[0001] La présente invention concerne un procédé de commande d'un moteur à injection de
carburant et à allumage commandé au moyen d'un calculateur électronique couplé à une
sonde de détection de la teneur en oxygène des gaz d'échappement, ci-après appelée
sonde
/\ .
[0002] La sonde À est un capteur fonctionnant en tout ou rien dont la tension de sortie
est soit supérieure, soit inférieure à un certain seuil suivant que la teneur en oxygène
des gaz d'échappement est inférieure ou supérieure à une valeur prédéterminée. Cette
teneur en oxygène des gaz d'échappement est elle-même une image du mélange d'air et
de carburant admis dans le moteur: un mélange pauvre engendre un excès d'oxygène dans
les gaz d'échappement et un mélange riche un déficit d'oxygène, le seuil de la sonde
À correspondant au rapport stoechiométrique.
[0003] Une telle sonde À peut ainsi être utilisée en combinaison avec un calculateur d'injection
pour doser le mélange air/carburant admis dans le moteur en fonction de la teneur
en oxygène des gaz d'échappement. Cette régulation permet en particulier de réduire
les émissions de composants toxiques émanant des moteurs à allumage commandé comme
l'exigent les réglementations nationales dans un certain nombre de pays.
[0004] Un autre intérêt d'une telle régulation par sonde réside dans la possibilité de faire
fonctionner le moteur en mélange pauvre, au moins dans certaines zones de son domaine
de fonctionnement, afin de minimiser la consommation de carburant et de réduire les
émissions de monoxyde de carbone et d'hydrocarbures imbrûlés.
[0005] Il est donc souhaitable de faire fonctionner un moteur en mélange pauvre et de vérifier
en cours de fonctionnement les modifications de richesse dues à une dérive des caractéristiques
initiales du moteur.
[0006] A cet effet, il est déjà connu, notamment par le brevet FR-A 2.035.177, d'alimenter
un moteur en mélange pauvre et de provoquer un enrichissement ayant des caractéristiques
connues, tout en vérifiant durant ce processus l'état de la sonde.
[0007] Cependant, un tel procédé a pour effet d'engendrer lors des phases d'enrichissement
un excès de couple du moteur qui est ressenti par le conducteur du véhicule. Il est
par ailleurs connu, notamment par la demande de brevet EP-A-0007 998, d'éviter une
augmentation trop soudaine du couple d'un moteur lors de la réàlimentation en carburant
de celui-ci consécutivement à l'interruption de cette alimentation, en diminuant temporairement
l'angle d'avance à l'allumage. Toutefois, cette stratégie de diminution de l'angle
d'avance à l'allumage décrite dans la demande de brevet EP-A-0007 998 n'est pas directement
transposable pour résoudre le problème que pose l'alimentation d'un moteur en mélange
pauvre faisant appel à une régulation par sonde λ , notamment pour des raisons liées
au confort de conduite qui requiert un fonctionnement le plus régulier possible du
moteur que ne permettrait pas d'obtenir cette simple transposition.
[0008] L'invention vise à résoudre ce problème et, à cet effet, elle a pour objet un procédé
de commande de moteur à injection de carburant et allumage commandé équipé d'un calculateur
électronique d'injection et d'allumage couplé à une sonde de détection de la teneur
en oxygène des gaz d'échappement, suivant lequel on élabore, en fonction des paramètres
de fonctionnement du moteur, un angle d'avance à l'allumage nominal que l'on diminue
temporairement dans certaines conditions de fonctionnement du moteur et un temps d'injection
nominal correspondant à un dosage pauvre en carburant du mélange carburé et on provoque
périodiquement un enrichissement temporaire dudit mélange par augmentation du temps
d'injection, caractérisé en ce que, en réponse audit enrichissement temporaire, on
provoque ladite diminution temporaire de l'angle d'avance à l'allumage nominal et
en ce que l'amplitude de la diminution de l'angle d'avance à l'allumage est proportionnelle
audit angle d'avance nominal et dépend de la valeur de l'augmentation temporaire du
temps d'injection.
[0009] Suivant une caractéristique de l'invention, on engendre la diminution d'avance temporaire
un nombre prédéterminé de tours moteur après le début de l'enrichissement temporaire.
[0010] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description
qui va suivre d'un mode de sa réalisation donné uniquement à titre d'exemple et illustré
par les dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue schématique d'un système électronique d'injection de carburant
pour la mise en oeuvre du procédé suivant l'invention ;
- la figure 2 est un chronogramme illustrant l'évolution du temps d'injection Ti et
de l'angle d'avance à l'allumage Av en fonction du nombre de tours moteurs t conformément
à l'invention ;
- la figure 3 est un organigramme de fonctionnement d'un calculateur numérique d'injection
et d'allumage assurant une régulation conforme au procédé de l'invention.
[0011] En ae reportant à la figure 1, un moteur à allumage commandé 1 comprend une conduite
d'admission 2, dans laquelle un injecteur 3 est disposé en aval d'un papillon 4, et
une conduite d'échappement 5,Le temps
[0012] d'ouverture de l'injecteur 3, qui détermine le dosage du mélange air/carburant, est
commandé par un calculateur numérique 6 qui reçoit d'un capteur de pression 7 une
information relative à la pression de l'air dans la conduite d'admission 2 et d'un
capteur de vitesse 8 une information relative à la vitesse de rotation du moteur 1.
Le capteur 8 est associé à une cible dentée 9 solidaire en rotation du vilebrequin
(non représenté) du moteur 1 et dont certaines dents ont été supprimées le signal
de sortie du capteur 8 est ainsi exploité par le calculateur 6 pour déterminer à la
fois la vitesse et la position angulaire du vilebrequin comme décrit dans le brevet
FR-A- 79.00 386. Enfin, le calculateur 6 reçoit également les signaux de sortie d'une
sonde À 10 disposée dans la conduite d'échappement 5 et d'un capteur de température
11 disposé dans le circuit d'eau de refroidissement 12 du moteur 1.
[0013] Le calculateur 6 élabore également l'angle d'avance à l'allumage en fonction des
paramètres vitesse et charge du moteur et commande l'instant d'allumage du mélange
dans un cylindre 13 du moteur par une bougie 14.
[0014] Le système décrit jusqu'à présent ne constitue qu'un exemple particulier de dispositif
pour la mise en oeuvre du procédé suivant l'invention et il doit être bien compris
que n'importe quel autre type de système d'injection et d'allumage à calculateur numérique
ou analogique réglant le temps d'injection et l'avance à l'allumage en fonction de
la vitesse et de la charge du moteur, et éventuellement d'autres paramètres tels que
la température d'air, d'eau, d'huile, etc., pourrait également convenir. On notera
par ailleurs que le procédé qui sera décrit dans la suite est applicable aussi bien
à un système d'injection monopoint (un seul injecteur pour tous les cylindres) qu'à
un système multipoints (un injecteur par cylindre).
[0015] Le procédé suivant l'invention sera maintenant décrit succintement en se référant
également à la figure 2. Le calculateur 6 possède en mémoire une cartographie permettant
de calculer le temps d'injection en fonction de la vitesse et de la charge du moteur.
Cette cartographie correspond à un temps d'injection de base TIo déterminant un fonctionnement
du moteur en mélange pauvre. Dans l'exemple de la figure 2, la vitesse et la charge
du moteur, et par conséquent le temps d'injection de base TIo, sont supposés constants.
[0016] Périodiquement, le calculateur 6 provoque un enrichissement supplémentaire du mélange
en augmentant le temps d'injection d'une valeur b pendant un nombre de tours moteur
a. Les quantités a et b sont calculées pour que, au point de fonctionnement considéré,
la sonde À se trouve à la limite du basculement. Au bout d'un nombre de tours moteur
c, on examine si la sonder a basculé d'un état à l'autre pendant cette période c :
dans l'affirmative, on diminue d'une faible quantité le temps d'injection de base
et, dans la négative, on l'augmente d'une quantité également faible, ce qui conduit
à un temps d'injection nominal TIn différent du temps de base TIo. Ces modifications
du temps d'injection de base n'ont pas été représentées sur la figure 2 dans un but
de simplification, mais ce processus de régulation permettant de fonctionner en mélange
pauvre résultera clairement de la description de l'organigramme de la figure 3. Au
bout d'un nombre de tours moteur d, le calculateur 6 engendre une nouvelle impulsion
de richesse et l'ensemble du processus décrit ci-dessus se déroule à nouveau.
[0017] Comme indiqué précédemment, cet enrichissement temporaire (a, b) tend à engendrer
une augmentation de couple qui, conformément à l'invention, est compensée par une
diminution également temporaire de l'angle d'avance à l'allumage. Dans le cas d'un
calculateur numérique tel que décrit à la figure 1, celui-ci comporte en mémoire une
cartographie d'avance adressable en fonction de la pression et du régime moteur et
engendre un angle d'avance de base Avo. En réponse à une impulsion d'enrichissement
(a, b), l'angle d'avance Avo est réduit d'une quantité e pendant un nombre de tours
f. De préférence, ce créneau d'estompage ou réduction d'avance est déphasé en retard
d'un nombre de tours g par rapport à l'impulsion d'enrichissement et est maintenu
pendant un nombre de tours moteur identique à celui de l'enrichissement temporaire,
c'est-à-dire que a = f.
[0018] Bien entendu, les valeurs de a, b, c, d, e, f et g dépendent du type de système d'injection
et des caractéristiques du moteur considérés. C'est ainsi, par exemple, que dans le
cas d'un système d'injection multipoints, la durée des créneaux d'enrichissement et
d'estompage d'avance (a, f) peut être fixe car les injecteurs débitent le carburant
directement sur les soupapes d'admission. Par contre, les temps de transfert du carburant
entre l'injecteur et les soupapes d'admission étant beaucoup plus longs dans un système
d'injection monopoint, la durée des créneaux d'enrichissement et d'estompage d'avance
doit alors de préférence dépendre du point de fonctionnement du moteur, ce qui peut
être réalisé par mémorisation, d'une cartographie spécifique dans le calculateur numérique
d'avance et d'injection 6.
[0019] L'amplitude b du créneau d'enrichissement est de préférence inversement proportionnelle
à la richesse nominale, c'est-à-dire au temps d'injection nominal, pour le point de
fonctionnement considéré du moteur, tandis que la valeur e de l'estompage d'avance
est de préférence proportionnelle à l'amplitude b du créneau d'enrichissement.
[0020] Le déphasage g entre le créneau d'enrichissement et le créneau d'estompage d'avance
peut être soit fixe, soit fonction de la charge et du régime du moteur. Il en va de
même pour la période de répétition d du processus d'enrichissement temporaire et pour
le nombre de tours c au bout duquel on examine l'état de la sonde. Si a est fixe,
c l'est de préférence également, mais si a dépend de la charge et du régime moteur,
c peut soit dépendre des mêmes paramètres, soit être un nombre de tours prédéterminé
comptabilisé à partir de la fin du créneau d'enrichissement.
[0021] Par ailleurs, la régulation par enrichissement et estompage d'avance temporaires
décrite ci-dessus peut n'être effectuée que dans certaines zones de fonctionnement
du moteur. On écartera de préférence ce type de régulation dans le domaine des charges
élevées (mélange riche), des charges faibles (zones de décélération) et des faibles
régimes (problèmes de stabilité). Cette régulation devra de préférence également être
interdite pendant les fonctionnements en régime transitoire ou à froid à cause des
coupures en décélération et des enrichissements en accélération et à froid qui peuvent
être prévue et que la régulation décrite viendrait perturber.
[0022] L'organigramme de la figure 3 illustre précisément un mode de mise en oeuvre de l'invention
qui écarte la régulation par enrichissement et estompage d'avance temporaires dans
les zones de fonctionnement précitées. Dans cet exemple applicable à un système d'injection
multipoints, les valeurs de a, c, d, f et g seront supposées fixes.
[0023] Après une phase initiale 20 qui marque le début du programme, quatre tests 21, 22,
23 et 24 sont effectués successivement pour déterminer les conditions de fonctionnement
du moteur :
- le premier test 21 a pour objet de déterminer si le régime du moteur est stationnaire
ou non ; dans l'affirmative on passe au test 22 et dans la négative à un test 25 ;
- le test 22 porte sur la valeur de la pression à l'admission du moteur ; si la pression
est inférieure à une valeur Pmin (faibles charges) ou supérieure à une pression Pmax
(fortes charges), on passe au test 25 ; dans le cas contraire on passe au test 23
;
- test 23 : on compare le régime à une valeur de seuil "Régime min" ; si le régime
est inférieur à ce seuil (faibles régimes), on passe au test 25 et dans le cas contraire
au test 24 ;
- test 24 : il consiste à comparer la température d'eau de refroidissement du moteur
fournie par le capteur 11 à un seuil T min ; si la température d'eau est inférieure
à T min (fonctionnement à froid) on passe au test 25, et si elle est supérieure à
Tmin on passe à l'étape 26 ;
- étape 26 : on incrémente un compteur de tours moteur d'une unité, compteur dont
le contenu CPT est supposé avoir été initialisé à zéro à l'étape 20 lors de la première
passe du programme ;
- l'étape suivante 27 est un test sur le contenu CPT du compteur de tours moteur ;
si CPT est supérieur ou égal à N1 et inférieur à N1 + a, on passe à l'étape 28 qui
assure un enrichissement temporaire. Autrement dit, on effectue un enrichissement
pendant a tours moteur consécutifs décomptés Nl tours après la remise à zéro du compteur
de tours CPT.
- Etape 28 : l'enrichissement effectué à chacun de ces a tours est de la forme :
TI = TIn + b = TIn (1 + x), où :
* TI est le temps d'injection engendré ;
* TIn est le temps d'injection nominal calculé en fonction des paramètres de fonctionnement
du moteur (au minimum pression et régime) et qui serait normalement engendré en l'absence
d'enrichissement temporaire ;
* x est un coefficient exprimé en % et qui peut être soit fixe, soit fonction du point
de fonctionnement du moteur (charge, régime).
- Après l'étape 28 ou en cas de réponse négative au test 27 on passe au test 29 qui
concerne également le contenu CPT du compteur de tours ; si CPT est supérieur ou égal
à N1 + get inférieur à N1 + g + f , on effectue à l'étape 30 un estompage ou réduction
d'avance ; dans le cas contraire, on passe à un test 31.
- Etape 30 : l'estompage ou réduction d'avance est de la forme :
AV = AVn - e = AVn (1 - kx), où :
* AV : est l'angle d'avance à l'allumage engendré;
* AVn : est l'angle d'avance à l'allumage nominal calculé en fonction des paramètres
de fonctionnement du moteur (au minimum pression et vitesse) et qui serait normalement
engendré en l'absence d'enrichissement temporaire ;
* x est le coefficient (%) servant au calcul-de l'enrichissement à l'étape 28 ;
* k est une constante de valeur prédéterminée.
- Après l'étape 30, on passe au test 31 qui porte toujours sur le contenu CPT du compteur
de tours :
* si CPT = N1 + c , on passe à un test 32 pour déterminer si la sonde a changé d'état
entre les tours moteur Nl et Nl + c ;
* si CPT ≠ N1 + c , on passe à un test 33.
- Test 32 :
* si la réponse à ce test est négative, c'est que le moteur fonctionne toujours en mélange
pauvre malgré l'enrichissement temporaire pratiqué aux tours N1 à N1 +a ; on commande
alors un faible enrichissement par augmentation du temps d'injection nominal. A cet
effet, on incrémente à l'étape 34 d'une unité le contenue d'un compteur (α étant initialisé
à zéro lors de la première passe du programme) et on calcule à l'étape 35 le temps
d'injection :

où
. TIn est le temps d'injection nominal engendré ;
. TIo est le temps d'injection de base déterminé par le calculateur à partir de sa
cartographie adressable en fonction de la pression et du régime.
* Si la réponse au test 32 est positive, c'est au contraire que l'on est passé en mélange
riche et l'on suscite un faible appauvrissement du dosage nominal en décrémentant
α d'une unité à l'étape 36 et en calculant ensuite à l'étape 35 un nouveau temps d'injection
nominal fonction de la nouvelle valeur de α.
[0024] A l'étape 33, on examine si le contenu CPT du compteur de tours moteur est égal à
une valeur prédéterminée d, qui représente la période de répétition du processus d'enrichissement
et d'estompage d'avance temporaire :
- dans la négative, on passe à la fin 37 du programme dans l'attente d'un nouveau
déroulement de celui-ci au cycle moteur suivant ;
- dans l'affirmative, on réinitialise le contenu CPT du compteur de tours moteur à
zéro à l'étape 38, puis on passe également à la fin 37 du programme.
[0025] Dans l'hypothèse où les conditions de fonctionnement du moteur n'autorisent pas le
processus d'enrichissement et d'estompage d'avance temporaire, la réponse à l'un au
moins des tests 21 à 24 est négative et l'on passe au test 25.
[0026] Ce test consiste à déterminer si le contenu CPT du compteur de tours moteur est compris
entre N1 et N1 + c :
- dans la négative, on passe directement à la fin- 37 du programme ;
- dans l'affirmative, on réinitialise CPT à zéro à l'étape 39 puis on passe à la fin
37 du programme.
[0027] On constate qu'avec le procédé suivant l'invention, l'état de la sonde λ, utilisé
comme critère de bouclage d'un système d'injection programmé pour fonctionner en mélange
pauvre, est exploité de manière à faire tendre périodiquement le mélange engendré
vers le rapport stoechiométrique. Il en résulte des modifications du temps d'injection
de base programmé qui assurent un contrôle auto-adaptatif de la richesse nominale
pour chaque point de fonctionnement du moteur programmé dans la cartographie du calculateur,
ce qui permet de s'affranchir des variations de caractéristiques dues au vieillissement
du moteur.
[0028] Cette régulation est rendue acceptable dans son application sur véhicule automobile
par le fait que le sur- couple normalement engendré par l'enrichissement périodique
est considérablement atténué par l'estompage périodique d'avance effectué.
loProcédé de commande d'un moteur à injection de carburant et allumage commandé équipé
d'un calculateur électronique d'injection et d'allumage couplé à une sonde de détection
de la teneur en oxygène des gaz d'échappement, suivant lequel on élabore, en fonction
des paramètres de fonctionnement du moteur, un angle d'avance à l'allumage nominal
que l'on diminue temporairement dans cartaines conditions de fonctionnement du moteur
et un temps d'injection nominal (TIn) correspondant à un dosage pauvre en carburant
du mélange carburé et on provoque périodiquement un enrichissement temporaire dudit
mélange par augmentation du temps d'injection, caractérisé en ce que, en réponse audit
enrichissement temporaire, on provoque ladite diminution temporaire de l'angle d'avance
à l'allumage nominal et en ce que l'amplitude de la diminution de l'angle d'avance
à l'allumage (e = k.x.AVn) est proportionnelle audit angle d'avance nominal (AVn)
et dépend de la valeur de l'augmentation temporaire du temps d'injection.
Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on engendre la diminution
d'avance temporaire un nombre (g) prédéterminé de tours moteur après le début (N1)
de l'enrichissement temporaire.
3. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que
l'on provoque l'enrichissement et la diminution d'avance temporairespendant un nombre
de tours (a, f) du moteur fonction de sa charge et de son régimeo
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que
l'on provoque l'enrichissement et la diminution d'avance temporairespendant un nombre
de tours fixe prédéterminé (a, f) du moteur.
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que
l'on provoque l'enrichissement et la diminution d'avance temporaires pendant un nombre
identique (a = f) de tours moteur.
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que
l'on engendre l'enrichissement et la diminution d'avance temporairesavec une périodicité
égale à un nombre fixe prédéterminé (d) de tours moteur.
7. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que,
consécutivement à une phase d'enrichissement temporaire, on suscite une augmentation
du temps d'injection nominal (TIn) si la sonde (10) n'a pas changé d'état et une diminution
du temps d'injection nominal (TIn) si la sonde a changé d'étato
8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'on suscite ladite augmentation
ou ladite diminution du temps d'injection nominal (TIn) suivant que la sonde n'a pas
ou a changé d'état à l'issue d'une période de temps égale à un nombre prédéterminé
(c) de tours moteur et comm nçant avec la phase d'enrichissement temporaire.
9. Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit temps d'injection
nominal (Tln) est égal à la somme d'un temps d'injection de base (TIo) déterminé en
fonction de la charge et du régime moteur et d'une fraction (TIo. α) dudit temps d'injec-256
tion de base fonction d'un coefficient (α) que l'on incrémente en l'absence de changement
d'état de la sonde à l'issue de chaque période (c) consécutive à un enrichissement temporaire et que l'on décrémente dans le cas contraire.
10. Procédé selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que
la valeur de l'augmentation temporaire (b = TIn.x) du temps d'injection (TI) est proportionnelle
au temps d'injection nominal (TIn).
11. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce que la valeur de l'augmentation
temporaire (b = TInox) du temps d'injection (TI) est fonction de la charge et du régime
du moteur.
12. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce
qu'on interdit l'enrichissement et la diminution d'avance temporaires dans certaines
au moins de plusieurs zones prédéterminées de fonctionnement du moteur.
13. Procédé suivant la revendication 12 , caractérisé en ce que lesdites zones prédéterminées
de fonctionnement du moteur comprennent les régimes transitoires de décélération et
d'accélération, les charges inférieures à un premier seuil prédéterminé (P min), les
charges supérieures à un deuxième seuil prédéterminé (P max), les régimes inférieurs
à un troisième seuil prédéterminé (Régime min) et le fonctionnement à une température
du liquide de refroidissement du moteur inférieure à un quatrième seuil prédéterminé
(T min)o