[0001] L'invention concerne les techniques d'examen de l'oeil, et en particulier du fond
de l'oeil.
[0002] Les dispositifs utilisés à cet effet, généralement appelés ophtalmoscopes, servent
à différentes sortes d'examens : ceux-ci vont de la simple observation de la rétine
à des applications plus sophistiquées comme l'angiographie en fluorescence, l'examen
mono ou polychromatique, et la micro-ophtalmoscopie. En ce qui concerne les examens
classiques de la rétine, ce type d'ophtalmoscopie s'effectue avec un champ moyen de
20 à 30°. Enfin, quelle que soit l'application, le niveau des performances atteintes
par un ophtalmoscope est défini essentiellement par sa résolution.
[0003] Les appareils les plus performants actuellement disponibles sont les rétinographes,
qui associent un ophtalmoscope à un appareil photographique. Ceux-ci ne permettent
pas un examen visuel direct, et s'.accommodent difficilement d'un examen dynamique
de la rétine, étant limités techniquement à une fréquence de 3 ou 4 vues par seconde.
[0004] Par ailleurs, il est couramment admis en ophtalmologie que tout ophtalmoscope doit
obéir à la régle de Gullstrand.
[0005] L'application de cette règle consiste à utiliser des parties différentes de la cornée
et du cristallin pour éclairer d'une part et observer d'autre part la rétine. Cette
règle limite la résolution, et la possibilité de détecter de petits détails.
[0006] Les expériences ont été tentées il y a quelques années dans le but d'associer un
rétinog-raphe à un tube vidicon, afin de visualiser les structures rétiniennes sur
un écran de télévision. Ces expériences n'ont pas fourni les résultats escomptés,
notamment parce que la résolution obtenue est faible comparée à celle de la rétinographie
photographique.
[0007] Plus récemment, le Brevet américain 4 213 678, de POMERANTZEFF et COLL a proposé
un ophtalmoscope à balayage. Cet appareil constitue une transposition de la technique
du point volant ("flying spot") connue en télévision. Cette technique réside en une
analyse par balayage électronique au standard de la télévision d'un objet transparent,
par exemple un cliché photographique dans le télécinéma. Ce Brevet des ETATS-UNIS
enseigne l'usage d'un balayage entièrement optique, effectué par des moyens mécaniques,
qui permettent de réaliser la déviation à deux dimensions d'un faisceau lumineux tel
qu'un faisceau laser à travers une pupille instrumentale réduite comparée à la pupille
de l'oeil. L'appareil collecte alors à pleine pupille le signal optique réfléchi en
un point quelconque, quelle que soit l'incidence, c'est-à-dire dans le champ de l'instrument
qui est typiquement de 30°.
[0008] Appliquant la règle de Gullstrand, cet ophtalmoscope à balayage antérieur souffre
d'une part de la limitation imposée à la résolution de par l'usage d'une pupille instrumentale
d'illumination réduite. D'autre part, il utilise un collecteur de faisceaux d'observation
qui assure la reprise du faisceau instantané dans la totalité du champ de l'instrument.
Il en résulte une très grande sensibilité au reflet et à la lumière parasites, auxquels
le Brevet des ETATS-UNIS précité cherche à remédier par différents moyens optiques,
tels que l'utilisation d'une lumière polarisée.
[0009] La présente invention vient offrir un ophtalmoscope à balayage possédant une structure
différente, qui permet d'accéder à de meilleures performances.
[0010] Un premier but de l'invention est de fournir un ophtalmoscope à balayage n'appliquant
pas la règle de Gullstrand précitée, et couramment admise dans les ophtalmoscopes
classiques.
[0011] Un autre but de l'invention est de fournir un ophtalmoscope à balayage possédant
un faisceau optique de faible étendue tant en son trajet aller d'illumination qu'en
son trajet retour d'observation.
[0012] Un autre but de l'invention est de fournir un ophtalmoscope à balayage utilisant
au voisinage immédiat de l'oeil des moyens de transmission de lumière du type catoptrique,
c'est-à-dire essentiellement constitués de miroirs.
[0013] Un autre but de l'invention est d'utiliser dans ces mêmes moyens de transmission
un miroir sphérique, dont l'astigmatisme à l'égard de la pupille du patient, vu sous
incidence non nulle, est compensé par une adaptation particulière des moyens de balayage.
[0014] Un autre but de l'invention est d'utiliser des moyens de transmission de lumière
à l'oeil du patient et des moyens de balayage qui sont communs pour le trajet aller
d'illumination et pour le trajet retour d'observation, de façon à réduire la lumière
parasite.
[0015] Un autre but important de l'invention est de permettre la microscopie rétinienne.
[0016] Un autre but de l'invention est de compenser les amétropies oculaires que présente
éventuellement le patient, afin d'obtenir à grande pupille des images de qualité.
[0017] Un autre but encore de l'invention est de stabiliser le faisceau de retour destiné
à l'observation, dont l'étendue géométrique peut alors être rendue très réduite, tout
en permettant néanmoins l'observation d'un champ important du fond de l'oeil.
[0018] De manière connue, l'ophtalmoscope à balayage proposé comprend des moyens d'illumination
de l'oeil, lesquels comportent un bloc de source lumineuse, des moyens de balayage
propres à dévier le faisceau produit par la source lumineuse selon une trame de lignes,
et des moyens optiques pour la transmission du faisceau lumineux ainsi dévié à l'oeil,
à travers la pupille du patient; il s'y ajoute des moyens d'observation de l'oeil
ainsi illuminé.
[0019] Selon une caractéristique générale de l'invention, les moyens d'illumination et d'observation
ont en commun les moyens de balayage et les moyens optiques de transmission à l'oeil;
et les moyens d'observation comprennent en outre un petit diaphragme de détection,
conjugué du point-source produit par le bloc de source lumineuse, et d'ouverture légèrement
supérieure à la taille de l'image de ce point-source, ainsi qu'un moyen transducteur
photoélectrique tel qu'un photomultiplicateur, placé en aval dudit diaphragme.
[0020] Cette disposition permet d'utiliser un faisceau optique de faible étendue tant lors
de son trajet aller d'illumination que lors du trajet retour d'observation.
[0021] Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, les moyens optiques de
transmission à l'oeil sont du type catoptrique, c'est-à-dire essentiellement constitués
de miroirs. Pour différentes raisons, les hommes de l'art n'ont utilisé jusqu'à présent
que des systèmes optiques dioptriques, y compris dans la partie de l'ophtalmoscope
qui est rapprochée de l'oeil. L'usage de moyens catopcriques permet d'une part de
supprimer les images parasites rencontrées avec les systèmes dioptriques.D'autre part,il
s'est avéré possible de compenser l'astigmatisme rencontré dans les systèmes catoptriques,
comme on le verra ci-après.
[0022] De préférence, cette compensation s'effectue selon l'invention de la manière suivante
: les moyens optiques de transmission à l'oeil comprennent un miroir sphérique, lequel
est utilisé sous incidence non nulle. Les moyens de balayage comportent de leur côté
deux déviateurs de faisceau commandés, opérant autour d'axes de rotation respectifs
qui sont colinéaires,aux focales d'astigmatisme que produirait le miroir sphérique
sur l'image d'une pupille de patient ponctuelle, compte tenu de l'incidence non nulle.
[0023] Dans un mode de réalisation particulier, les deux déviateurs commandés sont des miroirs
pivotants.
[0024] Selon une autre caractéristique de l'invention, il est prévu un organe séparateur
de faisceauxtel qu'une lame séparatrice, en amont des moyens de balayage sur le faisceau
d'illumination, lequel est alors réfléchi par l'organe séparateur, tandis que le faisceau
d'observation le traverse. Il est alors souhaitable de conserver une symétrie de fonctionnement
entre le trajet aller d'illumination et le trajet retour d'observation, en dehors
de leur partie commune.
[0025] A cet effet, selon une autre caractéristique intéressante de l'invention, l'ophtalmoscope
comporte deux organes compensateurs de réfraction semblables, placés l'un sur le trajet
d'illumination en amont de l'organe séparateur, l'autre sur le trajet d'observation
en aval de l'organe séparateur. Ceci permet une correction en fonction de l'amétropie
éventuelle du patient, une telle correction étant souhaitable lorsque l'on travaille
à grande ouverture de la pupille du patient.
[0026] Dans un mode de réalisation, chaque organe compensateur comporte un objectif fixe
et un chariot porteur d'un objectif mobile et d'un diaphragme faisant office de pupille
d'entrée, les chariots de deux organes compensateurs se déplaçant conjointement et
solidairement.
[0027] Un simple échange de la lentille placée à l'entrée du compensateur prévu pour le
trajet aller d'illumination permet de travailler soit en microscopie rétinienne à
balayage, à champ petit, soit en observation à champ moyen, le diaphragme des compensateurs
de réfraction étant ajusté en conséquence.
[0028] Le bloc de source lumineuse peut être réalisé à partir d'un laser ou d'un arc et
de moyens optiques à focalisation, pour générer un point-source lumineux. Ce point
est appliqué au compensateur de réfraction à travers la lentille interchangeable.
Le transport du faisceau de la source jusqu'au point-source peut se faire à travers
une fibre optique, au moins pour le travail en champ moyen. On réalise ainsi une séparation
physique entre la source proprement dite et la partie de l'ophtalmoscope qui est rapprochée
du patient.
[0029] Dans le trajet retour d'observation, un objectif de détection est placé immédiatement
en amont du petit diaphragme de détection précité, lequel est placé au foyer de cet
objectif, et suivi du photodétecteur.
[0030] Selon un autre aspect de l'invention, le plus rapide des deux déviateurs, qui réalise
le balayage des lignes, est agencé oscillant, produisant ainsi un balayage sinusoïdal.
L'ophtalmoscope comporte en outre des moyens électroniques propres à numériser la
sortie du photodétecteur, ainsi qu'à remplir en sens inverse deux mémoires numériques
à l'aide des signaux détectés pendant l'aller et le retour d'une période de la sinusoïde.
De préférence, l'échantillonnage de la sortie du photodétecteur est effectué à une
cadence variable en fonction de la vitesse d'excursion du balayage sinusoïdal.
[0031] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de
la description détaillée ci-après, et de dessins annexés, sur lesquels :
- la figure 1 est une vue d'ensemble des différents blocs fonctionnels constituant
un mode de réalisation de l'ophtalmoscope selon l'invention;
- la figure 2 est une autre vue de l'ophtalmoscope de la figure 1, un peu plus détaillée;
- la figure 3 est un diagramme temporel illustrant le remplissage des mémoires numériques
en fonction du balayage sinusoïdal, ainsi que la lecture de ces mêmes mémoires;
- la figure 4 est le schéma de principe des circuits électroniques de l'ophtalmoscope
selon l'invention; et
- les figures 5 et 6 illustrent de manière plus détaillée les blocs 113 et 114 de
la figure 4.
[0032] L'ophtalmoscope illustré sur la figure 1 est composé de sous-ensembles, à savoir
:
- un bloc de source lumineuse A,
- un compensateur de réfraction à l'aller Ba,
- un sous-ensemble de balayage C,
- des moyens de transmission de la lumière à l'oeil, que l'on appellera ci-après ophtalmoscope
catoptrique D, compte tenu de leur réalisation à base de miroirs,
- un compensateur de réfraction Br sur le trajet retour d'observation,
- un bloc de détection et de mesure E, et
- des circuits électroniques F.
[0033] Cette structure permet de donner une image de télévision pour une région quelconque
de la rétine, ou plus généralement de l'intérieur de l'oeil.
[0034] Dans le bloc de source lumineuse A, le faisceau lumineux de base est produit soit
par un laser de faible puissance S
1 soit par un arc ou xénon S
2 . Ce bloc a pour fonction d'engendrer à partir du faisceau de base un point lumineux
dont les caractéristiques géométriques et spectrales sont définies par le choix de
l'application particulière envisagée : angiographie en fluorescence, examen mono ou
polychromatique, micro-ophtalmoscopie, ou ophtalmoscopie à champ moyen de 20 ou 30°.
[0035] Dans le cas d'un ophtalmoscope à balayage optique qui fonctionne en examen de champ
moyen, il est avantageux que le bloc source A soit réalisé à partir d'une fibre optique
F , possédant par exemple un diamètre de coeur de 6 microns. La fibre optique est
maintenue en place par des éléments de fixation F
2, F
3 et F
4. Un objectif O
8 focalise le faisceau de base pour lui donner les caractéristiques géométriques désirées.
On peut ainsi dissocier mécaniquement la source (laser ou arc) du reste de l'optique,
et par là même alléger l'ensemble tout en réduisant notablement l'encombrement de
l'ophtalmoscope proprement dit.
[0036] Une variante convient à toutes les applications. Le faisceau de la source S
1 ou S
2 est appliqué à un miroir de renvoi à 45° M , qui réfléchit le même faisceau vers
un objectif de microscope O
7 , semblable l'objectif 0
8 de l'autre trajet. Dans le cas d'un laser, on interpose avantageusement un diaphragme
d'épuration L
2 sur le trajet du faisceau laser.
[0037] Un faisceau laser associé à un trou de filtrage permet notamment d'offrir la résolution
optique nécessaire pour opérer en mode microscopie rétinienne par balayage. Le champ
balayé est alors réduit (6 à 8°).
[0038] Dans les deux cas, on obtient en sortie du bloc source A une tache élémentaire d'examen
A
o que l'on appellera dans la suite point-source.
[0039] La suite de la description est placée dans le cas le plus fréquent où l'on examine
la rétine elle-même, et non pas un plan de coupe situé à l'intérieur de l'oeil en
avant de celle-ci.
[0040] En présence d'amétropie du patient (sphère et cylindre), le point-source délivré
par le bloc A ne correspond pas nécessairement -en position et en surface d'ondes
associées- à un conjugué optique de la rétine à examiner. Le compensateur de réfraction
Ba permet de compenser ces amétropies.
[0041] Avant la compensation proprement dite, le point-source A
o est appliqué à un objectif 0
6, qui le renvoie à l'infini, produisant ainsi un faisceau de rayons parallèles. Pour
la microscopie rétinienne, on utilise un objectif 0
6 (de microscope , grandissement de l'ordre de 20).
[0042] Dans le mode de réalisation représenté, le compensateur de réfraction proprement
dit commence par un diaphragme P'
3 ou P
3, qui présente une ouverture de 3 mm ou 1 mm suivant que l'on opère en microscopie
rétinienne ou en champ moyen. Il est suivi d'un objectif O
4, L'objectif 0
4 et le diaphragme P
3 ou P' sont mobiles conjointement en translation axiale le long du faisceau, sur un
chariot BC. Plus loin, un autre objectif O
2 identique à l'objectif 0
4 reprend le faisceau. Les diaphragmes
P 3 ou P'
3 sont places au foyer objet de l'objec-
tif O
4. Celui-ci reçoit donc du point-source A
o un faisceau parallèle de section variable en fonction du diaphragme P
3 ou P'
3 et de l'application envisagée. Par une translation du chariot BC, on amène le point-source
dans la position correspondant à une bonne mise au point sur la rétine. La correction
de l'astigmatisme du patient est obtenue par adjonction de lentillescylindriquesprovenant
d'une boîte de verres classiques, et placées. au voisinage de P
3 ou P'
3 .
[0043] De son côté, l'objectif O
2 a pour rôle essentiel de former en son foyer une image réelle de la pupille au voisinage
du couple M
3, M
4 décrit ci-après. Le couple 0
4 + O
2 assure ainsi un transport de grandissement unitaire de la pupille.
[0044] A la sortie du compensateur de réfraction aller B
a, le fais- ceau lumineux arrive sur une lame séparatrice L , qui le réfléchit à 45°
vers les moyens de balayage C.
[0045] Il convient de remarquer dès maintenant la symétrie entre le compensateur de réfraction
aller B
a et le compensateur de réfraction retour B
r . A partir de la lame séparatrice L
1, prise en retour et par transmission, le faisceau retour va rencontrer tout d'abord
un objectif O
1 identique à O
2, suivi d'un miroir de renvoi à 45° L
5. Après cela, on prend, en sens inverse, un objectif O
3 et un diaphragme P2 montés tous deux sur le même chariot BC que l'objectif O
4 et le diaphragme P
3 ou P'
3, auquel ils sont respectivement identiques. Le diaphragme P
2 est muni le cas échéant de lentille cylindrique correspondant à celle de P
3 ou P'
3. On va donc retrouver en sortie du compensateur de réfraction retour B un faisceau
de rayons parallèles, qui a subi exacte- r ment le même traitement optique que le
trajet aller, depuis l'aval de la lentille 0
6 ou 0'
6. C'est la symétrie déjà relevée entre le trajet aller et le trajet retour.
[0046] Il est maintenant possible de traiter du trajet optique allant vers le bas à partir
de la lame séparatrice L
1, sans distinguer suivant qu'il s'agit du trajet aller ou du trajet retour.
[0047] Après la réflexion intervenue sur la lame séparatrice L
1, le trajet optique rencontre deux miroirs M
3 et M
4 qui défléchissent le faisceau lumineux autour des deux directions perpendiculaires,
de manière à construire une trame constituée de lignes parallèles, semblables à celles
produites par le faisceau d'électrons d'un tube de télévision. On peut de la sorte
balayer 25 images de 625 lignes chacune par seconde (standard européen).
[0048] Le miroir-plan M
4, solidaire d'un système électromécanique résonnant, assure le balayage lignes, en
pivotant autour d'un axe de rotation x. (une variante consisterait à utiliser un miroir
polygonal tournant à vitesse constante). Le miroir-plan M
39 actionné à pivotement en dents de scie assymétriques par un système galvanométrique
asservi reprend la ligne et la distribue en une trame.
[0049] Le faisceau ainsi dévié est appliqué à l'ophtalmoscope catoptique D. Celui-ci commence
par un miroir-plan L
2 permettant un repli des faisceaux pour dégager un espace suffisant répondant aux
nécessités pratiques et ergonomiques des observations rétiniennes périphériques. La
partie essentielle de cet ophtalmoscope D est un miroir sphérique M
1' qui a pour fonction d'assurer la conjugaison pupillaire et la conjugaison du point
volant produit par le balayage et de la rétine.
[0050] Jusqu'à présent, les dispositifs d'ophtalmoscopie utilisaient à cet effet des optiques
dioptriques, source d'images parasites dues aux réflexions sur les dioptres des objectifs
qu'elles contiennent. La raison en est sans doute la règle de Gullstrand déjà citée,
dont l'application est traditionnelle en ophtalmologie.
[0051] La présente invention va directement à l'encontre de cette tradition, en n'appliquant
pas la règle de Gullstrand, et de surcroit en utilisant, au voisinage de l'oeil, un
trajet optique commun pour le faisceau aller d'illumination et le faisceau retour
d'observation.
[0052] De surcroit, l'invention préconise l'usage d'un ophtalmoscope catoptrique, et ce
en dépit de l'astigmatisme inhérent à l'usage d'un miroir sphérique fonctionnant sous
incidence non nulle. Il a été observé en effet que cet astigmatisme peut être compensé.
[0053] Une façon simple de le faire consiste à faire tourner les deux miroirs M
3 et M
4 autour d'axes de rotation respectifs qui sont, compte-tenu de la réflexion en M
2, colinéaires aux focales d'astigmatisme que produirait le miroir sphérique M sur
l'image d'une pupille de patient ponctuelle (c'est-à-dire ramenée à son point central).
Ainsi, en produisant un effet équivalent à l'astigmatisme, le système de balayage
préconisé permet de réduire considérablement les aberrations aux pupilles. Ceci concerne
aussi bien l'aller que le retour du faisceau.
[0054] Un autre avantage tiré de cette disposition est qu'après son retour inverse, en sortie
des moyens de balayage C, le faisceau lumineux d'observation est immobile. Ceci permet
alors une bonne détection de l'information provenant du point rétinien illuminé.
[0055] Après avoir traversé en retour la lame séparatrice L
1, le faisceau d'observation fixe est alors repris par le compensateur de réfraction
B , identique à B
a, avec les mêmes verres de correction cylindriques.
[0056] Comme précédemment indiqué, le chariot mobile BC assure la même correction cylindrique
et sphérique dans les deux compensateurs. Il permet des corrections d'amétropie dans
une plage de plus ou moins quinze dioptries en sphérique et de plus ou moins cinq
dioptries en cylindrique. On obtient alors finalement une image du point volant sur
la rétine, image qui est absolument fixe tant en direction qu'en position, quelles
que soient les amétropies du patient dans ces plages.
[0057] En sortie du compensateur de réfraction retour B est placé un objectif O
5, qui forme ainsi en son foyer une image réelle immobile et quasi-ponctuelle du point
volant dans le champ rétinien balayé.
[0058] Le bloc de détection comporte alors un petit diaphragme T,. placé dans le plan de
cette image fixe et quasi-ponctuelle de la rétine, afin de réaliser un filtrage spatial
de l'information, et ainsi de s'abstraire de la lumière parasite véhiculée par le
système et provenant essentiellement des régions antérieures de l'oeil (cornée et
cristallin).
[0059] Le champ instantané d'observation est donc délimité par ce diaphragme.
[0060] Un photodétecteur, de préférence un photomultiplicateur est alors placé en aval du
même diaphragme. Bien que la position de ce photodétecteur sur l'axe optique ne soit
pas critique il est possible de le placer dans le plan de l'image de la pupille donnée
par une lentille de champ ajoutée derrière T. Le champ d'observation est alors réduit
au champ instantané du point de balayage. Bien entendu, la taille de la surface sensible
du photodétecteur est également choisie pour correspondre à celle de l'image de la
pupille du patient. On obtient alors une diminution considérable de la quantité de
lumière parasite récoltée, et par là même un gain considérable quant au rapport signal/bruit,
ce qui traduit la qualité de l'ensemble de l'ophtalmoscope.
[0061] Les signaux de sortie du photomutiplicateur PM sont ensuite appliqués à des circuits
électroniques F que l'on décrira plus loin. Ceux-ci sont naturellement reliés aux
miroirs oscillants M et M
4, pour assurer la synchronisation entre le balayage optique et le balayage d'un moniteur
de télévision chargé de la visualisation de l'image de la rétine.
[0062] Il convient de commenter brièvement la figure 2. Celle-ci diffère assez peu de la
figure 1. On notera en particulier l'illustration du fait que la fibre optique F
1 permet une séparation de la source proprement dite et du reste de l'appareil.
[0063] L'association du chariot BC des deux compensateurs de réfraction à un organe indicateur
tel qu'un curseur poten- tiométrique BCP permet pour l'opérateur une visualisation
en dioptrie de la correction sphérique couramment appliquée. On se rappellera que
la correction cylindrique est définie par des verres prélevés dans une boîte, comme
le font les ophtalmologistes, et placés au niveau des deux diaphragmes P2 et P
3 (ou P'
3 )
.
[0064] Une dernière différence entre les figures 1 et 2 est à noter : entre le petit diaphragme
de sortie T et le photomultiplicateur PM est placé un miroir à réflexion partielle
et/ ou sélective en longueurs d'onde M
6, qui permet la reprise du faisceau vers un objectif 0 , par exemple pour l'observation
ou la visualisation
di-recte de l'image d'un point de la rétine ou encore pour une mesure de l'intensité
du faisceau reçu. De manière connue, l'intensité du faisceau émis peut être obtenue
d'après la quantité de lumière traversant directement la lame séparatrice L
1.
[0065] La suite de la description détaillée se place dans le cas où le balayage produit
par le miroir M
4 est sinusoïdal.
[0066] Un tel balayage optique sinusoïdal est illustré sur la figure 3.
[0067] Pendant la partie AB d'une demi-période montante de la sinusoïde, on va remplir une
mémoire M à partir d'échantillons du signal détecté, obtenu en sortie du photomultiplicateur
PM. Pendant la demi-période descendante CD qui suit immédiatement, on va remplir une
mémoire M
2, Cependant, le remplissage de la mémoire M se fait dans l'ordre inverse des adresses
par rapport à celui de la mémoire M
1. Ensuite, avec la première demi-période EF qui suit, on remplit à nouveau la mémoire
M
1, et ainsi de suite.
[0068] Pour la lecture des mémoires, on procède comme suit : pendant le remplissage de la
mémoire M
2, les informations précédemment introduites dans la mémoire M sont lues, dans l'ordre
normal des adresses. Pendant le second remplissage de la mémoire M
1 (créneau EF), c'est alors le contenu de la mémoire M
2 qui est lu, toujours dans l'ordre normal des adresses, donc en sens inverse de l'ordre
de remplissage de la mémoire M . On réalise ainsi un balayage par ligne qui sont toutes
explorées dans le même sens, au standard de la télévision. Une variante simple consisterait
à remplir les deux mémoires M et M
2 dans le même sens de l'ad essage, et à procéder à la lecture de ces mêmes mémoires
en des sens inverses d'adressages l'une par rapport à l'autre.
[0069] La demi-période du balayage lignes est donc synchrone d'une ligne vidéo. Le balayage
horizontal sinusoïdal s'effectue alors à 8 kHz. A partir de là, on va obtenir un signal
vidéo standard de 625 lignes et de 50 trames par seconde, avec un balayage vertical
en dents de scie, à cinquante Herts. Le balayage peut être entrelacé, en utilisant
un décalage d'une demi-ligne entre chaque trame et la suivante.
[0070] Enfin, l'échantillonnage du signal de sortie du photodétecteur BM s'effectue à une
cadence instantanée proportionnelle à la vitesse du balayage horizontal, ce qui permet
de supprimer la distorsion liée au caractère sinusoïdal de ce balayage.
[0071] Il est maintenant fait référence à la figure 4. Le photodétecteur PM est maintenant
désigné par la référence 100. Son signal électrique de sortie est appliqué à un convertisseur
analogique numérique 101, qui présente également une entrée.de commande d'échantillonnages.
[0072] Comme précédemment indiqué, le miroir de lignes noté maintenant 109 oscille de manière
résonnante à 8 kHz. Il fournit donc la référence de position et de synchronisation.
Il est muni d'un transducteur donnant une indication de sa position sous forme électrique.
Compte tenu du caractère résonnant de la commande du miroir de lignes, un écart peut
exister entre ce signal de position et la position réelle du miroir. Le signal de
sortie du miroir lignes est ainsi appliqué à un ensemble de déphaseurs 112, qui ont
tout d'abord pour fonction de compenser cet écart entre la position réelle du miroir
et celle fournie par son signal de position. Les déphaseurs en question sont également
agencés pour déterminer les points A B C et D tels qu'illustrés sur la figure 3. L'homme
de l'art comprendra que ceci peut être réalisé par des déphaseurs (retards différents
appliqués au signal sinusoïdal), suivis d'autant de comparateurs.
[0073] Un signal simplement corrigé par le premier déphaseur du bloc 112 pour indiquer la
position réelle du miroir est appliqué à un circuit 110 formant dérivateur. S'agissant
d'un signal sinusoïdal, sa dérivée est également sinusoïdale, et décalée de JL . Le
dérivateur 110 peut donc comprendre 2 un simple déphaseur. Il fournit en sortie une
tension proportionnelle à la vitesse instantanée de rotation du miroir lignes, tension
qui commande un oscillateur 111 lequel est précisément du type contrôlé par une tension.
L'oscillateur 111 peut alors délivrer des signaux d'horloge dont la cadence est comprise
entre 10 et 20 MHz, tout en demeurant proportionnelle à la vitesse de rotation du
miroir lignes. Ce signal d'horloge est appliqué à un compteur-décompteur d'adresses
d'écriture 107 et au convertisseur analogique numérique 101, sur son entrée de commande
d'échantillonnage.
[0074] Il est également prévu un compteur-décompteur d'adresses de lecture 108, mais utilisé
en comptage seulement.
[0075] Il est maintenant fait référence à la figure 5.
[0076] Des informations représentant la position temporelle des points tels que A,B,C,D
sur la figure 3 sont appliquées à un générateur de séquence 113 dont un exemple de
réalisation est illustré sur cette figure 5. Celui-ci comprend essentiellement une
logique de commande, qui établit à partir de A, B, C, D des signaux ECR
1 , LEC
1, ECR
2 et LEC
2 , repré- sentant respectivement l'écriture dans la mémoire 1, la lecture dans la
mémoire 1, l'écriture dans la mémoire 2 et la lecture dans la mémoire 2.
[0077] La logique de commande fournit aussi d'autres signaux destinés à l'arrêt du comptage
et à la remise à 0 du compteur-décompteur d'adresses d'écriture 107 ainsi qu'à la
détermination de son sens de comptage pour obtenir le fonctionnement décrit à propos
de la figure 3. Elle fournit aussi un signal SYNC pour synchroniser le générateur
vidéo 114, à partir des points milieux des segments tels que BC et DE (figure 3).
[0078] Un schéma détaillé du générateur vidéo 114 est donné sur la figure 6. Celui-ci comporte
un asservissement de phase permettant de synchroniser la ligne vidéo avec le balayage
horizontal. Il est constitué d'un comparateur de phases dont les entrées reçoivent
les signaux issus du bloc 113 et d'une unité vidéo 132. La sortie du comparateur de
phases est appliquée à un autre oscillateur commandé en tension 131, opérant à une
fréquence nominale de 1 MHz, et délivrant des signaux rectangulaires. Ceux-ci sontappliqués
à l'unité de commande vidéo 132, qui peut être un circuit intégré du commerce prévu
pour fournir les différents signaux de commande vidéo classiques, à savoir des signaux
de synchronisation, ligne, trame et mélangé (trame + ligne) selon les normes CCIR.
L'unité vidéo 132 fournit également de purs signaux de synchronisation de trames,
qui sont adressés à un générateur de rampe 115, et de purs signaux de synchronisation
de lignes, qui sont transmis au compteur-décompteur d'adresses de lecture 108.
[0079] Le générateur de rampe 115, qui peut être un intégrateur remis à zéro par les signaux
de synchronisation de trames, pilote le balayage en dents de scie asymétrique du miroir
vertical noté 116 sur la figure 4.
[0080] Le compteur d'adresses de lecture 108 opère normalement à une fréquence d'horloge
fixe de 16 MHz définie par une horloge 118. Il est remis à zéro par chaque impulsion
de synchronisation de lignes fournie par le générateur vidéo 114.
[0081] A l'aide des quatre signaux fonctionnels ECR
1, LEC , ECR et LEC 2 fournis par le générateur de séquence 113, et des signaux d'adresses
fournis en sortie des compteurs 107 et 108 sous forme parallèle, un contrôleur de
bus adresses 106 va adresser convenablement la première et la seconde mémoire, notées
respectivement 102 et 103.
[0082] Plus précisément, le compteur-décompteur d'adresses d'écriture va faire varier dans
le sens croissant, et à cadence variable, l'adresse appliquée à la mémoire 1 pour
l'écriture, tandis que le compteur 108 va faire varier à cadence fixe l'adresse appliquée
à la mémoire 2, dans le sens croissant.
[0083] En vue de la phase suivante, il se produira d'une part une interversion des connexions
d'adresses entre les deux compteurs et les deux mémoires. D'autre part, intervient
un blocage du compteur 107 à la dernière valeur du cycle précédent puis une inversion
de sens dudit compteur 107. Ensuite, le compteur 107 fera varier maintenant dans un
sens décroissant et à cadence variable l'adresse appliquée à la mémoire 2 pour l'écriture,
tandis que le compteur 108 fera varier à cadence fixe l'adresse appliquée à la mémoire
1 dans le sens croissant comme précédemment.
[0084] On obtient ainsi, pour l'écriture et la lecture en mémoire, le fonctionnement général
déjà décrit à propos de la figure 3.
[0085] Les signaux délivrés alternativement par l'une ou l'autre des mémoires 102 et 103
sont appliqués à un convertisseur numérique analogique vidéo 104, qui reçoit aussi
comme on l'a déjà vu les signaux L
sync provenant du générateur vidéo 114. La sortie du convertisseur présente alors tous
les signaux nécessaires pour la commande d'un moniteur de télévision classique 105.
[0086] On donne ci-après un exemple de réalisation détaillée de la présente invention.
- exemple particulier -
Bloc de source lumineuse A
[0087]
S1 = laser Argon Spectra Physics à 488 mm (bleu) ou 514,5 mm (vert); ou laser He - Ne
Hughes à 632,8 mm;
ou S2 = arc Xenon (Cermax Xe illuminates)
0 , 0 = objectif de microscope LEITZ F1 x50, 0,85 7 8
L2= diaphragme d'épuration (laser)
M 7= miroir-plan métallisé à 45°
Compensateur de réfraction aller Ba
[0088]
= objectif Clairaut (Cerco) f = 50 mm; ϕu = 15 mm
P' =3 mm en microscopie rétinienne 3
p = 1 mm en champ moyen de 20 à 30° 3
O6 = objectif de microscope Nachet x6, 215 mm
O'6= objectif de microscope Nachet x19, 215 mm
O2 = objectif Clairaut Cerco f = 50 mm φu = 15 mm
Balayage optique C
[0089]
L 1 = lame séparatrice n° 03BPL005 de Melles Griot à réflexion vitreuse
M4 = miroir-plan de General Scanning actionné par système électromécanique résonnant
à oscillations sinusoïdales (S108)
M = miroir-plan de General Scanning actionné en dents de scie par système galvanométrique
(S116)
Optique de transmission à l'oeil D
[0090]
M2= miroir-plan métallisé de renvoi
M1 = miroir sphérique métallisé (aluminium protégé) de rayon 290 mm
P1 = pupille du patient
Retour inverse : compensateur de réfraction Br
[0091] 
M
5 = miroir-plan métallisé de renvoi à 4
50

Détection E
[0092]
O5 = objectif Clairaut Cerco f = 150 mm, ϕu = 30 mm
T = diaphragme de filtrage spatial aux dimensions de l'image PM = photomultiplicateur
RTC modèle 150 AVP
Electronique F
[0093] Miroir ligne 109
: balayage sinusoïdal à 8 kHz
[0094] Miroir vertical 116 : asservi en position selon dents de scie à 50 Hz engendrée en
115
[0095] Générateur d'impulsions vidéo 114
: circuit intégré S 178A de Siemens, avec boucle d'asservissement en phase (S124, 7474),
sur sortie de 113
[0096] Générateur de séquences 113 : portes TTL 7400, 7402, 7404
[0097] Convertisseur analogique numérique 101 : convertisseur flash 4 bits 30 MHz (TDG 1021
J de TRW Inc)
[0098] Mémoires 102 et 103
: chacune une ligne de 800 pixels de 4 bits, pouvant fonctionner à 20 MHz, par exemple
4 boîtiers 93 425A de Fairchild.
[0099] Convertisseur numérique analogique 104 : 4 bits en 7 ns, comme le modèle HDG 0405
de Analog Devices, à sortie compatible vidéo avec synchronisation.
[0100] Moniteur 105
: tout moniteur TV 625 lignes, avec ou sans magnétoscope associé.
[0101] Compteur d'adresses 107 et 108 10 bits tel que 3 circuits intégrés 74 S 169 (compteur-décompteur)
pour chacun.
[0102] Contrôleur de bus : 6 circuits LS 244
[0103] Déphaseurs : 4 fois 1/4 de TDB 84
[0104] Générateur de rampe : 1/4 de TDB 84 et AD 7512 L'ophtalmoscope ainsi obtenu a montré
des possibilités très intéressantes, notamment pour l'observation de détails rétiniens,
en particulier l'observation dynamique de la circulation sanguine.
[0105] Dans le cas d'une observation colorée de la rétine, la source S ou S émet au moins
deux radiations monochromatiques distinctes (ou bien dans au moins deux régions du
spectre). Le reste de l'instrument (figure 2) est inchangé, 116 étant un séparateur
dichroique, suivi d'au moins une voie de détection montée comme la première (photomultiplicateur,
etc). Un moniteur couleur est alors excité, en vraie ou fausse couleur, selon l'ensemble
des signaux détectés.
[0106] Il est à souligner par ailleurs que l'ophtalmoscope travaille à grande ouverture
de la pupille, et forme des images de celle-ci en différents endroits :
- au voisinage du couple M4, M3
- en P 2
- le cas échéant, au niveau du photomultiplicateur PM.
[0107] L'homme de l'art comprendra que l'acquisition séparée d'informations passant par
deux zones différentes de la pupille permet d'accéder à la stéréoscopie.
1. Ophtalmoscope à balayage comprenant des moyens d'illumination de l'oeil comportant
un bloc de source lumineuse (A), des moyens de balayage (C) propres à dévier le faisceau
produit par le bloc de source lumineuse selon une trame de lignes, et des moyens optiques
(D) pour la transmission du faisceau lumineux ainsi dévié à l'oeil, à travers la pupille
du patient, ainsi que des moyens d'observation (E) de l'oeil ainsi illuminé, caractérisé
en ce que les moyens d'illumination et d'observation ont en commun les moyens de balayage
(C) et les moyens optiques de transmission à l'oeil (D), et en ce que les moyens d'observation
comprennent en outre un petit diaphragme de détection (T) conjugué (Q5) d'un point- source (Ao) produit le bloc de source lumineuse, et d'ouverture légèrement supérieure à la taille
de l'image de ce pqint- source, ainsi qu'un moyen transducteur photoélectrique tel
qu'un photomultiplicateur (PM) placé en aval dudit diaphragme.
2. Ophtalmoscope à balayage selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens
optiques de transmission à l'oeil (D) sont du type catoptrique(M ) ce qui permet de
supprimer les images parasites.
3. Ophtalmoscope à balayage selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens
optiques de transmission à l'oeil comprennent un miroir sphérique (M ) lequel est
utilisé sous incidence non nulle, et en ce que les moyens de balayage (C) comprennent
deux déviateurs de faisceau commandés (M3, M4 ) opérant autour d'axes de rotation respec- tifs (x, y) colinéaires aux focales d'astigmatisme
que produirait le miroir sphérique (M ) sur l'image d'une pupille de patient ponctuelle, compte tenu de ladite incidence
non nulle.
4. Ophtalmoscope à balayage selon la revendication 3, caractérisé en ce que les deux
déviateurs commandés sont des miroirs pivotants (M3, M4).
5. Ophtalmoscope à balayage selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce
qu'il est prévu un organe séparateur de faisceaux tel qu'une lame séparatrice (L1), en amont des moyens de balayage (C) sur le faisceau d'illumination.
6. Ophtalmoscope à balayage selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comporte
deux organes compensateurs de réfraction semblables (Ba, Br ) placés l'un sur le trajet d'illumination en amont de l'organe séparateur, l'autre
sur le trajet d'observation en aval de l'organe séparateur ce qui permet une correction
en fonction de l'amétropie éventuelle du patient.
7. Ophtalmoscope à balayage selon la revendication 6, caractérisé en ce que chaque
organe compensateur (Ba, Br) comporte un objectif fixe (O1, O2) et un chariot (BC) porteur d'un objectif mobile (O3, O4) et d'un diaphragme associé (P2, P'3 ou P ), les chariots des deux organes compensateurs se déplaçant conjointement et
solidairement.
8. Ophtalmoscope à balayage selon la revendication 7, caractérisé en ce que les organes
compensateurs sont prévus pour recevoir des verres cylindriques identiques au voisinage
de leurs diaphragmes respectifs.
9. Ophtalmoscope à balayage selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisé en
ce que, dans chaque compensateur de réfraction, les objectifs fixe .(O1, O2) et mobile (03, 04) sont placés entre le séparateur de faisceau (L1) et le diaphragme (P2, P3, P' ) qui leur est associé.
10. Ophtalmoscope à balayage selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisé en
ce qu'à l'entrée du compensateur de réfraction associé au trajet d'illumination est
prévue une lentille (06 ou 0'6) renvoyant le point-source produit par la source lumineuse à l'infini.
11. Ophtalmoscope à balayage selon la revendication 10, caractérisé en ce que ladite
lentille est interchangeable pour permettre le travail en microscopie rétinienne à
balayage (06) ou en observation à champ moyen (O'6, les diaphragmes des compensateurs de réfraction étant ajustés en conséquence (P3, P'3).
12. Ophtalmoscope à balayage selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en
ce que le bloc de source lumineuse comprend un laser (S1) ou un arc (S2) et des moyens optiques à focalisation (O7, O8) pour produire à partir de celui-ci ledit point-source.
13. Ophtalmoscope à balayage selon la revendication 12, caractérisé en ce que les
moyens optiques comprennent une fibre optique (F1), au moins pour le travail en champ moyen, ce qui permet une séparation physique
entre la source proprement dite et la partie de l'ophtalmoscope qui est rapprochée
du patient.
14. Ophtalmoscope à balayage selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en
ce qu'un objectif de détection (0 ) est placé immédiatement en amont du petit diaphragme
de détection, lequel est placé au foyer de cet objectif, et suivi du photodétecteur
(PM).
15. Ophtalmoscope à balayage selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en
ce que le plus rapide (M4) des deux déviateurs des moyens de balayage est oscillant, produisant ainsi un balayage
sinusoïdal, et en ce que l'ophtalmoscope comporte des moyens électroniques (100-118)
propres à numériser la sortie du photodétecteur, ainsi qu'à remplir en sens inverse
deux mémoires numériques (102, 103) à l'aide des signaux détectés pendant l'aller
et le retour d'une période de la sinusoïde.
16. Ophtalmoscope à balayage selon la revendication 15, caractérisé en ce que l'échantillonnage
de la sortie du photodétecteur est effectué à une cadence variable en fonction de
la vitesse d'excursion du balayage sinusoïdal.