[0001] L'invention concerne une machine de tri à débit amélioré du type de celles utilisées
dans le tri postal. Cependant une telle machine peut trouver son application dans
d'autres domaines notamment dans les banques pour le tri des chèques, et d'une manière
générale elle peut être utilisée chaque fois que se pose le problème de la distribution
de lots d'objets en grand nombre en fonction de leurs destinations.
[0002] Dans le domaine de la poste, une machine de tri comporte un injecteur relié sous
le contrôle d'un circuit de commande à une pluralité de lignes de tri en parallèle
les unes avec les autres. L'injecteur comporte un magasin où sont empilés les objets
à trier, un dépileur pour extraire un à un les objets du magasin, et un organe de
détection pour reconnaître au fur et à mesure de leur extraction les destinations
auxquelles doivent être adressé chacun des objets. Le circuit de commande reçoit les
signaux détectés et élabore des ordres de tri qu'il envoie aux lignes de tri. Chaque
ligne de tri comporte une pluralité de réceptacles, chacun de ces réceptacles étant
affecté à une destination donnée. L'ensemble des réceptacles de toutes les lignes
de tri recouvre la totalité des destinations possibles auxquelles peuvent être adressé
chacun des objets.
[0003] Les machines de tri sont conçues pour avoir un débit nominal. L'injecteur est étudié
pour travailler à ce débit nominal. Pour que la machine ait un fonctionnement cohérent
il faut que le débit nominal théorique de chacune des lignes de tri soit au moins
égal au débit nominal de l'injecteur. Or, à chaque objet trié une seule des lignes
de tri est sélectionnée. Ceci signifie qu'indépendamment de la rapidité avec laquelle
s'effectue la sélection d'une ligne de tri parmi l'ensemble des lignes de tri on peut
constater un sous emploi de toutes les lignes de tri qui n'ont pas été sélectionnées.
La demanderesse connaît ainsi des machines de tri à huit lignes de tri en parallèle,
chacune des lignes de tri comportant 24 réceptacles. Ainsi, sur les 192 destinations
possibles, à tout moment, seules les 24 appartenant à une ligne de tri sont sollicitées.
En conséquence, toutes les autres sont momentanément au repos. Or, les organes les
plus chers d'une machine de tri sont justement les lignes de tri et bien que le débit
nominal de chacune d'entre elles soit égal au débit de l'injecteur, leur débit réel
n'est en gros que de 1/N, N étant le nombre de ces lignes de la machine.
[0004] L'invention a pour objet de remédier aux inconvénients cités en proposant une machine
munie d'au moins un autre injecteur supplémentaire mis en parallèle avec le premier
et débitant dans les lignes de tri. Pour résoudre les problèmes de conflit de destinations
qui surviennent lorsque deux objets issus des injecteurs sont destinés à une même
ligne de tri, l'invention prévoit de disposer entre ces injecteurs et les lignes de
tri des moyens pour éliminer les conflits.
[0005] L'invention concerne une machine de tri à débit amélioré comportant au moins deux
injecteurs d'objets vers un ensemble de lignes de tri en parallèle affectées respectivement
à des objets X,Y ayant des destinations différentes, des brins d'acheminement reliant
la sortie de chaque injecteur à l'entrée de chacune des lignes de tri et un organe
de détection d'une indexation de destination portée par chaque objet, disposé en sortie
de chacun des injecteurs, en amont desdits brins d'acheminement, désignant la ligne
de tri pour chaque objet issu de cet injecteur et commandant son orientation sur le
brin d'acheminement convenable, caractérisée en ce que lesdits brins d'acheminement,
à l'exception d'un seul par ligne de tri et dit brin d'acheminement direct, sont équipés
chacun de moyens de stockage dynamique d'objets commandés pour assurer un stockage
temporaire de l'objet issu de l'injecteur correspondant quand la ligne de tri désignée
pour cet objet est identique à celle désignée pour un autre objet issu sensiblement
en même temps d'un autre injecteur.
[0006] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen
des figures qui l'accompagnent. Cette description n'est donnée qu'à titre indicatif
et aucunement limitatif de la portée de l'invention. Sur ces figures les mêmes repères
désignent les mêmes éléments. Elles représentent :
- figure 1, le schéma bloc d'une machine de tri conforme à l'invention;
- figure 2, un tableau d'une séquence d'événements applicables à la figure précédente
;
- figure 3, une vue de dessus d'une machine de tri conforme à la figure 1 ;
- figures 4, 5 et 6 des détails mécaniques de réalisation de certains organes de la
figure 3 ;
- figure 7, un schéma bloc d'une machine de tri généralisée conforme à l'invention
;
- figure 8, un tableau d'une séquence d'évènements applicables à la machine de la
figure 7 ;
- figure 9, une variante des moyens de stockage dynamiques.
[0007] La figure 1 représente une machine de tri conforme à l'invention. Cette machine comporte
un injecteur 1 pour injecter des objets dans au moins deux lignes de tri respectivement
2 et 3. L'injecteur 1 comporte un magasin 4 d'objets associé à un dépileur. Les objets
extraits du magasin 4 passent devant une tête de lecture 5, ou plus généralement un
organe de détection, qui envoie un signal de lecture, L
l, d'une indexation inscrite sur une face de l'objet extrait et qui est en regard de
la tête de lecture. Le signal L, est reçu par un circuit de commande 6 qui élabore
un ordre d'orientation OD1 pour désigner laquelle des deux lignes de tri a été choisie.
Un moyen d'orientation 7, muni d'une bifurcation 8 matérialisée par un point et recevant
l'ordre ODI, permet d'orienter l'objet à trier vers la ligne de tri désignée. Le circuit
6 élabore de plus un ordre de tri,OTl ou OT2 selon la ligne de tri en cause, pour
ranger cet objet dans son réceptacle de destination.
[0008] Dans l'invention un deuxième injecteur 9 semblable au premier 1 est connecté en parallèle
avec celui-ci au moyen d'orientation 7. Cet injecteur 9 comporte également un magasin
10 associé à un dépileur ainsi qu'une tête de lecture 11 qui envoie un signal de lecture
L
2 au circuit de commande 6. L'injecteur 9 est approvisionné par des lots d'objets dont
les spectres des destinations sont semblables aux spectres des lots d'objets dont
est approvisionné l'injecteur 1. Dans le moyen d'orientation 7 en série avec l'injecteur
9 est disposée une bifurcation 12, matérialisée par un point, qui permet l'acheminement
d'un objet injecté par 9 respectivement vers la ligne de tri 2 ou la ligne de tri
3. Les brins d'acheminement 13 et 14 issus de la bifurcation 12 sont connectés, respectivement
par les confluences 15 et 16 matérialisées par des petits ronds, aux chemins qui reliaient
l'injecteur 1 respectivement aux lignes de tri 2 ou 3. Si l'on appelle X les objets
devant être rangés dans les réceptacles- tels que 17 de la ligne de tri 2 et Y ceux
qui doivent être rangés dans les réceptacles 18 de la ligne 3, et si l'injecteur 1
injecte un objet X en même temps que l'injecteur 9 injecte un objet Y, ceux-ci se
trouvent rangés, sous l'effet d'ordres d'orientation ODI et OD2 et d'ordres de tri
OT1 et OT2, respectivement dans leur réceptacle dans les lignes 2 et 3. Si dans les
mêmes hypothèses l'injecteur 1 injecte un objet Y et l'injecteur 9 un objet X, les
bifurcations 8 et 12 sont inversées sous l'effet des ordres ODI et OD2 pour orienter
respectivement ces objets vers les lignes de tri 3 et 2.
[0009] Par contre, quand les deux injecteurs 1 et 9 délivrent en même temps un objet de
même type, par exemple X, à destination d'une même ligne, donc par exemple ligne 2,
un conflit apparaît. Ce conflit peut prendre la forme d'une prise double : auquel
cas les deux objets sont superposés ; ou il peut prendre la forme de deux objets trop
rapprochés en sorte que leur écartement soit inférieur à l'écartement minimal dépendant
du débit nominal de la ligne de tri en question. Pour éliminer ces conflits l'invention
prévoit de disposer un moyen de stockage dynamique, 19 ou 20, en regard de chacune
des lignes de tri respectivement 2 et 3. Dans l'exemple le stockage 19 intercepte
temporairement les objets X injectés par 9 et destinés à la ligne 2, tandis qu'un
brin d'acheminement direct 21 permet à l'injecteur 1 d'introduire son objet X directement
dans la ligne 2. L'ensemble 22 des moyens de stockage dynamique comporte alors deux
brins d'acheminement directs, le brin 21 et un brin 23, identiques au brin 21 et jouant
le même rôle mais entre l'injeoteur 9 et la ligne de-tri 3, ainsi que les deux stockages
dynamiques 19 et 20. Une bifurcation 24 permet le prélèvement d'un objet X hors du
brin 23. Une confluence 25 permet l'insertion de cet objet X délivré par le stockage
19 dans le brin 21. Une bifurcation 26 et une confluence 27 jouent le même rôle respectivement
par rapport au brin 21 au stockage 20 et au brin 23 : elles concernent les objets
Y.
[0010] Sans anticiper sur les réalisations mécaniques qui seront expliquées ultérieurement
le schéma bloc de la figure 1 peut fonctionner légèrement différemment. Dans cette
variante, les moyens d'orientation 7 sont supprimés et seuls subsistent les moyens
22 d'élimination des conflits. Si l'injecteur 1 injecte un objet X et l'injecteur
9 un objet Y il n'y a pas de problème. Si l'injecteur 1 et l'injecteur 9 injectent
tous deux un objet X, ou tous deux un objet Y, l'acheminement de ces objets sera obtenu
en retenant temporairement l'un des objets dans le stockage 19 ou 20 concerné. Par
contre, si l'injecteur 1 injecte un objet Y et l'injecteur 9 un objet X l'échemi-
nement de ces objets vers les lignes 3 et 2 respectivement sera obtenu -en laissant
passer dans les stockages 20 et 19, et donc sans les retenir temporairement, les objets
Y et X concernés. Ceci est rendu possible par une structure particulière des stockages
19 et 20 vue plus loin. Ceci est également rendu possible si les moyens de stockage
dynamiques sont du type dernier-entré-premier-sorti (en anglais, FILO) auquel cas
un dernier objet entre et ressort immédiatement d'un tel stockage dynamique. Une deuxième
variante de fonctionnement peut consister, en maintenant l'existence des moyens d'orientation
7 et des moyens de stockage dynamique 22, à ne trier entièrement que les configurations
X-Y ou Y-X et à ne trier qu'un objet des configurations X-X ou Y-Y. Dans cette deuxième
variante le débit réel des lignes 2 et 3 n'est pas doublé mais il est au moins égal
et, dans la plupart des cas, supérieur au débit réel de l'art antérieur cité. Intuitivement
on peut admettre que ce débit réel est environ égal à une fois et demie du débit réel
de l'art cité.
[0011] Le circuit de commande 6 fonctionne de la manière suivante : les signaux détectés
L
1 et L
2 sont introduits sur un comparateur 28 qui détermine s'il y a situation de conflit
ou non. Dans le cas où il n'y a pas situation de conflit (X-Y, ou Y-X) un circuit
de décision 29 est activé par le comparateur 28. Il produit d'une part un couple d'ordres
d'orientation OD1-OD2 adressé aux bifurcations respectivement 8 et 12 pour orienter
les objets vers leurs lignes de tri respectives. Il produit d'autre part un signal
de validation V qui valide la transmission des signaux L
1 et L
2 à des circuits d'ordres de tri 30 et 31. Pour ce faire, le signal V est introduit
sur des portes permettant ou bloquant la transmission des signaux L
1 et L
2 aux circuits 30 et 31. Par exemple si L
1 est relatif à un objet de type X injecté par 1 et L
2 relatif à un objet de type Y injecté par 9, premièrement le circuit de décision 29
commute les bifurcations 8 et 12 par les ordres OD1 et OD2 dans les positions adéquates,
et deuxièmement le signal V par sa polarité autorise la transmission par la porte
32 du signal L
1 au circuit 30 et par la porte 33 du signal L
2 au circuit 31. Dans le cas inverse (Y-X) les ordres OD1 et OD2 sont inversés, la
polarité du signal V est inversée et la porte 34 permet la transmission de L
1 au-circuit 31 tandis que la porte 35 permet la transmission de L
2 au circuit 30. Les circuits 30 ou 31 sont des circuits connus de l'état de la technique
.Leur mission consiste à mettre en service un réceptacle tel que 17 ou 18 de l'une
des lignes de tri pour recevoir un objet dont l'indexation lue
(l'adresse) est L
1 ou L2.
[0012] Dans le cas où il y a conflit le comparateur 28 active un circuit de test 36 qui
reconnaît si le conflit est de type X-X ou de type Y-Y. Dans les deux cas le circuit
de test 36 délivre des ordres OD1 et OD2 identiques. Ce faisant les objets se retrouvent
en sortie des moyens d'orientation 7 sur deux chemins différents : c'est-à-dire accédant
à des bifurcations différentes, 24 et 26, des moyens 22. Dans le cas X-X l'objet injecté
par l'injecteur 1 emprunte par exemple le brin 21 des moyens 22 et l'objet injecté
par 9 rencontre la bifurcation 24. Celle-ci est activée dans ce cas par un ordre de
blocage OR2 élaboré par le circuit de test 36 pour que l'objet vienne s'arrêter dans
le stockage 19. Dans la configuration inverse, Y-Y, l'objet Y injecté par 1 vient
s'arrêter dans le stockage 20. Pendant ce même temps le circuit de test 36 élabore
un ordre de validation V identique au précédent pour agir de la même manière sur les
portes et les circuits d'ordres 30 à 35. Dans ces deux cas de conflits un des objets
n'est pas trié : c'est le fonctionnement de la deuxième variante.
[0013] Le tableau de la figure 2 montre une séquence d'évènements pouvant se produire. A
l'évènement numéro 1, où un objet de type X est injecté par l'injecteur 1 et un objet
Y par l'injecteur 9, les lignes de tri 2 et 3 effectuent le tri des objets X et Y.
A l'évènement numéro 2, l'objet X de l'injecteur est introduit dans la ligne 2 tandis
que l'objet X injecté par l'injecteur 9 est stocké dans le stockage 19. A l'évènement
3, les moyens d'orientation 7 sont inversés et les objets X et Y sont également rangés
dans les lignes de tri 2 et 3. A l'évènement 4, qui est le complémentaire de l'évènement
2, l'objet Y injecté par 9 est rangé dans la ligne 3 tandis que l'objet Y injecté
par 1 est arrêté dans le stockage 20. On peut mettre alors à profit l'inactivité de
la ligne 2 pour vider le stockage 19 de son contenu et acheminer l'objet X préalablement
stocké dans cette ligne 2. Les particularités d'adressage qui permettent le rangement
correct de ce dernier objet X préalablement stocké seront vues ultérieurement. A l'évènement
5, qui est le complémentaire de l'évènement 4, un objet X est trié, l'autre objet
X est stocké dans le stockage 19, et le contenu du stockage 20 est trié dans la ligne
3. A l'évènement 6 identique à l'évènement 1 les deux objets X et Y sont triés tandis
que le stockage 19 maintient toujours bloqué l'objet X dont il avait arrêté la progression.
[0014] La reprise de l'objet X hors du stockage 19 au moment de l'évènement 4, et de l'objet
Y hors du stockage 20 au moment de l'évènement 5, est organisée par un jeu d'ordres
de reprise OS2 et OS1 également élaborés respectivement par le circuit de test 36.
Dans une configuration (Y-Y) particulièrement simple, l'ordre OS2 pour vider le stockage
19 au moment de l'évènement 4 est donné en même temps que l'ordre OD2 d'orientation
d'un objet Y vers le brin 23. Dans ce même temps l'objet Y injecté par 1 est stocké
dans le tampon 20 sous l'effet de l'ordre de blocage OR1. Au moment de l'évènement
numéro 5, tandis que l'objet X injecté par 1 est envoyé vers le brin 21 par un ordre
ODI, un ordre OSI élaboré en même temps que OD1 libère l'objet Y contenu dans le stockage
20 en direction de la ligne de tri 3. Et pendant ce même temps un ordre OR2 agissant
sur la bifurcation 24 assure le stockage de l'objet X provenant de l'injecteur 9 dans
le stockage 19.
[0015] La figure 3 montre une vue de dessus d'une machine de tri à débit amélioré mettant
en oeuvre le principe représenté sur la figure 1. On y reconnaît les injecteurs 1
et 9, les moyens d'orientation 7, les moyens pour éviter les conflits 22, et les lignes
de tri 2 et 3. La machine de tri de la figure 3 représente une machine de tri postal.
Dans le tri postal les objets à trier sont des plis postaux ou des lettres dont la
caractéristique principale est qu'ils sont plats. Dans cette machine tous les objets
plats sont rangés, transportés, et triés sensiblement sur chant. Le magasin 4 comprend
un banc d'approvisionnement 37 et un dépileur 38. Le banc 37 est du type décrit dans
la demande de brevet français de la demanderesse n°77 05935.Il comporte en particulier
un jeu de doigts escamotable tel que 39, se déplaçant dans le sens de la flèche F
en direction du dépileur 38. Les objets plats à trier 40 peuvent être rangés manuellement
sur chant entre ces doigts. Le banc 37 possède par ailleurs des moyens pour aligner
contre une rive de taquage 41 les tranches verticales des objets. Au voisinage du
dépileur 38 les doigts 39 s'escamotent.
[0016] Le dépileur 38 est du type décrit dans la demande de brevet français de la demanderesse
n°82 02794. Il comporte en particulier une boîte à vent 42 pour attirer contre elle
un premier objet à dépiler et un tambour creux 43 à dépression commandée. Le tambour
43 est du type tournant en permanence dans le sens de la flèche G, il est muni sur
toute sa périphérie de trous communiquant avec son intérieur. Les trous, disposés
sur la génératrice de ce tambour faisant face aux objets à dépiler, sont mis en relation
avec une source de vide commandée de telle manière qu'en tournant sur lui-même ce
tambour saisisse le premier objet plaqué contre lui et l'introduise dans un convoyeur
44. La source de vide reliée à la boîte à vent 42 et au tambour 43 ainsi que les moyens
de commande de cette source ne sont pas représentés.
[0017] Les moyens de transport des objets plats sont constitués dans l'exemple de la figure
3 de convoyeurs à courroies permettant l'acheminement des objets plats 40 par pincement
de ces objets entre deux courroies plaquées l'une contre l'autre. Chacun des convoyeurs
est donc déterminé par deux courroies tout au long de son parcours. Le sens de circulation
de chacune des courroies est rappelé par des flèches pour indiquer le circuit qu'elles
empruntent autour de poulies telles que 45 matérialisées sur toute la figure par des
petits points. Certaines de ces poulies sont folles, d'autres sont motorisées. Il
est évident que les convoyeurs à courroies peuvent être remplacés pour le tri d'objets
plats par des convoyeurs à poulies ainsi que par tout autre moyen connu lorsqu'il
s'agit de trier d'autres objets .que des objets plats. Pour permettre les croisements
des convoyeurs dans les moyens d'orientation et dans les moyens de stockage dynamique
ces convoyeurs peuvent se trouver dans des plans horizontaux différents et/ou être
vrillés à l'endroit de leur croisement. La représentation des bifurcations 8,12,26
ou 24 ainsi que des confluences 15,16,25 et 27 est donnée par la figure 4. Un exemple
de réalisation des stockages 19 ou 20 est donné par la figure 5.
[0018] Ce qui différencie la figure 3 de la figure 1 c'est la présence, à l'amont de chaque
ligne de tri 2 et 3, de têtes de lecture respectivement 46 et 47. L'intérêt de ce
deuxième jeu de têtes de lecture est de permettre le rangement dans les lignes de
tri des objets qui avaient été stockés dans les stockages 19 ou 20. En effet, dans
ces conditions (figure 1) ce sont les signaux L
3 et L 4 émanant de ce deuxième jeu de têtes de lecture qui sont introduits dans les
circuits d'ordres 30 et 31 sous l'effet des portes 32 et 33. Bien entendu, dans ce
cas les signaux L
1 et L
2 ne sont pas raccordés aux circuits 30 et 31. La mise en place de ce deuxième jeu
de lecture est équivalente à une mise en mémoire, pendant toute la durée de son stockage
dans un stockage 19 ou 20, de l'adresse de l'objet X ou Y respectivement qui y est
maintenu. De ce point de vue, la
'présence de ce deuxième jeu de têtes de lecture est équivalent comme moyen à la présence
de circuit mémoire dans le circuit de commande 6 pour mémoriser ces adresses.
[0019] D'une manière préférée les réceptacles 17 ou 18 sont du type décrit dans la demande
de brevet français de la demanderesse n°81 19080. Ils sont caractérisés par un dispositif
d'empilage sur chant comportant deux courroies, une courroie de passage 48 et une
courroie d'empilage 49. La courroie de passage 48 est entraînée par friction par une
courroie principale de transport, par exemple la courroie 50 de la ligne de tri 2.
La courroie 49 est entraînée par friction par la courroie 48. Lorsqu'ils sont empilés
dans le réceptacle 17 les objets 51 sont maintenus, du côté opposé à l'empilage, par
une palette verticale de maintien 52. La courroie 49 et la palette 52 sont légèrement
inclinées par rapport à une rive de taquage 53 contre lesquelles viennent s'aligner
les objets empilés. La palette 52 est repoussée vers la courroie d'empilage 49 par
des moyens élastiques non figurés. Les organes de tri tels que 54, recevant les ordres
de tri OT ou OT2, sont représentés sur la figure 6.
[0020] La figure 4 montre la bifurcation 8. Cette bifurcation sépare le convoyeur 44 en
deux convoyeurs 56 et 57. Les courroies qui forment ces convoyeurs tournent dans le
sens des flèches simples . autour des poulies 58 à 60. Un volet d'orientation 61 est
actionné par un moteur non représenté autour d'un axe 62 en fonction de la commande
de ce moteur par l'ordre OD1. Le volet 61 peut prendre deux, positions. La position
en trait plein permet de dévier un objet du convoyeur 44 vers le convoyeur 57 et la
position en tirets permet de laisser passer un objet du convoyeur 44 vers le convoyeur
56. De manière à ne pas s'accrocher dans les objets déviés le volet 61 possède deux
ailes dépassant au-dessous et au-dessus de la courroie 44 pour prendre appui sans
risque sur le dos de l'objet plat à dévier. La réalisation d'une confluence comporte
les mêmes éléments qu'une bifurcation moins le volet 61 et son moteur. Dans ce cas
les sens des courroies sont inversés. Tous les objets introduits par les convoyeurs
56 ou 57 sont pris en compte par le convoyeur 44. Le sens de déplacement des courroies
dans une bifurcation -est le sens marqué par la flèche simple, le sens de déplacement
pour une confluence est le sens marqué par les flèches doubles.
[0021] La figure 5 montre un--stockage dynamique 19. Ce stokage 19 est un stockage unitaire
car il permet de stocker temporairement un seul objet. Il comporte essentiellement
deux guides 63 et 64 maintenus légèrement au-dessus, h, d'un tapis roulant 65 sans
fin. Le tapis 65 est entraîné par des poulies 66 et 67 en permanence dans le sens
des flèches H. Pour des raisons de maintien les deux guides 63 et 64 peuvent être
réunis par une entretoise supérieure 68. L'espace séparant les deux guides est situé
d'un côté en regard de la sortie d'un convoyeur 69 et de l'autre côté débouche sur
un convoyeur 70 (voir aussi la figure 3). Une barrière 71 comporte deux barrettes
72 et 73 pour s'opposer à la progression d'un objet 74 sous l'effet du tapis roulant
65 sur lequel cet objet repose par son chant inférieur. Les barrettes 72 et 73 sont
séparées par un espacement 55 qui permet un effacement de la barrière 71 en rotation
autour d'un pivot 75 sans venir percuter le convoyeur 70. Le pivot 75 maintenu par
des paliers tels que 76 est solidaire d'un moteur 77 soutenu par une bague 78. Sous
l'effet d'un ordre OS2 émis par le circuit 6 le moteur 77 entraîne la rotation du
pivot selon un sens de la double flèche K pour permettre l'ouverture ou la fermeture
de la barrière.
[0022] On remarque que le stockage 19 décrit convient tout à fait pour la mise en oeuvre
de la première variante évoquée plus haut. Dans cette variante les moyens d'orientation
7 sont confondus avec les moyens 22 d'évitement des conflits. En effet, en maintenant
la barrière 71 ouverte, un objet introduit par le convoyeur 69 va directement sans
s'arrêter dans le convoyeur 70. Dans une application plus générale et pour diverses
raisons le stockage 19 peut être remplacé par un dispositif de stockage dynamique
du type premier- entré-premier-sorti, décrit dans la demande de brevet français de
la demanderesse n°82 20306. Dans celui-ci les objets stockés sont maintenus sur chant
et sont rassemblés en paquets par des doigts montés sur des chariots disposés à l'avant
et à l'arrière de chaque paquet. Ils y sont introduits par un empileur situé à l'entrée
de ce stockage et ils en sont extraits par un dépileur situé à la sortie de ce stockage.
Dans ces conditions, l'ordre de dépilage du dépileur situé en sortie de ce dispositif
de stockage dynamique est l'ordre OS2.
[0023] Ce dispositif de stockage dynamique a la particularité de pouvoir fonctionner en
sortie indépendamment de ce qui se passe à son entrée. Il peut donc soit recevoir
et délivrer en même temps des objets, soit n'accomplir à une date donnée qu'une seule
de ces deux actions. La capacité de ce dispositif de stockage pouvant être de l'ordre
de plusieurs centaines de lettres il est tout à fait possible de le faire fonctionner
selon la deuxième variante évoquée plus haut. C'est-à-dire que chaque fois qu'il y
a conflit un des objets générateurs du conflit est stocké dans un dispositif de stockage
dynamique. Les contenus de ces dispositifs de stockage dynamique sont triés ultérieurement
lorsque les injecteurs sont vides ou éventuellement lorsque ces dispositifs de stockage
dynamique sont, eux, pleins. Dans ce dernier cas l'injection est momentanément arrêtée.
Dans cette deuxième phase le débit des lignes de tri peut être nominal.
[0024] La figure 6 représente un volet d'aiguillage 54 devant être montée à l'entrée des
réceptacles 17. Le volet 54 motorisé par un moteur 79 peut tourner dans le sens de
la double flèche M lorsqu'il reçoit un ordre de tri OT1. Un objet acheminé entre la
courroie 50 et la courroie 48 d'un réceptacle précédent arrive au contact des ailes
80 et 81 du volet 54 ; il est dévié vers la courroie d'empilage 49 du réceptacle 17
choisi quand ces ailes dévient sa route.
[0025] Dans une version généralisée représentée sur la figure 7 la machine de tri à débit
amélioré peut comprendre autant d'injecteurs que de lignes de tri. On y reconnaît
les injecteurs 1 et 9 ainsi qu'un injecteur 82 desservant des lignes de tri 2,3 et
83. Selon la configuration évoquée précédemment il est possible de mettre en place
un deuxième jeu 84 de têtes de lecture. Celui-ci comprend les têtes de lecture 46,47
et 85. Les moyens 7 d'orientation comportent des bifurcations et des confluences,
en face directement de chaque injecteur, en nombre égal au nombre total des injecteurs
moins une unité. Comme ici il y a trois injecteurs il y a effectivement deux bifurcations
et deux confluences en série avec chaque injecteur. On rappelle que les confluences
sont matérialisées par des petits ronds et les bifurcations par des petits points.
Dans les moyens 22 pour éviter les conflits se trouvent autant de moyens de stockages
dynamiques qu'il y a de lignes de tri à desservir. On y distingue les stockages précédents
19 et 20 pour desservir les lignes de tri 2 et 3 ainsi qu'un stockage 86 pour desservir
la ligne de tri 83.
[0026] Le tableau de la figure 8 propose une séquence d'évènements du même type que celui
de la figure 2 mais relatif maintenant à trois injecteurs. Ce qui se passe au cours
des trois premiers évènements de ce tableau est tout à fait comparable au fonctionnement
décrit précédemment. Par contre, une particularité survient lors du quatrième évènement
où les moyens de stockages dynamiques 19 reçoive en même temps deux objets X. A la
fin de l'évènement 4 le stockage 19 comporte donc trois objets X celui reçu à l'évènement
3 et les deux reçus à l'évènement 4. Il en reçoit même un quatrième au moment de l'évènement
5. La généralisation de l'invention peut donc conduire à devoir résoudre deux problèmes
: premièrement celui qui consiste à créer un stockage dynamique unitaire pouvant recevoir
plus d'un objet, et deuxièmement pouvant recevoir ces objets à des instants très proches
l'un de l'autre. Aux évènements 6,7 et 8 le fonctionnement des moyens 22 est conforme
à ce qui vient d'être décrit. Une particularité intervient au moment de l'évènement
numéro 9. Dans celui-ci un couple d'objets YY doit être stocké dans le stockage 20,
ce qui vient d'être évoqué, en même temps que le stockage 19 délivre un objet X à
trier dans la ligne 2 et que le stockage 86 délivre un objet Z à trier dans la ligne
83. En définitive, cette particularité ne comporte pas de problèmes différents de
ceux évoqués mais indique que ces problèmes peuvent se poser pour l'un quelconque
des stockages 19,20 ou 86.
[0027] La figure 9 montre un stockage 87 apte à résoudre les problè- - mes évoqués. Ce stockage
87 possède une entrée 88 et une sortie 89. Entre cette entrée et cette sortie il se
réparti en un faisceau de quatre stockages unitaires en parallèle, les stockages 90
à 93, par l'intermédiaire de trois bifurcations en cascade 94à 96 et de trois confluences
en série 97 à 99. Ces bifurcations et ces confluences peuvent être du même type que
celles représentées sur la figure 4. Les stockages unitaires en parallèle peuvent
être montés sur un même tapis roulant. Les stockages 90 à 93 sont hiérarchisés. Par
exemple, dans un cas le stockage 90 est prioritaire et précède les _ stockages 91,92
et 93. Cette hiérarchie subit une permutation circulaire d'un cran (91,92,93,90) à
chaque fois qu'un objet est extrait du stockage unitaire prioritaire. Ceci peut être
obtenu en envoyant les ordres OS1 ou OS2, à travers un registre à décalage 110 à quatre
cases. Chacune des cases envoie à son tour un ordre à des monostables individualisés
111 à 114 pour commander le moteur d'une barrière d'un stockage unitaire. Les ordres,
OUI à OU4, délivrés par ces monostables ouvrent alors temporairement les barrières
avant de les refermer.
[0028] La commutation de l'introduction des objets dans les stockages hiérarchisés peut
être obtenue en disposant un détecteur tel que 100 à 102 à l'endroit de chaque bifurcation.
Chacun de ces détecteurs commute la position. du volet d'orientation de cette bifurcation
dès qu'il a vu passer un objet. La liaison entre un détecteur et son volet d'orientation
peut être directe ce qui permet une action rapide. On remarque un avantage de la disposition
de la figure 9 dans le fait que seule la bifurcation 94 doit être très rapide. S'il
s'avère cependant qu'un couple d'objets (X-X) devant être stockés dans le même stockage
est trop resserré et que la bifurcation 94 n'est pas assez rapide il est tout à fait
possible d'intervenir sur les longueurs séparant le stockage incriminé des injecteurs
qui le nourrissent. Ainsi, en revenant à la figure 7 et à la figure 8 au moment de
l'évènement 4 les deux objets X injectés par l'injecteur 9 et l'injecteur 82 empruntent
des trajets marqués en tirets avant d'atteindre l'injecteur 19. On peut constater
que le trajet émanant de l'injecteur 82 est plus long que le trajet émanant de l'injecteur
9. Ce qui signifie que si les deux objets X sont injectés en même temps, l'objet X
injecté par 9 arrivera avant l'objet injecté par 82. On peut par ailleurs jouer sur
les possibilités de cheminement de ces objets dans le moyen d'orientation 7 pour faire
varier les distances parcourues. On voit que de cette manière les difficultés qui
sont apparues plus haut sont maintenant résolues. La simplicité de la conception du
stockage unitaire décrit permet une adaptation peu coûteuse du nombre de ces stockages
unitaires au nombre statistique maximum d'objets qu'ils doivent contenir au cours
d'une phase de tri donnée. Cependant ces problèmes ne se présentent pas quand les
stockages sont du type de celui décrit dans la demande de brevet précitée. En effet
celui-ci peut d'une part stocker un grand nombre d'objets et d'autre part accepter
même l'injection d'objets plats tuilés, c'est-à-dire se chevauchant mutuellement.
[0029] Dans tout ce qui a été dit précédemment les injecteurs fonctionnaient d'une manière
synchrone et, pour simplifier l'explication, à pas constant. L'expression à pas constant
signifie que les objets sont injectés par les injecteurs en cadence régulière indépendamment
de leur taille et principalement de leur longueur. Or, il est connu des injecteurs
à espacements constants. La particularité de ces injecteurs est de faire en sorte
que l'espace qui sépare l'arrière d'un objet précédent de l'avant de l'objet suivant
est constant tout au long des convoyeurs. L'utilisation de tels injecteurs au demeurant
plus performants que les injecteurs à pas constant est également possible avec le
dispositif de l'invention. Il suffit, connaissant la géométrie c'est-à-dire les différentes
longueurs des convoyeurs de la machine et connaissant d'autre part la longueur des
objets injectés par chacun des injecteurs, d'effectuer dans un microprocesseur des
calculs balistiques pour savoir s'il y a ou non possibilité de conflit.
[0030] Les longueurs des convoyeurs sont connues par construction. La longueur des objets
injectés est connue en mesurant la différence de temps qui sépare l'injection de deux
objets successifs par un même injecteur. Dans ce cas le comparateur 28 comporte en
plus de la comparaison des adresses (L. ,L-) des entrées de mesure de temps. Il comporte
alors des décodeurs tabulés en fonction du temps théorique mis par un objet pour arriver
dans la zone de conflit. L'information présence de conflit qu'il élabore est donc
la conjonction d'une part d'adresses relatives à une même ligne de tri et d'autre
part d'une présentation simultanée prévisible des objets dans la zone de conflit.
[0031] La présence du deuxième jeu de têtes de lecture outre qu'elle permet une meilleure
détection des prises doubles apporte une simplification de la programmation des ordres
de tri élaborés par les circuits d'ordres 30 et 31.
[0032] L'invention reçoit une application particulièrement intéressante quand les injecteurs
sont remplacés par des postes d'indexation. A ces postes d'indexation un opérateur
humain voit défiler devant lui les objets extraits d'un magasin, qui ressemble au
magasin 4 par exemple. Cette opérateur lit les indications portées sur l'objet. Il
élabore à ce moment au moyen d'un pupitre à touches un code qui représente la destination
de l'objet présenté. Ce code peut par ailleurs être imprimé par tous moyens en un
endroit adéquat sur une face de cet objet. Dans tous les cas ce code est par la suite
pris en compte par les moyens de commande 6 au même titre qu'un signal LI qui aurait
été élaboré par une tête de lecture. Mais les opérateurs humains sont beaucoup plus
lents qu'un injecteur automatique débitant à un rythme nominal. Pour s'approcher le
plus possible de ce rythme il est connu de disposer plusieurs postes d'indexation
en série. On forme alors un groupe de postes d'indexation. Le cumul des rythmes des
postes d'indexation d'un groupe tend vers le rythme nominal de la machine de tri.
Pour éviter les recouvrement d'objets les uns sur les autres les postes d'indexation
d'un groupe sont synchronisés entre eux. C'est-à-dire que l'on retarde l'envoi d'un
objet lu et indexé tant que le convoyeur de sortie n'est pas libre. Si le débit du
convoyeur est élevé, ce temps de retard n'est pas perçu par les opérateurs. Ce que
le dispositif de l'invention permet alors, c'est de disposer au moins deux groupes
de postes d'indexation en parallèle l'un avec l'autre et débitant tous deux sur une
même machine de tri à lignes de tri en parallèle. Dans ce cas le débit total est doublé
et pour une masse donnée d'objets à trier la tâche peut être exécutée en deux fois
moins de temps.
1/ Machine de tri à débit amélioré comportant au moins deux injecteurs d'objets (1,9)
vers un ensemble de lignes de tri en parallèle (2,3) affectées respectivement à des
objets (X,Y) ayant des destinations différentes, des brins d'acheminement reliant
la sortie de chaque injecteur à l'entrée de chacune des lignes de tri et un organe
(5,11) de détection d'une indexation de destination portée par chaque objet, disposé
en sortie de chacun des injecteurs, en amont desdits brins d'acheminement, désignant
la ligne de tri pour chaque objet issu de cet injecteur et commandant son orientation
sur le brin d'acheminement convenable, caractérisée en ce que lesdits brins d'acheminement,
à l'exception d'un seul par ligne de tri et dit brin d'acheminement direct (21,23),
sont équipés chacun de moyens de stockage dynamique d'objets (19,20) commandés pour
assurer un stockage temporaire de l'objet issu de l'injecteur correspondant quand
la ligne de tri désignée pour cet objet est identique à celle désignée pour un autre
objet issu sensiblement en même temps d'un autre injecteur.
2/ Machine de tri selon la revendication 1 caractérisée en ce que les moyens de stockage
dynamiques comportent des moyens (71) pour introduire un par un au moins un objet
dans une ligne de tri dès que cette ligne de tri n'est désignée pour aucun objet par
aucun injecteur.
3/ Machine de tri selon la revendication 2 caractérisée en ce que les moyens de stockage
dynamiques comportent un ensemble (90,93) hiérarchisé de moyens unitaires de stockage
dynamique pour stocker un seul objet et des moyens (110) de réorganisation de cette
hiérarchie des moyens unitaires lorsqu'un moyen unitaire de rang prioritaire a introduit
un objet dans la ligne de tri.
4/ Machine de tri selon l'une des revendications 1 à 3 caractérisée en ce que les
moyens de stockage dynamiques comportent au moins un -jeu de deux guides (68,69) pour
conduire un objet, un tapis (65) roulant situé sous ce jeu pour véhiculer cet objet,
et une barrière (71) commandée disposée en aval de ce jeu pour arrêter la projection
de l'objet dans le jeu lorsque la barrière est fermée, et pour laisser l'objet lorsqu'elle
est ouverte.
5/ Machine de tri selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisée en ce qu'elle
comporte en outre des moyens (7) d'orientation directe desdits objets sur les différentes
lignes de tri reliant chaque injecteur (1,9) auxdites lignes respectives à travers
lesdits brins d'acheminement direct (21,23), commandés pourassurer un aiguillage immédiat
des objets issus en même temps desdits injecteurs pour ceux de ces objets ayant des
destinations différentes les unes des autres.