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(11) | EP 0 144 261 A2 |
| (12) | DEMANDE DE BREVET EUROPEEN |
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| (54) | Station autonome de nettoyage de navires de plaisance |
| (57) Station autonome et semi-immergée de nettoyage de coques de navires de plaisance,
comprenant un ponton flottant lesté ou un quai et principalement une cabine mobile,
lestée, en matière incassable, transparente, à ciel ouvert, ayant sur sa paroi avant
(40) deux orifices pourvues de rotules étanchéifiées (1) par lesque!s sortent et rentrent,
en balayage, des lances à pression d'eau (2) alimentées en eau douce ou salée à partir
d'une pompe autonome. Le travail se fait sous surveillance visuelle. Fixé à la cabine, un mécanisme de poulie et de roues à gorges libres, commandé de l'intérieur de la cabine permet le déplacement longitudinal sur des tubes scellés au ponton flottant ou au quai. Les roues à gorges libres, emprisonnant les tubes marient la cabine au ponton flottant ou au quai. |
[0001] La présente invention concerne une application mécanique spécialement étudiée pour travailler en milieu marin. Station semi-immergée autonome, conçue à partir de matériaux de très grande résistance à l'érosion marine : acier inoxidable et matière plastique transparente incassable. Intéresse directement les ports de plaisance.
[0002] L'état de la technique antérieure faisant ressortir le problème, prévoit un nettoyage de coques à partir de mécanismes à air libre ou de mécanisme en immersion fixé sur les navires. Pour ces derniers,' le nettoyage se fait par brossage rotatif, non visuel, dans un sens vertical uniquement.
[0003] La présente invention consiste en un dispositif permettant le nettoyage en immersion des coques de navires de plaisance.
[0004] Le procédé traditionnel consiste, pour le nettoyage, à sortir la coque de l'eau et à la soumettre, par le faît, à des compressions diverses qui sont nuisibles à l'ensemble de l'unité de plaisance.
[0005] Par ce procédé traditionnel, la peinture sous flottaison se doit d'être refaite puisque ayant pris l'air, elle perd toutes ses propriétés d'anti-fouling.
[0006] Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il assure un nettoyage parfait, sous surveillance visuelle, de toutes les surfaces à traiter en immersion, par jets de pression d'eau douce ou salée, à partir de deux lances rigides ou télescopiques montées sur des rotules étanchéîfiées, au travers d'une cabine mobile, semi-immergée en matière plastique transparente, incassable. Le déplacement de la cabine s'effectue au moyen d'une poulie, dans un sens longitudinal grâce à des roues à gorge, prisonnière de rails fixés eux-mêmes à un ponton de préférence en béton armé.
[0007] Ce déplacement peut se faire également selon le même principe sur la partie verticale d'un quai.
[0008] Le ponton flottant est, quant à lui, immobilisé, en mouillage forain, par des lests actionnés au moyen de treuils. Il est aménagé de telle sorte qu'un emplacement pour la pompe autonome est prévu, ainsi qu'une soute ou coffre et un refuge pour les opérateurs. Il doit en tout état de cause être muni d'une vanne de sécurité haute pression, à la sortie de la pompe. Une protection de cabine court sur la longueur du ponton ou du quai, à partir de supports boulonnés ou cimentés.
[0009] Sur le côté opposé du ponton, côté opposé à celui soutenant la cabine, une fixation est prévue pour le tuyau d'alimentation de la pompe ; ce tuyau sera lui-même pourvu de deux filtres en inox à son extrémité, dans le cas d'un mouillage forain.
[0010] Le dispositif selon l'invention étant valable sur de grandes longueurs, les encombrements volumétriques et surfaces occupées seront fonction de la demande.
[0011] Il est donné à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation se référant aux dessins ci-énoncés :
La figure 1 représente, en coupe, le dispositif selon l'invention.
La figure 2 représente, du dessus, la cabine mobile.
La figure 3 représente, en coupe, le mécanisme mobile.
La figure 4 représente, en coupe, la rotule de lance.
La figure 5 représente, de face, la rotule de lance.
La figure 6 représente l'alimentation des lances de pression en cabine.
La figure 7 représente, en coupe, la base de la cabine.
La figure 8 représente, de face, la base de la cabine.
[0013] a) Sur la paroi avant, deux orifices dans lesquels sont montées deux rotules 1 étancheîfiées, traversées par deux lances à pression d'eau 2 rigides ou télescopiques.
[0014] Ces lances à pression sont reliées, par des tuyaux souples et renforcés à un té ou Y de dérivation 3 fixé sur la paroi latérale.
[0015] Chaque rotule 1 est prisionnière de deux disques à collerettes 30, fixés de part et d'autre sur la paroi, par des boulons 31.
[0017] Dans chaque rotule 1, au passage de la lance, deux gorges internes servent de logement 33 à deux joints toriques.
[0018] Ces joints toriques permettent aux lances un mouvement rentrant ou sortant et assurent l'étanchéité de la cabine.
[0020] Les conduits souples et renforcés 4, alimentant les deux lances à pression 2, sont sertis aux deux embouts d'un té ou Y 3 de dérivation raccordé lui-même à un autre conduit souple et renforcé 7, fixé sur la paroi latérale et sur lequel sont placés, à hauteur d'homme, une vanne haute pression 34 et vingt centimètres au-dessus environ, un manomètre 35.
[0023] Pour assurer l'avance ou le recul de la cabine, un volant 6 muni d'une manivelle engendre, par son mouvement rotatif, l'entraînement d'un pignon 8 soudé à un manchon 9 jouant sur roulements à billes emboités sur un axe fixe soudé lui-même à un disque 10 boulonné sur la paroi.
[0024] Sur la figure 3, est représenté le mécanisme de mobilité qui découle de la force exercée sur la manivelle du volant 6 mentionné ci-dessus. Il se décompose comme suit :
- une chaine 13 est entrainée par la rotation du pignon de manivelle 8, lui-même entrainé par la pression manuelle exercée sur la manivelle du volant 6.
- cette chaine 13 entraine par ses mouvements un pignon d'axe de poulie 12 de diamètre supérieur au pignon de manivelle 8.
- l'axe de poulie 17 traverse la paroi arrière 11 par un chapeau boulonné 14 présentant deux gorges internes 15 dans lesquelles sont placés deux joints toriques d'étanchéîté, ainsi qu'un percement destiné à la mise en place d'un graisseur técalémit 16. Après avoir traversé la paroi 11 par le chapeau 14, l'axe de poulie 17 traverse une roue à gorge 18 libre dans sa rotation et placée entre deux butées 19, fixées au moyen de vis de blocage. L'axe de poulie 17 présente, à son extrémité, un épaulement réduisant son diamètre et compense cette réduction par une butée mâle soudée, qui sert de guide et de corps à une poulie à trois gorges externe
20. Cette poulie 20 découvre, dans son trou d'axe, une encoche femelle qui se marie à la butée soudée de l'axe de poulie 17, lorsque la poulie est glissée dans cet axe.
[0025] L'axe de poulie 17 est taraudé intérieurement sur son extrémité à la dimension du boulon à collerette, au pas international, qui servira de butée à l'ensemble du mécanisme de poulie.
- la roue à gorge libre 18, traversée par l'axe de poulie 17, roule sur une tubulure 21 soudée à des pattes 22 se fixant dans le ponton, par scellement ou boulonnage.
- la tubulure 21 se trouve prisionnière par la mise en place d'une deuxième roue à gorge libre 23 qui tourne sur un axe fixe 25 soudé à un disque boulonné dans la paroi. Cette roue à gorge 23 est placée comme la précédente, entre deux butées 24.
[0026] L'axe 25 est taraudé intérieurement sur son extrémité à la dimension du boulon à collerette, au pas international, qui servira de butée à l'ensemble du mécanisme de la roue 23.
- cette roue à gorge 23 roule sur une deuxième tubulure 26 soudée à des pattes 27 se fixant sur le ponton par scellement ou boulonnage.
- sur cette deuxième tubulure 26 vient s'ajuster une troisième roue à gorge libre 28 fixée sur la paroi selon le même principe que la roue à gorge 23. La mise en place de cette roue à gorge 28 permet à la cabine d'être totalement rattachée au ponton, tout en étant mobile.
[0027] c) Sur la base de la cabine un système de stabilisation. Sur les figures 7 et 8, la cabine comporte à sa base, un lest 36 destiné à la stabiliser.
- ce lest est constitué de gueuse de plomb ou de limaille de plomb passées par la trappe 37 d'un plancher situé au dessus d'un autre plancher 38. Ce lest repose précisément sur ce plancher 38 supporté par des cornières boulonnées sur les parois.
Un vide apparait entre le plancher 38 support de lest et le plancher 39 fond de cabine.
[0028] d) Forme spécifique de la cabine.
- La cabine comporte, à partir du niveau de la mer, une paroi 40 inclinée à 80 degrés environ, vers l'extérieur, jusqu'au plancher 39.
- la cabine se trouve à ciel ouvert, elle est ceinturée sur sa partie supérieure par des profilés soutenant des plaques de 20 centimètres environ, qui partent sur l'extérieur en oblique.
[0029] e) Protection de la cabine.
- l'ensemble de la cabine est protégé dans ses mouvements par une protection qui, partant de la saillie des supports cimentés ou boulonnés sur les flancs du ponton, court sur la longueur de ce ponton ou du quai si l'installation se fait en cet endroit.
- un renfort de support est envisageable par fer à U, boulonné en diagonale, dans la perspective de longues protections.
[0030] Inexistante à ce jour, cette station est sans nul doute possible commercialisable à l'échelon national et international. Le rapport du service rendu, comparé aux procédés tradionnels, est d'un pour trois dans la dépense du consommateur.
[0031] Le rapport de fonctionnement de la station est directement lié à l'obligation qu'ont les plaisanciers de débarber les coques au moins une fois l'an. La consommation de carburant excessive dans le cas d'une coque souillée, l'atoût majeur d'une bonne glisse pour les voiliers effectuant ou non des régates font de la station, le complément indispensable de la plaisance.
- une cabine semi-immergée,
des moyen de stabilisation (36) de ladite cabine,
- des moyens de nettoyage (2).