057] La première entrée de la porte OU 95 reçoit le signal 1/60 Hz issu du diviseur de
fréquence 38 et la seconde entrée de cette porte est reliée à la sortie de la porte
ET 89. La première entrée de la porte ET 89 reçoit le signal C'
3 et la seconde entrée de cette porte reçoit le signal de correction SC2. Les entrées
C/D des compteurs 85 et 86 sont reliées à la sortie de la porte ET 90 qui reçoit sur
sa première entrée le signal C'
3 et sur sa seconde entrée le signal CD. La sortie Q
2 du compteur 85 est reliée à l'entrée CL du compteur 86 dont la sortie Q
2 est reliée à la première entrée des portes OU 96 et 97. La seconde entrée de la porte
OU 96 est reliée à la sortie de la porte ET 91, laquelle reçoit sur sa première entrée
le signal C' et sur sa seconde entrée le signal de correction SC2. La seconde entrée
de la porte OU 97 est reliée à la sortie de la porte ET 94, laquelle reçoit sur sa
première entrée le signal C'
2 et sur sa seconde entrée le signal de correction SC2. La sortie de la porte OU 96
est reliée à l'entrée CL du compteur 87 dont la sortie Q
2 reste libre. La sortie de la porte OU 97 est reliée à l'entrée CL du compteur 88
dont la sortie Q
2 reste également libre. L'entrée C/D du compteur 87 est reliée à la porte ET 92, laquelle
reçoit sur sa première entrée le signal C'
l et sur sa seconde entrée le signal CD. Enfin l'entrée C/D du compteur 88 est reliée
à la sortie de la porte ET 93, laquelle reçoit sur sa première entrée le signal C'
2 et sur sa seconde entrée le signal CD.
[0058] Dans le fonctionnement du circuit 42 représenté sur la figure 8 il faut distinguer
quatre cas. Le premier correspond à celui où les signaux C'
1, C'
2 et C'
3 sont tous au niveau logique bas. Les trois autres correspondent aux cas où un des
signaux C'
1, C'
2 ou CI3 se trouve au niveau logique haut.
[0059] Le niveau logique bas des signaux C'
1, C'
2 et C'
3 dans le premier cas entraîne un niveau logique bas sur la première entrée des portes
ET 89 à 94, donc un niveau logique également bas sur les sorties de ces portes, quel
que soit le niveau logique de la seconde entrée. Il en résulte un niveau logique bas
sur l'entrée C/D des compteurs 85 à 88. Chaque impulsion de comptage sur l'entrée
CL incrémente ainsi leur contenu. Les secondes entrées des portes OU 95 à 97 sont
également au niveau logique bas. Ces portes ne transmettent donc que le signal présent
sur leur première entrée. Seul le signal de minutes 1/60 Hz parvient donc, par la
porte OU 95, sur l'entrée CL du compteur de minutes 85. Le contenu de ce compteur
apparaît sur la sortie Q tandis que sur la sortie Q
2 apparaît un signal contenant une impulsion par heure, lequel est appliqué sur l'entrée
CL du compteur d'heures 86. Le contenu du compteur 86 apparaît sur la sortie Q
1 alors que la sortie Q
2 délivre un signal contenant une impulsion par 24 heures. Ce dernier signal attaque,
à travers les portes OU 96 et 97, l'entrée CL du compteur de jours 87 et du compteur
de date 88. Le contenu de ces compteurs apparaît sur leur sortie Q
1. Dans le premier cas, le circuit 42 compte ainsi simplement les impulsions de minutes
et fournit les informations relatives à l'heure, le jour et la date.
[0060] Le deuxième cas est celui où le signal C'
1 est au niveau logique haut et les signaux C'
2 et C'
3 au niveau logique bas. La première entrée des portes ET 91 et 92 étant alors au niveau
logique haut, à la sortie de ces portes apparaissent respectivement les signaux SC2
et CD. Le signal SC2 parvient alors à travers la porte OU 92 sur l'entrée CL du compteur
de jour 87 et le signal CD sur l'entrée C/D du même compteur. Les impulsions du signal
SC2 générées par la rotation de la couronne 4 permettent alors de modifier, en plus
ou en moins suivant le sens de rotation, le contenu du compteur des jours.
[0061] Dans le troisième cas, c'est le signal C'
2 qui est au niveau logique haut et les signaux C' et C'
3 au niveau logique bas. Ce cas est similaire aux précédents, la première entrée des
portes ET 93 et 94 étant au niveau logique haut, le signal SC2 parvient, à travers
la porte OU 94, sur l'entrée CL du compteur de date 88 et le signal CD sur l'entrée
C/D du même compteur. La rotation de la couronne 4 permet alors de modifier le contenu
de ce compteur.
[0062] Enfin, dans le quatrième cas de fonctionnement du circuit 42, le signal C'
3 est au niveau logique haut et les signaux C'
l et C'
2 au niveau logique bas. La première entrée des portes ET 89 et 90 étant au niveau
logique haut, le signal SC2 parvient sur l'entrée CL du compteur de minutes 85 à travers
la porte OU 95 et le signal CD sur l'entrée C/D des compteurs 85 et 86. Les impulsions
du signal SC2, en réponse à la rotation de la couronne 4, permettent alors de corriger
l'information horaire en modifiant le contenu des compteurs 85 et 86.
[0063] Une forme possible du schéma du circuit sélecteur d'affichage 43 est représentée
sur la figure 9. Ce circuit comprend p circuits d'aiguillage tous identiques, référencés
100
1, 100
2, ... 100 et q circuits d'aiguillage tous identiques, référencés I01
1, 101
2, ... 101 . Ces circuits ont chacun sept entrées et une sortie et ils seront décrits
en détail plus loin. Le circuit 100
1 reçoit sur sa première entrée le signal j
1, contenu dans le signal multiple SJ fourni par le circuit 42, sur sa deuxième entrée
le signal h
1, contenu dans le signal multiple SH, sur les 5 entrées suivantes, prises dans l'ordre
croissant de leur numérotation, respectivement les signaux de commande F'
1, F'
2, C'
1, C'3, C'
4 et il délivre sur sa sortie le signal x
1. Le circuit 100
2 reçoit sur ses deux premières entrées les signaux j
2 et h
2, sur les autres entrées les mêmes signaux de commande que le circuit 100
1 et il délivre sur sa sortie le signal x
2. Enfin, le circuit 100p, p étant égal au plus élevé des deux nombres 1 ou k, reçoit
sur ses deux premières entrées les signaux j
l et h
k, sur les autres entrées les mêmes signaux de commande que le circuit 100
1 et il délivre sur sa sortie le signal x . Si par exemple 1 est supérieur à k alors
p = 1 et, les signaux h
k+1 à hp n'existant pas, les secondes entrées des circuits 100
k+1 à 100p seront toutes mises au niveau logique bas. Les signaux x
1, x
2, ... xp de ce circuit définissent le signal multiple x (J; H). De façon analogue,
le circuit 101
1 reçoit sur sa première entrée le signal d
1, sur sa deuxième entrée le signal m
1, sur les cinq entrées suivantes respectivement les signaux de commande F'
1, F'
2, C'
2, C'
3, C'
4 et il délivre sur sa sortie le signal y
1. Enfin pour le circuit 101q il peut être dit exactement la même chose que pour le
circuit 100
p à condition de remplacer j par d, h par m, l'indice 1 par n, l'indice k par j et
l'indice p par q. Les signaux y
1, y
2, ... y
q de ces circuits définissent le signal multiple y (D; M).
[0064] Suivant l'état logique des signaux de commande F'
1, F'
2, C'
1, C'3, C'
4, les circuits de sélection 100
1 à 100p transmettront sur leur sortie respective, soit les signaux j
l ... j
1, soit les signaux h
1... h
k. Ainsi dans le cas où l'un des signaux F'
1 ou C'
1 est au niveau logique haut et les autres signaux de commande au niveau logique bas,
le signal x
1 sera identique au signal j
1, le signal x
2 au signal j
2 etc. et finalement le signal x (J; H) sera identique au signal SJ. Par contre si
c'est l'un des signaux F'
2, C'
3, C'
4 qui est au niveau logique haut et les autres signaux de commande au niveau logique
bas, le signal de sortie x (J; H) sera identique au signal SH. Les circuits de sélection
101
1 à 101
q fonctionnent de façon similaire. Si l'un des signaux F'
1 ou C'
2 est au niveau logiqu haut et les autres signaux de commande au niveau logique bas,
le signal de sortie y
1 sera identique au signal d
l, le signal y
2 au signal d
2 etc. et finalement le signal y (D; M) sera identique au signal SD. Enfin si c'est
l'un des signaux F'
2, C'
3, C'
4 qui est au niveau logique haut et les autres signaux de commande au niveau logique
bas, le signal y (D; M) sera identique au signal SM.
[0065] Un exemple de réalisation du circuit d'aiguillages 100
1 est représenté sur la figure 10a. Ce circuit comprend deux portes ET 110 et 111 à
deux entrées, deux portes OU 112 et 113 à deux entrées et une porte OU 114 à trois
entrées. La première entrée de la porte ET 110 reçoit le signal j
1 et la seconde entrée de cette porte est reliée à la sortie de la porte OU 112. La
première entrée de la porte OU 112 reçoit le signal F'
1 et la seconde entrée de cette porte reçoit le signal C'
1. La première entrée de la porte ET 111 reçoit le signal h
1 et la seconde entrée de cette porte est reliée à la sortie de la porte OU 114. Les
trois entrées de la porte OU 114, prises dans l'ordre croissant de leur numérotation,
reçoivent respectivement les signaux F'
2, C'
3 et C'
4. Enfin le signal x
1 est pris sur la sortie de la porte OU 113 dont une entrée est reliée à la sortie
de la porte ET 110 et l'autre entrée à la sortie de la porte ET 111.
[0066] Le fonctionnement du circuit d'aiguillage 100
1 de la figure 10a est le suivant. Si l'un des signaux F'
1 ou C'
1 est au niveau logique haut et les autres signaux de commande F'
2, C'
3, C'
4 au niveau logique bas, la sortie de la porte OU 112 sera au niveau logique haut et
la sortie de la porte OU 114 au niveau logique bas. La seconde entrée de la porte
ET 111 étant au niveau logique bas, cette porte bloque le signal h
1 appliqué sur sa première entrée. La seconde entrée de la porte ET 110 étant par contre
au niveau logique haut, elle laisse passer le signal j
1 que l'on retrouve ainsi à la sortie de la porte OU 113. Le signal x
1 est donc identique, dans ce cas, au signal j
1. Si maintenant c'est l'un des signaux F'
2, C'
3, C'
4 qui est au niveau logique haut et les autres signaux de commande F'
1, C'
1 au niveau logique bas, alors la sortie de la porte OU 112 sera au niveau logique
bas et la sortie de la porte OU 114 au niveau logique haut. Dans ce cas, c'est le
signal j
1 qui est bloqué et le signal x
1 devient identique au signal h
l.
[0067] La structure du circuit d'aiguillages 101
1 représenté sur la figure 10b est identique à celle du circuit 100
1, les deux circuits comprenant les mêmes portes interconnectées de la même manière.
Par contre, dans le circuit 101
1, la première entrée de la porte ET 110 reçoit le signal d
1 au lieu de j
1, la première entrée de la porte ET 111 reçoit le signal m
1 au lieu de h
1 et la seconde entrée de la porte OU 112 reçoit le signal C'
2 au lieu de C'
1. Les autres entrées des portes OU 112 et 114 reçoivent les mêmes signaux dans les
deux circuits.
[0068] Le fonctionnement du circuit 101
1 de la figure 10b est également semblable à celui du circuit 100
1. En tenant compte du fait que des signaux différents sont appliqués sur certaines
entrées des circuits
100
1 et 101
1, le signal y
1 sera identique au signal d
1 si l'un des signaux F'
l ou C'
2 est au niveau logique haut et les autres signaux de commande au niveau logique bas.
De même le signal y
1 sera identique au signal m si c'est l'un des signaux F'
2, C'
3, C'
4 qui est au niveau logique haut et les autres signaux de commande au niveau logique
bas.
[0069] La présente invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation qui vient d'être
décrit. Par exemple les aiguilles de l'affichage analogique pourraient être remplacées
par des disques portant des repères. De même l'affichage numérique pourrait être réalisé
à l'aide de diodes électro-luminescentes, de dispositifs électro- chromiques, etc.
au lieu de cristaux liquides. La couronne pourrait avoir plus de deux positions axiales
afin d'accroître ses possibilités de commandes. D'autres organes de commandes, par
exemple des poussoirs actionnant des contacts, des touches capacitives, des senseurs
photoélectriques etc. pourraient être utilisés à la place d'une couronne ou conjointement
avec elle. Les impulsions de corrections pourraient être prises sur.le diviseur de
fréquence. L'affichage numérique pourrait avoir une indication des secondes; dans
ce cas la montre pourrait comporter des moyens permettant d'aligner l'aiguille des
minutes sur les secondes, de préférence automatiquement lorque l'on sort du mode de
synchronisation. L'affichage numérique et l'affichage analogique pourraient, les deux,
afficher la seconde, et dans ce cas le mode de synchronisation pourrait être réservé
à l'alignement de l'aiguille de secondes sur les secondes de l'affichage numérique.
Un mode de synchronisation supplémentaire pourrait être prévu pour permettre en plus
d'aligner séparément l'aiguille des heures sur les heures de l'affichage numérique.
Beaucoup de variantes sont possibles.