(19)
(11) EP 0 145 062 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
19.06.1985  Bulletin  1985/25

(21) Numéro de dépôt: 84201660.2

(22) Date de dépôt:  16.11.1984
(51) Int. Cl.4E04B 1/16, E04B 2/20, E04C 3/20
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE FR GB LI NL SE

(30) Priorité: 07.12.1983 IT 6826883

(71) Demandeur: Rossi, Ede Romeo, Dr. Arch.
I-10141 Torino (IT)

(72) Inventeur:
  • Rossi, Ede Romeo, Dr. Arch.
    I-10141 Torino (IT)

(74) Mandataire: Patrito, Pier Franco, Dr. Ing. 
Cabinet PATRITO BREVETTI Via Don Minzoni 14
10121 Torino
10121 Torino (IT)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Procédé industrialisé pour l'érection d'ouvrages de maçonnerie ayant une structure en terre cuite et ciment, et blocs pour la mise-en-oeuvre dudit procédé


    (57) Un procédé de construction de bâtiments dans lequel des blocs modulaires (1) de terre cuite extrudée, ayant une épaisseur correspondante à celle de l'ouvrage de maçonnerie à ériger et pourvus de nombre de creux (9-14) séparés par des minces cloisons (8), sont travaillés mécaniquement pour donner une précision élevée à leurs dimensions et pour creuser un ensemble de canaux (15,16) perpendiculairs aux creux et en communication avec une partie d'entr'eux; lesdits blocs (1) sont approchés et superposés à sec, en employant éventuellement des moyens de répère (18-20), les armatures métalliques (21-23) nécessaires sont introduites dans les creux (12,13) ou/et dans les canaux (15,16) et ensuite, lors que l'ouvrage de maçonnerie a atteint une hauteur préfixée, un mortier de ciment est coulé dans une partie des creux, en remplissant les creux mêmes et les canaux en communication avec ceux-ci, et en noyant les armatures y introduites. On forme ainsi une ossature continue (24-26) à base de ciment, incorporée dans la masse des blocs (1) de terre cuite, laquelle lie et scelle l'un l'autre les blocs. Il s'ensuit la possibilité d'ériger des ouvrages de maçonnerie par des opérations rationalisées et industrialisées.




    Description


    [0001] La présente invention concerne un procédé industrialisé pour l'érection d'ouvrages de maçonnerie ayant une structure en terre cuite et ciment, ainsi qu'à des blocs en terre cuite destinés à être employés dans La mise-en-oeuvre de ce procédé.

    [0002] Les tentatives faites jusqu'ici pour industrialiser les opérations de construction de bâtiments ou similaires n'ont pas abouti à des issues suffisamment satisfaisantes, principalement en raison du fait qu'ils conduisent, dans La plupart des cas, à sacrifier au moins en partie les qualités de La maçonnerie, considérée non seulement au point de vue statique mais dans L'ensembLe de ses caractéristiques, aussi thermiques et acoustiques, lesquelles donnent une contribution essentielle à L'habitabilité du bâtiment et à L'économie de son exploitation. Dans Les cas où ces qualités ne sont pas sacrifiées, on arrive à des procédés qui ne rationalisent pas à suffisance les opérations du chantier, ou bien qui résultent excessivement chers ou de réalisation difficile.

    [0003] Le but principal de La présente invention est de réaliser un procédé pour L'érection d'ouvrages de maçonnerie qui par ses caractéristiques puisse être considéré comme vraiment industrialisé, qui soit d'exécution facile, rapide et économique (cette économie étant entendue dans une optique globale des coûts d'érection, de finition et successivement d'exploitation du bâtiment), et qui donne Lieu à une structure en terre cuite et ciment ayant sous tous points de vue des caractéristiques irréprochables. De plus, on inclut dans Le but de L'invention La réalisation de blocs en terre cuite ayant des caractéristiques spéciales grâce auxquelles ils résultent particulièrement adaptés pour permettre La mise--en-oeuvre La plus avantageuse du procédé.

    [0004] Ce but est atteint, suivant L'invention, au moyen d'un procédé pour L'érection d'ouvrages de maçonnerie caractérisé en ce qu'il comprend Les opérations de:

    - prédisposer des blocs modulaires de terre cuite extrudée ayant chacun nombre de creux qui s'étendent verticalement, côte-à-côte soit dans La direction de L'épaisseur que dans La direction de La largeur du bloc, et séparés par des cloisons relativement minces;

    - travailler mécaniquement au moins les faces desdits blocs qui sont destinées à venir en contact avec d'autres blocs, en donnant à ceux-ci une condition de planarité, de parallélisme et de précision de dimensions de L'ordre d'une fraction de millimètre;

    - couper mécaniquement à une profondeur de quelques centimètres une partie des cloisons qui séparent Les creux de tous ou d'une partie des blocs de terre cuite, en réalisant un ensemble de canaux continus s' étendant en une ou en deux directions perpendiculaires à La direction des creux et étant en communication avec une partie des creux constituant un ensemble préétabli;

    - ériger L'ouvrage de maçonnerie, sur une hauteur préfixée, en approchant et en superposant à sec des assises successives de blocs, de préférence décalés, en introduisant, si et en tant que nécessaire, des armatures d'acier en une partie desdits canaux ou/et desdits creux;

    - et jeter du mortier de ciment en une partie des creux des blocs superposés, en remplissant au moins Les creux communiquant avec Les canaux ainsi que Lesdits canaux, et par conséquence en noyant Les armatures y éventuellement introduites.



    [0005] Grâce à cet ensemble d'opérations, après Le durcissement du mortier de ciment jété on obtient, dans La masse de La maçonnerie formée par Les blocs de terre cuite, une ossature continue de ciment, éventuellement armée, LaqueLLe lie et scelle L'un L'autre Lesdits blocs de terre cuite.

    [0006] Grâce à La possibilité de modifier Largement, en fonction des nécessités, Le nombre et La disposition des creux et des canaux qui seront ensuite remplis par du mortier de ciment, ainsi que Le nombre, Le caLibre et La disposition des armatures d'acier introduites, La résistance statique d'un ouvrage de maçonnerie produit par l'emploi de certains blocs de terre cuite peut être modifiée dans des limites très étendues, et cela permet de conférer à L'ouvrage de maçonnerie, par un choix opportun de ses paramètres, Les caractéristiques les plus favorables sous Les différents points de vue, sans qu'aucune de ses qualités doive être sacrifiée à L'avantage d'autres. Les opérations de préparation des blocs, incluant en plus de leur extrusion le travail mécanique des surfaces et La coupe des canaux nécessaires, peuvent être effectuées en usine, dans Les conditions industriellement Les plus favorables, tandis qu'au chantier on ne doit exécuter que Les opérations de pose des blocs - qui sont rendues très simples, faciles et rapides par Le procédé de pose à sec - et des armatures, et Le jet successif du mortier de ciment, opérations qui peuvent être largement mécanisées, dans La mesure considérée La plus convenable.

    [0007] De préférence, Le procédé comprend également L'opération d'appliquer aux blocs, lors de leur pose, des moyens de répère, tels que des chevilLes ou des fourches, moyennant lesquels on peut assurer une superposition et juxtaposition exacte et ordonnée des blocs, sans introduire des difficultés opératives ni exiger l'emploi d'appareillages spéciales pour contrôler la pose des blocs.

    [0008] Le bloc fondamental, utilisé dans La mise-en-oeuvre de L'invention, est constitué par un tronçon de terre cuite extrudée, présentant nombre de creux s'étendant dans La direction de l'extrusion, côte-à-côte soit dans La direction de l'épaisseur que dans la direction de La Largeur du bloc, séparés par des cloisons relativement minces, et dans La configuration dans laquelle il est utilisé au chantier, Le bloc est caractérisé en ce qu'il présente au moins ses faces destinées à venir en contact avec d'autres blocs travaillées mécaniquement jusqu'à une condition de planarité, de parallélisme et de précision de cotes de L'ordre d'une fraction de millimètre, et en ce qu'il présente une partie des cloisons séparant les creux mécaniquement coupée sur une profondeur de quelques centimètres, en constituant un système de canaux s'étendant en une ou en deux directions perpendiculaires à La direction d'extrusion du bloc et en communication avec une partie des creux du bloc, constituant un ensemble préétabli.

    [0009] De préférence, le bloc fondamental a une épaisseur correspondant à L'épaisseur de L'ouvrage de maçonnerie à ériger, et les parois externe et interne qui limitent Le bloc sont destinées à former Les parois respectivement externe et interne de L'ouvrage de maçonnerie.

    [0010] IL est avantageux que, dans Ledit bloc, les creux forment un ou deux ordres décalés de creux d'isolation, adjacents à La paroi du bloc destinée à former La paroi externe de L'ouvrage de maçonnerie, un ordre de creux de contention aptes à recevoir des instatlations techniques, adjacents à La paroi du bloc destinée à former La paroi interne de L'ouvrage de maçonnerie, et nombre de creux disposés entre Lesdits creux d'isolation et Lesdits creux de contention. En raison de cette structure on peut exalter Les propriétés d'isolation de La paroi érigée, et celle-ci peut être prédisposée de La meilleure façon pour recevoir L'appLication des installations techniques nécessaires. L'isoLation thermique et acoustique peut être adaptée aux différentes exigences en Laissant vides Lesdits creux d'isoLation, ou bien en Les remplissant par du matériau d' isolation de caractéristiques opportunes.

    [0011] IL est à propos que Le bloc comprenne certains creux de section cir- cutaire destinés, éventuellement après travail mécanique, à recevoir des chevilles de répère. En outre, certains blocs peuvent comprendre une ou plusieurs cavités de dimensions multiples de celles des creux, destinées à constituer des espaces vides d'allégement ou bien des coffrages pour Le jet de piliers en béton armé.

    [0012] Des blocs spéciaux peuvent être prévus pour réaliser des parties singulières des structures, comme des coins, des épaules, des Linteaux, des escaliers, des caissons et ainsi de suite.

    [0013] Les particularités et Les avantages de L'invention ressortiront mieux de la suivante description de quelques exemples de réalisation de blocs et de structures, schématiquement représentés dans Les dessins annexés, dans LesqueLs:

    Fig. 1 montre La coupe d'un bloc fondamental, extrudé mais non encore travaillé mécaniquement, en échelle réduite;

    Fig. 2 en montre La face supérieure après travail mécanique;

    Fig. 3 est une vue en perspective axonométrique du bloc fondamental travaillé;

    Fig. 4 montre un bloc simplifié pour La réalisation de parois internes non portantes;

    Fig. 5 montre un bloc en deux parties complémentaires, constituant une cornière pour La formation de coins de La structure;

    Fig. 6 montre en échelle agrandie La coupe d'une portion de deux blocs superposés, faite en correspondence du siège pour une cheville de répère;

    Fig. 7 montre d'une façon similaire La coupe d'une portion de deux blocs approchés, unis par une fourche de Liaison;

    Fig. 8 montre d'une façon similaire La coupe d'une portion de quatre blocs, approchés et superposés deux-à-deux, unis par une fourche de Liaison et de répère;

    Fig. 9 montre en petite échelle une disposition possible des fers d'armature dans un ouvrage de maçonnerie composé par des blocs suivant L'invention;

    Fig. 10 montre en perspective axonométrique l'une des conformation possibles de L'ossature de ciment qu'on peut réaliser dans La masse d'un ouvrage de maçonnerie composé par des blocs suivant L'invention;

    Fig. 11 montre un bloc destiné à former une épaule de L'ouvrage de maçonnerie;

    Fig. 12 montre Le bloc de La figure 11, coupé pour y former un siège pour l'application d'un Linteau;

    Fig. 13 montre comme Les blocs des figures 11 et 12 peuvent être employés, en combinaison avec des blocs fondamentaux selon La figure 2, pour former un ouvrage de maçonnerie avec ouverture et Linteau;

    Fig. 14 montre un bloc destiné à former une épaule avec massette;

    Fig. 15 montre Le bloc de La figure 14, coupé pour y former un siège pour t'application d'un caisson de store enroulant;

    Fig. 16 montre Les blocs destinés à former les cloisons externe et interne et Le Linteau d'un çaisson de store enroulant;

    Fig. 17 montre un bloc avec cavités pour l'allégement ou pour le jet d'un pilier en béton armé;

    Fig. 18 montre en perspective axonométrique l'emploi des blocs selon La figure 17;

    Fig. 19 montre un bloc pour Le jet d'un pilier isolé;

    Fig. 20 montre un bloc pour La formation de poutrelles en terre cuite armée pour des planchers;

    Fig. 21 montre un bloc pour La formation de planchers et de saillies avec des poutrelles à treillis;

    Fig. 22 montre une portion d'une structure de plancher en cours d'exécution par L'empLoi d'éléments selon La figure 21;

    Fig. 23 montre un élément pour La formation d'une corniche, et son application;

    Fig. 24 montre un élément pour La formation des marches en porte-à--faux d'un escalier;

    Fig. 25 montre La coupe de deux éléments selon La figure 24, connectés par L'ossature de béton armé jétée dans ces éléments; et

    Fig. 26 montre La formation d'un escalier moyennant des éléments selon La figure 24 et des éléments spéciaux de paroi portante.



    [0014] En premier Lieu sera décrite, avec référence à La figure 1, La structure de l'élément en terre cuite destiné à constituer Les blocs fondamentaux suivant l'invention, teL qu'il resulte de L'extrusion, avant son travail mécanique. L'élément en terre cuite est indiqué généralement par La référence 0, et il présente une paroi externe 6, une paroi interne 7 et nombre de cloisons relativement minces 8, certains desquelles s'étendent parallèlement aux parois 6 et 7, autres perpendiculairement à celles-ci, et qui connectent l'une L'autre Lesdites deux parois en définant entre elles nombre de creux qui s'étendent dans La direction d'extrusion et qui sont destinés à se disposer en position verticale dans L'empLoi normal du bloc.

    [0015] Dans Le but d'utiliser de La meilleure façon Les caractéristiques de La terre cuite, La structure du bloc n'est pas symétrique par rapport à un plan moyen entre Les parois externe 6 et interne 7. Adjacents à La paroi externe 6, La terre cuite présente deux séries successives de creux 9 et 10, auxquels est affectée une fonction d'isolation; Les deux séries de creux 9 et 10 sont décalées de sorte à allonger Le parcours de La chaleur dans La terre cuite entre L'ambiant externe et l'interieur du bloc. Dans L'empLoi des blocs suivant l'invention, Les creux 9 et 10 peuvent être Laissés vides, ou bien iLs peuvent être remplis par du matériau isolant en poudre, en grains, en mousse ou autre, suivant Les exigences d'isolation posées. Etant adjacents à La paroi externe 6, ces creux forment un ''manteau" de protection, qui isole thermiquement par rapport à L'extérieur presque La totalité de La masse de L'ouvrage de maçonnerie.

    [0016] Une série de creux 11 est prévue, au contraire, adjacente à La paroi interne 7 de l'élément en terre cuite, et ces creux sont destinés à mettre à disposition un passage facilement utilisable pour des installations techniques et des sièges adaptés pour l'installation de composants encaissés.

    [0017] Cependant, Ladite manque de symétrie du bloc par rapport au plan moyen parallèle aux parois externe et interne a seulement Le but de réaliser des caractéristiques optimales, et elle ne constitue pas une exigence nécessaire, de sorte que dans des cas particuliers Le bloc peut aussi assumer une structure symétrique par rapport audit plan moyen entre Les parois externe 6 et interne 7.

    [0018] L'élément de terre cuite est symétrique par rapport à un plan moyen perpendiculaire aux parois 6 et 7, et lelong de ce plan s'étende une série de creux 13 auxquels correspondent, lelong des parois de l'élément de terre cuite perpendiculaires aux parois 6 et 7, des demi-creux, également indiqués par 13. La structure de l'élément de terre cuite est donc répétitive et symétrique, de sorte que les blocs obtenus de cet élément extrudé en terre cuite pourront être superposés, droits ou renversés, en assises correspondentes ou décalées, toujours en assurant La continuité de tous Les creux parmi les différents blocs superposés.

    [0019] En des endroits opportunément choisis de La section de l'élément en terre cuite, et de préférence en quatre points disposés comme les coins d'un rectangle, sont disposés des creux 14 de section circulaire, destinés à recevoir des chevilles de répère pour une superposition des blocs facile et exacte, comme il sera expliqué plus avant. Enfin, toute La section de L'éLément en terre cuite qui n'est pas occupée par lesdits creux 9, 10, 11, 13 et 14 est occupée par des creux 12, disposés de préférence en séries décalées, mais dont La forme et La disposition ne sont pas critiques et peuvent être choisies d'une façon largement arbitraire.

    [0020] Comme on Le comprend, La structure décrite peut être réalisée sans La moindre difficulté technique par une opération d'extrusion, comme pour La plupart des éléments en terre cuite employés à présent dans La construction de bâtiments. L'élement de terre cuite ainsi extrudé est coupé en des hauteurs uniformes, par exemple de 25 cm. La largeur du bloc peut être, par exemple, de 50 cm, et son épaisseur (distance entre les parois 6 et 7) de 42 cm, pour des parois externes portantes normales de bâtiments. Cette épaisseur et choisie, de préférence, égale à l'épaisseur désirée pour La paroi à ériger.

    [0021] Comme on L'a décrit ci-dessus, il est avantageux que Les creux de L' éLément en terre cuite soient différenciés suivant leurs différentes fonctions, cependant on doit comprendre que des blocs ayant des creux non différenciés pourraient aussi trouver emploi suivant L'invention.

    [0022] Pour Leur application suivant L'invention, les blocs coupés de L'élément de terre cuite extrudée décrit doivent être soumis à un travail mécanique, avant tout pour assurer L'exactitude - avec des tolérances de L'ordre des fractions de millimètre - de Leurs cotes, ainsi que du parallélisme et de La planarité des surfaces des blocs qui sont destinées à recevoir Le contact des blocs approchés ou superposés. Avec référence à La figure 3, qui montre un bloc fondamental travaillé, Les surfaces que l'on doit ainsi travailler mécaniquement, et de préférence par coupe, sont Les surfaces 2 (supérieure) et 3 (inférieure), perpendiculaires à La direction d'extrusion, et Les surfaces LatéraLes 4 et 5, perpendiculaires aux parois externe 6 et interne 7. Ces dernières ne demandent pas, en général, d'être travaillées, et peuvent être laissées lisses ou cannelées, comme il est d'habitude pour Les blocs de terre cuite extrudée; cependant, bien entendu, il est possible de travailler ces surfaces aussi, lors que cela parait à propos. En considération du travail mécanique prévu pour les surfaces 2 à 5, les cotes de hauteur et de Largeur correspondantes de l'élément de terre cuite extrudé et coupé seront, bien entendu, prévues Légèrement plus grandes que les cotes nominales, à atteindre après travail.

    [0023] Ledit travail mécanique précis des surfaces des blocs destinées à venir en contact avec Les surfaces d'autres blocs a Le but de permettre une composition des blocs, à sec, pour former un ouvrage de maçonnerie, sans que substantiellement aucun jeu ne se forme entre Les blocs en contact, et en assurant que l'horizontalité des blocs dans Les assises successives soit exactement maintenue sur toute La hauteur du bâtiment. Une conséquence de ce montage exact est que chaque creux des blocs superposés résulte substantiellement étanche par rapport aux creux adjacents, exceptés Les endroits où, comme il est expliqué plus avant, des communications sont expressément réalisées.

    [0024] En outre, pendant Le travail mécanique des blocs, Les cloisons 8 entre certaines séries de creux 12 ou/et 13 sont creusées sur une profondeur de quelques centimètres, généralement 2 ou 3 cm, en formant ainsi des canaux continus 15, parallèles des parois 6 et 7, et éventuellement aussi des canaux 16 perpendiculaires aux parois mêmes. Ces canaux, dont le nombre et La disposition peuvent varier suivant La nécessité, peuvent être prédisposés sur tous les blocs ou bien seulement sur une partie d' entre eux, selon La distance verticale que L'on désire obtenir entre lesdits canaux, auxquels vont correspondre, comme on Le verra, des éLéments horizontaux d'ossature de ciment. Des coupes similaires peuvent être exécutées aussi sur Les cloisons qui séparent les creux de contention 11, afin de prédisposer des passages horizontaux pour des éléments d'installation technique.

    [0025] Enfin, pendant Le travail mécanique des blocs on perce encore, sur une profondeur de quelques centimètres, les creux 14, en réalisant ainsi des sièges 17 pour des chevilles de répère. La position de ces sièges est ainsi définie précisément par le travail mécanique, et elle ne souffre pas des tolérances résultant de L'opération d'extrusion de l'élément en terre cuite.

    [0026] En faisant usage des blocs travaitlés suivant les figures 2 et 3, un ouvrage de maçonnerie peut être érigé à sec en approchant et en superposant un nombre opportun d'assises de blocs. Des chevilles de répère 18 introduites dans Les sièges 17 percés en correspondance des creux 14 (figure 6) autorisent une exécution de La superposition sans avoir recours à des moyens de contrôle de La position des blocs, ni à une attention ou habilité particulière de L'ouvrier. ALternativement ou addi- tionnellement aux cheviLLes 18, des fourches 19 peuvent être disposées à chevaux des cloisons 8 - opportunément coupées Le cas échéant - des blocs adjacents, afin d'en établir La position (figure 7), ou bien des fourches similaires 20 peuvent être employées suivant La figure 8 pour connecter entre eux des blocs adjacents et donner aussi un répère pour Les blocs superposés.

    [0027] Pendant La superposition des blocs 1, des fers d'armature peuvent être introduits en tous ou en une partie des canaux 15, 16 pour former des armatures horizontales, tandis que, Lors qu'une certaine hauteur de L'ouvrage de maçonnerie (par exemple, un étage) a été atteinte, des armatures peuvent être introduites verticalement dans certains des creux qui seront ensuite intéressés au jet du mortier de ciment. De cette façon on peur réaliser, dans L'intérieur de L'ouvrage de maçonnerie formé par les bLocs 1, une structure réticulaire d'armature suivant La figure 9, composée par des fers horizontaux 21 s'étendant suivant L'épaisseur des blocs, par des fers horizontaux 22 s'étendant parallèlement des parois 6 et 7 des blocs, et par des fers verticaux 23. Bien entendu, en raison de la possibilité d'introduire Les fers seulement dans ceratains des canaux 15, 16, La structure d'armature ne doit pas nécessairement présenter La régularité de celle suivant La figure 9, et elle peut être mise en accord, en chaque endroits, avec Les nécessités effectives. En outre, les distances entre les fers, ainsi que leur calibre, peuvent être choisis de La manière la plus opportune.

    [0028] Une fois L'ouvrage de maçonnerie érige, par exemple sur la hauteur d'un étage, en y incorporant le cas échéant et dans la mesure désirée des armatures, du mortier de ciment est coulé dans certains des creux 12, 13, parmi lesquels au moin ceux qui communiquent avec Les canaux 15, 16. Le mortier descende jusqu'au plan de base du bâtiment, grâce à La continuité des creux, et de plus il suit Les canaux horizontaux 15, 16 en les remplissant et en donnant Lieu, après durcissement, à une ossature de ciment, qui est incorporée dans La masse de L'ouvrage de maçonnerie mais qui, si l'on pourrait La découvrir, serait vue comme Le montre la figure 10. Cette ossature se compose de petits piliers verticaux 24 occupant Les creux dans LesqueLs on a coulé Le mortier, de connexions transversales 25, LesqueLLes correspondent aux canaux 15 et Lient entre eux Les différents blocs 1 approchés, et de connexions 26 dirigées entre les parois internes et externes des blocs, et qui correspondent aux canaux 16. Certains de ces éléments de L'ossature de ciment incorporent des armatures, là où celles-ci ont été introduites lors de La formation de L'ouvrage de maçonnerie.

    [0029] Le terme de "mortier de ciment", par lequel on a indiqué la matière qu'on coule dans Les creux et dans Les canaux des blocs pour les remplir en constituant une ossature ainsi que pour incorporer les armatures éventuelles, doit être interprété d'une manière extensive, et il désigne en général tout matériel capable de cimenter et apte à être coulé. Dans maints cas il est à propos d'emptoyer un mortier de ciment à base de siLicates et d'alluminates, tel qu'il est usuellement employé dans La construction de bâtiments, mais dans Le cadre de L'invention peuvent aussi trouver application, tout au moins pour certaines parties de La construction, des mortiers de ciments spéciaux, de plâtre, d'autres Liants minéraux ou à base de matériaux synthétiques, etc. Si des armatures sont introduites dans ces mortiers, elles seront, bien entendu, adaptées à La nature du mortier, et dans certains cas elles pourront être constituées par exemple par du fil de fer plastifié, par du fil d'autre métal, par des fibres naturelles ou synthétiques, et-ainsi de suite.

    [0030] Pendant Le jet du mortier, Les creux qui ne doivent pas être remplis peuvent être provisoirement couverts par des masques appropriées, ainsi facilitant le plus possible L'exécution correcte de cette opération. Comme on le comprend, Les creux 12 peuvent être remplis en nombre et disposition entièrement arbitraires, de sorte que L'on peut réaliser des parois de maçonnerie extérieurement identiques mais ayant une résistance statique très différente, à partir du minimum correspondant au remplissage d'un petit nombre de creux seulement pour réaliser une ossature tendant à assembler Les blocs, jusqu'au maximum correspondant au remplissage de tous Les creux 12. La résistance statique de La parois érigée peut être donc proportionnée de façon précise, facile et rationnelle aux diverses exigences de chaque partie du bâtiment. En outre, l' ossature réticulaire continue s'étendant dans L'intérieur de La maçonnerie sur tout Le bâtiment donne à celui-ci une grande résistance à des forces n'importe comme dirigées, et donc des caractéristiques antisismiques exceptionnelles.

    [0031] Bien entendu, Les blocs fondamentaux peuvent être opportunément coupés pour réaliser des parties de forme singulière de L'ouvrage de maçonnerie, mais de préférence on fait usage à cet effet de blocs ou d'éléments expressément fabriqués. Certains types d'éléments particuliers seront décrits dans La suite, étant toutefois entendu que de nombreux autres éléments peuvent être prévus si on Le juge utile.

    [0032] Le bloc suivant La figure 4 sert pour former des parois internes non portantes. IL montre des creux 27 d'isolation interne et de contention d'installations techniques, des petits creux 28 destinés à recevoir Le jet d'un mortier de ciment, et un canal horizontal 29 qui connecte Les creux 28. Des blocs semblables peuvent avoir des différentes épaisseurs, et ils peuvent aussi présenter Les creux 27 d'un côté seulement.

    [0033] La figure 5 montre un bloc de cornière pour réaliser des coins de l' ouvrage de maçonnerie. Il a une forme substantiellement en L, avec des creux d'isolation 30 alignés, adjacents aux parois externes perpendiculaires 31, 32, et avec des creux de contention 33 pour des installations techniques, alignés, adjacents aux parois internes perpendiculaires 34, 35. Les canaux 36, 37 s'étendent eux aussi dans Les deux directions en formant un coin. Des blocs semblables sont destinés à être superposés, alternativement l'un droit et L'autre renversé, pour former des coins ayant Leuf convexité dirigée vers L'extérieur. Pour former des coins ayant leur convexité dirigée vers L'intérieur du bâtiment il faut employer des blocs similaires de ceux suivant La figure 5, mais dans lesquels La disposition des creux d'isolation 30 et des creux de contention 33 est renversée. Pour des raisons d'opportunité constructive, Les blocs de cornière peuvent avantageusement être réalisés en approchant deux demi-blocs, connectés suivant La Ligne indiquée en 38 dans La figure 5.

    [0034] La figure 11 montre un bloc destiné à former une épaule de La maçonnerie. IL diffère du bloc fondamental en ce qu'il a une parois 39 perpendiculaire entre les parois externe 40 et interne 41; pour L'érection d'une épaule (figure 13) on superpose alternativement des blocs entiers 42 et des blocs 43 coupés à La moitié, afin d'obtenir Le décalage des joints. Ceci est désirable soit pour des raisons techniques que pour des raison esthétiques, bien que La nature de la construction réalisée ne le rende pas vraiment nécessaire. Un outre, d'un côté de l'ouverture définie par les épaules les blocs sont disposés droits, de L'autre côté ils sont disposés renversés, comme il le montrent les flèches de la figure 13. De plus, avantageusement les blocs suivant la figure 11 sont prédisposés pour être coupés en correspondence de la paroi 39, comme montré par La figure 12, ainsi formant des blocs 44 dont L'extrémité reculée forme des sièges 45 pour L'appLication d'un Linteau 46 (Fig. 13).

    [0035] La figure 14 montre un bloc qui, en plus d'une parois 47 perpendiculaire (ou inclinée) entre Les parois externe 48 et interne 49, forme aussi une massette 50, pour L'érection d'épaules avec massette. Les blocs suivant La figure 14 peuvent eux aussi être coupés, comme il Le montre La figure 15, pour définir dans La structure un siège pour l'application du caisson d'un store enroulable. La structure du caisson peut être réalisée, comme montré par la figure 16, moyennant des éléments de cloison externe 51, des éléments de cloison interne 52 et des éléments 53 et 54 qui, dans leur ensemble, forment un Linteau.

    [0036] Une structure réalisée suivant L'invention ne demande pas, dans La majorité des cas, des piliers en béton armé, mais dans les cas où de tels piliers seraient utiles ou nécessaires on peut employer des blocs suivant La figure 17, lesquels diffèrent des blocs fondamentaux 1 en ce qu'un certain nombre des creux internes 12 est remplacé par une cavité 55, qui est donc entourée par Les creux 15 et 16. Après Le jet du mortier de ciment dans un ouvrage de maçonnerie comprenant des blocs suivant La figure 17, La cavité 55 est entourée d'une ossature de ciment, éventuellement armée, LaqueLLe donne aux blocs L'attitude à résister à une pression exercée de La cavité 55 vers L'extérieur, de sorte que dans ladite cavité on peut jeter un pilier 56 en béton armé, comme Le montre La figure 18. ALternativement, les blocs suivant La figure 17 peuvent être employés, sans y jeter des piliers, pour alléger la maçonnerie, ou bien pour y introduire des éléments d'installations techniques. Dans le but de permettre Le décalage des assises, de préférence les blocs suivant La figure 17 ont une cavité centrale 55 entière et deux demi-cavités 55 LatéraLes.

    [0037] La figure 19 montre un élément destiné à être utilisé simplement comme coffrage et successivement comme revêtement pour un pilier en béton armé. Aussi dans ce cas les canaux 57 et Le remplissage d'au moins une partie des creux de l'élement permettent aux blocs de résister à la pression de coulage du pilier.

    [0038] La figure 20 montre un bloc approprié pour La formation de poutrelles en terre cuite armée, tandis que La figure 21 montre un bloc approprié pour être employé dans La formation d'un plancher avec poutrelles à treillis. L'emploi de ce bloc 59 dans le jet d'un plancher appuyé sur des blocs fondamentaux 1 partiellement couverts par des planelles 61 est illustré par La figure 22. On remarque que des blocs 62, constitués par La coupe de blocs fondamentaux 1 ou bien expressément fabriqués, délimitent périphériquement L'espace de coulage du plancher à exécuter.

    [0039] La figure 23 montre l'emploi d'un bloc spécial 63 avec des cavités obliques 64, pour former une corniche entourant un plancher formé par des blocs 59 et par des poutrelles à treillis 60.

    [0040] La figure 24 montre un bloc spécial 65 à creux horizontaux, destiné à former La structure d'un escalier en porte-à-faux, comme Le montrent les figures 25 et 26. Chaque bloc a une forme en L et il a une base d' un giron et une hauteur de deux montées. Les creux disposés dans La montée sont connectés par un canal 66 vertical, lequel coupe un canal oblique 67. Les marches sont insérées par un côté en une paroi portante formée par des blocs spéciaux 68, certains desquels sont coupés et sont indiqués par 69. Ces blocs 68 ont deux cavités internes et deux demi-cavités LatéraLes; Leur Largeur est de 3/2 de giron et leur hauteur est de deux montées. Les extrémités distales des marches en porte-à-faux sont fermées par des planelles 70. Comme on peut Le remarquer, Le jet du mortier de ciment ou du béton dans Les canaux 66 forme dans chaque marche une poutre 72 en porte-à-faux, LaqueLLe inclut des armatures appropriées 71 et se raccorde de façon continue à La structure portante de La paroi formée par Les blocs 68, 69. De plus, en raison de La présence des canaux obliques 67, se forment des poutrelles obliques 73, incorporant des armatures 74, LesqueLLes connectent entre elles Les différentes marches de l'escalier, en réalisant aussi dans l'escalier une ossature réticulaire continue LaqueLLe est intégrée avec celle de La paroi portant l'escalier et de tout le bâtiment.

    [0041] Les blocs spéciaux représentés ne sont que des exemples, et d'autres formes de blocs peuvent être prévues pour satisfaire Les exigences de parties particulières du bâtiment, ou de bâtiments spéciaux, en maintenant inchangée La conception de réaliser La structure de La construction moyennant des éléments en terre cuite pourvus de creux et de canaux de distribution du mortier de ciment, de sorte à former, suite au jet d'un mortier dans les creux et dans les canaux, une ossature réticulaire continue de ciment, incorporant, où cela est à propos, des armatures en acier, entièrement noyée dans les blocs en terre cuite, qu'elle pourvoit à connecter entre eux et à renforcer dans La mesure opportune.

    [0042] On doit remarquer, à ce propos, que les blocs de terre cuite, suite à La finition mécanique précise qui autorise une transmission efficace des efforts en correspondence des surfaces en contact direct sans mortier interposé, prennent part efficacément à La résistance statique de La construction, dont ils peuvent même constituer La partie principale.

    [0043] Grâce à l'application de L'invention on obtient de nombreux avantages qui contribuent à La rationalisation du travail au chantier et à l' obtention de bâtiments de caractéristiques améliorées. Parmi ces avantages on cite en particulier: une utilisation plus rationnelle des qualités particulières de La terre cuite; La possibilité d'unification des éléments de construction, étendue aux éléments de finition; La suppression des coffrages et La réduction des échafaudages de service; une plus grande sûreté contre Les accidents au chantier; La possibilité de proportionner La capacité de résistance des sections à tout genre de sollicitation sans devoir modifier Les formes, Les dimensions et les dispositions des éléments; La réalisation de structures particulièrement résistantes aux séismes; La possibilité d'obtenir une capacité protective adéquate des parois, avec élimination des ouvrages de protection externes; une plus grande rapidité dans L'exécution soit de La construction à cru que des finitions; une simplification des opérations d'entretien et de reparation; Le déplacement à L'usine des opérations de préparation, avec simplification conséquente du travail au chantier et industrialisation élevée du procédé de construction; La possibilité d'obtenir des constructions qui ont Les qualités des meilleures constructions traditionnelles avec des caractéristiques techniques et fonctionnelles supérieures; et une somme d'économies dans Les cycles de production et d'exercice du bâtiment, et donc sur Le coût total de celui-ci, à laquelle fait suite un revenu plus élevé du capital engagé et donc aussi une incitation à L'investissement dans La construction de bâtiments.

    [0044] Bien entendu, des différentes modifications, en plus de celles indiquées dans Le cours de La description, et tout remplacement par des équivalents techniques, peuvent être portés aux éléments de construction et aux modes de procéder décrits et illustrés, sans pour cela s'éloigner du cadre de L'invention et du domaine du présent Brevet. Ainsi, par exemple, en des conditions particulières Les blocs de construction pourraient être réalisés par étampage au Lieu que par extrusion; Le travail mécanique des surfaces pourrait être omis dans Les parties où une précision de construction suffisante pourrait être atteinte dans La formation même des éléments; et La formation des canaux de distribution pour Le mortier pourrait être effectuée par rupture préétablie d'une partie des cloisons, ou par manque de formation de certaines portions d'elles, opportunément prédisposée, au Lieu que par coupe mécanique.


    Revendications

    1 . Procédé industrialisé pour L'érection d'ouvrages de maçonnerie ayant une structure en terre cuite et ciment, caractérisé en ce qu'il comprend les opérations de:

    - prédisposer des blocs modulaires (0) de terre cuite extrudée ayant chacun nombre de creux (9-14) qui s'étendent verticalement, côte-à-côte soit dans La direction de L'épaisseur que dans La direction de La largeur du bloc, et séparés par des cloisons (8) relativement minces;

    - travailler mécaniquement au moins les faces (2-5) desdits blocs (0) qui sont destinées à venir en contact avec d'autres blocs, en donnant à celles-ci une condition de planarité, de parallélisme et de précision de dimensions de L'ordre d'une fraction de millimètre;

    - couper mécaniquement à une profondeur de quelques centimètres une partie des cloisons (8) qui séparent les creux (12,13) de tous ou d'une partie des blocs (1) de terre cuite, en réalisant un ensemble de canaux continus (15,16) s' étendant en une ou en deux directions perpendiculaires à La direction des creux (12,13) et étant en communication avec une partie de ces creux constituant un ensemble préétabli;

    - ériger L'ouvrage de maçonnerie, sur une hauteur préfixée, en approchant et en superposant à sec des assises successives de blocs (1), de préférence décalés, en introduisant, si et en tant que nécessaire, des armatures d'acier (21-23) en une partie desdits canaux ou/et desdits creux;

    - et jeter du mortier de ciment en une partie des creux (12,13) des blocs (1) superposés, en remplissant au moins Les creux communiquant avec les canaux (15,16) ainsi que lesdits canaux, et par conséquence en noyant Les armatures (21-23) y éventuellement introduites;
    de sorte que par Le durcissement du mortier de ciment resulte, dans La masse de La maçonnerie formée par Les blocs de terre cuite, une ossature continue de ciment (Fig. 10), éventuellement armée, laquelle lie et scelle L' un l'autre lesdits blocs de terre cuite.


     
    2 . Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend également L'opération d'appliquer aux blocs (1), Lors de Leur pose, des moyens de répère, tels que des chevilles (18) ou des fourches (19,20), destinés à assurer une superposition et juxtaposition exacte et ordonnée des blocs (1).
     
    3 . Procédé selon La revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend aussi L'opération de travailler mécaniquement certains creux (14) présentés par Les blocs (1) afin d'y former des sièges (17) pour l'application de chevilles (18) de répère.
     
    4 . Procédé selon La revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend aussi L'opération de jeter des piliers (56) en béton armé dans des cavités (55) définies par Les blocs (1), après Le durcissement de L'ossature de ciment éventuellement armée qui lie et scelle Les blocs (1) et qui donne à ceux-ci La résistance nécessaire pour résister à La pression exercée par Le jet du béton.
     
    5 . Procédé selon une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend aussi L'opération de prédisposer des blocs spéciaux (65) ayant des creux s'étendant horizontalement, d'agir sur ceux-ci comme sur des blocs (1) à creux verticaux, et de Les disposer dans L'ouvrage de maçonnerie avec au moins une partie des creux horizontaux en communication avec des creux ou des canaux de blocs (68,69) à creux verticaux, prédisposés pour recevoir Le jet de mortier ou de béton, de sorte que celui-ci forme une ossature s'étendant de façon continue aussi dans Les blocs (65) à creux horizontaux.
     
    6 . BLoc fondamental en terre cuite extrudée, destiné à L'érection d'ouvrages de maçonnerie à structure en terre cuite et ciment, comme mise-en-oeuvre d'un procédé selon une ou plusieurs des revendications 1 à 5, constitué par un tronçon (0) de terre cuite extrudée, présentant nombre de creux (9-14) s'étendant dans La direction de l'extrusion, côte-à-côte soit dans La direction de L'épaisseur que dans La direction de La Largeur du bloc, séparés par des cloisons (8) relativement minces, caractérisé en ce que, dans La configuration (1) dans laquelle il est utilisé au chantier, il présente au moins ses faces (2-5) destinées à venir en contact avec d'autres blocs travaillées mécaniquement jusqu'à une condition de planarité, de parallélisme et de précision de cotes de L'ordre d'une fraction de millimètre, et en ce qu'il présente une partie des cloisons (8) séparant les creux (12,13) mécaniquement coupée sur une profondeur de quelques centimètres, en constituant un système de canaux (15,16) s'étendant en une ou en deux directions perpendiculaires à La direction d'extrusion du bloc et en communication avec une partie des creux (15,16) du bloc (1), constituant un ensemble préétabli.
     
    7 . Bloc fondamental selon La revendication 6, caractérisé en ce qu'il a une épaisseur (de 6 à 7) correspondant à L'épaisseur de l'ouvrage de maçonnerie à ériger, et que les parois externe (6) et interne (7) qui limitent Le bloc (1) sont destinées à former Les parois respectivement externe et interne de L'ouvrage de maçonnerie.
     
    8 . BLoc fondamental selon La revendication 7, caractérisé en ce que ses creux (9-14) forment un ou deux ordres décalés de creux d'isolation (9,10), adjacents à La paroi (6) du bloc (1) destinée à former La paroi externe de L'ouvrage de maçonnerie, un ordre de creux de contention (11) aptes à recevoir des installations techniques, adjacents à La paroi (7) du bloc destinée à former La paroi interne de L'ouvrage de maçonnerie, et nombre de creux (12-14) disposés côte-à-côte en deux directions entre Lesdits creux d'isolation (9,10) et Lesdits creux de contention (11).
     
    9 . BLoc fondamental selon La revendication 8, caractérisé en ce que ledit nombre de'creux (12-14) comprend certains creux (14) de section circulaire destinés, éventuellement après travail mécanique, à constituer des sièges (17) pour recevoir des chevilles (18) de répère.
     
    10 . Bloc fondamental selon La revendication 6, caractérisé en ce qu'il comprend une ou plusieurs cavités (55) de dimensions multiples de celles des creux (12), destinées à constituer des espaces vides d'allégement, des espaces de contention pour des éléments d'installations techniques, ou bien des coffrages pour Le jet de piliers (56) en béton armé (Figs. 17-18).
     
    11 . Bloc fondamental selon La revendication 10, caractérisé en ce qu'il présente une cavité centrale (55) complète et deux demi-cavités (55) latérales.
     
    12 . BLoc fondamental selon La revendication 6, caractérisé en ce que sa structure est symétrique par rapport à un plan moyen perpendiculaire à ses parois externe (6) et interne (7), et que lelong dudit plan est disposée une série de creux (13) alignés, tandis que deux séries de demi-creux (13) alignés sont présentées LeLong des surfaces du bloc, parallèles de La direction d'extrusion et perpendiculaires aux parois externe (6) et interne (7).
     
    13 . BLoc spécial, destiné à être employé en union avec des blocs fondamentaux selon La revendication 6, caractérisé en ce qu'il présente une paroi (39) perpendiculaire aux parois externe (40) et interne (41) correspondantes à celles (6 et 7) du bloc fondamental (1) , pour former des épaules (Figs. 11, 13).
     
    14 . BLoc spécial selon La revendication 13, caractérisé en ce qu'il présente, adjacente à Ladite paroi perpendiculaire (39), une structure apte à être coupée pour former un siège (45) pour L'insertion d'un linteau (46)(Figs. 11-13).
     
    15 . BLoc spécial, destiné à être employé en union avec des blocs fondamentaux selon La revendication 6, caractérisé en ce qu'il présente une paroi perpendiculaire ou inclinée (47), avec massette (50), s'étendant entre Les parois externe (48) et interne (49) correspondantes à celles (6 et 7) du bloc fondamental (1), pour former des épaules avec massette (Fig. 14).
     
    16 . BLoc spécial selon La revendication 15, caractérisé en ce qu'il présente, adjacente à Ladite paroi perpendiculaire ou inclinée (47) avec massette (50), une structure apte à être coupée pour former un siège pour l'insertion d'un caisson (51-54) de store enroulable (Figs. 14-16).
     
    17 . BLoc spécial, destiné à être employé en union avec des blocs fondamentaux selon La revendication 6, caractérisé en ce qu'il a une forme général en L avec une base d'un giron et une hauteur de deux montées, et qu'il présente des creux horizontaux, des canaux verticaux (66) coupant les creux disposés dans La montée et des canaux inclinés (67) s'étendant d'un côté à L'autre du bloc entre des endroits ayant une hauteur différente de La mesure d'une montée, Ledit bloc (65) étant des- tiné à former des marches en porte-à-faux d'un escalier encastré dans une paroi portante formée par des blocs (68,69) de dimensions correspondantes, ayant des cavités verticales en communication avec Les creux horizontaux desdits blocs (65) formant Les marches (Figs. 24-26).
     
    18 . BLoc spécial, destiné à être employé en union avec des blocs selon La revendication 17, pour former une paroi portante pour Les marches (65) en porte-à-faux d'un escalier, caractérisé en ce que ce bloc (68) a une forme paralélépipédale, avec Largeur de 3/2 d'un giron et hauteur de deux montées, et qu'il présente deux cavités internes et deux demi-cavités latérales (Fig. 26).
     
    19 . BLoc spécial, destiné à être employé en union avec des blocs fondamentaux selon La revendication 6, caractérisé en ce qu'il présente une paroi verticale externe (63), des creusements supérieur et inférieur et une série de cavités horizontales (64) s'étendant en une direction inclinée vers le bas vers ladite paroi externe (63), ledit bloc étant destiné à former un élément de corniche avec canal d'écoulement et larmier (Fig. 23).
     




    Dessins