[0001] La présente invention a pour objet un dispositif d'ouverture et de fermeture électrique
d'un battant de véhicule automobile muni d'une serrure du type à armement tel que
notamment un capot ou une porte de coffre.
[0002] Les opérations d'ouverture et de fermeture du capot nécessitent généralement des
manipulations plus ou moins contraignantes ; il est donc souhaitable d'éviter le plus
possible les interventions manuelles pour les remplacer par des mécanismes commandés
sans toutefois faire appel à des solutions trop coûteuses ou compliquées.
[0003] A cet effet, on a déjà proposé dans le brevet d'invention publié sous le n° 2 501
766 un dispositif permettant d'assurer un verrouillage et un déverrouillage automatique
d'un capot grâce à une approche facile et une présentation adoucie de celui-ci jusqu'au
premier cran d'engâchage de la serrure sans avoir à appliquer d'effort important sur
le capot. Dans ce dispositif, le verrouillage proprement dit de la serrure est assuré
électriquement ainsi que le déverrouillage au moyen d'un motoréducteur qui entraîne
successivement dans le sens de l'ouverture et dans le sens inverse de la fermeture
le levier de verrouillage de la serrure à armement et ce en réponse à des impulsions
de courant électrique.
[0004] Bien qu'il fonctionne parfaitement, un tel dispositif ne permet pas aisément à l'utilisateur
d'apprécier l'ouverture ou la fermeture et le verrouillage effectif du capot du véhicule
automobile.
[0005] L'invention a pour but de proposer un dispositif d'ouverture électrique partielle
et de fermeture électrique de battant de véhicule automobile sur une course importante
et sensible à l'utilisateur du véhicule.
[0006] Dans ce but, l'invention propose un dispositif d'ouverture et de fermeture électrique
d'un battant de véhicule automobile muni d'une serrure du type à armement comprenant
un boîtier dans lequel sont montés pivotants un pène en forme de crochet qui emprisonne
une gâche en position verrouillée et un levier de verrouillage du pène en position
verrouillée dont l'axe de pivotement est perpendiculaire à l'axe de pivotement du
pène et se prolonge hors du boîtier par une queue de commande de la serrure qui débouche
à la partie supérieure de ce dernier, caractérisé en ce que le boîtier de la serrure
est disposé dans un fourreau de guidage, fixé au battant, à l'intérieur duquel il
peut se déplacer axialement sous l'action d'un motoréducteur pour provoquer la fermeture
électrique complète du battant en réponse à une impulsion électrique délivrée par
un premier contact électrique déclenché par le pène de verrouillage lorsque ce dernier
dépasse sa position angulaire de verrouillage de la serrure dans le sens correspondant
au verrouillage de cette dernière.
[0007] Grâce à une telle caractéristique, l'utilisateur provoque la fermeture électrique
complète du capot du véhicule automobile après avoir provoqué le verrouillage de la
serrure à armement, le déplacement du battant étant obtenu grâce au mouvement axial
commandé électriquement du boîtier de la serrure par rapport au fourreau, mouvement
axial qui a pour effet de déplacer également le pène de la serrure par rapport au
battant, le pène étant monté pivotant dans le boîtier mobile.
[0008] Le verrouillage de la serrure à armement est ici assuré manuellement par l'utilisateur
du véhicule d'une façon classique, les efforts de verrouillage étant minimisés grâce
à une structure particulière de la serrure proprement dite.
[0009] Selon une autre caractéristique de l'invention, le boîtier peut se déplacer axialement
à l'intérieur du fourreau dans une seconde direction, opposée à la première direction
pour provoquer l'ouverture électrique partielle du battant en réponse à une impulsion
électrique délivrée au motoréducteur à partir d'un second contact électrique actionné
par l'utilisateur du véhicule.
[0010] Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif comporte des moyens
mécaniques provoquant le déverrouillage automatique de la serrure lors de l'ouverture
électrique partielle du battant effectuée par le motoréducteur.
[0011] Grâce à ces caractéristiques, on comprend aisément que la phase d'ouverture automatique
et électrique du coffre est accomplie par la rotation inverse du motoréducteur, sur
une impulsion électrique d'ouverture donnée à distance, soit à partir d'un second
contact électrique intérieur à l'habitacle du véhicule, soit à partir d'un second
contact électrique extérieur actionné par exemple par une clé de coffre ou par un
bouton poussoir.
[0012] L'action du motoréducteur en sens inverse provoque la sortie du boîtier hors du fourreau
de guidage sur une course égale à celle correspondant à la fermeture du capot, le
déverrouillage automatique de la serrure étant assuré en fin de la course d'ouverture
partielle du coffre.
[0013] D'autres détails et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture
de la description qui va suivre et pour la compréhension de laquelle on se reportera
avantageusement aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en coupe axiale du dispositif réalisé conformément aux enseignements
de la présente invention, le battant étant en position fermée et verrouillée selon
la ligne 1 - 1 de la figure 7 ;
- la figure 2 est une vue en coupe selon la ligne 2 - 2 de la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne 3 - 3 de la figure 1 ;
- la figure 4 est une vue en coupe selon la ligne 4 - 4 de la figure 1 ;
- la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne 5- 5 de la figure 1 ;
- la figure 6 est une vue extérieure en élévation du dispositif représenté à la figure
1 ;
- la figure 7 est une vue de dessus du dispositif représenté à la figure 6 ;
- la figure 8 est une vue en coupe partielle selon la ligne 8-8 de la figure 1 ;
- la figure 9 est une vue en coupe axiale similaire à celle de la figure 1 dans laquelle
le battant est en position partiellement ouverte, la serrure étant déverrouillée ;
- la figure 10 est une vue en coupe selon la ligne 10 - 10 de la figure 9 ; et
- la figure 11 est une vue en coupe axiale de la partie inférieure du dispositif,
le battant étant en position d'ouverture partielle, la serrure étant déjà verrouillée.
[0014] On décrira d'abord en se référant aux figures la serrure du type à armement utilisée
dans le dispositif d'ouverture et de fermeture électrique réalisé conformément aux
enseignements de la présente invention.
[0015] On a représenté aux figures une serrure du type à armement prévue pour être installée
sur un véhicule automobile dont elle assure la fermeture d'un battant tel que le capot
ou le coffre. La serrure comprend un boîtier 10 dans lequel sont montés pivotants
un pène en forme de crochet 12 et un levier de verrouillage 14. Le pène 12 est monté
pivotant dans le boîtier 10 autour d'un axe 16 dont les extrémités sont reçues dans
un alésage débouchant 18 du boîtier 10 de la serrure.
[0016] Le pène 12 est muni à sa partie inférieure d'un crochet 20 de forme classique qui
est susceptible d'emprisonner la portion supérieure d'une gâche en forme de U 22.
La partie en forme de crochet 20 du pène 12 est renforcée par deux plaques latérales
24 juxtaposées à la pièce principale constituant le corps du pène 12.
[0017] Le levier de verrouillage 14 est disposé entièrement à l'intérieur du boîtier 10
de la serrure. Le levier de verrouillage 14 comprend un corps cylindrique 26 qui est
monté pivotant dans une portion cylindrique correspondante 28 du boîtier 10 formée
à la partie supérieure de ce dernier. Le corps cylindrique 26, qui constitue l'axe
de rotation du levier de verrouillage 14 proprement dit, est prolongé à sa partie
supérieure par une queue de commande 30 qui débouche hors de la partie supérieure
31 du boîtier de la serrure. Le corps cylindrique 26 du levier de verrouillage 14
est muni à sa partie inférieure d'un talon de verrouillage 32 qui, comme cela sera
expliqué plus avant, coopère avec l'extrémité libre 34 de la partie supérieure du
pène 12 pour en assurer le maintien en position fermée.
[0018] Le boîtier 10 est muni d'une encoche longitudinale 36 qui débouche à l'extérieur
du boîtier 10 et à l'intérieur de laquelle, comme on peut le constater aux figures
1 et 4, l'extrémité libre du pène 34 est maintenue emprisonnée par le talon de verrouillage
32 lorsque la serrure est dans la position verrouillée. Comme cela sera expliqué plus
loin, l'encoche débouchante 36 constitue une fenêtre du boîtier 10 par laquelle l'extrémité
libre 34 peut sortir pour venir actionner un contact électrique.
[0019] Dans la position verrouillée, et comme on peut le constater à la figure 4, l'extrémité
libre 34 du pène 12 est en appui sur le bord libre 38 du talon de verrouillage 32.
Ce bord libre 38 présente une surface externe légèrement convexe de façon à faciliter
sa coopération avec l'extrémité 34 du pène 12 et son pivotement à l'intérieur du boîtier
10 ; de la même façon l'extrémité opposée du talon de verrouillage 32 est munie d'une
surface convexe 40 qui coopère avec la paroi interne 42 du boîtier 10. Le talon de
verrouillage 32 est muni d'une butée latérale 44 venue de matière avec le talon 32
et qui coopère avec une surface de butée 46 formée en vis-à-vis sur la paroi interne
42 du boîtier pour définir la position verrouillée du talon de verrouillage 32 vers
laquelle ce dernier est en permanence rappelé élastiquement.
[0020] Le talon de verrouillage 32 est muni d'une première rampe 48 qui coopère avec l'extrémité
libre 34 du pène 12 pour provoquer la rotation du talon de verrouillage et l'effacement
de ce dernier lorsque l'on provoque le verrouillage de la serrure et ce de façon à
permettre à l'extrémité 34 de pénétrer dans l'encoche ou fenêtre 36.
[0021] Comme toutes les serrures du type à armement, la serrure représentée aux figures
est munie de moyens élastiques qui maintiennent en position armée le levier de verrouillage
14 et le pène 12. A cet effet, le levier de verrouillage est muni d'un ressort de
rappel 50 qui est un ressort de rotation enroulé autour du corps cylindrique 26 dont
une extrémité 52 est fixée dans le corps cylindrique 26. L'extrémité 52 qui est enfilée
dans une encoche du corps cylindrique 26 est ainsi entraînée en rotation avec ce dernier.
L'autre extrémité 54 du ressort 50 est immobilisée en rotation autour de l'axe de
rotation du levier de verrouillage 14, elle coopère en effet avec une patte 56 formée
au voisinage de l'extrémité libre 34 du pène 12 afin d'assurer également la fonction
de ressort de rappel de ce même pène 12.
[0022] On décrira maintenant le fonctionnement mécanique de la serrure à armement représentée
aux figures. Lorsque la serrure est dans sa position verrouillée représentée aux figures
1 à 5, et que l'on désire procéder à son ouverture, il suffit d'exercer, manuellement
ou par tout autre moyen, une rotation de la queue de commande 30 du levier de verrouillage
14. Cette rotation dans le sens horaire en considérant les figures 3 à 5 a pour effet
de provoquer, à l'encontre de l'effort élastique exercé par le ressort de rappel 50,
une rotation du bord libre 38 du talon de verrouillage 32 jusqu'à ce que ce dernier
s'efface complètement de devant l'extrémité 34 du pène 12. Lorsque cette rotation
est effectuée, sous l'effet du rappel élastique exercé par le ressort 50, le pène
12 pivote en rotation dans le sens horaire, en considérant la figure 1, autour de
son axe 16, provoquant la sortie de l'extrémité 34 du pène 12 hors de l'encoche 36
jusqu'à ce que le pène vienne occuper la position représentée aux figures 9 et 10
dans laquelle la gâche 22 est libre de sortir du crochet 20.
[0023] Dans cette position déverrouillée, l'extrémité libre 34 du pène 12 est disposée à
l'intérieur du réceptacle délimité par la rampe 48 du talon de verrouillage 32. Dès
que l'on relâche l'effort appliqué sur la queue de commande 30, et sous l'effet de
rappel élastique exercé par le ressort 50, le talon de verrouillage revient occuper
sa position armée dans laquelle la butée 44 est en appui sur la surface de butée 46,
le bord libre 38 du talon étant de nouveau en vis-à-vis de l'encoche 36 formée dans
le boîtier 10.
[0024] Lorsque l'on désire procéder au verrouillage de la serrure, l'utilisateur,après avoir
amené le battant du véhicule dans une position correspondant à la position relative
de la gâche 22 par rapport au boîtier 10 représentée à la figure 9, exerce un effort
sur le battant dans une direction sensiblement verticale en considérant cette même
figure 9. Cet effort a pour effet de provoquer une rotation du pène autour de son
axe 16 dans le sens anti-horaire.
[0025] Cette rotation provoque un déplacement de l'extrémité libre 34 du pène 12 vers la
gauche en considérant la figure 10 jusqu'à ce que cette extrémité 34 vienne en appui
sur la première rampe 48 du talon de verrouillage 32. L'effort vertical appliqué au
battant a alors pour effet, grâce à la coopération de l'extrémité libre 34 du pène
12 et de la rampe 48, de provoquer une rotation du talon de verrouillage et donc de
l'ensemble du levier de verrouillage 14 dans le sens horaire, en considérant la figure
10. Cette rotation a pour conséquence d'effacer totalement le talon de verrouillage
32 pour permettre la pénétration de l'extrémité libre 34 du pène 12 dans l'encoche
36 prévue à cet effet dans le boîtier 10. Cette rotation du talon de verrouillage
32 et du pène 12 se fait à l'encontre de l'effort de rappel élastique exercé sur les
deux éléments par le ressort 50. Dès que l'extrémité libre 34 du pène 12 a pénétré
entièrement dans l'encoche 36, sous l'effet du ressort de rappel 50, le talon de verrouillage
vient occuper à nouveau sa position de verrouillage représentée à la figure 4, position
dans laquelle le pène est verrouillé en position fermée. Si l'utilisateur continue
à exercer un effort vertical sur le battant, on constate que cet effort aura pour
effet de provoquer une rotation supplémentaire du pène 12 autour de son axe 16 dans
le sens anti-horaire en considérant la figure 11. Cette rotation supplémentaire aura
pour effet de provoquer la sortie de l'extrémité libre 34 du pène 12 à l'extérieur
du boîtier 10 par la fenêtre ou encoche 36 prévue à cet effet pour venir déclencher
un contact électrique dont le fonctionnement sera décrit plus avant.
[0026] Après avoir décrit la serrure à armement proprement dite et son fonctionnement mécanique,
on décrira maintenant plus en détail le dispositif d'ouverture et de fermeture électrique
réalisé conformément aux enseignements de la présente invention.
[0027] Le dispositif comprend essentiellement un motoréducteur 60 constitué par un flasque
supérieur 62 et un flasque inférieur 64. Le motoréducteur 60 incorpore un moteur électrique
disposé dans la portion 65 du motoréducteur dont le pignon moteur 66 représenté en
silhouette à la figure 1 attaque la couronne dentée externe 68 d'un écrou moteur 70
immobilisé en translation et guidé en rotation dans le boîtier formé par les flasques
supérieur et inférieur 62 et 64.
[0028] Le flasque inférieur 64 se prolonge à sa partie inférieure par un fourreau de guidage
72 sensiblement cylindrique qui est muni à son extrémité inférieure d'une bride de
fixation 74 permettant d'assurer le montage et la fixation de l'ensemble du dispositif
sur le battant de véhicule 75.
[0029] Comme on peut le constater aux figures, le boîtier 10 de la serrure est en grande
partie disposé dans le fourreau de guidage 72 à l'intérieur duquel il peut se déplacer
axialement sous l'action du motoréducteur 60. Ces déplacements axiaux sont obtenus
grâce à la conversion du mouvement de rotation de l'écrou moteur 70 en un déplacement
axial du boîtier 10. A cet effet, la partie supérieure du boîtier 10 se prolonge par
une portion cylindrique 73 qui débouche à la partie supérieure du flasque supérieur
62.
[0030] La surface externe 76 de la partie supérieure cylindrique 73 du boîtier 10 de la
serrure est munie d'un filetage 78 qui coopère avec un filetage interne correspondant
de l'écrou moteur 70 du motoréducteur.
[0031] Afin de transformer les rotations successives et en sens inverse de l'écrou moteur
70 en mouvement de translation de la partie supérieure 31 du boîtier 10 et donc du
boîtier lui-même, le fourreau 72 est muni à sa périphérie interne de deux méplats
80 et 82 qui coopèrent avec deux méplats correspondants 84 et 86 formés sur la paroi
externe du boîtier 10 de la serrure afin d'empêcher toute rotation du boîtier 10 par
rapport au fourreau. On comprend ainsi aisément que d'une manière classique, toute
rotation de l'écrou 70 est transformée en mouvement de déplacement axial du boîtier
10 de la serrure parallèlement à l'axe de rotation du levier de verrouillage 14 qui
est prolongé par la queue de commande 30.
[0032] Un premier contact électrique 88 est disposé au voisinage de l'extrémité inférieure
du fourreau de guidage 72 et en vis-à-vis de la fenêtre 36 formée dans le boîtier
10 lorsque ce dernier occupe la position axiale par rapport au fourreau correspondant
à l'ouverture partielle du battant telle que représentée aux figures 10 et 11. Dans
cette position, et notamment comme on peut le voir à la figure 11, l'extrémité libre
34 du pène 12 peut déclencher le contact électrique 88 lorsque le pène dépasse la
position angulaire de verrouillage de la serrure dans le sens correspondant au verrouillage
de cette dernière, c'est-à-dire dans le sens anti-horaire en considérant la figure
11, et ce sous l'effet d'un effort supplémentaire dans la direction verticale exercé
par l'utilisateur sur le battant tendant à provoquer la rotation supplémentaire du
pène 12.
[0033] Conformément à l'invention, et grâce à un circuit électrique adapté (non représenté),
le déclenchement du premier contact électrique 88 par l'extrémité libre 34 du pène
de verrouillage 12 a pour effet de provoquer la fermeture électrique complète du battant
en réponse à l'impulsion électrique délivrée au motoréducteur 60 par le contact 88
en provoquant un déplacement axial du boîtier 10 dans le fourreau 72 dans une première
direction verticale vers le haut en considérant les figures, jusqu'à ce que le boîtier
10 occupe la position représentée à la figure 1. Dans cette position, la serrure est
verrouillée et le boîtier 10 occupe une position haute maximale dans le fourreau 72.
Cette position haute maximale est définie par la coopération d'un épaulement 90 formé
à la partie inférieure du boîtier 10 de la serrure qui coopère avec la face inférieure
de la bride de fixation 74 du fourreau 72.
[0034] Conformément à l'invention, le boîtier 10 peut se déplacer axialement à l'intérieur
du fourreau 72 dans une seconde direction, opposée à la première direction c'est-à-dire
verticalement vers le haut, pour provoquer l'ouverture électrique partielle du battant
en réponse à une impulsion électrique délivrée au motoréducteur à partir d'un second
contact électrique (non représenté) actionné par l'utilisateur du véhicule. Cette
phase d'ouverture partielle est obtenue par la rotation en sens inverse du motoréducteur
en réponse à l'impulsion électrique d'ouverture donnée à distance soit à partir d'un
second contact électrique disposé à l'intérieur de l'habitacle du véhicule, soit à
partir d'un contact extérieur actionné par exemple par une clé de coffre ou par un
bouton poussoir.
[0035] L'actionnement du motoréducteur en sens inverse, c'est-à-dire dans le sens de l'ouverture,
fera descendre verticalement le boîtier 10 dans le fourreau de guidage 72 pour l'amener
dans .une position sortie maximale représentée aux figures 10 et 11 ; cette position
de sortie maximale étant définie par la coopération de la butée 92 vissée à l'extrémité
supérieure de la partie supérieure filetée 73 du boîtier 10 avec la face supérieure
96 du flasque supérieur 62 du motoréducteur 60.
[0036] Conformément à l'invention, le dispositif comporte également des moyens mécaniques
permettant de provoquer le déverrouillage automatique de la serrure à armement lors
de l'ouverture électrique partielle du battant effectuée au moyen du motoréducteur
60.
[0037] Ces moyens mécaniques sont constitués par un levier de commande en rotation 98 de
l'axe du levier de verrouillage de la serrure. Le levier de commande en rotation 98
est monté à l'extrémité supérieure libre 100 de la queue de commande 30 du levier
de verrouillage 14.
[0038] Pour provoquer la rotation du levier de commande 98 lors de l'ouverture électrique
partielle du battant effectuée au moyen du motoréducteur 60, il faut transformer le
mouvement linéaire vertical de la partie supérieure 74 du boîtier 10 en mouvement
de rotation. A cet effet, un prolongement perpendiculaire 102 du levier de commande
en rotation 98 coopère avec une rampe 104 formée sur un taquet 106. Le taquet 106
est monté pivotant sur le flasque supérieur 62 du motoréducteur 60 au moyen d'un axe
horizontal 108. Afin de faciliter cette coopération, le levier de commande 98 est
muni d'une rampe correspondante 110 représentée à la figure 6. Le taquet 106 prend
appui par son extrémité libre 112 sur la face supérieure du flasque supérieur 62 ;
le taquet 106 est maintenu dans cette position normale de fonctionnement, représentée
en traits pleins à la figure 6, par un ressort de rappel en rotation 114.
[0039] Le taquet 106 ne doit agir pour commander la rotation du levier de verrouillage 14
au moyen du levier de commande 98 que lorsque le boîtier 10 se déplace verticalement
vers le bas, c'est-à-dire lors de l'ouverture électrique partielle du battant ; à
cet effet, le taquet est effaçable lorsque le boîtier se déplace verticalement vers
le haut, c'est-à-dire qu'il pivote autour de son axe 108 à l'encontre de l'effort
élastique de rappel exercé par le ressort 114. Le ressort de rappel 114 du taquet
106 doit être choisi de façon que son couple élastique de rappel soit nettement inférieur
à celui du ressort de rappel élastique 50 du talon de verrouillage 32 pour ne pas
provoquer la rotation du levier 98 lorsqu'il vient en contact du taquet 106.
[0040] La rampe 110 du levier 98 ainsi que le pion 116 du taquet 106 servent également à
débrayer le système pour pouvoir déverrouiller la serrure en cas de panne électrique
et ce quel que soit la position axiale du boîtier 10 par rapport au fourreau 72.
[0041] On décrira maintenant le fonctionnement du dispositif de fermeture électrique et
d'ouverture partielle électrique du battant.
[0042] Lorsque l'utilisateur désire provoquer la fermeture du battant, il exerce sur celui-ci
un effort vertical jusqu'à ce que la gâche 22 vienne en contact avec le crochet 20
comme cela est représenté à la figure 9. En continuant d'exercer un effort vertical
sur le battant, l'utilisateur provoque le verrouillage mécanique de la serrure comme
cela a été expliqué plus haut, jusqu'à ce que le pène 12 occupe la position représentée
à la figure 10. Dans cette position, la serrure est verrouillée mécaniquement mais
le battant n'est pas complètement fermé.
[0043] Pour provoquer la fermeture électrique complète du battant, l'utilisateur n'a plus
qu'à exercer un léger effort supplémentaire sur le battant de façon que l'extrémité
libre 34 du pène 12 vienne déclencher le premier contact électrique 88. Dès que ce
déclenchement est obtenu, une impulsion électrique est transmise au motoréducteur
qui entraîne en rotation dans le sens de la fermeture l'écrou moteur 70. Cette rotation
dans le sens de la fermeture a pour effet de provoquer le déplacement axial vers le
haut du boîtier de la serrure 10 à l'intérieur du fourreau 72 du flasque inférieur
64 jusqu'à ce que la butée 90 vienne en appui sur la face inférieure 92 de la bride
74.
[0044] Dans cette position de fermeture complète, des moyens de détection non représentés,
sensibles au couple exercé sur l'écrou moteur 70 provoque l'arrêt du motoréducteur
60.
[0045] Les opérations qui viennent d'être mentionnées successivement pour obtenir le verrouillage
de la serrure et la fermeture électrique complète du battant s'effectuent dans la
réalité en un seul mouvement vertical continu de l'utilisateur sur le battant avec
un effort très modéré, la structure particulière de la serrure mécanique proprement
dite et la sensibilité du premier contact électrique 88 permettant d'obtenir le parfait
enchaînement des opérations.
[0046] Lorsque l'utilisateur désire provoquer l'ouverture du hayon, il agit au moyen d'un
second contact électrique pour donner une impulsion électrique au motoréducteur 60.
En réponse à cette impulsion, le motoréducteur 60 provoque la rotation de l'écrou
moteur 70 dans le sens inverse correspondant à l'ouverture du battant. Cette rotation
a pour effet de provoquer le déplacement axial vertical vers le bas du boîtier 10
dans le fourreau de guidage 72. Ce déplacement axial se poursuit jusqu'à ce que la
butée 92 vienne en contact avec la face supérieure 96 du flasque supérieur 62 du motoréducteur
60. Cette position maximale d'ouverture obtenue électriquement est représentée à la
figure 9.
[0047] Au cours du mouvement de descente du boîtier 10 de la serrure, et comme cela a été
expliqué plus haut, la coopération entre le levier de commande 98 et le taquet 106
provoque la rotation de la queue de commande du levier de verrouillage 14 dans le
sens horaire en considérant la figure 4. Cette rotation a pour conséquence de provoquer
le déverrouillage de la serrure mécanique. Les rampes 110 et 112 sont agencées de
telle sorte que le déverrouillage de la serrure ne se produise qu'en fin de course
axiale du boîtier 10 par rapport au fourreau de guidage 72.
[0048] On a représenté en pointillés à la figure 6 sous les références 110' et 110" les
positions occupées successivement par la rampe 110 formée sur le levier de commande
98 lors du déplacement axial vertical vers le bas du boîtier de la serrure. La position
110' correspond à la rotation angulaire maximale du levier de verrouillage 14 autour
de son axe 26 grâce à laquelle l'extrémité libre 34 du pène 12 peut sortir de l'encoche
36 pour venir occuper sa position déverrouillée représentée à la figure 9. La position
110" correspond à la position angulaire de repos vers laquelle le levier de commande
98 est rappelé élastiquement par le ressort 50.
[0049] On a représenté en pointillés à la figure 9 et sous la référence 106' la position
angulaire occupée par le taquet 106 lorsque ce dernier s'efface à l'encontre de l'effort
élastique de rappel exercé par le ressort 114 lors de la remontée du levier de commande
98 correspondant à la fermeture électrique complète du capot.
[0050] A titre de variante, un coupe-circuit (non représenté) peut être monté pour neutraliser
la fonction électrique de fermeture complète du battant afin de permettre à l'utilisateur
d'avoir la possibilité de verrouiller le battant dans la position entrebaîllée et
ce pour diverses raisons telles que par exemple la présence d'un animal domestique
dans le coffre équipé du battant.
1. Dispositif d'ouverture et de fermeture électrique d'un battant de véhicule automobile
muni d'une serrure du type à armement comprenant un boîtier (10) dans lequel sont
montés pivotants un pène (12) en forme de crochet (20) qui emprisonne une gâche (22)
en position verrouillée et un levier de verrouillage (14) du pène (12) en position
verrouillée dont l'axe de pivotement est perpendiculaire à l'axe de pivotement du
pène (12) et se prolonge hors du boîtier par une queue de commande (30) de la serrure
qui débouche à la partie supérieure de ce dernier, caractérisé en ce que le boîtier
de la serrure est disposé dans un fourreau de guidage (72), fixé au battant, à l'intérieur
duquel il peut se déplacer axialement sous l'action d'un motoréducteur (60) pour provoquer
la fermeture électrique complète du battant en réponse à une impulsion électrique
délivrée par un premier contact électrique (88)déclenché par le pène de verrouillage
(12) lorsque ce dernier dépasse sa position angulaire de verrouillage de la serrure
dans le sens correspondant au verrouillage de cette dernière.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le boîtier (10) peut
se déplacer axialement à l'intérieur du fourreau (72) dans une seconde direction,
opposée à la première direction, pour provoquer l'ouverture électrique partielle du
battant en réponse à une impulsion électrique délivrée au motoréducteur (60) à partir
d'un second contact électrique actionné par l'utilisateur du véhicule.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens
mécaniques (98, 106) provoquant le déverrouillage automatique de la serrure lors de
l'ouverture électrique partielle du battant effectuée au moyen du motoréducteur (60).
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le boîtier (10) se déplace
à l'intérieur du fourreau (72) parallèlement à l'axe de rotation du levier de verrouillage
(14), la queue de commande de ce dernier étant munie d'un levier de commande en rotation
(98) qui coopère avec une rampe (104) lors de l'ouverture électrique partielle du
battant pour provoquer le dit déverrouillage automatique de la serrure.
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite rampe (104) est
formée sur un taquet (106) monté pivotant sur le fourreau fixe (72) de manière à s'effacer
lors de la fermeture électrique complète du battant.
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en
ce que ledit fourreau (72) est constitué par un prolongement du flasque inférieur
(64) du motoréducteur (60), la surface externe (76) de la partie supérieure (74) du
boîtier (10) de la serrure étant munie d'un filetage (78) qui coopère avec un écrou
moteur (70) du motoréducteur (60) afin de transformer les rotations successives et
en sens inverse de ce dernier en déplacements du boîtier de la serrure dans lesdites
première et seconde directions opposées.
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en
ce que ledit premier contact électrique (88) est disposé au voisinage de l'extrémité
inférieure du fourreau de guidage (72) et en vis-à-vis d'une fenêtre (36) formée dans
le boîtier (10) lorsque ce dernier occupe une position axiale par rapport au fourreau
(72) correspondant à l'ouverture du battant.
8. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le levier de verrouillage
(14) comprend un corps cylindrique (26) monté pivotant dans une portion correspondante
(28) du boîtier (10), prolongé à sa partie supérieure par ladite queue de commande
(30) et muni à sa partie inférieure d'un talon de verrouillage (32) qui coopère avec
l'extrémité libre (34) du pène (12) pour en assurer le maintien en position fermée.
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que le boîtier (10) est
muni d'une encoche longitudinale (36) à l'intérieur de laquelle l'extrémité libre
(34) du pène (12) est maintenue emprisonnée par le levier de verrouillage (14) lorsque
la serrure est dans sa position verrouillée, ladite encoche étant débouchante de façon
à constituer une fenêtre.
10. Dispositif selon la revendication 9 prise en combinaison avec la revendication
8, caractérisé en ce que l'extrémité libre (34) du pène (12) est en appui sur le bord
libre (38) du talon de verrouillage (32) lorsque la serrure est en position verrouillée.
11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisé en ce
que le talon de verrouillage (32) est muni d'une butée latérale (44) qui coopère avec
une surface de butée (46) formée en vis-à-vis sur la paroi interne (42) du boîtier
(10) pour définir la position verrouillée du levier de verrouillage (14) vers laquelle
ce dernier est en permanence rappelé élastiquement, et d'une rampe (48) qui coopère
avec l'extrémité libre (34) du pène (12) pour provoquer la rotation et l'effacement
du talon de verrouillage (32) lorsque l'on provoque la fermeture de la serrure et
ce afin de permettre à ladite extrémité (34) du pène (12) de pénétrer dans son encoche
(36).
12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 8 à 11, caractérisé en ce
que le levier de verrouillage est muni d'un ressort de rappel en rotation (50) enroulé
autour d'une portion dudit corps cylindrique (26), dont une extrémité (52) est fixée
sur le dit corps avec lequel elle est entraînée en rotation et dont l'autre extrémité
est immobilisée en rotation.