[0001] La présente invention concerne des constructions en béton.
[0002] Un but de l'invention est de fournir une construction en béton apte à constituer
une embase ballastable pour une plate-forme en mer.
[0003] Un autre but de l'invention est de fournir une construction en béton apte à constituer
un treillis porteur tridimensionnel.
[0004] On connaît des embases en béton ballastables de plates-formes en mer constituées
par des parois pleines en béton. Ces embases peuvent convenir pour des plates-formes
destinées à des mers froides car elles ont une résistance suffisante pour résister
à la pression des glaces qui peut être très importante mais elle présente l'inconvénient
d'avoir un poids très élevé. On a cherché à réduire ce poids en utilisant des bétons
légers mais cette solution est très coûteuse et ne donne pas toute satisfaction.
[0005] La présente invention vise à fournir une embase qui puisse être en béton normal,
qui offre une résistance maximale et qui cependant soit d'un poids raisonnable.
[0006] L'embase de la présente invention est essentiellement constituée par un volume formé
par un treillis tridimensionnel rigide en barres de béton assemblées en des noeuds
en béton, certains noeuds étant reliés entre eux par des câbles de serrage qui passent
à l'extérieur des barres et qui traversent éventuellement des noeuds intermédiaires,
ces câbles réalisant une précontrainte tridimensionnelle de l'ensemble du treillis,
l'embase comprenant des moyens pour rendre étanches à l'eau les côtés et le fond du
treillis.
[0007] On connaît le concept d'un treillis tridimensionnel en béton mais on n'a pas, jusqu'à
présent, utilisé un tel treillis pour l'application spécifique envisagée ci-dessus
en combinaison avec des câbles de précontrainte de l'ensemble du treillis et en combinaison
avec des côtés et un fond étanches.
[0008] D'autre part, on ne connaît pas, jusqu'à présent, une technique industrielle permettant
de réaliser un treillis en béton dans des conditions acceptables et un but de l'invention
est également de fournir une telle technique et de l'appliquer aussi bien à la réalisation
d'une embase de plate-forme qu'à tout autre réalisation.
[0009] Selon l'invention, le treillis est constitué d'un assemblage de blocs préfabriqués
par moulage, chaque bloc comportant un noyau et une pluralité de bras qui rayonnent
à partir du noyau chaque bras présentant au moins un logement longitudinal débouchant
à l'extrémité libre du bras, les bras étant assemblés deux à deux en alignement pour
constituer les barres du treillis, les logements des bras assemblés étant alignés
et contenant une armature métallique commune, la zone de jonction des bras assemblés
étant entourée par un manchon d'étanchéité, lesdits logements étant remplis de mortier
durci, et ledit treillis étant serré par des câbles de précontrainte qui passent à
l'extérieur des barres du treillis et qui sont fixés à des noeuds du treillis.
[0010] On décrira ci-après des réalisations conformes à la présente invention, en référence
aux figures du dessin joint sur lequel :
- la figure 1 est une demi-coupe verticale d'une embase de plate-forme conforme à
l'invention ;
- la figure 2 est un ensemble de plans de coupe horizontaux de l'embase à différents
niveaux ;
- la figure 3 est un schéma d'un bloc de constitution du treillis de l'embase ;
- la figure 4 est un schéma d'assemblage de deux bras pour réaliser une barre du treillis
;
- la figure 5 est un schéma d'une pyramide de fond de l'embase,
- la figure 6 est un schéma d'une partie de façade latérale de l'embase ;
- la figure 7 est une perspective d'une variante de réalisation d'un bloc préfabriqué
et d'une partie d'embase constituée au moyen de ces blocs,
- la figure 8 représente une autre variante de réalisation d'un bloc préfabriqué conforme
à l'invention,
- la figure 9 est une perspective d'une partie d'embase selon une variante de réalisation
de l'invention sur laquelle on a représenté une partie de façade, et
- la figure 10 est un schéma illustrant des câbles de précontrainte de l'embase.
[0011] L'embase de plate-forme représentée sur les figures 1 et 2 est une embase hexagonale
dont l'arête est de 72 m. Cette embase est constituée d'un treillis qui est muni d'une
façade étanche et qui comporte un fond étanche. Selon l'invention, le treillis est
constitué de barres en béton assemblées en des noeuds et la façade latérale de ce
treillis constitue des plans inclinés sur lesquels s'appuie la façade de l'embase.
[0012] Il est commode de constituer le treillis par un assemblage de tétraèdres réguliers,
les noeuds constituant les sommets des tétraèdres et les barres étant disposées selon
les arêtes des tétraèdres.
[0013] Dans cet assemblage de tétraèdres, on peut distinguer des plans inclinés où les barres
forment une mosaïque de triangles équilatéraux et des plans inclinés où les barres
forment une mosaïque de carrés.
[0014] On peut aussi distinguer des plans horizontaux où les barres forment une mosaïque
de triangles équilatéraux.
[0015] Dans la réalisation représentée, les barres du treillis forment des carrés dans des
plans inclinés à 50-60°, forment des triangles équilatéraux dans des plans inclinés
à 65-75° et forment des triangles équilatéraux dans des plans horizontaux.
[0016] De préférence, les côtés du treillis comprennent alternativement des plans où les
barres du treillis forment des triangles équilatéraux ou isocèles et des plans où
les barres du treillis forment des carrés ou des rectangles.
[0017] Le plan de coupe de la figure 1 est un plan vertical et la vue représente une moitié
du plan de coupe.
[0018] Sur la figure 2, on a représenté des plans de coupe horizontaux. De fait, la figure
2 est divisée en six portions qui représentent chacune une fraction de coupe horizontale
à un certain niveau. Par exemple, les repères 1, 2, 3, 4, 5, 6 représentent des plans
de coupe aux niveaux o m, 5 m, 10 m, 15 m, 20 m, 25 m environ. Sur la fraction de
la figure représentant le plan de coupe au niveau 0, on distingue le plan inférieur
du treillis qui est constitué d'une mosalque de triangles équilatéraux A, B, C dont
les côtés sont constitués par des barres du treillis et dont les sommets sont constitués
par des noeuds du treillis.
[0019] Sur la fraction de la figure relative à une coupe par un plan horizontal au niveau
+ 5 m environ, on a représenté,par des hâchures, la partie de la façade latérale qui
est située au-dessous du plan de coupe. On a agi de même pour le plan de coupe au
niveau + 10 m environ et pour le plan de coupe au niveau + 25 m environ.
[0020] On notera que le plan de coupe de la figure
1 est un plan suivant la ligne A-A de la figure 2.
[0021] On réalise le treillis par toute technique appropriée et on utilise de préférence
la technique suivante.
[0022] Dans cette technique selon l'invention, on moule par moulage par injection dans un
moule fermé des blocs comportant un noyau central et des bras qui rayonnent à partir
du noyau. Le noyau est destiné à constituer un noeud du treillis et chaque bras est
destiné à constituer une partie d'une barre du treillis.
[0023] On assemble deux à deux un bras d'un bloc et un bras d'un autre bloc, les deux bras
étant disposés bout à bout pour constituer ensemble une barre du treillis. On réalise
ainsi de proche en proche le treillis. Dans une réalisation préférée, on réalise d'abord
une partie du niveau inférieur du treillis puis, en degradé, une partie du niveau
placé au-dessus, et ainsi de suite jusqu'au niveau supérieur, les engins nécessaires
pour la mise en place des blocs pouvant rouler sur le sol de l'endroit où l'on fait
le montage. On complète ensuite de proche en proche chaque niveau.
[0024] On remarquera qu'il est possible de préfabriquer tous les blocs en atelier, ce qui
est particulièrement avantageux dans le cas d'une plate-forme marine de type ballastable
où il est nécessaire, habituellement, de réaliser la fabrication en cale sèche.
[0025] L'invention permet d'effectuer une grande partie du travail en dehors de la cale
sèche, puisque seul l'assemblage des blocs est réalisé en cale sèche.
[0026] Pour assembler deux bras, on peut utili&er tout moyen approprié et, de préférence,
on munit les deux bras, à la préfabrication, de deux logements qui déboucheront l'un
en face de l'autre quand les bras seront disposés bout à bout, ces deux logements
étant pourvus chacun d'un passage permettant d'introduire dans les logements du mortier
et, simultanément, de vider l'air des logements. Pour le montage, on place dans les
deux logements une armature commune, on entoure la jonction des deux bras par un manchon
et on introduit du mortier dans les deux logements jusqu'à la prise. Le manchon assure
l'étan-
chéité latérale. On utilise de préférence un manchon en matériau thermorétractable.
[0027] On notera que le mortier qui remplit les logements peut constituer entre les faces
en regard des deux bras un joint plus ou moins épais agissant comme un vérin entre
les deux bras. Ce joint J plus ou moins épais permet de positionner à la demande les
deux blocs préfabriqués l'un par rapport à l'autre et il en est de même de proche
en proche pour tous les blocs. On peut ainsi facilement régler les positions des noeuds,
ce qui constitue un avantage très important de la technique de l'invention.
[0028] La figure 4 est un schéma expliquant la technique d'assemblage de deux bras, comme
décrit ci-dessus. Sur ce schéma, les bras sont repérés 14,14', les noyaux correspondant
15,15', les logements correspondants 16,16', les passages des logements 17,17', le
manchon 18 et l'armature 19.
[0029] Dans un exemple typique, les bras sont des barreaux dont la section droite s'inscrit
dans un cercle de diamètre 20 à 100 cm et . qui ont une longueur de 2 à 10 mètres.
On donne la préférence aux barreaux de section circulaire dont le diamètre est compris
dans la gamme 30-80 cm et on utilise, de préférence, pour l'assemblage des bras, un
mortier ayant une haute résistance à la compression, de l'ordre de 600 à 1 000 bars.
[0030] De préférence, chaque bras constitue une demi-barre.
[0031] Ce choix préféré, qui permet une fabrication extrêmement rationnelle n'est pas limitatif
et, dans des variantes de réalisation, les bras constituent des fractions de barre
différentes d'une moitié.
[0032] D'autre part, on peut réunir deux bras par un élément intermédiaire au lieu de les
réunir directement. Par exemple, si chaque bras constitue un tiers de barre, on réunit
les deux bras par un élément intermédiaire qui constitue lui-même un tiers d'une barre.
[0033] L'ensemble du treillis est serré par des câbles qui réalisent une précontrainte tridimensionnelle.
Ces câbles sont fixés en leurs extrémités à des noeuds du treillis.
[0034] Dans un exemple typique, un câble rencontre alternativement, et de façon répétée,
une barre de treillis qu'il croise sensiblement en son milieu et orthogonalement,
et un noeud du treillis qu'il traverse.
[0035] La figure 3 du dessin joint représente, à titre d'exemple uniquement, un bloc constitué
d'un noyau 1 d'où rayonnent 12 bras (2-13) qui constituent chacun une demi-barre du
treillis.
[0036] Dans le treillis des figures 1 et 2, on trouve ainsi des blocs à huit bras, des blocs
à neuf bras et des blocs à douze bras.
[0037] Les blocs situés sur les plans d'extrémité du treillis, c'est-à-dire les plans qui
constituent le fond, les côtés et le dessus du treillis, ont un nombre de bras inférieur,
comme on le comprend.
[0038] Le fond et les côtés de l'embase sont rendus étanches.
[0039] Le fond étanche est, de préférence, constitué par une mosaïque de pyramides, ce qui
permet de s'enfoncer à la demande dans le sol sous-jacent à l'emplacement définitif
de la plate-forme.
[0040] La figure 5 est une perspective qui montre un élément de la pyramide dans l'un des
tétraèdres du treillis.
[0041] La pyramide et le tétraèdre ont une base commune DEF mais le sommet G du tétraèdre
est au-dessus du sommet H de la pyramide. Pour construire la pyramide, il est commode
de faire en sorte qu'une partie de chaque face de la pyramide vienne de moulage avec
le noeud correspondant du treillis. Par exemple, une moitié de la face DHE viendra
de moulage avec le noeud D et l'autre moitié de la face DHE viendra de moulage avec
le noeud E.
[0042] Les deux moitiés sont assemblées ensuite par tout procédé approprié et, par exemple,
par une technique analogue à celle qui permet l'assemblage de deux bras pour former
une barre.
[0043] Ainsi, les pyramides du fond de l'embase sont montées en même temps que sont montés
les noeuds du niveau inférieur du treillis.
[0044] La façade de l'embase est de préférence une façade gaufrée en béton. Pour
réaliser cette façade (figure 6), il est commode de préfabriquer des dièdres en béton
constitués de deux plans P1 P2 et de solidariser ces plans avec les barres de la surface
du treillis contre laquelle est appliquée la façade. Il est donc avantageux que dans
cette surface les barres du treillis constituent des rectangles qui s'étendent dans
la hauteur de la surface du treillis et les parois P1, P2 sont solidarisées de façon
étanche avec les barres b situées le long des grands côtés du rectangle et ainsi de
proche en proche.
[0045] Les figures 7 à 10 représentent des variantes de réalisation conformes à l'invention.
[0046] Sur la figure 7, le bloc moulé est constitué d'un noyau central sphérique 15 d'où
rayonnent des bras cylindriques 14. On a représenté à droite du bloc une partie d'un
treillis constitué au moyen de ces blocs et on voit sur ce treillis les manchons 18
qui sont montés sur les barres du treillis.
[0047] Sur la figure 8, on a représenté une autre variante de réalisation d'un bloc de treillis.
[0048] Sur la figure 9, on a représenté une partie d'un treillis. Les barres du treillis
qui se trouvent dans les plans sous-jacents à la façade sont disposées suivant les
côtés de carrés Q et suivant les côtés de carrés Q et suivant les côtés de triangles
T qui, éventuellement, dessinent des trapèzes. Ces dispositions ne sont pas limitatives
et sont données seulement à titre d'exemple. Sur la figure 9, on a également représenté
une partie d'un treillis. Les barres du treillis qui se trouvent dans les plans sous-jacents
à la façade sont disposées suivant les côtés de carrés Q et suivant les côtés de triangles
T qui éventuellement dessinent des trapèzes. Ces dispositions ne sont pas limitatives
et sont données seulement à titre d'exemple. Sur la figure 9, on a également représenté
une partie de la façade latérale..Dans cet exemple, cette façade latérale est constituée
de portions de façade. En fait, chaque portion de façade est solidaire de l'un des
tétraèdres du treillis et les différentes portions de façades sont rendues jointives
de proche en proche par du mortier ou du béton rapporté.
[0049] La figure 10 est une vue simplifiée montrant schématiquement deux câbles de précontrainte
20,21.
[0050] Le câble de précontrainte 20 est rectiligne et ses extrémités sont fixées à deux
noeuds 22,23 du treillis. Le câble croise plusieurs barres du treillis telles que
les barres 24,25 mais reste à l'extérieur des barres. Le câble de précontrainte 21
est également attaché à ses deux extrémités à des noeuds 26,27 du treillis mais ce
câble n'est pas rectiligne et il est dévié par des noeuds du treillis tels que les
noeuds 28,29. Le noeud 28 est pourvu d'une gorge 30 et le noeud 29 est pourvu d'un
passage interne 31 pour dévier le câble 21. Une partie seulement des bras de ces noeuds
est représentée sur le dessin.
[0051] L'invention n'est pas limitée à une disposition géométrique spécifique des barres
mais, de préférence, les barres des faces latérales du treillis sont disposées selon
les côtés de triangles équilatéraux ou isocèles et/ou selon les côtés de rectangles
ou de carrés.
[0052] Dans la réalisation représentée, les faces latérales sont des plans inclinés par
rapport à la verticale mais, dans d'autres réalisations, elles sont verticales.
[0053] Les côtés et le fond du treillis sont rendus étanches par tout moyen approprié. De
préférence, on obtient l'étanchéité par une pluralité de parois en béton qui sont
fixées de façon étanche ou qui sont d'une seule pièce avec les barres du treillis
qui se trouvent dans les faces latérales et dans la face de fond du treillis. De préférence,
les parois qui rendent étanche un côté du treillis sont disposées selon une disposition
plissée, ce qui réduit les effets de la différence de température entre la partie
de ce côté qui est dans l'eau et la partie de ce côté qui est au-dessus de l'eau.
Une telle différence de température, qui dans les mers froides peut être de 50°C ou
plus, pourrait provoquer des contraintes destructrices si les parois latérales étaient
planes. Le terme "plissé" doit être compris comme un terme global qui englobe toutes
configurations et toutes dimensions de plis.
[0054] L'invention s'applique notamment à la réalisation de structures en mer, y compris
pour constituer des réservoirs.
1. Construction en béton constituant un treillis tridimensionnel rigide en barres
de béton assemblées en des noeuds, caractérisée en ce que le treillis est constitué
d'un assemblage de blocs préfabriqués par moulage, chaque bloc comportant un noyau
et une pluralité de bras qui rayonnent à partir du noyau, chaque bras présentant au
moins un logement longitudinal débouchant à l'extrémité libre du bras, les bras étant
assemblés deux à deux en alignement pour constituer les barres du treillis, les logements
des bras assemblés étant alignés et contenant une armature métallique commune, la
zone de jonction des bras assemblés étant entourée par un manchon d'étanchéité lesdits
logements étant remplis de mortier durci, et ledit treillis étant serré par des câbles
de précontrainte qui passent à l'extérieur des barres du treillis et qui sont fixés
à des noeuds du treillis.
2. Construction en béton selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que certains
au moins des bras constituent une moitié de barre.
3. Construction selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que les bras ont
une longueur de 2 à 10 mètres et une section droite s'inscrivant dans un cercle dont
le diamètre est de 20 à 100 cm.
4. Construction selon la revendication 3, caractérisé en ce que les bras ont une section
circulaire dont le diamètre est compris dans la gamme 30-80 cm.
5. Construction selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les manchons
sont en matériau thermorétractable.
6. Construction selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que certains
des câbles de précontrainte sont déviés par des noeuds du treillis.
7. Construction selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que certains
au moins des câbles de précontrainte sont rectilignes.
8. Bloc moulé en béton pour réaliser une construction selon l'une des revendications
1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend un noyau et des bras qui rayonnent à partir
du noyau, chaque bras comportant au moins un logement longitudinal qui débouche à
l'extrémité libre du bras et au moins un passage pour introduire du mortier dans ce
logement ou pour extraire l'air du logement.
9. Bloc moulé en béton selon la revendication 8, caractérisé en ce que certains noeuds
sont pourvus de gorges ou de passages pour le passage d'un câble de précontrainte.
10. Procédé pour réaliser une construction selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé
en ce qu'il comprend la préfabrication de blocs selon la revendication 8 ou 9 et,
de façon répétitive, les opérations consistant à : aligner un bras d'un bloc avec
un bras d'un autre bloc après avoir introduit une armature commune dans les logements
alignés, entourer la zone de jonction des deux bras alignés par un manchon d'étanchéité
et injecter du mortier dans les logements desdits bras alignés pour remplir les logements
et constituer à la demande un joint plus ou moins épais entre les deux bras.
11. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce que le bloc est moulé par
injection dans un moule fermé.